Stéphane C. Berguig
Commentaire littéraire et historique du premier livre des Maccabées
Paris, 2019
203
Septième annexe : liste des abréviations
Liste des abréviations
La liste a été créée de manière anticipée afin de limiter les problèmes de panation, si bien qu’il
est poible que quelques abréviations ne soient finalement pas utilisées.
1M Premier livre des Maccabées
1Mgr Premier livre des Maccabées en grec ancien
1MTOB Version française de 1M dans la TOB
1MUR Version en hébreu moderne de 1M par UR
2M Second livre des Maccabées
2MDS Version en hébreu moderne de 2M par DS
2Mgr Second livre des Maccabées en grec ancien
2MTOB Version française de 2M dans la TOB
3M Troisième livre des Maccabées
3Mgr Troisième livre des Maccabées en grec ancien
3MTOB Version française de 3M dans la TOB
4M Quatrième livre des Maccabées
4Mgr Quatrième livre des Maccabées en grec ancien
4MTOB Version française de 4M dans la TOB
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AIF Fouilles archéologiques
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AIIIM Antiochos III M
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AIIS Antiochos II Théos
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é d fils d'Alexandre Ier Balas
AIIZ Alexandre II Zabinas,
AIS Antiochos Ier Sôter
AIVE Antiochos IV Épiphane
AIXP Antiochos IX Philopator
AJ Antiquités Judaïques de Flavius Josèphe
AL Pr André Lemaire
¸ÂμÀÇË Dictionnaire et glose numériques Alpheios, disponible depuis Google Chrome.
ALG Alexandre le Grand
AlhAnalyse littéraire et historique
AM Dr Armand Malka, médecin pédiatre, cité pour des précisions en chirurgie, car nous ne sommes pas médecin.
Am. Livre dнAmos
AMGN Fouilles archéologiques et publications de Pr Itzhaq Magen sur le Mont Garizim
Ao Site internet archive.org
Aph Alphabet paléo-hébreu
Aré Alphabet araméen carré, communément appelé « alphabet carré » «±§³¤
Asam Alphabet samaritain
AVE Antiochos V Eupator
AVID Antiochos VI Dionysos
204
AVIIES Antiochos VII Évergète Sidêtês
AVIIIP Antiochos VIII Philométor
AXIID Antiochos XII Dionysos
AXIIIP Antiochos XIII Philopator
AXIP Antiochos XI Philadelphe
AXP Antiochos X Philopator
AZ Pr A. Zertal
B*K Pr Bezalel Bar-Kochba
Ba. Baruch
BdV Bibliothèque du Vatican
BIU Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne
BSG Bibliothèque Ste-Geneviève
BU Bulac, Bibliothèque universitaire des langues et civilisations orientales
BUnum Ressources numériques en ligne de la Bulac
CdF Collège de France
CG
Calendrier grégorien
H
Calendrier hébraïque
C
Cja Communauté juive dнAlexandrie
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Clh Commentaire littéraire
CO Pr Claude Orrieux
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Calendrier séleucide
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CSCMC Corpus de Pr Simon
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DIIIE Démétrios III Eukairos,
DIIN Démétrios II Nicator (deuxième règne)
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rrègne)
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DIIN Démétrios II Nica
DIS Démétrios Ier Sôter
DJD Discoveries in the Judaean Desert
Dn. Livre de Daniel en hébreu
Dngr. Livre de Daniel en grec
DT Diodote Tryphon, usurpateur
Ed Système Encore Duet de la BIU Sorbonne
EdR Empire romain
EF Pr Emmanuel Friedheim
EH Empire hellénistique
Eh Epoque hasmonéenne
EH Epoque hellénistique
Eint Ecrits intertestamentaires
EP Empire perse
EP Epoque perse
Ephe Ecole pratique des hautes études
ERW Pr Elliot R. Wolfson
Esd3. Troisième livre dнEsdras
Esd4. Quatrième livre dнEsdras
205
Esdcan. Esdras en hébreu du canon rabbanite de lнAncien Testament
ET Pr Emmanuel Tov
EW Pr Edouard Will
Ez. Ezéchiel
E¸ե Esdras ¸
Fa Fouilles archéologiques
FJ Flavius Josèphe
FJ¸Flavius Josèphe en grec moderne
FMA Félix-Marie Abel
FMA1M Version de 1M de Pr F.-M. Abel
FMA2M Version de 2M de Pr F.-M. Abel
Gb Google livres
GdJ La guerre des Juifs de Flavius Josèphe
GdM Guerres des Maccabées
IAA Israel Antiques Autorities
Ib Intertextualité biblique
Iclr Intertextualité avec le canon littéraire et légal rabbanite (de la Genèse au Zohar en passant par les deux Talmuds)
Ilнo inalco
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Ilan Université Bar-Ilan à Ramat-Gan
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Ili Intertextualité avec
Is. Esaïe
I» Intertextualité entre
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Maccabées
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bées et/ou récit similaire entre les quatre livres des Maccabées
bées
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JDB Pr John Davidson
Beazley
JdeC Jason de Cyrènee
JDT Livre de Judith
JH Jean Hyrcan
Jlm Jérusalem
Jr. Jérémie
Js. Josué
JST Judaïsme de lнépoque du Second Temple
JSTL Judaïsme du second Temple à lнépoque lagide, aspect du judaïsme de par la semi-hégémonie lagide
JSTHa Judaïsme du Second Temple à lнépoque hasmonéenne, aspect intérieur à la Judée
JSTS Judaïsme du Second Temple à lнépoque séleucide, aspect du Judaïsme de par la semi-hégémonie séleucide.
L Linguistique générale
Lbin Littérature binitaire : Les Livres dнHénoch
Lh Linguistique appliquée à lнhébreu ³¢±«³©²¥
LhébA Littérature hébraïque ancienne (Des Pentateuques au Zohar)
Lmid Littérature midrachique
LXX Septante
LXX Est C Esther C dans la Septante
206
L¸Éϸţ¸ Littérature grecque ancienne
MFB Pr Marie-Françoise Baslez
MG Mikraot Gdolot
MGK Mikraot Gdolot Keter de lнuniversité Bar-Ilan en version numérique, programme pour PC
MHL Pr Mireille Hadas-Lebel
Mi. Livre de Michée
Mm Massorah Magna
Mp Massorah Parva
Msr Egypte
MsrL Egypte lagide
Dr Nikolaos Domazakis
Nd Nikoud en hébreu, soit vocalisation selon le système de Tibériade
Néh. Livre de Néhémie
Nli National library of Israel
NR Pr Nissan Rubin
NT Nouveau Testament
PA Philon dнAlexandrie
PAK Paix dнApamée-Kibôtos, communément nommée Paix dнApamée
PB Pr Patrick Banon
PdS Province de Samarie
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Pr Emmanuel
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PET Publications de Pr
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Pie Paléographie ou analyse paléographique
oromaaios
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PIIP Philippe II Philoromaios
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PP Philippe Ier Philadelphe
Ps Base de données Perseus de lнuniversité de Chicago
Ch
(Perseus under PhiloLogic, 2018 Edition, dont http://logeion.uchicago.edu/lexidium )
Ps. Psaumes
ées Perseus de lнuniversité
ivers
versité de
d Tufts (Usa, http://www.perseus.tufts.edu/hopper/ )
PST Base de données
PSV Professeur Sophie Vassilaki
PTR Pr Thomas Römer
Qn Qumrân
RC Dr Reinhart Ceulemans, de lнuniversité catholique de Louvain (UCL, Belgique)
Rce Redondance, en littérature hébraïque
RdJ Royaume de Judée
Rh Royaume hasmonéen
RL Royaume lagide
RS Royaume séleucide
Rt. Livre de Ruth
Rv Rabénou Tam, le fils de Salomon de Troyes
sam Samaritain(s)
SBL Society of Biblical Litterature (Usa)
Sc Catalogue national de France Sudoc Abes
SCM Pr Simon Claude Mimouni
SdT Salomon de Troyes, Rabbi Shlomo Ben Itzhaq, appelé communément « Rachi »
Si. Siracide
Sie Stratigraphie
207
SIIIK Séleucos III Sôter
SIIK Séleucos II Kallinicos
SIN Séleucos Ier Nicator
SIVP Séleucos IV Philopator
SKM Pr Sophie Kessler-Mesguisch
SVIE Séleucos VI Épiphane
SVIIP Séleucos VII Philométor
SVN Séleucos V Nicator
TB Talmud de Babylone
Tc Texte consonantique
v Second Temple de Jérusalem '1<!<9/!='
tmG Temple du mont Garizim
TOB Traduction oecuménique de la Bible aux éditions du Cerf
Tr. Revue Transeuphratène
TX Site internet theotex (https://theotex.org/theotex_read.html)
TvTalmud de Jérusalem
UBI Université de Bar-Ilan à Ramat-Gan
UChic Université de Chicago
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Haïfaa
UHaïfa Université de Haïfa
Jérusalem
Uhéb Université hébraïque dee JJé
Tel-Av
Avviv
UTLV Université de Tel
Tel-Aviv
WLD Walter Louis D
Dulière
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x(H) commentaire historique
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x(HR) commentaire en histoire du Judaïsmee
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la littérature
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x(L) commentaire qui
x(P) commentaire en polémologie
x(R) commentaire qui aborde la religion, tant le fait religieux que la doctrine
x(T) commentaire en traductologie
YbY Yad Itzhak Ben Zvi, Jérusalem
Za. Zacharie
Èx Dynastie lagide : le x est remplacé par un chiffre romain pour chacun des Ptolémées.
Huitième annexe :
SITES INTERNET
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
http://www.daat.ac.il/encyclopedia/value.asp?id1=728 le 10.12.2018
http://www.ateret4u.com/online/f_01355_part_59.html le 10.12.2018
https://www.hidabroot.org le 10.12.2018
https://he.wikipedia.org/wiki , article sur /isour oнrla/, le 10.12.2018
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Tabula_Accentuum.pdf consulté le 12.12.2018
https://www.mechon-mamre.org/b/h/h1a.htm consulté le 17.12.2018
http://www.ateret4u.com/online/f_01083.html consulté le 17.12.2018 pour la version vocalisée du traité Orlнa
https://www.academic-bible.com/en/online-bibles/septuagint-lxx/read-the-bible-text/bibel/text/lesen/ch/ca02b177c70d4eb617008e5eba22288a/#
consultée en décembre 2018 pour le texte original de la Septante et de la Biblia Hebraica Stuttgartensia
https://www.mechon-mamre.org/b/r/r1a.htm pour le traité orlнa du Talmud de Jérusalem
www.archive.org pour le Pentateuque samaritain par August Freihern Von Gall
https://www.yeshiva.org.il/wiki/index.php?title=%D7%9E%D7%98%D7%91%D7%A2%D7%95%D7%AA_%D7%91%D7%99%D7%AA_%D7%97%D7
https://www.facebook.com , groupes European Medieval History & ENLUMINURES EUROPE - VIe - XVIe s. - ILLUMINATIONS EUROPE, le 3 janv
http://www.e-codices.unifr.ch/fr/thumbs/sbs/0008/Sequence-1030?fbclid=IwAR1KF_uHvkefSWvB9FBA1ASVFjLqQTcOnVdkV_TnA4apLm0SC2zIHP
41
septicémie fatale, et cнest très probablement pour cela quнil nнy a aucune attestation de construction réussie de prépuce,
nous nнavons quнun sous-entendu en 1M qui est insuffisant pour envisager un taux de réussite de lнépispasme et nous
nнavons rien du tout en termes de statistiques dнopérations et de chirurgies réussies pour lнinfibulation qui inverse la
troisième circoncision, la quatrième étant assertée par NR comme débutant en 135 de notre ère.
En résumé les sources relèvent uniquement de lнépoque séleucide et il y a deux phénomènes distincts, un
renforcement de la circoncision qui vise des populations conquises et des nourrissons judéens incirconcis, et un
abandon de la circoncision qui commence avant lнinterdiction de circoncision de AIVE et qui reste rémanent par la
suite, avec bien des épisodes au fil du temps en décirconcisions et recirconcisions avec tous les risques médicaux que
cela implique et qui sont connus à lнépoque. Et, cнest une des grandes conclusions de ce mémoire : il est très probable
que la décision de transmission de la judéité par la mère soit une conséquence directe de toutes ces décirconcisions et
recirconcisions, à moins quнil nнy ait en fait deux raisons, la seconde étant la tradition orale qui relate le viol de
Judéennes par les Romains, ce qui est relaté à la synagogue en général, mais nнayant aucune documentation en ce sens
nous portons notre présomption uniquement sur ces circoncisions et décirconcisions en tant que motif qui définit par
conséquent la mère comme seul et unique vecteur de la transmission de la judéité au plus tard à partir du moment où
la Mishnah fait Loi, ce qui a pu commencer avant la Mishnah mais nous nнavons pas de sources en ce sens alors que
cнest notre présomption.
{La circoncision et la décirconcision ainsi que la non-circoncision sont attestées à lнépoque hellénistique par Pr S.C. Mimouni, ce qui
correspond naturellement à nos travaux, tandis que nous constatons nous aussi lнabsence de sources pour la Judée au troisième siècle,
mais le plus important est que la décirconcision commence avant le règne de AIVE.}
ĞĹūĵ
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Extit de la bible d’albe (1430)
иi.
Les livres des Maabées : une ethnogphie historique
{Ce long chapitre est lнépreuve dнanalyse historique et littéraire imposé par Pr Sérandour, lequel est prépondérant pour la note finale
du mémoire. Lнanalyse voulue est historique et littéraire mais nous anticipons une analyse pluridisciplinaire dans la mesure où il est
question dнhistoire du Judaïsme, cнest pourquoi nous avons comme lнethnographie en diachronie sur des sources écrites comme base
de travail}
Analyse liéire & Analyse historique
1.
Premier livre des maabées 92
Nous voulions procéder dans un premier temps en citant le corpus primaire dans la langue dans laquelle il
nous est parvenu dans un premier temps, en ne citant que les versets opportuns pour cette multiple analyse par ailleurs
interdisciplinaire, et finalement le texte grec de 1M reste consultable sur TX par commodité. Si cela sнavérait
techniquement possible et nécessaire, nous proposerons une ou des cartes de géographie historique qui seront
accessoirement des éléments potentiellement en faveur du récit historique du premier livre des Maccabées, carte qui
corrèlerait le cas échéant les résultats de Pr Finkelstein tels que publiés en 2018. Les versets en grec sont issus du
Sur la base des traductions de la TOB, de la traduction de FMA (Editions du Cerf, 1951), du texte grec dans sa version numérique sur TX , et
de l’ouvrage de Pr Rappaport (
), Université de Haïfa, Editions Yad Ben Zvi, Jérusalem (2004)
92
42
corpus publié sur theotex sur Internet. Cependant, il faut noter au début de cette étude, avant de rentrer dans lнanalyse
proprement dite du premier livre des Maccabées, que 2M12,46 semble nнexister que pour FMA, sur la base de la version
latine dont il disposa pour sa version en français. Cнest la seule grande surprise structurelle quнil nous fallait vraiment
souligner avant la rédaction de cette analyse, tandis que nous devons moduler nos propos et notre intention, en fait si
nous maintenons le titre « analyse littéraire & analyse historique », ce nнest que par pure convention académique : les
textes évoquent et décrivent le fait religieux de lнépoque hasmonéenne, tant dans la foi doctrinale telle quнelle est à
lнépoque, que dans sa pratique, laquelle relate des faits qui interpellent beaucoup parce quнils ne sont pas vraiment
existants dans le Judaïsme rabbanite, tandis que dнautres faits religieux comme le Shabbat sont communs au Judaïsme
rabbanite avec une législation un peu différente, en fait il y a bien des choses qui relèvent de la doctrine, de la Loi
religieuse et de la pratique religieuse, dont la liturgie, qui forme ce que nous perçevons comme un corpus distinct
particulièrement spécifique du premier livre des Maccabées, Pr Mireille Hadas-Lebel ayant conclu que le second livre
des Maccabées a été rédigé directement en grec ancien, et cнest pourquoi nous avons dû développer avec joie une
analyse du fait religieux et de son histoire, parce que cнest particulièrement opportun alors que ceci nнa à notre
connaissance pas été fait à ce jour, personne nнayant remarqué le lien entre ces deux livres et la liturgie, ce qui est un
des aspects de cette analyse, que nous devons à notre connaissance de la liturgie telle quнelle est actuellement. Et si la
liste des versets cités avec leur originel par intertextualité sur les deux livres peut être longue tout au long du
commentaire, cнest parce que cнest justement ce fait religieux insoupçonné que nous avons constaté après plusieurs
lectures, tandis que, sans transition, certains versets sont cités au titre de la traductologie, parce que notre première
impression aura desfois été quнil y a parfois des inexactitudes lesquelles semblent ne pas avoir pu être décelées à
lнépoque des rédactions des premières versions sur lesquelles nous avons travaillé, ce qui est certainement conséquent
de la non-connaissance des résultats de la recherche dont nous avons connaissance soixante-dix ans plus tard. Cela
étant, la demande du directeur de recherches étant très pertinente, les traductions des livres des Maccabées seront
comparées entre elles dans une logique où cela portera sur les plus récentes pour cette étude, pour laquelle nous avons
retenu celles de Uriel Rappaport (UR) et 93 de Daniel Schwartz (DS), les deux en hébreu moderne, qui datent de 2004,
auxquelles nous rajoutons la TOB et FMA 94, et la version anglaise du même Daniel Schwartz publiée après celle en
hébreu moderne, tandis que nous maintenons le besoin de citer les versets versés aux analyses pluridisciplinaires
é abl
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en passionnantes.
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tes. Qua
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ant au verset distingué et constaté uniquement par FMA, il se
rédigées avec joie car véritablement
Quant
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des Maccabées,
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trouve en latin dans le ccorpus
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chapitre. Les dates dans le
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mis de (-) devant ces dates là où est
apposée lнabréviation CG.
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viati « ur » pour verser au commentaire le résumé des analyses de pr uriel
Afin dнéviter tout plagiat
dee llнa
lнabréviation
m
rappaport vaut usage de guillemets pour lнensemble
de la phrase en question quand bien même ses commentaires ne seraient quнune
ase.. N
ase
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p
bitu
ué à écr
ire des ph
ses ccourtes qui ne seraient pas très ésthétiques nous préférons ainsi
partie de ladite phrase.
Nнétant
pass ha
habitué
écrire
phrases
rrésoudre
éso
sou
oudre
dr ce
c risque.
(COMMENTAIRE SUR 1M1)
Au croisement des commentaires de la TOB et de Pr Uriel Rappaport en passant par ceux de F.-M. Abel, il
résulte que cнest dès le premier chapitre de 1M que les choses deviennent compliquées. En lнespèce, cнest le premier
verset,, 1M1,1 qui nнest pas clair pour la TOB, en expliquant que « (…)le traducteur a transcrit tel quel le pluriel
hébraïque Kittim, les Kitiens. Ce nom désigne primitivement les habitants de Kition dans lнîle de Chypre. Le terme
sнétendit ensuite à lнensemble de lнîle (Gn. 10,4), puis, vers lнOuest, aux îles et aux rivages de la mer Egée (Jr. 2,10), ici
la Macédoine (voir 1M8,5). Plus tard, dans les textes de Qumrân, Kittim désigne probablement les Romains. – Hellade
correspond à lнhébreu Yavân (Es. 66,19), qui désigne la Grèce, lнIonie, et les autres côtes hellénisées de lнAnatolie. La
phrase nнest pas claire. » Aspect sur lequel Pr Rappaport 95 a du faire un long développement pour en arriver à résoudre
lнénoncé du rédacteur de 1M que nous traduisons comme suit, avec en gras nos notes de version :
« Le pays de Kittim - La signification géographique de ce terme diffère dans diverses sources: Chypre (et d'autres îles de la
Méditerranée orientale?), en Jérémie 2,10 et Ézéchiel 17,6. Ce nom qui désigne toute l'île vient du nom de la ville phénicienne
"Kityön".
Les Kittim sont cités dans les manuscrits du désert de Judée dans des formes et analogies différentes, parmi celles-ci les "Kitté
d'Assyrie" (Kitté étant ici la forme en état construit de Kittim); "Kittim en Egypte" et autres occurrences. Il est accepté que ce
substrantif désigne les Romains dans la plupart des occurrences si ce n'est pas dans toutes. Mais certains sont persuadés que certaines
occurrences désignent les Grecs (c'est-à-dire les rois séleucides et lagides). Voyez à ce sujet Ségal, le rouleau de la guerre, pp. 14-15;
93
Rappaport, Uriel, 1 Maccabées (en hébreu), éditions Yad Ben Zvi, Jérusalem, 1994 et Schwartz, Daniel, 2 Maccabées (en hébreu),
Ed. Yad Ben Zvi, Jérusalem (1994)
94
Abel, F.-M., Les livres des Maccabées, Editions du Cerf, Paris (1951)
95
Pp.93-94
43
Lionshtam, A"M, chapitre 4 (1962) pp. 394-398; Nitsan, Le commentaire de Habacuc pp. 123-128; le dictionnaire Ankor, tome IV,
page 93 ainsi que d'autres occurrences.
En Dn. 11,30 l'intention est sans aucun doute de désigner Rome. Ici l'intention est soit envers la Grèce de manière générale, ou
uniquement la Macédoine (comparez avec 8,5 et de même avec Dn. 8,5)
Darius - C'est Darius III Codoman, le dernier roi de la dynastie achéménide, qui a régné de 335 à 330. Regardez Briant, l'empire
perse, pp. 711-891, et particulièrement les pages 789 à 800.
Yavân (Grèce en français depuis l'hébreu moderne) - En grec Hellas, c'est soit la Grèce elle-même, qui après la victoire à la bataille de
Hiéronie et la destruction de Thabée (-335) vit la souveraineté d'Alexandre le Grand sur la très grande majorité de la Grèce (ici Yavân
en hébreu); ou, selon l'opinion d'Abel, il serait question de l'Asie mineure, et principalement sa côte sud-ouest, nommé Yavân dans
les documents orientaux (= Ionie), qui est la première zone à passer sous le contrôle d'Alexandre lors de sa campagne de Perse - ce qui
fût ultérieur à sa victoire à Granikos (-334) où les Perses furent vaincus, alors que le roi de Perse, Darius III, n'y participa pas. A tous
points de vue, la géographie dans ce verser est étrange. Posons dans un tableau à deux colonnes les trois expressions citées Macédoine, Grèce et Ionie qui est en Asie mineure, et étudions les conséquences des différents commentaires.
A
B
Macédoine, liée à ‘Alexandre le Macédonienн
Macédoine (comme dans la colonne A)
Kittim= Macédoine, selon FMA
Kittim = Grèce
Grèce = Grèce (Hellas)
Grèce = Ionie (selon FMA)
Si nous suivons le commentaire dнAbel, il résulte que la Grèce elle-même nнapparaît pas dans ce verset, et si la Macédoine y
est citée deux fois, une fois nommée Macédoine (Alexandre le Macédonien), et une fois par la substantif Kittim. Cнest pourquoi il
nous semble pertinent de prendre le chemin de la colonne B, cнest-à-dire que Kittim est la Grèce et la Grèce (Hellas) est lнIonie, mais
Kittim nнest pas la Macédoine alors que Kittim est la Grèce. Si nous allons dans cette direction, alors lнintention du verset en question
est quнAlexandre le Macédonien fils de Philippe est parti de Grèce (Kittim) et régna dнabord à la place du roi de Perse sur lнAsie
mineure (=Grèce=Ionie). Le verset décrit donc la période qui suit la guerre de Granikos et précède la victoire dнAlexandre à Issus
(333), à laquelle fait allusion le verset suivant. Et cнest lнintention du rédacteur dans lнutilisation du mot « Dнabord », cнest-à-dire au
début, avant la conquête de lнintégralité de lнempire perse. »
Notons que le commentaire de la TOB et ceux de Pr Rappaport ne se contredisent aucunement, cнest la
ui vvient
ien
nt jjustement
usteeme
ment renforcer
r forc r lнargumentation
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Prr Rappaport
disant « Le verset décrit d
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нintégralité dee lнllнempire
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d
dan
an le cheminement de
cнest-à-dire au début, avant
seule
cette mini-synthèse por
porte
Pr Rappaport en hébreu, « la bataille de Hiéronie et la
po
rte sur
s les toponymes
oponymess cités
cités par
p P
ĞĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦľ čĪķĬĺĮĬ
ĴķĨĮĩ ¹ ¼¼¼¼ ¼¼¼¾ ¾½¼Ä ¼¾½
': '< 06&2
¿¼¾½ÂÃÅ¿Ã $=
destruction de Thabée.
bée. »
dd
u ccommentaire
ommentaire littéraire
éra ree et historique, avant que nous ne développions plus en
Cela étant, sur le fon
fond
du
qu il ressort de
d laa ttraduction
raduction
o dнAbel,
нAb
Ab l que la version grecque est très probablement une traduction
détails, il faut noter, quнil
littérale et non signifiée, dнoù la somme dнhébraïsmes retrouvés par les traducteurs de la TOB qui ont voulu une
traduction bien plus signifiée que celle dнAbel tout en développant lнexégèse littéraire et historique autant que faire se
pouvait en 2011. Cela étant, si ce sont les hébraïsmes qui sont relevés tant par FMA que par la TOB et nous-même, le
texte grec étant comme nous le disions une traduction très probablement littérale de lнhébreu, il en résulte que nous
sommes dans une logique allophone nнayant pas le texte originel en hébreu et ne maîtrisant pas le grec ancien, alors
que cette logique allophone se conjugue à celle de la littérature hébraïque, ce qui revient à dire que les jeux
dнintertextualité et de redondances sont conservés. En dнautres termes, cнest bien plus que des hébraïsmes et des
sémitismes que FMA, la TOB et nous-même avons constaté, cнest tout un jeu et un système propres à la littérature
hébraïque qui a réussi à persister au-delà du texte originel en hébreu. Ce qui a ses conséquences, parce que
lнintertextualité a un signifié en filigrane et la redondance nнest pas une répétition. Le second aspect de notre approche
est au sein de ce jeu littéraire, lнintertextualité et la redondance ne sont pas communicantes exclusivement avec ce que
nous appellerons ici très simplement le texte massorétique, nous avons constaté à de maintes reprises que lнhypertexte
est aussi dans la liturgie que nous connaissons, celle des jours de la semaine et de Shabbat dans la tradition séfarade
consignée dans le livre de liturgie nommé « Pataнch Eliyahou » aux éditions Colbo à Paris, là où UR va plus loin en
citant lнintertextualité avec la Tosefta là où cнétait inattendu. De même de nouveaux résultats ultérieurs au fil de notre
rédaction pourraient sнajouter à ceux de notre triple lecture qui fut une véritable gageure tout en étant particulièrement
passionnante. Et ce qui résulte pour le moment de cette intertextualité et de cette redondance, cнest que nous avons
constaté que la loi religieuse évolue à lнépoque hasmonéenne, là où on a coutume de croire que la réforme commence
avec la Mishnah, ce qui est faux. Cнest tant la Loi religieuse civile que les lois de guerre qui ont changés à cette époque
de lнhistoire du Judaïsme, ce que nous développerons naturellement ci-dessous.
44
Quant aux dates fournies par les publications et celles trouvées par nous-même, nous rajouterons
systématiquement les dates dans le calendrier hébreu là où pour les dates données dans le calendrier hébreu ou
séleucide, nous donnerons les dates du calendrier grégorien, parce que la notion du temps dans le Judaïsme consiste en
ce que, entre autres, le jour commence la veille au soir, dнoù par exemple le début du Shabbat au soir du vendredi. Et là
où nous ne pouvons avoir de certitudes nous formulerons des hypothèses, les livres des Maccabées ayant des passages
un peu vague pour ce qui est de la polémologie.
Une autre complication, bien plus mystérieuse que celle expliquée ci-dessus arrive au verset 1M1,3 et se
répète tout au long de 1M, il sнagit du mot « dépouilles », parce que si tout le monde est dнaccord sur la traduction,
lнaspect polémologique du récit est difficile à comprendre, parce que si il est courant de récupérer les biens des soldats
défunts par lнennemi, il nнen reste pas moins que le mot dépouilles fait clairement allusion en français au corps dans
son intégralité, de telle sorte que depuis nos premières recherches à ce sujet nous avons pensé que la seule explication
possible était une rançon demandée aux familles des soldats en échange du corps, surtout du côté grec, parce que du
côté judéen nous pensions quнil était probable que ce soit du fait des lois funéraires 96 que les corps étaient pris pour
être dépouillés de leurs objets de valeur pour être ensuite enterrés, mais il semble que ce ne soit pas le cas.
Le mot ÊÁı¸ est traduit par tous comme dépouilles mais cela ne traduit aucune réalité historique viable pour
lнépoque, nos hypothèses initiales nнayant aucune confirmation dans les sources historiques. Le problème est resté
entier et irrésolu durant de longues semaines jusquнà ce que nous lisions en partie le « XIII Congress of the
International Organization for Septuagint and Cognate Studies 97 » «(Ljubljana, 2007), en particulier lнarticle de
Reinhart Ceulemans, page 41 et suivantes, qui résolut cette énigme en assertant au sujet de catena Procopii en accord
avec les résultats de Johann Friedrich Schleusner et Pierre Chantraine dans son dictionnaire de 1964 98 ce qui suit et
semble pertinent à fortiori par corrélation avec la base de données de lнuniversité de Chicago qui donne :
': '< 06&2
¿¼¾½ÂÃÅ¿Ã $ =
ķĬĺĮĬ
¾½¼Ä ¼¾½
Là où Reinhart Ceulemans
explique
merveilleusement
em
em
maans ex
xpliq
pliq e merv
m
erveil
illeu
leusem
sement
ent 99 son assertion et le raisonnement suivi ainsi que celles de
Johann Friedrich Schleusner et Pierre Chantrain
n
nt
:
96
Et de même cela était supposé au titre des Lois de guerre mais nous ne savons quand elles furent écrites.
ӳԉӽԃӿԎԓԉԀӢԃӼԆԃӽӻԆӬԃԎԎӿԌӻԎԏԌӿբԇӿӿԎԃԈԁӻԈԈԏӿԆԊӻԌԇԃӾнӻԏԎԌӿԍԇӿӿԎԃԈԁԍӻԈԈԏӿԆԍӾӿԆӻӳӢӬե
98
ӮԉԏԍԈнӻԐԉԈԍӻӽӽԿԍԋԏнӻԏӾԃӽԎԃԉԈԈӻԃԌӿӾӿчяьюӽӿԋԏԃԈe devrait pas léser nos recherches.
99 Reinhart Ceulemans, New Hexaplaric Data for the Book of Canticles, as Discovered in the Catenae. Presented at the 13th Congress of the
International Organization for Septuagint and Cognate Studies, Ljubljana, 13 Jul 2007-13 Jul 2007, Society of Biblical Litterature, Atlanta
(2008)
97
45
Cнest donc à la conjoncture
données Ps de UChic 100 et le
onj
nj
tu entre la base dee do
ture
lles travaux de 101RC que nous pouvons
raisonnablement conclure
que
dee dé
dépouilles
pouvait
clure qu
uee d
pouille
pou
uilles iil ne po
ouvait être
ouva
ê question
quesstio
on que
q e du butin
butin récupéré sur les corps des soldats
ennemis, ce très probablement
avec lleurs
bras sectionnés,
b bl
nt systématiquement
s é
i
urs b
i nné ce qui aurait eu pour objectif de prouver
la mort de lнennemi de retourr au
suprême est le
au pays,
p ys, très
tr s probablement
prrobableeme t devant
deevan
vant la
la hiérarchie
hi
h archie militaire
militai
mil
ita dont
dont lнautorité
l autor
to
souverain. La suite du
conforter
bras
question
parce que le
u récit
réc
écit de
de 1M semble
emb co
nforterr la prise
rise dess br
as quand
and
d il est que
t n de dépouilles,
tion
dépou
rédacteur précise en dнautres occurrences le cas où cнest lнensemble du corps de lнennemi qui est utilisé, comme dans ce
102passage de la TOB en 1
M11,4 o
où il est ffait
it un
unee py
pyramide
ram
de corps dнennemis laissée en évidence pour le souverain en
1M11,4
guise de message dнeffroi.
effr
ffr i De
De même,
mêm le récit
rré it nous
nous précise
p
préc
réc quand les parties du corps rapportées sont plus que les bras,
comme ce passage où
question
main et de la tête de Nicanor en 1M7,47. Globalement, lнensemble des
ù il est qu
es ion
est
on de laa m
ma
mai
traductions semble faire
aire
iree la différence
différencee entre
en
ntre dépouilles
dépou le
les et
et cadavres,
cad
cad
alors que cнest le verbe dépouiller qui vient éclairer le
sens du mot dépouilles,
l il est beaucoup plus
l question du butin qui est sur le défunt que de son corps en soi, quand
bien même il semble que lнusage consiste à en amputer les bras, soit comme trophée public une fois de retour au pays,
soit, et ce nнest quнune hypothèse, en guise de moyen de preuve pour le calcul de la solde avec ses éventuels pécules.
Pour mémoire, au titre de la polémologie et de la traductologie, le mot « dépouille(s) » a les occurrences suivantes en
1M :
ĞĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦľ čĪķĬĺĮĬ
ĴķĨĮĩ ¹ ¼¼¼¼ ¼¼¼¾ ¾½¼Ä ¼¾½
'
': < 06&2
¿¼¾½ÂÃÅ¿Ã $=
x
x
x
x
x
x
x
1M1,3
1M1,19
1M1,31
1M1,35
1M2,10
1M3,12
1M3,20
ÊÁı¸
ÊÁı¸
ÊÁı¸
ÊÁı¸
ÊÁįÂÑÅ
ÊÁı¸
ÊÁͼıʸÀ
103
104
105
ӬӻԈԉԎӿӾӿӼӻԍӿӾӿӾԉԈԈՀӿԍӾӿԆнԏԈԃԐӿԌԍԃԎՀӾӿӣԂԃӽӻԁԉӻՀԎՀԉӼԎӿԈԏӿӿԈԀӻԃԍӻԈԎԏԈӽԉԊԃӿԌ-coller du mot grec de la LXX, si bien que
ԈԉԏԍԊӿԈԍԉԈԍԋԏнԃԆԍнӻԁԃԎӾԏӼԉԈԇԉԎբԋԏӻԈӾӼԃӿԈԇՁԇӿԆӿԍ différentes polices de caractères nous laissent douter que la deuxième
lettre du mot grec soit la même dans la LXX et dans la base de données américaine, ce qui aura fait ԆнԉӼԄӿԎӾнԏԈӿԐՀԌԃԀԃӽӻԎԃԉԈӻԐӻԈԎ
dépôt du mémoire.
101 Ceulemans, Reinhart, New Hexaplaric Data for the Book of Canticles, as Discovered in the Catenae. Presented at the 13th
Congress of the International Organization for Septuagint and Cognate Studies, Ljubljana, 13 Jul 2007-13 Jul 2007, Society of Biblical
Litterature, Atlanta (2008)
100
« ӣԉԇԇӿԃԆӻԊԊԌԉӽԂӻԃԎӾнӡԔԉԎԉԍբԉԈԆԏԃԇԉԈԎԌӻԆӿԍӻԈӽԎԏӻԃԌӿӾӿӤӻԁՌԈԃԈӽӿԈӾԃՀբӡԔՌԎԉԍӿԎԍӿԍӿԈԐԃԌԉԈԍӾՀԎԌԏԃԎԍբԆӿԍӽӻӾӻԐԌӿԍԄӿtés
çà et là et les restes de ceux qui avaient été brûlés pendant le combat, car on les avait entassés là où le roi devait passer. »
103
Euripides utilise ce mot 11 fois, Diodorus Siculus 7 fois, Polybe 10 fois, Sophocle 2 fois et Thucydides 6 fois.
104
ӤнӻԊԌԿԍӰsբӦӪԏԎԃԆԃԍӿӿԈӡӪԆӿԇԉԎÊÁÍŠÑъшԀԉԃԍӿԈӡӪӿԎчшԀԉԃԍӾӻԈԍԆӿӽԂӻԊԃԎԌӿԍӿԊԎԃԿԇӿӾӿӤӿӼӿԆԆԉӪԏӾӻԍԃӽԉ.
105
Ce radical ÒÈÇÂӿԍԎԏԍԃԎՀшцшԀԉԃԍԊӻԌӦӪӿԈӡӪբӾԃԒԃԎӰs .
102
46
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
1M4,18
1M5,13
1M5,22
1M5,35
1M6,6
1M6,12
1M7,47
1M9,40
1M10,84
1M10,87
1M11,51
1M12,31
ÊÁı¸
ÒÈļ¼ʸŠIci le radical est différent mais ce lexème a bien la notion de « dépouille(r) »
ÊÁı¸
ÊÁı¸
ÊÁįÂÇÀË
ÊÁ¼į¾
ÊÁı¸
ÊÁı¸
ÊÁı¸
ÊÁı¸
ÊÁı¸
ÊÁı¸
En 1M1,4
4 cнest UR qui note dans sa traduction que ce verset sous entend une autonomie relative de la
Judée et de lнIdumée alors là où la TOB dit « il soumit », il traduit par « il gouverna », ce quнil appelle à comparer avec Dn.
