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20 Bull. AFAV 2014 Pedoussaut L., Vial J., Garnier N. Les balsamaires du site de Solférino : un ensemble de la seconde moitié du Ier siècle à Narbonne (Aude) Laëtitia PédoUSSAUt1, Julien VIAL2, Nicolas GARNIER3 mots-clés : balsamaires, Ier siècle, Narbonne, nécropoles, analyses du contenu Notes 1 Hadès, chercheur associé UMR 5608/Traces, Université de Toulouse II-Le Mirail 2 Hadès 3 SAS Laboratoire Nicolas Garnier 4 Ces objets associés à la première étape du rite funéraire portent logiquement des traces de leur exposition aux lammes et sont souvent très fragmentés (Bel et al. 2009, 126-127). Les contenants en verre notamment sont boursoulés et plus ou moins déformés. 5 En théorie, il s’agit donc des objets intacts ou ne présentant pas de stigmates d’exposition au feu. Nous avons choisi de nous en tenir à cette distinction assez simple, mais nous sommes conscients que pour certains vases et dans certaines circonstances, du mobilier primaire peut également être peu, voire, pas du tout marqué. Les propositions doivent donc être considérées comme des hypothèses de travail et non des certitudes. 6 Les monnaies ont été étudiées par F. Dieulafait (Hadès). 7 Pour le classement des balsamaires, nous avons repris la typologie de C. Isings (1957) tout en nous appuyant sur des travaux plus récents (Bel 2002, 181188 ; Foy 2010, 102-209 ; Robin, Silvino 2012, 182-184). La fouille réalisée en 2012, au lieu-dit Solférino à Narbonne (Aude) a été motivée par l’aménagement d’une rocade. De nombreux vestiges du premier Âge du Fer et d’époque antique y ont été découverts. Sous l’Empire, ce site périurbain était situé à environ deux kilomètres à vol d’oiseau du centre de Narbonne et de son forum (ig. 1). Une voie orientée nord-est / sud-ouest traversait le terrain et était bordée de plusieurs sépultures. À l’est de l’emprise, se trouvait un grand édiice qui correspond à un chai viticole, abritant une série de dolia enterrés et présentant plusieurs phases d’occupation entre le Ier et le IVe siècle apr. J.- C. Des fosses d’implantation de vignes ont été repérées de part et d’autre de la voie et pourraient également être antiques. Pour la partie funéraire, on a trouvé différents types de structures : bûcher, sépultures à crémation et inhumations. Seuls le bûcher et les crémations ont livré du mobilier datable, ainsi que des balsamaires présentés ici. 1. Le contexte 1.1. La tombe-bûcher SP1121 Il s’agit d’un bûcher en fosse, aménagé après la crémation pour recevoir les restes du défunt et lui servir de sépulture déinitive. Les ossements avaient été rassemblés dans un coffre en matériau périssable, lui-même placé dans un coffrage de tuiles. Le mobilier d’accompagnement a été découvert aussi bien dans cet aménagement que posé au-dessus et à l’extérieur. Il comprend à la fois des objets qui ont été brûlés avec le corps (dépôt primaire4) et d’autres qui ont pu être déposés par la suite (dépôt secondaire5). La verrerie se limite aux balsamaires : aucune autre forme n’est attestée. Le mobilier céramique très varié, notamment les vases en « coquille d’œuf » de Bétique, ainsi qu’une monnaie de Claude6, nous permettent de proposer une datation allant du règne de Claude jusqu’au début des Flaviens. 1.2. Le bûcher BU1161 La structure 1161 correspond à un bûcher funéraire en fosse mais la quantité d’os retrouvés est bien moindre que dans la tombe précédente et ne peut correspondre à l’intégralité des restes d’un individu. Elle a livré, entre autre, de la vaisselle en céramique, des fragments de placages en os et en ivoire provenant d’un lit funéraire, deux monnaies claudiennes et une bague en or. Les objets en verre sont exclusivement des balsamaires. Cet ensemble est très proche typologiquement et contemporain de celui de la sépulture précédente. 