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Ponti / Ponts

2014, Études littéraires africaines

Document généré le 14 jan. 2022 02:00 Études littéraires africaines Ponti / Ponts Pierre Halen Littératures de l’Angola, du Mozambique et du Cap-vert Numéro 37, 2014 URI : https://id.erudit.org/iderudit/1026295ar DOI : https://doi.org/10.7202/1026295ar Aller au sommaire du numéro Éditeur(s) Association pour l'Étude des Littératures africaines (APELA) ISSN 0769-4563 (imprimé) 2270-0374 (numérique) Découvrir la revue Citer ce compte rendu Halen, P. (2014). Compte rendu de [Ponti / Ponts]. Études littéraires africaines, (37), 239–240. https://doi.org/10.7202/1026295ar Tous droits réservés © Association pour l'Étude des Littératures africaines (APELA), 2014 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d’utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. https://www.erudit.org/fr/ Revues (239 portent tour à tour, si tant est qu’on puisse les distinguer ainsi, sur les littératures française (Maupassant, Le Clézio), antillaise et haïtienne (Dalembert), africaine (Beyala, Mabanckou, B.B. Diop, A. Sow Fall, Ken Bugul), québécoise (Lise Tremblay) ou suisse (C. Bille) et maghrébine (Dib), avec des croisements inédits (« Chamoiseau avec Céline », par Jean-Louis Cornille) et des perspectives générales sur les littératures francophones aujourd’hui (par Oana Païté). Le second numéro pour 2013 (vol. 28, n°2, automne 2013) propose un « Dossier spécial » consacré aux Nouvelles formes d’altérités dans l’Océan Indien, essentiellement à Maurice et à Madagascar. Des varias sont par ailleurs consacrés au roman Le Quatrième Siècle d’Édouard Glissant (1964), au film La Pirogue de Moussa Touré (2012), au roman Un sujet français d’Ali Magoudi (2011), enfin à « la mémoire de l’esclavage dans le théâtre-franco-antillais au féminin » sur la scène new-yorkaise. Pour tout renseignement, on peut consulter le site de l’association : http://www.cief.org/nef/. Les recensions sont à envoyer à l’adresse : nef@cief.org. Les ouvrages concernant les littératures africaines sont à envoyer à Cheryl Toman, Case Western Reserve University, Department of Modern Languages and Literatures, Guilford Hall, 10900 Euclid Avenue, Cleveland, Ohio 44106 – USA.  Pierre HALEN PONTI / PONTS La revue annuelle des études francophones éditée par l’Université de Milan depuis 2001 a publié sa 13e livraison, tout aussi imposante que les précédentes (2013, 341 p.). C’est la dernière qui a été rédigée sous la houlette de Liana Nissim, qui annonce elle-même, dans son éditorial, qu’elle passe la main à Marco Modenesi. Cette livraison propose un dossier intitulé Épidémies, thématique originale, d’autant qu’on ne se permet pas, ici, la facilité de la considérer dans un sens seulement métaphorique. On passe donc de la variole au SIDA, mais, bien entendu, – en dehors de l’étude lexicologique « panfrancophone » proposée par Cristina Brancaglion –, tout est symbole et la maladie des corps signifie celle du corps socio-politique, et/ou celle de l’âme, individuelle ou, plus souvent, collective. Les études concernent des œuvres d’auteurs africains (5 études, y compris des approches plus anthropologiques de la littérature orale, 240) ou sociologiques), québécois (1) et franco-mauricien (1). Parmi les écrivains considérés comme subsahariens, on trouve surtout les noms de Yamba Elie Ouédraogo (par Francesca Paraboschi), et de J.-P. Makouta-Mboukou (par Silvia Riva). Les « notes de lecture » sont, comme à l’accoutumée, surtout descriptives mais abondantes ; la sous-rubrique « Francophonie de l’Afrique subsaharienne » s’intéresse à divers ouvrages, éventuellement plus géographiques ou historiques que littéraires ; mais le propos de la revue est ouvert, et c’est heureux. Les livres traités peuvent concerner autant la diaspora subsaharienne en France que la vie littéraire en Afrique : c’est la fragilité des grandes divisions géographico-culturelles qui organisent le sommaire des comptes rendus dans Ponti, au contraire des dossiers qui ont toujours mêlé les espaces francophones. Reste qu’il s’agit d’un ensemble de recensions très riche, où l’on trouve notamment, résumés en français, plusieurs importants ouvrages italiens. Adresses : cristina.brancaglion@unimi.it (réd.) ; diffusion : aux éditions LED, led@lededizioni.com.  Pierre HALEN PRÉSENCE FRANCOPHONE Le n°80 de la « revue internationale de langue et de littérature » propose un dossier consacré à La France face à ses banlieues (2013). Présenté par Hervé Tchumkam, il s’intéresse à la littérature « beur », à la « littérature de banlieue » et à la différence entre ces deux notions, en somme à la question que pose un corpus « de seconde zone », dû peut-être (selon le promoteur du dossier) à une « citoyenneté de seconde zone ». Deux varias sont consacrés respectivement aux œuvres de V.Y. Mudimbe, de Gaston-Paul Effa et d’Henri Lopes. Sauf le premier varia, tout est consacré, y compris les quatre compte rendus, à la banlieue au sens propre et figuré : il s’agit en même temps de célébrer la mémoire des émeutes urbaines de 2005, et de se situer dans le prolongement d’ouvrages comme le collectif Qui fait la France ? (2007) ou La Fracture coloniale (2006). Ambroise Kom, directeur de la revue, rappelle que toutes les propositions de dossiers et autres contribution « francophones » sont a priori bienvenues : il n’est que de lui en faire part. (http:www.holycross.edu/departments/mll/pf/pf.htm)  Pierre HALEN