11,3, tout en précisant que la mort dнALG est en juin 323 CG au verset 5. En 1M1,66 la TOB dit comme UR en résumé que
le partage de lнempire dнAlexandre ne devint définitif quнaprès la défaite dнAntigone à Ipsus en 301 CG, tandis que si la
TOB traduit « officiers nobles », ce qui nнest pas faux, UR traduit par « honorables serviteurs », en précisant que
« serviteurs » sous entend une conception « orientale » de ces personnes et quнil les dirigea durant douze ans et huit
mois ; le verset 8 relate pour UR lнan 301 CG après la défaite dнAntigone Monophtalmos à la bataille dнIpsus, et « ses
serviteurs » (terme usité en redondance au verset 8 dans sa version) désignent ici Séleucos Ier, Lysimaque, Cassandros
et Ptolémée Ier. Le verset 9 est de son point de vue que nous partageons lнobjet dнune intertextualité avec Dn. 7 & 8 ainsi
quнavec le Pésher de Nahum pour ce qui est de cette façon spécifique dнy nommer les individus. Cнest le verset 11 de ce
premier chapitre qui a retenu toute notre attention plus que tout autre verset dans ce premier livre, UR, la TOB et FMA
sont complètement dнaccord sur sa traduction là où seuls UR et nous-même notons « nous nous sommes 106séparés
dнelles » avec une lecture complètement différente. En lнespèce UR et ses collègues décrivent ce passage comme infondé
car nнayant pas dнécho qui aurait p
permis une corrélation avec ce verset, pour dire les choses simplement. Notre analyse
sistte à dire
d quee dans
da
dans ce premier
remier cchapitre
hapitr il se
hap
emblee quнil
qu
u il soit
s it fait
so
fa état, de par la tournure littéraire
est différente, et consiste
semble
me dнautarcie
dнauttarc
arcie à vi
isée pr
ncipa
cipaalem
lementt re
rreligieuse,
gieu
use la
la re
etrai
traiitee co
soutenue, dнune forme
visée
principalement
retraite
comme base de départ dнune pureté
blant
nt être
tree iici évoquée,
q , mais en fait ce nнest q
ture
ure des chapitres
p
compatible avec le culte semblant
que p
par la llecture
suivants que le
nou
nou
us aavons
us
vo
on
ns été
ét en effet
fet trèss attentif
fet
attentif
tentif au
au récit
récit
réc
it quant
q nt auxx dépouilles,
qua
déépouilles, ainsi
ain
nsi quнà
nsi
qu à llнextrême
quн
н
tableau se complète, nous
méticulosité
avec laquelle les objets ferreux sont traités et de même à ce passage ultérieur dans lequel il est fait état de la permission
cнestt en
n ét
diant la
l rrépartition
épartition des ressources en fer au Proche-Orient que nous avons constaté
de battre monnaie, ett cнest
étudiant
ine de fer
err en Judée,
déee dont
dé
ont lнexploitation
on
lнexp
exploit
quнil nнy a quнune mine
est très ancienne, et semble remonter à lнépoque royale, et
éee pour
p
tout laisse croire quнelle est fermée
cause de fin de ressources à lнépoque hellénistique, ce qui vient argumenter en
ssour
sso
urces autonomes
auto
auto
onome
ono
mes en
e ferr en
en Judée
Jud à lнépoque hellénistique, et conjugué au récit des objets
faveur dнune absencee dee re
ressources
dнu absence
b
d
import dee ce
imp
c minerai par voie commerciale, et cнest justement cette absence de voie
ferreux va en faveur dнune
dнimport
commerciale pour le fer qui crédibilise ce récit « en séparation », laquelle « séparation » semble ne plus être le cas pour
ce qui est du commerce à partir du moment où les Hasmonéens sont, bien plus tard dans le récit, autorisés à battre
monnaie. Ce qui est le premier point, tandis que le second consiste à avoir une forte présomption mais peu de moyens
de preuve en faveur dнun début dнexplication dнabsence de sources historiques au troisième siècle pour la Judée : ce serait
cette même « séparation » qui serait donc ancienne et cause dнabsence de sources historiques, alors que le seul début
dнexplications à ce sujet serait dans ce verset. Pour notre part, quand nous constatons la recherche de plusieurs mois que
nous avons du entreprendre sur le mot « dépouille », nous ne sommes pas étonnés du temps consacré à ce onzième
verset, et si les traductions sont bonnes, les mots employés par le rédacteur de 1M me semblent particulièrement choisis
pour ne pas dire châtiés, et donc parler de « séparation » à lнinitiative des Judéens ne peut être un récit fabulé, cнest au
contraire au minimum la preuve quнil y a en ce sens au minimum un début dнexplication à lнabsence de sources pour la
Judée du troisième siècle, ce qui vient se corréler au silence des payprii de Zénon de Caunos, dнoù une forte présomption,
en précisant que les impôts dus par les Judéens et par la Judée sont, si nous avons bien compris, entreposés au Temple
de Jérusalem, et cнest la non-évocation de ceci par Zénon de Caunos qui nous laisse penser que la « séparation » que nous
présumons religieuse a eu pour première conséquence pas nécessairement automatique, une non-relation fiscale ou une
non-imposabilité de la Judée et des Judéens au minimum à lнépoque dнALG puis à lнEL. En résumé il y a un vrai faisceau
de présomption sans pour autant avoir de preuve indiscutable en faveur de notre théorie. UR y voit une intertextualité
avec Dt. 13, ce qui ne précise pas le ou les versets en question, et avec Jr. 44,14-19, tandis que pour notre part nous nнy
voyons aucune intertextualité possible et nous considérons notre faisceau de présomptions beaucoup plus probable
quand bien même nous faisons à lнheure où nous écrivons ces lignes cavalier seul à ce sujet, dнabord parce que nous
nнavons pas encore publié, puis parce que nous nнavons pas présenté nos travaux qui ne sont pas encore finis. Le verset
12 vient renforcer notre thèse selon laquelle la version grecque est une traduction littérale de la version hébraïque et non
ĞĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦľ čĪķĬĺĮĬ
ĴķĨĮĩ ¹ ¼¼¼¼ ¼¼¼¾ ¾½¼Ä ¼¾½
': '< 06&2
¿¼¾½ÂÃÅ¿Ã $=
106 чӭӾԃԎ»À¸¿ļļ¿¸ ce qui est une forme usitée moins de cinquante fois dans tout le corpus en grec ancien selon Ps, la traduction
renvoie bien à juste titre à « séparer րԇӻԃԍӽнӿԍԎԍԏԌԎԉԏԎԆӻԀԉԌԇӿ»À¸¿ÑÁšÑԋԏԃӿԍԎԏԍԃԎՀӿԊԉԏԌӿԒԊԌԃԇӿԌӽӿԎԎӿӻӽԎԃԉԈӾӻԈԍԆӿӽԉԌԊԏԍ
grec ancien : Ps ne connaît pas cette forme
47
pas une version construite sur le signifié, ce qui pourrait expliquer les passages un peu obscurs récemment éclaircis ces
dernières années. La phrase originelle en hébreu (UR a choisi de ne pas chercher la forme originelle contrairement à
nous, décision prise parce que cнest justement lнintertextualité au sens large qui en émane) est ¦¢©¢«¨ ¯§±.
Ce qui correspond parfaitement à la version littérale depuis le grec ancien « la parole fût trouvée bonne à leurs yeux »,
ce qui est pour UR (Iį ) en télescopage avec 2M4,7-16 pour ce qui est du récit. Lнexpression en hébreu dans le verset
originel est attestée dans le Tm et fréquente dans la littérature hébraïque et en guise dнexemples succints nous
avons : 107Gn. 6,8 ; 1081S. 16,22 & 109 Jr.31,1 pour ce qui est uniquement du Tm. Le verset 13 renvoie selon UR à (I») à
2M4,9. Aux versets 13&14 cнest UR qui renvoie à 2M9,12 et à 2M9,12-14, et cнest le mot « donc », utilisé par la TOB qui
nous fait dнune part comprendre que lнautorisation royale « dнobserver les pratiques des Nations » leur a été consentie
par le roi, mais cнest surtout le début dнune présomption de citoyenneté pour ceux qui allaient au gymnase et/ou à
lнéphébium112 110, citoyennetés et non-citoyennetés que nous développerons dans lнAlh sur 2M4 à la suite de Alh1M, mais
notons pour le moment que ce sont des Judéens en 1M qui font cette demande au roi, laquelle est tout simplement une
demande du droit de vivre à la grecque à Jérusalem, ce qui est la première marque dнacculturation véhiculée par le récit
alors que cнest par la suite que nous apprendrons que ce gymnase est particulièrement proche du Temple de Jérusalem
pour ne pas dire mitoyen, et si la nudité et le contact physique sont proscrits à lнépoque par les lois du Pentateuque cнest
la proximité géographique avec le Temple qui constitue une aggravation des transgressions qui y sont commises du point
de vue du Judaïsme du deuxième temple, laquelle transgression ne concerne pas uniquement du point de vue de la loi
juive les Judéens, cнest le principe même qui est proscrit en Judée et à fortiori si près du Temple de Jérusalem à tout
homme. Le verset 15 est un des piliers de notre étude sur la circoncision, et le développement ici se veut particulièrement
long en tant quнoutil au titre des sources historiques. Le texte grec donne suivi de lнhébreu dнUR et du français de la TOB
ceci :
109F
x
x
x
« Á¸Ė ëÈÇĕ¾Ê¸Åî¸ÍÌÇėËÒÁÉǹÍőĕ¸ËÁ¸Ė ÒÈñő¾Ê¸ÅÒÈġ »À¸¿ûÁ¾ËÖºĕ¸ËÁ¸Ė 뽼ͺĕÊ¿¾Ê¸ÅÌÇėËì¿Å¼ÊÀÅÁ¸Ė ëÈÉÚ¿¾Ê¸ÅÌÇı ÈÇÀýʸÀÌġ
ÈÇžÉĠÅե »
«±³²«¥±¤§³¢ ¦¢¢¥§¯¢²°³¢±«¢¥±«¦¥²«¢
« Ils se refirent le prépuce, firent défection à lнalliance sainte pour sнassocier aux païens, et se vendirent pour faire le mal. »
es dee lla version,
er
ersio
as en
e g
rec ni en
n hé
q
Pour ce qui est
il nнy a pas
grec
hébreu, de ce qu
que nous avons réussi à analyser, de lien
de cause à effet dans 1Mgr ni de
d moy
m
en qui
q vie
drait jus
tifier lнllнutilisation
tifie
н tilisatio
on du mot
mot « pour
po » par la TOB, les quatre séquences
moyen
viendrait
justifier
verbales semblent énoncer
une
dнévènements
point
cependant il ressort
é
un succession
i
dнéé è
nts
ts dнun
н
i t de
d vuee chronologique,
ch
naturellement de ce verset une
tantt ph
physique
et politique.
ne description
de ript n de
des
de llнhellénisation
hel éni
hell
én tion
tion active
acctive ta
ys quee que
ysi
qu religieuse,
religieuse, culturelle
cu
c
Physique pour lнépispasme,
religieuse
sortie
que nou
nous
pasm
pasm
me, re
me
eligieu e pour
po r lнépispasme
lнlнépis
é passme ett la sor
tie de llнAlliance,
нAllia
A ncee, cee qu
us percevons
per
erccevo comme signifiant
pour le fait religieux quнà lнépoque cнest la pratique qui fait que le juif est juif par cette pratique religieuse à condition
quнil soit circoncis, pratique
moindre
pra
raatiiqu
qu
ue q
qui est
st moi
drree een
n volume
vo
olum que depuis lнavènement de la liturgie ; culturelle parce que le
rapprochement avec le
les G
Grecss p
passee par
pa
pa lнacculturation
нaccu
a ultur
ltu atio et lнacceptation de la culture grecque comme mode de vie, et
politique parce que lee vverset
erset ssous-entend
ous-en
en
nten
nd
d clairement
cla rem t quнils
clai
q ils prirent parti et devinrent donc pro-hellénistes à Jérusalem,
nt de
d deux
d x co
uraants
nt opposés
oppossés
és ainsi
nsii que
qu
ue la première évocation de lнépispasme qui sont consignés dans
cнest donc lнavènement
courants
ce verset. Pour ce quii est de la version dнU
dнU
UR il ne faut pas y comprendre lнutilisation de substances addictives, mais un
système de rétribution en contrepartie dнactes qualifiés par le rédacteur de 1Mgr de néfastes, ce qui devait être le point
de vue de la population judéenne opposée à lнhellénisme. La chirurgie décrite ici pour ce qui est de refaire le prépuce est
en fait lнépispasme, nom inusité en 1Mgr, mais qui correspond bien à lнidée « de se refaire le prépuce ». Cette méthode
aurait consisté à lier des masses à la peau mobile de la verge afin de lнagrandir verticalement, le gain de tissu pouvant
donner lнimpression visuelle dнun prépuce, lequel est normalement chez lнhomme exclusivement composé de cellules
kératiniennes, ce qui sous-entend en toute logique, que ce « cylindre » de peau mobile nнétait pas suturé en dessous du
sillon coronal et quнil était donc mobile, ce qui nнest plus le cas aujourdнhui ni dans le Judaïsme ni dans lнIslam, ce qui
sera expliqué ci-dessous et de même dans les sous-chapitres sur les chirurgies. Ce qui ressort de cette analyse en
circoncisions et ultérieurement en décirconcisions, cнest que les premiers Juifs qui allaient au gymnase avaient une
circoncision visible alors quнils étaient nus au gymnase, jusquнà ce quнils entreprennent lнépispasme, cнest la meilleure
façon de décrire cette situation. A lнheure où nous réécrivons en complétant, grâce à AM, nous comprenons que la
circoncision, ou plutôt la première circoncision, maintenait le cylindre de peau mobile, sur lequel pouvait être réalisé
lнépismasme grâce au morceau de prépuce qui restait et qui était une condition histologique et donc physique sine qua
non à lнépispasme, dixit AM. Cela était pour les Grecs très inesthétique et ce de par leur culture acquise dans leur milieu
dнorigine. Pour les Grecs, comme on le voit dans les vases athéniens de JDB 111, lнesthétisme masculin passe par une verge
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Beazley, John Davidson, Attic Red-Figure Vase Painters, Volumes I and II, Oxford at the Clarendon Press, 1956 and 1963
48
de petite taille au repos avec un prépuce si possible conséquent (cf. annexes), et le contraire leur était non seulement
inesthétique, mais surtout en corrélation directe avec le dieu Priape. Il y a donc, au moment où nous écrivons, la certitude
que les Grecs trouvaient cela inesthétique de par les fondations de lнesthétisme masculin grec et de ses mesures dans la
culture grecque antique, sans parler dнéventuelles dimensions de taille supérieure au repos qui auraient pu aggraver pour
eux ce même inesthétisme, un prétexte de plus à la moquerie et à la qualification dнinesthétique, moquerie par la
corrélation et lнanalogie au dieu Priape, inesthétisme par la culture et précisément de leur notion dнesthétisme chez
lнhomme, ces deux faits au premier degré étant, et cнest peut-être le plus important pour le fond, non pas le fait immédiat
et local de la rencontre des cultures, mais une réaction, ou plutôt des réactions, qui relèvent dнun déterminisme multiple :
cнest la culture grecque originelle des Grecs installés à Jérusalem qui leur a « naturellement » engendré ces réactions
défavorables, ils auraient eu les même réactions avec toute population masculine côtoyée nue et circoncise en dнautres
pays conquis, ce qui revient à dire que ce nнest pas, du moins de notre point de vue, de lнantisémitisme inné, pour ce qui
est des moqueries sur la circoncision nous nнy voyons pas vraiment dнantisémitisme en soi, lequel se manifestera plus
tard ; nous y voyons surtout un choc des cultures dans lequel les moqueries des Grecs étaient préprogrammées de par
leur culture. Pour conclure sur ce sujet, la TOB renvoie à 1121Co.7,18 qui est en parfaite intertextualité avec 1M1,15. 1620 Les versets seize à vingt reflètent la situation politique entre Lagides et Séleucides entre autre du fait de la Judée ; la
TOB note à juste titre que 1M ne cite pas la deuxième campagne qui est notée par 2M sans quнil fasse état de la première
campagne, cнest dire combien la synthèse des deux livres est pertinente et lнhébraïsme quнelle donne est en fait 113¤¦«
tout en précisant que le verset 17 parle de la première campagne contre Ptolémée Philométor de 169 avec un retour de
la campagne dнEgypte au verset 20 à lнautomne 169 CG. UR, qui donne aussi 169 CG pour le verset 20, développe sur les
relations entre Lagides et Séleucides de par lнaspect judéen du dossier en précisant que les Séleucides considéraient
illégale la souveraineté de Ptolémée Ier sur la Judée alors quнil bénéficiait de lнalliance de Séleucos Ier dans le conflit qui
les opposait à Antigone Monophtalmos ; cнest à la quatrième guerre de Syrie quнAntiochos III domine temporairement le
pays dнIsraël115F 114, ce qui devint définitif à la fin de la cinquième guerre de Syrie. De là nous supposons deux choses, dнune
part, cette instabilité peut compléter le début dнexplication sur lнabsence de sources au troisième siècle pour la Judée,
mais surtout nous avons une présomption selon laquelle lнinstabilité des souverainetés lagides et séleucides aurait très
bien pu être un motif politique de la part des Judéens pour refuser de payer les impôts souverains, avec lнargument
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quнen Judée on sait au moins à peu près ce qui se passe dans la région : cette « séparation » évoqué au verset onze nнest
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Ce sur quoi nous rajoutons que si la « séparation » aurait
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par voie de semi-hégémonie.
dans un faisceau de présomption agrandi mais à ce
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jour nous nнavons pas d
de moyen de preuve sérieux
à ce sujet. UR précise quнaprès la prise de la Judée les Lagides nнont
pas vraiment eu la digestion facile, si bien quнils surnomment la Judée « la volée116 115 » ou « la chapardée », au point que
cela envenimait grandement les relations entre les deux empires, dans lesquelles, côté lagide « 116Avalaïos » et « Lanaïos »
étaient très influents 117 à ce sujet, tandis que lнannée 143 CS fait allusion à lнautomne 169 CG pour la TOB, là où UR note
que Jason et Ménélas ne sont pas cités alors que contemporains du récit, ce que nous supposons du à la volonté de
lнauteur de constituer une mini-unité au sein du premier chapitre exclusivement relative au conflit entre Lagides et
Séleucides, ce qui permet dнy voir un peu plus clair dans un récit à lнéconomie 118 fortement prononcée. Cнest à supposer
que la transmission du document avait une contrainte de copie et quнil fallait faire court afin de diffuser au plus vite,
contrairement à la forme non abrégée de 2M écrite par Jason de Cyrène, œuvre qui hélas ne nous est pas parvenue. 2113F
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« ӬнԏԈՀԎӻԃԎ-ԃԆӽԃԌӽԉԈӽԃԍԆԉԌԍԋԏнԃԆӻՀԎՀӻԊԊӿԆՀ հӱԏнԃԆԈӿӾԃԍԍԃԇԏԆӿԊӻԍԍӻӽԃԌӽԉԈӽԃԍԃԉԈեӬнӻԏԎԌӿՀԎӻԃԎ-il incirconcis հӱԏнԃԆԈӿԍӿԀӻԍԍӿ
pas circoncire. » Là où le NT en grec selon théotex donne « ¼ÉÀ̼ÌľÄñÅÇËÌÀËëÁÂû¿¾գü ëÈÀÊÈÚÊ¿Ñե<ÅÒÁÉǹÍÊÌĕß (N ÒÁÉǹÍÊÌĕß ÌÀË
ëÁÂû¿¾ ĺ ÒÁÉǹÍÊÌĕß ÁñÁ¾̸ĕ ÌÀË֖ ÌÀËëÁÂû¿¾գü ȼÉÀ̼ÄÅñÊ¿Ñե » ӥԎԈԉԏԍԈнӻԐԉԈԍԊӻԍԆӿԍӽԉԇԊՀԎӿԈӽӿԍԊԉԏԌӽԉԇԊԌӿԈӾԌӿӽӿԋԏԃԍӿ
passe en grec dans ce verset, la fléche reste pour moi très mystérieuse.
113
La TOB donne pour intertextualité unԃԋԏӿԇӿԈԎӮӼեшцբшцԇӻԃԍԆнӿԒԊԌӿԍԍԃԉԈտ ‘am kaved » sans préposition est en fait en Is. 1,4
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linguistique de ԆнՀӽԌԃԎբӿԈԎԌӿԂՀӼԌӿԏԍӻԇӻԌԃԎӻԃԈբԂՀӼԌӿԏӾӿӪՀԌԏԍӻԆӿԇӿԎԆӻԈԁԏӿԍԐӿԌԈӻӽԏԆӻԃԌӿԍӾӿԍӪԏԃԀԍӾӿӢӻӼԓԆԉԈԃӿբԍӻԈԍԊӻԌԆӿԌӾӿԍ
études à faire en contact de langues, ce qui seraient des avancées majeures.
114
Dans ce passage UR ԈӿԊԌՀӽԃԍӿԊӻԍԍнԃԆԍнӻԁԃԎӾӿԆӻӪԏӾՀӿseule ou de la Judée et de la Samarie en même temps, il ne parle que du
« ԊӻԓԍӾнөԍԌӻՂԆ », ce qui est étonnant.
115
en hébreu, nous nнavons pas le terme en grec.
112
116
117
2#'1+#2#'+## dixit UR
Mais nous ne trouvons pas la moindre documentation à leur sujet ni la moindre citation de leurs noms sur internet en français,
hébreu et grec.
118
UR ԊӿԈԍӿԍԏԌԆӻӼӻԍӿӾнӡӪӸөөբшъь-шышӿԎӾӿъӱшъюԋԏнӡԈԎԃԉӽԂԏԍԍӿԌӻԃԎԐӿԈԏӾӿԏԒԀԉԃԍԷӪՀԌԏԍӻԆӿԇӿԎԈԉԈԏԈӿԀԉԃԍբԎԉԏԎӿԈԐԉԓӻԈԎ
tout au long de son commentaire bien des analogies avec le livre de Daniel.
49
23 La TOB et UR renvoient évidemment à 1R7 là où UR complète par Ex. 25, ce qui apporte une confirmation de ce qui
était présent dans le TdJ, mais le problème est différent. UR évoque ses confrères qui pensent que cнest la paix dнApamée
qui est à lнorigine des pillages séleucides. Après réflexion, le problème ne se pose pas en ces termes de notre point de vue
quand bien même ce nнest pas impossible ni nécessairement contradictoire avec nos hypothèses. Les difficultés
financières séleucides sont avérées et ne sont pas finies, se conscrivantes logiquement dans un déficit pécuniaire dнabord
pour les dommages et intérêts dus au titre de la paix dнApamée, et dнautre part cнest la certitude évidente que les Séleucides
nнen ont pas fini avec les Lagides, ce dont ils doivent avoir conscience, si bien quнils pouvaient anticiper des difficultés
financières de plus en plus conséquentes pour ces deux motifs, lнanticipation étant au minimum due au titre de la paix
dнApamée, ce qui est une première chose. Le deuxième point cнest que le TdJ est réputé pillé dans ce récit au niveau des
objets du culte en or et des décorations elles aussi en or, ce qui peut remplir les caisses séleucides, mais cela aurait été
plus facile de prendre lнargent entreposé au titre des impôts judéens ainsi que les dépôts en numéraire, ce qui semble ne
pas avoir été le cas là où même lнhypothèse dнun refus fiscal ou dнune exemption fiscale vis-à-vis du souverain semihégémonique nнaurait pas pour autant exempté les Judéens des impôts dus au titre de la religion tels que définis par le
Pentateuque, et les trésors dont parle 1M ne sont pas nécessairement, en lнabsence de preuves formelles dans le récit, la
recette des impôts ni les dépôts. Dans cette optique, ces deux sommes dнargent ne pouvaient pas ne pas être au Temple
si bien que le premier problème est que nous ne savons pas pourquoi AIVE ne prend pas ce numéraire qui aurait été très
pratique pour payer ses diverses dettes et anticiper lнeffort de guerre. Le second problème est un peu plus complexe, et
nous sommes étonnés quнil nнait pas été évoqué dans la littérature scientifique. A supposer que cette saisie dнobjets du
culte au TdJ ait vraiment eu lieu, cнétait dнune part lнimpossibilité technique dнexécuter le service sacré, et dнautre part ça
ne pouvait pas se passer sans réponse de la part de la population judéenne, ce alors que si cette confiscation avait vraiment
eu lieu alors il nнy avait plus vraiment besoin de ce fameux décret dнAntiochus Epiphane dans la mesure où ces objets du
culte sont liés à la quintessence même du Judaïsme : il est vrai quнil nнest nullement besoin de Candélabre pour circoncire
mais notre point de vue est quнà lнépoque du Second Temple le culte de la religion de Moïse et de la communauté de
Jacob ne pouvait se faire sans le Temple, si bien que nous nous limitons à dire que nous avons des incertitudes sur cette
saisie dнobjets du culte, qui selon nous aurait du avoir un effet bien plus grave que celui du décret dнAntiochus Epiphane
de la part des Judéens, et nous supposons même que les Judéens pro-hellénistes ne seraient pas restés insensibles à cette
vvraiment eu lieu,
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sserait
e a de notre point de vvue le vrai début du décret dнAntiochus
saisie du fait du roi. Et si ce
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auxquelles nous rajoutons trois arguments simples, le premier étant 3Q15, le trésor décrit nнa jamais été retrouvé pas
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deuxième
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complémentaire
est quнAntiochus aurait du, pendant quнil y était, saisir
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d égal ; et le troisième argument est littéraire, 2M a été écrit
était moins lourd mais
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qui 1M a été écrit, selon toute vraisemblance vers 100 CG, et
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cнest là que nous posons lнhypothèse de
politique, cнest-à-dire que cнest lнobjectif politique de 1M à lнégard
de Judéens voulus conservateurs par les Hasmonéens qui peut venir expliquer quнon décrit en 1M une des pires choses
possibles à lнépoque du Second Temple : le vol des objets de culte en or. Cela étant, UR argumente sur la base de 2M4,
28, 32&39, en disant, quнeffectivement, il est possible que les caisses soient vides de numéraire de par la prise dнargent
par Jason et Ménélas versée à Antiochus, cнest pourquoi nous nнavons pas de présomptions définitives. 24 En outre nous
doutons nous aussi comme la TOB de la réalité du massacre de Judéens décrit ici. 25-28 Ce passage en poésie a ceci
dнintéressant quнil se veut descriptif dнun deuil, mais la scène décrite dans son ensemble nнest pas un deuil juif, lequel
consiste à sнasseoir au sol et se couvrir de cendres ou de terre avec des habits déchirés voire en portant un haillon, le tout
durant sept jours, et le paradoxe en 1M cнest que ce que nous venons de décrire est dнune part très spécifique au Judaïsme
mais surtout décrit de manière très similaire en 1M dans les chapitres suivants comme prélude au combat, si bien quнil
semble quнil faille supposer, si le récit est vrai, que lнusage actuel du deuil dans le Judaïsme rabbanite nнétait pas autrefois
réservé uniquement au deuil et pouvait donc faire partie des rituels de guerre, mais cela nous laisse particulièrement
perplexe, de même que les les cris préludes au combat qui sont décrits comme ayant pour objectif de solliciter la divinité,
ce que nous verrons ultérieurement, le Tm en parle mais nous doutons que ce soit encore le cas au deuxième siècle. 29
est un verset complexe parce que la TOB et UR ne sont pas dнaccord : TOB dit approximativement 167 CG au printemps, là
où UR se positionne en 168 CG, mais le problème de traduction est un peu plus compliqué. La TOB voit une erreur dans
lнhébreu qui consisterait en /sar hamisim/ (ce qui est lнerreur) au lieu de /sar hamusim/(ce qui est exact), soit ministre
des impôts là où on devrait lire « le chef des Mysiens », autrement dit le mysarque qui est le chef des Mysiens, ce que UR
et la TOB attestent par 2M5,24, UR développe son analyse en allant dans le même sens et explique son analyse en
considérant que le grec ÓÉÏÇÅÎÇÉÇÂǺĕ¸Ëest faux en tant que version de lнhébreu, alors que théotex rapporte la variante
ÓÉÏÇÅ̸ ÎÇÉÇÂǺĕ¸Ë, et nous présumons que le suffixe ̸ a son importance. UR considère lнorthographe de /sar hamisim/
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119
Exode 28,35 avec les explications sur http://tora.us.fm/tnk1/tora/jmot/pamonim.html le 18 mars 2019 qui en français donnent :
« Seul le grand prêtre est autorisé à entrer dans le Saint des Saints et ce verset nous apprend que, lorsqu'il entre dans le Saint des
Saints, il doit porter un manteau avec des cloches qui font retentir un son. »
50
similaire à celle de /sar hamusim/, et il est vrai quнà lнépoque les deux sнécrivent de la même façon tout en se lisant
différemment : ¦¢ª§±². Lнerreur étant explicable par 120Ex. 1,11. Tout en rejoignant la TOB, il est pour lui aussi question
dнun général et de son armée originaire de ‘Mysieн, ce qui préciserait effectivement son parcours jusquнà Jérusalem en
passant par Antioche. FMA précise que selon lui il sнagirait précisément du commandant des mercenaires de Mysie, et
nous pensons quнil a raison, parce que nous présumons que pour ce qui est de la polémologie de lнépoque quнil y a
quelques différences entre un soldat et un mercenaire, entre un commandant dнarmée régulière et un commandant de
mercenaires, ici le commandant des mercenaires de Mysie. De notre point de vue à hauteur de nos connaissances, le
soldat ne connaît que la caserne et le champ de bataille là où le mercenaire est bien plus polyvalent, surtout pour des
opérations en dehors du champ de bataille, à toute heure du jour et de la nuit, avec une « corvéabilité » supérieure à celle
du simple soldat qui fonctionne sur la base de ce quнil a appris durant ses classes, y compris à lнépoque. Tandis quнen
plus un mercenaire est bien plus adapté aux actions urbaines quнun soldat qui est normalement prévu pour le champ de
bataille. La seule chose sur laquelle nous pouvons asserter est que lнhébreu « deux années de jours » ¦¢§¢¦¢¢³©² signifie en
fait deux années environ, si bien que le principe de lнestimation de la TOB est bon et nous aurons tendance à compter
nous aussi un minimum de deux ans depuis 169 CG, soit le printemps de 167 CG, parce que deux années de jours veut
dire tout simplement en hébreu deux ans environ avec une durée supérieure à deux ans, mais cela sнexplique surtout par
le calendrier hébreu, cнest lнannée 3594 121 CH qui bénéficie dнun deuxième mois dнAdar, appelé « Adar Beth 122 », laquelle
année hébraïque commence le soir du mercredi 9 septembre 166 CG, et cнest sûrement ce qui vient expliquer lнexpression
deux années de jours, lнauteur de 1M ayant conscience des spécificités de la notion du temps dans le Judaïsme, lequel
temps est considéré rattraper son retard tous les trois ans avec lнajout du mois dнAdar Beth, et cнest pourquoi nous
émettons le postulat sur la base des notes 1,17 & 20 de la TOB, en comptant dans le calendier hébreu et donc
approximativement dans le calendrier séleucide 3592+2 soit 3594 CH, aux alentours du printemps, donc mars à mai
167 123 CG et 145 CS. 30 FMA traduit par « puis il tomba sur la ville à lнimproviste », cet enchaînement dans le récit nous
laisse supposer que le discours du Mysarque fût prononcer à lнentrée de la ville, (cнest le verset 31 qui parle dнun mur
dнenceinte) et que cнest donc ce même discours qui facilita son entrée en nombre à Jérusalem, sinon il nнaurait jamais eu
besoin de faire un discours, et « parmi le peuple dнIsraël » laisse aisément comprendre que les Séleucides nнallaient pas
sнen prendre aux Grecs de Jérusalem, mais permet de supposer facilement et ce avec une forte présomption que les Juifs
hiérosolomytains étaient
ou mercenairess séleucides
de Mysie fraîchement arrivés,
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us ssupposons la « Mézouza 124 » comme
signe distinctif entre les maisons
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lнéphébium. 31 Le pillage de la ville ici raconté rejoint lнhypothèse des pillages des temples par les Séleucides après la PAK
et confirme que les cai
caisses
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posture, ce alors que si le TdJ servait de caisse des dépôts, il
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s ce nнest la monnaie du quotidien pour les courses au marché, ce qui
ne devait pas y avoir grand-chose
à piller
semble se confirmer par 332 où il est
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d bétail, qui ne devait pas être un très grand cheptel à huit cent
ecc peu
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ormiss le
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mètres dнaltitude avec
pluie
hormis
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trombes
hivernales qui réalimentent très temporairement les wadis qui
dé
& M L
i en captivité des femmes et des enfants a ici une visée pécuniaire qui
font partie des sites décrits
par 1M&2M.
La mise
vient compléter celle du bétail et du pillage de la ville. Ce qui sous-entend que si la saisie au TdJ décrite en 21-24 est vraie
alors le gain conséquentiel nнétait pas suffisant pour Antiochus, soit uniquement au titre du montant de lнimpôt dû, soit
au titre du pillage du TdJ comme lнauraient été les autres temples de lнempire séleucide des suites de la PAK, voire les deux
à la fois. 33 La TOB utilise le verbe « rebâtir » là où FMA & UR parlent de bâtir. Sнil était question de rebâtir le mur
dнenceinte de 31, alors la TOB aurait raison sur le verbe choisi, mais la suite du récit précise « la ville de David » qui pour
FMA est en fait un des quartiers de Jérusalem et pour la TOB cette même « ville de David » désigne à lнépoque hellénistique
la ville haute bâtie par les rois de Juda à lнouest de la dépression du Tyropéon sur la colline occidentale. Ne sachant pas
si lнenceinte dans laquelle il est question en 31 entourait ce quartier nous ne pouvons asserter pour ou contre une
construction ou une reconstruction tout en notant que la TOB utilise les mots ‘enceinteнet ‘rempartsн là où FMA parle dн
‘enceinteнet de ‘grand mur très fortн et UR utilise uniquement le mot § . Notre présomption est que ces travaux ont eu
lieu dнune manière ou dнune autre parce que les tours ont besoin dнune base épaisse pour tenir alors que le récit relatif à
lнAkra nous paraît parfaitement réaliste, et nous nнavons pas de matériel en archéologie qui viendrait éclairer ce point de
manière plus détaillée. 34 ne décrit pas lнinstallation dнun régiment dнinfanterie mais celui dнune population civile qui
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TOB étant fiables, nos dates sont donc réputées vraies.
122
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chaque cycle shabbatique de sept ans.
123
Les dates données dans le calendrier grégorien dans ce mémoire sont toujours antérieures à Jésus-Christ, les signes le précisant par
ӽԉԈԐӿԈԎԃԉԈԍԈӿԍԉԈԎԊӻԍԏԍԃԎՀԍӾӻԈԍӽӿԇՀԇԉԃԌӿԊӻԌӽԉԇԇԉӾԃԎՀӿԍԎԂՀԎԃԋԏӿӿԎԊӻԌӽӿԋԏӿԆӿԍԏԄӿԎӻԊԉԏԌԆԃԇԃԎӿԆӿӾՀӼԏԎӾӿԆнՀԊԉque
romaine en Judée.
124
Parchemin écrit avec la même encre que celle utilisée pour le rouleau du Pentateuque, à base de noix de Galle, qui est fixé sur la
ԊԉԏԎԌӿӾԌԉԃԎӿӾӿԆнӿԈԎԌՀӿӾӿԆӻԇӻԃԍԉԈӿԈՀԎӻԈԎԌԉԏԆՀԍԏԌԆԏԃ-ԇՁԇӿեӣԂӿԔԆӿԍӳӻԇӻԌԃԎӻԃԈԍӽнӿԍԎԆӿԇՁԇӿԎӿԒԎӿԇӻԃԍԊӻԍԈՀӽӿԍԍӻԃԌӿment
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121
51
logiquement est constituée de chefs de famille membres de lнarmée séleucide, et cнest évidemment avec une succession
dнadjectifs qualificatifs particulièrement péjoratifs que le regard des Judéens sur eux est exprimé. 35 Les armes sont un
import depuis Mysie ou Antioche mais les provisions semblent en toute logique faire partie du butin conséquentiel au
récit de 31-32, ce qui laisse comprendre que ce nнest pas uniquement le bétail mais aussi le grain qui a été confisqué, et
pour ce qui est des dépouilles, nous pensons dans ce cas pratique que ce nнétait pas seulement un trophée ni un éventuel
moyen de calculer la prime due au zèle si elle existait, nous pensons surtout que cнest un moyen de chantage contre
rançon, qui concernait logiquement les dépouilles des hommes vu que les femmes et enfants étaient vendus en esclavage,
chantage qui a dû être efficace vu que le Judaïsme exige des rites funéraires immédiatement après le décès, dans un
contexte où lнâme est réputée souffrir tant que le corps nнest pas en grotte fermée pour sнy décomposer ou mis en terre.
Cela étant, les moyens pécuniaires devaient être faibles après la main basse séleucide sur la ville. UR voit dans lнusage du
mot ȸɊÅÇÄÇţ là où TX lit ȸɸÅĠÄÇÍËբ un début dнévidence dнune présence juive helléniste et donc une analyse
complètement différente de la notre avec comme version !#9$%='#-'&#%-'<13<:-3-<#/'<'# . Littéralement cela
donne « Ils y mirent un peuple mauvais, des pêcheurs et ils sнy fortifièrent. Cнest le mot /chotim -'&#%/ en hébreu qui
nous laisse supposer une logique selon laquelle seul un Juif à lнépoque peut transgresser la loi juive, mais nous pensons
quнil peut aussi être question à proximité du TdJ de lнinterdiction faite aux non-Juifs dнaller dans plusieurs parties du
Temple, si bien que nous nнinfirmons pas lнhypothèse de Juifs pro-hellénistes dans la nouvelle résidence séleucide mais
nous nнavons pas assez de matière pour pouvoir conclure en ce sens. Aussi nous campons donc sur nos positions pour
ce verset, mais nous voulons quand même compléter in situ lнargumentation dнUR : il utilise deux mots hébreux dans sa
version, /rashнa/ et /chotim/, le premier veut dire mauvaise personne et cнest le Judaïsme qui sнapproprie cet adjectif dans
un concept de quatre catégories de personnes citées dans la Aggadah de Pessaнch (+#<+ 3#' #1'<# ,-= ,-)% ,3<:),
lesquelles synthétisent la perception de la filiation dans le cadre de lнéducation juive religieuse, et si la Aggadah écrite
remonte au Moyen-âge, nous présumons que le rite de Péssach et son récit de littérature orale devait déjà exister à
lнépoque du Second Temple. Mais là cнest le peuple qui y réside qui est mauvais, tandis que /chotim/ que nous avons
traduit par pêcheurs parce que cнest ce quнil y a de plus simple en français est en fait lнhébreu pour ‘transgresseursнde la
loi, parce que dans le Judaïsme il nнy a pas de péché, le pêcher fait partie du domaine chrétien du point de vue du
Judaïsme, mais le problème en p
prenant ce mot stricto senso, ce qui vient mettre de lнeau au moulin dнUR, cнest très
oin
nt de
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v juif
uif il ne
n peut
peut y avoir
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de transgression
trrans ression
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Jui dans le cadre des Lois du Judaïsme
simplement que du point
ici par
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omme
me de
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ction à ne pas faire, et donc utiliser ici
que nous définissonss ici
somme
des
somme
des
/chotim/ cнest sous-entendre logiquement
une présence
juive
dans la résidencee séleucide,
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em
p
j
sé uci , le seul bémol consiste en
ces ch
ces
cchez
hez
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lнabsence dнoccurrences
m pê
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trans
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seul
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partie de la phrase en traduisant « ils y mirent une race de péché, des hommes méchants, et ils s'y établirent puissamment
és » po
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p
pro-hell
; » , la race de « péchés
pourrait
pro-hellénistes
auquel cas ce verset ne décrirait pas lнinstallation séleucide
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an
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nnons à citer lнhypothèse sans avoir matière à y adhérer. 36-40 Ces cinq
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à cet endroit. Cнest pou
pourquoi
versets constituent une poésie lugubre
et tragique qui décrit les conséquences des méfaits séleucides sur la ville de
ugu
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Jérusalem et son Temple.