2. Les balsamaires Les deux sépultures ont livré au moins 27 balsamaires, plus ou moins bien conservés, et un total de 269 fragments et débris déformés par la chaleur. De ce fait, l’identiication des lacons a été parfois dificile7. Les balsamaires de type Is. 8 sont les mieux représentés (ig. 2). Ils se distinguent par un panse allongée et un fond plus ou moins arrondi (ig. 3, n° 1 à 5). Ces petits contenants sont souflés dans un verre de teinte bleu-vert ; les parois sont épaisses de plusieurs millimètres. Un seul individu est incolore et se distingue également par des parois très ines (ig. 3, n° 5). Ces ioles apparaissent sous Tibère, deviennent rapidement majoritaires dans les assemblages puis disparaissent au début du IIe siècle (Foy 2010, 108). À Lyon, elles dominent dans la seconde moitié du Ier siècle (Robin, Silvino 2012, 183), tandis qu’à Saint-Paul-Trois-Châteaux, elles sont surtout nombreuses entre 15 et 70 apr. J.-C. (Bel 2002, 182). Les balsamaires tubulaires sont fréquents dans les nécropoles régionales, par exemple, à Soulmatre (Aspiran, Hérault) (Thernot, Bel, Mauné 2004, 260). De nombreux exemplaires ont aussi été mis au jour dans les nécropoles connues à Narbonne (Boulevard de 1848, La Lombarde, Rue Jules Verne, Razimbaud et Bonne-Source) (Dellong et al. 2002, 189). La majorité des autres balsamaires sont des variantes du type Is. 8. Ainsi, on compte six lacons que l’on peut attribuer au type Is. 6/8. Leurs proils se rapprochent de ceux des précédents mais ils sont plus trapus, avec une panse piriforme de même longueur que le col (ig. 3, n° 6 à 8). Ces ampoules sont toutes en verre bleu-vert. Un exemplaire a été retrouvé intact, haut de 8,4 cm pour un diamètre maximal, au bas de la panse, de 2,5 cm (ig. 3, n° 6). Pour cette variante, la chronologie semble équivalente à celle des Is. 8. À Lyon, ils sont attestés tout au long du Ier siècle, mais toujours minoritaires face aux Is. 8 (Robin, Silvino 2012, 183). Parmi les variantes du type Is. 8, on trouve ensuite un balsamaire complet que l’on a nommé Is. 8/28b (ig. 3, n° 9). Comme pour les lacons Les balsamaires du site de Solférino... 21 Is. 8, le proil est allongé et le col plus haut que la panse, en revanche, la panse conique et le fond légèrement concave se rapprochent du type Is. 28b. Un exemplaire similaire est conservé dans les collections du Louvre et présenté comme une production, peut-être italienne, du Ier siècle (Arveiller-Dulong, Nenna 2005, 105, n° 220). Les « véritables » Is. 28b sont caractéristiques de l’époque lavienne et de la première moitié du IIe siècle (Bel 2012, 182 ; Robin, Silvino 2012, 183). Une autre iole peut être rapprochée du type Is. 28a. Elle n’est que partiellement conservée, mais sa panse en forme de goutte de plus grande capacité la distingue nettement des précédents (ig. 3, n° 10). Si la couleur du verre reste la même, bleu-vert, les parois sont plus ines. À Lyon, cette forme, peu courante, n’est attestée que dans la deuxième moitié du Ier siècle (Robin, Silvino 2012, 183). Les autres vases incomplets sont dificiles à identiier. Ainsi, lorsque seuls les cols et les bords sont conservés, on ne peut déterminer s’il s’agit du type Is. 8 ou de l’une de ses variantes (ig. 3, n° 11). Néanmoins, un bord se distingue par une lèvre aplatie et non évasée (ig. 3, n° 12) ; il correspond peut-être au type Is. 26 qui est un bon marqueur du deuxième tiers du Ier siècle (Foy 2010, 107). Les types inventoriés peuvent être datés globalement entre Tibère et l’époque lavienne. Ceux dont la chronologie est plus précise correspondent aux décennies centrales du Ier siècle. Cette période cadre avec la datation du reste du matériel associé aux sépultures. Fig. 1 Localisation du site (© R. Cuvillier) Structures DŽp™ts Primaire Tombe-bžcher 1121 Secondaire