Chasse

'The walrus and the seal in northern seas during the Middle Ages: hunting, exploitation, trade. A text approach'. The sources we have tend to prove that, during the Middle Ages, men fear the sea and the creatures living in it. The walrus, subject of a terminological ambiguity, is no exception to the rule. However, both the walrus and the seal are hunted, for hunters have a more realistic view of these animals. Mainly based on Norse texts, and in particular on Icelandic sagas, this article intends to identify the main features of the hunting of these amphibian mammals in northern seas. While hunting is vital in some areas, it is subject to very restricting rules elsewhere, which can sometimes lead to conflicts. As a matter of fact, northern seas have seen trade become increasingly dynamic during the Middle Ages, in which the walrus and its precious ivory tusks have their place.

Este trabajo de investigación desentraña los orígenes de la elección de las sierras de Cazorla y Segura como marco para la creación del último gran coto de caza nacional del siglo XX, concretamente en uno de los ámbitos serranos andaluces más desfavorecidos desde el punto de vista demográfico y socioeconómico. Fundamental fue el destacado papel que jugaron las Sierras de Cazorla y Segura en la articulación de la política cinegética española que comienza en los años 1950 en España,

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Le guépard, utilisé comme auxiliaire de chasse dans les mondes irano-persans et arabes depuis des millénaires, et à ce titre bien connu et identifié dans ces aires culturelles, est longtemps resté en Occident un animal plus incertain, demeurant encore aujourd’hui difficile à repérer dans les sources médiévales. Son nom de “guépard” apparaissant en français seulement au 17e siècle, il ne semble pas posséder auparavant de nom en propre et porte le même zoonyme que la panthère: celui de “léopard”. De même, dans les images, il est parfois difficile de différencier les deux animaux. La présente contribution tente donc de faire le point sur ces confusions en donnant quelques éléments aidant à l’identification de cet animal sans nom dans les textes et les images. L’article apporte des indications relatives au contexte littéraire ou documentaire, principalement à la fin du Moyen Âge, où le guépard faisait partie des équipages de chasse princiers, notamment en Italie, aussi noble que le faucon, recherché comme un objet de luxe et de prestige exotique.

En révisant les théories de la genèse de la culture élaborées par Sigmund Freud et René Girard, toutes deux axées sur un meurtre fondateur, Pascal Quignard pose les fauves et la prédation imitée à la source de l’humanité. Il soutient que celle-ci ne se constitue nullement en rupture avec le monde animal et naturel. Au contraire, elle en est indiscernable et même elle l’accroît. L’écrivain conteste ainsi le statu quo ontologique et élabore une critique de l’anthropocentrisme et de l’humanisme.

Cette recherche a pour point de départ l'analyse d'un corpus homogène d’archives judiciaires, concentré géographiquement au sein de l’espace alsacien-mosellan, restreint périodiquement aux années 1888-1889 et ciblant des faits de braconnage sur fonds « d’incidents de frontière » entre la France et l’Allemagne. Bien plus que la manifestation d’une petite délinquance rurale ordinaire, les affaires de braconnage regroupées là constituent les témoignages précieux des multiples facteurs de tensions inhérents à la pénétration forcée de l’administration allemande, à la suite de l’annexion de l’Alsace-Lorraine. Il s’agit d’un cas particulièrement riche, sans certainement être unique , de gestion conflictuelle d’un pluralisme à la fois normatif et culturel ; la réorganisation frontalière récente fait ainsi s’opposer les territoires cynégétiques traditionnels, dont les braconniers se considèrent toujours comme les maîtres, aux nouveaux espaces juridiques dont il faut défendre les limites.

