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2017
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. Danse, espace, temps Bernard Guy
2010
En Tunisie, comme dans toute l'Afrique du Nord, la danse avec chant et musique fut avant la colonisation une expression majeure de la culture orale des tribus. A l'oppose de la danse dite " classique " occidentale, la danse tunisienne concerne chacun et presente prioritairement un aspect festif. La danse est d'abord un moyen d'expression, ce qui explique l'importance de l'improvisation. Sans aborder l'aspect historique de la danse en Tunisie, on peut savoir que les usages sociaux du corps qui ont affecte la danse ont evolue selon les diverses epoques et les influences exterieures auxquelles la civilisation tunisienne a ete confrontee. Berberes, Romains, Noirs, etc. ont traduit dans leurs danses, directement avec le rythme et le mouvement, leur maniere d'ordonner le monde et d'y inscrire leur trajectoire. La danse dit en regle generale la Loi et l'interdit, comme nous allons le voir dans les danses tunisiennes en general. Mais elle pe...
2020
To elaborate on the connections between dance and literature means to be confronted with the eternal dilemma between speech and action, between words which enables communication and gestures which enhance it. And whereas many points are in common between the two forms of art - search of shape, construction, rhythm, as well as in vocabulary, step alphabet, ballet grammar, modern dance syntax for dance - noteworthy differences still persist. On one hand, the writer carries out a solitary work free from boundaries and builds an imaginary world with self-imagined rules; on the other, the choreographer is a team leader, which means to be confronted with the real world of the dancers and their bodies or the technical features of the performance.
Wikicréation, 2017
Article publie sur Wikicreation en Septembre 2017. Nous nous proposons ici de problématiser la tension entre « la » danse et le concept de création, à partir de la complexité que représente l'emploi du mot de « danse » au singulier. Notre approche phénoménologique nous amènera a penser la danse comme dynamique ; mais une telle acception inclut que la danse s'évanouisse à mesure qu'elle s'effectue, ne laissant pas de trace d'elle-même, ne produisant rien qui lui survive. Ce constat est paradoxal. La danse semble bien être un geste de création, puisque créer c'est faire exister, et que du fait de danser résulte un mouvement. Mais la danse est en même temps un évènement, que sa réification sous forme verbale ou sous celle du souvenir échoue à manifester telle quelle. Mais la danse est en même temps un évènement, que sa réification sous forme verbale ou sous celle du souvenir échoue à manifester telle quelle. Autrement dit, paradoxalement, si en tant qu'évènement moteur la danse est toujours création renouvelée parce qu'éphémère, elle fuit la réification comme création durable. Après avoir considéré ce qui justifie fondamentalement l'association de la danse à la création, soit comme geste créateur, soit comme résultat d'un tel geste, nous explorerons les apories auxquelles mène une telle association. Nous approfondirons alors une hypothèse : celle de la chorégraphie comme écriture créatrice spécifique. Nous en viendrons à postuler, dans un dernier temps, l’idée d’une caractérisation de « la danse », dans toute la diversité et la complexité de ses acceptions possibles, par son type spécifique de jeu créatif : la « ré-création ».
http://www.fabula.org/colloques/sommaire5316.php, 2018
L’article a une but théorique et non pas historique, même si le point de départ est historique puisqu’il vise à interroger le rapport théorique que la danse entretient avec les deux paradigmes classiques des arts, la littérature et la peinture, aux antipodes desquelles elle semble se situer mais à l’égard desquels elle a été théorisée au XVIIIe siècle, au moment où les théoriciens de la danse (Cahusac, Noverre) ont cherché à lui donner un statut d’art légitime. Cette légitimation s’est faite en recourant à l’art dramatique et à la théorisation de la pantomime, qui aurait permis à la danse d’être un art d’imitation. Toutefois, l’assimilation de la danse au dramatique (et donc au narratif) n’est pas sans problème. Déjà au XVIIIe siècle, l’abbé Du Bos affirmait que la danse n’est pas un art mimétique parce que le geste n’a pas de sens . En outre, la théorisation de l’art par Lessing dans son <Laocoon> en 1766, qui sépare les arts du temps (littérature et musique) et ceux de l’espace (peinture et sculpture) est pour le moins problématique en ce qui concerne la danse, qui participe à la fois du temps et de l’espace. Elle est donc assimilable à la fois à la littérature (dramatique) et à la peinture… tout en étant radicalement étrangère à ces deux paradigmes, puisqu’elle est pure évanescence (je la caractérise dans l’article de « durée qui n’en finit pas d’être un instant » : une durée dérobante à l’œil comme aux mots, donc). En prenant au sérieux le caractère évanescent de la danse, qui confronte à un ineffable, je tente de donner une légitimité à ce que cet ineffable pas de danse offre à penser en tant qu’interstice théorique dans la conception des arts. Dans la mesure où il se dérobe à l’œil comme au mot, le pas de danse formerait la figuration visible et sensible d’un lacunaire que la littérature ou la peinture contiennent en creux, comme un blanc que la page ou le tableau tentent de voiler, et qui fait de toute œuvre littéraire ou picturale une œuvre inachevée. Je me base ici sur l’approche valéryenne de l’art comme inachèvement : « pour maint grand artiste, une œuvre n’est jamais achevée ; ce qu’ils croient être leur désir de perfection n’est peut-être qu’une forme de cette vie intérieure toute faite d’énergie et de sensibilité en échange réciproque et comme réversible » . Cette « vie intérieure » d’une œuvre d’art ne se perçoit pas dans le cas de la littérature ou la peinture mais se ressent seulement, à travers l’effet d’émotion généré par les œuvres. Toutefois ce ressenti n’est pas visible puisque la littérature et la peinture sont des arts que Baudelaire appelait « positifs », c’est-à-dire qui s’élaborent par ce que disent les mots ou montrent les couleurs. Ce qu’on lit ou ce qu’on voit tend ainsi à escamoter l’inachèvement intrinsèque de l’œuvre – à l’inverse de la danse qui est exhibition de l’inachèvement pur, puisqu’elle se constitue par et grâce à la dérobade perpétuelle dans l’enchaînement des gestes. Ainsi elle donne à voir, entendre et sentir ces « lacunes » des œuvres qui pour Baudelaire, Proust ou Valéry sont l’essence même de la suggestivité de l’art.
