Bastiaan D. van der Velden1
LE MASSACRE DE LA MARIÉE
RELIEF 10 (1), 2016 – ISSN: 1873-5045. P. 99-112
http://www.revue-relief.org
DOI: http://doi.org/10.18352/relief.927
Uopen Journals
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Le Massacre des innocents a été pour Marcel Duchamp l une de ses sources en
composant Le Grand Verre. Ce massacre est dans ce cas plus précisément une
attraction foraine. D autre part l infanticide à Bethlehem constitue un sujet
maintes fois représenté par différents peintres. Pour Alfred Jarry, auteur
littéraire et de théâtre qui a plus particulièrement inspiré Duchamp, le tableau
Le Massacre des innocents de Breughel l Ancien était une pièce clé qui lui
permettait de démontrer pourquoi il rejetait l art historisant en peinture et
dans le théâtre.
Les baraques foraines en province
[Le] thème de la mariée, lequel m avait été suggéré, je crois, par ces baraques
foraines qui pullulaient à l époque, où des mannequins, figurant souvent les
personnages d une noce, s offraient à être décapités grâce à l adresse des
lanceurs de boules , ainsi Marcel Duchamp expliquait à Jean Schuster l origine
de son installation La Mariée mise à nu par ses célibataires, même . (Schuster,
143) A Robert Lebel Duchamp expliquait deux ans plus tard que la Mariée est
née de l observation du Jeu Des Innocents dans les baraques foraines en
province (Lebel, 196).2 Le jeu a plusieurs désignations, parfois ce sont des
Têtes à abattre , ou bien le Grand Massacre ; à Liège on parle du Massacre
des innocents (Massake dès ènnocint en Liégeois): On lance des balles d étoffe
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rembourrées de crin sur des marionnettes qui, touchées, culbutent. Delaite,
s.p.)
Le Jeu Des Innocents dans une foire en France
Ce ne sont certes pas les marionnettes les plus innocentes qui servent de cible
pour Le Massacre des innocents à la foire: le pasteur, la police, les militaires, les
hommes politiques, et d autres représentants du pouvoir, sont les souffredouleur en compagnie de la mariée. Il en va de même dans Le Grand Verre, où
Duchamp dans la section Cimetière des uniformes et livrées les a tous
intégrés: prêtre, livreur de grand magasin, gendarme, cuirassier, agent de la
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paix, croquemort, larbin, chasseur de café, chef de gare , obligés ici d écouter
les prières catholiques. Le jeune Marcel Duchamp a endossé lui-même
l uniforme de lycéen : veste à épaulettes et triple rangée de boutons dorés, képi
et revers galonné de trois ficelles d or. (Caumont & Le Penven, 12) Certains
tailleurs s étaient spécialisés dans ce genre de confection.3
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Différents uniformes et autres habits professionnels qu on voyait partout dans les rues de
Paris autour de 1900 : prêtre, livreur de grand magasin, gendarme, cuirassier, agent de la
paix, croquemort, larbin, chasseur de café et chef de gare. Duchamp se sert de ces indications
pour les neuf Moules malic dans le Grand Verre.
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La mariée, telle que Duchamp l observait dans le stand du Massacre des
innocents, était un élément favori de la foire et on pouvait la déshabiller de
plusieurs façons pendant cette fête populaire. A côté de ce stand se trouvaient
autour de 1900 des tentes provisoires où les premiers films étaient montrés.
Ces films n étaient pas seulement un simple amusement pour enfants. Pour les
adultes une visite au Déshabillage Impossible (1900) de Meliès ainsi qu au
Déshabillé de la mariée avec Brunin dans le rôle principal (film, noir et blanc –
muet, 1900) s imposait. À Lille la mariée était sagement enfermée derrière une
vitrine pas très propre:
Brave et chère fête de l Esplanade et de la Place de la République, avec la chair de ses
lutteurs ; ses exhibitions de fauves ; ses moniteurs de hideurs, femmes colosses aux
cuisses monstrueuses ; musées de cire ; dioramas des crimes fameux ; salon réserve
aux adultes, où l on aperçoit au fond d un verre trouble le coucher de la mariée,
déshabillage plus ou moins risqué d un modèle de Montmartre, aux dessous
misérables. 4
Les dioramas y étaient exposés – tels que la dernière création de Duchamp en
empruntait la forme. Les visiteurs regardaient bouche bée un musée
transportable avec des statues en cire et parmi ces installations quelque part
derrière sa vitre se déshabillait la Mariée.