Primaire Bžcher 1161 Secondaire Types Is 8 ? : 4 Is 26 ou 28 : 1 Is 8 : 4 Is 6/8 ou 8 : 1 Is 28a : 1 Is 8/28b : 1 Is 6/8 : 2 Is 8 : 1 Is 8 ? : 1 IndŽt. : 5 Is 6/8 : 3 Is 8 : 2 Is 26 ? : 1 Total 5 12 7 9 15 6 Fig. 2 Répartition des balsamaires selon le dépôt et par types (© L. Pédoussaut) 3. L’apport de ce mobilier 3.1. La place des balsamaires dans la cérémonie La igure 2 récapitule la distribution des types de ioles dans chaque structure funéraire en fonction de la nature du dépôt. Il n’est question ici que des exemplaires identiiés, il y en avait certainement plus à en juger par la quantité des fragments. Dans la sépulture SP1121, les balsamaires Is. 8 sont majoritaires, tandis que dans le bûcher BU1161, ce sont les Is. 6/8 qui dominent. L’analyse du reste du mobilier montre que cette différence ne peut être attribuée à la chronologie. En revanche, dans les deux cas, on peut noter qu’il y a une similitude dans le choix des ioles déposées pendant, puis après la crémation : ainsi, dans la tombe-bûcher, les lacons tubulaires priment à la fois parmi les dépôts primaires et secondaires. Indépendamment des types identiiés, la tombebûcher a livré un peu plus de balsamaires en dépôts secondaires, ce qui est peut-être lié à la présence des restes osseux dans la structure. Toutefois, dans les structures de crémation sans ossuaire, comme le bûcher SP1161, des dépôts secondaires ne sont pas rares et cette pratique est bien attestée en Narbonnaise. Il pouvait s’agir d’un geste de puriication de la structure ou d’offrandes aux Mânes (Blaizot et al. 2009, 167-169). L’analyse de ce mobilier montre la présence des balsamaires à chaque étape de la cérémonie. 22 Bull. AFAV 2014 Pedoussaut L., Vial J., Garnier N. 4 2 6 3 7 5 8 1 0 10 5 cm 11 9 Fig. 3 Les balsamaires mis au jour sur le site : 1 à 4, 8 et 9 de la tombe 1121 ; 5 à 7, 10 et 11 du bûcher 1161 (© J. Gasc, L. Pédoussaut) Note 8 Il s’agit d’une chromatographie en phase gazeuse (qui permet de séparer les composants) suivie d’une spectrométrie de masse (qui permet leur identiication). Les parois ont été rincées à l’aide de solvants organiques. Ainsi, la fraction analysée correspond aux dépôts invisibles qu’a pu laisser le contenu sur le verre. 9 L’existence de parfumeurs est attestée à Narbonne par des inscriptions (Brun 2010, 59) Les lacons utilisés pendant la crémation sont plus ou moins fondus ont été du corps. Ils sont ensuite déposés dans le bûcher éteint qui devient le réceptable intermédiaire ou déinitif du corp incinéré. Enin, quelques balsamaires ont même été mis au jour entre les tuiles du coffrage et dans les couches de comblement, ce qui tend à démontrer leur utilisation lors des derniers moments de la cérémonie. Des dépôts similaires ont été observés dans d’autres nécropoles, comme à Lyon (Robin, Silvino 2012, 185) et à Saint-Paul-Trois-Châteaux (Bel 2002, 142143). Ils pourraient être représentatifs du geste rituel qui consistait à parfumer les ossements (Bel 2002, 144). Il est aussi possible que ces ioles soient liées à l’accomplissement de libations commémoratives après les funérailles. Cette pratique est bien documentée pendant l’Antiquité, notamment à Pompéi (Van Andringa et al. 2013). Il faut cependant insister sur le fait que les balsamaires n’étaient probablement pas présents lors des cérémonies pour eux-mêmes, mais plutôt en tant qu’emballages, rejetés une fois vidés. C’est le contenu qui constituait la véritable « offrande ». 