Pierre Cattelain
Université libre de Bruxelles, CReA-Patrimoine, Department Member
- Musée d'Archéologie nationale, Paléolithique, Department Memberadd
- Palaeolithic Archaeology, Archaeology of Hunting, Later Stone Age Hunting Technologies, Spearthrower, Palaeolithic Europe, Palaeolithic archaeology, Mesolithic archaeology, Prehistoric transitions, Environmental archaeology, Archaeozoology, Pleistocene fauna, Palaeoclimate, Refugia and recolonisation, Spatial analysis, Palaeolithic art and symbolism, Gallo-roman archaeology, and 6 moreSanctuaires Celtiques Et Gallo-Romains, Roman Villae, Jean Clottes, Alain Turq, Neolithic Archaeology, and Southwestern United States (Archaeology in North America)edit
- Archaeologist, specialized in Upper Palaeolithic, mainly in hunting weapons and hunting techniques and strategies: spearthrowers and spears, bows and arrows, boomerangs...edit
Abstract : The dog is the first animal to have been domesticated in history and it has acquired a prominent place in human societies. Clearly attested at the end of the Upper Paleolithic, about 15,000 years ago, The beginnings of its... more
Abstract : The dog is the first animal to have been domesticated in history and it has acquired a prominent place in human societies. Clearly attested at the end of the Upper Paleolithic, about 15,000 years ago, The beginnings of its domestication probably go back much earlier, as suggested by various fossil remains, such as those of Goyet. In Palaeolithic art, the possible differences in representations between dogs and wolves are less clear.
The cat, whose domestication came later, took longer to slip into the intimacy of humans. Moreover, the remains of the domestic cat are not always easy to distinguish from those of the wild cat... Here, the context is essential.
It is in fact only at the dawn of the history of each region, when texts appear and when explicit representations multiply, that dogs and domestic cats appear with varying degrees of success. Dogs are largely better represented, except perhaps in Egypt, with regard to the cult of Bastet, which was however quite late, where cats are found in their millions, mainly in the form of mummies.
Both useful animals and faithful companions, dogs and cats have often occupied a place of choice among domestic animals, a place where affection and utility are combined. At the crossroads of nature and culture, they are in a way cultural animals.
From the home to the grave, via the temple or the banquet From the home to the tomb, via the temple or the banquet, the most humanised animals of the animal kingdom and their representations are indeed everywhere.
Through the archaeological traces they have left us in prehistoric and ancient societies, this book bears witness to the exceptional relationship that exists
between Man and these animals, which are definitely different.
Résumé : Le chien est le premier animal à avoir été domestiqué dans l'Histoire et il a acquis une place prépondérante dans les sociétés humaines. Clairement attestés à la fin du Paléolithique supérieur, il y a environ 15 000 ans, les débuts de sa domestication remontent vraisemblablement bien plus tôt, comme le suggèrent divers restes fossiles, tels ceux de Goyet. Dans l'art paléolithique, les éventuelles différences de représentations entre chien et loup sont plus floues.
Le chat, dont la domestication est plus tardive, a mis plus de temps à se glisser dans l'intimité de l'Homme. En outre, les restes du chat domestique ne sont pas toujours faciles à distinguer de ceux du chat sauvage... Ici, le contexte est primordial.
Ce n'est en fait qu'à l'aube de l'histoire de chaque région, lorsque les textes apparaissent et quand les représentations explicites se multiplient, que chiens et chats domestiques se manifestent avec des bonheurs divers. Les chiens sont largement mieux représentés, sauf peut-être en Égypte, au regard du culte de Bastet, cependant assez tardif, où les chats se retrouvent par millions, principalement sous forme de momies.
À la fois animaux utiles et compagnons fidèles, chiens et chats ont souvent occupé une place de choix parmi les animaux domestiques, une place où se mêlent affectif et utilitaire. Au croisement de la nature et de la culture, ce sont en quelque sorte des animaux culturels.
Du foyer à la tombe, en passant par le temple ou le banquet, les bêtes les plus humanisées du règne animal et leurs représentations sont en effet partout.
À travers les traces archéologiques qu’ils nous ont laissées dans les sociétés préhistoriques et antiques, ce livre témoigne de la relation exceptionnelle qui existe
entre l’Homme et ces animaux, décidément à part.
The cat, whose domestication came later, took longer to slip into the intimacy of humans. Moreover, the remains of the domestic cat are not always easy to distinguish from those of the wild cat... Here, the context is essential.
It is in fact only at the dawn of the history of each region, when texts appear and when explicit representations multiply, that dogs and domestic cats appear with varying degrees of success. Dogs are largely better represented, except perhaps in Egypt, with regard to the cult of Bastet, which was however quite late, where cats are found in their millions, mainly in the form of mummies.
Both useful animals and faithful companions, dogs and cats have often occupied a place of choice among domestic animals, a place where affection and utility are combined. At the crossroads of nature and culture, they are in a way cultural animals.
From the home to the grave, via the temple or the banquet From the home to the tomb, via the temple or the banquet, the most humanised animals of the animal kingdom and their representations are indeed everywhere.
Through the archaeological traces they have left us in prehistoric and ancient societies, this book bears witness to the exceptional relationship that exists
between Man and these animals, which are definitely different.
Résumé : Le chien est le premier animal à avoir été domestiqué dans l'Histoire et il a acquis une place prépondérante dans les sociétés humaines. Clairement attestés à la fin du Paléolithique supérieur, il y a environ 15 000 ans, les débuts de sa domestication remontent vraisemblablement bien plus tôt, comme le suggèrent divers restes fossiles, tels ceux de Goyet. Dans l'art paléolithique, les éventuelles différences de représentations entre chien et loup sont plus floues.
Le chat, dont la domestication est plus tardive, a mis plus de temps à se glisser dans l'intimité de l'Homme. En outre, les restes du chat domestique ne sont pas toujours faciles à distinguer de ceux du chat sauvage... Ici, le contexte est primordial.
Ce n'est en fait qu'à l'aube de l'histoire de chaque région, lorsque les textes apparaissent et quand les représentations explicites se multiplient, que chiens et chats domestiques se manifestent avec des bonheurs divers. Les chiens sont largement mieux représentés, sauf peut-être en Égypte, au regard du culte de Bastet, cependant assez tardif, où les chats se retrouvent par millions, principalement sous forme de momies.
À la fois animaux utiles et compagnons fidèles, chiens et chats ont souvent occupé une place de choix parmi les animaux domestiques, une place où se mêlent affectif et utilitaire. Au croisement de la nature et de la culture, ce sont en quelque sorte des animaux culturels.
Du foyer à la tombe, en passant par le temple ou le banquet, les bêtes les plus humanisées du règne animal et leurs représentations sont en effet partout.
À travers les traces archéologiques qu’ils nous ont laissées dans les sociétés préhistoriques et antiques, ce livre témoigne de la relation exceptionnelle qui existe
entre l’Homme et ces animaux, décidément à part.
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"Vingt-cinq ans après le volume 252 d'Archaeologica Belgica consacré au Sanctuaire gallo-romain de Matagne-la-Grande, Pierre Cattelain et Nicolas Paridaens proposent une nouvelle synthèse du site du "Bois des Noël". L'ouvrage expose les... more
"Vingt-cinq ans après le volume 252 d'Archaeologica Belgica consacré au Sanctuaire gallo-romain de Matagne-la-Grande, Pierre Cattelain et Nicolas Paridaens proposent une nouvelle synthèse du site du "Bois des Noël". L'ouvrage expose les résultats d'une fouille programmée et l'analyse des données recueillies de 1994 à 2008. Il constitue la première monographie d'envergure consacrée à un site gallo-romain du sud de l'Entre-Sambre-et-Meuse depuis deux décennies.
La chronologie du sanctuaire a été entièrement revue grâce aux nouvelles découvertes et à l’étude du mobilier. Durant le premier quart du IVe siècle de notre ère, deux temples sont édifiés au sein d’une vaste aire sacrée. A partir de 350, le sanctuaire fait l’objet de travaux d’agrandissement : la construction d’un double portique de façade, jouxté d’une grande salle destinée aux activités religieuses, est suivie de l’ajout d’une petite galerie. Enfin, une petite chapelle et une banquette sont bâties à l’extérieur de l’enceinte dans le dernier quart du IVe siècle. Les fouilles ont également révélé la présence d’autres secteurs à vocation religieuse à proximité du site.
