Faculté des beaux-arts et arts appliques
Année académique 2015-2016
Méthodologie de la recherche
ARCH 505 - Automne 2015
''Mode et architecture ''
Préparé par Haber Christelle
Sous la direction de Mr. Kahwaji Janho Hany
Tables de matières
CHAPITRE 0 : INTRODUCTION 3
0.1. Problématique 3
0.2. Question de départ 5
0.3. Hypothèses 6
0.4. Méthodologie de travail 6
0.5. Plan de travail 6
CHAPITRE I : DEFINITION DE LA MODE 8
I.1. Définition 8
I.2. Historique 8
I.3. Les concepteurs 10
I.4. Domaines d'applications 11
I.5. Approche sociologique de la mode 11
I.6. La psychologie de la mode 11
I.7. Les principes de la mode 13
I.8. Les effets influant la mode 13
CHAPITRE II : LES TALENTS DU LIBAN 15
II.1. Définition du métier 15
II.2. Structure de la carrière 15
II.3. Les métiers de la mode 16
II.4. Etude du design de mode au Liban 18
II.5. Les maisons de mode 20
II.6. Les grands designers 20
II.7. Les nouveaux talents 20
CHAPITRE 0 : INTRODUCTION
0.1. Problématique
Personne ne connaît la "Fashion week" de Beyrouth puisqu'elle n'existe pas. Beyrouth, la capitale libanaise n'organise pas de manifestations équivalentes à celle de New York, Paris et Milan, pour faire connaître les créations de ses stylistes et designers de mode.
Sachant que le potentiel de l'industrie de la mode est immense. L'un de ces potentiels s'exprime par l'échange des matériaux et des textiles utilisés dans la fabrication des habits et dans le domaine de la mode. Les échanges mondiaux de textiles représentent 420 milliards de dollars au niveau mondial, avec 48 milliards de dollars pour les pays du Golfe
http://www.pays-du-golf.com/. Et sachant que le Liban a une très grande importance dans le monde de la mode, d'où il a un grand rôle à jouer.
Le poids du secteur de l'industrie de la mode au Liban reste difficile à mesurer due aux hésitations des grandes maisons libanaises à communiquer.
L'université américaine de Beyrouth (AUB) l’estimait toutefois a quarante millions de dollars en 2007. Mais aujourd'hui la désaffection des touristes arabes représente 25% à 50% des volumes, d'où la crise frappe aux portes des designers
http://www.lorientlejour.com/article/923510/la-mode-un-secteur-davenir-pour-le-liban-.html.
Le Liban, le pays où "Fashion tv” est le canal de choix dans les bars les plus chics, a réussi à échapper à cette crise puisque sa haute couture reste à prix abordable. Mais les designers au Liban souffrent d'un état peu favorable puisqu'ils ne sont pas capables d'organiser une semaine de la mode et puisqu’ils n’ont pas leur propre syndicat et ne sont pas supporter par l'état.
Dans les grandes villes de mode, cette semaine est réglementés par des normes nationales et internationales. Alors qu'à Beyrouth il n'existe que de petites entreprises indépendantes.
" Efforts had been made to prepare Beirut's Fashion week under the patronage of the Lebanese government of former Prime Minister Rafik Hariri. Following assassination , no one brought it up"
Dit Abed Mahfouz
Un grand designer au Liban, ajoutant que le syndicat de la mode au Liban était inefficace.
Ainsi, Elie Saab, l'un des grands designers au Liban croit que le moment est venu pour attirer les médias internationaux et développer une semaine de la mode au Liban, surtout qu'il a toujours voulu que le Liban soit une grande capitale de la mode dans le monde.
En plus des grands designers et de leurs accomplissements, il n'est plus étonnant de lire dans les statistiques de certaines agences que le Liban, le pays des cèdres, au taux le plus élevé de créateurs de mode.
Les designers libanais ont accompli des taches internationales et ont acquis une grande reconnaissance dans le monde de la haute couture et des collections de prêt-à-porter. On nomme de ces créateurs Elie Saab, Reem Acra, Abed Mahfouz, Robert Abi Nader, Georges Chakra et Georges Hobeika qui ont atteint de hauts postes dans le monde de la mode.
