Publications by Laetitia Pedoussaut
Ollivier J., Calmés Chr., Carme R., Dieulafait Fr., Hallavant Ch., Massendari J. et Pédoussaut L., « Toulouse, 16-18 rue des Pénitents Blancs : évolution d’un quartier oriental de la ville du Haut-Empire à nos jours », Aquitania, 32, p. 279-334. En 2010, une fouille archéologique préventive a permis
de suivre l’évolution d’un quartier orient... more En 2010, une fouille archéologique préventive a permis
de suivre l’évolution d’un quartier oriental de Toulouse
entre le Haut-Empire et les années 1960. Parmi les plus
anciens vestiges, datés de l’époque de Tibère, figure un
espace de circulation qui pourrait correspondre au dernier
cardo oriental de la ville et un bâtiment de nature
indéterminée. Sa durée d’occupation est inconnue, comme
les conditions de son abandon. Le site est réinvesti au cours
des ive-ve s. et, de manière plus pérenne, à partir du xiiie s.
Grâce à l’étude des vestiges, des sources écrites et des divers
mobiliers découverts, l’opération a mis en évidence la
structuration progressive du quartier médiéval et moderne
Un bâtiment interprété comme un lieu d’accueil des voyageurs a été découvert en 2013-2014, à l’oc... more Un bâtiment interprété comme un lieu d’accueil des voyageurs a été découvert en 2013-2014, à l’occasion d’une fouille archéologique préventive réalisée en périphérie de la ville d’Augustonemetum/Clermont-Ferrand. L’établissement, édifié à la fin du ier s. apr. J.‑C. ou au tout début du IIe s., est localisé à proximité de la principale voie d’accès à l’agglomération au sud et en bordure de la dernière rue de la trame urbaine. Il se caractérise par de vastes cours, plusieurs cellules de faibles dimensions interprétées comme des appartements et un vaste local de service qui semble au moins en partie dévolu à la préparation des aliments. L’identification de l’auberge est confortée par la découverte d’une enseigne en bois sur laquelle une inscription peinte comporte le terme uiator, désigné comme le client type dans la documentation littéraire et épigraphique
Revue archéologique du Centre de la France
identification de millet dans des céramiques déposées au fond d'un puits à Vieille-Toulouse
Les diverses catégories de céramique mises au jour sur le chantier de Coupéré pour les phases 2.0... more Les diverses catégories de céramique mises au jour sur le chantier de Coupéré pour les phases 2.01 à 2.03 présentent tout d’abord un intérêt chronologique. En effet, les assemblages datés entre la période tibérienne et le début de l’époque flavienne sont peu nombreux en Aquitaine méridionale. À Saint-Bertrand-de-Comminges, ils permettent de faire le lien entre les ensembles augustéens et ceux de la fin du Ier s. connus grâce aux fouilles du macellum. La comparaison entre les trois phases de Coupéré met aussi en évidence une évolution du faciès céramique au cours de cette période pourtant assez courte.
Au-delà des questions de chronologie, la céramique découverte à Coupéré déroge à certaines règles communément admises pour l’Aquitaine méridionale. D’abord, concernant les céramiques fines, la première anomalie réside dans les faibles quantités relevées sur le site par rapport à ce que l’on trouve dans la plupart des cités et des villae d’Aquitaine. La seconde particularité est la préférence pour les sigillées de La Graufesenque alors que celles de Montans dominent plus souvent en Aquitaine. Parmi les céramiques communes, la part notable, mais néanmoins limitée, des poteries non-tournées doit être soulignée, car elle distingue cet ensemble du faciès habituel d’Aquitaine méridionale, où elles sont en général plus fréquentes.
La nature particulière du site (édifice public) pourrait en partie expliquer ces différences. Il se pourrait également que les ensembles de céramiques du site de Coupéré correspondent à un faciès de transition entre la Narbonnaise et l’Aquitaine méridionale, se rattachant par certains aspects parfois à l’une, parfois à l’autre.
