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La confrérie des vikings de Jómsborg Regard sur la piraterie dans la Scandinavie ancienne et médiévale par Grégory Cattaneo Les vikings de Jómsborg et leurs activités : une société de pirates Dans la Chronica slavorum, qu’il rédigea de 1170 à sa mort en 1177, l’ecclésiastique saxon Helmold de Bosau, décrit au chapitre II du livre I la ville de Vineta (De civitate Vinneta) et ses habitants en ces termes : « Tels sont ces peuples Vendes, dispersés dans ces régions, provinces et îles de la mer [Baltique]. Toute cette race est versée dans l’idolâtrie, est sans répit et mobile, exerçant des offensives de piraterie sur ses enne(1) Cette chronique, qui se présente comme une continuation de l’œuvre d’Adam de Brême, narre le processus d’évangélisation des territoires saxons et slaves sous l’impulsion des Germains, du règne de Charlemagne jusqu’en 1172, la période contemporaine du chroniqueur Helmold de Bosau. 46 MOYEN AGE mis : d’un côté les Danois, de l’autre les Saxons. (1) » Cette tradition latine, concernant la cité légendaire de Vineta, existe également dans la tradition norroise qui parlera alors de la cité de Jómsborg. L’emporium de Jómsborg est aujourd’hui identifié à l’île de Wolin, fermant la lagune de Szczecin (autrefois Stettin), sur le bras occidental de l’embouchure de l’Oder, dans la Baltique. Les fouilles conduites sur le site depuis des décennies ont révélé une importante présence scandinave à partir du IXe siècle. Les fouilles subaquatiques de la région ont en outre mis à jour sept épaves de navires de style scandinave et les datations de la dendrochronologie attestent qu’ils furent bâtis entre 860 et 870. Du IXe au XIe siècle, les vikings de Jómsborg constituent une société guerrière s’adonnant à la piraterie et Vue de l’entrée du fort de Biskupinn, site daté entre la fin de l’Âge du Bronze et le début de l’Âge du Fer, dont les bâtiments se rapprochent structurellement de ceux du site de Wolin. (photo Gregory Cattaneo, Muzeum Archeologiczne w Biskupinie.) obéissant à un code précis. Sur le territoire de l’actuelle Pologne, les Scandinaves ont développé un ancien établissement de pêcheurs d’origine slave puis l’ont progressivement transformé en centre urbain, au cœur des échanges maritimes de la Baltique. Le voyageur andalou Abraham ben Jacob, qui se rend à la cour des premiers souverains de Pologne au Xe siècle, dit des habitants de Wolin qu’ils combattaient le duc Mieszko Ier (règne de 960 à 992), qui contrôlait à cette époque la « Grande-Pologne » (pol. Wielkopolska). Le témoignage des sources narratives sur les activités extérieures de cette confrérie tombent dans les catégories de ce que nous entendons par piraterie et qui ont été mentionnées dans la Chronica slavorum. Les vikings de Jómsborg sont célèbres pour le pillage des côtes de la Baltique et la conquête des terres avoisinantes. On lit ainsi sous la plume du moine et historien danois Saxo Grammaticus : « Les activités de piraterie de ces hommes rendirent leur bravoure célèbre et étaient galvanisées par les victoires sur leurs voisins, jusqu’à ce qu’enfin, ils deviennent si audacieux, qu’ils étendirent la férocité des gens de mer sur l’ensemble des eaux du septentrion (2). » Mais les sources norroises s’avèrent les plus prolifiques dans leur description des vikings de Jómsborg. En regardant les chroniques des rois scandinaves (Konungasögur), qui furent composées en Islande durant le XIIIe siècle, nous constatons que ces vikings s’intègrent à la géopolitique complexe du Nord, affrontant à la fois les souverains scandinaves et polonais. Ainsi, la Fagrskinna, relate, au sujet des activités des vikings sur le territoire des Vendes (3) : « Les vikings de Jómsborg conquirent une grande part du royaume du roi Burizleifr, qui