Plusieurs designers ont commencé leurs ascensions dans le domaine de la mode entre Paris et Beyrouth, tel que Robert Abi Nader
Karam, Ze., "Lebanon is Middle East's daring fashion capital ", Timesfreepress, 7, 2009..
Aujourd'hui la semaine de la mode à Paris continue à attirer les plus grands designers libanais.
Georges Chakra, par exemple, divise ses spectacles entre Paris et New York.
Bassil Soda accueille des défilés à Milan et à Paris, ainsi qu'il a été le premier créateur libanais qui se rend en Australie.
Elie Saab déclare qu'il a été inspiré dans certaines de ses collections par la culture du Moyen Orient et en particulier par Beyrouth et la richesse de sa culture et de ses paysages, d'où sa sensibilité à de riches tissus et à des couleurs chaudes
Strum, Be., "For every fashion capital, a Lebanese designer ", The daily star, 2, 2014.
. Parmi ses clientèles one note Beyonce, Elizabeth Hurley, Catherine Zeta-Jones et Angelina Jolie.
Tous ces célèbres designers dans le monde de la mode peuvent être une source d'une renaissance économique et touristique dans un pays qui souffre de beaucoup de problèmes, sans penser que les créateurs indépendants n'ont pas beaucoup d'espace pour exister, comme le regrette Lara Khoury, une créatrice de mode féminine.
Ainsi, beaucoup de jeunes libanais choisissent le design de mode comme une carrière, sachant que les jeunes libanais sont très créatifs. Aujourd'hui une nouvelle génération de jeunes designers font de sérieux progrès dans ce domaine, et les gens au Liban réalise de nos jours que l'industrie de la mode est une carrière viable.
Voici quelque exemple de jeunes talents qui ont besoin d'espaces pour exécuter leurs travails et contribuer au développement du secteur de l'industrie de la mode et du secteur économique au Liban.
Bachar Assaf : sa collection a été vendue à Dubaï et il a été nominé pour le prix international Woolmark
Le Prix International Woolmark célèbre les talents de la mode qui mettent en valeur la beauté et la polyvalence de la laine Merino dans le monde entier
http://www.woolmark.com/woolmark-prize/.
Nour Hage: qui s'inspire de la ville de Beyrouth dans ses collections et qui aime le contraste qui se trouve dans cette ville, elle essaye de le montrer dans ses collections.
Timi Hayeck: est inspiré par les mythologies et la nature et dont ses vêtements ont un aspect rêveur fantastique .
Lara Khoury : s'inspire de l'expérience libanaise dans ses collections qui attirent beaucoup de clients arabes tel que des clients de Koweït et de l'Arabie Saoudite. Ainsi qu'elle a vendu des collections entières au Japon.
Le Liban a besoin d'offrir de nombreuses opportunités d'emplois, que ça soit dans la commercialisation, la conception ou la création. Ce secteur recherche plusieurs niveaux de formation, mais demande de vraies compétences de techniques, ainsi qu'une connaissance réelle de ce secteur.
0.2. Question de départ
Comment peut-on assurer le développement de talents dans le domaine de la mode dans un espace qui peut contribuer à faire revivre la ville ?
0.3. Hypothèses
Tous ces talents qui se sont propagés dans le monde, et tous les nouveaux talents qui n'ont pas eu la chance de voyager et d'exposer leurs travaux ailleurs doivent avoir la chance d'exceller dans leur domaine et être honorer au moins dans leur pays.
Pour cela, il faut assurer un espace qui rassemble les grands designers et les nouveaux talents dans le domaine de la mode vestimentaire.
Ainsi que conceptualiser un espace qui active le secteur de l'industrie de la mode, qui aide à une renaissance économique et touristique au Liban, qui souffre récemment de beaucoup de problèmes. D'où on parle d'une architecture fonctionnelle et moderne qui contribue à faire revivre la ville de Beyrouth
0.4. Méthodologie de travail
Après plusieurs recherches sur les achèvements locale et ailleurs des "designers" libanais, et après l'analyse de beaucoup de talents qui ne sont pas connu du fait de leur état défavorable dans leur pays, j'ai choisi d'approfondir ma recherche sur la définition de la mode et sur tous les domaines de sa réalisation, ainsi que sur sa relation avec l'architecture et comment elle peut contribuer à faire revivre beaucoup de secteurs importants dans une ville tel que Beyrouth, dans le but d'essayer de trouver un espace qui regroupe tous les talents libanais et qui favorise l'économie et le tourisme de ce pays. Dans ce cadre, j'ai analysée quelques projets types qui vont me servir à conceptualiser un projet qui répond à la problématique que j'ai posée et qui va être développer dans les phases suivantes.
