Turquie : espaces et pratiques des maisons de Bursa
Jean-Luc Arnaud
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Jean-Luc Arnaud. Turquie : espaces et pratiques des maisons de Bursa. Cahiers de la recherche
architecturale, 1987, 20-21, pp.72-77. halshs-00423966
HAL Id: halshs-00423966
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Submitted on 13 Oct 2009
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Espace et pratiques des maisons de Bursa
Jean-Luc Arnaud, CNRS, jlarnaud@mmsh.univ-aix.fr
D’après « Turquie : espaces et pratiques des maisons de
Bursa », Les cahiers de la recherche architecturale, 20-21, 1987,
p. 72-77.
Texte et figures de l’article original.
Résumé
Dans les maisons anciennes de Bursa (Turquie), les pièces d’habitation présentent une
forme d’organisation assez régulière. Entre la porte d’entrée et le fond de chaque pièce,
une forte hiérarchie préside à la composition architecturale, au choix et à la disposition du
mobilier, à l’organisation des éléments de décoration et des bibelots. Deux axes spatiosymboliques – une médiane et une diagonale de la pièce – organisent l’ensemble d’après
un principe de miroir entre les deux extrêmes de la hiérarchie.
Abstract
In the ancient houses of Bursa (Turkey), the rooms of houses present a shape of rather
regular organization. Between the front door and the bottom of every room, a strong
hierarchy chairs over the architectural composition, over the choice and over the disposal
of the furniture, over the organization of the elements of decoration and knickknacks.
Two spatio-symbolic axes – a median and a diagonal of the room – organize all the
composition according to a principle of mirror between both extremes of the hierarchy.
J.-L. Arnaud, Espace et pratiques des maisons de Bursa
Espace et pratique des maisons de Bursa
Après l’échange des formules de politesse consacrées, l’habitant autorise
le visiteur à entrer. Dans des quartiers peu denses aux parcelles larges, la porte de la rue
s’ouvre sous un taşlik (porche perpendiculaire à la rue) sur le avlu (cour) ou le bahçe
(jardin). Dans ces quartiers, certaines maisons sont bordées, du côté du avlu ou du bahçe,
par un hayat. C’est une galerie à un ou deux niveaux constituant l’entrée de la maison. Il
se trouve placé quelques marches au-dessus du sol. C’est en y accédant que l’on se
déchausse. Dans des quartiers plus denses, la porte de la maison s’ouvre dans un petit lieu
plus bas d’une marche que le fond de la pièce d’entrée. Ce lieu muni d’un siphon de sol
est carrelé, et c’est là que l’on laisse ses chaussures. La maison ne se pratique pas les
pieds nus, l’occupant prête au visiteur une paire de babouches. Au contraire de ce que
nous avons remarqué dans les maisons du Maghreb, d’Egypte ou de Syrie (où il faut aussi
se déchausser), en Turquie, les chaussures déposées le plus souvent en désordre, sont
toujours rangées par les habitants à l’insu de leurs propriétaires. Groupées par paires, elles
sont placées parallèlement à l’axe de l’entrée dans un sens ou dans l’autre. Ainsi, à son
départ, le visiteur impromptu trouve ses chaussures rangées et retournées, l’invité
retrouve les siennes dans le sens où il les avait laissées. La plupart des hayat ont été
fermés par des panneaux vitrés. Pour justifier cette transformation, les usagers invoquent
des raisons d’ordre thermique. Le mot hayat, à cause de sa connotation rurale, n’est pas
employé par les habitants, ils préfèrent utiliser le terme : sofa. Le sofa est la pièce centrale
des maisons sans hayat mais, hayat et sofa jouent les mêmes rôles : il est possible de s’y
tenir, d’y recevoir, ils commandent les oda-s (pièces de la maison) et, éventuellement,
l’escalier. Les maisons de Bursa ne comportent aucun couloir distributif, les salles se
commandent les unes les autres, et les circulations ne sont jamais redoublées. Le sofa est
la pièce distributive de chaque niveau, on y accède par la porte d’entrée ou par un
escalier. Chaque sofa peut commander une à quatre oda. L’oda est une pièce
sensiblement carrée d’environ quatre mètres de côté, elle peut être éclairée soit en second
jour à travers le sofa, soit directement par l’extérieur, soit des deux manières.