L’univers du roi-chasseur

La vénerie, chasse aux chiens courants qu’on dit d’origine française, est étroitement liée à l’histoire de la monarchie de France. Connue au Moyen Âge par les auteurs des grands traités cynégétiques francophones, cette chasse ne cesse de pénétrer dans l’univers de la cour royale pour y former au XVIe siècle une activité politique de première importance. Pourtant, le sujet a figuré longtemps sur l’arrière-plan de l’histoire: on sait peu sur sa réalité politique et sociale, les acteurs impliqués et les modes de représentation utilisés.
La présente étude se concentre autour du règne de François Ier, roi controversé, dont le titre emblématique du « père des veneurs » est fortement ancré dans la mémoire historique. Rédigé en langue allemande, le livre explique la réalité du rituel sans s'arrêter au symbolisé: il y a les effectifs à la cour, leur hiérarchie, les faveurs qui en viennent, la charge emblématique du grand veneur, la mise en pratique officielle, les experts français et lorrains... À base de sources relevant du droit de chasse, de la comptabilité, des récits d'ambassadeurs, de correspondances diverses et de l'image de la royauté, l’auteur nous conduit dans le vécu à la cour et montre comment la vénerie accroît considérablement sa dimension politique et idéologique. On voit émerger une particularité française qui dans la France républicaine sera justement critiquée pour son aspect « Ancien Régime ».

Der Herrscher, ein Jäger?

Die vénerie gilt heute noch vielen als die royalste aller Jagden. Nicht zufällig verweist der barocke Begriff "Parforcejagd" auf ihre französische Prägung. In mittelalterlichen Fachbüchern zur Leitdisziplin des Adels erhoben, wird die berittene Überlandjagd an der Schwelle zur Frühen Neuzeit Teil des Machtexperiments Königtum. Hirsch, Hunde, ein komplexes Zeremoniell und die Regeln der richtigen Ausführung rücken in den Fokus einer im Aufbau befindlichen Monarchie und ihrer mittelalterlich geprägten Legitimationspraxis. Konnte das Jagen eine ganze Herrschaft ausmachen? Anhand von bislang kaum auf deutscher Sprache besprochenen Fachbüchern, Forstordnungen, höfischen Rechnungsdokumenten, Korrespondenzen und Repräsentationsmedien ergründet die Autorin die Funktionen dieser Jagd erstmals systematisch für die Herrschaft des sogenannten père des veneurs ("Vater der Parforcejäger") Franz I. von Frankreich. Die breit angelegte Studie zeigt, wie ein frühneuzeitlicher Herrscher Forstkrisen begegnete, zeitgleich große Waldflächen unter strenger Bewachung isolieren und trassieren ließ, über die Jägerei Karrieren am Hof und die Teilhabe lothringischer Fürsten an der Macht ermöglichte, das legendäre Ehrenamt des Großjägermeisters zur Erbmasse machte und Gesandten fachkundige Jäger an die Seite stellte, um doch nur ein Bild von sich als Hirschtöter zu hinterlassen. In einer Zeit, als die Namen von Jagdhunden für die Größe einer Dynastie standen, kam es zur engen Verschränkung von Expertise und Monarchie, von Praxis und Statusdemonstration, die im republikanischen Staat eine starke Polarisierung der Jagddebatte zur Folge hatte.

Premessa / Avant-propos: Agostino Paravicini Bagliani. Testi / Textes: E. Lauzi, P. Moro, A. Paravicini Bagliani, M. Pastoureau, F. Santi, B. Van den Abeele.
A. Paravicini Bagliani, Rileggendo il mondo animale di «Micrologus». Animalità e umanità nel basso Medioevo - M. Pastoureau, Les cornes, les poils, les oreilles et la queue. Se déguiser en animal dans l'occident médiéval - M. Pastoureau, Pourquoi tant de lions dans l'occident médiéval? - E. Lauzi, Medioevo latino: affinità e divergenze - P. Moro, La caccia in età carolingia. I vescovi tra divieti religiosi e doveri imperiali - M. Pastoureau, La chasse au sanglier: histoire d'une dévalorisation (IVe-XIVe siècle) - B. Van den Abeele, Le faucon sur la main. Un parcours iconographique médiéval - F. Santi, Cani e gatti, grandi battaglie. Origini storiche di un conflitto ancora aperto - F. Santi, Ritratto al cane (Sec. XVI-XVIII).