0.5. Plan de travail
Afin de répondre à la problématique posée, cette mémoire comprendra :
-Un premier chapitre qui abordera la définition de la mode, son historique et ses domaines d'applications, en plus de son approche sociologique et psychologique.
-Un deuxième chapitre qui va parler de tous les designers du Liban ainsi que les nouveaux talents dans ce domaine et leurs achèvements.
-Un troisième chapitre qui abordera la relation entre la mode et l'architecture, et comment une architecture peut être au service d'une ville.
CHAPITRE I : DEFINITION DE LA MODE
I.1. Définition
La mode est une expression de penser et de vivre susceptible à un milieu, à un pays et à une époque. La mode est directement liée aux changements attachés au mode de vie et aux valeurs de sociétés telles que les guerres et les bouleversements sociaux.
La haute couture est par excellence une activité de luxe qui apparaît être réservée à une classe sociale spécifique, socialement et économiquement parlant. Depuis l'apparition de la haute couture, un secteur économique élaboré autour de créateurs et de marques, au XIXème siècle, l'évolution des goûts vestimentaires est devenue particulièrement une caractéristique de la mode. Cette apparition se confond avec l'industrie de la couture qui devient une industrie de plus en plus étendue et qui touche une vaste clientèle.
En plus que la mode vestimentaire désigne la manière de se vêtir, ainsi elle désigne les activités des professionnels qui travaillent dans le secteur des habits. La mode reflète l'appartenance à une époque, à un pays et à une certaine culture. Aujourd'hui, la mode affecte plusieurs domaines tel que les accessoires, les cosmétiques, le maquillage, le parfum, ainsi que les formes corporelles (les chirurgies esthétiques)
http://modeparfum.com/index.php?option=com_content&task=view&id=9&Itemid=2
.
Le prêt-à-porter fait opposition à la haute couture et au sur mesure des couturiers, il est constitué de produits finis qui ne sont pas réalisé sur mesure. Le prêt-à-porter est considéré pour certains comme des vêtements liés à la standardisation des tailles et pour la vente en série et le marketing. Aujourd'hui, les grandes maisons de la mode ne font que du prêt-à-porter puisque la haute couture constitue seulement une vitrine du savoir-faire de la marque.
I.2. Historique
En 1858 a eu la naissance des présentations de la mode à Paris. Charles Frederick Worth, français d'origine britannique, présenté comme le père de la haute couture commence la présentation de collections dans les salons parisiens où il commence à montrer à sa clientèle ses nouvelles créations qui sont appelées collection. Il est le premier à utiliser des mannequins faits de chair et d'os pour exposer ses réalisations.
En 1868, Charles Frederick Worth a aidé à créer la chambre syndicale de la confection et de la couture pour dames et filles. Ce syndicat avait comme but de développer l'industrie de la mode en France, ainsi que bien déterminer l'appellation " haute couture ". Au début du XXème siècle, la présentation de la mode devient une expérience globale, ainsi que les espaces d'expositions des collections deviennent plus soignés en introduisant la musique peu à peu.
En 1943, la mode à Paris a été arrêtée à cause de la seconde guerre mondiale et l'occupation de la France par les Nazis, d'où les américains en profitent pour créer la mode américaine, et la " press week " est née à New York. En 1952, le succès de la press week a influencé le vieux continent, d'où l'aristocrate italien Giovanni Battista Giorgini s'est inspiré et a organisé des expositions de la mode italienne au palais Pitti à Florence.
En 1957, les expositions de la mode se sont transférées dans la capitale Lombarde, dans les quartiers de Milan, puisque Florence n'a plus pu accueillir le grand nombre d'individus qui venait assister aux expositions. Durant l'année 1961, la capitale anglaise a commencé ses premières présentations de la mode.
En 1973, la semaine de la mode parisienne a été créé officiellement. Deux années plus tard, un calendrier officiel de la semaine de la mode de Milan s'est établi.