Dans les maisons que nous avons visitées, les habitants utilisent deux oda-s (si la
maison en comporte plus, elles sont employées comme dépôt ou garde-meuble). La plus
proche de l’entrée est chauffée, c’est là que se tiennent les usagers, l’autre est réservée à
la réception des invités. La première est meublée avec le poêle, une table et des chaises,
un buffet, des meubles de rangement, un petit sedir1 et le poste de télévision. La seconde
est occupée par un grand sedir, et une ou plusieurs tables basses. La nuit, des lits peuvent
être dressés dans ces deux pièces, les matelas et les couvertures sont rangés pendant le
1
. Le sedir est une sorte de banquette. Le terme vient de la racine arabe SDR qui étymologiquement signifie
remonter la pente et avancer. Le mot arabe sadr qui en est dérivé est traduit couramment par « poitrine » et
désigne la place d’honneur située au fond dans les pièces. J.-C. Depaule, S. Noweir et al., L’Habitat urbain
dans l’Orient arabe. Eléments d’architecture, Versailles, rapport SRA-ADROS, 1984.
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J.-L. Arnaud, Espace et pratiques des maisons de Bursa
jour dans les grands placards du devant de l’oda. Il existe dans certaines maisons des
pièces annexes qui comportent des lits.
Fig. 1. Le quartier de la citadelle à Bursa présente une faible densité, chaque maison
est dotée d’un jardin ou d’une cour. Photo JLA.
Fig. 2. C’est en entrant dans la maison, ou en accédant au hayat depuis la cour,
que les habitants et les visiteurs se déchaussent. Photo JLA.
Il est possible de recevoir dans toutes les pièces de la maison, sauf dans le
hammam et la cuisine. La pièce choisie dépend du statut du visiteur et du degré
d’honneur que l’hôte souhaite lui marquer. D’un auvent, où l’on se déchausse, au fond
d’une oda de réception en passant par le sofa ou la table d’une oda chauffée, il est
possible de marquer tous les intermédiaires du désir de recevoir le visiteur impromptu ou
l’invité d’honneur par la pièce choisie à cet effet et la position dans cette pièce. Il apparaît
aussi que le statut de l’hôte dans la maison est important. Ainsi, seulement le maître de
maison (homme ou femme) aurait la possibilité de recevoir à l’endroit le plus « haut » de
la maison.
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J.-L. Arnaud, Espace et pratiques des maisons de Bursa
Fig. 3. Maison du quartier de la citadelle. Au premier étage, l’escalier débouche dans le sofa,
il distribue les autres pièces (oda-s). Relevé et dessins JLA.
Une pièce en trois parties
Quelle que soit sa position, l’oda est une unité formée de différents lieux. L’organisation
basée sur plusieurs axes que nous allons décrire, se retrouve de manière assez régulière
dans toutes les pièces visitées. La composition autour d’un seul axe est rare, sauf dans des
bâtiments de type ancien – issu peut-être du kiosque – où la porte de l’oda est placée dans
l’axe de la pièce.
Entrée de l’oda
Elle est souvent placée dans un angle et contenue dans l’épaisseur d’un placard
profond, son plafond est plus bas que celui de l’oda, et la porte en s’ouvrant dissimule des
étagères et des patères.
Seki alti (avant de l’oda)
Cette partie est un espace rectangulaire d’une largeur d’un à deux mètres situé le
long du mur de l’entrée, devant les placards. Son sol est parfois plus bas que celui du
fond de la pièce, un plafond à caissons peut confirmer ce marquage. Les placards
occupent toute la longueur du mur de l’entrée, et toute sa hauteur du sol au plafond ; ils
sont composés autour d’une niche centrale qui comporte une cheminée ou une tablette.
Malgré sa façade homogène, une des portes de ce placard peut commander un petit
hammam, dont l’accès est réservé aux occupants de l’oda. Dans des dispositions
accomplies, le devant de l’oda ne comporte pas de mobilier.
Seki ütsü (fond de l’oda)
Quand l’oda est éclairée directement, la paroi située face à son entrée est
généralement en porte-à-faux sur l’extérieur, elle est composée de trois grandes fenêtres.
Les murs perpendiculaires peuvent aussi comporter chacun un groupe de trois fenêtres
définissant ainsi un carré : le seki üstü. Quand l’oda est mitoyenne sur ses deux côtés, des
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J.-L. Arnaud, Espace et pratiques des maisons de Bursa
fenêtres plus étroites que les autres, de la largeur du porte-à-faux, situées immédiatement
dans les angles assurent le retournement du mur du fond. Même quand l’exiguïté ne
permet pas l’ouverture de ces fenêtres sur l’extérieur, il en existe au moins une qui ouvre
sur le sofa. Que l’oda soit éclairée directement ou en second jour à travers le sofa, le sedir
occupe toute la longueur du mur du fond, il peut se développer en « L » dans l’angle
opposé à l’entrée et, parfois, en « U ». Le sedir n’est pas un élément de mobilier, c’est
une estrade en bois de quatre-vingt à quatre-vingt-dix centimètres de profondeur sur
laquelle est posé un matelas puis un tapis ou une housse, un autre matelas long et étroit
est placé verticalement le long du mur, des coussins mobiles complètent cet
aménagement. Quand le sedir est situé sous les fenêtres, l’usager peut avoir une large vue
sur l’extérieur. A cet effet, la plate-bande horizontale du matelas formant le dossier du
sedir est réglée à la même hauteur que l’allège des fenêtres afin qu’on puisse s’y accouder
facilement. Quand les fenêtres ne sont pas à guillotine mais à la française, il existe des
ouvrants bas manipulables en position assise et des ouvrants hauts indépendants. Afin de
bien maîtriser le privilège de voir sans être vu, chaque fenêtre est munie, quelquefois,
d’une grille en bois amovible et toujours de voilages et de doubles rideaux. Le fond de
l’oda est le lieu où l’on se tient, il est recouvert de tapis. Ces différentes parties sont
composées autour de deux axes perpendiculaires, médianes de la pièce, et de la diagonale
passant par l’angle de l’entrée.
