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1992, ÉDITIONS DU CEDARC
In French, as in most Latin languages and in English, the same word designates both the human being and the adult male of the human species: homme, man... This ambiguous designation, which in a way makes the human adult male a universal model, has been, until recently, amplified by the tendency to study human societies, past or contemporary, essentially from the male point of view, and to present them through male models, objects and discourse. Finally, sociology and ethnology were for a very long time the almost exclusive preserve of men. Prehistoric science is no exception to this biased vision: we talk about prehistoric men, cavemen, Palaeolithic hunters, etc., and prehistoric women appear strangely absent in all the works, except for the few monographs, articles or chapters devoted to their representations in prehistoric art. The aim of this exhibition is to draw up an objective assessment of our current knowledge of prehistoric women: as visitors will see for themselves, this assessment is sometimes rather meagre, due to the relatively recent interest shown by researchers in this particular theme. If all the data collected by prehistorians over the last century had been collected in this spirit, the results would probably be much richer. In the absence of texts - we are talking about prehistory here - the only sources of information available on prehistoric women are their bone remains, which tell us about certain aspects of their physique, their burials, which lift part of the veil covering their social position and their "clothing" habits, and, last but not least, the image of femininity as transmitted to us through prehistoric art. This exhibition, created in 1991, presents an exceptional collection of more than 100 statuettes and engraved blocks, dating from between 35,000 and 10,000 years ago, from the greatest museums in Europe. In addition, there are casts of fossil women's bones, ornaments, and information provided by ethnographic comparisons with more or less modern populations living according to the same economic mode, i.e. hunting, fishing and gathering. Translated with www.DeepL.com/Translator (free version) In French, as in most Latin languages and in English, the same word designates both the human being and the adult male of the human species: homme, man... This ambiguous designation, which in a way makes the human adult male a universal model, has been, until recently, amplified by the tendency to study human societies, past or contemporary, essentially from the male point of view, and to present them through male models, objects and discourse. Finally, sociology and ethnology were for a very long time the almost exclusive preserve of men. Prehistoric science is no exception to this biased vision: we talk about prehistoric men, cavemen, Palaeolithic hunters, etc., and prehistoric women appear strangely absent in all the works, except for the few monographs, articles or chapters devoted to their representations in prehistoric art. The aim of this exhibition is to draw up an objective assessment of our current knowledge of prehistoric women: as visitors will see for themselves, this assessment is sometimes rather meagre, due to the relatively recent interest shown by researchers in this particular theme. If all the data collected by prehistorians over the last century had been collected in this spirit, the results would probably be much richer. In the absence of texts - we are talking about prehistory here - the only sources of information available on prehistoric women are their bone remains, which tell us about certain aspects of their physique, their burials, which lift part of the veil covering their social position and their "clothing" habits, and, last but not least, the image of femininity as transmitted to us through prehistoric art. This exhibition, created in 1991, presents an exceptional collection of more than 100 statuettes and engraved blocks, dating from between 35,000 and 10,000 years ago, from the greatest museums in Europe. In addition, there are casts of fossil women's bones, ornaments, and information provided by ethnographic comparisons with more or less modern populations living according to the same economic mode, i.e. hunting, fishing and gathering. "La femme est l’avenir de l’homme" wrote Louis Aragon. She is also its past, not to mention the present...
Les représentations féminines prises dans leur ensemble (tous supports et toutes techniques) et de façon diachronique présentent des variations formelles dans leur contour comme dans les détails internes. Nous aborderons ici avec l’appui d’Analyses Factorielles de Correspondances, la diversité de ces manifestations pour toute la période du Paléolithique supérieur et sur l’ensemble du territoire européen. Cette approche trans-chronologique et trans-territoriale met en lumière des permanences et des réminiscences dans les choix graphiques et soulignent, à l’opposé, quelques particularités culturelles
ARCH-HAB Revue archéologique de Habay
La Préhistoire au féminin. Images et interprétations (Résumé de conférence) - (ARCH-HAB, n° 50, 2018)2018 •
On parle toujours de l’homme préhistorique : le chasseur, l’artiste, l’inventeur. Mais c’est oublier l’autre moitié cachée de l’Humanité : la femme. Mère, captive, amante, voire sacrée, les archéologues et les artistes des siècles passés l’ont projetée dans tous les fantasmes tout en la mélangeant à nos propres mythes des origines, encore aujourd’hui. Ainsi, Lucy l’australopitheque se substitue naturellement à l’Eve biblique, et à la mère allégorique de l’Humanité supplée la génétique, qui recherche le plus vieil ancêtre féminin commun à travers l’ADN mitochondrial. Concernée, la cause féministe essaie de réhabiliter la femme préhisorique ; on parle alors de matriarcat, de culte de la Grande Déesse et de division sexuelle des tâches. Mais au-delà de l’interprétation, que dit finalement l’archéologie ? Peut-on faire parler les petites Vénus paléolithiques, seules images de cette féminité millénaire ? Durant cette conférence, nous essaierons ensemble de comprendre la dimension mythique et sociale qui se cache derrière le thème universel de la dualité entre les sexes.
Chirica V., Valeanu M.C., Chirica V.C., L’image de la femme dans l'art et les religions prehistoriques: L'orante. French version, 2010.