En 1984, Londres a commencé à accueillir des présentations de la mode jusqu'en 1993 où elle crée, ainsi qu’à New York, le "fashion week" officielle. Un an plus tard, le carrousel du Louvre accueille la semaine de la mode.
En 2007, le "fashion week" s'est répandu dans plusieurs pays, et plus de quarante "fashion weeks" ont été fait à travers le monde, tel que Hongkong, Barcelone, Stockholm et Bombay.
En 2010, la semaine de la mode à Paris abandonne le carrousel du Louvre et celle de New York s'installe au Lincoln Center. En 2013, la semaine de la mode s'est beaucoup répandu et à atteint près de 140 semaines de mode dans le monde.
Depuis le XVème siècle, la mode à été un sujet de discussions morales, sociales, esthétiques et philosophiques qui s'accroît au XIXème siècle et au début du XXème siècle
http://www.universalis.fr/encyclopedie/mode-sociologie/
. Beaucoup d'écrivains comme Baudekaire, Oscar Wilde, Proust, Carlyle, Mallarmé, des sociologues et des anthropologues comme Spencer, Sumner, Gablot, Simmel, Sapir... ont pris la mode comme un thème de réflexion voyant en lui une modalité transitoire du style, une création vide mais attirante, soit une fournisseuse de nouveauté, ainsi qu’une preuve privilégiée du comportement de l'Homme dans la société, en particulier de sa soumission aux normes collectives.
I.3. Les concepteurs
Un "designer" est capable de concevoir des collections de haute couture, ainsi que des collections de prêt-à-porter. Beaucoup de recherches sur les futures attirances précèdent la création des collections, en ayant recours aux bureaux de style qui classifient des listes de couleurs et les textiles dans un catalogue. Après ces recherches, le designer conçoit des panneaux de photos de design, d'architecture, de photographie... pour s'inspirer, d'où il définit un thème et une gamme pour sa future collection.
Après la validation de son projet, le designer commence ses recherches sur les types de tissus qu'il va utiliser dans ses vêtements. Ensuite, chaque tissu est attribué à un modèle, et le plan de sa collection est mis en place. Les croquis et les matériaux de ses modèles seront classifiés, ainsi que la quantité qui sera produite. Les modélistes reçoivent les dessins qui ont été reproduits sur l'ordinateur.
La mode n'est pas un domaine facile à appliquer, le designer doit être polyvalent, son travail n'est pas seulement de créer, il doit communiquer avec les mannequins et être en contact avec les fabricants, il doit organiser des événements, ainsi qu'aménager des boutiques.
Le designer doit avoir un sens artistique et relationnel, ainsi qu'il doit posséder un haut gout de créativité en sachant beaucoup de notions sur la couture, le modélisme, l'organisation, la maîtrise des techniques de dessin et de logiciels de dessin assisté par ordinateur.
Le domaine de mode peut être appliqué dans des ateliers, des entreprises de prêt-à-porter ou des bureaux de création ou de style, ainsi que dans des maisons de haute couture. Ce domaine comprend beaucoup de concurrence, d'où les entreprises et les designers sont en grande compétition. Malgré cette grande compétition, certains designers ne trouvent pas de travail, ni un espace pour accueillir leurs talents, qui pourra les faire atteindre des renommées nationale et internationale, d'où ils doivent se marquer par leurs expériences, leur univers et leur style. Le travail dans le domaine de la mode exige un savoir professionnelle et une motivation.
I.4. Domaines d'applications
Une liste de métiers se rattache au secteur de la mode :
-Les métiers qui demandent de créer : "designer" ou créateur textile, ingénieur textile, maître tailleur, modiste-chapelier, styliste, créateur de parfum, technicien supérieur en cosmétique, responsable de collection.
-Les métiers qui demandent de fabriquer : brodeuse, costumier, contrôleur qualité, coupeur, couturière, dentellière, modéliste, patronnier gradeur, piqueur, plisseur, plumassière et fleuriste, retoucheur, sellier-maroquinier, orfèvre, bijoutier-joailler.
-Les métiers qui se rapportent à la vente : acheteur, chef de produit, directeur de boutique, responsable commerciale, visuel merchandiseur, vendeur de prêt-à-porter.
-Les métiers qui exigent un savoir pour montrer et exposer la mode : attaché de presse, journaliste de mode, mannequin, photographe de mode.