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note
ote lнintertextualité
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llннin
ntertexxtua
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tualité avec
ec 2M5,62
M5, et Ps. 79,1-3126 125, ce qui est vrai pour Ps. 79 mais il semble
quнil y ait une coquille
dнimpression
en héb
hébreu de UR, 2M5,62 nнexiste pas, aussi nous précisons sans
lle d
нi
i n dans
da
dans lнédition
lнéditi
di
déformer ses propos que 2M5 parle du pilage du Temple du verset 15 au verset 23. Pour notre part notre présomption
va en faveur dнune préméditation séleucide pour ce qui est de lнembuscade pour le Temple, tandis que le verset 37 exprime
la perte de la sainteté émanente du Temple de par sa souillure et par le sang innocent versé : dans le Judaïsme un lieu
saint comme le Temple ou une synagogue ou une école juive est considéré comme ayant une « aura » de sainteté qui se
diffuse aux alentours, et ce qui est sous entendu ici cнest cette perte de /kédousha/, de sainteté émanente, dнune part par
les dégâts en impureté au Temple et dнautre part par le sang versé autour du Temple qui rend la ville impure tant pour
les notions de pureté que pour les notions de sainteté, et cнest cette conséquence qui est expliquée au verset 38 et les
versets 39 et 40 ne sont que le développement de 38 qui dit ce que sous-entendent 36&37, sous-entendu tacite quand on
connaît le Judaïsme et surtout ses lois de pureté et les causes et conséquences de la ‘saintetéн/kédousha/ ; pour ce qui est
de la perte de la pureté en dehors du Temple, cнest dнune part lнimpureté de la mort et dнautre part lнimpureté du sang
qui se conjuguent dans les méfaits séleucides à lнorigine de lнabandon conséquentiel de Jérusalem, lequel est crédible et
se crédibilise par la suite du récit qui relate lнinstallation dans les montagnes. Desfois nous nous demandons si le duel
exprimé de nos jours dans le mot Jérusalem en hébreu moderne nнexprime pas la dualité de deux villes en une, lнune
étrangère et lнautre judéenne, lнétrangère étant lagide puis séleucide puis romaine. 41-661 UR explique dans une longue
analyse que le décret dнAIVE est pour lui un document fictif, ce qui va dans le sens de bien des chercheurs à ce sujet, mais
ce qui est encore plus intéressant, cнest quнil complète lнanalyse de IF quatorze ans avant sa republication avec une mise
à jour dнune collection de ses articles au sujet des réalités hasmonéennes dans quelques livres du Tm, et pour ce passage
qui nнest pas des moindres, UR renvoie à Esdras du Tm 1,2-12 & 7,11-26, de telle sorte quнen ayant des raisonnements et
des approches différentes cнest UR, IF, AS & ET qui concluent dans la même direction pour certains aspects de lнépoque
hasmonéenne, pour lesquels la documentation est citée au chapitre bibliographie qui est à la fin de ce mémoire. 41-51
Nous ne croyons pas vraiment nous non plus à lнexistence du décret de AIVE tandis que nous pensons quнeffectivement
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52
il y a bien eu une interdiction de la circoncision, ce qui se conscrit dans un raisonnement interne au texte de ces dix
versets qui reste un peu complexe. En 41-42 cнest la formation dнun seul peuple par un seul culte, ce qui pour lнépoque
nнest pas synonyme de monoethnique tant dans la civilisation grecque que dans la civilisation romaine : ce sont des
logiques polythéistes dont le culte est un pluriel pour ce qui est du fait religieux, il y a plusieurs faits religieux avec
plusieurs dieux, le tout conçu dans une même religion, la religion de la Grèce antique et la religion romaine. La TOB
explique à la note du verset 43 quнil sнagit « avant tout du culte de Zeus Olympien, dieu cosmique et dieu personnel du
roi qui lui parut un excellent facteur dнunité. (…) Lнextension de ce culte est attestée par les monnaies des villes séleucides,
mais lнédit lui-même nнest pas mentionné par les historiens ». Le problème cнest que 1M ne le dit pas et nous nнavons pas
lнédit de AIVE, tandis que lнéloge du culte du roi séleucide sur les pièces de monnaies de lнépoque atteste bien de son fait
religieux personnel, mais ne peut prouver que cela devint le fait religieux commun, pour ce faire nous aurions dû avoir
plusieurs attestations dans des Fa de temples où était célébré le culte de Zeus Olympiens, ce que nous nнavons pas à ce
jour. Mais ce nнest pas le but de cette démonstration qui se veut aussi logique que faire se peut tandis que nous pensons
quнaccessoirement les difficultés rencontrées en Judée pour lнinstauration de ce culte auraient dû être rencontrées ailleurs
dans le RS dans lнhypothèse formulée par plusieurs chercheurs selon laquelle les conséquences de la PAK auraient entre
autre consisté en le pillage des temples du territoire séleucide, ce qui aurait rendu le cas échéant difficilement acceptable
pour les autochtones lнimposition dнun nouveau culte commun, avec en plus la crainte dнêtre une nouvelle fois dépouillés
des biens et avoir de ces nouveaux temples avec les joies dнune nouvelle fiscalité supposée qui aurait donc été
proportionnelle aux besoins pécuniaires inhérents à la paix dнApamée et aux besoins budgétaires séleucides annuels qui
incluent leurs efforts de guerre. La renonciation aux coutumes, qui sous-entendent le fait religieux traditionnel local, me
semble peu probable comme fait avéré, nous aurions plus matière à penser que les pillages des temples, si on pouvait les
prouver, auraient laissé une amertume polymorphe qui aurait donné la nostalgie du culte local temporairement
impossible et le refus du nouveau culte par refus de modifier son identité en renonçant à cette partie de lнidentité que
constitue le fait religieux initial. En résumé, il y a un fond qui est crédible mais la forme ne peut être attestée et le récit
tout au long de 1M nнest pas toujours en faveur de sa propre crédibilité alors que nous avons aussi le cas contraire où
cнest la logique interne au texte qui vient crédibiliser certains faits. 43-47 Le verset 43 est déjà bien moins sujet à
controverse, les Juifs pro-hellénistes sont attestés en histoire ancienne, et du gymnase aux idoles et à la profanation du
Shabbat en passant pa
par lнéphébium
pas
phé
h um iil nнy a quнun seul
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ul pa
as à faire,, et lнidolâtrie est
st décrite par le récit massorétique depuis
les premières heures du royaume
verset
ro
oyaume dнIsraël.
d
dнIsra
Israël
aël.. Notons
No ons au
au passage
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ite pas la décirconcision par épispasme
bl
t afin
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dнé i une répétition.
é é i i . En
E 44 llнorganisation
évoquée en 15, probablement
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nisa i administrative
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séleucide nнest pas assez
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Ju
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f it le trajet
trajet depuis
dep Antioche, mais la
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tournure du verset au pluriel nous laisse supposer que le sous-entendu est de deux groupes de messagers, un pour
ourr laa Judée.
Judée Cнest
Cнest le verset
verset 4455 qu
vers
Jérusalem et lнautre pou
pour
qui est aussi peu viable en lнétat actuel de la recherche que 41&42,
parce quнil y est sous-entendu
don dнubiquité dans le culte. Pour mémoire, le Judaïsme de
s entendu
du
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rime
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J de Judée au Temple dнy aller trois fois par an uniquement,
ce alors que les holocaustes,
tous les jours. Donc si une telle interdiction avait été
oca
caustes, sacrifices
sacrifices
es et libations
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tio s y ont
ont lieu
l
transmise aux Judéens de Judée qui ne sont pas à Jérusalem cela nнaurait sous-entendu que le culte religieux, non pas
celui quнils exécutent à Jérusalem vu quнils ne sont pas Cohen, mais celui auquel ils assistent depuis lнemplacement dans
lequel ils sont autorisés à stationner à lнintérieur du Temple. Cнest donc un message peu efficace pour ce qui est des
modifications du lien religieux entre les Juifs de Judée en dehors de Jérusalem et le Temple, ce alors quнen Judée il nнy a
pas dнautre temple voué à la religion de Moïse qui est celle de la communauté de Jacob. « Profaner sabbats et fêtes » est
déjà un peu plus viable comme constituant du message du messager mais le rédacteur de 1M semble ne pas savoir que
trois fêtes sont toujours fêtées à Jérusalem, du moins cнest ce que la loi religieuse prévoit. 46 FMA traduit « souiller le
temple et les saints », lнerreur de version est avérée mais le sens est conservé, il nнy a pas de saints dans le Judaïsme du
second temple. La TOB fait mieux en disant « souiller le sanctuaire et les choses saintes ». On imagine mal des Juifs qui
ne sont pas pro-hellénistes agir ainsi mais le récit semble se contredire parce que nous ne voyons pas vraiment ce qui
reste de choses saintes dans le Temple de Jérusalem après la saisie-confiscation attribuée à AIVE du verset 21 au 24. Et
cнest cette somme de faits logiques entre eux et cette autre somme de faits illogiques entre eux qui est une des bases de
notre commentaire, nous pensons que ce nнest pas une mauvaise méthode quand bien même nous pouvons malgré nous
nous retrouver avec une impression de ton un peu vindicatif, en fait il nous est question de faire avancer un tant soi peu
la recherche quinze ans après UR et DS dнune part par ces systèmes logiques et illogiques intrinsèques au texte et en
analogie avec les résultats actuels en histoire et archéologie tout en y ajoutant la perspective du corpus doctrinal du
Judaïsme du Second Temple qui vient à notre avis éclairer pertinemment le texte de 1M. Il ne peut y avoir de choses
saintes à souiller après la saisie dнAntiochus hormis les pierres des autels pour être précis. Cнest ce qui vient sнajouter aux
arguments en faveur et en défaveur des faits relatés. 47 Lнimpression donnée par ce verset est que le rédacteur de 1M
connaît lнexistence du tmG et peut-être avait-il eu vent de celui dнEléphantine, et si lнédit avait effectivement existé, alors
AIVE en avait aussi logiquement connaissance. Le Judaïsme à cette époque connaît les temples et les autels mais nous
doutons quнil connaisse les chapelles, ce qui devait être nouveau pour les Judéens à lнéventuelle audition avérée de cet
édit. Par contre ce qui est bizarre, pour ne pas dire très bizarre, cнest que le porc est cité à part des animaux impurs, alors
que le JST ne fait pas de différences entre les animaux impurs, ce qui nнest pas pur est à égalité dans lнimpureté. La
tradition orale de notre enfance chez les Juifs orthodoxes mettait le porc au paroxysme de lнimpureté dans le récit de
Hannoukah mais nous nнavons aucune raison de croire quнin situ il y ait une différence qualitative en impureté parmi les
ĞĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦľ čĪķĬĺĮĬ
ĴķĨĮĩ ¹ ¼¼¼¼ ¼¼¼¾ ¾½¼Ä ¼¾½
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¿¼¾½ÂÃÅ¿Ã $=
53
animaux impurs. Et à fortiori, encore une fois, le rédacteur semble ne pas savoir que le culte exécuté au TdJ est le fait des
Cohen et non pas le fait des simples juifs, aussi se pose effectivement la question du contenu de cet éventuel édit parce
quнil ne reflète pas vraiment la réalité du JST. 48 Lнinterdiction de circoncision aurait été plus précise en évoquant les
nouveau-nés, mais peut-être quнà lнépoque déjà la jaunisse en particulier et les autres pathologies en général étaient un
motif de report de la circoncision qui est prévue par Gn. 17 au huitième jour après la naissance, le jour étant toujours
compté à lнapparition de trois étoiles de taille moyenne dans le ciel, ce qui en Judée est toujours entre 17 et 19 heures
(heure locale). Cнest le corps du mémoire lui-même qui explique notre vision du déroulement des choses, et le plus
simple à dire ici cнest quнà partir du moment où lнépispasme est attesté alors lнhistoire de la chirurgie en circoncision à
lнépoque hellénistique devient crédible. Les profanations et autres impuretés évoquées sont celles du non-respect du
Shabbat et des fêtes juives de lнépoque (il nнy avait pas encore Hannoukah, mais la liste des solennités de lнépoque semble
être bien reflétée tant pour celles du culte israélite que pour les fêtes nationales judéennes ou plutôt hasmonéennes par
la Méguila Taнanit), la fin de la séparation de la viande et du lait, la fin du bain rituel et lнabsence de pause dans la vie du
couple, ainsi que la consommation dнanimaux interdits et de sang, cнest la somme de tout ce qui était possible en
transgression à lнépoque et cнest ce qui serait demandé par cet édit introuvable cité dans ce verset. Cнest le verset suivant
49 qui vient confirmer le développement fait en 48, la Loi sнen retrouve donc oubliée et les pratiques sont altérées pour
la TOB alors que nous préférons la traduction de FMA « délaissant toutes les observances » qui rejoint celle de theotex
« (…) de sorte qu'ils oubliassent la loi et qu'ils renversassent toutes les ordonnances de Dieu ; » 50 Cette phrase est un
grand classique de la littérature historique quнon retrouve dans de nombreuses civilisations et nнa rien de spécifique à
lнES. 51 Ici cнest une redondance de 41 et aussi de 44, cнest très spécifique de la littérature hébraïque et cela vient se
rajouter si besoin était à la somme des preuves que le texte originel était en hébreu pré-mishnique car écrit vers lнan 100
CG. La création des inspecteurs si elle était avérée serait un coût financier supplémentaire pour le régime séleucide déjà
dans une situation délicate mais cнest surtout jusquнici pour ce qui est de lнanalyse une somme de faits énoncés qui ne
colle pas vraiment avec le JSTS. Lнarchéologie nнa à ce jour mis en évidence que des sacrifices dнanimaux à lнimmédiate
proximité de synagogues ou Beth-Midrach attestés, qui sont probablement les /kaparot/ de Kippour 126, il nнa pas été
retrouvé de vestiges en faveur dнun autre culte à ce jour. 52 Les « gens du peuple » sont à la limite du pléonasme mais ici
cela semble désigner les Juifs de Judée qui ne sont pas Cohen ni Lévi ni Rabbis. La TOB renvoie à Dn. 11,30 & 12,4-10 en
ort
rt
d ap
ù UR y vo
confirmant le nombree important
dнapostats
là où
voit
oit ce que Myriam Bat Belga
el symbolise à elle toute seule. Lнhébreu
elg
haaнam/, lit
téraalem
ment le
peeupl et aucunement
aucu
uneemeent /нam
/нam
a haaretz/ qui aurait pu être utilisé, le
originel est ici /anshéé haнam/,
littéralement
les genss du peuple
û
nt p
/
é haнam/
h н / dans
dans une logique
l i ue o
ù ce sont
son les Juifs des villes qui sont réputés
choix du terme sнest sûrement
portéé sur /anshé
où
visés par cet édit comme le ditt 444.
4. 553 Les lieux
ieux dee re
ieux
refuge
fug sont
sont dee même
mêm natu
nature
re que ceux
ce des
ceu
des do
documents
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du Wadi Daliyeh,
ussa
sag
ge troglodyte,
tro
tro
oglo yte, qui
oglo
ui son
ssontt très
très fréquentes
f équeentees en
en Judée,
J dée,
d
et unee pa
tie d
нen
en
ntre elles
ell étaient à lнépoque
à savoir des grottes à usage
partie
dнentre
utilisées pour le rite funéraire juif, qui consistait à laisser dans une grotte fermée le corps durant un an au terme duquel
il était mis en 127ossuaire,
sua
uaairre,
e, lequel
leq
que était
était souvent
s uvventt déposé
dépos dans une grotte funéraire familiale. A lнépoque cнest la norme
n terre
tterr
rrre immédiate
immédia
édi e arrive
arrive
arri
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dan le culte beaucoup plus tard. 54 Enfin nous avons une date
commune et la misee en
uinze Ki
K
Kis
ew 145
145 CS es
supplémentaire, le quinze
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n fa
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fait
pour la TOB décembre 167 mais cнest précisément le soir du mardi 2
G
décembre 167 C jusquнau
quнau ssoir
oir d
du
um
mercredi
ercredi 3 d
décembre
éc mbre 1167
67 CG, ce qui donne dans le CH le quatrième jour de la semaine
H
R
qui est le quinze Kislew
l de lнan 3595 C . Pour
P
U et ses confrères, en 2004, la date est problématique, il pense à une
erreur de copie, mais il préfère la maintenir en lнétat sur la base du principe lectio difficilor. Au moment où nous écrivons
nous nнavons pas lнétat des arguments qui plaide en faveur dнune erreur de copie du scribe, ce qui peut arriver après dépôt
de ce chapitre. La suite de son analyse est bien plus compliquée, il traduit ¹»ñÂͺĸëɾÄļʼÑËpar ¦§²§®°¢² et renvoie
à Dn. 8,13 ; 9,27 ; 11,31 & 8,25 tout en expliquant 129 128quнil ne peut être question dнautre chose quнun os qui a souillé lнautel
et par conséquent choqua les Juifs fidèles au Pentateuque. La TOB renvoie aussi à Dn. (9,27 ; 11,31 & 12,11) tout en
expliquant que « lнabomination de la dévastation » en question est celle dont parle Dn. Et cнest précisément lнautel de
Zeus Olympien assimilé au Baal-Shamêm phénicien qui fût installé sur le grand autel des holocaustes. Le récit pour le
Temple de Jérusalem nous semble crédible, le culte juif rabbanite actuel semble y trouver sa source pour la fête de
Hannoukah, par contre nous nнavons aucune matière pour infirmer ou confirmer le culte étranger dans les villes de Judée
là où les mouvements de populations conséquentiels à ce refus de polythéïsme semblent crédibles. En résumé comme
nous le disions il y a une trame de fond qui semble très crédible mais cнest la forme qui est dans le récit qui est un peu
incohérente, cнest presque à dire que nous avons lнimpression dнavoir à faire à un récit romancé. 55 Cнest la suite en
idolâtrie dont la description commence en 54 qui porte ici sur un aspect bien plus singulier. Lнencens est à notre avis à
comprendre comme similaire au sacrifice végétal au Temple de Jérusalem, lequel avait probablement aussi lieu au tmG
et à Elephantine à lнépoque où il était en service. La différence cнest que cette fois ci il est décrit comme fait en dehors du
Temple de Jérusalem dнune part, mais plus précisément « aux portes des maisons et sur les places », donc à proximité
des Mézouzoth130 129 et en dehors des temples, autels et chapelles qui auraient dû à la lecture du texte être préalablement
construits dans cette logique où le culte imposé devait y être exécuté par les simples Juifs qui devaient être nécessairement
ĞĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦľ čĪķĬĺĮĬ
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127F
128F
ӣԉԏԌԍӾнӡӳբшцчю-2019.
Cf. « CIIP » en bibliographie
128
« !:#=+-'1/1!-'#!'!+#3'='<:::#3#%$/!+#+'%+-:<-830):#/ » (UR, 2004 ½½ÄĦ
129
Nous souhaitons ԐӿԌԍӿԌԷԆнՀԎԏӾӿԋԏӿӾӿԈԉԍԄԉԏԌԍӿԈӽԉԌӿԆӿԍӪԏԃԀԍԉԌԎԂԉӾԉԒӿԍӬԉԏӼӻԐԃԎӽԂӻԆԆԏԇӿԈԎԆӻӨӻԈԈԉԏԅԃӻԂԍԏԌԏԈӿӽԂӻԃԍӿԷ
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fait religieux actuel, ayant trop peu de connaissances sur la branche orthodoxe Loubavitch.
126
127
54
ceux des villes : il nнest pas question en 1M1 de culte de Zeus Olympien à domicile, il y est question de la non pratique
du culte juif, et les places des villes ne sont pas prévues par le récit de lнédit comme lieu de culte de Zeus Olympien vu
que cнest précisément en son nom que des constructions sont sollicitées. Cнest donc un récit de fait religieux qui ne
correspond pas pour ce qui est du lieu de culte à ce que dit lнédit quelques lignes auparavant. Par contre lнencens est
attesté dans la religion grecque et dans la religion assyrienne. Mais notre impression est que si cette offrande olfactive
avait eu lieu, lнencens et les végétaux brûlés auraient été ceux du culte fait au Temple de Jérusalem, pour ce qui est de sa
composition qualitative et quantitative, et non pas la version grecque, parce que le récit laisse peu de place à un temps
suffisant pour sнadapter au fait religieux grec là où ledit récit parle dнinspecteurs sans parler de formateurs, lнexercice du
culte grec y est donc perçu comme dнune facilité naturelle et innée pour tous, alors que cнest du culte privé du roi séleucide
dont il est question, ce qui rend la forme du récit un peu plus trouble. 56 Lнenjeu est de taille dans ce verset pour ce qui
est de la paléographie et des informations quнon peut en obtenir pour ce qui est de lнétat de lнéconomie de la Judée en
168 CG début 167 CG. La bonne nouvelle est que FMA utilise le verbe « lacérer » qui est spécifique du cuir dans sa version,
tandis que la TOB et UR utilisent le verbe « déchirer ». Quant à TX il donne aussi « déchirer ». Reste à essayer de
comprendre pourquoi FMA utilise le verbe « lacérer » ? Est-ce la version grecque qui le dit ou est-ce la synthèse de ses
gloses et mss utilisés pour sa version ? Ses notes ne donnent pas de précisions à ce sujet. Pour ce qui est de lнanalyse du
verbe, Á¸Ì¸ÊÏĕʸÅ̼ËբÁ¸Ì¸est noté par Chantraine dans son dictionnaire de grec ancien comme adverbe et préposition
avec comme sens premier parmi de nombreux autres de « vers le bas », et le verbe ÊÏĕʸÅ̼Ënнest pas attesté par son
dictionnaire pas plus que Á¸Ì¸ÊÏĕʸÅ̼Ë, mais les dictionnaires de traitement automatisé des langues comme celui de
Google donne, pour ce qui est du grec moderne « des fentes », on aurait donc des fentes vers le bas, ce qui nнest pas le
monopole du cuir, si bien que nous ne pouvons asserter sur la nature du matériau des rouleaux des Pentateuques de
lнépoque nнayant pas de certitude sur lнusage avéré du verbe « lacérer » que nous comprenons en français comme
spécifique du cuir, mais toujours-est-il que si ces rouleaux étaient en cuir, cela serait dнune part cohérent avec la Loi
juive, et dнautre part cela aurait sous entendu une bonne santé financière à Jérusalem comme la Paléographie médiévale
a pu le constater ci-et-là en Europe au Moyen-âge 130. Cela étant, de mémoire, cнest après la destruction du Second Temple
ou plutôt bien après que la loi religieuse relative aux Scribes a été modifiée pour ce qui est de lнimpératif du cuir comme
support de lнécrit 131, si bien que nous savons donc quнil sнagit effectivement de rouleaux en cuir, et il semble donc probable
que FMA connaissait un
u tant
ant
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p le Judaïsme,
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vécu à Jérusalem. En résumé, lнusage par
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u es en ccuir, et pour ce qui est de lнéconomie,
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FMA du verbe « lacérer
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d s 1M1
1M pour le moment, qui consiste en
nous pouvons aller en faveur
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rouleaux de la Loi seraient
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précède
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nous aurions tendance à supposer que lнâge dнor budgétaire de la Judée aurait été parallèle aux guerres de Syrie auxquelles
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pa
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mais 1M1,11
M1,11 nous
nous laisse
laisse comprendre
c
la Judée nнa pas priss part,
une séparation des nations, donc nous comprenons
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dнorr budgétaire
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probable non pas un âge
des guerres de Syrie mais une situation viable à tous les étages, qui
partir de laa PAK et de ses conséquences.
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ne lнest plus vraimentt à partir
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Les rouleaux seraient donc antérieurs à la PAK, et donc
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eun pour un mss de Judée au vu du climat. De par les mss de
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qui
Qn il nous semble peu probable quнils éétaient
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conservés dans des cylindres de bois creux, nous penchons plus pour une
conservation dans des poteries comme à Qn ou une mise en couture avec une mise sur baguettes comme dans les mss
ashkénazes des rouleaux du Pentateuque. 57 Nous avons des doutes comme UR sur la faisabilité de la possession par un
particulier dнun Pentateuque, parce que cela est toujours très onéreux, donc nous pensons que cela ne devait pas être très
commun alors que de notre point de vue quand cнest le cas cнest toujours le fait dнune famille très à cheval sur la loi juive.
UR va dans ce sens pour ce qui est de la distribution du Pentateuque et pense que ce nнétait pas nécessairement un
Pentateuque complet qui était dans quelques maisonnées, ce serait plutôt le mss du Dt. qui serait à usage domestique
sans les quatre autres livres, ce qui devient plus crédible pour lнaspect pécuniaire et laisse donc penser à une diffusion à
domicile du Dt. qui pouvait être aussi le fait des classes moyennes de lнépoque et numériquement supérieur pour ce qui
est du nombre de copies diffusées. 58 Cнest UR et TX qui sont les plus fidèles à la version grecque, et ce quнils nнont pas
omis nнest pas du tout un détail insignifiant. En substance, UR donne ¦¢±«² ² ¢§¦¢¯§©¥¥±²¢¥ ¦ ¤£¤²«¢,
ce qui se traduit littéralement par « Cнest ainsi quнils firent à Israël, aux présents, chaque mois, dans les villes. » Et TX
donne de même « C'est ainsi qu'ils traitaient, dans leur puissance, le peuple d'Israël, qui se trouvait chaque mois dans
les villes. », et cнest le mot « présents » qui nнest pas dans la TOB ni chez FMA, lequel a une importance qui nнest pas des
moindres, parce que ce verbe vient se corréler au verset 38 qui commence par « Les habitants de Jérusalem s'enfuirent à
cause d'eux, », et cнest cette corrélation qui vient confirmer lнexode urbain conséquentiel aux douceurs séleucides, et vient
donc confirmer le fond des exactions antisémites là où il y a la preuve de lнabsence dнédit de AIVE pour ce qui est de la
forme. Cela étant, le rythme de « chaque mois » semble être en grec littéralement « mois et mois » pour « ľÅĖ Á¸Ė ľÅĖ »,
cнest donc lнidée avérée dнun rythme mensuel, et donc non pas quotidien, qui vient décrire le processus exécutoire
séleucide : ils étaient donc présentés au bourreau une fois par mois, ce qui sous-entend quнil est très probable quнils
ĞĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦľ čĪķĬĺĮĬ
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130
Cours de Pr Judith Olszowy-Schlanger, Ephe, 2013-2015եӣнӿԍԎӼԃӿԈӻԊԌԿԍԆӻӾӿԍԎԌԏӽԎԃԉԈӾԏӳӿӽԉԈӾӴӿԇԊԆӿԋԏнӿԍԎӻԏԎԉԌԃԍՀԆнԏԍӻԁӿ
de supports végétaux à défaut de pouvoir dispԉԍӿԌӾӿӽԏԃԌӾӻԈԍԏԈӽԉԈԎӿԒԎӿՀӽԉԈԉԇԃԋԏӿӿԎԊԉԆԃԎԃԋԏӿӾԃԀԀԃӽԃԆӿԊԉԏԌԆӿԍӪԏԃԀԍӾнӥԏԌԉԊӿե
131
Cours de Pr Judith Olszowy-Schlanger, Ephe, 2013-2015եӮԉԏԍԊԉԏԌԌԃԉԈԍӻԐԉԃԌԏԈӿԇӿԃԆԆӿԏԌӿԐԃԍԃӼԃԆԃԎՀӾӿԆнԂԃԍԎԉԃԌӿӾӿԆнՀӽԉԈԉԇԃӿӾӿ
la Judée si nous retrouvions les ӽԉԈԎԌӻԎԍӽԉԇԇӿԌӽԃӻԏԒӾӿԆнՀԊԉԋԏӿӿԎԆӻӽԉԇԊԎӻӼԃԆԃԎՀԀԃԍӽӻԆӿԇӻԃԍԷԈԉԎԌӿӽԉԈԈӻԃԍԍӻԈӽӿԷԊӻԌԎԆӿԍԇԍԍ
ӾԏӷӻӾԃӤӻԆԃԓӿԂԈԉԏԍԈнӻԐԉԈԍԊӻԍӾнӻԏԎԌӿԍӾԉӽԏԇӿԈԎԍե
55
étaient incacérés dans lнAkra séleucide pour une durée maximum dнun mois, cela très probablement dans une volonté de
provoquer lнeffroi par lнexposition prolongée des corps en place publique. 59 Lнautel dressé sur lнautel ancien se corrèle
dans les chapitres suivants quand il est question de faire un nouvel autel pour purifier le Temple alors que les pierres
souillées sont mises de côté dans lнattente quнun prophète dise ce quнil faut en faire. Cнest donc une assertion qui consiste
en ce que le culte juif ait cessé durant la période où était célébré au Temple Zeus Olympien, ce qui est logique car il nнest
pas pour ce qui est de la doctrine et de la pratique compatible avec une logique polythéiste. Cela étant, UR utilise le mot
132§ pour lнautel qui est « sur lнautel » en français, parce quнil nнest pas certain que ce soit un autel et il utilise donc le
mot qui signifie au sens premier « estrade » ou de nos jours « scène », cнest lнidée dнun sol surélevé par rapport à celui qui
est foulé. Notre impression est quнil faut regarder le fait religieux grec, car il serait parfaitement logique que cette surface
surélevée soit conforme aux prescriptions de la religion grecque. Pour ce qui est de la date qui donne « le vingt-cinq du
mois », cнest en toute logique entre contexte et pragmatique du mois de Kislew dont il est question. Et pour être plus
précis il est question du vendredi soir du 12 décembre 167 CG qui est le début du vingt-cinquième jour du mois de Kislew
3595 CH, ce qui donne bien après maintes vérifications en CG le soir du vendredi 12 décembre 167 CG jusquнau soir du
samedi 13 décembre 167 CG, et FMA précise que cнest in CS lнannée 145. Toutefois nous précisons que dans la notion du
temps hébreu le Shabbat en question commence les vendredis soir de la veille. Il y a donc dû y avoir des sacrifices à Zeus
Olympien les jours du Shabbat alors que le feu est interdit ce jour dans la religion juive et à fortiori au Temple, si bien
que cela ne faisait quнaggraver le ressentiment des Judéens. FMA donne en page 41 le mois de décembre 164 CG pour la
purification du Temple, et notre calculateur Casio nous donne le soir du samedi 9 décembre 164 CG jusquнau soir du
dimanche 10 décembre 164 CG. Il faut donc comprendre une période de presque trois ans CG durant lesquels il y a
évidemment eu dнautres vingt-cinquièmes jours de mois qui sont tombés le jour du Shabbat, et nous supposons que ces
coïncidences ont dû motiver le ralliement de la population aux Maccabées qui avaient pris « le maquis. » 60 Les versions
diffèrent quant à lнagent circonciseur, la TOB utilise le verbe circoncire avec les femmes comme sujet, FMA donne « faire
circoncir » et UR dit ¨¢©³¥§±²¦¢²© , littéralement « les femmes qui ont circoncis leurs fils », mais il y a lнhypothèse
où le Mohel circonciseur serait un pléonasme dans une telle phrase, ce à quoi nous confrontons la circoncision du fils de
Moïse par Séphora sa femme, ce alors que notre lecture intuitive nous laisse comprendre que dans la version en hébreu
cнest bien les femmes qui ont circoncis leurs fils, mais cнest le verset suivant qui contredit notre lecture, là où il est
u avaient
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p
péré
s on »»,, alo
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question de « ceux qui
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alors que p
pour donner lнensemble
du paysage, le grec donne Á¸Ė
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ÁÍĕĕ¸Ëբ et een
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verb est bien « circoncire » et non pas
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OB, UR et TX d
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« faire circoncire ». Cнest
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faite nous pensons quнil est ici question
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redondance en apportant
nouvelle,
circonciseurs,
hébreu les /Mohalim/
a lui aussi été passé par les armes. Il y a donc deux groupes de circonciseurs fin 167 CG début 166 CG, les mères et les
po
urr un
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/Mohalim/. Le tout pou
pour
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moment ne jamais avoir été, là où il semble quнil y ait juste eu des
ordres antisémites qui
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itt 661 Ce qui est intéressant, cнest lнexpression de la haine qui ne veut
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par épispasme,
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pas connaître la réversibilité
circoncision
les nouveau-nés sont tués alors que lнépispasme est possible
uнil nн
n
нy a au
cune in
iinformation
nforrma
matio
io à ce stad
sstade
tad de 1M qui évoque la réforme ultérieure de la circoncision
sur eux aussi parce qu
quнil
nнy
aucune
l loin
l i dans ce mémoire. Il y a donc en 1M un « rétropédalage » par épispasme
en faveur de laquelle nous argumentons plus
pour les nouveau-nés qui est possible et cela nнouvre aucunement la porte à la moindre grâce ou amnistie royale, cнest le
fait dнavoir exécuté une prescription du Judaïsme qui vaut lнapplication de la peine capitale avec une volonté de cruauté
avérée. Pour ce qui est de ceux qui avaient opéré la circoncision, cнest ce détour autour de lнhébreu /Mohalim/ qui est
intéressant alors que nous ne pouvons le résoudre : pourquoi nнy-a-t-il pas de mot en grec ancien vers lнan 100 CG pour
traduire en un seul mot, voire deux, le terme /Mohalim/ ? 62-63 133 La TOB donne la meilleure traduction pour 62 en
disant « Toutefois, plusieurs en Israël restèrent fermes et eurent la force de ne pas manger de choses impures ». Les
choses impures sont les poissons interdits et les viandes dнanimaux interdits ainsi que les viandes dнanimaux autorisés
dont lнabattage rituel aura été un échec dans ce mouvement précis de va-et-vien sur le cou de lнanimal. Cette situation
est logique vu que Jérusalem est à huit-cent mètres dнaltitude, avec des reliefs qui ne sont pas naturellement voués à
lнagriculture, dans un contexte où le verset 32 nous informe de la saisie-confiscation du bétail par les Séleucides. Cнest
donc une situation où les aliments non autorisés sont disponibles alors que ceux autorisés sont manquants, ou abattus
de manière non-conforme à la Loi juive ou encore impropres à la consommation après vérification des poumons, situation
qui concerne les locaux qui nнont pas fui Jérusalem, lesquels se retrouvent devant le dilemme qui consiste à manger et
transgresser le Judaïsme ou ne pas manger et ne pas survivre plus de trente jours, de sorte que les décès de Judéens par
famine ont dû avoir lieu entre décembre 167 CG et janvier 166 CG. Tout cela implique lнabsence dнéchanges commerciaux
alimentaires avec le reste de la Judée, la Judée rurale ainsi que lнabsence de commerce avec les villes maritimes à une
période où la Judée nнa pas encore son propre accès à la mer. Au niveau sociologique il y a donc les pro-hellénistes et les
anti-hellénistes, dans lequel nous posons deux sous-groupes, ceux qui ont pris le maquis et ceux qui sнen sont abstenus
alors que le texte ne donne pas plus de détails sur les groupes sociologiques judéens de Jérusalem ; quнest-ce-qui peut
motiver un Judéen anti-helléniste à se laisser mourir de faim dans une Jérusalem envahie par les Séleucides alors quнil
ĞĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦľ čĪķĬĺĮĬ
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132F
132
Ici lire sans voyelles /bamAh/
UR aborde dans son commentaire sur 1M1 « la mort pour la sanctification du Nom » que nous nнavons pas vu avant 1M2 mais que
nous avons ԐԏӻԐӻԈԎӾнӻԐԉԃԌԆԏӿԈӾԃӻԁԉԈӻԆӿԆӻԀԃԈӾԏӽԉԇԇӿԈԎӻԃԌӿӾӿӵӲԍԏԌчӭчբӽԀեnotre commentaire sur 1M2 pour une
explication pertinente, là où UR parle de /Qiddoush HaShem/ nous parlons plus précisément de /Motë ‘al Qiddoush HaShem/.
133
56
pourrait sauver sa vie en prenant le maquis ? Une hypothèse consiste en lнimpossibilité de se déplacer, pour les enfants
et surtout les personnes âgées, lнautre suppose de par le récit une absence de commerce alimentaire avec la plaine et la
mer, une ville refermée sur elle-même après lнexode urbain des Judéens, mais ce nнest quнune hypothèse. 64 La colère
judéenne nнest pas localisée uniquement à Jérusalem, cнest aussi et surtout le ressentiment des Judéens qui ont pris le
maquis, et celui des ruraux qui semblent ne pas être pour le moment importunés par les Séleucides alors quнil nнest pas
impossible quнils sachent néanmoins ce qui se passe à Jérusalem depuis quelques mois, en ayant probablement croisé
des exilés urbains qui passaient par leurs champs et leurs villages, ne serait-ce que pour sнy nourrir.
(COMMENTAIRE SUR 1M2)
1M2,1 Au premier verset cнest un structuralisme biblique qui est utilisé pour construire le verset, et lнemphase porte ici
sur le verbe se lever /laqoum/ (se lever) qui est ici à lнaccompli troisième personne masculin singulier -9 /qam/ et
renvoie à ces treize versets où il est usité dans le Tm pour le simple fait de se lever ou celui de se lever contre lнennemi
comme cнest le cas ici. La version hébreu convenable est facile de par la structure et donne :
xr{rlnwjxtmurltvrunrwlrinmjrrnmrryjiixmtxn{wxjxypnmrxjnmrwvvrwrvnij"
Cette structure biblique exprime la volonté dнanalogie avec le Tm mais aussi une vision du fait maccabée comme
analogue avec la période de complète souveraineté sur la Judée. Ce qui est étonnant cнest que la filiation à la prêtrise
nнest pas claire et se limite à dire quнelle est entre les fils de Ioarib. Lнintérêt du choix de Modîn cнest quнelle est en
contrebas de Jérusalem à mi-chemin entre la mer et la capitale avec un relief bien plus enclin à lнagriculture car plus
plat et moins escarpé, mais cнest aussi que du fait des montagnes de Judée la pluie qui arrive avec les nuages depuis la
mer tombe sur la plaine et non pas sur Jérusalem 134. 2-5 Les surnoms sont intéressants pour le fait de langue orale
mais nous nнavons pas dнexplication pour « Thassi », tandis que Gaddi qui est ici un surnom est aussi usité comme
prénom, le suffixe /s/ de « Apphous » aurait pu signaler comme tous les substantifs qui finissent en /s/ quнils sont des
néologismes par contact de langues et usités dans lнusage verbal en grec ancien mais ce nнest le cas que dans la version
de la TOB. En grec moderne
odeern
nee llee no
om dнune
d un
une personne
p
per nne porte
porte la
l désinence
d sinencee /s/
/ss/ comme
co
omme par
omm
pa exemple dans Démétrios ou
nom
ue laa femme
feemme mariée
marriéee porte
porte lee nom
m du
u mari
mar avec la désinence
désineencee finale
ffina du génitif /ou/, soit par exemple
Stéphanos, tandis que
monsieur Démétrios et madamee Démétriou,
mais ce nнest que dans la version
quнon trouve cette désinence
D
i française
ç
q
ait pu êêtre
tre la pre
ve d
de lнllнusage
нusage du
u grec
grec comme
c mmee langue
com
laangue vernaculaire
vernac
nacul
ulaire en 167/166
167/1
7/
finale tandis que ça aura
aurait
preuve
CG qui se
conjuguerait avec lнusage vers lнan
dнun
particulièrement
châtié
effectif du Tm
lн 100 CG d
н hébreu
héb
héb
i li
lè
hâ ié de
d par un fin
fi connaisseur
i
et de la liturgie laquelle
donc
exister
vers
elle
llee sem
ssemble
em
mblee d
mbl
ncc déjà ex
xiste
isteer ve
ers lнan
l 100 CG quand bien même cette désinence nнest pas en 1Mgr.
er /Oren/
/Ore
O en// 0:# pour
our « Awarân
Aw
warân »,
», le vav prononcé /wa/ est connu mais ici cнest bien le prénom Oren
UR a raison de donner
g ie « petit sapin » ou « petit pin », ce qui est une allusion aux arbres de Jérusalem,
en tant que surnom, lequel signifie
surtout du côté de lнéglise
St-Simon
dont
tant « Saint-Simon » que /guivat oranim/ (-'1:#=3),
église
se St
S
St-Simon don
d
on
nt lee quartier
qu
uart se
se nomme
nom
om
la vallée des petits pins, ou des petits sapins.