Le diagnostic écologique et socio-économique réalisé dans le cadre de la cartographie du terroir de
chasse et du suivi indiciel de la faune commune dans le village de Liouesso (nord du Congo) a révélé
que le terroir de chasse du village se structure autour de son cours d’eau principal, la rivière Lengoué.
L’estimation de l’étendue spatiale des activités de chasse donne environ 592,02 km². La chasse ne se
pratique pas que dans le terroir villageois mais quelques fois au-delà. Les populations Bantous
représentent 90 % des chasseurs et la tranche 33-42 ans représente à elle seule 45 % de l’effectif des
chasseurs.
Les principaux outils de chasse sont le fusil de calibre 12 (80% des prélèvements) et les pièges
métalliques à collets (20%). Le nombre de sorties moyen de chasse est de 4 parties de chasse par
mois et par individus pour une durée moyenne de 48 h. Il n’y a pas de différences en termes de
quantité de faune chassée dans les différentes sous zones, mais pour des raisons d’accessibilité, la
chasse se pratique préférentiellement dans la sous zone 3, souhaitée comme zone communautaire
de chasse par les populations avec près de 45% des activités de chasse. La grande partie des distances
de chasse n’excède pas 35 km à l’intérieur de la zone de chasse délimitée, 90% des activités de chasse
se déroulent dans les 15 premiers kilomètres autour du village. La chasse n’est pas sélective et
prélève 11,87 animaux/chasseur/mois. Le groupe des bovidés constitue le groupe le plus important
et représente à lui seul la moitié (50%) des prélèvements.
Cependant, les prélèvements actuels sont 9,11 fois plus faibles que les chances de captures estimées.
Telle que pratiquée à l’état actuel l’activité de chasse peut subsister encore quelques temps mais de
réelles menaces existent. Le secteur de la viande de brousse est non seulement informel mais
échappe à tout contrôle. Les produits de chasse sont destinés essentiellement à la commercialisation
et les 2/3 des prélèvements sont destinés à Ouesso la ville la plus proche. La faune commune est en
déclin à proximité des villages et le terroir est en construction avec des changements à venir et une
croissance démographique certaine.

The aim of this research paper is to study the role played by the humble population in the Andalusian Sierra Morena in its Jaén area (Spain) in the arrangement of hunting. The period dealt with goes from 1855, (Civil Confiscation by Pascual Madoz, Minister of Finance) to 1936 (the beginning of the Spanish Civil War); this stage is called « the New Golden Age of Hunting ». We will focus mainly on the task of the professional hunters, gamekeepers, dog handlers and muleteers ; as well as the role of the defamed furtive hunters. And finally we will analyse ene of the associations of hunters, which were established as a consequence of the loss of their own goods as a result of the confiscation, which would turn milliards of hectares in the municipality of Baños de la Encina into «prívate property », significantly decreasing, therefore, the range of fields for free hunting.

Este artículo de investigación tiene como fin el estudio del papel que la gente humilde de la Sierra Morena andaluza de Jaén (España), desempeñó en la organización de monterías. El periodo tratado transcurre entre 1855 (desamortización civil del ministro de Hacienda, Pascual Madoz) y 1936 (comienzo de la Guerra Civil) ; esta etapa es denominada como « la nueva edad de oro de la montería ». Estudiaremos fundamentalmente, el papel de los escopetas negras, los guardas de cotos, los perreros y los acemileros ; también la figura del denostado furtivo. Para terminar, analizaremos una de las primeras asociaciones de cazadores que fue la del municipio de Baños de la Encina nacida como consecuencia de la pérdida de miles de hectáreas de bienes de propios tras la desamortización, reduciendo considerablemente los terrenos libres para la caza.

Cet article de recherche a pour but l'étude du role que les « petites gens » de la Sierra Morena andalouse de Jaén (Espagne) ont joué dans le bon déroulement d'une modalité de chasse au gros gibier appelée montería. La période chronologique traitée s'écoule de 1855 (désamortissement
civil du ministre du Trésor Public Pascual Madoz) a 1936 (début de la Guerre d'Espagne) ; cette étape est désignée comme « le nouvel age d'or de la venerie ». Nous étudierons, fondamentalement, le role des chasseurs professionnels, les gardes-chasse, les piqueurs et les muletiers ; ainsi que la figure des braconniers. Nous nous intéresserons particulierement a !'une des premieres associations de chasseurs -celle de la commune de Baños de la Encina- créée a la suite de la disparition de propriétés publiques municipales aprés le désamortissement de  Madoz qui privatisa des milliers d'hectares, réduisant ainsi considérablement l'espace dédié a la chasse libre.

