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Études littéraires africaines
Ponti / Ponts
Pierre Halen
Littératures de l’Angola, du Mozambique et du Cap-vert
Numéro 37, 2014
URI : https://id.erudit.org/iderudit/1026295ar
DOI : https://doi.org/10.7202/1026295ar
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Éditeur(s)
Association pour l'Étude des Littératures africaines (APELA)
ISSN
0769-4563 (imprimé)
2270-0374 (numérique)
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Citer ce compte rendu
Halen, P. (2014). Compte rendu de [Ponti / Ponts]. Études littéraires africaines,
(37), 239–240. https://doi.org/10.7202/1026295ar
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(APELA), 2014
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Revues (239
portent tour à tour, si tant est qu’on puisse les distinguer ainsi, sur
les littératures française (Maupassant, Le Clézio), antillaise et haïtienne (Dalembert), africaine (Beyala, Mabanckou, B.B. Diop,
A. Sow Fall, Ken Bugul), québécoise (Lise Tremblay) ou suisse
(C. Bille) et maghrébine (Dib), avec des croisements inédits
(« Chamoiseau avec Céline », par Jean-Louis Cornille) et des perspectives générales sur les littératures francophones aujourd’hui (par
Oana Païté).
Le second numéro pour 2013 (vol. 28, n°2, automne 2013) propose un « Dossier spécial » consacré aux Nouvelles formes d’altérités
dans l’Océan Indien, essentiellement à Maurice et à Madagascar. Des
varias sont par ailleurs consacrés au roman Le Quatrième Siècle
d’Édouard Glissant (1964), au film La Pirogue de Moussa Touré
(2012), au roman Un sujet français d’Ali Magoudi (2011), enfin à « la
mémoire de l’esclavage dans le théâtre-franco-antillais au féminin »
sur la scène new-yorkaise.
Pour tout renseignement, on peut consulter le site de l’association : http://www.cief.org/nef/. Les recensions sont à envoyer à
l’adresse : nef@cief.org. Les ouvrages concernant les littératures
africaines sont à envoyer à Cheryl Toman, Case Western Reserve
University, Department of Modern Languages and Literatures,
Guilford Hall, 10900 Euclid Avenue, Cleveland, Ohio 44106 –
USA.
Pierre HALEN
PONTI / PONTS
La revue annuelle des études francophones éditée par l’Université
de Milan depuis 2001 a publié sa 13e livraison, tout aussi imposante
que les précédentes (2013, 341 p.). C’est la dernière qui a été rédigée sous la houlette de Liana Nissim, qui annonce elle-même, dans
son éditorial, qu’elle passe la main à Marco Modenesi. Cette livraison propose un dossier intitulé Épidémies, thématique originale,
d’autant qu’on ne se permet pas, ici, la facilité de la considérer dans
un sens seulement métaphorique. On passe donc de la variole au
SIDA, mais, bien entendu, – en dehors de l’étude lexicologique
« panfrancophone » proposée par Cristina Brancaglion –, tout est
symbole et la maladie des corps signifie celle du corps socio-politique, et/ou celle de l’âme, individuelle ou, plus souvent, collective.
Les études concernent des œuvres d’auteurs africains (5 études, y
compris des approches plus anthropologiques de la littérature orale,
240)
ou sociologiques), québécois (1) et franco-mauricien (1). Parmi les
écrivains considérés comme subsahariens, on trouve surtout les
noms de Yamba Elie Ouédraogo (par Francesca Paraboschi), et de
J.-P. Makouta-Mboukou (par Silvia Riva).
Les « notes de lecture » sont, comme à l’accoutumée, surtout
descriptives mais abondantes ; la sous-rubrique « Francophonie de
l’Afrique subsaharienne » s’intéresse à divers ouvrages, éventuellement plus géographiques ou historiques que littéraires ; mais le
propos de la revue est ouvert, et c’est heureux. Les livres traités
peuvent concerner autant la diaspora subsaharienne en France que la
vie littéraire en Afrique : c’est la fragilité des grandes divisions
géographico-culturelles qui organisent le sommaire des comptes
rendus dans Ponti, au contraire des dossiers qui ont toujours mêlé les
espaces francophones. Reste qu’il s’agit d’un ensemble de recensions très riche, où l’on trouve notamment, résumés en français,
plusieurs importants ouvrages italiens.
Adresses : cristina.brancaglion@unimi.it (réd.) ; diffusion : aux
éditions LED, led@lededizioni.com.
Pierre HALEN
PRÉSENCE FRANCOPHONE
Le n°80 de la « revue internationale de langue et de littérature »
propose un dossier consacré à La France face à ses banlieues (2013).
Présenté par Hervé Tchumkam, il s’intéresse à la littérature
« beur », à la « littérature de banlieue » et à la différence entre ces
deux notions, en somme à la question que pose un corpus « de
seconde zone », dû peut-être (selon le promoteur du dossier) à une
« citoyenneté de seconde zone ». Deux varias sont consacrés respectivement aux œuvres de V.Y. Mudimbe, de Gaston-Paul Effa et
d’Henri Lopes. Sauf le premier varia, tout est consacré, y compris
les quatre compte rendus, à la banlieue au sens propre et figuré : il
s’agit en même temps de célébrer la mémoire des émeutes urbaines
de 2005, et de se situer dans le prolongement d’ouvrages comme le
collectif Qui fait la France ? (2007) ou La Fracture coloniale (2006).
Ambroise Kom, directeur de la revue, rappelle que toutes les
propositions de dossiers et autres contribution « francophones » sont
a priori bienvenues : il n’est que de lui en faire part.
(http:www.holycross.edu/departments/mll/pf/pf.htm)
Pierre HALEN