La publication met, en outre, l’accent sur l’environnement du site tant au niveau géographique qu’archéologique. En effet, les fouilles et les prospections récentes ont fait apparaître de nombreux vestiges, concentrés sur la bande calcaire qui constitue la Calestienne, où se côtoient sites d’habitat et d’artisanat, fortifications, nécropoles et sanctuaires. L’étude du matériel, menée par divers spécialistes, enrichit nos connaissances en matière de circulation monétaire en Gaule septentrionale et de productions céramiques régionales.
Les recherches ont mis en évidence un lieu de culte communautaire et parfaitement organisé, établi sur un des points culminants de la région, dominant la Fagne au nord et la Vallée du Viroin, au sud.
Embelli de façon considérable durant tout le IVe siècle, il s'inscrit au sein d'une micro-région, restée densément peuplée et largement romanisée jusqu'au début du siècle suivant. Il démontre également à quel point le paganisme est resté la religion de la société gallo-romaine durant la période tardive.
Ouvrage broché, de 139 pages, disponible au CReA (ULB) et au Musée du Malgré-Tout, au prix de 19,50 €. Coédition CReA (ULB) et Cedarc.
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La chronologie du sanctuaire a été entièrement revue grâce aux nouvelles découvertes et à l’étude du mobilier. Durant le premier quart du IVe siècle de notre ère, deux temples sont édifiés au sein d’une vaste aire sacrée. A partir de 350, le sanctuaire fait l’objet de travaux d’agrandissement : la construction d’un double portique de façade, jouxté d’une grande salle destinée aux activités religieuses, est suivie de l’ajout d’une petite galerie. Enfin, une petite chapelle et une banquette sont bâties à l’extérieur de l’enceinte dans le dernier quart du IVe siècle. Les fouilles ont également révélé la présence d’autres secteurs à vocation religieuse à proximité du site.
La publication met, en outre, l’accent sur l’environnement du site tant au niveau géographique qu’archéologique. En effet, les fouilles et les prospections récentes ont fait apparaître de nombreux vestiges, concentrés sur la bande calcaire qui constitue la Calestienne, où se côtoient sites d’habitat et d’artisanat, fortifications, nécropoles et sanctuaires. L’étude du matériel, menée par divers spécialistes, enrichit nos connaissances en matière de circulation monétaire en Gaule septentrionale et de productions céramiques régionales.
Les recherches ont mis en évidence un lieu de culte communautaire et parfaitement organisé, établi sur un des points culminants de la région, dominant la Fagne au nord et la Vallée du Viroin, au sud.
Embelli de façon considérable durant tout le IVe siècle, il s'inscrit au sein d'une micro-région, restée densément peuplée et largement romanisée jusqu'au début du siècle suivant. Il démontre également à quel point le paganisme est resté la religion de la société gallo-romaine durant la période tardive.
Ouvrage broché, de 139 pages, disponible au CReA (ULB) et au Musée du Malgré-Tout, au prix de 19,50 €. Coédition CReA (ULB) et Cedarc.
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Henriette Camps-Fabrer a ouvert une voie de recherche complémentaire à celle de l’industrie lithique pour la connaissance des activités humaines préhistoriques. Réunissant autour d’elle de nombreux chercheurs, dans le cadre de colloques... more
Henriette Camps-Fabrer a ouvert une voie de recherche complémentaire à celle de l’industrie lithique pour la connaissance des activités humaines préhistoriques. Réunissant autour d’elle de nombreux chercheurs, dans le cadre de colloques et tables rondes, elle a donné ainsi une impulsion aux recherches sur les matières dures animales.
La petite société scientifique qui s’est constituée au fil des ans autour d’Henriette Camps-Fabrer dans le cadre de la Commission de Nomenclature sur l’industrie osseuse préhistorique a souhaité lui offrir ces mélanges pour lui démontrer son attachement et sa reconnaissance. Ce sont vingt-deux textes aussi variés dans les thèmes abordés que dans ses techniques d’approches : typologie, ostéologie, ethnoarchéologie, reconstitution expérimentale, technologie ou encore tracéologie. En outre, le large faisceau chronologique couvert par les outillages en matière dure animale abordés – depuis le Paléolithique inférieur jusqu’aux périodes subactuelles – reflète bien la diversité et la richesse scientifique mais aussi la profonde unité de la voie ouverte par Henriette Camps-Fabrer.
La petite société scientifique qui s’est constituée au fil des ans autour d’Henriette Camps-Fabrer dans le cadre de la Commission de Nomenclature sur l’industrie osseuse préhistorique a souhaité lui offrir ces mélanges pour lui démontrer son attachement et sa reconnaissance. Ce sont vingt-deux textes aussi variés dans les thèmes abordés que dans ses techniques d’approches : typologie, ostéologie, ethnoarchéologie, reconstitution expérimentale, technologie ou encore tracéologie. En outre, le large faisceau chronologique couvert par les outillages en matière dure animale abordés – depuis le Paléolithique inférieur jusqu’aux périodes subactuelles – reflète bien la diversité et la richesse scientifique mais aussi la profonde unité de la voie ouverte par Henriette Camps-Fabrer.
Research Interests:
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Research Interests: Celtic Studies, Celtic Archaeology, Celtic religion, Celtic Archeology, Celtic Art, and 10 moreGallo-roman archaeology, Romano-Celtic Religion, Greek and Roman Gods & Goddesses, Celtic, Celtic Mythology, Ancient Celtic Religion, Celtic Sanctuaries, Gallo-roman sanctuaries, Sanctuaires Celtiques Et Gallo-Romains, and Roman and Gallo-Roman Religious Practices
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The southern part of the Entre-Sambre-et-Meuse region is crossed from east to west by a stretch of limestone hills and plateaux, the Calestienne, which extends from Trélon to Vireux over a width of some 4 km. The caves, rifts and karstic... more
The southern part of the Entre-Sambre-et-Meuse region is crossed from east to west by a stretch of limestone hills and plateaux, the Calestienne, which extends from Trélon to Vireux over a width of some 4 km. The caves, rifts and karstic networks of the Viroin region, an integral part of the Calestienne, constitute, as elsewhere, an excellent repository of the remains of the various periods of our past.
Since the earliest times of man's presence in the region, these natural shelters have been used as campsites, well protected from the cold and bad weather, and more recently, as burial sites or, in more troubled times, as refuges against the perils of war. The very nature of the surrounding rock, limestone, has favoured the relatively good preservation of the bone remains, which are essential elements for our knowledge of the way of life of our ancestors.
Since the earliest times of man's presence in the region, these natural shelters have been used as campsites, well protected from the cold and bad weather, and more recently, as burial sites or, in more troubled times, as refuges against the perils of war. The very nature of the surrounding rock, limestone, has favoured the relatively good preservation of the bone remains, which are essential elements for our knowledge of the way of life of our ancestors.
Research Interests:
Research Interests:
A survey of the main research issues in the experimental study of prehistoric projectiles since the 1980s (in French). / Une synthèse des principales tendances de la recherche expérimentale sur les projectiles préhistoriques depuis les... more
A survey of the main research issues in the experimental study of prehistoric projectiles since the 1980s (in French). / Une synthèse des principales tendances de la recherche expérimentale sur les projectiles préhistoriques depuis les années 1980.
Research Interests:
Report of the 2017-2018 excavations in the Grotte Genvier at Matignolle (Treignes - Belgium). Late Neolithic mortuary site with traces of passage at the end of the Late Palaeolithic.
Research Interests:
Numerous projectile experiments focusing on the replication and use of Stone Age spearheads and arrowheads made of bone or antler have been undertaken since the early 1980s. A survey of this literature is presented here, focusing on... more
Numerous projectile experiments focusing on the replication and use of Stone Age spearheads and arrowheads made of bone or antler have been undertaken since the early 1980s. A survey of this literature is presented here, focusing on aspects of point resistance and breakage patterns, in order to provide a synthetic view of the experimentally-attested macroscopic use-wear traces on this type of implements. Emerging from this general overview, a consistent discrepancy in the extent of fracture damage between the experimental results and the archeological record is pointed out. A first explanation for this situation is suggested, based on recent experimental results. Finally, several directions for further research on this topic are proposed.