Le rapport aux territoires de chasse apparaît étroitement lié à la manière dont le chasseur valorise sa pratique afin de se grandir et d'accéder à des modes d'échange de l'estime réciproque. En l'espèce, les trois registres qui étayent les discours de justification de l'acte cynégétique font apparaître plusieurs modalités de qualification de l'espace où évolue le gibier convoité. L'article décrit comment, en fonction des divers registres, le territoire peut être conçu comme un lieu d'évasion, comme l'unité fonctionnelle d'une gestion cynégétique rationnelle, ou bien encore comme un patrimoine. L'auteur souligne également la nécessité d'interroger les liens que ces registres entretiennent avec l'histoire de la pratique cynégétique.

Résumé: Le but de cet article est de procéder à une analyse, à partir du traité de chasse de Xénophon, de quelques valeurs fondamentales pour Ia société athénienne aux Vem. et IV""'" siécles avo1. C, présentes dans I' activité cygénétique. Nous essayerons de montrer qu 'au long de son exposition, Xénophon cherchait à mettre en évidence quelques principes qui pourraient contribuer á Ia récupération du prestige aristocratique ainsi que de son hégémonie, perdus lors de I'instauration de Ia démocratie.
Mots-clés: Caça; Aristocracia.

Point toujours de certitudes, souvent des doutes, des comparaisons entre les pratiques représentées et les siennes propres, parfois un sentiment d’expérience partagée avec les peintres dont les œuvres sont sous le regard, des tentatives pour les comprendre, l’affirmation de « ce qu’on y voit », des questions posées aux tableaux, des connaissances mobilisées…
Ce sont quelques-uns des mots que l’on peut poser sur le déroulement de trois soirées passées dans la Ferme de Flagey où nous avons réuni une quinzaine de praticiens, chasseurs à courre à pied, ou chasseurs à tir pour leur demander de lire un tableau de Carle Vernet, Le Départ pour la chasse ; d’autres de Courbet, Braconniers dans la neige, La curée, chasse au chevreuil dans les forêts du Grand Jura, L’hallali du cerf (épisode de chasse à courre sur un terrain de neige), Le renard pris au piège, L’après-dinée à Ornans, Remise de chevreuils au ruisseau de Plaisir-Fontaine.

L’archéozoologie cherche à reconstituer la relation qui a pu exister entre l’être humain et les animaux, domestiques ou sauvages. Elle constitue un excellent moyen d’appréhender la vie quotidienne et l’alimentation des populations passées. Une de ses finalités est d’essayer de distinguer des ensembles cohérents de sites partageant une culture alimentaire commune ou apparentée, la nourriture pouvant avoir un rôle identitaire tout comme elle représente un marqueur social fort. Par ailleurs, la présence de certaines espèces sauvages et domestiques dans la consommation est un moyen de percevoir l’influence de l’environnement. L’étude concerne deux milieux naturels ardéchois : le sillon rhodanien et la garrigue. Les études archéozoologiques n’ont, jusqu’à présent, été effectuées que d emanière ponctuelle, sur divers sites de la moyenne vallée du Rhône et de l’Ardèche. Cette première
synthèse des données récentes a été réalisée sur dix sites occupés entre la fin du VIe et le IVe siècle BC, et répartis sur l’ensemble du territoire ardéchois.

Il est indéniable que Courbet peint des actes de chasse, et que ses peintures-là peuvent être lues comme la figuration de cet acte ou de l'une de ses composantes. Pour autant ses peintures de chasse ne portent pas que sur l'acte de chasser, celles où figurent des animaux ne parlent pas nécessairement de chasse, et la figure de l'animal chassé n'est pas la seule, dans sa peinture. Quelques coups de sonde ici sur les investissement de la figure de l'animal par Courbet.