C était un bel ensemble hétéroclite d amusement passager qu on
rencontrait aux foires de la Belle Epoque. A côté de la Glissière on trouvait la
grande roue, un peu plus loin une Roue infernale dans laquelle un cycliste
défie les lois de la pesanteur, une Chute d eau (permettant aux assistants
téméraires de se lancer dans l eau sur un petit bateau en partant d une pente
raide), une baraque où on pouvait voir une femme à barbe et un toboggan
pour se laisser glisser destiné à tous les âges. Il y avait mieux : dans une des
tentes de la foire ces messieurs étaient invités à rivaliser avec la mariée. Qui
allait prendre l initiative du déshabillage ? Est-ce que ce serait le célibataire qui
allait déshabiller la mariée enveloppée de nombreux bouts de tissu, pendant
les quelques minutes qu on lui accordait sur la scène, ou bien le public qui
affluait allait-il draper le jeune homme qui avait accepté ce défi promis à
l échec ?
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Voici comment le déshabillage de la mariée est décrit :
C était l attraction vedette. Le bonimenteur désignait un homme parmi la foule
agglutinée devant sa baraque, le public entrait. A l intérieur on découvrait une
estrade entourée de cordages et la "mariée" apparaissait: forte femme que notre
pauvre homme avait pour tâche de déshabiller et cela en seulement trois minutes...
Coup de gong!, les encouragements goguenards commençaient à fuser, le
malheureux s empêtrait, il y arrivait bien un peu mais la matrone lui résistait, rien à
faire. Re-coup de gong...et c était lui qui était déshabillé. Il se retrouvait en caleçon
long et queue de chemise, pour le plus grand plaisir des spectateurs hilares...
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Le déshabillage de la mariée était un sujet préféré pour des cartes
postales légères au début du 20ime siècle, représentant la nuit de noce
à Paris, ville mondaine, ou bien dans la Bretagne profonde.
Le massacre de Bethlehem, un thème favori
Le Massacre des Innocents de la baraque foraine est un thème classique en
peinture. Ce massacre a été commandé à Bethlehem par le Roi Hérode suivant
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sa description dans l Evangile de Matthieu. Pourtant il n y a pas de sources
archéologiques ou historiques qui confirment cet épisode de la vie de Jésus.
Selon ces critères cette histoire fait partie de la catégorie fiction religieuse
Vermes, 22). L horrible massacre a été une source d inspiration pour une série
infinie de tableaux et d autres représentations. Jacques Callot (1592-1635) a fait
en 1621 une gravure du Massacre des Innocents (répertoire Meaume: 0006),
Pieter Brueghel l Ancien (1525-1569) a peint Le Massacre des Innocents et Giotto
(1267-1337) est le réalisateur de Strage degli innocenti. Peter Paul Rubens (15771640) a peint deux fois le Massacre des Innocents, un exemplaire datant des
années 1636/38 se trouve dans la Alte Pinakothek de Munich. Lucas Cranach
der Ältere (1472-1553), Raphaël (1483-1520), Tintoretto (1518-1594), et Nicolas
Poussin (1594-1665) ont eux aussi représenté cet événement.6
Le Massacre des Innocents de Nicolas Poussin en celui de Cranach der Ältere.
La fête des Saints Innocents du calendrier des saints catholiques était célébrée
fastueusement autrefois. Dans un vieux numéro de la revue satirique Fantasio,
datant du premier janvier
, où l on trouve aussi une page colorée avec
trois Jocondes moustachues, figure une histoire détaillée traitant le 28
décembre, le jour des Saints Innocents. Cette fête des Innocents avait
commencé comme une journée où les petits enfants prenaient la relève des
prêtres pour l office ; tout y était permis et on leur pardonnait tout.
Dans son livre Les triomphes de l’Abbaye des conards : avec une notice sur la
fête des fous (1874) Marc de Montifaud en fait même une fête carnavalesque où
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la mère supérieure cède sa place à un enfant alors qu elle porte elle-même des
lunettes dont les verres ont été remplacés par des tranches d orange l église
était décorée avec des draperies et sur l autel on jouait aux dés. Les jeunes
gens un peu plus âgés avaient pourtant fourni leur propre interprétation de la
fête ainsi qu on peut le lire dans Fantasio. Ils devaient bien sûr réveiller leurs
petits frères et sœurs afin de participer au spectacle et de même les enfants des
voisins : tous dans la rue en route pour l église, peu importait ce qu ils
portaient ou ne portaient pas. Ainsi la fête destinée à célébrer le massacre des
Enfants Innocents a déraillé et c étaient surtout la débauche sexuelle nocturne
qui était fort mal vue par les prélats. Cette fête où au cœur de la nuit des
jeunes peu ou pas habillés prenaient la chaire d assaut, a été interdite avec
d autres fêtes religieuses des fous lors du Concile de Nantes (le 23 avril 1431).