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Bellier C., Billamboz A., Cattelain P., Julien M., Mons L., Ramseyer D., Welte A.-C. - 1995. Fiche générale des harpons et pointes barbelées. In Camps-Fabrer H. (dir.), Fiches typologiques de l’Industrie de l’os préhistorique. Cahier VII : Eléments barbelés et apparentés. Treignes, Cedarc : 5-12.more
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In French, as in most Latin languages and in English, the same word designates both the human being and the adult male of the human species: homme, man... This ambiguous designation, which in a way makes the human adult male a universal... more
In French, as in most Latin languages and in English, the same word designates both the human being and the adult male of the human species: homme, man... This ambiguous designation, which in a way makes the human adult male a universal model, has been, until recently, amplified by the tendency to study human societies, past or contemporary, essentially from the male point of view, and to present them through male models, objects and discourse. Finally, sociology and ethnology were for a very long time the almost exclusive preserve of men.
Prehistoric science is no exception to this biased vision: we talk about prehistoric men, cavemen, Palaeolithic hunters, etc., and prehistoric women appear strangely absent in all the works, except for the few monographs, articles or chapters devoted to their representations in prehistoric art.
The aim of this exhibition is to draw up an objective assessment of our current knowledge of prehistoric women: as visitors will see for themselves, this assessment is sometimes rather meagre, due to the relatively recent interest shown by researchers in this particular theme. If all the data collected by prehistorians over the last century had been collected in this spirit, the results would probably be much richer.
In the absence of texts - we are talking about prehistory here - the only sources of information available on prehistoric women are their bone remains, which tell us about certain aspects of their physique, their burials, which lift part of the veil covering their social position and their "clothing" habits, and, last but not least, the image of femininity as transmitted to us through prehistoric art.
This exhibition, created in 1991, presents an exceptional collection of more than 100 statuettes and engraved blocks, dating from between 35,000 and 10,000 years ago, from the greatest museums in Europe. In addition, there are casts of fossil women's bones, ornaments, and information provided by ethnographic comparisons with more or less modern populations living according to the same economic mode, i.e. hunting, fishing and gathering.
Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)
In French, as in most Latin languages and in English, the same word designates both the human being and the adult male of the human species: homme, man... This ambiguous designation, which in a way makes the human adult male a universal model, has been, until recently, amplified by the tendency to study human societies, past or contemporary, essentially from the male point of view, and to present them through male models, objects and discourse. Finally, sociology and ethnology were for a very long time the almost exclusive preserve of men.
Prehistoric science is no exception to this biased vision: we talk about prehistoric men, cavemen, Palaeolithic hunters, etc., and prehistoric women appear strangely absent in all the works, except for the few monographs, articles or chapters devoted to their representations in prehistoric art.
The aim of this exhibition is to draw up an objective assessment of our current knowledge of prehistoric women: as visitors will see for themselves, this assessment is sometimes rather meagre, due to the relatively recent interest shown by researchers in this particular theme. If all the data collected by prehistorians over the last century had been collected in this spirit, the results would probably be much richer.
In the absence of texts - we are talking about prehistory here - the only sources of information available on prehistoric women are their bone remains, which tell us about certain aspects of their physique, their burials, which lift part of the veil covering their social position and their "clothing" habits, and, last but not least, the image of femininity as transmitted to us through prehistoric art.
This exhibition, created in 1991, presents an exceptional collection of more than 100 statuettes and engraved blocks, dating from between 35,000 and 10,000 years ago, from the greatest museums in Europe. In addition, there are casts of fossil women's bones, ornaments, and information provided by ethnographic comparisons with more or less modern populations living according to the same economic mode, i.e. hunting, fishing and gathering.
"La femme est l’avenir de l’homme" wrote Louis Aragon. She is also its past, not to mention the present...
Prehistoric science is no exception to this biased vision: we talk about prehistoric men, cavemen, Palaeolithic hunters, etc., and prehistoric women appear strangely absent in all the works, except for the few monographs, articles or chapters devoted to their representations in prehistoric art.
The aim of this exhibition is to draw up an objective assessment of our current knowledge of prehistoric women: as visitors will see for themselves, this assessment is sometimes rather meagre, due to the relatively recent interest shown by researchers in this particular theme. If all the data collected by prehistorians over the last century had been collected in this spirit, the results would probably be much richer.
In the absence of texts - we are talking about prehistory here - the only sources of information available on prehistoric women are their bone remains, which tell us about certain aspects of their physique, their burials, which lift part of the veil covering their social position and their "clothing" habits, and, last but not least, the image of femininity as transmitted to us through prehistoric art.
This exhibition, created in 1991, presents an exceptional collection of more than 100 statuettes and engraved blocks, dating from between 35,000 and 10,000 years ago, from the greatest museums in Europe. In addition, there are casts of fossil women's bones, ornaments, and information provided by ethnographic comparisons with more or less modern populations living according to the same economic mode, i.e. hunting, fishing and gathering.
Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)
In French, as in most Latin languages and in English, the same word designates both the human being and the adult male of the human species: homme, man... This ambiguous designation, which in a way makes the human adult male a universal model, has been, until recently, amplified by the tendency to study human societies, past or contemporary, essentially from the male point of view, and to present them through male models, objects and discourse. Finally, sociology and ethnology were for a very long time the almost exclusive preserve of men.
Prehistoric science is no exception to this biased vision: we talk about prehistoric men, cavemen, Palaeolithic hunters, etc., and prehistoric women appear strangely absent in all the works, except for the few monographs, articles or chapters devoted to their representations in prehistoric art.
The aim of this exhibition is to draw up an objective assessment of our current knowledge of prehistoric women: as visitors will see for themselves, this assessment is sometimes rather meagre, due to the relatively recent interest shown by researchers in this particular theme. If all the data collected by prehistorians over the last century had been collected in this spirit, the results would probably be much richer.
In the absence of texts - we are talking about prehistory here - the only sources of information available on prehistoric women are their bone remains, which tell us about certain aspects of their physique, their burials, which lift part of the veil covering their social position and their "clothing" habits, and, last but not least, the image of femininity as transmitted to us through prehistoric art.
This exhibition, created in 1991, presents an exceptional collection of more than 100 statuettes and engraved blocks, dating from between 35,000 and 10,000 years ago, from the greatest museums in Europe. In addition, there are casts of fossil women's bones, ornaments, and information provided by ethnographic comparisons with more or less modern populations living according to the same economic mode, i.e. hunting, fishing and gathering.
"La femme est l’avenir de l’homme" wrote Louis Aragon. She is also its past, not to mention the present...
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Several excavations have taken place at the Trou de l'Abîme. They mainly concerned the terrace of the very large rock shelter, and, to a lesser degree, the deep caves that open onto the shelter. Among these campaigns, the test pits made... more
Several excavations have taken place at the Trou de l'Abîme. They mainly concerned the terrace of the very large rock shelter, and, to a lesser degree, the deep caves that open onto the shelter. Among these campaigns, the test pits made between 1984 and 1987 gave an abundant material both faunal and lithic dated from the Middle Palaeolithic (MIS 3). The faunal assemblage is homogeneous both from the point of view of its conservation and the presence of abundant anthropogenic modifications (striations, burning and broken patterns). The only species identified as contemporary with the deposit are horses and large bovids. This gives evidence towards a specialized hunt for large herbivores that were cut up during a hunting camp to which a Neandertal child took part. His presence is confirmed by the discovery of a deciduous tooth.
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Research Interests: Evolutionary Biology, Archaeology, Anthropology, Human Evolution, Stratigraphy, and 23 moreMorphology, Physical Anthropology, Confocal Microscopy, Cultural Anthropology, Fractals, Neanderthals (Palaeolithic Archaeology), Mousterian, Belgium, Middle Palaeolithic, Human, Analysis, Neandertals, Humans, Fossils, Radiocarbon Dating, Animals, Homo Sapiens, Enamel, Hominidae, Soil Type, Tooth, Dental Enamel, and Palaeoantropology
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Classical Middle Magdalenian thrusters occupy a special and highly original place among the decorated weapons and tools of the Upper Palaeolithic. A number of them, all fashioned from reindeer antler, incorporate their most functional... more
Classical Middle Magdalenian thrusters occupy a special and highly original place among the decorated weapons and tools of the Upper Palaeolithic. A number of them, all fashioned from reindeer antler, incorporate their most functional part - the hook, the support on which the heel of the projectile is inserted - into their ornamentation, "in a total control of figurative art" (Vialou 1991: 233).