Pour le surnom Maccabée cнest une analyse et argumentation un peu plus
i
compliquées mais fondées : « ÇÍ»¸Ëĝ Á¸ÂÇŧļÅÇ˸ÁÁ¸¹¸ėÇË », notre analyse étymologique donne deux résultats
possibles, le premier est lié à la racine h.k.h (.!)!) en hébreu pour « frapper », ce serait donc Judas le frappeur, mais
ĞĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦľ čĪķĬĺĮĬ
ĴķĨĮĩ ¹ ¼¼¼¼ ¼¼¼¾ ¾½¼Ä ¼¾½
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¿¼¾½ÂÃÅ¿Ã $=
cela ne résout pas la présence du 9 dans le mot Maccabée, et la seconde renvoie à lнusage du verbe « talonner » dans la
version francophone de 1M, ce qui serait la racine ‘.q.v. (.93) et on aurait donc dans la traduction en grec la perte du
‘ayin « dont le phonème nнexiste pas en grec ancien, ce qui pourrait peut-être expliquer, nous ne sommes pas encore
hellénistes, pourquoi nous avons deux Áde suite dans le grec rendu par « Maccabée » là où il nнy a quнune seule
consonne en hébreu qui par ailleurs nнa pas de daguesh, et en hébreu ce serait donc à lнorigine la forme ¢°«§¢ avec
perte du « là où lнhébreu contemporain garde un q ° et non un k ¤ , q étant la deuxième lettre de la racine pour talon et
talonner, verbe utilisé dans la version de 1M en français ; les deux faits semblant se corréler alors que cнest une base de
présomption, de plus que lнanalyse nнest pas nécessairement fausse, et de là nous arrivons à notre hypothèse que nous
pensons crédible, soit la forme dépourvue de « par élision, ce qui nous donne ¢°§¢, laquelle élision semble due à la
version en grec ancien dнune part, et dнautre part il y a aussi lнhypothèse du contexte in situ de lнénonciation et de la
prononciation des gutturales : nous ne serons pas étonné quнon publie dans les prochaines années en faveur dнun
contact de langues qui aura eu naturellement tendance à « adoucir » la prononciation des gutturales, lesquelles nous
présumons reprononcées à nouveau avec lнexpansion de la langue arabe à partir de la naissance de lнIslam, laquelle aura
eu pour autre conséquence la perte de lнusage de lнaraméen par les populations autochtones. En résumé, cнest la racine
‘.q.v. privée de sa première lettre radicale par élision qui semble à lнorigine du mot « Maccabée » en hébreu. Plus loin
dans ce commentaire sera analysée la construction du prénom « Iamlikos », ce qui permettra dнenvisager différentes
pistes de contacts des langues et dнévolution de lнécrit de lнhébreu au grec. Cнest donc Juda le talonneur quнil faut
comprendre pour Juda Maccabée, talonneur très probablement en référence à sa technique dнattaque, de combat et
134
Cours de géographie de Terre-sainte, lycée français de Jérusalem, 1990-91
57
surtout de pistage préalable, dнoù le terme talonner dans la version francophone, reste à retrouver le verbe en grec. 6
Nous préférons traduire Judée plutôt que Juda, cela nous semble plus convenable, mais cнest surtout la
135
Site archéologique supposé en 2015 être celui de lнAkra, photo : Asaf Peretz pour Israel Antiques Authorities. Les murs sont très
similaires à ceux découverts dans les Fa à lнintérieur de la vieille ville de Jérusalem, y compris ceux qui sont sous le St-Sépulcre. Les
portes dнentrée devaient avoir une charpente en bois et sur les poutres droites de celles-ci devaient être fixées les Mézouzot aux
parchemins roulés là où cнétait complètement déplié voire écrit sur support rigide et non pliable à lнentrée des maisons juives
samaritaines.
preuve interne au texte que le récit de lнencens brûlé sur les place et à lнentrée des maisons dans les villes de Judée est
cohérent, auquel il faut joindre la tradition juive qu consiste à allumer la Hannoukiah, le candélabre de Hannoukah,
sur une chaise face à la mézouzah de chaque chambre, ce qui semble être une réponse à la suie qui avait noirci les
mézouzot. 7 Le peuple semble plus important à Juda Maccabée que la ville de Jérusalem, cнest le même état dнesprit qui
privilégie la vie à la ville qui est relaté dans le TB. 8 Lнhomme sans gloire est une métaphore pour dire un Temple sans
service sacré. 9 Les « objets emmenés captifs » sous-entendent une confiscation jusquнà paiement dнune dette qui est
probablement un arriéré dнimpôt, on peut donc supposer que les objets du Temple liés au service sacré nнont pas été
transformés en monnaie, et seraient donc à Antioche ou dans lнAkra. Les exécutions devaient effectivement avoir lieu
en place publique, là où entre autres était brûlé de lнencens en lнhonneur de Zeus Olympien. A se demander si les deux
nнavaient pas desfois lieu en même temps. Mais FMA parle dнenfants égorgés là où la TOB parle de petits enfants
massacrés. UR donne /нolalim/ pour enfants (-'++#3) et TX dit « Les vases de sa gloire ont été emportés en captivité ; ses
vieillards ont été égorgés
sont tombés souss le glaive des ennemis. », si bien que TX
rgé dans
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an less rues,
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st littéralement
st
l
parle de vases et non d
dнobjets,
parle
des ustensiles du
service sacré et non pas des vases. Il reste donc à analyser mot-à-mot
la ver
version grecque
afin dнen savoir un peu plus.
m
mo
gre
grec
ĞĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦľ čĪķĬĺĮĬ
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ż¸ÅĕÊÁÇ
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Nos recherches donnent
pour
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nentt « ustensiles
ustensil s » pour
p ur ÊÁ¼į¾et
ÊÁ¼įį¾ et « gloire
ÊÁ¼
oiree » pou
p ur »ĠƾËբÅûÈÀ¸est
» ¾Ë ÅûÈÀ¸
¸ est lle grecc po
our « nourrissons
n
ż¸ÅĕÊÁÇ signifie « jeune homme 136 », et dans le sens contraire, « vase » a plusieurs traductions possibles 137, comme
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ÎÇɼ
ÎÇ
ɼŧË
¼ŧËË, ¹¸ÅÑÌŦË,
¹¸ÅÑ
¸ÅÑ ŦË
ŦË, ¹¼É¹ţÅÀ¸,
¹¼É ÅÀ
ÅÀ¸,, »É¸ÁÌŦÅ,
»É¸ÁÌŦÅ
»É¸Á
ÌŦÅ ëÏÀÅš¸, ÁŠÂ¸¿ÇË, żÁÉÇÁÇÉţÅ¿À¸, ÈÉŦÏÇÇË ou encore Ĩ»ÉŠÅ¸, et cнest
pourquoi nous gardonc la version « ustensiles
il » dans la mesure où cнest la version du mot grec et quнaucun des mots
qui signifient « vases » ne
radical
n ressemble
rress
essemble parr le rad
ica à ÊÁ¼į¾ե
ÊÁ ¾ե TX a donc une erreur mais cнest rare jusquнà présent. Cela
étant le texte se contredit,
nourrissons
aux cous de leurs mères là où il est ici question de
redit, lles nou
urrissson
sons étai
éétaient
en réputés
ent
ép
put
uté
tés pendus
pe
massacres tandis que « les jeunes gens tombaient sous les mains de lнennemi » est cohérent en ce quнil explique
pourquoi seuls les femmes et les enfants avaient été mis en esclavage par les Séleucides. Et le mot « ustensiles » semble
indiquer que la liste qualitative antérieure est plus grande que ce qui était listé mais cнest peut-être un listage incomplet
là où il semble que la Ménorah ait fait lнobjet dнune confiscation en attendant le paiement du retard de lнimpôt. 10-12
La métaphore ressemble beaucoup de par son aspect féminin à celles utilisées dans la littérature midrashique, ici cнest
le mot parure chez FMA & TOB sur lequel se base ladite figure de style puis lнadjectif possessif première personne pluriel
qui pose « notre beauté et notre gloire » qui complète lнimage dнune épouse bien-aimée. 13 Tandis que « A quoi bon
vivre encore ? » évoque lнhistoire des idées internes au Judaïsme de lнépoque, il semble quнil nнy ait pas de vie viable
sans Jérusalem et son Temple, et donc sans liberté de culte et de souveraineté locale. Cнest ce schèma de pensées qui a
mené à la chute tragique de Massada. 14 Le fait religieux du deuil porté sur la perte de souveraineté sur Jérusalem est
intéressant parce que cнest aujourdнhui chez les conservateurs le fait religieux du deuil dнun défunt par lien de parenté
au premier degré dans la vision conservatrice du Judaïsme, tandis que de nos jours le deuil du Temple au mois dнAv
consiste en la non-consommation de viande hormis Shabbat et lнinterdiction dнévènements joyeux du premier au dix
Av. Plus généralement au fil de 1M&2M, ce qui ressort du fait religieux à ce sujet cнest lнusage contemporain lors du
deuil dнun parent au premier degré qui est usité à lнépoque hellénistique pour plusieurs motifs possibles, et là où nous
nнavons pas dнautres attestations que dans 1M&2M à ce jour, nous restons néanmoins perplexes pour cette pratique en
dehors du deuil que nous verrons plus loin dans ces deux commentaires. 15 Comme UR nous doutons à la lumière des
publications en archéologie dнune véritable ville de Modîn à lнépoque. Mais cнest surtout lнusage du mot apostasie qui
nous intéressent. Les publications en ligne142 138 évoquent143 139 à juste titre le Dt., précisément 13,6-10 et cela correspond
137F
135
138F
http://www.antiquities.org.il/Article_heb.aspx?sec_id=25&subj_id=240&id=4155 le 18 mars 2019
Notre dictionnaire numérique nous donne le singulier.
137
http://www.perseus.tufts.edu/hopper/definitionlookup?type=begin&q=vase&target=greek
138
https://fr.wikipedia.org/wiki/Apostasie#Judas%C3%AFsme sur la base du dictionnaire encyclopédique du Judaïsme.
139
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136
58
bien à la vision du traitement de lнapostasie par le JSTS pour le fond, là où nous préférons considérer Dt. 13,1-10 140,
alors que la suite du récit et donc la forme ici racontée se veut tacitement une analogie à lнépisode biblique de Pinhas
sans penser à Dt. 13, avec toutes les exégèses qui le commentent et le complètent. Et cela vient conforter lнassertion de
UR selon laquelle en 167/166 CG la diffusion du Pentateuque écrit était principalement celle du Dt. sans les quatre
autres parchemins, cнétait donc une étude surtout portée sur la loi dans la sphère privée. In extenso il semble que
lнexigence de sacrifices, alors que lнautel de Modîn est réputé construit en 23, puisse laisser penser que cнétait un conflit
interne aux Judéens qui limitait les ardeurs des apostats et la peur quнils avaient des anti-hellénistes, à moins que ce ne
soit lнabsence de réelle volonté dнapostasie. Mais le verset 16 laisse comprendre que cнest la présence séleucide qui vient
effacer la peur des anti-hellénistes, ce alors que lнautel nнavait pas été entre temps détruit. Mattathias et ses fils se
positionnent en anticipant une action copie conforme de lнépisode biblique de Pinhas, mais lнépisode de Pinhas est bien
plus grave que lнidolâtrie imposée en 1M du point de vue du Judaïsme parce que cнest de lнidolâtrie couplée à un rapport
charnel en public. 17-20 Mattathias et sa famille sont donc déjà connus des autorités séleucides, ils ont donc dû
constater son départ de Jérusalem. Et la parole adressée est évidemment à visée prosélyte, ce qui laisse penser que les
Séleucides initiaient en priorité les couches supérieures de la société judéenne pour que le reste du peuple suive. Chez
FMA, lнassertion de la grande avancée en conversion des Judéens et des nations du royaume séleucide est contredite par
la parole rapportée de Mattathias qui répond en substance que les nations du royaume ne sont pas dans la pratique du
culte de Zeus Olympien, ce qui est crédible si les temples de leurs religions originelles ont été pillés par les Séleucides.
Quant au fait religieux, cнest Mattathias qui explique lнincompatibilité des religions originelles avec le culte de AIVE
parce que lнapostasie est en soi automatique pour toutes les religions originelles du royaume, ce sur quoi nous ne
pouvons asserter hormis pour le Judaïsme. Tandis que lнAlliance dont il est question ici est la triple Alliance, celle
dнAbraham, celle dнIsaac, et celle de Jacob, là où la liturgie asserte en disant « Dieu dнAbraham, Dieu dнIsaac, Dieu de
Jacob ». La loi est ici celle du Pentateuque, et surtout celle du Dt. et les observances sont les Mizvoth, celles à faire et
celles à ne pas faire. Pour la TOB, UR et TX, cнest plus ambigu en 19 : « Si toutes les nations de lнempire du roi lнécoutent
(…) », de par la TOB nous ne pouvons asserter sur la réussite de lнimposition du culte royal, là où UR donne ce même
conditionnel « Si lнécoutent toutes les nations de la maison de royauté du roi » pour ce qui est de la traduction littérale,
alors que TX donne « Quand toutes les nations obéiraient au roi Antiochus », si bien que nous ne pouvons considérer
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fusio
ad du récit parce que la moitié des
comme information viable
dнavancée
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diffusion
du culte royal à ce stade
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de versions reste utile à
signaler. 21-222 En 21 cнest
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ù cнest en hébreu
hébreu le nom Elohim
E ohim quii apparaît
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et qui est absent du grec et
donc du verset originel,, très probablement
phrase
» complète
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eme t par
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¿¼¾½ÂÃÅ¿Ã $=
nnwminmtummijno{yiuvrmuinyypr
23—28 Cнest un pro-helléniste qui
ui lance
la
un affront public à Mattathias mais ce qui est intéressant ici cнest lнanalogie
n pas
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avec Dt.
D . 13 pour
Dt
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our lнobservance
lнob
ob
bser nce de la Loi, mais une volonté de forcer la comparaison avec le
littéraire voulue, non
has afin
f de
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d glorifier
ifier
ie Mattathias
Mattathi
Ma
th pour cet acte courageux. Pour mémoire, le Tm donne Nb. 25,10 à
récit biblique de Pinhas
30,1 143 mais lнanalogie de 1M2 est surtout en Nb. 25,1-10 :
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UR traduit vrq}wnnpjno{unyumurup ,mais cнest inexact parce que le mot /choq/ pour loi ne sнapplique pas vraiment au
Judaïsme, on a desfois le pluriel /chouquim/ mais le Judaïsme est surtout une question de Torah, de Halacha et de Mitzvot, le mot
փӽԂԉԋփӿԈӽԉԌӿӻԏԄԉԏԌӾнԂԏԃӾՀԍԃԁԈӿԆӻԆԉԃӽԃԐԃԆӿբӿԎӾӿԐӻԃԎӾՀԍԃԁԈӿԌԷԆнՀԊԉԋԏӿԆӻԆԉԃӾԏԍԉԏԐӿԌӻԃԈԍӿԇԃ-hégémonique. Notons toutefois
que lнexpression desfois usitée est /chouquim oumishpatim/ mais de toutes façons /chalila/ nнexprime pas lнidée de grâce dнaprès la
documentation en ligne qui cite 1S14,45.
142
https://milog.co.il/%D7%97%D7%9C%D7%99%D7%9C%D7%94
143
Dixit la documentation numérique ֕ӷԃԅԃԊՀӾԃӻԀԌӻԈӽԉԊԂԉԈӿԍԏԌӰԃԈнԂӻԍ֖
141
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Les versets Nb. 25,1-6 sont analogues de 1M2,19-23 et Nb.25,7-9 sont analogues de 1M2,24-28, là où on peut
légèrement comparer la fuite dans les montagnes à la fin de lнépidémie, comme si lнidolâtrie était maladive, ce qui nнest
peut-être pas complètement faux. Cнest en résumé une analogie avérée mais non complète avec le récit de Pinchas dans
Nb., mais lнemphase est faite par lнécrivain en citant tacitement lнépisode biblique de Pinhas, le tout dans un contexte
où lнintertextualité et la volonté de structuralisme et de syntaxe propres à lнhébreu biblique et à la liturgie sont lнeffort
permanent tout au long de la rédaction. 29-30 Ce qui est intéressant ici cнest le paradoxe entre 28 et 29, 28 dit que les
Judéens laissèrent leurs biens dans la ville alors quнen 30 nous apprenons quнils prirent avec eux leurs troupeaux,
lesquels nнont logiquement pas pu survivre très longtemps à moins quнon soit au printemps à ce stade du récit. 31 Il est
très probable que les retraites cachées du désert soient les habitations troglodytes connues localement depuis la
rédaction de la documentation du Wadi Daliyeh 144. Si lнédit déposé à Jérusalem est celui qui a été mis en pièces, le récit
de 1M1,41-51 laisse comprendre que les messagers en avaient copie pour lecture publique, si bien que si cet édit avait
vraiment existé nous ne comprenons pas de prime abord pourquoi il nнest pas cité comme les autres ordonnances
royales et les correspondances diplomatiques de 1M et 2M, est-ce à penser que les courriers desdits messagers nнétaient
pas archivés ou bien quнun seul édit signé du roi a été émis dнAntioche à Jérusalem où il aurait été dupliqué pour les
messagers ? Dans tous les cas lнarchive dнune simple copie aurait pu suffire à le citer dans le corps du texte. Aussi nous
ne statuons pas sur lнexistence de cet édit tout en signifiant que dнune part il nнest bizarrement pas cité alors que la
redondance de 1M1,41-51 signe lнhébreu et non pas le grec : cнest une oralité de langue hébraïque où il semble ne pas
être fait état de la moindre tournure spécifique au grec en lнétat actuel de nos connaissances, ce quнil faudrait vérifier
dans les corpus primaires contemporains de langue grecque. Pour ce qui est du trajet vers la mer morte, où dнaprès la
TOB se trouveraient les grottes troglodytes (Y en a-t-il ailleurs que sur les bords de la mer morte ?), cнest soit par la
route qui est dans le nord de Jérusalem et qui descend au niveau de la mer morte, chemin probable, sinon cнest par le
sud via lнactuelle Arad, mais dans tous les cas il est plus probable que le moindre trajet vers la mer morte emprunte la
route de Jéricho, surtout avec du bétail comme rapporté en 38. 32 Le sous-entendu est quнune cavalerie est partie de
ler vite
te cнest
c
n
néc
nt pa
ro
Jér
Jé
aut
u passer. Le campement face aux
Jérusalem, et pour aller
nécessairement
parr la rou
route dee Jéricho
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Notons que cнest Shabbat, donc
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3-3 145 La vviolation du jour du Shabbat
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transgressions possibles et il serait logique que ce soit le fait de porter les fers de prisonniers qui soit la transgression
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me est
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la llecture de 34, car comme le disent si bien la TOB et FMA « ils
refusée. Mais le problème
sнabstinrent de riposter » et le
doctrinal
l problème
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docc i l commence vraiment ici. A lнépoque il nнy a pas encore la Mishnah ni
ue lee Pent
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ue, qui dit très
tr s pr
la Guémara, il nнy a don
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cнest le commentaire
Sanhédrine,
ce verset en donnant comme exégèse "-
#:#!+-)<! -(:!+", si bien que cet adage très populaire nнexistait pas dans la littérature religieuse du deuxième siècle,
et le comportement sans aucune résistance des Judéens sнexplique donc par lнabsence de loi qui passe avant le respect
du Shabbat =<!%#<61%#9'6 nнest pas attesté à lнépoque vu quнil est énoncé à lнépoque de Raban Gamliel, cнest
pourquoi les Judéens ne pouvaient se défendre le jour du Shabbat et nous étudierons les autres occurrences de cette
situation le jour du Shabbat dans la suite du commentaire. Ce qui change pour ce qui est de lнaspect légal
immédiatement après cet évènement relaté selon la TOB par FJ en AJ XII,274 et cнest en 39-42150 146 que commence ce
changement qui est double, tant pour la forme que le fond. La décision est prise par les Maccabées de modifier la loi
qui consiste désormais à être en droit de combattre lнennemi le jour du Shabbat et pour le fond cнest la première
modification de la loi initiée par les Maccabées, ce qui est important à signaler dans un contexte ou lнépoque
145F
144
145
Cf. les ouvrages de Jan Dušek et sa thèse de doctorat : http://www.theses.fr/2005EPHE4041
UR aborde pour 34 /Pikuнach Nefesh/ là où nous précisons /Pikuнach Nefesh doché Shabbat/, ce qui est la même notion en droit
ԂՀӼԌӿԏԷԆнՀԊԉԋԏӿԂӿԆԆՀԈԃԍԎԃԋԏӿբԇӻԃԍԈԉԏԍԈӿԆнӻԐԃԉԈԍ ԊӻԍԆԏӻԐӻԈԎӾнӻԐԉԃԌՀӽԌԃԎբӾӻԈԍԆӻԇӿԍԏԌӿԉՓnous préférons désormais faire
apparaître les commentaires de UR en bas de page pour éviter le moindre risque de plagiat. Cela étant, UR ӾԃԎԋԏӿӽнӿԍԎԍԏԌԎԉԏԎԆӿԌӿԀԏԍ
ӾӿԍӿԌӿԈӾԌӿԋԏԃԀӻԃԎԋԏнԃԆԍԈӿԍӿԌӿԈӾӿԈԎԊӻԍբԆԷԉՓԈԉԏԍԊӿԈԍԉԈԍԊԆԏԎՌԎԋԏӿӽнӿԍԎԆӿԌӿԀԏԍӾӿԊԉԌԎӿԌӳԂӻӼӼӻԎԋԏԃӿԍԎӾéterminant, là où
la TOB ԌӻԄԉԏԎӿӿԈӾԃӻӽԂԌԉԈԃӿԋԏнԉԈԈӿԊӿԏԎԇӻԌӽԂӿԌӳԂӻӼӼӻԎԷԊԆԏԍӾнԏԈԇԃԆӿӾӿӽԂӿԔԍԉԃբԍԏԌԆӻӼӻԍӿӾӿԆӻӭԃԍԂԈӻԂԋԏԃӿԍԎԏԆԎՀԌԃӿԏԌe à
1M.
146
UR évoque la question de qui étaient ces fameux Asidéens, laquelle définition est débattue. Nous pensons ԋԏӿӽнӿԍԎԆӿԇԉԎԂՀӼԌӿԏ
/chassidim/ qui prend sa source dans /chassadim/, les /chassidim/ les ayant comme exemple à suivre, lesquels /chassadim/ sont des
ӪԏԃԀԍԎԌԿԍӼԃӿԈԐԏԍԊӻԌԆӻӾԃԐԃԈԃԎՀբԷԎӿԆԊԉԃԈԎԋԏӿԆӻԆԃԎԏԌԁԃӿӾԃԎӾнӿԏԒԋԏнԃԆԍԍԉԈԎԍԉignés de tous maux par la divinité elle-même (gomel
chassadim tovim) ; la TOB a de notre point de vue une bonne analyse qui voit les Asidéens comme courant source des Esséniens et des
ӰԂӻԌԃԍԃӿԈԍբԊӻԌӽӿԋԏӿԾӻԇӿԊӻԌӻՆԎԁԆԉӼӻԆӿԇӿԈԎӽԉԂՀԌӿԈԎԇӻԃԍԾӻԈнӿԒԊԆԃԋue pas pourquoi ils ont disparu à la naissance des obédiences
esséniennes et pharisiennes. Pour les esséniens, pharisiens et Sadoqites, UR utilise le mot secte, /kète/, nous pensons néanmoins que
le mot obédience est plus réaliste.
60
hasmonéenne semble avoir réformé le Judaïsme pour quelques aspects, ce qui ressort de notre étude à ce jour. 43-47
Cнest en 44 que la traduction littérale rapportée par la TOB donne « sans loi », et il est très probable que vers lнan 100 CG
le vocabulaire utilisé en hébreu soit globalement commun hormis la prononciation, et on devrait avoir ici /bliнal/ +3'+
comme à Qn. Le verset 46 est à confronter à notre développement dans ce mémoire sur le mode opératoire de la
circoncision ; en substance le texte dit simplement que Mattathias et ses amis circoncirent les enfants incirconcis dans
le territoire dнIsraël. Le petit problème est pourquoi parler dнIsraël si lнhistoire ne parle que de la Judée, et le grand
problème consiste en ce quнil faut comprendre dans ce verset sans faire mentir le texte. Circoncire un incirconcis, est-ce
après lнépispasme la deuxième circoncision qui est pratiquée, laquelle est réversible par épispasme, ou bien est-ce la
troisième circoncision, celle pratiquée encore de nos jours, laquelle ne peut être inversée par lнépispasme. En lнétat
actuel de notre recherche, nous pensons que lнintérêt des Maccabées était quнune circoncision effectuée ne puisse être
réversible, ce afin de lutter contre lнhellénisation de la Judée et les pro-hellénistes, mais ce nнest aujourdнhui quнune
présomption qui nнa comme preuve que la logique qui consiste en ce que lнobjectif devait normalement être une
circoncision non réversible, à ceci près que si cнest une circoncision de force cнest à fortiori probablement une
circoncision irréversible par épispasme, mais pour ce qui est de lнhistoire nous nнavons aucune attestation en ce sens, là
où les enfants incirconis en 1M2,46 sont ceux dont on parle quelques années plus tôt en 1M1,48, dнoù lнusage pertinent
du terme « enfants » et non pas « nourrissons ». 48 « La loi de la main des nations », cela désigne bien le Pentateuque
qui avait été lacéré par les Séleucides, mais ici il est question dнun Pentateuque, qui pour changer, intéresse les nonjuifs, et la seule hypothétique explication serait une allusion à LXX, parce que nous ne voyons pas trop comment on
peut imposer le culte de Zeus Olympien dнun côté et sнintéresser au Pentateuque de lнautre... La TOB souligne
pertinemment la traduction littérale de « (…) ne laissèrent pas lнavantage au pécheur » qui est « ils ne donnèrent pas
une corne au pécheur » tout en donnant lнusage du mot corne dans Si., Dn. et Hé., lesquels livres ne sont pas vraiment
très éloignés de 1M pour ce qui est de la date de rédaction, ce qui va en faveur dнune étude lexicale qui serait donc à
même de participer à la datation approximative dнun texte, et cнest probablement une des raisons pour laquelle
lнuniversité de Tufts aux Usa a créé la base de données Perseus. 49-61 Mattathias était donc visiblement malade, dнune
maladie fatale pour lнépoque, « le règne de lнarrogance et de lнoutrage » résume bien le point de vue maccabée sur la
présence séleucide, mais cнest surtout « le zèle de la loi » et lнinjonction « de donner sa propre vie pour lнAlliance de
leurs pères » qui sontt in
intéressants
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point de départ dans lнhistoire des idées
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qui est important pour le Judaïsme,
et ce au niveau de la doct
doctrine. En hébreu
précisément la notion de « mort
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cнest quнils sont donc à lнépoque des guerres des
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une position où la vie terrestre importe peu du moment que la vie dans
le monde suivant ( 1488!-+#3)
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tiqu religieuse qui consiste en dehors du culte au Temple à
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pratique
appliquer la loi religieuse
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que la mort pour sanctification du Nom donne
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durant les fêtes,
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l
immédiatement accès au Ciel. Lнinjonction de Mattathias sнadresse naturellement aux anti-hellénistes mais en dehors
du mouvement pro-helléniste la vie dans lнau-delà était lнobjectif désiré obtenable par la pratique religieuse. Et jusquнà
la réforme qui est au verset 41 il faut comprendre que les Juifs attaqués Shabbat nнavaient pas envie de transgresser la
loi parce quнils savaient que mourir pour lнavoir respecté leur offrait plus simplement et plus rapidement le Paradis. A
partir de cette réforme très importante pour le Judaïsme, les choses changent et il est beaucoup moins possible de se
prévaloir dнêtre mort pour la sanctification du Nom quнauparavant, mais la suite du récit nous montrera que les
Séleucides ont su être inventifs et les Judéens toujours aussi récalcitrants à lнhellénisation parce quнils savaient de par
leur foi ce quнils obtiennent en conséquence de cette fameuse mort pour la sanctification du Nom. La suite de ce
passage jusquнen 61 est une éloge de lнépreuve de la foi qui prend plusieurs aspects au fil du récit du Tm et cнest dans le
but de les encourager à mourir pour la sanctification du Nom que ces personnages bibliques sont évoqués, ceci avec le
sous-entendu beaucoup plus terrestre que la guerre à venir jusquнau retour de la souveraineté judéenne sera coûteuse
en vies humaines pour peu quнils aillent sur le champ de bataille, et cнest cet exercice auxquels les Judéens sont peu
habitués somme toute qui est encouragé avec un argument de choix. 62-63 Nous pensons que la TOB a raison en
supposant que lнévocation de ces deux versets est en fait celle de AIVE alors que lнauteur de 1M connaît effectivement
Dn. 64-70 Lнencouragement à la pratique religieuse et la présentation de Simon et Juda comme successeurs de
Mattathias en 64 et 65 sont antagonistes de 62 et 63. Comme nous le disions précédemment notre présomption pour le
nom « maccabée » est quнil relève de lнhébreu maнaqav dнoù maнaqabim qui devint en grec par élision de la gutturale
maqabim, et le début de preuve consiste en ce que lнhébreu écrit ce nom avec un q et non un k. Le facteur déterminant
pour le groupe et ses membres étant « ceux qui observent la Loi », cнest donc un groupe fondé sur la pratique religieuse
dans une logique de perspective théocratique, et si cнest le cas cнest entre autres causes dû à la volonté de diffusion du
polythéïsme de AIVE. La TOB souligne les hébraïsmes en 67 et 69 mais il semble quнil nнait pas été compris quнil sнagit de
deux infinitifs absolus qui sont le fait du Tm avant toute autre occurrence et dнailleurs à ce jour nous nнavons pas
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147
148
/mot ‘al kiddoush haShem/
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61
trouvé dнinfinitif absolu ailleurs que dans le Tm et dans 1M comme ici, cнest donc un rédacteur qui connaît vraiment
très bien la stylistique du texte biblique tel quнil était à lнépoque. Les deux infinitifs absolus sont /naqem tinqom/ et
/shalmou téshalmou la goyim/ (-#91=-91Ɔ-''#+ #/+<=#/+<, soit « venger tu vengeras » et « payer tu feras payer
aux Gentils », Gentils et non pas païens comme le dit la TOB, parce que du point de vue Maccabée c’est la pratique
religieuse qui fait le Juif judéen, pour eux le Juif pro-helléniste n’est plus juif, d’où le terme générique « Gentils » à
défaut d’ĦĻĴĮķĹķĴĺĻūIJĮĪĺĽ 69 Semble évoquer l’idée d’une sépulture commune à la famille Maccabée, ce que le récit
confirmera par la suite alors que les archéologues ne l’ĴijĹĵĦĸķĪĹķĴĺĻūĪLa date donnée par la TOB est le printemps
166 CG, soit comme le dit le texte 146 CS qui est pour le printemps en question 3595 CH« Tout Israël le pleura en
grand deuil » alors qu’il n’est pas parent par lien sanguin va en faveur d’une souveraineté maccabée sur les Juifs antihellénistes qui seraient donc majoritaires, et définit Israël en 166 CG comme ıĪĸĦĩĭūķĪijĹĸŢıĦķūĻĴıĹĪIJĦĨĨĦħūĪ
(Coentaire sur 1M3)
1-2(L) La succession de Judas est logique parce quнelle corrèle les propos de Mattathias à la fin du chapitre
précédent, qui ne sous-entend aucunement une succession de Simon. Dнoù lнabsence de litige interne à ce sujet. 3-9(L)
Ceindre le harnais du combat est tacitement usité en 3 pour lнopposer à « ceindre le diadème », utilisé pour les rois
grecs dans la suite du récit, afin de signifier que lнexercice maccabée du pouvoir est avant tout belliqueux, cнest un
pouvoir dнopposition. La rivalité avec le lion « dans ses hauts faits », comme le dit si bien FMA est un aspect littéraire
très important pour mieux comprendre la pensée maccabée. Cнest une notion et une conception relatée par le Tm, en
Am. 3,8 149, cette intertextualité vise à exprimer la crainte engendrée par Juda Maccabée telle celle du lion, mais le lion
est aussi la métaphore du Temple de Jérusalem 150 qui est comparé au lion pour sa morphologie, étroit quand regardé
de derrière, large quand regardé de devant, cнest dans la Mishnah et en TB , traité Midot, chapitre 4, folio 7., dнoù son
surnom « Ariel 151 », ce qui renvoie à Is. 29,1. En 5 cнest lнusage certain en hébreu du mot /bliнal/ (+3'+), qui donne
« aux sans Loi », terme très largement repris à Qn dans le mss de la guerre qui fait partie du corpus des mss du
eur quнil
eu
q
monastère de St-Marc. « La terreur
inspirait » en 6 renvoie à la métaphore du lion, et la « libération » du joug
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on religieuse
religieu
use de délivrance
dél rance /guéoula/
/guéo
uéoula (!+#),
(!+#), laqu
llaquelle
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uelle
e commune au Tm et à la liturgie. La
séleucide renvoie à laa no
notion
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das
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description des actions de Judas
passe ici par « [Il] réjouit
celui dнIsraël,
d Isrraël,
aël cнest
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le monothéisme
m nothéismee absolu,
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tous les
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pour toutes les
obédiences de nos jours, ce qui devait être le cas à lнépoque durant lнusage des phylactères. En 7 « sa mémoire sera en
bénédiction à jamais » re
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du texte lнexercice du
culte
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peut raisonnablement supposer que des autels avaient été
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n En 9 cнest lнintertextualité de lнextrême qui vient comparer
construits car ce nнestt p
pas
long
construction.
Juda Maccabée avec la divinité qui est réputée être Celui qui rassemblera les dispersés157 153, ce que nous trouvons 154 en
Dt. 30,1-6159 155, Is160 156. 11,11-12161 157, Jr. 29,14162 158, et Ez. 20,4116 159. 10-26164F 160 Le contingent de Samarie en 10 qui vient
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¢©¥§ ±¢± §. La citation est issue du wikipédia en hébreu, lнintertextualité du lion relevée initialement est mienne.
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154
Littérature numérique en hébreu, in wikipédia israélien, de très bonne qualité car révisé par le corps enseignant qui publie les
corpus primaires au format numérique en hébreu sur plusieurs sites internet.
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Wikipédia israélien, MGK ne me donnait pas de réponses sur /kibboutz galouyot/, idem pour toutes les citations en intertextualité
avec 1M3,9.
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62
guerroyer contre les Judéens en 166 CG ou au pire en 165 CG nous fournit une précieuse information sur lнétat des
relations entre les Judéens et les Samaritains : la destruction du tmG par Jean Hyrcan semble trouver ses motivations
dans un ou des motifs de la première moitié du deuxième siècle, et au plus tard en 166-165 CG161, tandis que cнest la
première occurrence en 1M du fait des choses entre Samaritains en Judéens en 1M. Nous doutons que ce contingent
soit exclusivement grec et le contraste entre les deux groupes distincts de par lнusage du terme « païens » va à notre
avis en ce sens, avec le très probable sous-entendu que les Samaritains et les Judéens sont le même º¼ÅÇË. La zone de
combats évoquée en 11 est en toute logique sur le flanc nord de la Judée à la frontière avec la Samarie qui pour
lнépoque est bien mobile entre les conquêtes judéennes et lнoctroi ultérieur des trois nomos par le souverain séleucide,
mais la délimitation de la zone de combats se conscrit de par notre estimation sur une bande au maximum de quatrevingts kilomètres vers le nord depuis Jérusalem. Il est très probable que B*K ait des estimations plus fines que les
notres, ce alors que le livre numérique sur les guerres des Maccabées lui est attribué sans quнil soit officiellement signé
par lui. Les dépouilles ramassées en 12 doivent avoir les mêmes usages que ceux rapportés au commentaire de 1M, et
la prise de lнépée dнApollonius vient compléter notre théorie sur la base de 1M1,11, le texte ne dit pas quelles armes
avaient les Maccabées dans ce passage, mais cнest la redondance de la méticulosité maccabée avec les armes prises à
lнennemi séleucide qui vient à chaque épisode un peu plus accréditer notre théorie qui est au début de ce chapitre. Le
fait sociologique du groupe Maccabée est difficile à distinguer en 13 entre « la troupe de gens de guerres et une
assemblée de fidèles », nous ne pouvons que supposer que le premier concerne des jeunes hommes valides et le second
les femmes avec les enfants et les personnes âgées, mais pour être plus précis nous rajoutons dans le second groupe les
jeunes hommes valides qui ont le droit de faire valoir une dispense de guerre de par la loi qui à lнépoque est
uniquement celle du Pentateuque et surtout celle du Dt. de par sa forte diffusion. 14 Les hauts-faits signent le nom
dans la culture grecque, mais notons surtout quнici il est question de « lнordre du roi » et non pas de lнédit du roi, ce qui
vient compléter notre argumentation en doutes quant à lнédit à proprement parlé. 15-16 Le substantif « montée » en
hébreu est ici la base de la traduction en français, la montée de Béthoron mène à Jérusalem, et en hébreu il est question
du terme « aliyah » car en hébreu il nнest pas question dнaller à Jérusalem mais de monter à Jérusalem ; la traduction du
substantif qui est littérale renvoie au verbe /laнalot/ spécifique de lнhébreu pour le trajet vers Jérusalem. 16 Cнest quand
Apollonius sнapproche de la montée de Béthoron quнil est vu par Juda Maccabée, si bien quнon peut penser
quнApollonius était pisté
que ce soit
en le suivant
sté sans
ans
n pour
ur autant
u
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soit physiquement
phys
hy
an derrière lui, cela peut plus
probablement être un
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de la divinité en soi mais
« hodayot » de Qn : si cнétait le cas à Qn, ça ne devait pas être très différent à ce sujet chez les Judéens dans des courants
plus majoritaires de lнépoque, et cнest aussi la littérature binitaire qui vient marquer cet engouement pour lнassistance
céleste des anges. De nos jours le Judaïsme rabbanite nнa pas de hodayot et nнévoque pas la notion des anges dans le
Judaïsme, et cнest un sujet dont il nнest dit presque rien dans le cadre contemporain du fait religieux juif. 19 Cнest la
croyance ferme en lнimplication du Ciel dans la vie des Judéens à lнépoque, alors que lнantithèse existe dans le Judaïsme
en disant que lнépisode de Pourim 162 marque la fin de lнintervention divine dans la marche du monde, précisément de
lнhistoire. 20 La persistance systématique du dépouillement tout au long du récit laisse penser quнeffectivement la
situation économique était défaillante dans le RS et ce depuis la PAK si bien que cela touchait aussi semble-t-il les
individus, dнoù une quête permanente de richesses sans labeur aucun. 21-22 La pensée de Juda Maccabée se complète,
du Ciel et ses anges, on passe à la divinité elle-même pour ce qui est de lнassistance, mais dans ce verset ce nнest pas le
fruit du hasard, « Lui les brisera » renvoie directement à la liturgie où il est question de la divinité qui brisa les cèdres
du Liban, mais cнest aussi dans le Tm en Jg. 9,1 163, Is. 2,13 164 et surtout en Ps. 9,5169 165, si bien que Judas Maccabée
sнidentifie au récit biblique et ses propos viennent anoblir la révolte maccabée, ce qui est un des faits littéraires
récurrents dans 1M. 23-26 Lнattaque par surprise est une stratégie récurrente chez les Maccabées qui sнinscrit en
deuxième partie de leur méthode, laquelle semble consister à dнabord talonner lнennemi puis à se ruer dessus à
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Cours de Judaïsme de Monsieur le Rabbin Maïmon Retbi, lycée français de Jérusalem, 1990-1991.