Trois axes de composition
Axe placard / fond de l’oda
Cet axe organise la position du mobilier et des objets suivant une progression
symbolique de la niche du placard au fond de l’oda. Nous avons noté que l’avant de l’oda
ne comporte pas de meubles dans des dispositions accomplies. Quand on en trouve, ils
sont d’ordre strictement utilitaire (poêle à bois, chaises dépareillées, petit meuble de
rangement…). On peut aussi y trouver des vêtements suspendus ou bien des chaussures.
En face, avec le sedir, des objets d’ordre symbolique ou religieux occupent le fond de
l’oda (dentelles, bouquets de fleurs, versets du Coran, vues de La Mecque, etc.). Quand il
y a une table, elle est recouverte d’une toile cirée et entourée par quatre chaises ; elle
occupe une position intermédiaire. Un objet symbolique important est placé sur la tablette
de la niche des placards. La position de cet objet contredit la progression linéaire décrite
plus haut, il s’agit le plus souvent d’un bouquet de fleurs dans un vase posé dans l’axe de
la niche. L’ensemble (niche, vase, fleurs) paraît être un élément isolé de sa position. Il
marque l’extrémité de l’axe comme un miroir ponctuel qui renverrait l’image d’en face.
L’axe placard/fond de l’oda, ainsi fortement marqué à ses deux extrémités à l’opposé des
autres, prend statut d’axe principal de composition.
Axe secondaire
Cet axe, médiane du fond de l’oda, est perpendiculaire au précédent, il peut être
marqué par le retournement d’un groupe de trois fenêtres, par celui du sedir ou encore par
les objets accrochés aux murs. Il est rarement marqué à ses deux extrémités. Toutefois, le
centre du tapis est placé au croisement de cet axe et du précédent.
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J.-L. Arnaud, Espace et pratiques des maisons de Bursa
Diagonale entre l’entrée et l’angle opposé
Cet axe est marqué à ses deux extrémités de manière très différente. D’un côté, le
lieu de l’entrée crée un vide dans la façade des placards. En face, quand les fenêtres se
retournent, c’est d’abord dans cet angle, et quand le sedir se développe en « L », c’est
aussi dans cet angle. Enfin des objets à caractère symbolique, parfois nombreux, peuvent
y être exposés.
Cette description est générale. Parallèlement à des visites, nous avons aussi dressé des
relevés détaillés de plusieurs pièces. Chacun de ces relevés présente des similitudes ou
des différences avec la description précédente. Le plus souvent l’exiguïté des parcelles ou
la faiblesse des moyens ont empêché la réalisation parfaite des modèles. Toutefois,
malgré ces difficultés, les usagers redivisent et hiérarchisent des espaces où la
construction fait défaut, par la disposition du mobilier et des objets. Ces remarques sont
présentées sous forme de « monographies ».
Monographie 1
Maison placée à l’angle de deux rues, elle comprend trois oda-s, deux seulement
sont habitées.
Oda 1
Cette oda est située au premier étage sur la rue mais on y accède de plain-pied grâce à la
déclivité du terrain. Malgré la corniche qui homogénéise cette oda, on y retrouve les
hiérarchies décrites plus haut. Le poêle est placé près de l’entrée malgré une évacuation
difficile des fumées dans cette position. En face, une chaise et un petit meuble sont
disposés côte à côte. La table est placée en position intermédiaire. L’organisation suivant
la diagonale est marquée par le retournement des fenêtres sur la paroi de gauche et par la
position du sedir par rapport à celle du lit qui lui fait face. Les fauteuils qui prolongent le
sedir ont aussi été placés du côté gauche. Au fond, devant une fenêtre, le buffet est chargé
d’objets bien rangés, il s’expose clairement à l’extrémité de l’axe principal.
Fig. 4. Oda où se tiennent le plus souvent les habitants de la maison. Elle est chauffée et meublée d’une
table, de chaises, d’un buffet, d’un petit sedir, de deux fauteuils et du poste de télévision.
Maison située à l’angle de Kale sok. avec Türbe sok., photo, relevé et dessins JLA.