régnait alors au pays des Vendes. » Ce roi polonais se nomme en français Boleslas Ier et règne de 992 à 1025 sur la Grande-Pologne à la suite de son père Mieszko Ier. L’Histoire du roi Olaf Fils Tryggvi (Óláfs saga Tryggvasonar), une chronique royale sur la vie du monarque, rédigée dans les années 1230 par l’historien islandais Snorri Sturlusson, mentionne ces informations à propos de cette confrérie : « […] Palna-Toki, l’un des vikings de Jomsborg […] A cette époque, c’était le duc Sigvald qui était le chef [du fort] de Jomsborg, dans le pays des Vendes […] ; les frères de Sigvald étaient Heming et Thorkel le Haut. Originaire de Bornholm, Bui le Gros comptait également parmi les chefs des vikings de Jómsborg, de même que son frère Sigurd et il en allait pareillement de Vagn, le fils d’Aki et de Thorgunna ; cette dernière était la sœur de Bui et de Sigurd (2) La Geste Danois, (lat. Gesta Danorum ou encore Historia Danica), est une chronique en prose et en vers latins, racontant l’histoire des Danois des origines au début du XIIIe siècle, qui fut rédigée autour de l’an 1200 au monastère de Sorø par le moine et historien Saxo Grammaticus (v. 1150-v. 1220). (3) Le recueil de la Fagrskinna (« le vélin ravissant ») aurait été composé en Norvège vers 1220, par un auteur norvégien ou islandais. Ci-dessus : carte permettant de positionner Wolin par rapport aux principaux Empiria de la région. (DAO Damien Bouet.) Ci-dessous : échantillon d’artefacts retrouvés à Lejre dans la paroisse d’Allerslev au Danemark,, comprenant des objets représentatifs de la période viking comme des coupes en argent et en or, un lingot d’argent en forme de disque, un collier de perles de verre, des poids en plomb et en bronze, une pierre à aiguiser. (photo Kit Weiss, National Museet, Copenhague.) […] ; à Jomsborg, au pays des Vendes […] » Snorri énonce les informations essentielles concernant la location géographique et l’organisation socié- tale de ce fort à une époque où le duc Sigvaldur Strut-Haraldsson succède au viking Pálnatóki à la tête de la confrérie. Nous apprenons qu’en desMOYEN AGE 47 Armement retrouvé dans une des tombes entourant la résidence princière de Poznan et composé d’un fer de lance, d’une cote de mailles, d’un casque conique et d’une épée possédant une inscription runique sur sa lame. L’équipement a été identifié comme appartenant à un membre de la droujina des premiers Piasts, d’ethnicité scandinave. (photo : Muzeum Archeologiczne w Poznaniu.) sous du duc se trouvent des chefs vikings, probablement à la tête d’équipages. Une autre chronique royale, l’Histoire des rois du Danemark (Knytlinga saga) nous informe sur la genèse de Jómsborg qui est due au roi danois Haraldr Gormsson qui possédait de nombreuses terres, dont un duché (v.isl. jarlsríki) dans le pays des Vendes (v.isl. Vinðlandi), l’actuel littoral de la Poméranie : « Il fit construire le [fort] de Jómsborg et y installa une grande compagnie guerrière. Il leur donna des lois et des codes, et ils dirigeaient les terres sous son autorité ; passant l’été en expéditions guerrières et l’hiver au calme chez eux. On les appelait les vikings de Jómsborg (4). » Mais le récit le plus complet apparaît dans une source consignée vers l’an 1200 et issue d’une tradition épique à la fois orale et écrite, nommée la Saga des Vikings de Jómsborg (Jómsvíkinga saga), qui nous est parvenue à travers diverses rédactions manus48 MOYEN AGE crites, quelque peu différentes les unes des autres. La saga met en avant l’organisation et les aventures de ces vikings de l’intérieur en insistant sur l’aspect militaire de cette société qui contrôlait les eaux du sud de la mer Baltique. Au sujet du récit de fondation, le témoignage de la Saga des Vikings de Jómsborg est similaire à celui de l’Histoire des rois du Danemark, à la différence