L'Observatoire, 2020
Article paru dans le numéro 103 de la revue L'Observatoire, disponible à la vente à l'adresse www.revueobservatoire.be.
Rapport pour la Mission du patrimoine ethnologiqueMinistère de la Culture et de la Communication, 2002
Le hip-hop est connu comme une «culture de banlieue» ou une «culture des rues». On en parle également comme d’un «mouvement», d’une « communauté » ou d’un « esprit », en tout cas comme d’un ensemble d’entités pratiques et symboliques reliées entre elles et constitutives d’un ensemble. Depuis quelques années cependant, et tout particulièrement en France, l’une des composantes du mouvement connaît un processus d’institutionnalisation. Pour tenter de décrire et de comprendre ce processus – qui loin d’être une simple affaire de labellisation, engage de multiples transformations concrètes – il faudra adopter plusieurs angles d’approche. On s’interrogera sur les différents aspects du changement : transformation des personnes, transformation des formes de coopération et d’organisation, transformation des contenus d’activité, transformation des événements dansés, transformation des manières d’en parler. C’est en vue d’étudier ces différents aspects que nous avons imaginé une recherche à plusieurs volets. Il s’agit d’une part de définir quelles sont les personnes qui font de la danse hip-hop et de décrire leurs premiers pas dans l’apprentissage de cette pratique originale. D’autre part, en retraçant le cours de « carrières » individuelles, professionnelles notamment, de saisir la transformation progressive de gens du hip-hop en danseurs. Puis de rendre compte des changements des manières de faire intervenus depuis vingt ans dans le monde du hip-hop, notamment dans la vie des groupes. Il s’agit encore d’étudier l’histoire du soutien de la puissance publique, dont on s’aperçoit qu’elle a joué un rôle très important. Enfin, nous nous intéressons à la construction des normes qui favorisent la constitution d’un public, notamment en observant l’émergence et la stabilisation d’un discours critique qui, en la qualifiant en termes savants et artistiques, légitime la danse hip-hop bien au-delà de la sphère des premiers amateurs. Dans le cadre du présent rapport, nous nous intéressons d’une part à l’apprentissage de cette danse, à son histoire, au processus de socialisation, à la construction du corps dansant comme outil de travail, ainsi qu’à la construction de l’identité de danseur et à la nature de la danse. D’autre part, avec la question de la certification et du diplôme, nous abordons une facette importante de la reconnaissance institutionnelle de la danse hip-hop et du processus de sa constitution en discipline et en métier. En nous intéressant à ces questions, nous tentons de tenir les deux fils d’une investigation socio-anthropologique. Dans une perspective ethnologique, fondée de manière privilégiée sur l’observation participante et l’immersion dans le milieu, nous prêtons attention aux manières de faire et de dire, aux systèmes symboliques, aux transformations corporelles et identitaires constitutives du processus d’apprentissage de la danse hip-hop, du point de vue des élèves comme de celui des enseignants, de celui des débutants comme des danseurs expérimentés. Dans une perspective sociologique, qui se fonde principalement ici sur le recueil et l’analyse d’entretiens et de documents, et parmi ceux-ci, des prises de positions issues des organismes publics et para-publics, nous tentons d’analyser le lien entre la structuration des groupes, l’émergence d’un apprentissage formalisé, la professionnalisation des danseurs et l’apparition d’un monde de la danse hip-hop.
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Gutiérrez Lloret, Sonia; Juan Navarro, Empar (2024). “Pla de Nadal (Riba-roja, Valencia): entre la arqueología y el relato. Una revisión crítica de los datos arqueológicos”. In: Panzram, Sabine, et al. (Eds.). Noheda: Überschwang der Bilder und hispanisch-spätantike Villenkultur, 2024
Academia Letters, 2021
Revista de Derecho Público, 2024
The Cambridge Handbook of Responsible Artificial Intelligence: Interdisciplinary Perspectives, 2022
Anuario de historia de la Iglesia Andaluza, 2018
Diasporas , 2022
Journal of Hebrew Scriptures 12, 2012
Psychoanalytic Perspectives, 2024
Journal of Al-Tamaddun, 2023
Studia Patristica, 2021
Caspian Journal of Internal Medicine, 2013
Educan : Jurnal Pendidikan Islam, 2018
Revista Facultad Nacional de Salud Pública, 2013
AgriScientia
Cogent Physics, 2016
Frontiers in Human Neuroscience, 2014
Book Of Abstracts, 2017