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J.-L. Arnaud, Espace et pratiques des maisons de Bursa
Suite de la fig. 4
Oda 2
C’est l’oda de réception, elle est commandée par le sofa au deuxième étage de la maison.
Dans cette pièce, la construction et la disposition du mobilier sont composées suivant
deux axes, l’axe principal et la diagonale. Le plafond, la niche du placard et, en face, le
groupe de trois fenêtres sont composés suivant l’axe principal. La dissymétrie des
fenêtres de chaque côté et la position de la porte marquent la diagonale. Les tables basses
et le sedir sont placés suivant l’axe principal, tandis que le lit, qui assure le retournement
du sedir, et la coupelle posée sur la grande table sont composés suivant la diagonale.
L’axe secondaire n’est marqué que par le mobilier, d’un seul côté, par le nombre impair
de coussins du lit et le cadre suspendu à l’aplomb de celui du centre. Par ailleurs, la
position du mobilier exprime clairement la division entre le devant et le fond de l’oda.
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J.-L. Arnaud, Espace et pratiques des maisons de Bursa
Fig. 5. Oda réservée le jour à la réception des invités. La nuit, on peut dresser des
couchages sur les sedir-s. Maison située à l’angle de Kale sok. avec Türbe sok.,
relevé et dessins JLA.
Monographie 2
Dans la maison à deux niveaux, qui comprend quatre oda-s, seules les deux du
rez-de-chaussée sont habitées. L’oda présentée est située quelques marches au-dessus de
la cour, elle est éclairée en second jour et commandée par un hayat vitré que les habitants
désignent sofa. Selon la personne qui nous a reçus, cette pièce est réservée à l’exposition
des dentelles et à la lecture du Coran par la grand-mère devant l’ensemble de la famille.
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J.-L. Arnaud, Espace et pratiques des maisons de Bursa
Cette personne ne nous a pas fait part de fonctions telles que le rangement du linge et de
la vaisselle ou la couture, qui y sont pourtant pratiqués, et que la présence des meubles et
d’objets indique.
Fig. 6. Oda « réservée à l’exposition des dentelles et à la lecture du Coran ». C’est aussi dans cette pièce
que l’on reçoit les invités. Maison du quartier de la citadelle, relevé et dessins JLA.
L’axe d’organisation générale de cette pièce est la diagonale et, dans ce cas, les
deux autres axes ne sont pas marqués de manière égale à leurs deux extrémités et sont à
peu près équivalents entre eux. Nous ne décrirons pas tous les détails de cette
organisation, une remarque seulement semble nécessaire : les objets à caractère religieux
sont placés exclusivement sur les deux murs, face à l’entrée, les vêtements suspendus le
sont exclusivement en position opposée. Cependant, dans cette pièce, les couples
d’oppositions employés habituellement pour la classification des objets
comme usuels/décoratifs ou quelconques/exceptionnels ne sont pas toujours opératoires.
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J.-L. Arnaud, Espace et pratiques des maisons de Bursa
En effet, à côté du buffet utilisé pour la présentation des bibelots, on trouve un poêle à
bois : pour leur part, six paires de chaussures sont rangées sous ce buffet. A l’endroit
même où sont exposées des sourates du Coran, ces objets ainsi décrits peuvent paraître
insolites. Mais le poêle n’est pas en état de fonctionner. Posé sur un socle, il n’est pas
adossé au mur afin que sa façade soit alignée avec celle du buffet, il est recouvert par un
napperon de dentelle et on y expose un vase de fleurs séchées. Les chaussures,
parfaitement alignées, sont recouvertes d’une bande de dentelle d’un blanc immaculé.
Dans ce cas, les objets n’ont pas de qualité a priori. Autrement dit, chaque objet peut
prendre tel ou tel statut, à condition d’être qualifié à cet effet. Les facteurs de
qualification sont toujours redondants : la position d’un objet, les éléments qui le
supportent ou l’encadrent, le soin apporté à son entretien, ne sont jamais contradictoires.
Ainsi, un vase superbe, mais renversé et empoussiéré peut prendre moins d’importance
qu’une paire de chaussures cirées et enrubannées.
Fig. 7. Les dentelles et, accroché au mur, un tapis représentant la kaaba. Photo JLA.
Monographie 3
Oda de réception d’une maison construite sur une parcelle étroite. La fenêtre en
retour du côté gauche ouvre sur le sofa. Le mobilier présenté sur cette photo est, de toute
évidence, très influencé par les modèles européens. Pourtant, le fauteuil et les canapés
sont placés sous les fenêtres à l’image du sedir, dans le fond de l’oda. Un lampadaire, une
lampe suspendue et deux petites tables occupent les angles laissés pour compte par le
canapé du fond.
Fig. 7. Oda de réception.
Maison du quartier de la citadelle, photos JLA.
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