doi: 10.2143/RTL.51.2.0000000
Revue théologique de Louvain, 51, 2020, 229-239.
Comptes rendus
Georg FISCHER, Genesis 1–11 übersetzt und ausgelegt (coll. Herders Theologischer Kommentar zum Alten Testament). Fribourg, Herder, 2018.
752 p. 24 × 17,5. 115 €. ISBN 978-3-451-26801-4.
Initiée au début de ce siècle par feu Erich Zenger, l’importante collection
du HThK.AT s’est enrichie d’un nouveau volume. Après le livre publié par
Jürgen Ebach sur l’histoire de Joseph (2007), on attendait impatiemment le
commentaire du reste de la Genèse. L’imposant ouvrage ici présenté est dû
à la plume de G. Fischer (Universität Innsbruck) – déjà auteur du commentaire de Jérémie dans la même série (2005). Dans une langue claire bien
lisible, et avec un souci constant de présenter son propos avec pédagogie, il
propose une lecture de « l’histoire des origines » (Gn 1–11) qui tient compte
des dernières avancées de la recherche et des publications majeures sur ces
chapitres, mais propose aussi une interprétation suivie originale de ce texte
que l’on croit bien connaître.
Après quelques considérations pratiques et une abondante liste d’ouvrages
sur la Genèse, une longue introduction de près de 80 pages est consacrée à
des généralités sur le livre et ses onze premiers chapitres. L’A. y traite de la
particularité de Gn, un livre qui ouvre beaucoup de questions et suscite ainsi
le travail du lecteur, il présente les commentaires et ouvrages qui ont orienté
sa lecture et évoque l’arrière-plan culturel du Proche-Orient ancien. Viennent
ensuite des réflexions sur le texte hébreu et ses versions anciennes, l’A.
concluant que le TM est certainement à préférer. Entrant plus clairement en
matière, il justifie les limites du texte qu’il commentera tout en reconnaissant
que la césure n’est pas nette ; il pointe la difficulté de découper le texte en
péricopes et ébauche le mouvement interne du récit où, par cinq fois, une
transgression des humains est suivie d’un châtiment, ensuite mitigé par une
manifestation de la miséricorde divine. Il aborde enfin le contenu du texte à
travers les principales figures, l’étrange structure temporelle du récit, les
lieux évoqués et les thèmes fondamentaux repérés grâce à l’usage d’un vocabulaire typique : Dieu et les humains face à lui ; bénédiction et malédiction ;
l’être humain ; le monde selon Dieu ; l’idéal d’une vie « pieuse » et obéissante à l’image de Noé.
L’essentiel de l’ouvrage (p. 114-666) est occupé par le commentaire luimême. Pour chaque péricope (1,1–2,4 ; 2,4-25 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6,1-8 ; 6,9–
7,24 ; 8,1–9,17 ; 9,18-29 ; 10 ; 11,1-9 ; 11,10-26 ; 11,27-32), la structure
suivie est identique. Après une bibliographie ciblée, une traduction précise
est présentée et disposée en stiques de façon à soutenir l’attention à chaque
élément du texte ; elle est suivie de notes explicatives concernant le texte
et les options de traduction. Vient ensuite une Analyse où l’épisode est
envisagé dans son ensemble (par ex. liens avec le contexte et unité littéraire
interne, structure, genre, grandes lignes de l’interprétation, questions
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comme le contexte l’indique clairement (cf. p. 359, note 291). Mais en outre,
il est pensable que le terme tôrâ, comme nomos en grec, signifie simplement
révélation (cf. p. 271, note 272) : en ce sens, la Révélation divine peut être
considérée comme la meilleure expression de la Sagesse divine. Quoi qu’on
puisse penser, celle-ci dépasse toute expression, toute formule qui pourrait
l’exprimer.
Un détail encore : dans l’Index des références (p. 494), Si 23,3-7 doit être
corrigé en 24,3-7.
Les difficultés et objections signalées ci-dessus ne visent pas à diminuer
la valeur et l’originalité de cette recherche de AJS. Dans son ensemble, sa
thèse est solide et, pour s’en convaincre, je suggère de commencer par sa
conclusion (p. 440-450) : elle devra retenir l’attention des exégètes de Ben
Sira.
Maurice GILBERT
Arnaud JOIN-LAMBERT et Paul SERVAIS (éds), Trajectoires missionnaires en
Asie orientale (Religio), avec la coll. de Françoise MIRGUET. Louvainla-Neuve, Presses Universitaires de Louvain, 2019. 402 p. 32,50 €. ISBN
978-2-87558-803-6.