que le fondateur de Jómsborg n’est pas le roi du Danemark Haraldr Gormsson, mais le viking Pálnatóki, qui apparait également dans l’Histoire du roi Olaf Fils Tryggvi. D’après ces sources narratives, nous constatons que deux récits de fondation semblent coexister. Le (4) La Knytlinga saga est une chronique des rois du Danemark allant du Xe siècle à 1187. Les manuscrits médiévaux remontent à 1300, mais la rédaction originale du document date vraisemblablement de la fin du XIIe siècle même si certains savants estiment que le texte serait plus jeune et aurait été composé après 1257 et que la saga centrale de saint Canut, qui fournit l’armature principale du recueil, fonctionnerait comme un pendant à celle de saint Olaf dans la Heimskringla de Snorri Sturluson. Bouclier viking découvert dans la forteresse de Trelleborg au Danemark. (photo : Damien Bouet, Trelleborg Nationalmuseet.) Jeu de société contenant divers morceaux comme des dés, des pièces à jouer en ambre, des bâtons et des cubes en bois, retrouvé à Vimose, paroisse de Næsbyhoved-Broby au Danemark. (photo. Sven Brinberg, Musée national du Danemark.) occupant le fort de Jómsborg appartiennent à la vassalité du roi du Danemark qui leur offre ce « duché », que nous pouvons également traduire par « marche » puisque le territoire où se dresse le fort se situe en terre étrangère : « au pays des Vendes ». Les vikings tiennent ainsi leur fief de ce roi qui règle également la vie de la communauté en leur donnant des lois. Le second insiste sur l’indépendance de cette société qui n’obéit qu’à son fondateur : le viking Pálnatóki, qui prend le titre de « duc » (v.isl. jarl) de cette confrérie tout en leur offrant une coutume. Ce texte, qui montre l’organisation de cette société de l’intérieur, mérite une étude détaillée. La coutume des vikings de Jómsborg premier, en faveur de la dynastie danoise, montre que les Vikings, Un chapitre de la Jómsvíkinga saga décrit dans le détail la coutume de cette société de pirates. Certains éditeurs, qui se plaisent à ajouter des titres aux sagas et aux chapitres, qualifient volontiers cette partie de « Loi des vikings de Jomsborg » (Lög Jómsvíkinga). Il s’agit en fait plus d’un code de conduite, qui relève du droit coutumier, que d’une loi dument établie et couchée par écrit. Cette collection de préceptes a été rassemblée dans la narration de la saga sous la forme d’une coutume cohérente. Nous lisons : « Après cela, Pálnatóki établit des lois pour Jómsborg avec le conseil d’hommes sages dans l’espoir que leur réputation et leur force grandisse autant que possible. La première partie de leurs lois étaient qu’aucun homme ne pouvait devenir un membre s’il était âgé de plus de cinquante ans ou de moins de dix-huit ; les membres devaient être entre ces deux âges. La parenté ne devait pas être prise en considération quand ceux qui n’étaient pas membres souhaitaient le devenir. Aucun homme n’était autorisé à fuir devant quiconque qui était aussi vaillant et armé que lui. Chacun devait venger son prochain comme son propre frère. Personne ne devait laisser s’exprimer la peur ou être effrayé de quelque situation, quelque sombre qu’elle soit. Toute chose de valeur, qu’elle soit grande ou petite, qui était acquise lors de leurs expéditions devait être prise pour l’enMOYEN AGE 49 Restitution de maisons à l'intérieur du site de Wolin. (photo Paul Chron, Centrum Słowian i Wikingów) semble et quiconque manquait à cela était exclu. Personne ne devait provoquer des disputes. S’il y avait quelque nouvelle, on ne devait pas s’empresser de la répéter au reste, puisqu’ici Pálnatóki était censé annoncer toutes les nouvelles. Personne ne pouvait avoir une femme dans le fort et personne ne pouvait s’en éloigner de plus de trois jours. Et si un homme était admis, qui avait tué le père ou