I.5. Approche sociologique de la mode
La mode répond à un principe sociologique, celui de l'appartenance. La recherche d'appartenance à un groupe social et à une identité nous pousse à suivre une mode. Bien que la mode est un phénomène qui change perpétuellement, c'est un phénomène essentiellement lié à la sociabilité de l'Homme, qui est toujours à la recherche d'un groupe d'appartenance.
I.6. La psychologie de la mode
La mode est considérée comme imprévisible, incohérente et arbitraire puisqu'elle change toujours et n'a pas de continuité comme les écoles d'architecture et d'art.
La mode est une expression social, expression vestimentaire d'une société, dont elle représente les valeurs, les idées, les courants, les contradictions et les différenciations sociale. L'habillement peut être une expression de soi qui indique l'âge, le sexe, la nationalité, la profession, la classe sociale, les positions politiques, la religion... Ce système d'habillement n'est pas fixé d'une manière logique et rationnelle, ce n'est pas un système d'uniforme. Ce système part d'une certaine liberté et gratuité.
La mode peut ainsi se définir par un phénomène social compliqué au fil des siècles. On peut comprendre ce phénomène en analysant les besoins psychologiques, sociaux, ainsi les exigences industrielles et économiques.
-Pulsion d’apparence : les vêtements constituent une partie des techniques d'embellissement corporel. On s'habille d'une manière à donner un look et une apparence.
-Le besoin de changer : de nouveaux habits peuvent aider à exprimer la personnalité et le besoin de changer.
-L’imitation : des phénomènes d'imitations s'établissent entre les individus, ainsi que la plupart des gens veulent avoir ce que portent les lanceurs de la mode.
-La classification sociale : les vêtements peuvent jouer le rôle de classification sociale. Certains métiers imposent un uniforme précis qui aide qui aide à reconnaître ce groupe social à première vue tel que l'infirmière, l'hôtesse, le gendarme... D'autres métiers imposent des signes vestimentaires ex : blouses blanches... Dans chaque société il y a des divisions de rôles et une certaine hiérarchie qui peut être visible et maqué par les vêtements.
-L'industrie de la mode : les intérêts financiers qui vient de l'industrie des vêtements devient considérable et soumis à de très grands profits. Chaque industrie travaille à vendre le plus possible.
-Les besoins psychologiques : La presse de mode, les médias, les magazines, la publicité, les affiches, les défilés sont des contraintes qui aident à accélérer le besoin des acheteurs. Les gens veulent toujours changer leurs vêtements puisque ce n'est pas à la mode.
-Les modes hors des vêtements : pour gagner plus d'argent, la mode s'est installée partout : les accessoires tels que les sacs, les gants, les souliers, les bijoux... ainsi que les montres et les lunettes. Ce qui fait que tout le corps est affecté par la mode : coiffure, maquillage, vernis, parfums, crèmes de beauté... En plus, les décorations intérieures des appartements sont aussi affectées par la mode, et les changements peuvent atteindre les peintures, les tapisseries, les mobiliers, les tableaux, les objets d’arts...Ainsi que les danses, les chansons, les concerts, tous suivent la mode et peuvent se démoder rapidement.
D'où la mode est un phénomène qui peut s'appliquer à n'importe quoi.
La diffusion de la mode peut être très rapide grâce a beaucoup de moyens, mais quand cette mode atteint moins que 5% des gens, on peut dire que ce n'est pas encore une mode. Les gens à la mode se situent dans les premiers 10%. Quand cette mode atteint 30 à 50% des gens
http://www.europsy.org/marc-alain/psymod.html
, elle est sûrement devenue une mode consacrée et elle commence à être vieillie et finissante.
I.7. Les principes de la mode
La mode s'organise autour de plusieurs principes. En premier lieu, par un principe d'affirmation, par lequel les groupes sociaux et les individus s'imitent et se distinguent en utilisant des signaux vestimentaires. Un autre principe qui définit la mode est celui de convergence, ce principe signifie que la mode se caractérise par l'existence de tendances : si les styles ont de multiples origines, leur production à lieu dans un petit nombre de maisons de mode. Un troisième principe est celui d'autonomie, l'autonomie de l'activité créatrice : chaque maison de mode est autonome par rapport à son environnement politique, économique...Un quatrième principe est celui de la personnalisation, où le créateur est placé au centre de l'industrie de la mode, au terme d'un processus historique. Un autre principe est celui de la symbolisation, où il y a une grande importance des marques, qui jouent le rôle majeur entre les producteurs de mode et les consommateurs. En plus du principe d'impérialisation qui manifeste la sphère croissante d'extension de la mode.