Research Interests:
La revision de l'industrie osseuse de la grotte Gazel a permis d'identifier, dans un ensemble attribue a la seconde moitie du Magdalenien moyen, un type d'instrument dont on connaissait seulement deux ou trois exemplaires dans... more
La revision de l'industrie osseuse de la grotte Gazel a permis d'identifier, dans un ensemble attribue a la seconde moitie du Magdalenien moyen, un type d'instrument dont on connaissait seulement deux ou trois exemplaires dans le Paleolithique recent europeen : un fragment de propulseur androgyne (ou type 1, « a gouttiere et eperon ») faconne en bois de renne. Typologiquement tres different des autres propulseurs issus du meme site, cet objet presente en revanche de fortes similarites avec les propulseurs androgynes decouverts a Laugerie-Basse et au Flageolet II. Son identification permet d'etendre l'aire de repartition de ce type du Perigord jusqu'a la Montagne Noire, attestant de contacts lointains, et de l'ancrer chronologiquement dans le Magdalenien moyen recent. Les propulseurs de type 1 representent ainsi une nouvelle manifestation de l'inventivite technique qui se deploie au Magdalenien moyen recent dans le domaine de l'armement. Le propuls...
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Numerous projectile experiments focusing on the replication and use of Stone Age spearheads and arrowheads made of bone or antler have been undertaken since the early 1980s. A survey of this literature is presented here, focusing on... more
Numerous projectile experiments focusing on the replication and use of Stone Age spearheads and arrowheads made of bone or antler have been undertaken since the early 1980s. A survey of this literature is presented here, focusing on aspects of point resistance and breakage patterns, in order to provide a synthetic view of the experimentally-attested macroscopic use-wear traces on this type of implements. Emerging from this general overview, a consistent discrepancy in the extent of fracture damage between the experimental results and the archeological record is pointed out. A first explanation for this situation is suggested, based on recent experimental results. Finally, several directions for further research on this topic are proposed.
Research Interests:
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Abstract: The excavations carried out by E. Passemard and R. and S. de Saint-Périer in the cave of Isturitz uncovered many fragments of spearthrowers of all the known types. Often beautifully decorated, these artefacts were found in... more
Abstract: The excavations carried out by E. Passemard and R. and S. de Saint-Périer in the cave of Isturitz uncovered many fragments of spearthrowers of all the known types. Often beautifully decorated, these artefacts were found in the layers dated from the Middle Magdalenian, possibly even from its earlier phases. The C14 dated spearthrower draft suggests that this kind of weapon was still in use late in the Upper Magdalenian. This draft prooves also that the production was local.
Keywords: Magdalenian, Isturitz, bone industry, portable art, spearthrower, weapon, horse, bovid, salmon, caprid
Résumé : Les fouilles d’E. Passemard et de R. et S. de Saint-Périer dans la grotte d’Isturitz ont livré de nombreux fragments de propulseurs appartenant à tous les types identifiés. Souvent superbement décorés, ces objets proviennent des couches attribuées au Magdalénien moyen, peut-être même à des phases anciennes de celui-ci. La date 14C réalisée sur une ébauche suggère par ailleurs que ce type d’arme était encore en usage jusqu’à une date avancée dans le Magdalénien supérieur. La présence de cette ébauche témoigne également d’une production locale.
Mots-clefs : Magdalénien, Isturitz, industrie osseuse, art mobilier, propulseur, arme, cheval, bovidé, saumon, capridé
Keywords: Magdalenian, Isturitz, bone industry, portable art, spearthrower, weapon, horse, bovid, salmon, caprid
Résumé : Les fouilles d’E. Passemard et de R. et S. de Saint-Périer dans la grotte d’Isturitz ont livré de nombreux fragments de propulseurs appartenant à tous les types identifiés. Souvent superbement décorés, ces objets proviennent des couches attribuées au Magdalénien moyen, peut-être même à des phases anciennes de celui-ci. La date 14C réalisée sur une ébauche suggère par ailleurs que ce type d’arme était encore en usage jusqu’à une date avancée dans le Magdalénien supérieur. La présence de cette ébauche témoigne également d’une production locale.
Mots-clefs : Magdalénien, Isturitz, industrie osseuse, art mobilier, propulseur, arme, cheval, bovidé, saumon, capridé
Research Interests:
During the Early Middle Magdalenian, the south-western Franco-Cantabrian region released a small number of spearthrowers that differ from the decorated spearthrowers of the classical phase by a couple characteristics. This may be the... more
During the Early Middle Magdalenian, the south-western Franco-Cantabrian region released a small number of spearthrowers that differ from the decorated spearthrowers of the classical phase by a couple characteristics. This may be the reason why they are massively unknown, even among Prehistorians. Thanks to their morphology and their morphometry, as well as their wide geographic distribution, and their association with very specificmaterial remains, these spearthrowers may contribute to a better understanding of the various aspects of the Early Middle Magdalenian.
Research Interests:
L'Abri de La Madeleine a livré au moins 9 fragments de propulseurs, sans doute plus. L'un d'entre eux provient des fouilles menées par É. Lartet et H. Christy en 1863, tous les autres des fouilles conduites par D. Peyrony d'octobre 1910 à... more
L'Abri de La Madeleine a livré au moins 9 fragments de propulseurs, sans doute plus. L'un d'entre eux provient des fouilles menées par É. Lartet et H. Christy en 1863, tous les autres des fouilles conduites par D. Peyrony d'octobre 1910 à octobre 1913. En cela, ils sont les premiers à bénéficier d'une position stratigraphique plus ou moins fiable. À une exception près, tous proviennent du niveau inférieur, attribué par L. Capitan et D. Peyrony à ce qui deviendra le Magdalénien IV d'H. Breuil. Chose remarquable, un exemplaire a été exhumé au sein du niveau moyen, attribué au Magdalénien V, associé à des harpons à barbelures unilatérales : c'est à ce jour, un des rares propulseurs découverts explicitement dans un niveau du Magdalénien supérieur. Pour la plupart, ces fragments appartiennent au type 3 de notre classification de 1988, qui regroupe les propulseurs de type mâle à crochet, de forme générale en baguette, ornés d'un avant-train d'herbivore, le plus souvent un cheval, parfois limité à la tête, décor qui ne modifie pas la forme générale. Ce type possède la répartition géographique la plus large et son extension chronologique reste à préciser. Deux objets fragmentaires appartiennent clairement au type 4, comprenant les propulseurs de type mâle à crochet, présentant une ornementation qui se développe en saillie sur le fût subcylindrique «en baguette» du propulseur. Ce décor est généralement traité en ronde-bosse aplatie, mais peut aussi se limiter à des motifs en champlevé. L'un d'entre eux est le seul exemplaire connu à avoir été façonné en ivoire de mammouth. Abstract: Spearthrower fragments from the La Madeleine shelter (Dordogne, France). At least 9 spearthrower fragments, maybe more, were found at the La Madeleine shelter. One of these was found during the excavations led by E. Lartet and H. Christy in 1863, all the rest during D. Peyrony's excavations between 1910 and 1913. They are therefore the first to have a fairly reliable stratigraphic position. All but one come from the inferior level, attributed by L. Capitan and D. Peyrony to the Magdalenian IV as described by H. Breuil. One fragment was found in the middle level, attributed to the Magdalenian V, along with unilaterally barbed harpoons: to this day, it is one of the few spearthrowers specifically found in an Upper Magdalenian level. These fragments practically all belong to the type 3 of our 1988 classification: male spearthrowers (hook), shaft shaped with a decor that does not modify their overall sub cylindrical shape, and decorated with a herbivore's forequarters, usually a horse, sometimes just the head. This type has the widest geographic extension, but its chronology still needs to be clarified.
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This paper presents a spearthrower made of reindeer antler from the Middle Magdalenian of Isturitz (Layer II, Saint-Périer's 1932 excavations in the Great Hall of the cave). This object, now almost complete, was only restored recently in... more
This paper presents a spearthrower made of reindeer antler from the Middle Magdalenian of Isturitz (Layer II, Saint-Périer's 1932 excavations in the Great Hall of the cave). This object, now almost complete, was only restored recently in 2008 when two fragments preserved in various museums were joined. Its morphometric and technical characteristics remind a group of 14 other spearthrowers from the sites of El Castillo (1), El Mirón (1), Roc de Marcamps (3), Combe Saunière I (1), Placard (6) and Garenne (2). We suggest to name this group 'Type 2a', defined by five criteria: a short spearthrower; usually made from an antler splinter, rather than from an antler's section; generally with a single-bevelled proximal end; with a hook of a specific shape, resulting from a specific shaping process; bearing no decoration, except occasionally short and straight incisions. Thus, the spearthrower of type 2a differs from the other spearthrowers of type 2 and types 1, 3 and 4 by the typological and technological aspects as well as its geographical distribution. In chronological terms, it seems to be older and may well be the first known model of spearthrower dating from the Palaeolithic. Its precise dating remains difficult for several sites, but in some cases (El Mirón, Le Roc de Marcamps, La Garenne), it probably dates back to the 19,000-
18,000 cal BP phase (around 15,500-15,000 BP). Depending on the region and the research traditions, this phase has
received many names: Cantabrian Lower Magdalenian, Magdalenian III, Magdalénien à navettes, Magdalenian with
Lussac-Angles points, and the most recent, Early Middle Magdalenian.