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lнimproviste. La TOB donne lнintertextualité en 1S, 14 ; 17 et 2S 5, tandis que la crainte et le tremblement des nations
alentours est une analogie tacite avec la crainte de la divinité par les peuples voisins au long du récit du Tm quand cнest
le cas, mais ce qui est intéressant ici cнest le parallèle avec les travaux de IF 166 qui dresse la liste des ennemis du
royaume de Judée du temps de Jonathan et Simon mais mieux encore comme il le dit si bien au début du règne de Jean
Hyrcan. 1M3,25 donne dans la TOB « les nations alentour » pour ÌÛ ì¿Å¾ÌÛ ÁįÁÂĿ ¸ĤÌľÅ, alors que IF donne pour
ennemis depuis Jonathan jusquнà Jean Hyrcan la Samarie, Ammon à lнest de la Pérée, les Arabes et Ashdod : 1M3,25 se
corrèle avec IF (2018 :79-82). Cнest en 26 que « son renom remonte jusquнau roi », ce qui vient nous conforter dans
lнidée que les Maccabées étaient « connus » du pouvoir séleucide à Jérusalem, y compris après sнêtre établi à Modîn
comme le raconte 1M2,17. 27-30 est un passage qui montre, ce qui est plausible, quнAIVE nнavait pas vraiment anticipé
une situation budgétaire délicate, ce pour quoi le rédacteur de 1M nous précise que cela est à fortiori dû à lнabrogation
des lois ancestrales dans chaque pays du royaume, cela ayant donné lieu à des dissensions. Il est donc encore plus
probable que les temples du RS aient été pillés après la PAK et que les réponses locales aient consisté en un refus de
sнacquitter du moindre impôt royal, mais nous nнavons pas, hormis 1M de documentation sur le sujet. 31-33 La TOB
note que la campagne dнAIVE concernait en fait toute la Transeuphratène171 167 et que Lysias est attesté par Polybe tout en
précisant que le fils dont il est question est le futur AV qui aura pour tuteur Philippe. 34-35 168 Les éléphants de guerre
sont attestés dans la littérature et sur les mosaïques de la synagogue de Huqoq dans le Nord dнIsraël, une partie venait
dнInde et une autre partie pouvait venir dнAfrique, ce avec une logistique déjà un peu complexe pour lнépoque. Ils
étaient un élément central de lнorganisation au combat mais plus généralement des animaux étaient utilisés au combat
alors que lнeffet de lнéléphant était plus conséquent. Le petit reste de Jérusalem doit faire allusion à la partie juive de la
ville, mais il ne nous est pas possible de statuer vu le nombre de reconstructions de Jérusalem rapportées par 1M2M là
où lнarchéologie ne corrobore pas les textes, aussi notre seule certitude est quнil devait rester peu de Juifs antihellénistes à Jérusalem alors que le gymnase et lнéphébium avaient dans leurs effectifs des Juifs pro-hellénistes. 36
Notons que lнinstallation de fils dнétrangers sur un territoire conquis est attesté dès 722 ou 721CG, lors de la destruction
du royaume dнIsraël, les Assyriens avaient déporté lнélite et avaient installé en Judée une population dнorigine
mésopotamienne et lнarchéologie répond au Midrach en disant que cнest lнélite du royaume dнIsraël qui semble avoir été
déportée, car il sнagit de peu de gens finalement dans la mesure où la stratigraphie ne montre pas de réelle chute
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Aussi nous faisons confiance à la majorité tout en restant avec des questions en suspens.
42-44 se corrèle avec ici avec 35, il est question de détruire radicalement le peuple de Judée, et cнest la première
occurrence de prière préalable au combat, le saint lieu en question est le Temple de Jérusalem. Lнusage des mots pitié et
miséricorde va en faveur dнun système de pensée où tout est décidé par la divinité, et les situations comme celle-ci sont
vues comme une punition divine, dнoù la demande de pitié sur la transgression et la demande de miséricorde que le
Judaïsme considère comme le neuvième dнune mesure de Justice qui doit être en neuf mesures, les huit autres étant
celles de Justice. 45 vient conforter notre hypothèse de Jérusalem ville fermée par les Séleucides et résume bien la
situation à Jérusalem. « En Jacob » devrait faire référence à tout le pays dнIsraël du temps de David, alors que les
Maccabées sont uniquement de Judée, mais peut-être est-ce le sous-entendu dнune propriété totale à venir du pays
dнIsraël, ce qui se corrèle avec lнexpansion territoriale de la Judée, à moins que ce soit une façon de dire quнil nнy a de
descendant de Jacob que les Judéens pro-hellénistes. Il est probable que la tension soit déjà avérée entre Samaritains et
Judéens, mais nous pensons plus prudent de considérer la destruction du tmG comme début du clivage ethnique. 4660 Le toponyme dont il est question est en hébreu /mitspa/ de la racine ts.p.h qu signifie contempler ou regarder, avec
lнidée fréquente de contempler ou regarder en étant en altitude, comme le mont Scopus à Jérusalem, ce qui pourrait
peut-être aider à retrouver ce site à lнemplacement incertain. La TOB montre que lнautel qui y était servit à Salomon, ce
qui donne toujours selon la TOB 1R 3,4 , Jg. 20,1 et 1S 7,5-7. Le fait religieux en 47 conjugue le jeûne et le deuil. Le
jeûne permet dнamplifier la réception de la prière et le fait de deuil dont il est question ici est très probablement en
166
Hasmonean Realities behind Ezra, Nehemiah, and Chronicles, SBL (2018), page 79
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168
B*K (1976) Cf. Bibliographie.
169
1M3,41 depuis https://theotex.org/septuaginta/1maccabees/1maccabees_3.html le 26 mars 2019
167
64
mémoire des morts au combat, mais nous doutons quнil réfère à ceux réduits en esclavage. Tandis que cнest une double
circonstance religieuse, dнune part le deuil, dнautre part la supplication de gagner grâce à lнaide céleste le prochain
combat. Ce qui est aujourdнhui le rite du deuil des parents au premier degré est à lнépoque une prière qui précède le
combat, mais nous pensons, du moins nous ne serions pas étonnés, que ce soit un néologisme religieux propre aux
Maccabées. En 48 cнest une activité en voyance dans les rouleaux du Pentateuque, la TOB dit que cнest inconnu dans la
Bible, mais en fait cнest un peu plus subtil que cela : il faut connaître le Judaïsme tel quнil est enseigné aux enfants en
école juive pour comprendre ce dont il est question. Ce nнest pas de la sorcellerie ni de la voyance pour ainsi dire, cнest
beaucoup plus simplement que le Judaïsme considère des /simanim/, des systèmes de signes visuels qui peuvent se
manifester exclusivement aux pieux, et en 48 cнest donc dans lнespoir de voir quelques mots devenir lumineux grâce à
lнaction dнun ange bienveillant que les Maccabées scrutent le Pentateuque. Antérieurement à ces conflits avec les
Séleucides, depuis le premier Temple, cнétait le pectoral du Grand-Prêtre qui voyait certaines de ses pierres précieuses
sнilluminer 170 quand on posait des questions devant lui, dont des questions relatives à lнissue de lнéventuel combat, et la
combinaison de pierres 171 illuminées était un code quнil fallait pouvoir déchiffrer 172. Il faut donc prendre en compte le
système de /simanim/ enseigné dans la sphère juive particulièrement pieuse. Les nations 173 en 52 renvoient en toute
logique à IF (2018 :79), et ce même 52 renvoie à Ps. 94,11 174 pour ce qui est de Dieu qui sait les desseins et le secours
divin /hatsilénou/ (#1+'8!) renvoie entre autres à Ex. 2,19 175 ; Jg. 10,15178 176 ; 1S12,10179 177 et 2S19,10180 178. La trompette
utilisée est rapportée par le Tm depuis lнépisode de Jéricho. En 55 la TOB rappelle que cette organisation du peuple date
du temps de lнExode, mais les cas dнexemptions de combat sont de mémoire celles prévues par la loi du Pentateuque, ce
que la littérature numérique nous situe pertinemment en Dt. 2,8181 179 & 20,6182 180, surtout la dispense pour celui qui avait
peur pour ce qui est de notre mémoire, ce qui est antérieur à la Mishnah qui dit la même chose que 56 dans le traité
Sota183 181, chapitre 8, verset 7184 182. Le pluriel pour nations en 58 renforce une fois de plus le postulat de IF (2018 :79), et
cнest à la fin du chapitre, en 60 quнest une fois de plus exprimée la conception selon laquelle cнest la divinité qui décide
de lнissue du combat, ceci dans une logique interne à la foi durant JSTS selon laquelle tout mauvais évènement est
punition divine dont la délivrance ne peut être que la Grâce de la divinité.
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170
176F
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Littérature numérique en hébreu
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reu
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in wikipédia israélien.
171
Cf. Ex. 28,30 ; Nb. 27,18-21
14,37
14,41
30,7-8;
Esd.
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172
Cours de Judaïsme pour enfants, obédience orthodoxe, 1979-1989
173 Pour la TOB ӽӿԍԉԈԎԆӿԍԈӻԎԃԉԈԍբԊԉԏԌӵӲӽнӿԍԎԆӻԇՁԇӿӽԂԉԍӿӿԈԂՀӼԌӿԏԇӻԃԍԋԏӻԈӾӵӲӾԃԎտ goyim րԈԉԏԍԈӿԍӻԐԉԈԍԊӻԍԍԃԃԆԍнӻԁԃԎ
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ӥԈԆнՀԎӻԎӻӽԎԏӿԆӾӿԈԉԍԌӿӽԂӿԌӽԂӿԍԈԉԏԍԈԉԏԍԌӿԊԉԍԉԈԍԍԏԌԆӻԊԏӼԆԃӽӻԎԃԉԈӾӿөӦ֕шцчю :79-82) pour chaque occurrence du mot
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182
http://beinenu.com/sites/default/files/alonim/52_39_72.pdf
le 26 mars 2019
65
(COMMENTAIRE SUR 1M4)
1-7 Cнest toujours la même stratégie maccabée qui est appliquée, laquelle consiste à talonner son ennemi mais
ici cнest bien plus subtil que les épisodes précédents car ce sont des éclaireurs qui vont au-delà de la ligne ennemie pour
savoir leur nombre et leurs mouvements, ce qui permit à Juda Maccabée de lever le camp avant lнarrivée de Gorgias.
Cнest en 6 quнon constate une fois de plus lнinsuffisance en ressources ferriques côté judéen, ce qui se corrèle de notre
point de vue directement à 1M1,11. 8-15 Lнanalogie de la situation avec la traversée de la mer rouge est tacite et cнest là
encore lнexpression dнune foi qui consiste à ce que tout soit agréé ou refusé par Dieu, mais pour ce qui est du cri pour
Le solliciter nous doutons que cela ait encore lieu à lнépoque hellénistique, si bien que nous restons perplexe car le
Shofar a toujours été disponible et cнest lнinstrument clé pour solliciter Dieu en tous temps dans le Judaïsme alors que
les trompettes sont à notre connaissance un instrument de guerre depuis lнépisode de Jéricho. La poursuite des troupes
de Gorgias à pied est faisable depuis Emmaüs mais cнest aux limites de ce que le corps peut supporter, aussi sur ce
passage du récit il nнy a pas dнexagération. 16-27 A la fuite vers la plaine succède un retour des forces de Gorgias encore
valides qui pour changer suivent les Judéens, il faut supposer quнils nнavaient pas vraiment de ravitaillement entre les
deux épisodes sur le champ de bataille si bien que globalement la fatigue a pris le dessus. Judas Maccabée continue
comme toujours à pister ou à talonner lнennemi avec semble-t-il une longueur dнavance, ce qui compense partiellement
les difficultés en armement qui se résolvent en 23, où par « dépouilles » il faut ici surtout comprendre le dépouillement
post-mortem. En 24 cнest évidemment comme le dit si bien la TOB une intertextualité avec Ps. 118,1-29 mais cнest
surtout de la séquence LG2 %-
+L3
+'
Vx dont il est question parce que si le psaume 118 est intégralement énoncé chaque
Sabbat, cнest /ki léнolam chasdo/ qui est emphatisé par le public dans la liturgie commune à voix haute et ce psaume
faisait probablement partie de la culture commune déjà dans la première partie du second siècle. Dнailleurs notons
néanmoins quнil soit possible pour les rédacteurs de 1M et 2M ainsi que pour lнabréviateur quнils se soient inspirés de
Lv. XXVI,8 pour ce qui est de l'extrême dextérité et efficacité au combat dans lesquels un soldat maccabée serait à
même d'anéantir plusieurs dizaines de soldats séleucides, ce qui permet aussi de consolider l'avis favorable du lecteur à
la dynastie hasmonéenne. 28-35 Le séquençage qui est de la TOB donne début 164 CG pour 28 et nous précisons que
cнest 148 CS & 3597 CH. Camper à Bethsour à lнépoque ne donnait pas de désavantage car au printemps le sud de la
ou quelques
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im désertique ne se faisait pas encore
Judée est verdoyant mai
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En 3300 ccнest
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cit b
14,1-14, cнest autant lle ffait d
dee la liturgie que la
tacite
biblique qui sont la base de cette
allusion verbale, ce qui
naturellement
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nt na
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qu est lee troisième
troisièm objectif
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c énoncé. En 33
lнhébreu originel est particulièrement
particulièreme t flagrant
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ppell la liturgie,
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c qui donne
donne en hébreu
hébreeu qui
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ĞĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦľ čĪķĬĺĮĬ
ĴķĨĮĩ ¹ ¼¼¼¼ ¼¼¼¾ ¾½¼Ä ¼¾½
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¿¼¾½ÂÃÅ
à ¿Ã $=
texte originel ici énoncé lequel
était aussi très probablement
dans la liturgie de lнépoque : utnsrjmnijpjvlrwm
q
p
L corps
corp à corps
corp
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corps évoqué
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évo
qué en
en 34 sous-entend que la cavalerie séleucide a été anéantie dans le
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{l r . Le
{l
p s pris part au deuxième combat, lequel est exclusivement composé de fantassins
combat précédent ou quнils nнont pas
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des deux côtés ce alors
Judéens
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mieux
quнauparavant ayant récupéré le butin des dépouilles
ité jjudéenne
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ennemies. Lнintrépidité
en 3355 est un peu
pe due
d aux propos de Judas Maccabée mais toujours est-il quнil nous
semble quнils sont tous au combat quнils perçoivent être « pour la Sainteté de Son nom » (évoqué précédemment), ce
qui vient expliquer leur intrépidité parce quнils savent que la religion prévoit pour ce type de décès une place/partie
dans le monde à venir (!-+#39+% -#9/). Cela étant, nous ne pouvons définir si les étrangers recrutés par Lysias
toujours en 35 sont des étrangers parmi les populations du RS ou sнils sont extérieurs au RS, mais ce qui va en faveur
dнun recrutement extérieur au RS est en 29 et nous nнavons pas de contre-argument. 36-60 Nous maintenons le
séquençage de la TOB que nous ne pouvons éviter dans nos quatre lectures et relectures, lequel passage relève tant du
Judaïsme que de son histoire et la perpétuation des faits religieux inhérents à ce passage jusquнà aujourdнhui. La
dédicace dont il est question en 36 sous-entend le fait dнériger à nouveau le Temple après lнavoir purifié, et cнest le
même mot que pour la fête conséquentielle encore de nos jours et la même expression pour dire en hébreu pendaison
de crémaillère : Hannoukah et Hanoukat-baÿt pour pendaison de crémaillère (='-=)#1%!)#1%). La tradition juive voit
aussi dans le mot Hannoukah un jeu de mot-composé, chanou (#1%), « il se sont reposés », kah pour écrire vingt-cinq
en hébreu (!Ó)), dнoù la lecture « ils se sont reposés le vingt-cinq ». La végétation en 38 devait donc avoir trois ans, et
lнétat décrit laisse penser que le culte de Zeus Olympien qui y était voulu par AIVE nнa apparemment pas été accompli
durant ces trois années, ce alors quнen CG cнest dans cette même année 164 quнil aura décédé. Le deuil en 39 est un
deuil qui se répète et le texte confirme là encore lнusage de la trompette suivi de cris pour se manifester auprès du Ciel
mais notons quнil nнest toujours pas question de Shofar. 42 précise que la purification ordonnée en 36 ne peut être
réalisée que par des Cohen mais en précisant des Cohen exempts de souillures lнauteur pense précisément aux interdits
spécifiques aux Cohen qui sont des interdits en impureté, ce qui commence par lнinterdiction de femme précédemment
mariée et va jusquнà lнinterdiction complète de toute impureté émanante de la mort, donc interdiction dнaller au
cimetière, de toucher le corps dнun défunt, et ici nous présumons quнil est fait état de Cohen qui ont contracté
lнimpureté de la mort en victimes des attaques séleucides sur les civils judéens ou bien des Cohen qui auraient pris part
au combat, ce alors que nous nнavons pas de documentation qui nous permettrait de plaider pour lнune ou pour lнautre
option, voire pour les deux à la fois. Pour le verbe « sanctifier » nous présumons que cнest le verbe hébreu /léqadesh/
(<9+) qui a ici le sens de « purifier » et par conséquent sanctifier mais nous ne savons pas si nous devons compter le
66
chandelier parmi les nouveaux ustensiles, parce que nous pensons que cнest un peu trop grand pour être compté
comme tel. En 50 par contre il nнest pas fait état du récit traditionnel de Hannoukah qui dit que lнhuile pour une
journée de candélabre avait finalement duré huit jours, il y a donc un écart entre la tradition juive rabbanite et 1M
tandis que 47-51 résume bien le culte au Temple mais ne fait pas état de sacrifices dнanimaux. Le 25 Kislew 148 CS est
pour la TOB aux alentours du 14 décembre 164 CG, dans nos calculs le 25 Kislew de lнan 164 CG et 3598 CH est en fait le
samedi soir 9 décembre 164 CG au soir jusquнau dimanche 10 décembre 164 CG au soir, ce alors que le 25 Kislew 145
CS est le 25 Kislew 167 CG ce qui est 3594 CH, soit le vendredi soir 12 décembre 167 CG jusquнau lendemain soir le
samedi soir 13 décembre 167 CG, ce qui donne dans le calendrier grégorien un écart de trois ans et trois jours CG. En
56 cнest la dédicace qui est fêté huit jours durant, ce qui semble être la base effective de la fête de Hannoukah. En 59,
fêter huit jours durant la dédicace se fait depuis le la veille au soir de la journée du 25 Kislew, le décompte dнune
journée commençant le veille à la sortie de trois étoiles de taille moyenne, la date de chaque fête étant mobile sur
quatre semaines CG du fait du mois dнAdar Beth (Adar II) qui est rajouté une fois tous les trois ans. Le chapitre se finit
en évoquant la menace iduméenne qui est racontée dans le chapitre suivant.
(COMMENTAIRE SUR 1M5)
1 « Les nations » sont ici une occurrence supplémentaire et renvoient à IF (2018 :79). 2 marque lнhostilité aux
Judéens des nations limitrophes en tuant les Judéens expatriés, mais se pose la question de leur qualité de vie dнexpatrié
là où le sentiment dнhostilité anti-judéens ne devait pas être nouveau ni soudain. 3 Cнest bien le flanc sud de la Judée
qui est le site des combats de Judas Maccabée, et lнAkrabattène dont il est question dans le texte est très nécessairement
une région particulièrement peuplée de scorpions, qui se dit /‘aqrav/ en hébreu (:93. Nous pensons comme la TOB
que cette longue liste de campagnes militaires a du sнétaler sur plusieurs mois et il me semble logique que ce soit bien
163 CG soit 3598-3599 CH, quant à Iazér cнest à environ 18 km au sud-sud-ouest de Philadelphie, lнactuelle Amman,
dixit la carte de UR. 9-11 Ce passage semble être le paroxysme de ce qui vient conforter si besoin était IF dans ses
publications rééditées en 2018 (2018 :79-82). 13 se corrèle avec 2 mais ce quнil faut signaler cнest lнanalogie avec les
méthodes séleucides utilisées à Jérusalem dans cet épisode précédent où les hommes étaient tués alors que les femmes
et les enfants étaient mis en esclavage
en 1M1,32
nous estimons à moins de 10 000 le nombre de Judéens qui
av
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3 et nou
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dupliqué
de Judée, et il
est probable que ces messagers toujours ici en 14 aient déchiré leurs vêtements en signe immédiat de deuil pour des
parents au premier degré
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gréé auquel
a uel cas
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auqu
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mmencé les sept jours de deuil après avoir relayé cette information et
833. 8
lнintertextualité en 155 eestt IIss 183
8,23. La
La TOBB con
confirme
nfirme ce que nous savions déjà sur la Galilée, mais plus généralement
nfirm
sur la partie septentrionale de la Ter
Terre sainte. 16 Les messagers
g ont dû apporter ces informations à Jérusalem qui avait
vu le retour dнune population
dédicace
17 Juda délègue à Simon une mission dнampleur
pulati
pu
lation
on judéenne
jud
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avec la dé
ave
ac du Temple.
ac
T
égale à celle quнil fera en même temps, ce quii renvoie aux dernières paroles de Mattathias, en 1M2,65, où il était
question que Simon soit le conseil et Juda le chef de Guerre, mais lнexpérience au fil des années semble avoir montré à
Judas quнil pouvait déléguer une partie des campagnes à Simon. 18-19 Cette stratégie qui consiste à ne pas laisser sans
défense la moindre entité judéenne durant les campagnes militaires semble constante tout au long du récit, mais ce qui
est nouveau ici cнest lнinterdiction dнengager le combat, lнarmée ne peut donc que répondre si besoin était, si bien quнon
suppose aisément quнelle est en fait invitée à faire preuve de retenue de prime abord. 20 Le nombre de soldats alloués à
chacune des deux campagnes doit logiquement refléter la démographie de Galilée et de Galaaditide. 21-23 La fuite des
« païens » vers Ptolémaïs sнexplique par le relief du nord de Terre sainte, depuis la Galilée au nord-est ce sont les reliefs
montagneux du Golan, et au nord cнest le massif de lнanti-Liban, et depuis la Galilée la fuite la plus raisonnable était
effectivement vers Ptolémaïs. Et en 23 1Mgr ne semble pas faire état de Juifs si ce nнest dans le sous-entendu17 184 entre
contexte et pragmatique :
ĞĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦľ čĪķĬĺĮĬ
ĴķĨĮĩ ¹ ¼¼¼¼ ¼¼¼¾ ¾½¼Ä ¼¾½
': '< 06&2
¿¼¾½ÂÃÅ¿Ã $=
182F
183F
Á¸Ė ȸÉñ¸¹¼ÅÌÇİËëÁÌý˸ÂÀ¸ĕ¸ËÁ¸Ė ëÅɹ¸ÌÌÇÀËÊİÅ̸ė˺ÍŸÀÆĖÅÁ¸Ė ÌÇėËÌñÁÅÇÀËÁ¸Ė ÈÚÅ̸բĞʸöŸĤÌÇėËբÁ¸Ė ôº¸º¼Å¼ĊËÌüÅ ÇÍ»¸ĕ¸Å
ļ̼ĤÎÉÇÊįžËļºÚ¾Ëե
Et on peut présumer quнils nнétaient pas judéens mais galiléens, ce qui confirme lнarchéologie des trente dernières
années (Knoppers 185, 2013). 24-28 Les campagnes ici relatées ont dû prendre un certain temps, et le récit reprend la
forme du récit biblique classique des combats armés comme « passer tous les mâles au fil de lнépée » etc, cнest là encore
une volonté dнanalogie avec le récit biblique pour sнen prévaloir et sнy intégrer, ce qui eût lieu dans le NT uniquement.
29-36 Le récit des campagnes est souvent de même structure en 1M, mais notons surtout quнen 33 lнarmée maccabée
reçoit lнordre de progresser vers les arrières de lнennemi, ce qui est du talonnage et renvoie à notre analyse
- 'LE!+'
+x E0Gv : Q!:
4 -{ Q!T
: G 'Cr ) !0L
:x % ! #'+ v k 6 1!8 : #0K+
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f
y : !=
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I +98K/:
f +
5z 4K/
+'
V ) 183
184
Extrait de TX.
Knoppers, Gary, N., Jews and Samaritans, The origins and theory of their early relation, Oxford University Press (2013)
185
67
étymologique de /maqqabim/ en hébreu, et lнinvocation dont il est ici question en 1MTOB nous faisait penser à une
hodaya jusquнà ce quнen 1Mgr il soit tout simplement question de prière, ce qui est aussi une invocation mais non pas
une hodaya ֕Á¸Ė ëÆý¿¼ÅëÅÌÉÀÊĖÅÒÉϸėËëÆĠÈÀÊ¿¼Å¸ĤÌľÅբÁ¸Ė ëÊÚÂÈÀʸÅ̸ėËÊÚÂÈÀºÆÀÅÁ¸Ė ë¹Ġ¾Ê¸ÅëÅÈ
ÈÉÇʼÍÏĉ.). 37-44 En
37 le mot torrent est bien ϼÀÄÚÉÉÇÍen 1Mgr et cela implique quнon soit en hiver ou au pire au début du printemps. En
38-39 cнest une attestation supplémentaire dнusage dнéclaireurs par lнarmée maccabée. Lнavantage dont Timothée parle
en 40 signifie que le combat armé ne pouvait avoir lieu dans lнeau du fait du fort courant car il semble quнil nнy ait pas
de cavalerie des deux côtés et en 41 nous pensons que cнest bien plus la peur du courant que la peur de lнennemi, si
bien que nous pensons à une période entre décembre 163 et février 162 CG ou au plus tard décembre 162 à février 161
CG. 42-44 La TOB précise que les scribes du peuple sont en fait les officiers dнadministration de lнarmée et leur présence
dans les rangs de cette campagne vient confirmer les effectifs donnés en 20, et en 44 cнest une stratégie concentrique
qui est décrite et qui se corrèle avec le niveau de technique de 33, dнabord la ville puis le sanctuaire, ce qui évite
évidemment dнavoir un sanctuaire encerclé par les citadins alors quнune bonne partie des richesses de la ville sнy trouve.
45-54 45 est similaire à 23 pour lнexode juif vers la Judée, ce qui est une bonne stratégie pour protéger la population qui
était en milieu hostile. 46-53 est un récit très classique au niveau littéraire de campagne militaire maccabée toujours
similaire aux récits de combats dans le texte biblique, mais ici le motif est uniquement lнhostilité qui est telle que le
droit de passage est refusé tandis quнici la nouveauté est lнexpression de la durée du combat qui vient conforter notre
présomption de combats qui se sont étalés sur plusieurs jours, ce qui signe une certaine économie de la part du
rédacteur de 1M qui se cantonne finalement à un structuralisme et un style parfaitement bibliques. 54 Lнutilisation du
verbe gravir en français se trouve dans la 1MTOB et FMA1M pour le verbe ÒÅñ¹¾Ê¸Åmais il ne faut pas sнy méprendre en
supposant une route délabrée et un trajet qui relève de lнescalade, ce verbe en Matthieu 13,7, Marc 4,7 , Luc 18,10 et
Jean 7,10 est toujours traduit en anglais par des verbes avec la particule « up », cнest en fait uniquement lнidée de
montée qui est ici en grec, lнhébreu doit donc en toute logique être /laнalot/ (=#+3+) et les holocaustes offerts peuvent
être originaires de Galaaditide comme ils peuvent être de Judée. La TOB donne comme date la pentecôte de 163 CG , ce
qui est une date statique car elle est dans CH le cinquantième jour du Omer, donc cinquante jours après le quinze
nissan 3598 CH qui est le lundi soir du 26 mars 163, ce qui donne une Pentecôte 3598 CH le vendredi soir du 12 mai
163 CG, ce qui donne, sauf erreur de notre part et après maintes vérifications une arrivée à Jérusalem le même vendredi
12 mai 163 CG, donc avec
av des
ave
e sacrifices
cr
crifi
rt du soir du samedi
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ai 163 CG. 55-59 Cнest une simple
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partir
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volonté de rentrer dans
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leur propre campagne jusquнàà cce niveau du récit sans en référer
à Judas ni à Simon
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on eet le style direct dans 1MTOB laisse
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tat--majorr maccabée
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en er à une organisation
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penser que tout était écouté
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dнéclaireurs polyvalents
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maccab
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Cнest en 61 quнil est dit q
que Joseph
p et Azarias nнavaient pas écouté Juda et ses frères mais cela semble un peu paradoxal
parce quнil nнest pas qu
question
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q
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on de cconseils
on
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seils dee la
la bouc
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che de Juda mais dнordres à tous points de vue tout au long de la
che
monographie qui émane d
de 1M, tandis
cette écoute au sein même de lнétat-major maccabée on imagine
d quнavec
a
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difficilement Juda ne pa
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être
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re informé
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d troupe, si bien que le récit reste cohérent pour cette
mnia. 63-68
campagne contre Jamnia.
6 3 -6 8 S
Sii en
n 6688 ccнest
нest
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un guerre
uer
erre
re contre
con lнidolâtrie qui rappelle lнépisode de Josèphe quant à des
Judéens qui refusent 186 les « affiches » romaines à Jérusalem, épisode très drôle qui résume bien le conservatisme
judéen, en 67 cнest un récit beaucoup plus compliqué : Pour la dédicace du Temple il était question de prêtres qui
nнavaient pas de souillures, ce que nous avons assimilé aux lois sur les impuretés relatives aux prêtres, mais ici il sнagit
de Cohen qui « voulait faire acte de bravoure, en allant au combat de façon téméraire », et dans la littérature légale
juive il nнy a à notre connaissance quнune seule possibilité dнavoir un Cohen sur le champ de bataille, cнest le cas du 0!)
ĞĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦľ čĪķĬĺĮĬ
ĴķĨĮĩ ¹ ¼¼¼¼ ¼¼¼¾ ¾½¼Ä ¼¾½
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¿¼¾
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%#</ 187!/%+/ ĎĪĶĺĮĪĸĹķĦĵĵĴķĹūĵĦķıĦıĮĹĹūķĦĹĺķĪijĺIJūķĮĶĺĪĨĴIJIJĪūĹĦijĹĪijďĹ 20,2 , ce qui est aussi plus tard en
Mishnah Sota 8, et en TB ĞĴĹĦÀ¼ħĘĦĮĸıĪĸĦĨĹĪĸĩĪħķĦĻĴĺķĪĩĪĸĎĴĭĪijĩĴijĹĮıĪĸĹĮĨĮĶĺĪĸĹĮĴijĸĴijĹĺijijūĴıĴĬĮĸIJĪ
absolu, si bien que s’il y avait aĺĵĦķĦĻĦijĹĩĪĸ ĎĴĭĪijIJĦĸĭĴĺĦĨĭIJĮıĨĭĦIJĦ ĨĪĶĺĮij’avait aucune raison de ne pas
être présent aux effectifs dans les guerres maccabées, alors que ces même actes de bravoure ne correspondent pas du
tout au rôle du !/%+/%#</0!) et c’est pourquoi notre présomption consiste en deux fonctions au combat chez les
Cohen, la première étant celle classique du !/%+/%#</0!) ĵķūĻĺĪĵĦķďĹ¾¼¾ŢıĦĶĺĪııĪĸĪķĦįĴĺĹĪĩĪĸĎĴĭĪij
combattants, ce qui implique un problème légal religieux de souillure par impureté de la mort, de sorte qu’il est
impossible de dire si les prêtres qui avaient des souillures à la dédicace du Temple relevaient de l’impureté de la mort
au combat ou de l’ĮIJĵĺķĪĹūĨĴijĹķĦĨĹūĪĵĦķıĪĨĴijĹĦĨĹĦĻĪĨĩĪĸĨĴķĵĸĩĪĩūīĺijĹĸĨĮĻĮıĸĻĮĨĹĮIJĪĸĩĪĸĞūıĪĺĨĮĩĪĸė’absence
de l’évocation de !/%+/%#</0!) dans 1M laisse présumer que c’était une présence évidente dans les rangs, ce qui
vient conforter les discours motivants avant les combats, qui peuvent donc tout à fait avoir été dits une fois par le chef
de guerre maccabée et une seconde fois par le !/%+/%#</0!), ce qui ne devait pas être de trop pour motiver les
troupes en faibles effectifs avec peu d’ĦķIJĪĸĩĦijĸıĪĸĵķĪIJĮĪķĸĨĴIJħĦĹĸ
186
187
GdJ II, 9, 2-3
Littéralement « Cohen oint de guerre »
68
*****
Interlude : Il serait possible que la saisie-confiscation des objets de culte du Temple en 1M1 soit en fait le
premier épisode dнune guerre fiscale, et le souverain séleucide nнaurait pas pu solder la dette fiscale de par ladite saisieconfiscation ce qui serait donc une une guerre fiscale et non pas un évènement soudain en soi, ce qui nous donne la
forte présomption que lнinterdiction de pratique du Judaïsme était une mesure punitive pour dette fiscale non soldée,
ce qui est beaucoup plus cohérent quнun édit publié sans la moindre logique de cause et conséquence, et la saisieconfiscation serait plus fermement mise en application à cause des conséquences financières de la PAK, ce qui vient
minorer lнimportance de la volonté dнhellénisation des Judéens : sнil nнy avait pas eu cette dette fiscale le souverain
séleucide aurait fait piller le Temple de Jérusalem comme les autres temples sur le territoire séleucide et en serait resté
là avec un pillage de plus qui serait venu compléter les caisses en se rajoutant à lнimpôt judéen qui aurait dû être crédité
dans les caisses royales. Ce serait donc une mesure répressive et punitive proportionnelle à lнerrance budgétaire
séleucide de par la PAK aggravée par cet impôt non acquitté qui prend donc une autre dimension bien plus conséquente
là où Josèphe atteste en GdJ II, 9, 2-3 dнun épisode ultérieur dнaffiches déchirées par les judéens à Jérusalem.
(COMMENTAIRE SUR 1M6)
1-4 La TOB ne connaît pas Elymaïs, mais UR pense quнil sнagit de la région montagneuse au nord-est de Suse,
et lнanalyse de UR188 est ici très pertinente : Elymaïs nнest pas une ville mais un pays, une contrée, dont la ville
principale est Suse, et lнusage du mot Perse est inexact car « Elymaïs nнen faisait pas partie » :
189
qui est en Perse. Lнinformation donnée ici et dans la suite est erronée, Elymaïs nнest pas une ville mais un pays, dont
« Elymaïs
la ville principale est Suse. De même lнusage du nom de Perse (‘Persisнen grec), peut-être sous lнinfluence du Tm est inexacte parce
que Elymaïs nнest pas incluse dans la Perse, mais son usage par le rédacteur de 1M (13 vient préciser les parties orientales du royaume
sélecide, mais dans 1M6 et 2M13 ce terme vient souligner les parties orientales du royaume séleucide et de lнempire parthe qui
incluait ces zones au moment de la rédaction de 1M cнest-à-dire durant les jours de Jean Hyrcan ; les commentaires de 1M14,2 et
mpl
p quнAntiochus
uнAnt
A
ait pi
ller était
lle
é
étai
n
2M9,2 expliquent quee le temple
voulait
piller
celuii de Persépolis. Lee noyau
historique de lнhistoire est la volonté
tre la
la main
m n sur
sur les
le trésors
trésors
tré
sors du temple
emple dнElymaïs
d
dннElym
E maï
maïs qui
ui éétait
tait dé
tait
édié au
édié
au die
d
di
eu o
eu
dнAntiochos de mettre
dédié
dieu
oriental nommé en grec Artémis (chez
ho de par le refus
hou
efus de la population
pop
locale (Polybe 31, Apion 11,6 et
Polybe), ou Aphrodite (chez ¸ÈÀ¸ÅÇË,
¸Å Ë Apion). Cette tentative a échoué
¸ÅÇ
tableau
ta
tab
bleau n°4
n 4 à la page
page 106
pag
106 ci-dessus.)