I.8. Les effets influant la mode
-Situation économique et sociale : le mode de vie, la richesse, les habitudes vestimentaires, la consommation...
-Protection de l'environnement et de la santé : les changements climatiques, la protection des animaux, les matériaux, l'environnement...
-Environnement politique et juridique : les accords internationaux...
-Effets multiculturels : les costumes historiques et folklorique, styles de rue...
-Effets de l’art : l'art appliqué, la peinture, la sculpture, le théâtre, la musique, la littérature...
-Les développement technologiques : les nouveaux tissus, les textiles intelligents, les nouvelles productions et procédures logistique...
-Sexualité : la frontière floue entre les hommes et les femmes.
-Internet : la présence du monde global.
Le résultat de ces influences est l'innovation elle-même qui est adoptée par les maisons de mode. Quand cette innovation est propagée largement, elle génère la demande de nouvelles innovations. L'accélération des changements dans la mode multiplient la créativité chez les designers et leur pousse à laisser les concepts précédents et les attitudes traditionnelles, en combinant les caractéristiques des costumes historiques avec l'art populaire et les styles modernes.
Les concepteurs doivent toujours imaginer qui seront leurs acheteurs, ainsi que leur demande, en les offrant la possibilité de créer leur propre image.
Avant qu'il conçoit sa collection, le designer doit disposer d'informations sur les tendances économiques, la mode internationale, la position actuelle du marché, les changements de la demande et de l'offre, ainsi que celle des habitudes des clients et leur mode de vie. En plus qu'il faut être conscient des exigences fixées par l'entreprise où le designer travaille.
CHAPITRE II : LES TALENTS DU LIBAN
II.1. Définition du métier
Dans le monde la mode, chaque nouveau produit, ou chaque style commence par une idée. La conception de mode implique un ensemble de compétences, de recherches et de créativité, ainsi qu’une personnalité artistique.
Le designer doit être bon en dessin et en mesure d’exprimer ses idées en croquis, en plus des compétences spéciales pour combiner les couleurs, les tons et les nuances. Ainsi, il doit être capable de travailler avec le tissu et utiliser les textiles d’une manière créative et originale. Les créateurs de mode doivent avoir une bonne imagination visuelle et doivent être capable de penser en trois dimensions et mettre leurs idées en vêtements. D’où ces créateurs guident le processus de la création à la production.
Pour réussir, le designer doit suivre les nouvelles tendances du marché, évaluer les goûts du public et prédire les prochaines grandes vagues de mode. D’où le designer doit être constamment en phase avec le marché, et doit être très intéressé à apprendre de nouvelles choses et lire des magazines, des revues et des livres sur l’histoire de la conception de la mode et les nouvelles tendances de cette mode. Il doit être intéressé par l’art et visiter des galleries d’art. La connaissance et l’expérience dans le domaine de la couture (coupe, drapage, couture...) et le savoir de différencier entre les différents niveaux et qualités de tissus est une mesure bien importante dans le travail du designer.
II.2. Structure de la carrière
Etre dans le domaine de la mode se met dans un champ très concurrentiel où le designer doit chercher à évoluer ses créations avec les nouvelles tendances de la mode.
Pour devenir un designer, une certaine quantité d’expérience est nécessaire en plus de la créativité et de l’imagination :
Formation nécessaire : recevoir la formation est extrêmement important dans la carrière du concepteur de mode. Pour commencer il a besoin d’étudier les matériaux, la conception et le développement de produits. Les créateurs de mode doivent avoir une connaissance de la conception technique, de la formation artistique et des connaissances de l’entreprise. Une façon de recevoir cette formation est d’aller au collège ou à une école d’art.
Survivre au stage : après le diplôme d’étude vient le temps de commencer à appliquer ces études dans un stage de mode. Ces stages sont important pour la carrière puisqu’ils donnent l’expérience du monde réel et aide à obtenir une vue claire concernant l’industrie de la mode. Faire un stage donne la possibilité de faire de précieux contacts avec des designers et des maisons de mode qui peuvent aider à obtenir un poste de niveau pour un travail futur une fois le stage est compléter.