Spirale : Arts • Lettres • Sciences humaines
Femme aux bains. Le Bain, de Christine Palmiéri, Centre d’exposition Expression, Saint-Hyacinthe, du 16 février au 17 mars 2002. Le Bain, de Christine Palmiéri, Centre d’exposition Expression, Saint-Hyacinthe, du 16 février au 17 mars 20022002 •
"La découverte des premières représentations féminines remonte à la fin du XIXe siècle (Grimaldi – Italie –, Brassempouy – Landes –, Laugerie-Basse – Dordogne –). Elles ont, depuis, été abordées sur un plan tant anthropologique que formel, technique et/ou symbolique (Piette, 1984 ; Bégouën, 1934 ; Pales, 1972 ; Delporte, 1979 ; White, 2006 ; Dupuy, 2007 ; etc.). Les figures « en pied », type statuette gravettienne, ont particulièrement retenu l’attention des chercheurs délaissant alors ce que H. Delporte nommait des « synecdoques », les sexes féminins isolés du reste du corps. Cette étude souhaite aborder l’image de la femme dans son ensemble sur un plan diachronique puis synchronique, approche permettant l’analyse des permanences et des variations tant formelles que symboliques. Les représentations féminines (entières ou segmentées) sont connues dès les débuts de l’Aurignacien, en Périgord (Blanchard, Castanet, etc.), en Ardèche (Chauvet) et en Europe du Nord (Hohle-Fels – Allemagne –). Tout au long du Paléolithique supérieur ces figures font preuve d’une grande diversité et tout à la fois d’une relative unité formelle. L’analyse stylistique synchronique et diachronique de ces variations montre d’une part l’existence d’invariants appartenant au domaine des universaux et, d’autre part, des variations qui peuvent être révélatrices de traditions culturelles distinctes. La mise en évidence de convergences et de divergences graphiques dans la représentation de la femme permet d’observer la circulation de conventions sur de vastes territoires mais, également, de s’interroger sur la portée sémiologique de ces variations sur une période aussi longue. Nous définirons donc, dans un premier temps, les critères anatomiques permettant d’attribuer une identité humaine ainsi que sexuelle aux figures. Une fois le corpus établi, les figures sont décrites à l’aide d’un répertoire formel classé en attributs/valeurs et traité par des outils statistiques (Analyse Factorielle de Correspondances). Cette première analyse permet alors d’observer les variations sur un plan diachronique. Pour les représentations « en pied », elle souligne des permanences formelles tant pour les rondes-bosses que pour les figures bidimensionnelles et révèle deux conceptions formelles de la Femme indépendantes de la technique. Les sexes féminins quant à eux s’organisent en une sériation chrono-stylistique mettant en évidence une dichotomie formelle entre l’Aurignacien, le Gravettien et le Solutréen d’une part et le Magdalénien d’autre part. Une seconde étape, celle de la restitution de ces ensembles graphiques sur un plan régional et chronologique, vient alors enrichir les premières données. Des rapprochements stylistiques peuvent alors être faits entre les sites et les régions à un niveau synchronique. Ces analyses, enfin, fournissent des éléments de réflexion sur la portée symbolique des représentations féminines qui perdurent tout au long du Paléolithique supérieur sur le territoire européen. "
Lorsque la commune de La Louvière décide en 1927 de consacrer un budget d'acquisition pour étoffer un début de collection com-prenant alors vingt-quatre pièces 1 , la situation des femmes dans le monde de l'art est paradoxale. D'un côté, les femmes dési-reuses d'accomplir leur vocation artistique ont désormais accès à une formation publique. Il est également entendu que la réali-sation d'une carrière artistique suppose une sociabilité exté-rieure au foyer domestique considéré au XIX e siècle comme l'espace naturel de la femme : participation à des collectifs, pré-sence aux cimaises d'expositions, contact avec les acteurs du marché de l'art… Mais d'un autre côté, avec le recul historique dont nous disposons aujourd'hui, on voit que les avant-gardes ont été peu enclines à intégrer la contribution des femmes à leur essor. Ce paradoxe entre une liberté acquise de haute lutte et un champ d'action restreint au sein des avant-gardes traverse les musées publics et constitue, en cela, un angle de vue particuliè-rement intéressant sur les collections de la Ville de La Louvière.
Femmes d'aujourd'hui
(1974) À Han-sur-Lesse: Trésors sous l'eau et sous la terre. Femmes d'aujourd'hui N°1529, 21 août 1974, pp. 76-80 (By Hecq G.)2015 •
Femme résolument engagée, pionnière dans son oeuvre de redécouverte du répertoire musical ancien et dans les liens qu'elle tisse entre théorie et pratique, Suzanne Clercx crée, au lendemain de la seconde guerre mondiale, un séminaire de Musicologie à l'Université de Liège.
2012 •
isara solutions
Russia's Nuclear Energy Strategy in the 21 st CenturyRevista Trace
Las sociedades complejas del occidente de México en el mundo mesoamericano. Homenaje al Dr. Phil C. Weigand2018 •
East European Politics and Societies
The Rise and Fall of Czech Post-Dissident Liberalism after 19892011 •
World Journal of Agricultural Research
Inheritance Study of Aphid ( Aphis craccivora KOCH) and Rosette Resistance in Groundnut ( Arachis hypogaea L .)2019 •
2020 •
Journal of Vascular Surgery
Intraoperative embolization with poloxamer 407 during surgical resection of a carotid body tumor2012 •
Neurosurgical Focus
The BION devices: injectable interfaces with peripheral nerves and muscles2006 •