c d sus. »
ci
ĞĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦľ čĪķĬĺĮĬ
ĴķĨĮĩ ¹ ¼¼¼¼ ¼¼¼¾ ¾½¼Ä ¼
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¿¼¾½ÂÃÅ¿Ã $=
5-7 Le récit ffait
i à AIIVVE est conforme
f
à ce qui était précédemment
é éd
d
racontéé en 1M. 8-13 La maladie de AIVE
semble être dégénérative,
nнarrive
plus à dormir. En 12 AIVE parle dнobjets dнor et dнargent, ce qui
ativ
tivvee,, preuve
p uve en
preu
n est quнil
q il n
arrivve p
correspond à 1M1,23,
des Judéens peut laisser penser quнune dette fiscale ne pouvait
3, et
e lнextermination
lнexte
e teerm tion
ion sans
an
n motif
ns
motiff de
aboutir à une condamnation à mort,, et ce serait donc un système légal où une dette est soldée par saisie ou saisieconfiscation. 14-15 La TOB pré
précise
cise qu
que
ue Philippe
P
Philippe est
e rival
va de Lysias,
L
alors que le précepteur est récurrent dans la dynastie
séleucide. 16-17 La TOB d
donne septembre
t mbre ou
o octobre
octo
ct
164
164
4 CG, ce qui donne 3597-3598 CH, lнannée 3598 CH
commençant le soir du dimanche 17 septembre 164 CG. 18-27 La souveraineté maccabée nнest pas totale sur Jérusalem,
il reste la citadelle dans laquelle réside les Juifs pro-hellénistes, si bien quнon devine une géographie urbaine en deux
camps distincts, les Maccabées et les Juifs anti-hellénistes dнun côté, les Séleucides et les Juifs pro-hellénistes de lнautre
(en 21) qui semblent avoir besoin de la sécurité donnée par la citadelle qui est difficile à prendre comme dit en 20, 150
CS étant 163-162 CG pour la TOB, ce qui est 3599/3600 CH. Les technologies de guerre semblent maîtrisées par les
Judéens, ce qui va de pair avec leur stratégie avant et durant le combat. En 23 le style direct rapporte que les Juifs prohellénistes ont respecté les édits de AIVE, mais leurs propos semblent dissimuler le culte à Zeus Olympien réputé
imposé par AIVE, si bien quнici nous nнavons pas de corrélation avec les passages précédents à ce sujet. En 24 il est
question des concitoyens, ce qui fait allusion à ceux qui assiègent la Citadelle, les Juifs anti-hellénistes, et il nous
semble important de formuler le doute quant à la possession de la citoyenneté de la ville grecque de Jérusalem par les
Juifs anti-hellénistes, mais nous ne connaissons pas les dates de lнexistence de cette citoyenneté grecque à Jérusalem,
François Varlin 190 atteste que les Juifs au troisième siècle sont citoyens des villes grecques, donc une citoyenneté
lagide, mais pour lнinstant nous nнavons pas de documentation qui nous permettrait de définir plus précisément les
termes de cette citoyenneté de la ville de Jérusalem au deuxième siècle. UR traduit par « fils de notre peuple », FMA
parle aussi de concitoyens, TX dit comme UR, et nous ne trouvons pas ÊÍÄÈÇÂţ̼Ëen 24, si bien que nous ne pouvons
asserter ni sur le mot concitoyens ni sur la citoyenneté de Jérusalem en 150 CS, 163-162 CG, là ou le dictionnaire grecallemand de Pape confirme « Mitbürger » pour ÊÀÄ-ÈÇÂÀÌÀË, ce qui est bien « concitoyens » en français et nous nнavons
pas de synonymes, donc la question reste en suspens. 26-27 Lнobjectif maccabée que constitue la prise de la Citadelle
sнinscrit dans une stratégie cohérente, le tout dans un mouvement de campagnes militaires de grande ampleur aux
frontières de la Judée et les Juifs pro-hellénistes font une bonne analyse de la situation, laisser faire Juda Maccabée cнest
le rendre incontrôlable. 28-47 Le régiment du train dans la TOB en 28 ne peut exister à lнépoque, il est en fait question
188
(2004 :187)
-+'3 ĪijĭūħķĪĺ
190 Comprendre la Bible, page 62 (2005)
189
69
de /saré harechèv/ pour UR, ce qui peut être les chefs de cavalerie dont les chars, ou peut-être les chefs des chars
uniquement, ce qui est moins probable, le verbe /lirkov/ faisant à lнépoque allusion au fait de monter un animal, et
principalement un cheval à lнépoque. 29 Les troupes mercenaires sont réputées être principalement basées à Chypre,
mais ce nнest pas leur seul lieu de résidence. 30 Les effectifs séleucides sont très conséquents mais restent crédibles
alors que ce passage ne dénombre pas les effectifs maccabées, soit par méconnaissance, soit par crainte de
transgression en dénombrant les Juifs, ce qui est interdit dans le Judaïsme ancien mais nнest plus vraiment en vigueur
aujourdнhui. 31 La TOB note pertinemment que lнitinéraire qui longe la côte semble être celui emprunté comme en
1M4,29. 32-33 Le combat a donc eu lieu sur une route qui avait lнavantage dнêtre globalement plate hormis les
éventuelles montées et descentes, ce qui permit une confrontation rapide voulue par Antiochus comme fulgurante de
par le nombre et les composantes, les animaux jouaient un rôle important dans les combats. 34-38 La stratégie
dнanimaux aux combats est bien établie avec une méthode sophistiquée, ce qui laisse deviner que ce nнest pas un
néologisme des quelques années précédentes, la littérature antique relate par ailleurs des animaux immolés courants
dans les lignes ennemies. En 38 on constate que cнest le roi qui organise lui-même lнavancée et lнorganisation des
différents régiments, ce qui permet de constater quнil est fin stratège en disposant « le reste de la cavalerie sur les deux
flancs de lнarmée pour faire du harcèlement et couvrir les phalanges». 39 Les boucliers qui reflètent la lumière du soleil
éclairent les montagnes environnantes mais ce que 39 ne dit pas cнest que la lumière est une arme en ce quнelle est
aveuglante quand dirigée vers les yeux des ennemis qui se retrouvent soit aveuglés soit obligés de fermer les yeux ou de
les couvrir avec leur éventuel casque ou leurs boucliers. La tradition relate que les miroirs étaient des armes de guerre
juives à lнantiquité mais nous nнavons pas de référence précise, ceci relevant de la littérature orale alors que cela reste
cohérent comme usage de boucliers. 40-41 Le combat nнest plus uniquement sur la route mais « sur les hauts de la
montagne et sur les contrebas », dans une logique de mieux cerner les Maccabées et de les empêcher de fuir. Seule la
TOB utilise le mot « rumeur » en 41, et nous ne le trouvons pas en 1Mgr :
« Á¸Ė ëʸ¼įÇÅÌÇÈÚÅ̼ËÇĎ ÒÁÇįÇÅ̼ËÎÑÅýËÈÂû¿ÇÍ˸ĤÌľÅÁ¸Ė ĝ»ÇÀÈÇÉĕ¸ËÌÇı ÈÂû¿ÇÍËÁ¸Ė ÊͺÁÉÇÍÊÄÇı ÌľÅĞÈÂÑÅжöźÛÉ÷ ȸɼĹÇÂü
ļºÚ¾ÊÎĠ»É¸Á¸Ė ĊÊÏÍÉÚ. » (1M6,41)
Si bien que nous ne pouvons asserter en faveur dнune guerre psychologique, laquelle ne nous semble pas probable à
cen morts
m
mo
séleucides
s
sél
sur un effectif
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ef ctif de cent-vingt-mille
ent
soldats
so
o
séleucides, cнest donc une défaite
cette époque. 42 Six-cents
qui ne dit pas son nom,
om, ce
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en histoire
istoire chez
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hez les
le vaincus,
vaincus
cuss,
s, dнoù
dнoù
ù la tournure
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ourn
urn
de 1M dans ce passage. 43-46
Eléazar surnommé « Orèn » en h
hébreu ne devait pas savoirr où frapper lнéléphant,
ce qui marque une méconnaissance
élép
de lнanatomie animale,
alors
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danss le des
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soudain signifie
e, aalor
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han ett mourir
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dan son écroulement
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quнEleazar avait sectionné
unee artère
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u épée
épée plutôt
p tôt
plu
ôt longue. 47 Ici le
texte dit « Les Juifs , constatant la force impétueuse des troupes royales, rompirent le contact » dans la TOB et chez FMA
et TX, soit en grec « «Á¸
«Á¸Ė
¼č»ÇÅÌüÅĊÊÏİÅÌý˹¸ÊÀ¼ĕ¸ËÁ¸Ė
Ìġ ĞÉÄ¾Ä¸ÌľÅ»ÍÅÚļÑÅÁ¸Ė ëÆñÁÂÀŸÅÒȸĤÌľÅե », mais nous ne
Á¸Ė ¼č
»ÇÅ ÌüüÅ ÊÏÏİİÅÌ Ë¹
»ÇÅ
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À¼ĕĕ¸ËÁ
¸
i en grec nii chez
h UR, aussi nous comprenons que cнest le contexte qui fait
trouvons pas le mot grec pour « Juifs » ici
ns les
es ver
sions ffrancophones,
rancop
pho
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apparaître ce mot dans
versions
qui est logique, mais cнest surtout intéressant de par le fait que les
signifiie quнil
quнil n
нyy av
ait pas ou pas
as as
aassez
ssez de « Cohen oint de guerre » (!/%+/%#</0!)), dont le rôle
Juifs se retirent, cela signifie
nнy
avait
au combat était dнempêcher les fuites de soldats, et cela se confirme au moins en partie par lнabsence dнinformations sur
les effectifs maccabées et le faible nombre de victimes séleucides. Peut-être les Cohen avaient-ils préféré servir au
Temple pour le service sacré plutôt que de rejoindre les forces maccabées au combat. 48-54 Lнannée sabbatique en
question est 3598 CH, ceci dit sur la base de la TOB qui précise que cнest la description la plus complète de lнartillerie
séleucide qui était très sophistiquée. La victoire séleucide était inévitable durant une année sabbatique avec des vivres
moins conséquentes suite aux migrations juives vers Jérusalem depuis les territoires hostiles racontées précédemment,
mais lнarmée maccabée reste organisée malgré le début de disette et le dispersement a dû se diriger surtout vers lнouest
où il est plus facile de trouver de lнeau et de la nourriture que dans le désert de Judée. 55-57 Cнest effectivement comme
le dit la TOB suite à la mort de AIVE que Lysias anticipe les suites de sa rivalité avec Philippe, et cette volonté de paix
avec les Judéens nнa pas dнautre but à notre avis que de prendre le pouvoir à Antioche et dнaugmenter la cacophonie
ambiante ce qui devait être une défaveur pour Philippe, ce qui devait fragiliser un peu plus la souveraineté séleucide
quнil voulait probablement occuper à Jérusalem et donc avoir moins de troupes disponibles à Antioche. Tout ceci a dû
permettre à Lysias dнavoir une longueur dнavance sur la bataille dнAntioche, et cнest donc un Lysias rival de Philippe qui
sнimpose à Antioche jusquнà ce quнil soit tué avec Antiochus sur lнordre de Démétrius dans le chapitre suivant.
ĞĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦľ čĪķĬĺĮĬ
ĴķĨĮĩ ¹ ¼¼¼¼ ¼¼¼¾ ¾½¼Ä ¼¾½
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¿¼¾½ÂÃÅ¿Ã $ =
(COMMENTAIRE SUR 1M7)
1-7 Démétrius rejoint Antioche et fait exécuter Lysias et Antiochus, mais 5 nous dit que cнest après cela que
les Juifs pro-hellénistes conduits par Alkime qui voulaient la charge de Grand-prêtre pour demander un audit sur la
Judée, ce qui selon la TOB en 2M14,4 fût le deuxième rendez-vous dнAlkime avec Démétrius. Mais la question qui se
pose est de savoir pourquoi Alkime ne sнest pas entretenu de cela auparavant avec Lysias ? Il est possible que ce soit
parce que Alkime pensait que Lysias nнallait pas faire long feu au pouvoir ce qui nнallait pas consolider le statut
demandé par Alkime, ou bien il est possible que Lysias ait été perçu par les Juifs pro-hellénistes comme partisan des
Maccabées de par sa paix en Judée somme toute très temporaire, à moins que ce ne soit les deux en même temps. Le
texte ne le précise pas. 8-9 Démétrius donne le sacerdoce à Alkime en le « chargeant de tirer vengeance des fils
dнIsraël », et nous pensons que si cнest un exercice délicat, cнest surtout grâce à son poste officiel de grand-prêtre quнil
70
pourra essayer de faire basculer les Juifs pro-maccabées et anti-hellénistes du côté des Juifs pro-hellénistes, mais cнest
plus quнun exercice délicat dans la mesure où le titre de grand-prêtre nнest pas vraiment de ce qui peut être décidé par
un souverain semi-hégémonique, il y a donc un risque avéré quнAlkime échoue de prime abord. 10 vient attester du
service de messagers couramment utilisé à lнépoque. 11-12 Cнest la deuxième occurrence des scribes en 1M, ils
semblent faire partie de la haute société judéenne et dans la littérature biblique cнest une des rares occurrences de
congrégation de scribes ou dнagrégation de livres et parchemins, ce qui pour nous vient en faveur dнune réécriture des
textes bibliques au deuxième siècle, comme IF, AS et ET. 13-17 Les Assidéens sont donc influents, avec une perception
filiale des choses, un Cohen est voué à fonctionner comme il se doit de par sa filiation, rien nнest moins sûr à lнépoque,
preuve en est le massacre de soixante dнentre eux en 16-17 ce alors quнauparavant les Assidéens avaient rejoint le camp
maccabée et que nous ne savons pas hormis un désir de paix et donc dнun Temple qui fonctionne avec un Cohen qui
devrait être comme il doit lнêtre de par sa filiation quelles pouvaient être leurs motivations à changer de politique dans
ce conflit qui est en fait triple entre les Séleucides, les pro-maccabées et les pro-hellénisme à tendance plus ou moins
opposée aux maccabées, cнest lнimage qui ressort de ce chavirement assidéen, fresque sociologique dynamique tout au
long du récit. 17 est comme le dit la TOB Ps. 79,2-3 191 et on peut supposer que ce psaume est contemporain de ces
évènements pour ce qui est de sa rédaction. 18 Alkime a fait exactement ce quнil ne fallait pas faire pour se légitimer
auprès du peuple. 19 1M ne dit pas pourquoi Bakkhidès tua ceux qui sнétaient ralliés à lui, ce qui ne semble pas très
logique. 20-22 La difficulté dнAlkime à sнimposer était évidente après un tel massacre dнAssidéens, la question sans
réponse est de savoir pourquoi ces exécutions décidées par Alkime et par Bakkhidès ont eu lieu alors quнelles allaient
évidemment compliquer lнadmission dнAlkime comme grand-prêtre. 24 est la réponse logique de Juda Maccabée, il ne
pouvait rester les bras croisés. 25-38 De 25 à 32 on comprend quнAlkime était en défaveur, et cнest la stratégie de
Nikanor qui est la cause de son échec, mais il ne sait pas que Juda Maccabée est bien renseigné, ce qui ne semble pas
être le cas côté séleucide, notons que jusquнà présent il nнy a pas eu dнévènement initié par les Séleucides qui aurait fait
lнobjet dнun renseignement ou dнune communication discrète pour ne pas dire secrète, preuve en est que le rédacteur de
1M sait tout vers 100 CG comme sнil était contemporain des évènements. En 33 il est pertinemment noté que des
holocaustes en faveur du roi sont offerts, après cette période réputée dédiée à Zeus Olympien, et si il est question
dнhommage au roi, cнest que la prêtrise et le peuple restent conscients quнils sont sous semi-hégémonie séleucide
acc béee en
n tter
e a neté
ne é.. L
m
malgré les progrès maccabées
terme de souveraineté.
Les holocaustes en hommage
au roi sont analogues des prières
les synagogues
synagogues pour
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qui se conscrit dans la loi du TB /dina
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lémalchouta dina/ (1'=#)+/+1')
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surtout à Is. 56,7 . 339-50
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littér uree comparée
comparé
aré avec 2M et le Tm,
la TOB précise que lнange
g q
qui combat les ennemis dнIsraël est en 2R19,35, et cнest un thème redondant en 2M où on peut
d littérature
litttératur
atur fantastique,
fantas
antas iq
ique,
que, laquelle
laquell
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uell trouve donc sa source en 2R. Quant à la date de fête décrétée
pour ainsi dire parlerr de
sur la base du 13 Adar de llнan 160 CG qui est
ess 3601 CH cнest le lundi 22 février 160 CG. La poursuite qui dure une
journée est bien le temps
pourr cee faire
poursuite
mp
pss estimé
estim
mé pou
faire et cette
c ep
ursu trouve sa raison dнêtre à notre avis dans le butin qui est
sur la dépouille alors qu
quee laa so
sonnerie
poursuite
peut
être de la trompette ou du Shofar. En 46 on note que les
nnerie de la pou
ursu
rs e pe
peu
eut êt
villageois sont informés de ce qui se passe, il y a donc une communication intérieure aux anti-hellénistes ce alors que
tout au long du récit les Judéens des villages ne semblent pas être très concernés par la politique séleucide. 47 confirme
la prise du butin sur les dépouilles, cнétait donc très probablement le véritable objectif tandis que pour changer on a un
autre usage de la dépouille, celle de Nikanor, sa tête et sa main droite sont sectionnées pour être exhibées à Jérusalem.
La fête ordonnée chaque treize Adar (Adar I précisément) est listée dans la MT mais elle nнa plus cours de nos jours
alors que le TB résume lнensemble des festivités du mois dнAdar tel quнil est de nos jours en disant que cнest en entrant
dans le mois dнAdar que la joie se décuple (!%/<0':/: 21)1<'/), ce qui est en TB et donc en Mishnah 193.
ĞĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦľ čĪķĬĺĮĬ
ĴķĨ
Ĵķ
ķ Įĩ ¹ ¼¼¼¼ ¼¼¼¾ ¾½¼Ä ¼¾½
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¿¼¾½ÂÃÅ¿Ã $ =
192F
(COMMENTAIRE SUR 1M8)
1-5 Lнhébraïsme en 1 se confirme et cнest %)=/8#3'+3-'/#:!-<=3/<!#!'. La politique romaine à cette
époque dont fait état la TOB est du pain béni pour Judas Maccabée parce que le RS est exactement le profil de
souveraineté contre lequel ils sont particulièrement enclins à soutenir des rebelles. 2-4 Judas Maccabée a donc
connaissance de la Gaule et de la péninsule ibérique et il se pourrait que les ressources minières ibériques lнintéressent
particulièrement ce qui laisse présager des relations diplomatiques stratégiques ainsi que commerciales alors que cнest
probablement cette connaissance attestée de la péninsule ibérique au deuxième siècle qui est peut-être à lнorigine de la
présence juive en Espagne attestée au troisième siècle après J.-C. 5 La TOB précise que les rois de Macédoine ne sont
pas les Kitiens dont il est question en 1M1,1. 6-7 Le chiffre de cent-vingt éléphants est effectivement complètement
exagéré et Polybe est bien plus crédible en parlant de cinquante-quatre éléphants et ce sont là effectivement les termes
191
Nous donnons Ps. 79,1-щԊӻԌӽӿԋԏӿэяբчԍӿԇӼԆӿӻԆԆӿԌӿԈԀӻԐӿԏԌӾнԏԈӿԌՀӾӻӽԎԃԉԈԷԆнՀԊԉԋԏӿӾӿԍԀӻԃԎԍӾӿчӭэ :
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71
de la PAK. 8 La TOB ne se trompe pas en disant quнil y a une corruption textuelle, lнIonie et la Mysie sont bien plus
crédibles que la Médie et la Lysie. 9-11 La stratégie qui consiste à compenser lнeffort de guerre en mettant les civils en
esclavage semble être sous-jacente de cette mise en captivité, ce qui se corrobore avec les méthodes séleucides et serait
donc un usage courant. 12-13 Cette amitié romaine semble avoir été effective en termes dнassistance au deuxième siècle
mais pour ce qui est de la Judée, le rédacteur de 1Mgr semble peu explicite quant à lнaspect pratique des choses entre la
Judée et Rome qui fait et défait dнaprès 13 les souverainetés. 14-16 Cнest une très bonne description en quelques mots
de la démocratie romaine qui semble être un mode dнorganisation qui laisse le rédacteur un peu rêveur vers lнan 100
CG, environ 40 ans avant lнarrivée effective des Romains en Judée. 17-32 17-18 Eupolème aurait selon la TOB écrit un
traité dнhistoire qui ne nous est pas parvenu, mais ce qui est intéressant cнest que son prénom est complètement grec,
on y trouve pas la moindre origine hébraïque, alors quнil est pro-maccabée voire maccabée, ce qui expliquerait
pourquoi sa filiation est citée, probablement pour des hauts-faits quand bien-même cнest lнusage à lнépoque de se
définir par le nom de son père, et nous avons donc un Maccabée auquel a été donné un prénom grec, ce qui ne gêne
pas du tout les Maccabées dans le récit et sнavère un renseignement très utile pour les ossuaires de Judée du CIIP.
Quant à Akkôs il aurait été possible que ce soit le prénom ‘Aqiba avec la désinence finale /s/ qui viendrait prouver que
son nom était énoncé en grec, ce qui aurait été à verser pour une éventuelle étude en contact des langues en Judée à
lнEH mais il nнen est rien. 19 Il faut compter un minimum de huit jours et huit nuits de bateaux de Joppé ou de
Ptolémaïs jusquнà Rome, avec un vent contraire presque toujours, il devait donc être probablement question dнun
bateau avec des rameurs qui à lнépoque aura longé la côte égyptienne jusquнà Carthage pour enfin remonter vers Rome
en longeant les actuelles îles italiennes. 20-21 Cнest un usage diplomatique normal à Rome que de se présenter ainsi et
lнavis favorable du Sénat était antérieur à leur venue : ce nнest quнune formalité de protocole. 22 Nous présumons que la
lettre était écrite en grec en lettres capitales, et le support en bronze est crédible, laquelle écriture a dû être un dur
labeur, alors que le cuivre le plus proche de la Judée se trouve un peu au Nord de Etsion-Guéber, lнactuelle Eilat, et les
mines en question auraient été la propriété de Salomon. Toujours est-il que cнest la première occurrence en 1M dнun
document en bronze qui vient se corréler avec 3Q15 uniquement pour le matériau car le texte parle de tables de bronze
et non pas dнun rouleau, ce qui devait donc avoir un certain poids pour être valorisé dans ce protocole diplomatique et
probablement pour y être conforme. Il est très peu probable que le bronze utilisé pour Rome soit issu des gains de
35&
5& dans
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dan
o ce
c conflit
co
co
guerre potentiels de 1M6,35&39
la mesuree où
relaté en 1M6 nнaa p
pas vraiment lнair dнune victoire. 23-32
23-25 Cнest une convention
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m
militaire
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bilatérale
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mise
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disposition
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après la validation de cette convention.
onv i
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26-27
6
sont les
l termes
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sist
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à llнlнennemi
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de Rome ou de la Judée, ce
qui se répète en 28, là où nous
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par
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oute llogique
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n ac
ccorrd ccommercial
om
que « mais ils tiendront
loyalement
parce
quee een ttoute
accord
judéen avec
un pays qui devient ennemi de Rome ne peut quнêtre rompu au nom de cette convention judéenne-romaine. 29 Les
termes ont été répétés
éss pour
po
our être
être parfaitement
parffaitemen
nt compris
comp
pris à lнoral, nous ne savons pas si cela était lнusage à Rome où si
cнétait une redondance
aurait
ce propre
ropree à lнhébreu
lнl breu
reu qui
ui au
ui
rait été véhiculée dans un texte en grec. 30 Le droit romain des
ats sem
mble d
fférrent
e t de
rin
s de d
conventions entre états
semble
différent
dess p
principes
droit des contrats que nous avons aujourdнhui en France sur
ain
in Actuellement
Acctuellemen
ntt tout
tout ajout
ajout ou
u soustraction
sou
ous
ustrac
la base du droit romain.
dнun contrat signé par deux ou plusieurs parties doit
l par une signature
i
être ratifié à nouveau ce qui se signale
dans les documents contemporains. Dans le contexte dнune
convention entre Rome et la Judée, il y a lнécrit transposé ici et énoncé au Sénat, mais nous ne serions pas étonnés que
le sous-entendu consiste en ce que Rome soit en fait en droit de modifier les termes de cette convention à sa guise,
pour peu que cette convention persiste car côté judéen cнest une logique où cet accord avec Rome est la pièce maîtresse
de la politique maccabée contre les Séleucides, laquelle convention est espérée comme plus puissante que les victoires
au combat. 31 Ce qui est intéressant ici cнest que Rome ne comprend pas non plus la politique séleucide envers la
Judée, ce pour quoi nous avons des hypothèses et des faisceaux de présomption. Tandis quнen 32 cнest le premier acte
effectif de cette convention bilatérale qui consiste en une missive diplomatique prévenant le souverain séleucide de ce
qui pourrait être un casus belli.
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(COMMENTAIRE SUR 1M9)
Le neuvième chapitre est tant politique que militaire et les deux sont intimement liés, avec un aspect
polémologique récurent depuis les chapitre précédents alors que les détails du récit ont toute leur importance. Pour ce
qui est de la désinence finale /s/ des prénoms dans les versions francophones, nous pensions que cнétait initialement
dans le texte grec, ce qui nнest pas le cas chez TX, aussi devrons-nous vérifier plus en détails avec plusieurs corpus
primaires dans la mesure du possible. 1-22 relatent la mort de Juda Maccabée au combat. 1 Lнexpression « aile droite de
lнarmée » nнest pas claire mais on peut supposer quнil sнagit des combattants dнélite envoyés pour pallier à la défaite
précédente. 2 Le trajet qui va dнAntioche à Jérusalem et qui passe par la Galilée avant avril-mai passe nécessairement à
cette période de lнannée par des zones humides un peu difficiles à éviter et il faut donc supposer quнils nнont pas quitté
la route disponible et ne sont pas allés à travers champs, tandis que Mésaloth comme le rapporte UR nнest clair pour
personne et nous proposons la lecture suivante qui consiste à reprendre le sens premier de lнhébreu /mésila/ qui est au
pluriel /mésiloth/ ce qui donne en français « pistes », et il serait donc possible quнil soit question dнavoir assiéger les
72
routes du bourg dнArbèles 194, ce qui ne serait pas incohérent parce que nous savons quнà lнAntiquité, dominer un
territoire revient à dominer les routes de ce même territoire. Nous restons sur le verbe choisi par la TOB volontairement
en dégageant lнidée dнun siège des routes principales et secondaires dнArbèles alors quнil reste une autre possibilité bien
moins probable, à savoir que la racine s.y.h. en hébreu pour /mésila/ ressemble un peu à sh.нեl, et le fond de notre
pensée consiste en ce que la version vers le grec ait transformé /mishнol/ le sentier en /mésila/ ici au pluriel /mésilot/,
mais la probabilité est faible vu la mission de cette deuxième campagne. Cela étant, Arbèles commence par « Ar » ce
qui est la syllabe qui désigne la montagne en hébreu, et il y a une montagne à lнouest de Tibériade qui se nomme
« Arbèle » en hébreu, aussi nous ne serions pas étonnés quнil soit en fait question des « pistes de la montagne Arbèle,
mais ce nнest quнune hypothèse qui donne en résumé en hébreu +::!=#+'2/, il faudrait que les spécialistes du grec
ancien envisagent lнhypothèse dнune corruption du texte par erreur de traduction ou par erreur de copie et dans le
contexte de 1M9 nous penchons plutôt en faveur dнun texte originel en hébreu qui parlerait des pistes dнArbèles, y
compris celle de la montagne à proprement parler, ceci dit après avoir relu FJ en GdJ I,16,1-2 195. 3 Le premier mois de
lнan 152 CS commence selon toute vraisemblance, selon Casio tout du moins sur la base du fait que cнest du mois de
Nissan dont il est question, le soir du mardi 10 mars 160 CG, ce qui est beaucoup plus fiable que calj.net ceci dit en
passant qui de toutes façons nнa pas été prévu pour les dates antérieures à lнère chrétienne contrairement à Casio. 4
Pour arriver à Béerzeth les Séleucides ont dû passer par les vallées de Samarie ou par la route de Jéricho à Jérusalem,
mais si ils passent à lнouest du lac de Tibériade sans quнon sache vraiment où est Arbèles, il devient beaucoup plus
probable quнils soient passés par cette zone escarpée qui est le « milieu » de la Samarie, climat doux en mars, quelques
pluies, des tempêtes de sable et un sol dur et calcaire. 5 Lнemplacement dнElasa nнest pas évident à localiser tandis que
les trois mille guerriers dнélite mobilisés par Judas Maccabée donnent une idée du combat à venir face à vingt mille
fantassins mais surtout face à deux-mille cavaliers, tandis que cнest la première fois quнil est fait état de guerriers dнélite
judéens. 6 La fuite des soldats judéens est évidente mais cнest surtout lнabsence de « Cohen oint de guerre » qui a pour
rôle dнempêcher les fuites de soldats qui est à noter. 7-10 Judas Maccabée nнest pas très réaliste mais dans ce nouvel
épisode il ne sollicite pas lнaide céleste ce qui change dans sa conception le rapport de forces qui reste donc réaliste, et
ses soldats dнélite ont ceci de particulier quнils sont réalistes contrairement aux combats précédents où tout reposait sur
lнaide céleste, et cнest au terme cette discussion quнil préfère sauver lнhonneur des Judéens en mourrant au champ
dнhonneur. 11-17 Less Sé
Séleucides
uci
ci
o eux aussi adop
ont
adopté
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trompette,
ette son utilisation
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io est une arme de guerre car
assourdissante elle trouble
fortiori
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les maccabées, ce qui en est la
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et de 19 à 21 cнest la répétition
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collectif pour ne pas di
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n 2222 ccнest
нest une
une tournure copiée sur les livres des Rois et des Chroniques pour
d verset est complètement
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le début, là où la fin du
originale en disant que le reste des exploits etc nнa pas été écrit « car il
y en avait trop ». 23-24
24 Il eest
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les pro-hellénistes
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tes allaient se manifester pensant que le conflit interne avait
pris fin avec le décès de
Juda
de Jud
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ée, et llнaugmentation
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ion de leurs effectifs dûs à la famine est surtout dûe à ce quнelle
ait été précédée dнune année sabbatique, on peut supposer que les Séleucides disposaient de vivres amenées depuis le
nord du RS bien moins enclin à la sécheresse que la Judée. 25-27 Lнinnovation séleucide cette fois-ci consiste à ne pas
tuer les Judéens pro-maccabées, ce qui sнexplique par une volonté de rester populaire dans lнopinion publique, à
laquelle semble sнajouter lнoctroi de vivres sous-entendues en 24. 28-31 Le choix de Jonathan comme successeur de Juda
nнest pas décrit comme évident, il semble que ce soit à la lumière du contexte dнune recrudescence du mouvement prohelléniste quнil ait été désigné chef à la suite de Juda, ce qui sous-entend naturellement une continuité dans la doctrine
politique dirigeante. 32-42 32-33 La décision de Bakkhidès était attendue car évidente et le choix du désert de Thékoé
est évident, car pas trop loin de Jérusalem ni de Modîn tout en étant bien moins inhospitalier que les rives de la mer
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194
Cf. Polybe, Commentaire 5,70,12
AJ 12,420&14,413
GdJ (Whiston)1,304
La vie de Josèphe (Brill),1,188&1,311
La vie de Josèphe (Whiston),1,185&1,309
ÉġË»ò ÌüÅñÈÎÑÉÀÅëÅÅÀμÌŊ ÊÎÇ»ÉÇÌÚÌĿ »À¸ÅįʸËÒÁÇÅÀÌĖ ȸɸ¸ĹÚżÀÌüÅÈĠÂÀÅÈÉġ ÌýËëÎĠ»ÇÍÌľÅÎÍÂÚÁÑÅ
ëÁÎͺĠÅÌÑÅեìÅ¿¸ÌÇİËîÈÇÄñÅÇÍËĨÈġ ÌÇı ϼÀÄľÅÇËÁ¸ÁÑ¿ñÅ̸ËÒŸ¸¹ļÅբÈÇÂÂü »Џ öÅÒοÇÅĕ¸ÌľÅëÈÀ̾»¼ĕÑÅբëÈĖ ÌÇİËëÅ
ÌÇėËÊȾ¸ĕÇÀËĹÉľÌÇÂþÊÌÚËբÇĐ ÈÇÂÂüÅÌýËÏļɸËÁ¸Ì¸ÌÉñÏÇÅ̼ËÇĤÁëÂÚÌÌÑÁ¸ÁÛ ÈÇÂñÄÇÍ»À¼Ìĕ¿¼Ê¸ÅÌÇİËëÈÀÏÑÉĕÇÍËե
ÈÉÇÈñÄи˻ò ȼ½ľÅÌÉĕ¸Ìñ¾Á¸Ė Äĕ¸Åċ¾ÅĎÈÈñÑÅÈÉġËɹ¾Â¸ÁļľŸĤÌġËļÌÛ Ì¼ÊʸÉÚÁÇÅ̸÷ÄñɸËëÈý¿¼ÅļÌÛ ÌýË
ÂÇÀÈýË»ÍÅÚļÑËեÇĤ ÄüÅÈÉġËÌüÅìÎÇ»ÇÅ컼ÀʸÅÇĎ ÈÇÂñÄÀÇÀբļÌÛ »ò ÌľÅĞÈÂÑÅÒÈûÅÌÑÅëÄȼÀÉĕ¸ÅÄòÅÈǼÄÀÁüÅìÏÇÅ̼ËբÌġ
»ò ¿ÉÚÊÇËÂþÊÌÉÀÁĠÅե
ÊÍŸÂĠÅ̼˺ÇıÅÌŊ ÊμÌñÉĿ »¼ÆÀŊ Ìġ ¼ĤļÅÍÄÇÅÁñɸËÌľÅHÉļ»ÇÍÌÉñÈÇÅ̸ÀեȼÉÀ¼Â¿ĽÅ»ò ̸ÏñÑËHÉļ»¾ËëÁÌÇı Á¸¿Џ
î¸ÍÌġÅ»¼ÆÀÇı ÈÉÇʼ¹Çû¿¼ÀÁ¸Ė Ìġ ÄòÅÇĊÁ¼ėÇÅëÈñÊÌɼμÅëÁÌýËÎͺýËբÌÇėË»ò »ÀļÁÇÍÊÀÅëÄÈĕÈÌÑÅÒÅñÁÇÈ̼ÅÌüÅĝÉÄüÅÄñÏÉÀ
ÌÛËÁ¸ÌÛ ÊÌĠĸÈÉÇʹÇÂÛËÄü ÎñÉÇÅ̼ËëÆñÁÂÀŸÅե (sections 304 à 306 dans la numérotation de Whiston)
195
73
morte tout en ayant des grottes où il est possible de séjourner voire de se cacher ; Amos y taillait des sycomores pour
son troupeau et encore aujourdнhui cнest une zone bien moins aride que la mer morte. 34 est un verset incertain quant
au trajet de Bakkhidès, le désert de Thékoé étant à lнouest du Jourdain il ne nous reste quнà conclure quнil était
stationné à lнest de ce dernier. 35-42 La frontière constituée par le Jourdain était donc poreuse, ce qui explique que
Simon ait pu sнentretenir avec les Nabatéens, mais cнest lнaspect temporel qui est ici important, en deux versets le
rédacteur relate la mort de Jean Maccabée avec une économie tacitement volontaire, soit parce quнil nнa pas plus de
détails, soit par souci dнéconomie en préférant emphatiser sur la vengeance, ce qui correspond beaucoup plus à lнesprit
de 1M. Quant « aux fils de Jambri, ceux de Madaba », après relectures nous présumons quнils ne sont pas nabatéens,
mais le texte laisse un léger doute. La vengeance du sang en 42 renvoie à une expression ancienne et usuelle suite à un
meurtre qui change la perspective du décès et donc celle du deuil, dans le Judaïsme en cas de meurtre il nнest pas
question de bénir comme la mort naturelle en disant « Béni soit le Juge de vérité », mais de solliciter la vengeance
céleste qui renvoie à lнépisode de Caïn dans le Tm en disant publiquement « Dieu vengera son sang ». 43-49 Le verset
43 répète 34 avec une légère redondance qui consiste en ce que son armée est nombreuse, mais cнest presque un
pléonasme. 44 atteste lнintertextualité orale quand Jonathan dit « hier et avant-hier », ce qui est en Rt. 2,11 196. 45 Le
« marais et le fourré » dont il est question impliquent que lнépisode se passe évidemment sur les rives du Jourdain mais
précisément sur le flanc nord de Jéricho car la sécheresse du sol sнaccentue en allant vers le nord de la mer morte de
même que la salinité de lнeau augmente dans la même direction. 46 Le cri en guise de prière est attesté dans le Tm,
mais nous sommes étonnés quнil persiste à lнépoque maccabée alors que la liturgie semble être déjà disponible. 47-49
Dнaprès le récit, Jonathan aurait pu sнapprocher de Bakkhidès, il faut donc supposer quнil était en première ligne, et que
cнétait avec une épée que Jonathan essaya de lнatteindre, ceci dans un contexte où encore une fois les Maccabées
nнavaient pas de chevaux, bien commodes pour cette région, et cнest la première occurrence dнune traversée du Jourdain
explicitement à la nage, là où nous pensons le nombre de morts côté séleucide exagéré. 50-57 50 Le verrou sнavère
selon la TOB être une barre transversale qui bloque les portes, ce qui est important à signaler car on pourrait croire à la
lecture de 1M à une haute maîtrise de la forgerie mais il est juste question de parties métalliques soit en « U », soit
fermées en rectangle au travers desquelles est logée une planche en bois, à lнépoque cнétait probablement du chêne ou
du cèdre, le pin étant trop fragile et lнolivier pas vraiment voué à être travaillé en menuiserie. La liste des forteresses
de superficie
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les fils des chefs du pays. 54 La TOB donne avril-mai 159 CG pour le deuxième mois de 153 CS, et effectivement lнannée
3602 CH a un second
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du vendredi 27 mai 1159
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8 février au soir du 28 mars 159 CG. Le mur de la cour intérieure
faisons du texte, auquel
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quнil sнagit dнun des murs séparateurs entre les
groupes autorisés à rentrer dans le Temple, ce qui nнest pas
sans poser de problèmes du point de vue de la loi juive avec pour commencer une impossibilité pour les Juifs pieux de
côtoyer dans le Temple des femmes juives ou des non-juifs. 55-57 Le décès dнAlkime relève de la punition divine et
Bakkhidès pense ne pas faire le poids face à Jonathan, dнoù deux ans de calme en Judée, tout en notant quнil nнa pas
demandé à Antioche de remplaçant à Alkime, ce qui sнexplique peut-être par le fait que son remplaçant éventuel devait
nécessairement être Cohen et que dans cette lignée personne ne souhaitait rejoindre les rangs séleucides. 58-73 58 Il
est probable que la fin de 1M9 commence deux ans après la datation qui est donnée en 54, nous serions donc en 157
CG et probablement au printemps. 59-62 Bakkhidès ne pensait pouvoir rester physiquement présent en Judée mais cнest
tout un réseau officieux de pro-hellénistes qui est ici relaté, de même quнon comprend une fois de plus que les
Maccabées étaient très bien renseignés sur tout le territoire de la Judée. Les mises à mort ici relatées ont probablement
consisté à couper les têtes des pro-hellénistes mais il nнest pas impossible que Jonathan ait choisi en réponse à la haute
trahison de leur faire ingérer du plomb liquide mais le déménagement maccabée à Bethbasi semble évoquer une
Jérusalem majoritairement pro-helléniste. 63-69 La stratégie de Jonathan de dédoubler le front a porté ses fruits tandis
que le mieux est lнennemi du bien : il suffit de mettre le feu aux machines de guerre pour les neutraliser. Mais
Bakkhidès savait probablement que cette tentative était peine perdue sans lнappui dнun Cohen pro-helléniste en
remplacement dнAlkime, mais il décide cependant que cнest la faute des autres, ici les Juifs pro-hellénistes, dнoù cette
vengeance en 69. 70-73 Ce qui avait apparemment surpris Jonathan, et comme dit le proverbe « les ennemis de mes
ennemis sont mes amis », dнoù cette sortie de crise bilatérale où Jonathan et Bakkhidès sortent gagnants, Bakkhidès
sнen sort vivant et Jonathan récupère les prisonniers de guerre, ce qui allait augmenter sa popularité et légitimer ses
jugements à Makhmas.
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74
(COMMENTAIRE SUR 1M10)
1 Cнest le vendredi soir du quinze septembre 153 CG que commence la nouvelle année 3609 CH et elle se
termine le lundi trois septembre 152 CG et 160 CS. Peut-être AIB aurait-il été plus crédible en se prénommant
Antiochus lui aussi. 2-11 Démétrius sнinquiète dнun imposteur, et préfère prendre les devants, car AIB a été reconnu par
Rome, dixit la TOB, ce qui se conscrit dans lнalliance bilatérale entre Rome et la Judée. Les termes du message sont pour
ainsi dire ce qui relève dнun édit vu lнimportance des décisions prises, tout en notant que Jérusalem reste encore sous la
direction des Séleucides en 153-152 CG et pour le règne dнAIB lнimposteur nous pensons quнon peut parler dнun roi
pseudo-séleucide car usurpateur, ce qui permet de faire la différence dans ce commentaire avec la lignée royale
séleucide ; Lнautorisation donnée de fabriquer des armes en 6 doit logiquement inclure un octroi de minerai de fer
parce quнil nнy en a plus en Judée, la mine de Makhmas étant raisonnablement complètement exploitée en 3609 CH vu
que son exploitation semble remonter à lнépoque royale et que les objets métalliques récupérés dans les premières
guerres maccabées faisaient lнobjet de bien des attentions. La libération des prisonniers de la Citadelle a dû favoriser
lнinstallation de Jonathan à Jérusalem, ceci dans une cohabitation facilitée par la souveraineté dнAIB et cнest tout au long
du récit de 1M que Jérusalem est détruite puis reconstruite, si bien que nous ne savons pas ce quнil est possible
dнextraire comme informations dans les FA et surtout plus précisément dans les SI pour le deuxième siècle. 12-21 12-14
Cette missive par messager a vraiment les effets dнun édit, les étrangers quittent la Judée, les Judéens « païens » sont
conviés à rester à lнécart des Judéens pratiquants. 15-18 Cнest un système de renseignements qui se généralise des deux
côtés, y compris chez AIB, et la logique politique veut que ce qui est soutenu par Rome ait les faveurs des Judéens qui
ont un accord bilatéral avec Rome qui ne concerne pas AIB dans la mesure où il a été reconnu par Rome et est donc
justement soutenu par le Sénat romain : lнaccord bilatéral ne comprend que des articles relatifs aux ennemis de Rome
et de la Judée 18-21 La courte lettre dнAIB est inversement proportionnelle en puissance, car cнest comme si Rome ellemême nommait Jonathan grand-prêtre, ce avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur le camp pro-helléniste,
surtout à Jérusalem. 22-45 22-24 Si Démétrius sнinterroge sur les faveurs judéennes faites à AIB, cнest quнil semble
méconnaître lнaccord bilatéral de Rome avec la Judée qui valut précédemment une missive en avertissement de casus
belli et la reconnaissance de la souveraineté dнAIB par Rome, il semble donc peu renseigné. 25-45 Les conventions de
25 renvoient aux accords antérieurs à visées pacificatrices, et parler de conventions est presque exagéré, mais ça devient
quand
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nd Dé
Démétrius
émétrius éécrit
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que les JJudéens
udéenss ne sont
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passés
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côté ennemi des Séleucides, cнest à se
burlesque en 26-27 quan
demander ce quнil entend
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cнest une tournure littéraire tacite
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confiscation au Temple. 29-35 est un passage clé de la fiscalité séleucide, il corrobore les principes fiscaux de Zénon de
Caunos sur les végétaux
et en numéraire, ces exemptions et cette immunité
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relèvent presque du fantastique
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et il est fait état des trois bourgs octroyés à la Judée avant ce courrier, et
cнest très probablement cette fiscalité
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qui vient légitimer le surnom de « la volée » donné par
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p
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e. 336-37
les Lagides à la Judée.