Début du travail : après le diplôme et le stage, le concepteur ne peut pas démarrer immédiatement en tant que designer. Il doit être prêt à travailler son chemin à travers l’industrie. Il commence comme tailleur, modéliste ou assistant de conception avant de commencer et avancer à plusieurs positions au sein d’une maison de couture. La connaissance gagnée avec le travail dès l’entrée, permet de perfectionner les compétences et élargir le réseau au sein de l’industrie de la mode.
Etre un designer : après avoir avancé dans le domaine de l’industrie de la mode, et après les expériences acquises, le concepteur pourra accéder à des postes tel que chef de designer, chef de service ou directeur de création.
Les créateurs de mode peuvent devenir un chef de design pour un vêtement ou pour une ligne d’accessoire. Une deuxième option est celle d’ouvrir sa propre maison de couture.
II.3. Les métiers de la mode
Esmod
http://www.esmodbeyrouth.com/home/pages/MQ==
, une école de de mode à Beyrouth, a comme rôle la formation des métiers de stylistes et de modélistes. Son but est de développer un enseignement de qualité pour former des professionnels dans ce domaine au profil international, ainsi que créer des programmes pour développer la créativité et le sens d’autonomie des étudiants, en plus d’adapter les formations à l’actualité, à l’évolution des métiers, des secteurs de textile et de l’habillement., et proposer des programmes dont le but est de correspondre aux besoins des marchés et aux spécificités culturelles du pays.
Avec les titres acquis par cette école tel que « styliste designer mode » et « responsable de stratégie commerciale et communication mode », il y a plusieurs métiers proposés :
Directeur de style : donne l’impulsion artistique, tient la responsabilité créative de la collection, et conduit les recherches de matières des collections.
Directeur de collection : détermine les étapes de développement des collections à partir des études commerciales. Gère un budget de collection et conduit les groupes de création et les ateliers. Gère la fabrication et les commandes des tissus.
Chef de groupe : guide une équipe de chef de produits, se présente comme équivalent au directeur de collection sur les ventes, les achats de matières, la fabrication et les négociations.
Chef de produit : définit la structure des collections de son domaine à partir des etudes du marché, des ventes. Responsable d’expliquer les orientations aux stylistes. Cherche les fournisseurs et les fabricants, ainsi qu’il gère les coûts de fabrication.
Acheteur : discute et achète les produits nécessaires des usines.
Styliste : représente et dessine les modèles formés de matières et de couleurs, de collections suite à une demande de la direction ou suite à des plans techniques. Travaille dans un studio, un bureau ou indépendant. Il suit dans son travaille les nouvelles orientations artistiques, architecturales, culturelles, sociologiques…
Assistante styliste : soutient le styliste dans la création du modèle. Crée les fiches techniques de chaque produit.
Styliste photo : responsable des services de presse ou de communications des marques pour assurer un encadrement des presses magazines, des blogs, des spots publicitaires et des presses télé.
Infographiste : travaille avec les concepteurs sur les imprimés, les motifs et les étiquettes placés sur les produits. En plus de gérer les logiciels informatiques de conception et les dessins assistés par ordinateur.
Coordination de collection : responsable des relations entre les studios et travaille en relation avec la direction. Donne les remarques dans les ateliers, repartit le travail et fait les rectifications nécessaires.
Modéliste : transforme les croquis faits par les stylistes en des tissus ou des patronages en carton, ainsi qu’il prépare les prototypes dans les collections.
Responsable achats tissus et fournitures : achète les tissus et les accessoires nécessaires pour la collection. En plus, il divise et envoie les matières premières dans les espaces de fabrications.
Responsable de production : prend en considération les quantités de production, les délais et les coûts pour diriger l’équipe responsable de la fabrication.
Assistante de production : prépare et envoie les prototypes et les dossiers techniques chez les façonniers. Responsable de contrôler les premiers prototypes produits en prenant compte sa conformité.
Responsable visuelle : responsable de mettre les collections à l’intérieur des magazines et dans les vitrines. Communique avec les studios de création et le service commercial.
