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Fontaine armoriée à deux robinets entourés de masques grimaçants, à panse étranglée en partie haute deux mascarons. PICOT de CLOSRIVIERE, Picot de Beauchesne, Picot de Boisfeillet et Picot de Plédran, de, de Malabry, de Préménil, du Guildo.Bretagne. Armes primitives : d'azur, à trois haches d'armes d'argent, posées en pal, ordonnées. - Picot de Beauchesne et Picot de Boisfeillet : écartelé, aux 1 et 4 les armes primitives ; aux 2 et 3 d'or, à trois léopards de gueules, l'un sur l'autre - On trouve aussi pour Picot du Clos-Rivière, de Prémesnil, de Lormas, les 2 et 3 sur champ d'argent - Un autre auteur donne pour Picot : écartelé, au 1 & 4 d'argent, à trois lions léopardés de gueules, l'un sur l'autre ; aux 2 et 3 les armes primitives. Ecu ovale posé sur un cuir sous une couronne de Comte, entouré d’une palme et d’un rameau d’olivier. Cette fontaine à deux robinets et à panse étranglée pourrait être attribuée à Marseille par rapprochement à trois autres fontaines dont une au chinois. Elle a pu appartenir à : La famille bretonne de l’évêché d’Aleth et de St-Malo des Picot du Clos-Rivière, de Prémesnil, de Lormas. _ Dont Michel PICOT de Prémesnil. Né en 1683 - †en 1740, à l'âge de 57 ans, fils d’Etienne PICOT Seigneur de Prémesnil (1630-†1709). Lieutenant aide de la grande fauconnerie de France et de Perrine LEFER †1720. Marié avec Jeanne Elisabeth NOUEL, née en 1696, †?, fille de Jean NOUEL sieur des Antons 1666-†1745 & Marie Franbçoise LOCQUET (1667-†1747) Issu d’une famille connue à Saint-Malo depuis le XVe siècle, enrichie au XVIIe siècle dans le grand négoce, ce personnage appartient au patriciat malouin le plus établi par ses origines et ses alliances familiales. En 1760, âgé de quarante-cinq ans et à la tête d’une fortune considérable, il s’installe définitivement à Saint-Servan où on le trouve alors enregistré sur les registres de capitation de la paroisse. Comparaison avec un modèle aux chinois. Autres modèles avec des mascarons têtes de lions tenant dans leurs gueules un anneau. Le robinet entouré d’un masque grimaçant à longues oreilles. Un plat à 12 pans avec les armes primitives des PICOT. Armes primitives : d'azur, à trois haches d'armes d'argent, posées en pal, ordonnées. Ce plat à 12 pans pourrait être attribué à Moustiers. Les armes seraient celles de la branche aînée des PICOT de Closrivière. Il pourrait avoir appartenu à Michel Julien (1695-1742), sieur de Closrivière, fils de Pierre II (1650-1709), seigneur de Closrivière, conseiller secrétaire du Roi (1692) et audiencier à la chancellerie de Bretagne (1693), écuyer de la Grande Ecurie du Roi, négociant-armateur, correspondant et associé de Bertrand François Mahé de la Bourdonnais dans ses affaires de l’Inde, et de Julienne Eon de la Villebague (1671-). Il fut un riche négociant armateur qui épousa le 2 août 1732 à St-Malo Thérèse TRUBLET de Nermont (1706-1744), fille de Joseph, conseiller du Roi puis capitaine corsaire et riche armateur et d’Hélène TRUBLET de la Herse. D’autres hypothèses peuvent être envisagées, ce plat aurait pu appartenir à plusieurs autres PICOT de St Malo, les Beauchêne ou plutôt les Prémesnil, tous riches armateurs associés dans la firme « Picot et Cie », les derniers propriétaires du château de la Briantais à St Servan. Château de la Briantais à St Servan dont les derniers propriétaires étaient les PICOT de Prémesnil.