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parce quнils proposent lнégalité dans les rangs séleucides, ce
qui vient renforcer les
conséquences
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de la non-citoyenneté de la ville grecque de Jérusalem de ses résidents
judéens avec une inégalité qui semble sнêtre appliquée à tous les Judéens dans le RS. Cнest donc lнexemption fiscale,
lнimmunité civile, lнégalité militaire, la « discrimination positive » qui sont dans ce passage proposés par Démétrius Ier
à Jonathan et il va de soi que cнest beaucoup trop beau pour être vrai mais ce qui est pertinent cнest que ça vient décrire
le contexte pratique sociétal des Judéens en Judée sous semi-hégémonie séleucide. 38 Lнannexion des trois ÅÇÄÇÊ par la
Judée sur ordre de Démétrius Ier est entérinée par décret royal, et fait suite à un simple « rajout », mais est-ce-que ce fût
réellement le cas pour lнaspect légal en annexion si Jonathan décide de retenir la proposition dнAIB, nous savons que
cela fût effectif mais nous nнavons pas de documentation en annexion à proprement parler. 39-45 Cнest là le paroxysme
de cette proposition ô combien féérique pour ne pas dire fantastique, car cнest au point que Démétrius Ier propose de
donner de lнargent à la Judée sur ses fonds propres quнil propose dнutiliser pour en plus payer les travaux de
reconstruction de Jérusalem et du Temple. 46-50 Le choix dнAlexandre par Jonathan et le peuple était évident et le
terme dнallié pour le qualifier est très pertinent, ça ne pouvait être mieux si ce nнest après le décès de Démétrius Ier qui
eut lieu à lнhiver 3611 CH, soit lнhiver 151-150 CG. 51-66 La suite logique en politique passait évidemment par
lнEgypte lagide, le mariage de Cléopâtre avec AIB sous la bénédiction de son beau-père Ptolémée est une formalisation
concrète de lнalliance désormais établie entre AIB, Jonathan Maccabée de Judée, Ptolémée roi lagide dнEgypte et Rome,
personne ne pouvait rêver meilleur contexte politique pour la Judée qui pouvait désormais se permettre bien plus
facilement dнéradiquer lнhellénisme de Judée en se confrontant aux pro-hellénistes qui sont en mauvaise posture depuis
le départ de Bakkhidès, mais ne sont pas nécessairement moins nombreux au moment du mariage dнAIB et de
Cléopâtre. La note 10,57 de la TOB nous laisse comprendre que Démétrius Ier Sôter était encore vivant pour encore
quelques mois à lнautomne 150 CG qui est la saison durant laquelle le mariage fût célébré. En 61-62 il est fait état
descriptif des Juifs pro-hellénistes qui essaient en vain dнinfluencer le roi lagide, mais cнest le fait que leur requête soit
arrivé à ses oreilles quнil faut retenir, cнest donc une structure pro-helléniste qui persiste après les procès de Makhmas
avec la capacité de quémander directement au roi lagide. Demande qui fût évidemment refusée. En 66 Jonathan est
désormais stratège et gouverneur, cнest la fusion des pouvoirs en une seule personne quнil faut souligner. 67-89 En 67 la
TOB donne 147 CG, ce qui est 3614/3615 CH pour 165 CS, ce qui donne une durée de cinq ans depuis le début du
chapitre en 1M10,1 précisément et cнest en cette année que Démétrius II Nikator entre en scène. 68-69 Démétrius II
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75
Nikator semble ne pas avoir de réelles difficultés dans le récit de 1M10, difficultés à faire autorité et la Judée semble
être le premier objectif alors que AIB est roi de Syrie, mais la souveraineté de Démétrius II Nikator est bien compliquée
et en pointillés, lesquels commencent par le don par ÈVI de la main de sa fille Cléôpatre quнil reprend à AIB après que ce
dernier ait tenté de le tuer. 70-73 Les propos à tenir devant Jonathan semblent être oraux et cнest une provocation en
conflit armé qui prend son sens par les très grandes difficultés à contrer Jonathan sur le niveau politique qui est en fait
le niveau politico-religieux et judiciaire à la fois. Le terrain accidenté dont il est question est très probablement
lнillusion dнoptique sur une toute petite partie du flanc ouest de la mer morte qui donne lнimpression dнun sol dur et
parfaitement plat alors quнil ressemble à de la dentelle aux grandes mailles quand on rentre dedans, et la chute de
lнennemi dans ces cavités faisait toujours gagner la guerre aux Judéens si ils rencontraient leurs ennemis à cet endroit.
74-77 Jonathan décide de prendre les armes et gagne Joppé sans grandes difficultés. 78-83 Cнest le renseignement de
Jonathan qui lui permet de neutraliser la ruse dнApollonius qui avait dissimulé mille cavaliers, ce dans un contexte
judéen où la déshydratation est rapide de par le climat, si bien quнeffectivement les chevaux ne pouvaient pas tenir
longtemps au combat. 84-85 Il semble que les lieux de culte soient des lieux neutres où les combats ne peuvent entrer,
ce qui nнest pas vraiment le cas du temple de Jérusalem et cнest peut-être ce qui motive Jonathan à détruire le temple de
Dagôn alors quнil a comme motif supplémentaire la lutte contre lнidolâtrie en Judée. 85-89 « Jonathan 197 profite de
lнinvasion de la Coelé-Syrie par Ptolémée VI roi dнEgypte, lequel prétexte de défendre son gendre AIB, pour sнemparer
dнAscalon, Ashdod et Joppé tandis que Akkarôn lui est donné par AIB, qui règnera encore deux ans, jusquнen 145 CG,
lequel sнest rebéllé contre son beau-père et a tenté de le tuer, ce qui décida Ptolémée VI à donner sa fille à DIIN, tandis
que AIB perd la bataille de lнOinoparas dont il fuit puis Ptolémée VI décède peu de temps après avoir reçu la tête de
AIB. »
(COMMENTAIRE SUR 1M11)
1 Lнhébraïsme est ici « sur la lèvre de la mer » qui est en hébreu -'!=6<+3. 2-4 Cнest ici la campagne militaire
de ÈVI pour envahir la Coelé-Syrie, alors quнen parallèle, comme cité précédemment, Jonathan profite de la situation
pour étendre son territoire. « (…) car on les avait entassés là où le roi devait passer » vient compléter le début dнétude
transversale sur les dépouilles de g
guerre au deuxième siècle, ici cнest un moyen de susciter lнeffroi, ou du moins de
V gar
tenter de susciter lнeffroi.
ffroi. 5-7
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documentation qui va en ce sens. Et lнaccompagnement de ÈVI jusquнau fleuve Eleuthère par Jonathan indique quнils
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Cнest la campagne de ÈVI qui est décrite ici, laquelle Séleucie
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lagides auprès de DIIN sont en mission suite à la
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tentative de meurtre de ÈVI par AIB sson gendre,
et la sentence consiste à faire alliance avec DIIN en lui donnant
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Cléopâtre pour épouse,
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rise à AIB et dés
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de DIIN. En parallèle la campagne de ÈVI est un
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succès et il devient donc
dнEgyptee et
de taille inférieure à celui dнALG au moment de son
décès. 14-17 AIB a été très présomptueux de croire quнil pouvait gagner contre ÈVI qui se conscrit au sein dнune grande
alliance qui semble désormais inclure les Arabes. La royauté lagide sur lнEgypte et lнAsie prend vite fin avec le décès de
ÈVI le surlendemain du meurtre de AIB comme le dit si bien la TOB qui cite AJ XIII, 117s. 18 Le peuple séleucide semble
apprécier DIIN sans que 1M explique les motifs de cette popularité, toujours est-il que son couronnement en 167 CS est
selon la TOB août ou septembre 145 CG ce qui est 3616 CH ou 3617 CH, le nouvel an juif prenant effet le soir du
mercredi 17 septembre 145 CG. 20-37 20 La technologie des machines de guerre est désormais maîtrisée par les
Judéens, ce qui implique de par le récit quнils ont accès à toutes les matières premières nécessaires pour ce faire, et il est
très probable quнen 145 CG les Judéens maîtrisent le travail du fer à un niveau qui leur permet de fabriquer des verrous
en forgeant des pièces de fer en « U » ou en rectangle, ce qui implique une taille de pierre en prévision ou plus
probablement un mortier entre les pierres dans lequel sнencastraient les parties métalliques. 21 Les gens sans foi ni loi
sont ici des Juifs pro-hellénistes. 22 Le déplacement dнAntioche à Ptolémaïs de DIIN est probablement une anticipation
dнun déplacement à Jérusalem dans le cas où Jonathan ne viendrait pas à lнaudience royale. 23 Jonathan cherche à
justifier le siège de par lнintervention sollicitée dнanciens du peuple et de Cohen, ce qui signifie que dans le conflit entre
pro et anti hellénistes ce sont les institutions sociétales ancestrales qui donnent le la. 24-29 La question qui se pose est
de savoir ce qui pousse DIIN à avoir un accueil favorable aux actions et demandes de Jonathan, il nнest pas impossible
que le vide béant des caisses du trésor séleucide y soit pour quelque chose, mais nous pensons que cнest surtout une
directive lagide de ÈVI non attestée qui doit être sous-jacente à ces faveurs, entre la mort de AIB et la fille de ÈVI pour
épouse et le trône, DIIN nнa pas vraiment de raisons de refuser le maintien de termes particulièrement courtois que son
beau-père avait initiés et dнailleurs le silence final de DIIN est particulièrement semblable à celui de ÈVI pour ce qui est
de la prise dнAscalon et des autres villes par Jonathan. 30-37 Cнest la mise à lнécrit des faveurs octroyées à Jonathan mais
cнest particulièrement intéressant quant aux détails cités. DIIN est roi mais il réfère quand même officiellement à son
père Lasthène, certainement pour approbation dans les premières années dнun règne qui aura été finalement en dents
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Ier_Balas le 30 mars 2019.
197
76
de scie mais cнest probablement aussi parce que DIIN est encore jeune quнil réfère ainsi. Une copie pour information.
Elle est surtout fondamentale pour la politique intérieure de la Judée et permet de consolider Jonathan au pouvoir et
nous avons enfin ici un certificat dнannexion des trois ÅÇÄÇË de la Samaritide qui deviennent judéens sans réserve
aucune. Les aspects fiscaux sont redondants, dнune part cités cнest aussi lнexemption qui est citée, ce qui semble
particulièrement nécessaire aux Judéens entre les années sabbatiques et les mauvaises récoltes qui incluent les fruits de
lнarbre qui sont évidemment très sujets à la pluie, on peut avoir moins de blé que dнhabitude, ou moins dнorge, mais les
fruits de lнarbre sont beaucoup plus dans une logique binaire, si il nнy a pas de pluie au point que la terre est très sèche
il nнy aura rien dнautre que des olives et des dattes, et dнailleurs il nнest jamais question dнhuile dнolive en 1M y compris
dans la fiscalité énoncée alors que lнhuile est répertoriée chez Zénon de Caunos. Les marais salants sont une très
précieuse information, cнétait donc du sel de mer méditerranée qui était consommé et certainement pas du sel de la
mer morte qui même très dilué est particulièrement impropre à la consommation, si bien quнon peut conclure que la
mer morte nнa jamais été une source de richesses à lнAntiquité. En 37 « la lettre doit être donnée à Jonathan , pour être
placée sur la montagne, bien en vue. », cнest le mont Sion sur lequel est le Temple, et cet emplacement pour affichage
est une très précieuse information : cela vient conforter le récit de lнédit de AIVE déchiré, et marque le croisement du
religieux et du politique sur le site le plus sacré du JSTS, cнest donc une attestation que les abords du Temple étaient
enclins à la discussion politique, ce qui rejoint le NT pour les propos de Jésus sur les marches du Temple : nous
pensons que les abords du Temple sont devenus un site de discussions politiques à partir du moment où le Temple
percevait les impôts dûs au titre de la souveraineté semi-hégémonique, lagide puis séleucide, et dans ce contexte il
semble que ce soit lнexemption fiscale obtenue quand elle était obtenue qui donnait un début de gouvernance politique
locale à lнintérieur de la Judée à celui qui lнobtenait. Mais il est aussi probable que les abords du Temple aient connu un
épisode en discussion relatifs aux Samaritains après que ces derniers aient jeté des ossements vers lнintérieur du
Temple de Jérusalem, ce qui nous est rapporté par FJ qui nous explique 198 aussi comme dit précédemment que les
affiches à Jérusalem sont sujet à lнimprimatur des Judéens. 38-53 38 DIIN voulait sans aucun doute économiser à juste
titre sur les soldes des régiments mais bien mal lui en a pris de ne pas avoir anticipé la précarité conséquentielle des
familles desdits soldats, ce qui fût exacerbé quand la population comprit que certains soldats étrangers étaient
maintenus en activité. 39-40 Tryphon rentre en scène et prépare ou plutôt commence à préparer lнaccession au trône
du fils de AIB, le futur
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rénom écrit
écrit en grec
grec est
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hellén
nisa
est confirmé dans son
orthographe,
prénom
déformante du
schème en arabe. La racine est m.l.k., comme dans le prénom « Malik », le schème marque ici lнinaccompli et ça rejoint
danss la
la TOB m
le début du prénom dans
ais ça nнadhère
ad
dhère pas
pas à la désinence finale /s/ qui nнest pas dans 1Mgr: nous avons une
mais
arabe qui
q est /Iamlik/
mlik/
lik (
forme originelle en arabe
) et qui signifie littéralement « Il règnera », si bien quнon peut se
pas un
n prénom
prénom théophore
p
t éoph
thé
ophore avant
av t lнIslam
l
demander si ce nнest pas
chez les Arabes voisins des Judéens à moins que ce ne soit
ourr le fils à sa
sa naissance
naiss
issancee dan
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an un
u
n
nee famille
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amil logiquement très probablement souveraine. En résumé
un vœu en royauté pour
dans
une
la TOB donne encore et toujours des très
è précieux
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renseignements ici encore quand elle présume Zabdiel père de
Iamlikos, dont le prénom signifie « Dieu règne », ce qui va en faveur dнun « Iamlikos » théophore, et donc des prénoms
théophores avant lнIslam. 41-53 Cнest un passage somme toute aussi féérique quнéphémère. DIIN accepte les demandes
de Jonathan sur la Citadelle de Jérusalem tout en demandant lнaide de Jonathan, les problèmes à Antioche étant
conséquentiels au limogeage des soldats séleucides alors que certains soldats étrangers étaient maintenus en poste.
Lнarmée maccabée vient à bout de cette fronde populaire, la population supplie DIIN dans une formule rapportée
classique pour lнépoque mais le passage contre la ville reste un peu difficile à comprendre, il est probable quнil sнagisse
de lнenceinte de la ville et des bâtiments à proprement parler. DIIN paie le service judéen sans le payer de sa poche en
laissant le régiment de Jonathan emporter le butin, lequel se retrouve donc à priori dans un circuit fiscal moins lourd
de par les exemptions, réductions et exonérations consenties au début du chapitre par DIIN, et la situation de la
population dнAntioche est aggravée par le nombre de morts et par les pertes financières alors quнil nнest pas pour le
moment question de recruter à nouveau des soldats pour les rangs de DIIN. 52 relate une paix qui laisse penser à une
sévérité dans lнexercice du pouvoir qui fait suite à lнintervention judéenne, cнest donc une population encore plus
appauvrie qui est invitée à rester bien droit dans les rangs. Et dans ce contexte on ne comprend pas vraiment le
renversement de situation qui rend DIIN soudainement inamical à Jonathan Maccabée. 54-74 54 La TOB précise que
AVID règne à partir de lнété 144 CG pour deux ans au terme desquels il sera tué par Tryphon. 55-56 Le limogeage des
soldats et ses conséquences économiques semblent être le moteur du renversement de DIIN, et cнest à la prise de
contrôle des éléphants que la prise dнAntioche était définitivement acquise : cнest le volume des moyens et leur aspect
qualitatif qui signent la victoire au combat pour les armées autres que lнarmée maccabée qui relève dans le récit de
lнimploration de la divinité dans un fait religieux qui relève du deuil. 57 AVID écrit à Jonathan en des termes
particulièrement jumeaux de ceux de DIIN et globalement la correspondance diplomatique est souvent très similaire
tant dans la tournure que dans lнaspect pratique. On distingue aisément les lettres grecques des lettres romaines par
lнusage, du moins la citation, du mot « salut » en début de missive chez les Romains et aux Romains, on peut donc
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198
GdJ II, 9, 2-3
77
penser à un protocole de lнécrit romain et à un autre protocole de lнécrit chez les Séleucides. Le quatrième ÅÇÄÇË est
celui dнAkrabatta comme le dit la TOB, qui est celui de lнAkrabatène, en toute logique une région infestée de scorpions,
donc au climat aride, /нakrav/ signifiant scorpion en hébreu. 58-59 Les envois de cadeaux ne sont que pur protocole, et
Simon semble bien établi dans son rôle de second de Jonathan, cнest un binôme où Jonathan délègue à Simon. En 60
on comprend que Jonathan porte assistance à AVID mais Ascalon semblait déjà acquise à Jonathan, aussi est-ce là
probablement la véritable appropriation dнAscalon par Jonathan. 61-62 Le siège de Gaza nнa rien dнétonnant pour
lнépoque, ce bourg nнa jamais été vraiment calme politiquement, à lнAntiquité et cнest dans cette optique que Jonathan
prit les fils des chefs de Gaza comme otages à Jérusalem. 63-74 Cнest la deuxième fois que Jonathan va à la rencontre de
lнennemi en se positionnant dans les hauteurs du lac de Tibériade, pendant que Simon est occupé à Bethsour quнil
transforme en garnison. La stratégie de DIIN est de cacher une partie des troupes, alors que les soldats judéens fuient le
combat, et cнest Jonathan qui commence à vaincre lнennemi après avoir imploré le Ciel, si bien que les fuyards rentrent
dans les rangs et poursuivent les troupes de DIIN, pour arriver à une perte de trois mille hommes dans ses rangs, ce qui
est difficile à confirmer parce que lнeffectif des troupes maccabées nнest pas donné, tandis que nous savons de par les
fuites initiales des soldats maccabées quнil nнy avait pas de « Cohen oint de guerre » pour lutter contre les désertions au
combat.
(COMMENTAIRE SUR 1M12)
1 Dans ce contexte qui fait suite à une instabilité temporaire suite au renversement de politique de DIIN
envers Jonathan, il était particulièrement évident que la Judée allait œuvrer pour consolider ce quнil y a de stabilité
politique de par lнAlliance avec Rome, ce qui est dans les termes de 1M une confirmation et un renouvellement.
Stabilité quнil renforce en 2 en écrivant à la cité de Sparte qui, selon la TOB reprend de lнimportance. Bis repetita en 3-4
du premier épisode au Sénat romain, le récit littéraire en 1M12 sous-entend le protocole diplomatique romain entre
discussions préliminaires antérieures, présentation au Sénat, lecture énoncée des accords consignés à lнécrit et échanges
de cadeaux. En 5 commence lнemphase qui est portée sur la lettre aux Spartiates qui commence en 6. La TOB précise
que le Sénat judéen est en fait lнassemblée des anciens. 6-18 La lettre aux Spartiates fait douze versets, ce qui est peu en
comparaison de la lettre de proposition de DIIN à Jonathan Maccabée fait dans la version française dix-neuf versets et
demi, alors que la lettre
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et Rome. 7 La TOB rapporte
pp te que
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envoyée à Onias III par FJ,
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dнOnias III, il faut supposer quнà lнépoque la cité de Sparte était peu influente car plus faible, ce qui ne devait pas jouer
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sur lнéchiquier du Levant.
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accepter les termes et il faut donc comprendre que lнusage
diplomatique verbal précède
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alors que de par son économie il peut être publiquement
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affiché ou facilement déposé aux archives.
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9 « Ces choses » dans la traduction de la TOB renvoient à lнalliance et lнamitié
exprimés dans le courrier
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cité sparte était moins
puissante et nee p
pouvait
donc êêtre ffoncièrement utile aux Judéens et pour ce qui est de lнamitié
ns p
ouvait do
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d
nous pensons quнelle était mise de côté par ce que dit 1M1,11 en disant « nous nous sommes séparés dнelles », « elles »
étant les nations, mais cнest ici surtout lнexpression « les livres saints qui sont entre nos mains » quнil faut retenir, la
TOB parle dнun hapax, et cнest effectivement la première allusion qui de notre point de vue renvoie à un Canon judéen,
dont nous pensons la réécriture et la finalisation datantes du deuxième siècle, si bien que ce verset pourrait signifier
que « enfin » la réécriture et la finalisation sont bel et bien finis, ce qui renvoie aux Scribes et à leur statut social dont il
est question deux fois dans les chapitres précédents. Etant à lнété 144 CG en 1M11,56 et en juin 141 CG en 1M13,51,
nous pensons raisonnable de dater cet échange de courrier au printemps 143 CG, ce qui est 3618 CH et notre fourchette
dнestimation plus large correspond à 3618 CH, parce que nous doutons que cela ait pu être plus tardif tandis que notre
estimation au printemps 143 CG repose sur le fait quнen automne ce sont les fêtes juives qui ont dû beaucoup occupé
les Judéens et lнhiver nнétait pas vraiment propice à de grandes manoeuvres diplomatiques, les trajets devenant
beaucoup plus compliqués, sauf pour les campagnes militaires qui se produisent parfois en plein hiver. 10 se corrèle
avec la note de 1M12,7, et on peut supposer quнun minimum de trente ans sнest écoulé depuis ce premier courrier aux
Spartes et depuis la réception de la délégation sparte à Jérusalem, ce qui était sous la semi-hégémonie séleucide mais
avant la saisie-confiscation au Temple. 11 Lнallusion faite aux Spartes dans les sacrifices et les prières nнest pas la prière
pour la bénédiction du souverain qui est encore en vigueur aujourdнhui, il est question de bénir lнétranger qui est
comme un frère dans les passages de la liturgie où il est possible dнinsérer des bénédictions pour autrui. 12 vient
confirmer lнaccroissement de lнimportance de Sparte et 13 résume bien les chapitres précédents et parle des ennemis
qui sont « les rois alentours », ce qui confirme les travaux de IF. 14 fait allusion à dнautres amis qui nнapparaissent pas
jusquнici en 1M, et en 15 cнest la confirmation écrite à destination dнun souverain étranger que cнest la divinité qui est la
seule responsable des victoires maccabées au combat, ce qui exprime une fois encore le célèbre adage (-'/<''+)!
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-'/<=:'/7#%, ce qui donne en français « Tout est entre les mains du Ciel sauf la crainte du Ciel ». 16 détaille les
termes de la mission judéenne à Rome et 17 éclaire le dossier en indiquant que cнest en fait une concertation tripartite
avec les Spartiates dont il semble être question. 19 amorce la copie intégrale de la réponse des Spartiates à Jérusalem et
sнadresse au grand-prêtre Onias et non pas à Jonathan, probablement parce que les termes à convenir doivent passer
78
par la prêtrise et par lнassemblée des anciens alors que cнest adressé au grand-prêtre aussi parce que cнest lui le plus
haut personnage à ce moment du récit. 20-23 est le corps de la lettre en réponse qui est plutôt courte, mais le verset 21
relate le Midrach dont nous nнavons jamais retrouvé les références selon lesquelles Grecs et les Hébreux nнétaient quнun
seul peuple, mais les Grecs perdirent le /tsadé/ (8) de leur nom et Tsiyön devint Yavân (0#'-0#'8), ce qui nнest que le fait
exclusif de ce Midrach introuvable. Toujours est-il que ce Midrach est donc antérieur à 143 CG, à plus forte raison dans
lнoptique où il est très probable que les Midrachim soient enseignés durant lнenfance en première approche. En 22 il est
question de la santé économique de la Judée, ce sur quoi les Spartiates répondent que leurs ressources sont mises en
commun avec la Judée, mais hormis un effort de guerre somme toute conséquent et des pertes humaines, dans un
contexte dнexemption partielle et dнexonération totale en fonction des impôts, nous nнavons pas dнéléments en faveur de
difficultés économiques graves de la Judée qui lui ferait demander de lнaide, mais nous pensons que lнassertion spartiate
est en fait une réponse au possible sous-entendu en 13-14 quant à des dégâts économiques conséquentiels aux conflits
armés. 23 Cнest donc une lettre courte remplie dнamitié et de bienveillance, dont lнéconomie en trois versets vient
marquer une sortie de protocole écrit qui marque effectivement lнamitié. 24-34 24-25 marque le début de la seconde
offensive de Démétrius contre Jonathan qui nнhésite pas à se déplacer jusquнau champ de bataille afin dнempêcher leur
entrée en Judée, ce qui est une notion de frontière qui est au nord du lac de Tibériade, donc sur une zone plutôt
montagneuse. 26 cite explicitement pour changer lнusage dнespions par les Maccabées, ce qui vient sûrement
compenser les faibles effectifs. 27-30 Cнest le premier conflit armé dans lequel les ennemis des Maccabées ont peur sans
que la divinité ne soit sollicitée et le passage de lнEleuthère par les soldats de DIIN en premier semble marquer
lнavantage une fois passé de lнautre côté du fleuve, ce qui renvoie aux conflits précédents où le vainqueur est celui qui
traverse le premier, ce que nous ne comprenons pas parfaitement. 31 Les Arabes sont appelés Zabadéens ce qui dнaprès
la TOB renvoie au toponyme de Zebdani, mais il reste possible que cela soit originaire du prénom de Zabdiel, le père de
« Iamlikos ». 32-34 Jonathan délègue une partie des dossiers à Simon mais le récit ne dit pas pourquoi il est nécessaire
dнaller à Ascalon une troisième fois ni ce qui sнest passé à Joppé depuis le précédent épisode, ce qui reste dans une
logique de maintien de la souveraineté territoriale, ce qui semble être le but des manœuvres, alors que la reprise de
Joppé semble se conscrire dans un besoin dнaccès à la mer et au passage dнun apport en poissons qui sont nécessaires
déjà à lнépoque pour le repas du vendredi soir. 35-36 Les institutions sociétales dont il est question en Judée viennent
se confirmer ici pour ce qui
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avons quelques doutes sur des charpentes
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va een faveur, du moins de par ce que nous y voyons, de mortier
dessus des vestiges de ce
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2015
entre les pierres. 39-41 Jonathan rejoint Tryphon
ryy h à Bethsân qui est plus connue sous le nom de Scythopolis à lнépoque
puis de nos jours sous
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42-47 La ruse de Tryphon a quelque chose de
grotesque dans la mesure
où il
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vvenir seul,
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mais le récit ne fait pas état des effectifs militaires qui doivent être
inférieurs à cinq-mille, soit huit fois moins que les quarante-mille soldats maccabées mais Tryphon ne sнest pas encore
levé contre Jonathan si bien que les propos de Tryphon restent plausibles parce quнil laisse Jonathan être escorté dнune
partie de ses effectifs. 48-49 La ruse de Tryphon aura été de mettre à lнœuvre des civils et de neutraliser le reliquat
militaire positionné en Galilée et dans la grande plaine. 50-52 Cнest lнinstinct de survie qui mène les soldats maccabées
à avoir une telle dextérité face à lнennemi alors que le deuil de Jonathan est fait en 52 par ignorance de sa survie, et cнest
dans la suite du récit que nous lisons quнil est encore vivant, là où le récit ne fait nullement état de son décès, ce qui
pourrait porter le lecteur à confusion de la même façon que les Judéens croient quнil est déjà mort. 53 Cнest lнassertion
en un consensus anti-judéen qui nнexplique pas ses origines, et à ce stade de lнétude nous ne pouvons trouver dнautres
explications que lнexpansion territoriale dнune part et lнaide de Jonathan à AVID contre DIIN.
198F
19F
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(COMMENTAIRE SUR 1M13)
1 Tryphon continue en de nouvelles manœuvres contre la Judée, Jonathan captif nнest pas suffisant de son
point de vue alors quнil pense que cнest toute la Judée et les Judéens qui sont lнobstacle à sa souveraineté. 2-3 Le peuple
a peur tant en ville que sur le champ de bataille et cнest bien compréhensible et rationnel vu les rapports de force dans
lesquels les effectifs judéens sont nettement inférieurs. Lнexpression « la maison de mon père » est une façon de citer sa
noblesse dнarmes, « les lois et le sanctuaire » sont une justification politique qui reflète le consensus national judéen qui
légitime par décision surtout au niveau du conseil des anciens la ligne maccabée, de même quнauprès de la prêtrise, ce
sont très probablement les termes qui ont mené les institutions sociétales judéennes à avoir un avis favorable à la ligne
politique maccabée, et surtout à partir de Simon. 4 Simon parle dнIsraël, et ce nнest pas la première occurrence, ce qui
vient conforter lнarchéologie qui dit de par la Sie quнil nнy a pas eu dнexode massif soudain de ce qui aurait pu être celui
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79
des dix tribus. 5 Ce renoncement à soi est probablement une façon dнencourager les auditeurs au combat armé mais
cнest en 6 quнil exprime sa préférence pour la victoire et rester en vie, par opposition sous-jacente à mourir pour la
sainteté du Nom qui est derrière le combat pour le sanctuaire. « Les femmes et les enfants » sont une allusion claire à
leurs mises en esclavage dans les chapitres précédents, et on comprend que les dispositions séleucides précédentes
nнont pas rendu la liberté à lнintégralité des Judéens, on peut donc supposer sans trop de difficultés quнils ont été
vendus au-delà des frontières séleucides. La haine semble expliquer les motivations « des nations » mais pour ce qui est
des motivations concrètes il ne peut pas à notre connaissance y avoir autre chose que les exemptions et les
exonérations fiscales octroyées plusieurs fois de suite à la Judée, ce qui nнexplique pas lнévocation de la Samaritide, on
lit en filigrane une tension entre la Judée et la Samarie mais rien nнest explicite ni concret hormis le récit de Josèphe sur
les ossements jetés par les Samaritains sur le Temple de Jérusalem et la destruction du tmG par Jean Hyrcan. Si bien
que nous ne pouvons pas concrètement asserter en bonne et due forme par défaut de documentation suffisante, y
compris dans la recherche spécialisée sur le RS. 7-9 Cнest lнaval du peuple pour les décisions maccabées à venir qui est
ici exprimée, cнest donc un consensus national publiquement décrété. 10-11 Les murailles de Jérusalem sont faites et
refaites tout au long du récit, à tel point que nous ne savons ce que la stratigraphie pourrait nous apporter, mais là
nous pensons surtout à une surélévation des murailles pour quнelles soient plus hautes que les machines de guerre
attendues, tandis que nous pensons à une lourde logistique et à de grands effectifs embarqués par Tryphon pour
réussir à amener du matériel de guerre aussi lourd à huit cent mètres dнaltitude, effectifs confirmés en 12 dont
Jonathan captif qui vaut autant pour Tryphon que son armée mobilisée. 13 Simon se positionne à Adida en face de la
plaine mais cнest la suite du récit qui nous dit que le conflit armé nнarrive pas dans la ville de Jérusalem. 14 Tryphon a
un renseignement bien en retard par rapport à celui de Simon. 15-16 Cнest ici un nouvel épisode de la stratégie de
Tryphon, qui consiste toujours à ruser par mensonge. 17-18 Simon accepte la proposition en se doutant que Tryphon
mentait, mais cнest surtout pour garder le soutien du peuple quнil accepte les termes de Tryphon quнil concrétise en 19
alors que cнest dans le même verset quнon apprend quнeffectivement Tryphon ne tient pas parole. 20-24 La TOB donne
lнhiver 143-142 CG, ce qui est 3619 CH. Simon passe par le sud de Jérusalem, la TOB nous précisant que ce fût le cas de
Lysias, il y aurait donc une stratégie dнapproche de Jérusalem qui soit fonction du relief, ce qui est cohérent alors
quнune fois de plus le verbe talonner est utilisé pour décrire un talonnage maccabée en bonne et due forme ce qui
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freiner Tryphon qui de toutes façons risquait bien des chutes de chevaux alors quнà la base cнest la chute de neige qui
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uнel cache très rapidement la vue même en étant bien équipé de
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La fuite vers le pays de Galaad était le meilleur repli
possible mais il est probable
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Thékoé,
terre dнAmos, pour y laisser le corps de Jonathan puis traverser le
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Jourdain, laisser le corps à lнouest du Jourdain puis le traverser après une guerre qui nнa pas eu lieu cнest enlever une
raison aux Judéens de suivre Tryphon, et traverser le Jourdain, cнest traverser le Jourdain le premier, et dans ce qui
semble être la conception des choses à lнépoque, lнavantage militaire est à celui qui traverse le fleuve en premier, donc
nous pensons que cet itinéraire en deux points nнa rien du tout dнimpossible, ce à quoi nous rajoutons quнil nнy avait
rien de très compliqué pour Simon à se rendre en Galilée même en hiver, cнest le trajet retour qui aurait été plus
difficile. Et cнest très probablement depuis le pays de Galaad quнil est retourné « dans son pays ». 25-26 Et
effectivement Simon envoie récupérer les ossements de Jonathan, là où il nнest pas question du mot dépouille ni du
mot corps, il faut donc comprendre que plusieurs jours se sont passés entre le meurtre de Jonathan et la récupération
de ses ossements, nous doutons que Tryphon ait eu la bonté de mettre le corps de Jonathan dans une grotte fermée
comme cнétait le cas la première année du décès dans le Judaïsme de lнépoque, mais notons que la région dнAmos
possède de nombreuses grottes naturelles, si bien quнon peut penser que son corps ait pu y être déposé sans que pour
autant ladite grotte ait été fermée. Le caveau familial est toujours à Modîn et le deuil est toujours national, mais nous
pensons que le deuil de Jonathan a dû être bien plus rude que celui de ses frères. 27-30 Lнallusion à ce qui est visible
par derrière et de façade renvoie au Temple de Jérusalem tel un lion, cнest ici une comparaison tacite, la pierre polie
comme matériau est fréquente au premier siècle dans le CIIP mais cнest aussi la marque dнun coût financier plus
onéreux car plus travaillé y compris au deuxième siècle, avec des gisements très nombreux qui sont tous en Judée. Par
contre nous nнavons pas dнexplication sur sept pyramides pour six défunts mais nous doutons que ce monument
funéraire soit visible depuis la mer, et de même voir la mer depuis Modîn nнest quнune illusion dнoptique. 31-42 31-32
La prise de pouvoir de Tryphon est très cohérente telle que rapportée par la TOB : « avènement de Tryphon, capture de
Démétrius, et meurtre dнAntiochos VI ». 33 Les travaux ordonnés par Simon semblent viser les machines de guerre
séleucides et cнest lнexpérience des combats passés qui lui fait stocker des vivres, à lнépoque des céréales et de lнhuile en
amphores, mais il nнest pas impossible quнil ait fait stocker de la viande fumée ou séchée, alors que nous ne savons pas
ce quнil est possible de conserver dans des amphores et des jarres hormis du vin et de lнhuile. 34-35 Cнest 34 qui vient
en faveur de la chronologie de le TOB et cнest encore et toujours le volet fiscal qui semble être le plus important des
volets bilatéraux. 36-41 Cнest en 36 la première occurrence de Simon grand-prêtre et en 37 il est question dнune paix
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ĴķĨĮĩ ¹ ¼¼¼¼ ¼¼¼¾ ¾½¼Ä ¼¾½
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80
« complète », ce qui mis à lнécrit évoque de réelles sources de discordes, mais le texte nнen dit pas plus à ce sujet, tandis
que les propos en abattements fiscaux sont toujours bien clairs en 1M. 38 Cнest un sous-entendu en confirmation qui
relève logiquement dнun courrier judéen antérieur lequel nнest pas dans la correspondance citée tandis quнil est
important de noter que cнest DIIN qui octroie la pleine propriété sur les forteresses construites par les Maccabées alors
quнils nнavaient que lнusufruit jusque là. Les erreurs et délits en 39 sont une perspective séleucide des choses mais là
non plus ce nнest pas explicitement cité, mais il est possible que cela fasse allusion aux fruits des campagnes antérieures
de Jonathan, vu que Simon nнa pas encore connu de vraie confrontation depuis la mort de Jonathan alors quнil est fait
état dнun impôt impayé qui fait ici lнobjet dнune remise grâcieuse totale, ce dans un contexte en dispositions
dнexemptions et dнexonérations antérieures qui sont probablement encore en application à ce moment, mais sur
lesquelles nous ne pouvons asserter, ce qui est très probablement à dater du premier semestre 142 CG vu que la TOB
relève la tradition juive de dater 41 en date du 27 mai 142 CG. La TOB précise pour ce qui est du volet fiscal, quнil sнagit
là du tribut annuel, Jérusalem et la Judée semblant exempts des autres taxes. 40 marque lнaspect effectif dнune relation
vraiment voulue pacifiée par la proposition de transferts dнeffectifs militaires dнélite auprès de DIIN, ce qui semble être
pour sa garde rapprochée, très logiquement suite aux desseins de Tryphon et en 41 nous avons une date citée
précédemment qui est selon la TOB le 27 mai 142 CG, qui est le vendredi, donc le sixième jour, 8 Sivan 3619 CH. 43-53
43-49 La réussite du siège de Gazara passe par lнeffroi engendré par Simon de par les moyens engagés au combat sans
parler de ses effectifs militaires qui semblent nombreux. Tendre la main droite est lнexpression de circonstances mais
nous ne savons pas si elle vient du grec ou de lнhébreu. Lнaccord demandé est respecté par Simon, et il semble que
lнidolâtrie ait été un des facteurs motivants la prise de Gazara, et cнest en grand combattant du monothéisme le plus pur
et le plus absolu que Simon y fait son entrée par laquelle il signe le début de son époque juive et monothéïste avec en
plus des commodités pour pouvoir éventuellement y prendre résidence. 49-53 49 renvoie une fois de plus au passage
de Néhémie cité précédemment, du moins lнanalogie est intéressante. La famine semble être la seule stratégie qui
puisse permettre à Simon de gagner définitivement la Citadelle, à fortiori après la disette judéenne entre année
sabbatique et mauvaises récoltes. 50 Lнévacuation de la Citadelle se passe dans les mêmes termes que pour Gazara, le
rédacteur change juste le toponyme, et cнest probablement dans une volonté dнéconomie afin de limiter la taille du
recueil et donc faciliter et accélérer sa copie et sa distribution. 51 La TOB donne le 4 juin 141 CG pour le vingt-troisième
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71 là où elle ne précise
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stt sur la base de CS ou de CH, lequel 4
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semaines entre le calendrier
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incrémentations
babyloniennes
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consultation du texte de la Méguila Taнanit, notre présomption est quнil est question des mois du calendrier hébraïque
M, si
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dans ce passage de 1M,
que nous
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les deux dates, une qui renvoie au calcul de la TOB
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second calcul qui postule sur la base dнun décompte des mois dans
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a anit qui prend effet le soir du 30 avril 141 CG. 52 Cette date
C , avec une interdiction
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doit être en toute logique
dans la Méguila
i
il Taнanit,
T н i alors quнil faut noter ici lнoccurrence dнune résidence dнun grandprêtre dans la montagne du sanctuaire face à la Citadelle. 53 La nomination de Jean par Simon Maccabée son père nнest
pas seulement dûe à son aptitude à diriger les armées, cнest probablement aussi parce que Simon prenant sa résidence
dans la montagne du sanctuaire il veut très probablement limiter les problèmes dнimpureté en tant que grand-prêtre
qui commencent dès quнun grand-prêtre fait autre chose que le service sacré pour faire très simple.