Entre 2008 et 2014, j’ai préparé une thèse en géo- graphie dans laquelle j’ai cherché à comprendre les problématiques et les enjeux de la mise en tourisme du PCI en Amazonie1. Pour cela, j’ai étudié le cas du peuple Zápara d’Équateur, dont le patrimoine oral et les manifestations culturelles avaient été proclamés Chefs-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de
l’humanité par l’UNESCO en 2001, puis inscrits sur la Liste représentative du PCI en 2008.
En 2010, je me suis rendu sur le territoire zápara. Cela a été l’occasion d’étudier ses traditions, telles que la chasse et le chamanisme, et d’observer comment elles évoluent face à l’arrivée des touristes. Je vais donc vous exposer quelques résultats de mes observations, à partir de l’exemple de la tradition de la chasse.

Artefacts from Zamostje 2, a Mesolithic site in the Volga-Oka interfluve, are used to review morphological patterns and discuss interpretations of one of the least studied groups of ranged weapons, i. e. large points of spears or leisters. Despite strong similarity of proportions and techniques used in shaping some components, the points show substantial differences, wich influence key performance characteristics of this type of weaponry, such as presence or absence of side barbs or holes for attaching a line...

Il grande emblema musivo ritrovato a Smirat e conservato al Museo di Sousse e certamente una delle chiavi ermeneutiche per la comprensione del fenomeno delle sodalitates africane e della loro valenza nel sistema organizzativo delle venationes. L’importanza del mosaico e acuita dalla commistione, al suo interno, di immagini e iscrizioni, una delle quali di notevole lunghezza: immagini e iscrizioni concorrono dunque ad evocare con precisione questo atto di evergetismo municipale, glorificando contestualmente il dominus ed editor di uno spettacolo sul cui effettivo svolgimento non vi possono essere dubbi. Percorrendo il duplice versante dello studio iconografico ed epigrafico si snoda dunque il presente saggio, contribuendo cosi sia alla costruzione di una sintesi aggiornata su questo documento, sia alla risoluzione di alcuni dei suoi problemi interpretativi, in particolare a proposito del mondo delle sodalitates africane.

L'activité cynégétique a marqué le devenir d'un des parcs naturels qui composent la Sierra Morena : le Parc naturel de la Sierra de Andújar (Andalousie, Espagne). La pratique de la chasse au gros gibier a éloigné l'actuel espace protégé d'autres usages tels que l'agriculture, l'élevage et, plus récemment, l'urbanisme; activités qui ont transformé une grande partie de la montagne méditerranéenne andalouse. La chasse a rendu difficile le développement du tourisme actif, mais a ouvert les portes à d'autres voies économiques de caractère agroalimentaire. Nous nous proposons de présenter ici un panorama historique de l'influence que la chasse au gros gibier a exercée depuis le XIX jusqu'à nos jours dotant ce parc d'une personnalité bien particulière dans le paysage de la Sierra Morena.

Mots-clés : Réseau d'espaces naturels d'Andalousie, économie montagnarde, chasse, utilisation publique des espaces naturels.

Abstract: Hunting practices have had a significant influence on the development of one of the natural reserves of Sierra Morena: The 'Sierra de Andujar' Nature Reserve (Andalusia, Spain). The hunting of large prey distinguishes this particular protected area from other potential usages such as agriculture, breeding, and more recently urbanisation; activities which have largely transformed a large part of these Andalusian Mediterranean mountains. Hunting has made it difficult to develop active tourism but has opened doors to other economic endeavours such as the development of the meat industry. We will present an historical overview of the influence that hunting large prey has had since the 19 th century to the present day, which has given this park a particular identity in the countryside of the Sierra Morena.

Keywords: Network of Protected Natural Spaces of Andalusia. Forest advantages. Hunting. Public use in natural spaces.

Le Parc Naturel Régional de la Sierra d'Andújar (province de Jaén) a été créé en 1989. ll se caractérise, entre autres, par son importante étendue de montagnes publiques, sa faible population et la présence de quelques unes des espaces les plus emblématiques de la faune ibérique. Nous tenterons, dans un premier temps, d 'expliquer l'origine et les formes de controle du sol effectuées par l'administration. Dans un second temps, nous examinons les différents usages des ressources du territoire. Cette études 'attardera plus particulierement sur le
role prépondérant a equis par l'activité cynégétique dans ce parc naturel.