18,000 cal BP phase (around 15,500-15,000 BP). Depending on the region and the research traditions, this phase has
received many names: Cantabrian Lower Magdalenian, Magdalenian III, Magdalénien à navettes, Magdalenian with
Lussac-Angles points, and the most recent, Early Middle Magdalenian.
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Notches in the iron sulphide nodules of the Chaleux cave indicate their use as a lighter. Th eir mineralogy was compared with other fi broradiated nodules, more particularly coming from the Cap Blanc-Nez (France). Only pyrite rather than... more
Notches in the iron sulphide nodules of the Chaleux cave indicate their use as a lighter. Th eir mineralogy was compared with other fi broradiated
nodules, more particularly coming from the Cap Blanc-Nez (France). Only pyrite rather than marcasite was identifi ed by X-ray diff raction. Nodules
are composed of a core of fi broradiated pyrite and an external rim of goethite, probably acquired in the geological environment. Th e human-made notch
also exhibits a rim of goethite linked with the pyrite oxidation in the archaeological deposit. Under new physicochemical conditions prevailing in the
conservatories, one of the exhumed nodules disintegrated as a result of the crystallization of complex secondary iron sulfates. Th e primary and secondary
minerals from lighters and comparative material were determined by X-ray diff raction, scanning electron microscopy and energy dispersive spectroscopy.
Prevailing chemical reactions are self-sustaining causing the total destruction of the material. Th e paragenesis changes over time depending on changes in
physicochemical parameters. Preservation of artifacts and samples of pyrite or marcasite demands to prevent contact between the sulphides and moist air.
Diff erent methods exist but none of them is completely reliable.
nodules, more particularly coming from the Cap Blanc-Nez (France). Only pyrite rather than marcasite was identifi ed by X-ray diff raction. Nodules
are composed of a core of fi broradiated pyrite and an external rim of goethite, probably acquired in the geological environment. Th e human-made notch
also exhibits a rim of goethite linked with the pyrite oxidation in the archaeological deposit. Under new physicochemical conditions prevailing in the
conservatories, one of the exhumed nodules disintegrated as a result of the crystallization of complex secondary iron sulfates. Th e primary and secondary
minerals from lighters and comparative material were determined by X-ray diff raction, scanning electron microscopy and energy dispersive spectroscopy.
Prevailing chemical reactions are self-sustaining causing the total destruction of the material. Th e paragenesis changes over time depending on changes in
physicochemical parameters. Preservation of artifacts and samples of pyrite or marcasite demands to prevent contact between the sulphides and moist air.
Diff erent methods exist but none of them is completely reliable.
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An unpublished fragment of a spear-thrower of type 2 from the Grotte du Placard was recently identified in Breuil’s collection stored at the IPH, Paris. It is very similar to another fragment drawn and used by Breuil to establish his... more
An unpublished fragment of a spear-thrower of type 2 from the Grotte du Placard was recently identified in Breuil’s collection stored at the IPH, Paris. It is very similar to another fragment drawn and used by Breuil to establish his chronology of the Upper Palaeolithic, in which it is attributed to the Magdalenian III. From a morphological, morphometric and technologic point of view, it is also very much alike a spearthrower fragment of Combe-Saunière I, assigned to the Upper Solutrean.
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Résumé Les nodules de sulfure de fer de la Grotte de Chaleux portent une encoche indiquant leur usage comme briquet. Leur minéralogie a été comparée avec d'autres nodules fibroradiés notamment ceux provenant du Cap Blanc Nez. La... more
Résumé Les nodules de sulfure de fer de la Grotte de Chaleux portent une encoche indiquant leur usage comme briquet. Leur minéralogie a été comparée avec d'autres nodules fibroradiés notamment ceux provenant du Cap Blanc Nez. La pyrite et non la marcassite a été identifiée par diffraction des rayons X. Le cœur de pyrite fibroradiée est entouré par une couronne de goethite probablement formée dans le contexte géologique. L'encoche anthropique est aussi tapissée de goethite attestant d'une oxydation de la pyrite dans le gisement archéologique. Non protégés des nouvelles conditions physico-chimiques prévalant dans les conservatoires, certains rognons se désagrègent à la suite de la cristallisation de sulfates de fer complexes déterminés par diffraction des rayons X, microscopie électronique à balayage et spectroscopie EDS. Les réactions chimiques qui prévalent s'auto-entretiennent entraînant la ruine du matériel. Les paragenèses changent dans le temps en fonction des va...
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Les nodules de la grotte de Chaleux portent des encoches indiquant leur usage comme briquet. Ils sont composés d’un cœur de pyrite fibroradiée et d’une couronne de goethite. Non protégé des nouvelles conditions physicochimiques prévalant... more
Les nodules de la grotte de Chaleux portent des encoches indiquant leur usage comme briquet. Ils sont composés d’un cœur de pyrite fibroradiée et d’une couronne de goethite. Non protégé des nouvelles conditions physicochimiques prévalant dans les conservatoires, un des rognons exhumé s’est désagrégé à la suite de la cristallisation de sulfates de fer complexes. Les minéraux primaires et secondaires des briquets et de matériel de comparaison ont été principalement déterminés par DRX. La problématique de la distinction pyrite-marcasite et de la préservation des artéfacts sont discutées.
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LANGLAIS M., PÉTILLON J.-M., de BEAUNE S.-A., CATTELAIN P., CHAUVIÈRE F.-X., LETOURNEUX C., SZMIDT C., BELLIER C. , BEUKENS R. et DAVID F. - 2010. Une occupation de la fin du Dernier Maximum glaciaire dans les Pyrénées : le Magdalénien inférieur de la grotte des Scilles (Lespugue, Haute-Garonne).more
The excavations by R. and S. de Saint-Périer at the Grotte des Scilles (Lespugue, Haute-Garonne, France) in 1923-1924 yielded archaeological material attributed to the Magdalenian. The re-examination of this old collection now allows a... more
The excavations by R. and S. de Saint-Périer at the Grotte des Scilles (Lespugue, Haute-Garonne, France) in 1923-1924 yielded archaeological material attributed to the Magdalenian. The re-examination of this old collection now allows a more precise characterization of it, in the light of recent research on this period. This article presents the different artefact types found (lithic and bone tools, faunal remains, personal ornaments, portable art items and one sandstone lamp) in order to consider all activi-ties documented on the site. Particular attention is given to typological and technological data, the analyses of which point to a Lower Magdalenian chronological attribution. An SMA 14C date shows that occupation of the Grotte des Scilles took place around 16000 BP (19400 cal. BP). The iden-tification, for the first time, of a Lower Magdalenian presence in the Pyre-nees raises new questions concerning Magdalenian occupation at the end of the Last Glacial Maximum in southwestern France and northern Spain.
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Research Interests: Upper Paleolithic, Palaeolithic, Horses, Palaeolithic Europe, Palaeolithic archaeology, Mesolithic archaeology, Prehistoric transitions, Environmental archaeology, Archaeozoology, Pleistocene fauna, Palaeoclimate, Refugia and recolonisation, Spatial analysis, Palaeolithic art and symbolism, and Palaeolithic Art
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"L’examen typologique des parties distales des propulseurs paléolithiques européens a permis de reconnaître au moins cinq types principaux, de valeurs quantitative et qualitative inégales. Un réexamen complet du matériel déjà étudié et de... more
"L’examen typologique des parties distales des propulseurs paléolithiques européens a permis de reconnaître au moins cinq types principaux, de valeurs quantitative et qualitative inégales. Un réexamen complet du matériel déjà étudié et de nouvelles découvertes ont permis de préciser cette typologie et d’apporter de nouvelles données chronologiques.