Issu de deux colloques internationaux tenus à l’UCLouvain en 2017 et
2018, ce collectif recueille différentes contributions d’historiens, de théologiens, de sociologues et d’anthropologues à la réflexion sur l’influence de
l’histoire et de l’esprit missionnaire de Vincent Lebbe. Celui-ci non seulement a contribué à l’inculturation et à l’établissement hiérarchique de cette
Église locale, mais aussi a eu un grand impact sur la théologie de la mission
et la façon dont de nombreux missionnaires mettaient en œuvre cette mission
en Asie orientale, voire dans le monde entier, et le font encore aujourd’hui.
C’est autour de cette triple influence de la figure de ce grand missionnaire
belge qu’est élaborée cette vingtaine d’articles composant ce volume. Les
éditeurs ont regroupé ces articles en trois parties : approches théoriques,
groupes et individus. Étant donné le rôle central de Vincent Lebbe dans ces
trois parties, nous présenterons ces articles de manière générale en suivant
trois pistes : l’esprit et la stratégie missionnaire de Lebbe ; son influence sur
les autres missionnaires, « groupes », institutions ou individus ; la réflexion
de nos auteurs sur la mission et le christianisme d’aujourd’hui et de demain
à la lumière de l’histoire de la mission et de l’exemple de Lebbe.
1. Plusieurs auteurs (J.-Y. Heurtebise, V. Yunhong Zhao, Shen ChungHeng, G. Banyangira, T. Hsueh et Fang-Chung Chen) racontent, de différents points de vue, le même élan et le même effort du P. Lebbe pour inculturer l’Église en Chine. Cet élan et cet effort se traduisent tout d’abord par
le fait que se voulant « tout à tous », il s’est inculturé lui-même, s’efforçant
d’être un « Chinois parmi les Chinois », conformément à son slogan : « La
Chine aux Chinois, les Chinois au Christ ». C’est pourquoi non seulement il
a demandé la nationalité chinoise en 1928, mais encore il aime la Chine
comme son pays. Il est donc devenu « patriotique » envers la Chine à la
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différence d’autres missionnaires qui l’étaient plutôt envers leur propre patrie
en favorisant la tendance coloniale. C’est précisément à cause de ce sentiment patriotique que Lebbe a été mal vu et écarté par bien des missionnaires
étrangers, tout comme le montre « l’incident de Lao-si-k’ai » raconté par
plusieurs de nos auteurs. Jointe au patriotisme de ce belge sinisé, cette option
l’a poussé à former des équipes pour sauver les soldats chinois blessés pendant la guerre sino-japonaise – il en aura évacué 20 000.
Ce patriotisme du P. Lebbe découle de sa perspective « incarnationale »
missionnaire : l’Évangile doit s’inculturer. Cela nécessite la promotion
d’un clergé indigène et l’établissement d’une hiérarchie catholique chinoise.
Certains auteurs soulignent deux efforts que Lebbe fit pour répondre à cette
nécessité : fonder deux congrégations locales de moines et monialesapôtres – les Petits frères de Saint Jean Baptiste et les Petites sœurs de
Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus – et influencer Rome. Avec son ami
Antoine Cotta, Lebbe informa Rome de la situation réelle de l’Église en
Chine et proposa au Pape d’ordonner des évêques chinois. Dans une certaine mesure, ce sont les écrits que Vincent Lebbe et Antoine Cotta adressèrent à Rome qui sont à la base de la lettre apostolique missionnaire Maximum illud du Pape Benoît XV (1919), laquelle marqua un tournant dans
l’histoire de la mission : le Pontife romain y demande explicitement aux
missionnaires de séparer les intérêts coloniaux de la mission d’évangélisation et de donner davantage d’importance à la formation des clergés locaux
pour qu’une vraie Église locale puisse s’établir. En 1926, Lebbe vit enfin
le fruit de son long combat lors de l’ordination des six premiers évêques
chinois par Pie XI.
2. Si l’objectif de certains auteurs de ce volume est de présenter l’histoire
et l’esprit du P. Lebbe, d’autres montrent plutôt comment cette grande figure
missionnaire a exercé une influence plus large. Les missionnaires européens
qui ont suivi Lebbe de plus près sont les Samistes. C’est sous l’inspiration
de Lebbe que son ami André Boland fonda la Société des Auxiliaires des
missions (SAM) en Belgique dans le but d’envoyer des missionnaires aider
les évêques chinois et de renforcer ainsi l’Église chinoise. L’article de
G. Banyangira relate les débuts de cette Société où se concrétise l’application
de Maximum illud. Dans son analyse historique (p. 120-152), A. de Saint
Martin illustre le même travail des Samistes en Indochine et au Vietnam. Le
rôle du « Bureau catholique central de Chine » (organisme administratif de
la hiérarchie catholique en Chine) et notamment le travail des quatre prêtres
chinois de ce bureau que décrit l’article de B. Yee-yin Wong, confirment
l’idée de Maximum illud et la conviction de Vincent Lebbe et des Samistes.