Un auteur important pour Fantasio était le dramaturge et pataphysicien
Alfred Jarry, une des icônes littéraires de Duchamp (Caradec, 63). Jarry était
absolument fasciné aussi bien par les Enfants Martyrs que par les enfants du
Massacre des innocents qu on commémore à la fête des Saints Innocents (Jarry,
1901 s.p.). Ce folklore de la fête des Enfants Innocents, les images d Epinal et
les almanachs populaires ont été intégrés par Jarry dans son œuvre littéraire,
comme les guignols de la fête foraine deviennent le Père Ubu. 7
Marcel Duchamp met en filigrane dans son texte SURcenSURE une
phrase jarryesque ……. C était un tour de force ……….. camarades de la
phynance, comme disait le père Ubu. ……… , non seulement par le renvoi au
père Ubu, créé par Jarry, mais encore par sa façon jarryesque d écrire le mot
phynance .8 Marcel Duchamp a affirmé un jour, ainsi que le relate Tomkins:
Rabelais and Jarry are my gods, evidently (Tomkins, 73).
SURcenSURE , L’usage de la parole, Décembre 1939
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Chez Jarry le Massacre des Innocents revient à plusieurs endroits. Dans
Prologue de Conclusion , un de ses poèmes symbolistes du recueil Les Minutes
de sable mémorial, on trouve une référence à plusieurs enfants bibliques qui ont
été assassinés, ainsi l enfant drapé de la pourpre , sur la Route des Innocents
(Jarry 1972, 242).
Le Massacre des Innocents de Pieter Brueghel l Ancien
Dans Ubu Roi Jarry nie le rôle de la topologie géographique en situant la pièce
en Pologne, « c'est-à-dire nulle part ». De manière comparable il s attaque à la
chronologie
Si l'on veut que l'œuvre d'art devienne éternelle un jour, n'est-il
pas plus simple, en la libérant soi-même du temps, de la faire éternelle tout de
suite? 9 Dans la conférence « Le Temps dans l art » que Jarry prononce en
,
le tableau le Massacre des Innocents de Breughel l Ancien constitue un motif
central, et c est en partant de cette peinture que Jarry s insurge contre les
reconstructions historiques au théâtre et dans l art.10 Pour Jarry ce tableau est
exemplaire du jeu absolu que le peintre peut jouer avec l Histoire Bordillon,
96). Jarry: ou, comme disent quelques-uns, de la vérité historique, il me
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semble qu on peut faire une très simple réponse, il suffit de rappeler un
tableau connu et admirable, Le Massacre des Innocents de Breughel le Vieux.
(Jarry 1987, 637-641). Pourtant dans ce tableau il s agit surtout d un
déplacement dans le temps et dans les lieux, d une période biblique au
seizième siècle où l on voit des soldats munis de fusils, des vêtements
d époque et une scène d hiver.
Jarry donne encore d autres exemples et il termine son texte sur le
théâtre par le récit d une révélation de Catherine d Emmerich, qui croyait que
la tête de Jean Baptiste ne fut pas montrée au peuple posée sur un plat rond,
mais qu elle fut détachée du torse à l aide d un disque très affilé pour être
exhibé ensuite, placée sur cet instrument monstrueux. Voilà, poursuit Jarry, les
Indiens, les Romains et les Grecs possédaient déjà des chapeaux, des
vêtements et des armes qui diffèrent fort peu des objets dont nous nous
servons. C est pourquoi l emploi d objets historiques qui appartiennent à
l époque où se déroule la pièce de théâtre est insensé et condamnable. Jarry
poursuit son raisonnement à outrance. Même les divinités romaines sont
descendues de leur piédestal en marbre par la pataphysique créée par Jarry,
c est-à-dire
la
science
des
solutions
virtuelles,
une
science
qui,
symboliquement, attribue aux ébauches les caractéristiques des objets dont
elles tracent les contours. Telle divinité romaine pouvait suivant la science de
Jarry être déplacée aux temps modernes la Fortune, sur sa roue, que faisaitelle sinon du monocycle?
Beate Ochsner dans son livre Jarry: le monstre 1900 a écrit : Ce désir de
voir le passé revivre dans le présent, ce désir nostalgique, devient dans sa
conférence Le Temps dans l’Art une défense de l anachronisme dans l art.
(Ochsner, 91). Ochsner n a rien compris de la thèse de Jarry au sujet du temps
dans l art, car ce point de vue sur l art permet un nouveau regard sur
l interprétation des œuvres, inspiré peut-être également par la pataphysique,
la science qu invente Jarry. Les grandes lignes de l influence des thèmes
classiques dans l art telles qu Aby Warburg les décrit dans son œuvre Der
Bilderatlas MNEMOSYNE’ sont ainsi détournées comme le clinamen.11 La
méthode de Warburg se limite au développement de la mise en images de
motifs mythiques classiques de la Renaissance et des temps modernes, comme
par exemple dans le Panneau 48 au sujet de Dame Fortune, qui porte le titre:
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Fortuna.