Les types 3 et 4 sont représentés respectivement par une quarantaine et une trentaine d’exemplaires, sensiblement contemporains. Une vision rapide de la répartition géographique de ces deux types montre des différences bien marquées. Les propulseurs de type 3, très homogènes, sont très largement répandus et occupent la quasi-totalité de la zone de répartition des propulseurs paléolithiques, à l’exception de l’Espagne.
En revanche, les propulseurs de type 4, bien que de typologie plus hétérogène, mais avec des thèmes ornementaux parfois très proches, sont beaucoup plus rassemblés géographiquement, malgré quelques présences en dehors de leur zone de répartition “ classique ”.
Une analyse plus fine, basée sur la combinaison entre la structure fonctionnelle et esthétique de ces deux types, suggère que chacun des types de base, constitutif d’une idée, d’une pensée symbolique, possède un centre de conception, puis d’expansion.
Les propulseurs de type 3 semblent avoir leur origine en dehors de la zone pyrénéenne, même s’ils s’y retrouvent présents sous des formes quasi parfaites ou dérivées. En revanche, les propulseurs de type 4, essentiellement pyrénéens, ne se retrouvent que très sporadiquement ailleurs, et sous des formes plutôt dérivées.
Ces quelques exemples entre objets utilitaires/ornementation nous interrogent sur l’existence, au sein de l’ “ époque magdalénienne ”, de groupes différenciés, participant d’une même culture/civilisation, mais parfois différents, pratiquant le voyage et l’échange sur des distances souvent considérables.
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Les types 3 et 4 sont représentés respectivement par une quarantaine et une trentaine d’exemplaires, sensiblement contemporains. Une vision rapide de la répartition géographique de ces deux types montre des différences bien marquées. Les propulseurs de type 3, très homogènes, sont très largement répandus et occupent la quasi-totalité de la zone de répartition des propulseurs paléolithiques, à l’exception de l’Espagne.
En revanche, les propulseurs de type 4, bien que de typologie plus hétérogène, mais avec des thèmes ornementaux parfois très proches, sont beaucoup plus rassemblés géographiquement, malgré quelques présences en dehors de leur zone de répartition “ classique ”.
Une analyse plus fine, basée sur la combinaison entre la structure fonctionnelle et esthétique de ces deux types, suggère que chacun des types de base, constitutif d’une idée, d’une pensée symbolique, possède un centre de conception, puis d’expansion.
Les propulseurs de type 3 semblent avoir leur origine en dehors de la zone pyrénéenne, même s’ils s’y retrouvent présents sous des formes quasi parfaites ou dérivées. En revanche, les propulseurs de type 4, essentiellement pyrénéens, ne se retrouvent que très sporadiquement ailleurs, et sous des formes plutôt dérivées.
Ces quelques exemples entre objets utilitaires/ornementation nous interrogent sur l’existence, au sein de l’ “ époque magdalénienne ”, de groupes différenciés, participant d’une même culture/civilisation, mais parfois différents, pratiquant le voyage et l’échange sur des distances souvent considérables.
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L'examen typologique des parties distales des propulseurs paléolithiques européens a permis de reconnaître au moins cinq types, de valeurs quantitative et qualitative inégales. Un réexamen complet du matériel déjà étudié et de nouvelles... more
L'examen typologique des parties distales des propulseurs paléolithiques européens a permis de reconnaître au moins cinq types, de valeurs quantitative et qualitative inégales. Un réexamen complet du matériel déjà étudié et de nouvelles découvertes ont permis de préciser cette ...
Research Interests:
Research Interests: Upper Paleolithic, Middle Palaeolithic, Magdalenian, Palaeolithic Europe, Palaeolithic archaeology, Mesolithic archaeology, Prehistoric transitions, Environmental archaeology, Archaeozoology, Pleistocene fauna, Palaeoclimate, Refugia and recolonisation, Spatial analysis, Palaeolithic art and symbolism, Palaeolithic Art, and Contours Découpés
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Research Interests: Upper Paleolithic, Magdalenian, Gravettian, Upper Palaeolithic, Palaeolithic Europe, Palaeolithic archaeology, Mesolithic archaeology, Prehistoric transitions, Environmental archaeology, Archaeozoology, Pleistocene fauna, Palaeoclimate, Refugia and recolonisation, Spatial analysis, Palaeolithic art and symbolism, and 2 moreBone Disks and Rondelles
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L’identification d’un nouveau propulseur provenant des fouilles anciennes de la Grotte du Placard (Charente), sa similitude avec d’autres objets de ce site et du Roc de Marcamps en Gironde, permettent d’individualiser un groupe de... more
L’identification d’un nouveau propulseur provenant des fouilles anciennes de la Grotte du Placard (Charente), sa similitude avec d’autres objets de ce site et du Roc de Marcamps en Gironde, permettent d’individualiser un groupe de propulseurs qui serait caractéristique du Magdalénien moyen à navettes, et trouverait ses origines dans le Badegoulien, voire le Solutréen.
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In this brief note, the authors only seek to change the label of a beaker 'found in Dourbes' (Viroinval - Belgium) before it was included in the archaeological literature as a Campaniform beaker. It is a ceramic ware mounted with the help... more
In this brief note, the authors only seek to change the label of a beaker 'found in Dourbes' (Viroinval - Belgium) before it was included in the archaeological literature as a Campaniform beaker. It is a ceramic ware mounted with the help of a slow wheel (which allowed regular brushing).
The question is where to classify the beaker studied here.
It does not seem to belong to the Neolithic, nor to the Chalcolithic, nor to the Bronze Age, nor to the Iron Age, nor to the Roman period. Its form, like its material, does not suggest that it belongs to one of these periods. The question of whether it belongs to the (High) Middle Ages has been submitted to several colleagues who are more competent than we are in this matter. The suggested date is plausible, but the provenance given is less so,
especially according to the nature of the clay paste. All, according to drawing and/or photography and/or observation of the object, seem to agree on a non-local production, atypical of the Calestian, perhaps Mediterranean.
The question is where to classify the beaker studied here.
It does not seem to belong to the Neolithic, nor to the Chalcolithic, nor to the Bronze Age, nor to the Iron Age, nor to the Roman period. Its form, like its material, does not suggest that it belongs to one of these periods. The question of whether it belongs to the (High) Middle Ages has been submitted to several colleagues who are more competent than we are in this matter. The suggested date is plausible, but the provenance given is less so,
especially according to the nature of the clay paste. All, according to drawing and/or photography and/or observation of the object, seem to agree on a non-local production, atypical of the Calestian, perhaps Mediterranean.
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Pendant des centaines de milliers d'années, l'Europe a vécu sous une alternance de périodes glaciaires longues, et de périodes tempérées nettement plus courtes. Durant toute cette période, appelée Paléolithique (âge de la pierre ancienne,... more
Pendant des centaines de milliers d'années, l'Europe a vécu sous une alternance de périodes glaciaires longues, et de périodes tempérées nettement plus courtes. Durant toute cette période, appelée Paléolithique (âge de la pierre ancienne, ou taillée), qui remonte à bien plus d'un million d'années, les occupants de notre continent, Homo heidelbergensis, puis Homo neanderthalensis, enfin Homo sapiens, ce dernier, présent depuis près de 40 000 ans et totalement semblable à nous, ont vécu exclusivement de chasse, de pêche et de cuillette, suivant un mode de vie « prédateurnomade ». Géologiquement parlant, cette période appartient à la phase pléistocène du Quaternaire.
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Research Interests: Bronze Age Europe (Archaeology), Ancient jewellery, Iron Age, Jewellery, Bronze Age, and 2 moreLate Neolithic Copper Age Personal Ornaments Beads Pendents Bracelets Jewelry Portugal Spain Iberia Social Complexity Craft Specialization Political Economy Exchange Exotic Raw Materials Ivory Variscite Slate Plaques and Personal Ornaments In Prehistory
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A late Bronze age inhumation under a cairn with archaeological material was excavated in 1989 at te Terre de David site in Olloy-sur-Viroin (Prov. Namur - Belgium)
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Research Interests: Archaeology and Art
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Three stamps of the TRPOT retrograde type were found during prospections on foot carried out at Baronville on the site of «Fontaine». Thanks to this discovery it is possible to complete the distribution map of a stamp that is still little... more
Three stamps of the TRPOT retrograde type were found during prospections on foot carried out at Baronville
on the site of «Fontaine». Thanks to this discovery it is possible to complete the distribution map of a stamp that is still little known.
on the site of «Fontaine». Thanks to this discovery it is possible to complete the distribution map of a stamp that is still little known.