Cette contribution s’inscrit dans la continuité d’un travail de maîtrise, réalisé sous la directi... more Cette contribution s’inscrit dans la continuité d’un travail de maîtrise, réalisé sous la direction de Robert Sablayrolles et présenté en 2002 à l’Université Toulouse II-Le Mirail : la céramique fine fumigée de Coupéré (Saint-Bertrand-de-Comminges). Nous avons souhaité en proposer une synthèse en y intégrant les lots mis au jour lors des campagnes suivantes, de 2002 à 2004. L’apport des études réalisées depuis une dizaine d’années permet aujourd’hui de mieux situer cet ensemble dans le faciès régional et d’en proposer une lecture actualisée.
Rapports by Laetitia Pedoussaut
Uploads
Publications by Laetitia Pedoussaut
de suivre l’évolution d’un quartier oriental de Toulouse
entre le Haut-Empire et les années 1960. Parmi les plus
anciens vestiges, datés de l’époque de Tibère, figure un
espace de circulation qui pourrait correspondre au dernier
cardo oriental de la ville et un bâtiment de nature
indéterminée. Sa durée d’occupation est inconnue, comme
les conditions de son abandon. Le site est réinvesti au cours
des ive-ve s. et, de manière plus pérenne, à partir du xiiie s.
Grâce à l’étude des vestiges, des sources écrites et des divers
mobiliers découverts, l’opération a mis en évidence la
structuration progressive du quartier médiéval et moderne
Au-delà des questions de chronologie, la céramique découverte à Coupéré déroge à certaines règles communément admises pour l’Aquitaine méridionale. D’abord, concernant les céramiques fines, la première anomalie réside dans les faibles quantités relevées sur le site par rapport à ce que l’on trouve dans la plupart des cités et des villae d’Aquitaine. La seconde particularité est la préférence pour les sigillées de La Graufesenque alors que celles de Montans dominent plus souvent en Aquitaine. Parmi les céramiques communes, la part notable, mais néanmoins limitée, des poteries non-tournées doit être soulignée, car elle distingue cet ensemble du faciès habituel d’Aquitaine méridionale, où elles sont en général plus fréquentes.
La nature particulière du site (édifice public) pourrait en partie expliquer ces différences. Il se pourrait également que les ensembles de céramiques du site de Coupéré correspondent à un faciès de transition entre la Narbonnaise et l’Aquitaine méridionale, se rattachant par certains aspects parfois à l’une, parfois à l’autre.
Rapports by Laetitia Pedoussaut
de suivre l’évolution d’un quartier oriental de Toulouse
entre le Haut-Empire et les années 1960. Parmi les plus
anciens vestiges, datés de l’époque de Tibère, figure un
espace de circulation qui pourrait correspondre au dernier
cardo oriental de la ville et un bâtiment de nature
indéterminée. Sa durée d’occupation est inconnue, comme
les conditions de son abandon. Le site est réinvesti au cours
des ive-ve s. et, de manière plus pérenne, à partir du xiiie s.
Grâce à l’étude des vestiges, des sources écrites et des divers
mobiliers découverts, l’opération a mis en évidence la
structuration progressive du quartier médiéval et moderne
Au-delà des questions de chronologie, la céramique découverte à Coupéré déroge à certaines règles communément admises pour l’Aquitaine méridionale. D’abord, concernant les céramiques fines, la première anomalie réside dans les faibles quantités relevées sur le site par rapport à ce que l’on trouve dans la plupart des cités et des villae d’Aquitaine. La seconde particularité est la préférence pour les sigillées de La Graufesenque alors que celles de Montans dominent plus souvent en Aquitaine. Parmi les céramiques communes, la part notable, mais néanmoins limitée, des poteries non-tournées doit être soulignée, car elle distingue cet ensemble du faciès habituel d’Aquitaine méridionale, où elles sont en général plus fréquentes.
La nature particulière du site (édifice public) pourrait en partie expliquer ces différences. Il se pourrait également que les ensembles de céramiques du site de Coupéré correspondent à un faciès de transition entre la Narbonnaise et l’Aquitaine méridionale, se rattachant par certains aspects parfois à l’une, parfois à l’autre.