le frère ou un autre parent de quelqu’un qui était déjà membre, alors Pálnatóki avait le dernier mot dans l’affaire et dans toute autre dissension qui pouvait survenir entre eux. Ils vivaient dans le fort de cette manière et maintenaient leurs lois avec succès. Chaque été ils allaient tourmenter divers pays et récoltaient du prestige. On les considérait comme de grands guerriers et ils avaient peu d’égaux à cette époque. Ils étaient connus comme les vikings de Jómsborg. » Traduction établie d’après la rédaction manuscrite du Codex Holmiensis 7 4to (début du XIVe siècle), édité et accompagné d’une introduction anglaise par N.F. Blake, Jómsvíkinga saga/The Saga of the Jomsvikings, Londres, 1962, ch. 16, p. 17-18. Ambre de la Baltique retrouvée sur le site de Wolin, attestant de l’activité commerciale des habitants. (photo Jakub Morawiec, Centrum Słowian i Wikingów) 50 MOYEN AGE La confrérie : une fraternité artificielle Contemporain de la rédaction de la saga, le Codex regius, coutumier islandais du troisième tiers du XIIIe siècle, possède un chapitre intitulé « Dénombrement des cercles » (Baugatal) que l’on retrouve dans les codes de lois de tradition germanique sous le nom de wergeld (« prix de l’homme »). Cette coutume prévoit en effet de verser une indemnité (germ. geld : « argent ») à la victime (germ. wer : « homme ») d’un dommage. Certains meurtres pouvaient ainsi être dédommagés auprès des parents mâles de la victime par le versement d’une somme d’argent. Le premier cercle comprend le père, le fils et le frère tandis que le second s’étend à l’aïeul paternel, au petit fils patrilinéaire, à l’aïeul maternel et au petit fils matrilinéaire. La coutume présentée ici diffère des lois concernant le devoir envers la famille puisqu’elle retire aux mem- bres de cette confrérie le droit de venger un parent tué et de conduire une faide. De même, si une inimitié existe au préalable, hors de la confrérie, entre deux membres, le jugement revient au duc de cette confrérie qui a en charge toute médiation. Pour intégrer la confrérie, toute forme de népotisme envers un aspirant partageant un lien de parenté avec un membre déjà établit n’a pas lieu d’être. Entrer dans la confrérie signifie donc une mise entre parenthèse des liens du sang, pourtant si importants dans la société scandinave, au profit des liens existant entre membres de la confrérie qui relèvent ainsi de ce que le Moyen Âge nomme la « parenté spirituelle ». Dans la coutume présentée ici, nous observons une désarticulation des solidarités de la parenté et la naissance d’une parenté spirituelle reposant sur un ordre différent du système du sang qui se manifeste dans la fraternité artificielle existant au sein de cette confrérie de vikings. La société des vikings de Jómsborg repose ainsi sur des pseudo-liens de parenté entre les membres de la confrérie. Le sens de camaraderie se traduit également chez les vikings de Jómsborg par la création d’une fraternité artificielle, comme il a été vu, afin d’éviter toute faide entre les membres de la confrérie. La coutume des vikings de Jómsborg est construite autour d’une hiérarchie existante au sein de la confrérie : les vikings sont ainsi liés à la personne du « duc » (v.isl. jarl). Cette coutume, qui interdit formellement la présence de femmes dans l’enceinte du fort, n’est pas sans rappeler celle des ordres religieux-militaires qui fleurirent au XIIe siècle, notamment dans les régions non-pacifiées des confins de la chrétienté. Cet interdit renvoie d’une certaine mesu- Épées à pommeau en D et H, fer de lance et étrier. (photo Nationalmuseet Copenhague.) re aux interdits des communautés monastiques, comme par exemple les Templiers, dont la règle primitive stipulait : « Que les dames, en qualité de sœurs, ne soient jamais reçues en la maison du Temple ». Les