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Le sud de l'Entre-Sambre-et-Meuse situé sur le territoire de la cité des Tongres a connu une occupation romaine importante. Les sites mis au jour sont bien diversifiés : villae (Boussu-en-Fagne, Neuville, Roly, Treignes, Vodelée,... more
Le sud de l'Entre-Sambre-et-Meuse situé sur le territoire de la cité des Tongres a connu une occupation romaine importante. Les sites mis au jour sont bien diversifiés : villae (Boussu-en-Fagne, Neuville, Roly, Treignes, Vodelée, Matagne-la-Petite), habitats (Couvin, Fagnolle), sanctuaires (Matagne-la-Grande, Matagne-la-Petite), fortifications (La Roche-à-Lomme), cimetières (Nismes, Treignes, Vireux-Molhain, Romedenne), dépôts monétaires (Petigny).
Les objets décrits dans le catalogue sont issus de fouilles menées pour la plupart après 1975 et dont la plupart sont conservés au Musée du Malgré-Tout. La sélection de pièces est donc très variée : céramiques, verres, monnaies, objets en pierre, bronze et en fer, vestiges en bois, restes architecturaux. Chaque site fait par ailleurs l'objet d'une courte synthèse reprenant les dernières recherches.
Les objets décrits dans le catalogue sont issus de fouilles menées pour la plupart après 1975 et dont la plupart sont conservés au Musée du Malgré-Tout. La sélection de pièces est donc très variée : céramiques, verres, monnaies, objets en pierre, bronze et en fer, vestiges en bois, restes architecturaux. Chaque site fait par ailleurs l'objet d'une courte synthèse reprenant les dernières recherches.
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The cult site at Matagne-la-Grande (Belgium) has been established on a peak of the region of Viroin, situated to the south of the Tungrorum civitas. It is one the very few sanctuaries in northern Gaul to have been created ex nihilo in... more
The cult site at Matagne-la-Grande (Belgium) has been
established on a peak of the region of Viroin, situated to the south of the Tungrorum civitas. It is one the very few sanctuaries in northern Gaul to have been created ex nihilo in the Constantinian period. During the first quarter of the 4th c. two temples have been erected in a vast sacred area. From 350 AD, the temple site is developed with a double portico at the entrance, with an adjoining room consecrated to cult activities. A small shrine and seats are built outside in the last quarter of the 4th c. while the site seems to have been occupied until the early 5th c. Following the first excavation campaigns between 1975 and 1981, new investigations are carried out on the sanctuary from 1994 to 2010. A reassessment of its chronology was made due to supplementary discoveries and to the study of the finds. A new geographical and archaeological contextualisation was provided. This site fits inside a densely and strongly romanized populated area during the Late Antiquity.
Translation: Isabelle Fauduet
Le site de Matagne-la-Grande (Belgique) a été établi sur un
des points culminants de la région du Viroin, située au sud de la cité des Tongres. C’est un des rares sanctuaires de Gaule septentrionale à avoir été fondé ex nihilo à l’époque constantinienne. Durant le premier quart du IVe s. apr. J.-C., deux temples ont été édifiés au sein d’une vaste aire sacrée. À partir de 350, le sanctuaire fait l’objet de travaux d’agrandissement, illustrés par la construction d’un double portique de façade, jouxté d’une salle destinée aux activités religieuses. Une petite chapelle et des banquettes sont
bâties à l’extérieur dans le dernier quart du IVe s., alors que le
site semble avoir été fréquenté jusqu’au début du Ve s. Après une première série de fouilles entre 1975 et 1981, le sanctuaire a fait l’objet de nouvelles recherches de 1994 à 2010. Sa chronologie a été revue grâce aux découvertes supplémentaires et à l’étude du mobilier. Le site a été recontextualisé, tant au niveau géographique
qu’archéologique. Il s’inscrit dans une région restée densément
peuplée et fortement romanisée durant la période tardive.
established on a peak of the region of Viroin, situated to the south of the Tungrorum civitas. It is one the very few sanctuaries in northern Gaul to have been created ex nihilo in the Constantinian period. During the first quarter of the 4th c. two temples have been erected in a vast sacred area. From 350 AD, the temple site is developed with a double portico at the entrance, with an adjoining room consecrated to cult activities. A small shrine and seats are built outside in the last quarter of the 4th c. while the site seems to have been occupied until the early 5th c. Following the first excavation campaigns between 1975 and 1981, new investigations are carried out on the sanctuary from 1994 to 2010. A reassessment of its chronology was made due to supplementary discoveries and to the study of the finds. A new geographical and archaeological contextualisation was provided. This site fits inside a densely and strongly romanized populated area during the Late Antiquity.
Translation: Isabelle Fauduet
Le site de Matagne-la-Grande (Belgique) a été établi sur un
des points culminants de la région du Viroin, située au sud de la cité des Tongres. C’est un des rares sanctuaires de Gaule septentrionale à avoir été fondé ex nihilo à l’époque constantinienne. Durant le premier quart du IVe s. apr. J.-C., deux temples ont été édifiés au sein d’une vaste aire sacrée. À partir de 350, le sanctuaire fait l’objet de travaux d’agrandissement, illustrés par la construction d’un double portique de façade, jouxté d’une salle destinée aux activités religieuses. Une petite chapelle et des banquettes sont
bâties à l’extérieur dans le dernier quart du IVe s., alors que le
site semble avoir été fréquenté jusqu’au début du Ve s. Après une première série de fouilles entre 1975 et 1981, le sanctuaire a fait l’objet de nouvelles recherches de 1994 à 2010. Sa chronologie a été revue grâce aux découvertes supplémentaires et à l’étude du mobilier. Le site a été recontextualisé, tant au niveau géographique
qu’archéologique. Il s’inscrit dans une région restée densément
peuplée et fortement romanisée durant la période tardive.
Research Interests: Late Antiquity, Paganism, Antiquity, Gallo-roman archaeology, Roman Provincial Coinage, and 7 morePaganisme, The Gallo-Roman sanctuaries centered plan with cella and peripheral gallery, Gallo-roman sanctuaries, Sanctuaires Celtiques Et Gallo-Romains, Roman and Gallo-Roman Religious Practices, Monnaies romaines, and Sanctuaire Romain
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La villa située au lieu-dit "Crayellerie" à Roly (Philippeville) a été fouillée par M. Claude Robert de 1969 à 1977. L'étude du matériel a été entreprise en août 2012 sous la direction de Noémie Nicolas et de Pierre Cattelain. Celle-ci a... more
La villa située au lieu-dit "Crayellerie" à Roly (Philippeville) a été fouillée par M. Claude Robert de 1969 à 1977. L'étude du matériel a été entreprise en août 2012 sous la direction de Noémie Nicolas et de Pierre Cattelain. Celle-ci a permis une meilleure compréhension du site dans sa globalité et a apporté des éléments précieux concernant la datation du site et la diversité des échanges et de la consommation.
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Research Interests: Numismatics, Roman numismatics and archaeology, Ancient Roman Numismatics, Gallo-roman archaeology, Numismatique, and 9 moreNUMISMATIQUE +ARCHEOLOGIE ANTIQUE, Gallo-Romain, Gallo-roman sanctuaries, Sanctuaires Celtiques Et Gallo-Romains, Numismatique romaine, Archéologie ; Gallo-romain, Archéologie gallo-romaine, Gallo Romain, and Numismatique Gauloise Et Romaine
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Les fouilles du XIXe siècle. Signalé en 1893 par A. Bequet, le site gallo-romain de Matagne-la-Grande fit l'objet d'une première exploration par la Société archéologique de Namur. Les sondages menés au cours d'une brève campagne permirent... more
Les fouilles du XIXe siècle. Signalé en 1893 par A. Bequet, le site gallo-romain de Matagne-la-Grande fit l'objet d'une première exploration par la Société archéologique de Namur. Les sondages menés au cours d'une brève campagne permirent de reconnaître l'existence d'une enceinte carrée de 80 m de côté et d'un bâtiment de 10,70 x 8,40 m, situé au sud-est et construit en petit appareil gallo-romain (fig. 5). Le sondage pratiqué dans ce bâtiment a fourni une fibule, des tessons de céramique, des morceaux de tuile et d'ardoise et un fragment de chapiteau dorique qui suggèrent une datation au IIIe ou au début du IVe siècle de notre ère. Bequet n'avance pas d'hypothèse sur la fonction du site, les fouilles réalisées étant trop limitées.