Auseinandersetzungssymbol des
sich
befreienden
Menschen
Kaufmann .12 Jarry donne un traitement spécifique à la recherche de ce
projet. Pour lui Dame Fortune avec sa roue d une part, et le monocycle de
l autre, sont la même chose. En négligeant ainsi la chronologie, un pont est jeté
entre le passé et le présent, et des créations artistiques modernes, à première
vue abstraites, peuvent être replacées dans la tradition. L ambiguïté de
l œuvre de Duchamp, que Bert Jansen souligne dans sa thèse, peut, par la voie
de la pataphysique et des idées sur le théâtre de Jarry, donner également une
nouvelle dimension à l interprétation de l œuvre de Duchamp dans l histoire
de l art.
Sebald Beham (1500-1550), Fortuna, gravure, 1541.
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Notes
1. L auteur remercie Sjef Houppermans pour la traduction française.
2. Allusion faite également par Jean Decottignies, L’invention de la poésie : Breton, Aragon,
Duchamp (Lille : Presses Universitaires de Lille 1994) p. 196.
3. Le voisin d Alfred Jarry, rue Cassette à Paris, était un tailleur qui confectionnait des
soutanes et des chasubles pour le clergé, raison pour laquelle il baptisait son logis d étudiant
la Grande Chasublerie.
4. Nos Lillois en vacances , La Vie flamande illustrée : journal artistique et littéraire du Nord, 12
oct. 1907.
5. http://rudelin.free.fr/fete1.html
6. Le Massacre des Innocents’ de Nicolas Poussin, qui se trouve actuellement au Musée Condé
de Chantilly a été utilisé par Pablo Picasso dans les années 1920-1922 ; il fait revenir les
figures dans plusieurs dessins, et plus tard il se sert de ces compositions pour Guernica.
Laurence Posselle, Copier, créer : de Turner à Picasso : 300 œuvres inspirées par les maîtres du
Louvre (Paris : Ed. de la Réunion des Musées Nationaux 1993) p. 338.
7. Julien Schuh. Les livres d Alfred Jarry, entre art populaire et bibliophilie. Seminaire ”Livre/
Poésie/ Typographie ”, Dec
, Paris, France. <hal-00989131>. L intérêt d Alfred Jarry pour
111
les arts populaires a aussi beaucoup influencé André Breton: José Pierre, André Breton et la
peinture Paris L Age d Homme
p.
.
8. Marcel Duchamp, SURcenSUR , L’usage de la parole, Décembre 1939, 1ère année, N°1, p. 16;
publié en supplément des Cahiers d’Art, 1939, 14ème année (5/10).
9. Dossier no. 3 de la Revue Viridis Candela du Collège de Pataphysique.
10. Le texte de cette conférence de 1902 a été publié pour la première fois en 1958, dans le
Dossier no. de la Revue du Collège de Pataphysique, un numéro dont Duchamp possédait
un exemplaire ; voir: Marc Décimo, La bibliothèque de Marcel Duchamp, peut-être (Les presses
du réel 2002) p. 165.
11. Le concept du clinamen est d Épicure : tous les atomes se dirigeant au même direction,
mais du temps au temps un se dévie légèrement de côté en vertu de son poids et de sa
pesanteur, idée chère a Jarry, car la pataphysique sera surtout la science du particulier
Faustroll, chapitre 8. Aby Warburg, Der Bilderatlas MNEMOSYNE, reed. Marfred Warnke &
Claudia Brink (Berlin : 2000).
12. http://warburg.library.cornell.edu/panel/48
Littérature :
Henri Bordillon, Gestes et opinions d’Alfred Jarry, écrivain. Laval : Editions Siloé, 1986
Julien Delaite, Glossaire des jeux wallons de Liège. Liège : H. Vaillant-Carmanne, 1889
François Caradec, Fantasio et Alfred . L’Etoile-Absinthe, № / , Décembre
Jacques Caumont & Françoise Le Penven, Système D. Paris : Pauvert, 2010
Alfred Jarry, La Société Protectrice des Enfants Martyrs . La Revue blanche, 15 août 1901
Alfred Jarry, Œuvres complètes. Paris : Gallimard, 1972, tôme 1
Alfred Jarry, Œuvres complètes.Paris : Gallimard, 1987, tôme 2
Robert Lebel, Marcel Duchamp. New York : Paragraphic Books,1967
Beate Ochsner, Jarry: das Monster 1900. Aachen Shaker-Verlag,
. Serie Medusa-Médias,
no. 4Jean Schuster, Marcel Duchamp, vite . Le Surréalisme, même, no. 2, printemps 1957
Calvin Tomkins, Duchamp. New York: Henry Holt and Co, 1997
Geza Vermes, The Nativity: History and Legend. London : Penguin, 2006
Aby Warburg, Der Bilderatlas MNEMOSYNE. reed. Marfred Warnke & Claudia Brink, Berlin
: 2000
112