3.2. Les analyses du contenu Lors de l’étude, nous avons remarqué que plusieurs lacons, scellés par du sédiment, renfermaient des dépôts noirâtres. Nous avons sélectionné un balsamaire par tombe et de types différents, pour en faire analyser le contenu. L’analyse chimique des composants8 a été faite par Nicolas Garnier (Laboratoire Nicolas Garnier). Les résultats, récapitulés dans la igure 4, indiquent que les deux balsamaires ont contenu des recettes très différentes : pour l’un, certainement de l’huile de sésame, et pour l’autre, une décoction de plantes liées à un corps gras. La substance découverte dans le lacon de la sépulture 1121, obtenue par décoction, n’est pas inédite : ce genre de préparation a déjà été identiié dans un balsamaire trouvé à Lyon, également dans un contexte funéraire (Garnier et al. 2008). 3.3. des indices de funérailles ostentatoires L’étude des balsamaires associée à celle du reste du mobilier permet d’imaginer des funérailles assez somptueuses. En effet, les sépultures ont livré des objets de valeur : restes de lits funéraires, bijoux et parures en or, des coffrets à serrure en bronze, etc. La quantité de mobilier brûlé avec le corps est loin d’être négligeable. Pour les balsamaires, le mauvais état de conservation et la destruction par le feu d’une partie des vases amènent vraisemblablement à sous-estimer leur nombre réel. Pendant les funérailles, le parfum contenu dans les ioles en verre avait une fonction à la fois symbolique (puriication, offrande) et utilitaire (masquer les odeurs). Ici, ce n’est pas tant le nombre de balsamaires, mais leur association avec d’autres objets qui est signiicative. En outre, les analyses ont révélé la présence probable d’une huile de sésame. Cette substance était utilisée traditionnellement dans la pharmacopée et la cosmétique en Égypte pharaonique. À l’époque romaine, elle n’est produite qu’en Orient ; il s’agit donc d’une importation, soit sous forme de matière première9 soit déjà transformée en parfum. Dans tous les cas, la présence de ce produit exotique permet de penser que le défunt et sa famille étaient assez aisés pour y avoir accès, et capables, malgré son coût, de l’utiliser et le détruire lors de funérailles. Ce lot de balsamaires montre que ces objets fréquents dans les nécropoles peuvent apporter des informations utiles à la compréhension du site et de ses occupants. À Solférino, ils nous aident à dater les sépultures, mais surtout ils nous renseignent sur les rites funéraires pratiqués à Narbonne entre le règne de Claude et les Flaviens, ainsi que sur le niveau social des défunts. Les balsamaires du site de Solférino... 23 - Composés issus de la dégradation des cires épicuticulaires que l’on trouve à la surface des feuilles et des brindilles feuillus (présence de triterpènes) ; - Corps gras d’origine animale (présence de cholestérol) ; - Ni résine, ni poix (absence de d’acides diterpèniques et HPA). Tombe bûcher SP1121 Préparation complexe obtenue par décoction où le végétal est mis à bouillir dans de l’eau. Ainsi, seuls les composés non solubles (cires) sont conservés. Le corps gras animal a pu servir de support. Il pourrait s’agir d’un onguent aux fonctions médicinales plus que cosmétiques Balsamaire Is. 8/28b - Composant principal : huile végétale, riche en acide linoléique et en fucostérol ; - Composant mineur : autre huile végétale, certainement d’olive ; - Composant mineur : corps gras d’origine animale (présence de cholestérol) ; - Deux composés incomplètement identifiés de masse 502 dont les fragmentations indiquent une structure dérivée du sésamol; - Ni résine, ni poix (absence de d’acides diterpèniques et HPA), ni cire (absence de cérides et d’alcools) Bûcher BU1161 Balsamaire Is. 6/8 Préparation grasse de type huile parfumée : le composant majeur est une huile siccative ; plusieurs candidats sont envisageables, mais la composition la plus proche correspond à l’huile de sésame. Fig. 4 Les résultats des analyses (© N. Garnier, L. Pédoussaut) Bibliographie Arveiller-dulong, Nenna 2005 : Arveiller-Dulong (V.), Nenna (M.-D.) dir. : Les verres antiques du Musée du Louvre. 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