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Research Interests: Gallo-roman archaeology, Fibules Gallo-Romaines, Gallo-Romain, Gallo-roman sanctuaries, Sanctuaires Celtiques Et Gallo-Romains, and 9 moreCéramique Gallo-Romaine, Céramologie Gallo-Romaine, Roman and Gallo-Roman Religious Practices, Archéologie ; Gallo-romain, Gallo-roman instrumentum, Archéologie gallo-romaine, Galloromain, Roman ArchaeologyRoman BroochesFibules Gallo-Romaines, and Gallo Romain
Research Interests: Gallo-roman archaeology, Stone Column, Gallo-Romain, Tegula, Imbrex, and 12 moreGallo-roman sanctuaries, Sanctuaires Celtiques Et Gallo-Romains, Meules, Archéologie ; Gallo-romain, Archéologie gallo-romaine, Galloromain, Tegulae, Terres Cuites Architecturales, Tuiles, meules gallo-romaines, mildstone , and tambour de colonne
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Research Interests: Numismatics, Numismatic, Late Antiquity, Roman numismatics and archaeology, Gallo-roman archaeology, and 10 moreNumismatique, NUMISMATIQUE +ARCHEOLOGIE ANTIQUE, Gallo-roman sanctuaries, Sanctuaires Celtiques Et Gallo-Romains, Numismatique romaine, Archéologie ; Gallo-romain, Archéologie gallo-romaine, Galloromain, Gallo Romain, and Numismatique Gauloise Et Romaine
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En Thiérache ardennaise, la plupart des églises fortifiées ont une “base” en gothique flamboyant datant du XVe siècle. Mais elles ne peuvent être véritablement comparées aux édifices du centre de la France. Rien de commun entre ces... more
En Thiérache ardennaise, la plupart des églises fortifiées ont une “base” en gothique flamboyant datant du XVe siècle. Mais elles ne peuvent être véritablement comparées aux édifices du centre de la France. Rien de commun entre ces constructions conçues pour assurer une défense contre l’ennemi et protéger les habitants des attaques barbares et l'architecture gothique classique, lumineuse, tendue vers l'élévation céleste.
Vers la fin du XVIIe siècle, on verra s’élever des églises
aux allures défensives encore plus imposantes telles que celle
de Signy-le-Petit, au clocher extrêmement puissant et équipée
d’échauguettes d’angle et de mâchicoulis sur toutes les
fenêtres.
Vers la fin du XVIIe siècle, on verra s’élever des églises
aux allures défensives encore plus imposantes telles que celle
de Signy-le-Petit, au clocher extrêmement puissant et équipée
d’échauguettes d’angle et de mâchicoulis sur toutes les
fenêtres.
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Ayuda. Buscador. Ver el registro completo y el enlace al documento. Registro completo. Recurso de origen, Dipòsit Digital de Documents de la UAB. Identificador, http://ddd.uab.cat/pub/tda/11349263n8p131.pdf. Título, UNE AVENTURE ...
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info:eu-repo/semantics/publishe
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Ground-penetrating radar (GPR) was applied to locate and image buried remnants such as walls or foundations of a Gallo-Roman villa near Matagne-la-Petite (SW Belgium). Archaeological excavations were conducted on the site in 1982-83 and... more
Ground-penetrating radar (GPR) was applied to locate and image buried remnants such as walls or foundations of a Gallo-Roman villa near Matagne-la-Petite (SW Belgium). Archaeological excavations were conducted on the site in 1982-83 and the base of walls the villa was exposed but rapidly backfilled. Rather scarce information about the dig of the villa was published, especially the accurate positioning of the building. Visual inspections permitted to reduce the area of investigation, thanks to the presence of rubbles and tile fragments in the field. The GPR slice-map very clearly reveals the presence of the base of walls recognized during the archeological excavations, with some discrepancies noticed in the central part of the building. Rooms corresponding to hot and cold baths are characterized by strong signals at depth over their whole surface. Several aerial photographs corresponding to different periods had been examined in order to pinpoint the buried structure without success. However, based on the accurate positioning resulting from the GPR survey, a new examination was carried out and we were able to very clearly identify the buried structure on a photo taken in spring 2007.
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SUMMARY In 1986, a small hook made in reindeer antler was found in the Upper Solutrean level of the Combe- Saunière 1 cave (Dordogne). The morphology and dimensions of the object denote a perfect integration within the series of... more
SUMMARY In 1986, a small hook made in reindeer antler was found in the Upper Solutrean level of the Combe- Saunière 1 cave (Dordogne). The morphology and dimensions of the object denote a perfect integration within the series of palaeolithic and precolumbian spearthrowers in antler. It shows a particular similarity with three palaeolithic spearthrowers found in the Placard cave (Charentes) in the XlXth century. Experimental reconstruction demonstrates it's efficiency.
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Research Interests: Humanities and Art
Res. d'A. L'observation attentive des parties actives (crochet ou eperon) des propulseurs paleolithiques a permis de deceler la presence repetee de certains stigmates. Une etude comparative effectuee sur des propulseurs... more
Res. d'A. L'observation attentive des parties actives (crochet ou eperon) des propulseurs paleolithiques a permis de deceler la presence repetee de certains stigmates. Une etude comparative effectuee sur des propulseurs australiens et des reconstitutions experimentales prouvent que ces stigmates sont lies a l'utilisation de ces objets comme propulseurs, d'une part lors de la mise en place du projectile sur l'arme de jet, d'autre part lors du tir proprement dit
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Chapter 9 Hunting during the Upper Paleolithic: Bow, Spearthrower, or Both? Pierre Cattelain 1. INTRODUCTION The European Upper Paleolithic and Mesolithic have produced numer-ous series of projectile points that are highly variable in... more
Chapter 9 Hunting during the Upper Paleolithic: Bow, Spearthrower, or Both? Pierre Cattelain 1. INTRODUCTION The European Upper Paleolithic and Mesolithic have produced numer-ous series of projectile points that are highly variable in both morphology and raw material. ...
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info:eu-repo/semantics/publishe
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21 papers from Section 15 (African Prehistory), Acts of the XIVth UISPP Congress, University of Liege, Belgium, 2-8 September 2001. French and English."
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De 2009 a 2011, le CReA-Patrimoine de l’ULB et le Cedarc/Musee du Malgre-Tout de Treignes ont mene des fouilles au lieu-dit “La Tonne de Biere” a Fagnolle. Celles-ci ont permis la decouverte d’un ensemble d’une trentaine de trous de... more
De 2009 a 2011, le CReA-Patrimoine de l’ULB et le Cedarc/Musee du Malgre-Tout de Treignes ont mene des fouilles au lieu-dit “La Tonne de Biere” a Fagnolle. Celles-ci ont permis la decouverte d’un ensemble d’une trentaine de trous de poteaux ainsi qu’une grande fosse d’extraction de limon. Le comblement de cette fosse a subi durant la seconde moitie du IV e siecle de notre ere un enrichissement progressif formant un horizon de “terres noires”. L’etude micro-morphologique permet d’assimiler ces “terres noires” a un potager, vraisemblablement en relation avec un site d’habitat qui reste a decouvrir. L’abondant materiel ceramique et monetaire qui en est issu presente une grande homogenite.
Research Interests: Humanities and Art
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info:eu-repo/semantics/publishe
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info:eu-repo/semantics/publishe
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Research Interests: Humanities and Art
info:eu-repo/semantics/publishe
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Research Interests: Archaeology, Experimental Archaeology, Prehistoric Archaeology, Art, Mesolithic Archaeology, and 15 moreNeolithic Archaeology, Lithic Technology, Archaeology of Hunting, Neolithic, Mesolithic, Palaeolithic, Hunting, Mésolithique, Ancient Weapons and Warfare, Chasse, Projectile, Néolithique, Paléolithique, GUERRE, and Pointes De Projectile
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info:eu-repo/semantics/publishe
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Research Interests: Humanities and Art
info:eu-repo/semantics/publishe
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info:eu-repo/semantics/publishe
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Epreuves de tir en longueur, de tir sur cible a 20 m., de tir sur zone a 40 m. Interet experimental
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L'altération des briquets en « marcassite » du « Trou de Chaleux » (fouilles d'Édouard Dupont) : identifi cation des phases minérales primaires et secondaires Alteration of the "Marcasite" Lighter from the "Trou de Chaleux" (Édouard Dupont's Excavations): Identifi cation of Primary and Secondary ...more