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(COMMENTAIRE SUR 1M14)
1 La TOB donne 141-140 CG pour 172 CS et nous précisons que cнest 3621 CH. Ce alors que les manœuvres de
Tryphon contre DIIN ne sнaffaiblissent pas si bien quнil doit demander de lнaide en plus de celle demandée aux Judéens
ce qui semble avoir été demandé pour sa sécurité personnelle. 2-3 Il semble que DIIN était mal renseigné sur les
intentions de A1M1 à son égard qui le fait mettre en prison, mais ce nнest pas étonnant au vu des récits précédents que
les Séleucides ne soient pas très bien renseignés. 4-15 Suit un passage en poésie qui fait lнéloge de Simon qui débute en
4. En 5 nous avons la confirmation que la prise de Joppé était bien pour avoir un accès maritime, qui plus est, est le
plus proche de Jérusalem, quatre-vingt kilomètres en descente de huit-cent mètres dнaltitude, duquel port on arrive
rapidement à Chypre ou à Alexandrie en longeant la côte, ce qui était lнhabitude marine à lнépoque. Le texte parle de
Chypre et des îles, ce qui est cohérent dans une perspective de besoins de soutiens rémunérés octroyables par les
mercenaires basés à Chypre, mais peut-être nнest ce pas la seule raison pour ce qui est de lнeffort de guerre. On peut
supposer que le port de Joppé soit aussi en prévision dнimports alimentaires, surtout durant lнannée sabbatique. 6
Lнexpansion territoriale relatée est celle des conflits décrits en 1M et confirmés par les travaux de IF réédités en août
2018. Lнhébraïsme en 7 est -':-''#<7'9#!. Et la construction de ce verset sur la base du verbe /léqabetz/ (79+) a
pour but tacite une intertextualité avec le Tm qui était déjà finalisé à lнépoque et cнest une intertextualité avec la vision
prophétique du rassemblement des exilés qui est dans le Tm et aussi dans la liturgie, ce qui est attendu par le Judaïsme
au début de la fin des temps, ce qui conjugué à lнénoncé de la lutte armée contre lнidolâtrie en Judée vient valider plus
que jamais son statut de grand-prêtre auprès du lecteur. 8 Les bonnes récoltes relatées sous entendent que cнest de par
la droiture religieuse de Simon que la divinité bénit les récoltes par lнabondance, cela avec la croyance rémanente selon
81
laquelle une mauvaise récolte est une punition divine, car dans la pensée judéenne, déjà à lнépoque, tout était entre les
mains des Cieux, sauf la crainte des Cieux. 9 est un verset qui vient encourager lнenrôlement dans lнarmée
hasmonéenne de jeunes aussi preux que courageux, ce qui semble être difficile à recruter vu la liste des cas
dнexemptions ainsi que de la réalité décrite sur le champ de bataille précédemment. 10 Cнest Simon stratège aussi
pertinent quнefficace, qui est ici comparé à la divinité en disant que « son nom glorieux fût nommé jusquнaux
extrémités de la terre ». 11 « La paix dans le pays » exprime un état apaisé de la société alors que les causes du chaos
antérieur sont multiples, ici on ne sait si le rédacteur fait allusion au conflit interne aux Judéens où à lнopposition aux
Séleucides quand ce fût le cas ou encore aux conflits conséquentiels « à la haine des nations », et nous ne pouvons
asserter en faveur dнune de ces possibilités ni de toutes à la fois parce que le passage nнest pas assez explicite pour ce à
quoi il renvoie. 12 Cнest une intertextualité avec Mi. 4,4 comme le dit si bien la TOB. 13-14 décrivent une vie aussi
paisible que féérique, avec une justice sociale effective pour les indigents, ce qui laisse comprendre que les Assidéens et
lнensemble des personnes qui renonçaient à des revenus issus du travail pour étudier la Torah avaient trouvé un
agrément avec Simon basé sur les lois de la Tsédaka qui devait donc leur donner une subsistance dнétat, là où cнétait
auparavant un mécénat sur la base dнune Tsédaka dнindividu à individu. La suppression de lнimpie et du méchant
renvoient à ces récits de procès aux portes de la ville pour motif basé sur la loi du Pentateuque, il faut donc
comprendre que la sentence en exclusion de la ville était fréquemment utilisée à lнépoque et donnait donc à la ville
lнimage dнune ville où il nнy a pas de pécheur, et cнest peut-être un début dнexplication aux communautés du désert de
Judée et à la vivacité démographique de la Samarie relatée par AZ et AL. 15 parle de la gloire qui couvrit le sanctuaire,
cнest la gloire dнune société qui repose sur la pratique et lнétude du Pentateuque, une société qui ne fait pas dans le
matérialisme, une société particulièrement déiste qui nнa pas dнautre but que de servir la divinité en respectant ses lois,
ce qui serait très probablement à lнépoque de Simon un respect des lois au pied de la lettre. 16-24 16-19 indique que les
informations officielles sont dнune diffusion très lente, ce qui laisse peser le doute sur la forme des relations
diplomatiques, nous concluons en faveur de lнabsence dнun consul romain à Jérusalem en ces années-ci, ce alors que la
Judée a les faveurs de lнouest entre Rome et Sparte, ce qui est répété sur des tablettes de bronze jamais retrouvées, et la
lettre des Spartes est consignée à même le texte de 20 à 23. A défaut de consul permanent qui semble ne pas exister en
Judée à lнépoque ce sont des ambassadeurs mobiles que Simon envoie à Sparte, ce qui est un usage différent de celui en
vigueur aujourdнhui, lequel
à Vienne qui est
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représentation à lнétranger
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ar JJason. 25-49 25-26 Les stèles en faveur de Simon sur le mont Sion
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im laa reconnaissance du peuple, cнest aussi et surtout pour que cette
nнont pas seulement comme
Simon
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ans la mesure où les marches du Temple étaient un lieu de
reconnaissance fasse llнunanimité
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dé é qui est voulu comme inhibiteur de toute discussion à la défaveur de
discussion politique, cнest
Simon. 27a En gardant 140 CG pour le 18 Eloul CH cela tombe pour Casio le mercredi 18 septembre 140 CG pour ce qui
est de la journée, et non pas le 13 septembre 140 CG, mais rien nнest moins évident et sans Casio toutes nos dates
seraient fausses pour ainsi dire parce que rares sont les calculateurs à prendre en compte tous les paramètres et tous les
algorithmes des différents calendriers, tandis que le vendredi 13 septembre 140 dont parle la TOB est précisément le 22
Eloul 3621 CH. Ce qui donne un début de règne de Simon au plus tôt en lнannée du mois Eloul 3618, ce qui est 144-143
CG, lнannée 3618 CH commençant le soir du dimanche 6 septembre 144 CG cнest donc au plus tôt en septembre 144 CG
que débuta le règne de Simon. 27b-49 Ce passage est la meilleure façon possible de résumer 1M1-14 en donnant la
note dнune action qui relève de la perfection absolue qui inclut la dévotion absolue au Temple, à la loi et au peuple qui
ne connaît que la droiture. Cнest un résumé mais il convient de noter des points pertinents comme suit : La première
année de Simon est 3618 CH mais cнest exprimé de cette façon parce que ce nнest pas précisément trois fois une année
hébraïque en cette date du 18 Eloul 3621 CH qui se sont écoulées tandis que nous sommes entre le vingt-quatrième et
le trente-sixième mois de règne, parce quнil faut comprendre ici comme dans lнexpression antérieure « deux années de
jour » quнon est après le vingt-quatrième mois mais avant le trente-sixième mois de règne de Simon. Pour Asaramel la
TOB a raison parce que cнest cohérent pour ce qui est du fait de la langue mais nous ne trouvons pas dнattestation dans
la littérature antique de cette suite de mot +-3:8%. 28 donne les institutions sociétales judéennes et cнest le verbe
notifier qui est intéressant, il semble y avoir eu une discussion avec lнensemble des membres des différentes assemblées
en grande assemblée nationale qui a logiquement débattu de son aval à la politique maccabée puis à celle de Simon au
titre du premier souverain hasmonéen. En 29 et 31 les ennemis sont au pluriel, ce qui rejoint IF. En 30 il est fait état
dнune unification du peuple sous Jonathan, ce qui laisse présumer un statut quo entre pro et anti hellénistes et comme
cнest le cas fréquemment la défaite constituée par le meurtre de Jonathan nнest pas relatée, on ne garde que lнaspect
victorieux de lнhistoire comme cнest souvent le cas. 32 laisse comprendre que les caisses de la Judée étaient vides, ce qui
vient expliquer en partie au moins les maintes demandes dнexonérations et dнexemptions fiscales, alors que nous
apprenons que Simon était doté de moyens financiers conséquents. En 33 la frontière à Bethsour est confirmée une fois
de plus de même que la stratégie dнinstallation de poste dнavant-garde militaire. 34 cite les conquêtes de cités et
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82
lнinstallation dans celles-ci de populations juives en ayant appris des erreurs passées en anticipant leur besoins
quotidiens avec en premier les besoins alimentaires. 35 nнapporte quнun résumé des hauts-faits de Simon sans rien de
nouveau, idem en 36 mais ici lнemphase passe par les sortis de la Citadelle pour souiller les abords du sanctuaire, et
nous y voyons une analogie avec le récit de FJ sur les Samaritains qui viennent auprès du Temple y jeter des ossements
alors que 37 est la suite de 35 sans nouveauté. En 38-39 on apprend que cнest la politique de Rome envers la Judée qui a
influencé celle de DIIN. 40 sous-entend Numénius et Jason et les cite avec le titre dнambassadeurs. 41 rejoint la directive
sur les pierres souillées entreposées dans lнattente de la venue dнun prophète. 42 donne la hiérarchie au sommet de
laquelle est Simon pour ce qui est des nominations, il y a trois groupes de directeurs pour quatre domaines sur lesquels
Simon nomme seul qui lui convient. 43 exprime le pouvoir absolu conféré à Simon pour ainsi dire, mais que reste-t-il
du pouvoir des institutions sociétales ancestrales et quel droit de véto ? 44-46 Cнest ici le vrai motif pratique de ce
document affiché publiquement au mont Sion, lequel consiste à interdire des disputes au sujet de Simon sur les
marches du Temple en premier lieu puis dans le pays en général, mais cнest surtout pour les marches du Temple que
cette interdiction est affichée, ce afin de maintenir une stabilité dans une société qui se dessine et se stabilise sur les
décisions de Simon, conditions acceptées par lui-même en 47 avec détails de tous les titres revêtus et des fonctions
conséquentielles. 48-49 Le support en bronze est voué à une certaine durabilité de lнaffichage de lнécrit, et les copies
semblent être surtout à destination de ses fils, desfois quнils voudraient devenir de suite grand-prêtre à la place du
grand-prêtre.
(COMMENTAIRE SUR 1M15)
1-2 Cнest la TOB qui précise que AVIIES écrit à Simon depuis Rhodes apprenant la captivité de son frère DIIN
qui omet le titre de stratège de Simon au début de sa missive, statut qui est peut-être inconnu de AVIIES à moins que ce
ne soit le rédacteur qui ait oublié ou fait lнéconomie de le préciser considérant que cнest juste au chapitre précédent
1M14,47. Les pernicieux en 3 sont Tryphon et ses accolytes et la revendication du RS dont il est ici question a en toute
logique été adressée à Rome pour approbation dont celle de manœuvre militaire à venir exposée en 4. Le courrier est
idyllique de 5 à 8 pour Simon, toutes les remises fiscales sont confirmées, toutes les faveurs de DIIN sont maintenues,
mais cнest évidemment dans un sous-entendu qui consiste à demander que soit envisagée lнaction militaire
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le fait quнil essaie de prendre le pouvoir sans avoir eu accès aux
ressources animales de lнInde ni de lнAfrique nнayant pas encore régné, il ne pouvait donc recruter que des soldats et des
matelots en plus de ceux qui avaient dнeux-mêmes pris son parti contre Tryphon, dнoù un blocus maritime et terrestre
aussi puissant que faire se pouvait. 15-24 15 ne précise pas qui a accompagné Numénius à Rome mais nous avons à
partir de 16 jusquнen 21 copie conforme du courrier diplomatique romain en réponse à celui apporté par Numénius
lequel est adressé à Jérusalem uniquement en copie pour information, les récipiendaires supplémentaires à Ptolémée et
Simon sont intégralement cités de 22 à 23. En 17 ils est question dнambassadeurs au pluriel mais bizarrement à titre
égal 1M ne les cite pas nominalement, et le renouvellement de lнamitié et de lнalliance se concrétise en 18 par le moyen
pécuniaire dнun bouclier dнor, sur lequel la TOB précise quнil fait quarante-quatre kilos et non pas cinq-cents
kilogrammes comme le dit le texte, et idem pour 1M14,24, « ce nнest pas un poids de mille mines soit cinq-cent kilos
dнor mais un poids valant mille mines dнargent dнoù les quarante-quatre kilogrammes dнor ». 19-21 vient faire état des
termes du courrier largement diffusé aux amis et alliés de Rome, il ne faut pas porter assistance aux ennemis des
Judéens et aucune ouverture de campagne militaire contre la Judée nнest autorisée ce qui est logiquement concrétisé par
lнacceptation du bouclier judéen, accord qui implique aussi, ce qui est parfait pour Simon, de séquestrer les prohellénistes pour les déférer aux autorités hasmonéennes en précisant que cнest la loi judéenne qui leur sera appliquée et
donc celle du Pentateuque, quand bien même ils étaient arrêtés sur un territoire étranger avec ses lois locales, ce qui
est sans précédent dans nos connaissances à ce jour. 22-23 La TOB précise que cнest une liste pêle-mêle des régions
indépendantes avec leurs villes, ce qui est un bon témoignage de lнétat politique vers 150 CG. 25-26 Le détachement
judéen arrive à Dôra avec une logistique conséquente sur ordre de Simon, mais cнest en 27 que le paradoxe se produit,
AVIIES refusant le soutien judéen dont il était pourtant implicitement question de 2 à 9. 28-29 cнest le message de AVIIES
à Simon qui nнest pas déposé auprès des forces judéennes à Dôra mais directement à Simon, message dans lequel il
annule toutes les confirmations en 2-9 pour demander des redevances sur les expansions territoriales, ce qui représente
selon la TOB treize tonnes dнargent, conformément à ce que demande DIIN en 13,39, et il faut donc comprendre que
cнest la décision de DIIN qui fait finalement foi, ce qui laisse penser que DIIN et son frère AVIIES sont tombés dнaccord
où que DIIN a imposé sa volonté. Lнétonnement dнAthénobius en 32 renvoie à la dette gracieusement remise en
1M13,39, il faut comprendre que le luxe est visible à lнarrivée dнAthénobius à Jérusalem auprès de Simon alors quнen
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83
13,39 il est fait remise grâcieuse du tribut annuel qui est dнune couronne, très probablement en or. La réponse de
Simon en 33-35a est importante pour la forme car le fond vient signifier que du point de vue judéen tout territoire
conquis est de plein droit judéen même si il a été perdu entre temps au cours dнun conflit, cнest une notion de
souveraineté quнon peut qualifier dнindélébile, mais cela ne semble pas être le monopole de la Judée, les propos
rapportés par 1M faisant état dнune notion de propriété qui persiste malgré la conquête militaire, dнoù les propositions
de redevances constatées, ce qui est propre à lнAntiquité. 35b-36 marque lнétonnement dнAthénobius car il y voit du
toupet alors que la Judée nнa pas le monopole de la conception de souveraineté sur un territoire perdu au combat, mais
peut-être sнoffusque-t-il que dans cette relation en semi-hégémonie la Judée ose lui répondre de la sorte alors que le
deuxième toupet serait cette persistance à vouloir une exemption totale de tout impôt alors que les caisses judéennes
semblent pleines. Nous pensons que ce nнest pas toujours une question de solde disponible dans les caisses de
Jérusalem, cнest semble-t-il aussi le fruit dнune certaine conception du fait des choses en Judée qui consiste en ce que la
Judée ne trouve aucune raison à devoir payer la jouissance dнun territoire quнelle considère comme le sien en tous
temps : nous pensons que ce sont les deux motifs à la fois qui viennent générer lнaspect fiscal de la politique de la Judée
auxquels il faut rajouter la pensée biblique pour ce qui est donc de facto de la Terre dнIsraël, à savoir que le Tm décrète
la propriété de la Terre sainte à Israël pour lнéternité, ce qui est maintes fois répété dans le Tm à tel point que nous ne
citons pas les occurrences, alors quнon peut supposer que Ps. 24,1 a fait allusion à un usufruit à Israël avec une nuepropriété à la divinité, mais de toutes façons il est évident que la réponse de Simon se base sur la parole divine
consignée dans le Pentateuque là où les autres souverainetés ne semblent pas faire état dнune souveraineté territoriale
liée à leur fait religieux. 37-41 DIIN délègue à Kendébée les opérations contre la Judée mais ne sнexplique pas en 1M sur
son point de vue devenu complètement différent en 1M15, on peut juste penser que le paiement des termes de la PAK
est encore dû et que les caisses séleucides sont vides, la compétence militaire judéenne ne peut être remise en cause
alors quнil les a sollicités pour sa garde personnelle auparavant, à moins que ce fût un fiasco dont nous nнavons pas
connaissance, et nous ne savons pas si ce fiasco serait imputable aux soldats judéens, qui auraient dans cette
perspective assisté DIIN dans sa campagne orientale où il fut capturé par A1M1, hypothèse en faveur de laquelle nous
nнavons pas de documentation. Toujours est-il que la fin de 1M15 en 40-41 décrit des exactions particulièrement
conséquentes envers la Judée, et ce ne serait donc pas uniquement stratégique, au sens pécuniaire des choses, mais il y
aurait semble-t-il un certain
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continue ses manœuvres militaires. Et cнest lors de cet entretien quнil exprime le souhait « dнabdiquer », alors que cнest
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néanmoins un binôme comme celui d
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S mo avec son frère Judas Maccabée. Sa demande en miséricorde sous-entend
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l adage selo
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4-6 La riposte hasmonéenne
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donc à lнépoque un site assez sécurisé pour que Jean Hyrcan Ier et
son frère puissent y passer la nuit. Vingt mille soldats et des cavaliers recrutés à travers tout le pays côté hasmonéen,
ce qui a dû prendre quelques jours. La TOB désigne le Wadi Qatra à juste titre, mais nous précisons que la particularité
du Wadi réside en ce quнil coule uniquement en hiver voire un peu au printemps, et nous sommes très probablement
en Janvier 134 CG, alors que la crainte de traverser le torrent est un bis repetita mais ne concerne ici que les soldats, les
cavaliers nнayant vraiment pas de problèmes à traverser un torrent quand cнest celui dнun wadi pour la simple raison
que le cheval peut sauter au dessus du wadi, voire plusieurs fois de suite si nécessaire. Cнest là où ils rencontrent
Kendébée qui arrive avec une cavalerie alors que le texte nous fait état à plusieurs reprises dнune cavalerie
hasmonéenne, ce qui nнa rien dнimpossible alors que cнest parfaitement nouveau, dнoù lнemphase, cavalerie
hasmonéenne, qui est probablement due aux échanges avec les Arabes qui de toutes façons, ce nнétait pas le cas,
nнétaient pas les seuls à avoir des chevaux à lнépoque, mais vu lнopposition séleucide, nous pensons plutôt à une
acquisition auprès des Arabes avec usage des écuries de Salomon qui étaient probablement remises en service à
Jérusalem, avec une autre partie du cheptel auprès des cavaliers qui étaient en réserve. 7-8 La stratégie maccabéehasmonéenne de placement des régiments en plusieurs sous-groupes en fonction des paramètres du camp ennemi nнest
pas la première occurrence, cнest une fine stratégie acquise au fil des années, et si les trompettes ont toujours été
utilisées au combat cнest parce que lнassourdissement rendait invalides pour quelques heures les soldats ennemis. 9-10
Juda est blessé mais encore vivant, Jean continue le combat en pourchassant les soldats ennemis alors que les pertes
décrites côté séleucide semblent possibles. 11-23 11-13 Ptolémée fils dнAboubas nнarrive quнau dernier chapitre de 1M
très logiquement parce quнil venait dнêtre nommé stratège de la plaine de Jéricho. 14 La TOB donne février 134 CG, ce
qui est pour Casio la période allant de la veille du lundi 24 décembre 135 CG jusquнau soir du mardi 22 janvier 134 CG,
ce qui sнinscrit dans 3627 CH. 15-17 Lнassassinat des Hasmonéens était parfaitement prémédité, là où nous constatons
une forte consommation de vin, en hiver, ce qui nнest pas très conforme à la loi qui interdit lнivresse, là où la culture
ancienne considérait déjà que connaître quelquнun, cнest connaître son verre, sa poche, et sa vexation (#23)##2')#2#),
lesquels mots se ressemblent beaucoup en hébreu ( kosso, kisso, vé-ka’asso IJĦĮĸijĴĹĴijĸĶĺĪSimon et ses fils ne
ĸĴijĹĵĦĸĨĮĹūĸĦĻĪĨĺijĪĪĸĨĴķĹĪIJĮıĮĹĦĮķĪĨĪĶĺĮĦĩƀīĦĨĮıĮĹĪķıĪĸIJĦijŻĺĻķĪĸĩĪěĹĴıūIJūĪ18-22 Ptolémée semble avoir
pris l’initiative qu’il pensait pertinente pour le trône séleucide et continue ses offensives autant que faire se peut, il a
84
juste méconnaissance d’un système de renseignements judéen qui revient en filigrane tout au long du texte, alors qu’il
essaie de faire passer au camp séleucide les chefs de milliers qui sont d’après la TOB les commandants dont il est
question en 19 et c’est grâce à ce système de renseignements qu’il échoue dans la même manœuvre à JérusalemĘĦĮĸ
en 21 l’information en meurtre prémédité enclenche un principe de loi qui dit qu’il faut se lever et tuer celui qui vient
nous tuer, ce dont nous parlions dans les chapitres précédents, et c’est ce principe qu’applique Jean au pied de la lettre,
dans la plus complète impunité légale car c’est exactement le comportement prévu ĩĦijĸĨĪĨĦĸĐij23-24 la TOB renvoie
très pertinemment à ¾Ďĭķ¾ÃÃĪĹ½ĝ½À¾ÅĨĪ qui donne effectivement la même tournure stylistique ô combien
précieuse en littérature comparée, c’est ici un début d’indice supplémentaire aux travaux de IF pour une apposition
textuelle au deuxième siècle CG. Reste que le livre des annales ne nous est pas parvenu mais son titre en hébreu devrait
être en toute logique « le livre des Jubilés », traduisant annales par /youvalim/ en hébreu (-'+#') mais 1Mgr donne
¹À¹ÂĕĿ ÷Ä¼ÉľÅÒÉÏÀ¼ÉÑÊįžËբce que nous traduisons sur la base dнune glose numérique par « le livre des jours de la
haute-prêtrise » qui doit être en hébreu !+#!!1#!)!'/' ':, mais pour le premier mot /divré/ en hébreu cнest par
analogie avec le titre en hébreu des Livres des Chroniques que nous posons /divré/ en enlevant le mot livre pensant
que dнun côté cнest un pléonasme, mais vu que 1Mgr donne ¹À¹ÂĕĿ, nous posons donc la deuxième traduction complète
possible :!+#!!1#!)!'/''::62
Conclusions sur 1M
Le choix de sнarrêter après lнassassinat de Simon et deux de ses fils est voulu comme un évitement de répéter
ce qui est déjà dit dans un autre livre qui ne nous est pas parvenu, mais nous pensons que cнest aussi une façon de
mobiliser lнopinion du lecteur en faveur dнune conscience patriotique, alors que le lecteur originel parle hébreu mais
nнest pas nécessairement contemporain des faits racontés, alors que la datation vers 100 CG nous semble convenable, ce
serait donc pour la génération après la destruction du tmG que ce livre a été rédigé. Une première mouture pour les
hébréophones, une seconde pour les hellénophones, très probablement à lнintention des Juifs dнAlexandrie et des autres
ve en
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hors dee la Judée,
Judée, alors
lors que la traduction
tra uctio
uction vers
verrs lee grec
grecc a ceci
c de très particulier et de très rare
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p e à la littérature hébraïque qui se dégage et qui est fondamentale, la suite de nos
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surtout une intertextualité propre
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on
n îtt sur
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sur le bout des doigts le Pentateuque et la liturgie, là où nous avons
que le rédacteur initial
dee 1M
aussi des passages de Michée, des Chroniques et des livres des Rois, alors que Jonathan sнexclame en 1M12,9 en disant
ÇįÌÑÅ
ÑÅěÅ̼ËÈ
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ÚÁ¾ÊÀÅÅììÏÇÅÌ Û ¹À¹Âĕ¸ÌÛ
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׺À¸ÌÛ ëÅ̸ėËϼÉÊĖÅ÷ÄľÅբce qui nous laisse penser
est question
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en 1M
1M avaient
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en eu
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us de travail que celui qui consistait simplement à recopier les
que les Scribes dont il est
rouleaux des Pentateuques, les mézouzoth et les phylactères sans parler des contrats de mariage, sinon ce ne serait pas
la description dнune corporation élitiste qui en serait donné comme cнest le cas ici avec des tournures très simples en
français mais qui montrent néanmoins quнils sont socialement élevés. Le plus gros problème est lнédit de AIVE, en fait
nous avions nos hypothèses au début de lнanalyse, mais le récit à ce sujet se corrèle logiquement là où Josèphe nous
relate les affiches déchirées à Jérusalem 201, comme le fût lнédit de AIVE dнaprès le récit, et cнest avec un regard juif sur le
texte que nous avons conclu que rien ne pouvait être pire que la saisie-confiscation de la Ménorah avec les autres objets
précieux du Temple et quнà partir du moment où cela avait eu lieu, lнinterdiction de pratique du Judaïsme était très peu
de choses, mais cнest ce qui est ordonné par lнédit qui ne nous est pas parvenu. Il nнy a donc que deux possibilités, la
première est que lнédit a existé mais nнétait quнune simple formalité, le pire ayant déjà eu lieu, et si ces interdictions
sont ordonnées, elles nнont de sens que comme punition collective pour impôt impayé, parce que ce qui est pris au
Temple nous fait penser à une saisie-confiscation dans une logique pécuniaire conséquentielle à la PAK, et cнest
lнhypothèse que nous privilégions dans un scénario où lнédit a existé. Mais il y a la seconde théorie, qui consiste en ce
que si lнédit nнa jamais existé, le rédacteur de 1M devait en avoir copie en ayant accès aux courriers lus par les
messagers déposés aux archives, mais ce ne fût bizarrement pas le cas, ce alors que la raison principale dнune théorie
contre lнexistence de ce décret passe par le fait quнil est relaté avec une redondance qui signe le fait de langue hébraïque
écrit, lequel édit arrive sans réel motif dans le texte et surtout arrive après la pire des catastrophes, la confiscation de la
Ménorah, et nous ne pensons pas que le mouvement pro-helléniste ait pu engendrer de telles réactions contre les antihellénistes, cнest pourquoi nous avons une seconde théorie contre lнexistence de ce décret. Cela étant, le fond du
problème semble avant tout fiscal. Lнédit relève pour nous, dans tous les cas, quнil ait existé ou non, du fond pour ce
qui y est ordonné, alors que pour la forme nous avons une description dans laquelle nous apprenons que les mères
circoncisent leurs bébés alors que les Mohalim existent déjà dans un contexte où au milieu du deuxième siècle cнest
surtout la diffusion du Deutéronome qui marque la pensée juive anti-helléniste, et la forme relatée se confirme comme
étant vraie, ce qui est pour nous un bon début de moyen de preuve par la tradition de lнallumage des bougies de
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201
GdJ II, 9, 2-3
85
Hannoukah chez les Juifs orthodoxes ashkénazes Loubavitch, à Hannoukah il y a une Hannoukiah allumée pour
chaque mézouzah, les bougies étant allumées sur une chaise face à la mézouzah, et autant on nнest plus vraiment dans
la recherche en histoire mais en ethnohistoire sur cet aspect précis, autant la corrélation avec 1M nous semble
difficilement discutable quand on lit Á¸Ė ëÈĖ ÌľÅ¿ÍÉľÅÌľÅÇĊÁÀľÅÁ¸Ė ëÅ̸ėËȸ̼ĕ¸ÀËë¿ÍÄĕÑÅ en 1M1,55 où il est
question « de brûler de lнencens et de sacrifier devant les portes », ce qui venait noircit les poutres, la porte et donc la
mézouzah. Nous y voyons un témoignage des mesures antijuives mais nous ne pouvons lнutiliser comme preuve
formelle en faveur de lнexistence de lнédit alors que le contenu des ordres qui étaient censés y être se corrèle avec
lнensemble du récit et avec cette tradition environ deux-mille ans plus tard. Les Judéens apprennent le combat à force
dнexpérience là où ils ont en filigrane un service de renseignements bien plus efficace que ceux que peuvent avoir les
voisins tant amis quнennemis, et bien des termes au fil du récit renforcent la thèse de Pr Israël Finkelstein rééditée en
août 2018. La notion du temps dans un récit qui se veut patriotique utilise néanmoins le calendrier séleucide pour le
décompte des années mais ne cite jamais lнannée hébraïque qui y correspond, peut-être est-ce parce que les lecteurs
sont dans le périmètre qui était autrefois celui du territoire dнAlexandre le Grand. Toujours est-il que nous avons
calculé en faisant confiance à la TOB pour les années CG calculées par la TOB depuis CS et nous avons donné les dates
dans le calendrier hébreu qui sont pour le moment une très forte présomption avant le dépôt final du mémoire, il faut
nous documenter beaucoup plus sur le calendrier séleucide pour ne pas dire babylonien, mais la documentation ne
semble pas conséquente, toujours est-il quнà ce jour où nous déposons ce chapitre nous pensons que nos calculs basés
sur ceux de la TOB ne doivent pas être complètement faux. Lнaspect fiscal est redondant tout au long du texte, cнest tant
pour des caisses pas toujours pleines que pour des considérations souveraines des Judéens qui semblent considérer
quнils nнont pas à payer un droit de propriété qui leur est donné par la divinité et par les conquêtes précédentes, et ce
sont des remises fiscales qui sont le moteur des relations avec le souverain semi-hégémonique, lequel nнest pas toujours
constant dans sa relation à la Judée sans quнil y ait à chaque fois une raison logique quand la Judée est en défaveur du
souverain séleucide. Cette nouvelle année en master 2 ne pouvait pas mieux tomber parce que si Pr Finkelstein a publié
lнannée dernière en 2018, cнétait au mois dнaoût et la fiabilité du texte prime sur ses inexactitudes alors quнil se corrèle
presque toujours bien avec lui-même, ceci dans une version greque stricto senso exclusivement littérale de lнoriginal en
hébreu.
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2.
Second livre des maabée
maabées 202
Analyse liéire
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et historique
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Comme pour
Maccabées, nous citer
citerons
ur le premier livre des Maccabées
cit
erons
ons au besoin ci-dessous
ci dessous les versets
verse
verset du livre second en
grec ancien, afin de limiter les complications
possibles issues des différentes versions récentes aux nombreux
p
p
commentaires. Le texte
xte een
n grec ancien fait foi et nous ne considérons pas les problématiques issues des textes en latin
hormis pour 2M12,46
compliqué,
6 qui est un cas bien compliqué
o
eet ce verset spécifique à lнétude de F.-M. Abel est cité en latin
conformément à ses conclusions
con
nclusions . Tandis que les versets
sets en grec ancien sont ici aussi présentés dans leurs traductions
les plus récentes publiées
liéees par plusieurs chercheurs
chercheur
chercheurs distincts
distinct
distinc s en plusieurs langues quand cela est nécessaire, alors que
certains livres qui ne sont que des commentaires dнun ou plusieurs aspects du second livre des Maccabées seront cités
ou présentés tout au long de notre étude pluridisciplinaire.
203
2M12,46
204
ideoque pro defunctis exorabat ut a peccato solverentur
205
ӬӿӽԉԌԊԏԍԌӿԎӿԈԏӾӻԈԍӽӿԎԎӿՀԎԏӾӿӽԉԈԎԃӿԈԎԆнԉԏԐԌӻԁӿӾӿӤӻԈԃӿԆӳӽԂԑӻԌԎԔӿԈԂՀӼԌӿԏԍԏԌшӭբӥӾԃԎԃԉԈԍӹӻӾӢӿԈӺԐԃբӪՀԌԏԍӻԆӿԇ
(2004), les traductions de la TOB, celle de FMA et de TX avec des systèmes informatiques qui sont à la fois des dictionnaires et des
ԁԆԉԍӿԍ֕ӰӿԌԍӿԏԍӾӿӴԏԀԎԍӵԈԃԐӿԌԍԃԎԓӿԎӰӿԌԍӿԏԍӾӿԆнӵԈԃԐӿԌԍԃԎՀӾӿӣԂԃӽӻԁԉբӻԃԈԍԃԋԏӿԆнӻԊԊԆication Alpheios sous Google Chrome et
dans une moindre mesure Google Translate)
203
ӡӼӿԆբчяычբԍԏԌԆӻӼӻԍӿӾӿԆнӿԒԊԆԃӽӻԎԃԉԈӾӿԆӻԈԉԎӿӻӾӿԆӻԊӻԁӿчыяӾӿԆнՀӾԃԎԃԉԈde 1951. Cf. Bibliographie.
204
өԆԍӿԇӼԆӿԋԏӿԊӿԌԍԉԈԈӿԈӿӽԉԈԍԃӾԿԌӿԆнӿԒԃԍԎӿԈӽӿӾӿӽӿԐӿԌԍӿԎբшӭчшբъьԂԉԌԇԃԍӡӼӿԆ(1951) ӿԎԆнӿԒԊԆԃӽӻԎԃԉԈԇӿԍӿԇӼԆӿԏԈԊӿԏ
ӽԉԇԊԆԃԋԏՀӿӽӿӻԆԉԌԍԋԏнӿԆԆӿԍӿԌӻԃԎӼӻԍՀӿԍԏԌӾӿԏԒԁԆԉԍӿԍӽԉԇԇӿԆӿӾԃԎӡӼӿԆӾӻԈԍԆӻԈԉԎӿԍԏԃԐӻԈԎӿӽӿԆԆӿ-ci, parce que même les Religieux
ԁԌӿӽԍԉԌԎԂԉӾԉԒӿԍԈнԉԈԎԊӻԍӽԉԈԈӻԃԍԍӻԈӽӿӾӿԆнӿԒԃԍԎӿԈӽӿӾӿӽӿԐӿԌԍӿԎբԓӽԉԇԊԌԃԍӾӻԈԍԆӿԍՀӾԃԎԃԉԈԍԈԏԇՀԌԃԋԏӿԍԋԏԃԇӿԍԉԈԎӾԃԍԊԉnibles à
ce jour.
205
Note de F.-ӭեӡӼӿԆբӾӻԈԍӽӿӽԉԈԎӿԒԎӿԉՓԃԆԈнԓӻӾӿшӭчшբъьԊԉԏԌԊӿԌԍԉԈԈӿԍӻԏf pour lui à ce jour, le 10 février 2019 : « Dans ce
texte, objet de manipulations, deux gloses ont fini par entrer dans la phrase définitive ; 1° « il est superflu et vain de prier pour les
morts րԉԊԊԉԍՀӿԷԆнӿԍԊՀԌӻԈӽӿӾӿԌՀԍԏԌԌӿӽԎԃԉԈ ; 2° « sainte et salutaire pensée » accolée à la mention de la récompense, de façon à
ԍнԂӻԌԇԉԈԃԍӿԌӻԐӿӽԆнӻԀԀԃԌԇӻԎԃԉԈӾԏԎӿԒԎӿԉԌԃԁԃԈӻԆԋԏԃԇӿԎӿԈԌӿԆӻԎԃԉԈՀԎԌԉԃԎӿԆӿԍӻӽԌԃԀԃӽӿԊԉԏԌԆӿԊՀӽԂՀӿԎԆӻԊԌԃԿԌӿԊԉԏԌԆӿs défunts avec
ԆнԃӾՀӿӾӿԆӻԍԏԌԐԃӿԊӿԌԍԉԈԈӿԆԆӿբӾӿԆӻԌՀԍԏԌԌӿӽԎԃon. Pour obtenir la récompense qui attend ceux qui ont sacrifié leur vie terrestre à la
ӽӻԏԍӿӾӿӤԃӿԏբԃԆԀӻԆԆӻԃԎԀӻԃԌӿԎԉԇӼӿԌԆнԉӼԍԎӻӽԆӿբӽнӿԍԎ-à-dire la faute et cela est réalisé par le sacrifice pour le péché accompagné de la
prière qui tient une place notable dans le plus ancien état du texte : ideoque pro defunctis exorabat ut a peccato solverentur. » En fait,
ӡӼӿԆӾՀӽԉԇԊԎӿԆӿԍԐӿԌԍӿԎԍӾԃԀԀՀԌӿԇԇӿԈԎӾԏԀӻԃԎӾӿԆнӻԊԊԉԍԃԎԃԉԈ « ӽнՀԎӻԃԎԆԷԏԈӿԊӿԈԍՀӿԍӻԃԈԎӿӿԎԊԃӿԏԍӿ »բԋԏнԃԆԍӿԇӼԆӿՁԎԌӿԆӿԍӿԏԆԷ
ԌӻԄԉԏԎӿԌӻԏԐӿԌԍӿԎъыբӾнԉՓԍԉԈԋԏӻԌӻԈԎӿ-ԍԃԒԃԿԇӿԐӿԌԍӿԎբԆӿԋԏӿԆԈнӿԍԎԊӿԌԾԏԈԃӽԉԇԊԎՀӾӿԊӻԌԆӿԍӾԃԀԀՀԌӿԈԎӿԍԐӿԌԍԃԉԈԍԓӽԉԇԊԌԃԍӾӻԈԍԆӿԍ
Bibles en grec, parce que les Bibles en grec ne prennent pas en compte les manuscrits en latin, tout simplement. Cela étant le fait
ԌӿԆԃԁԃӿԏԒӽԉԈԾԏԊӻԌӡӼӿԆԈӿԇӿԍӿԇӼԆӿԊӻԍԊӻԌԎԃӽԏԆԃԿԌӿԇӿԈԎԍԊՀӽԃԀԃԋԏӿӾԏӪԏӾӻՇԍԇӿԷԆнՀԊԉԋԏӿբԈԉԏԍӻԐԉԈԍԊԆԏԍԆнԃԇԊԌӿԍԍԃԉԈԋԏнԉԈӿԍԎ
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