Attaché de presse : son rôle est de soutenir les marques produites auprès des magazines, web, télé et presse. Il aide à préparer à l’annonce des nouvelles collections de prêt à porter, de haute couture, des accessoires…
II.4. Etude du design de mode au Liban
La plupart des étudiants, des professeurs et des concepteurs croient qu’il y a beaucoup de possibilités d’aspiration pour les designers au Liban, alors que les possibilités d’éducation de la mode sont limitées. Peu d’institutions au Liban offrent des diplômes en design de mode.
NDU : la mission de bachelor art en design de mode est de former des étudiants à pensée critique et créative grâce à la communication visuelle dans les illustrations de design de mode et élargir la sensibilisation des étudiants à la recherche, l’histoire, les tendances, les concepts et les marketings dans la conception de la mode.
L’objectif de l’apprentissage de ce domaine est de développer les compétences techniques dans la conception de mode professionnel et la préparation de l’étudiant pour les études professionnelles et post universitaire.
Linda Selwood Choueiri, professeur adjoint d’architecture, d’art et de design à NDU, affirme que NDU a été la première à offrir un diplôme de baccalauréat réel en design de mode depuis 2006
https://eleenakorban.wordpress.com/2011/02/04/behind-the-scenes-of-lebanese-fashion-design/
. Choueiri suggère que les possibilités de conception ne sont pas encore pleinement développées en raison de l’idée fausse que les designers de mode vont finir par être des simples tailleurs ou couturiers. Elle atteste que les concepteurs apprennent à vendre, créer, dessiner, couder et percevoir.
Grace à la couture et au modélisme, la créativité peut prospérer. Les concepteurs ne vont pas rester dans une usine, ils feront l’objet de création, de vente et de gestion.
Quelques diplômés NDU continuent leur maitrise dans des universités internationales tel que l’institut de la mode à milan, et d’autres occupent des postes à Yves Saint Laurent tel que Rabih Keyrouz, Toni Ward et Basil Soda.
Certains diplômés ont lancé leur propre collection. Rayan Raidi, une diplômée de fashion a 22 ans estime que NDU l’a bien préparée et prétend que les occasions viennent à ceux qui sont pleins d’esprit et ambitieux. Marianne Afeim affirme que l’étudiant doit avoir de l’argent pour arriver à des postes considérables dans ce domaine ou bien il faut commencer par le bas et travailler le chemin à travers l’expérience.
Esmod : école technique de mode dont le titre est l’équivalent d’une licence ou d’un BA dans le design de mode.
LAU : le BA en design de mode en collaboration avec Elie Saab et le London college of fashion est calqué comme l’un des meilleurs programmes de design de mode et est basé sur un programme rigoureux de quatre ans. Les étudiants inscrits à cette spécialisation nécessite des compétences traditionnelles et des conceptions assistés par ordinateur et une formation de production.
Le programme est équilibré entre des processus théoriques et créatifs de design de mode et entre les composants techniques et pratiques nécessaire pour réussir. Les élèves apprennent à devenir des concepteurs avec une vision unique centrée sur leur propre approche de mode, y compris l’esprit d’entreprise et les compétences en affaires.
AUST : le programme fashion design à AUST fournit actuellement des jeunes talents, non seulement avec la possibilité de combiner des concepts avancés avec la technologie actuelle, mais de poursuivre leurs études supérieures dans ce domaine au Liban.
Un styliste diplômé sera en mesure d’intégrer la créativité avec les besoins pratiques des consommateurs.
CAMM : fashion academy dont le fondateur David Abi Khalil a collaborer avec des icônes du design mondial tel que Azzaro et Paco Rabanne. Le succès de cette école a mis le Liban sur la cartes des capitales de la mode et à donner à la région une place pour les étudiants pour étudier et se prolonger dans ce domaine.
Academy of fashion design : cette académie vise à combiner les normes mondiales dans l’éducation di design de mode avec l’expérience et l’exposition à divers cultures.
Elle a été fondée en 2014 avec la mission de créer une académie de classes qui fournit les éléments importants d’une carrière réussite dans la conception de la mode : une bonne base théorique, exposition aux dernières techniques et outils de conception de mode, ainsi que l’expérience pratique dans l’art, l’artisanat et l’industrie du design de mode.
II.5. Les maisons de mode
II.6. Les grands designers
II.7. Les nouveaux talents