Cette dernière est partagée par bien d’autres missionnaires, ainsi que la troisième partie de ce volume l’illustre : Thérèse Palmers, le frère et la sœur
Pierre et Françoise Teilhard de Chardin, un autre jésuite Claude Larre, Georg
Gushue-Taylor et le P. Testevuide. Même si Joseph de la Servière, un autre
jésuite « missionnaire » présenté par B. Truchet, est un type hors norme à
cause de son regard réservé sur la société chinoise et les « jaunes », il est
entièrement d’accord avec la stratégie de Matteo Ricci que Lebbe suit à sa
manière.
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Comme le P. Lebbe est « persuadé que pour mieux évangéliser, il faut
d’abord s’intégrer dans la société » (Th. Hsueh, p. 197), non seulement il
s’efforce de promouvoir une Église vraiment locale en donnant du poids au
clergé indigène, mais encore il tente d’influencer la société et de propager le
patriotisme à travers I Che Bao. L’article de Th. Hsueh témoigne de cet
engagement socio-politique des catholiques de Tientsin formés par Vincent
Lebbe autour de son journal. À part ces œuvres ecclésiales et sociales du
missionnaire belge – deux moyens concrets de l’inculturation – comme le
montre l’article de L. Li-Xing Hong (p. 179-195), Lebbe a même contribué
à l’inculturation de la musique sacrée en fusionnant la musique chinoise et
celle traditionnelle de l’Église. Cl. Defoy, quant à elle, présente un autre
aspect culturel ou artistique de l’inculturation de la foi chrétienne en Chine :
les différentes tentatives de représenter l’image de Marie dans la peinture.
À cet aspect culturel de l’inculturation, Yingxin Li ajoute une étude littéraire
comparative sur les écrits de deux écrivains chrétiens chinois de deux différentes époques (Xu Dishan [1894-1941] et Beicun [1965-]). Le but de son
étude est de voir comment le christianisme est reçu par les écrivains chinois.
En résumé, en étudiant les œuvres des missionnaires dans ces trois domaines
ecclésial, social et culturel, les auteurs de ce collectif donnent une vue assez
englobante de la mission de l’inculturation.
3. Les différentes « approches théoriques » de la première partie de ce
volume sont développées sous l’angle historique, ou d’un point de vue actuel.
Certains auteurs (J. Pirotte, J.-Y. Heurtebise) abordent les questions historiques suivantes : comment la missiologie a-t-elle évolué et quelle stratégie
missionnaire faut-il adopter ? D’autres auteurs développent plutôt leurs
réflexions d’un point de vue contemporain : comment la science sociale étudie-t-elle le christianisme en Chine aujourd’hui (M. Chambon) ? Comment
« repenser l’héritage politique du Père Lebbe au 21e siècle » (Shen ChungHeng) ? Comment appliquer l’idée de Ren (仁) et Yi (義) de Lebbe à l’inculturation de l’Évangile en Chine (V. Yunhong Zhao) ?
Les deux articles de Jean Pirotte (p. 15-29 ; 51-69) qui, du point de vue
historique, offrent un panorama de l’histoire de la mission et de l’évolution
de la missiologie, font apparaître l’importance et la pertinence de la stratégie
du P. Lebbe : non pas « agir sur » les autres en se sentant supérieur et en
imposant des formes ou des contenus de la foi occidentalisés, mais « être
avec » eux dans leur contexte socio-culturel à travers l’écoute, le respect, le
dialogue, l’accompagnement et le discernement, de sorte que la foi chrétienne puisse vraiment être inculturée et qu’une Église locale puisse être
bâtie, ce qui correspond à l’orientation missiologique. La missiologie, dès sa
naissance comme nouvelle discipline dans le monde catholique avec Joseph
Schmidlin (1876-1944), « manifeste une volonté de prendre en compte les
valeurs humaines par une approche positive des cultures dans la plantation
locale de l’Église » (p. 16).