Templiers allaient toutefois plus loin que les vikings de Jómsborg en considérant la compagnie des femmes dangereuse et en prônant la chasteté. La droujina : compagnonnage guerrier des vikings de Jómsborg La coutume des vikings de Jómsborg offre également plusieurs éléments qui renvoient au compagnonnage guerrier, comme il en existait aux Xe et XIe siècles dans les terres slaves. L’utilisation de gardes privées d’origine scandinave, était une pratique courante dans l’Europe orientale. Ainsi, sous l’impulsion du monarque Vladimir Ier, des compagnies guerrières d’origine scandinave servaient la dynastie Riourikide à la tête de la Roussie de Kiev (à partir du milieu du Xe siècle) et également le basileus de Constantinople (à partir du dernier tiers du Xe siècle), sous le nom de garde varangienne. Mais plus proche de Jómsborg, la dynastie des Piast, régnant en Grande-Pologne, employait également une garde privée, nommée droujina (pol. dru yna), qui comportait vraisemblablement une identité scandinave. Les sources écrites décrivent l’utilisation par le duc Mieszko Ier puis son fils, le duc (puis roi) Boleslas Ier de compagnies guerrières, de la seconde moitié du Xe siècle au premier quart du XIe siècle, utilisées pour imposer leur pouvoir sur les terres polonaises tout en contenant leurs voisins. L’identité ethnique des membres de cette droujina pose problème parmi les spécialistes qui s’accordent à dire toutefois que, si elle se composait essentiellement de membres issus des aristocraties tribales slaves, il n’était pas exclus que quelques étrangers d’origine scandinave en faisaient également partie. En 965, Abraham ben Jacob décrit la droujina de Mieszko et remarque la présence importante de guerriers professionnels : « trois mille hommes en armures », prêts au combat et recevant un salaire mensuel ; « des guerriers dont une centaine équivaut à dix centaines chez les autres. » S’il est tentant d’extrapoler ce témoignage avec nos connaissances des situations contemporaines de l’Europe de l’est et d’assumer, qu’à l’instar de ces gardes personnelles de la Roussie et de Byzance, celle des Piast se composait essentiellement de Scandinaves, il convient de rester prudent dans l’interprétation ethnique des sources médiévales puisque, plus loin dans sa relation de voyage, Abraham ben Jacob désigne ce qui a souvent été considéré comme la Scandinavie par l’« île/péninsule des Slaves » (arabe « jaz rat al-saq liba »), en la distinguant du « pays des Slaves » (arabe « ar al- aq liba »), faisant ainsi un amalgame entre les ethnies slaves et scandinaves (5). La description de la société établie à Jómsborg insiste sur l’aspect guerrier de ces vikings qui contrôlaient les eaux du sud de la mer Baltique. Le texte précise en conclusion qu’ils appliquaient ces lois avec succès. A la fin du chapitre, le texte ajoute, comme un écho aux témoignages des sources latines, que si ces vikings vivaient dans leur fort durant l’hiver, ils dirigeaient durant l’été des raids contre divers pays et récoltaient du prestige et du butin en raison de leurs qualités martiales. (5) Soulignons toutefois que l’archéologie polonaise semble confirmer la présence de guerriers d’origine scandinave à cette époque. En effet le chantier de fouilles d’Ostrów Lednicki, une résidence royale des premiers dirigeants polonais mentionnée dans le récit de voyage d’Abraham ben Jacob, a mis à jour plusieurs épées au pommeau de style scandinave ; tandis qu’à Sowinski, tout près du centre princier de Poznan, plusieurs tumulus contemporains du règne de Boleslsas (de la fin du Xe et du début du XIe siècle) ont offert des dépouilles de guerriers inhumés avec des armes de style scandinave, des ornements d’équitation, des seaux et même des pièces d’argent qui présenteraient une identité scandinave. MOYEN AGE 51