Ceci dit, l’analyse de J.-Y. Heurtebise sur la raison pour laquelle le
P. Lebbe a soutenu la restauration de l’empire impérial par Yuan Shikai en
1916, fait remarquer qu’il ne suffit pas d’avoir un regard « positif ». Encore
faut-il un regard juste sur la culture, car une conception figée de la culture
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comme celle que Lebbe avait – il considérait le système impérial comme
« culture originelle chinoise » et pensait qu’il était davantage compatible
avec le christianisme – pourrait être un obstacle à la mission lorsque cette
conception se détache de la réalité. Même pour les efforts plausibles d’inculturation du P. Lebbe, il faut aussi poser cette question avec Shen ChungHeng : « comment interpréter les héritages politiques de Vincent Lebbe,
alors que le monde chinois connaît un bouleversement radical ? » (p. 94) Si
l’engagement socio-politique de Lebbe n’est qu’un aspect de son effort d’inculturation, cette question de Shen Chung-Hen vaut également pour ses héritages missionnaires, y compris les deux vertus cardinales traditionnelles
chinoises Ren (charité) et Yi (justice) sur lesquelles Vincent Lebbe insistait
beaucoup. Si une interprétation des héritages des missionnaires du point de
vue contemporain est nécessaire pour en dégager ce qui est applicable et
profitable pour l’Église d’aujourd’hui, une analyse de l’actualité de l’Église
est encore plus nécessaire. C’est pourquoi l’article de M. Chambon sur
Sciences sociales et christianisme en Chine (p. 32-50) nous paraît intéressant.
Il montre comment les sociologues étudient le christianisme en Chine
contemporaine et comment, à partir de cette étude, ils comprennent
« les changements internes de la société chinoise et la façon dont la Chine
s’insère dans un monde plus globalisé. De plus, l’étude de ces réseaux apparaît incontournable pour comprendre les changements du christianisme global et le renouvellement de ses acteurs est problématiques. » (p. 49)
4. Cette brève présentation de ce collectif montre combien les différentes
approches historique, sociologique, anthropologique et missiologique de la
mission et des héritages des missionnaires sont complémentaires pour avoir
un regard plus large et plus profond non seulement sur l’histoire de la mission, mais encore sur son essence et sur sa stratégie. De différents points de
vue, les articles de cet ouvrage confirment la contribution et la vision missionnaires de Vincent Lebbe : la mission dans un pays, c’est aimer ce pays
tel qu’il est et y inculturer l’Évangile, ce qui rejoint l’enseignement du Pape
François qui souligne « l’importance de l’évangélisation comprise comme
l’inculturation » (Evangelii Gaudium, 122). La conception figée de la culture
qui était celle de Lebbe, comme le souligne J.-Y. Heurtebise, fait ressortir
l’importance d’une juste compréhension de la culture dans le cadre de l’inculturation. Une culture est changeante. On ne peut dès lors projeter une
« représentation essentialiste de la culture comme totalité organique homogène définissant une fois pour toutes la ‘psyché collective’ d’un peuple »
(p. 84) sur une société et un peuple en évolution. Si Dieu est le Dieu des
vivants, l’inculturation consiste à incarner l’Évangile dans la vie d’un peuple
culturellement et temporellement déterminée par son contexte social présent.
La méthode d’évangélisation doit donc s’adapter au changement du contexte
socio-culturel. Si la tâche des missionnaires et des missiologues est d’inculturer la foi chrétienne dans le monde contemporain, ils ne peuvent se passer
de ces études historiques, sociologiques et anthropologiques, car une évangélisation pertinente dépendra toujours d’une compréhension juste du
contexte socio-culturel réel où elle se déploie. Les nouveaux champs de
recherche qu’O. Servais propose dans la conclusion du volume sont utiles
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pour cette compréhension : l’actualité de la recherche sociologique, la question du langage, du cognitif et du conceptuel, l’analyse des transformations
des organisations missionnaires, les ritualités et les nouvelles méthodes de
recherche sur le phénomène du christianisme.
Bien que les études historiques, sociologiques et anthropologiques sur les
« trajectoires missionnaires en Asie orientale » recueillies dans ce collectif
soient aussi bienvenues que pertinentes, il est néanmoins regrettable qu’il n’y
ait pratiquement pas de réflexion proprement théologique sur la mission et
l’inculturation. Si ces études de sciences sociales sont indispensables pour la
réflexion missiologique, la théologie peut aussi être une référence pour elles.
L’un des éditeurs, P. Servais, annonce déjà dans l’introduction que les chantiers nouveaux comme ceux qu’O. Servais propose « pourront nourrir la
réflexion du colloque prévu à l’université catholique Fujen (Taiwan) en 2021
en clôture de ce projet pluriannuel de réexamen de l’héritage de Vincent
Lebbe, initié en 2015 » (p. 11). Il est permis d’espérer que la réflexion théologique sur la mission d’évangélisation actuelle pourra y être inclue et que
ce futur colloque contribuera à une meilleure compréhension des problèmes,
des chances et des méthodes de l’inculturation de la foi chrétienne dans le
monde chinois contemporain, inculturation qui est un héritage spirituel plein
de promesses de ce grand missionnaire que fut Vincent Lebbe.
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