Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
1995
Depuis 1850, Beyrouth a connu des mutations considerables. Avant cette date, simple echelle de cabotage, elle ne comptait que quelques milliers d'habitants, elle en regroupe actuellement plus d'un million. Ce developpement est d'autant plus remarquable que rien ne le laissait prevoir au milieu du XIXe siecle. Apres quinze ans de guerre, la capitale libanaise est en reconstruction ; cette reconstruction s'inscrit dans des enjeux territoriaux qui, depuis les proches banlieues jusqu'aux confins de la plaine syrienne, s'etendent aux cinq continents par l'intermediaire des libanais de l'exterieur. A travers trois echelles d'approche, de la plus fine (l'habitat) jusqu'a la plus large (les lieux de la diaspora), le programme de recherche Beyrouth et ses territoires se propose d'ameliorer la connaissance des mutations qui animent la societe beyrouthine depuis 150 ans en les inscrivant dans les espaces ou elles se developpent.
Cet article aborde les modalités de déterritorialisation et de reterritorialisation des villes vivant un processus de métropolisation. Dans ces villes, l’évolution des différents espaces de la ville est moins en rapport avec des logiques de centralité liant la ville à son arrière-pays. Elle plus affectée par la compétition entre différentes centralités inscrites dans des réseaux locaux et internationaux d’acteurs et de lieux, menant à la déterritorialisation de la ville. Cette évolution constitue un défi politique considérable, tant pour les citadins que pour les institutions en charge de la régulation urbaine. Les principales réponses à ce défi cherchent à ramener de la cohérence par des efforts de reterritorialisation de l’urbain. Cette reterritorialisation s’appuie sur des stratégies de gouvernance territoriale qui peuvent se déployer sur trois échelles différentes : métropolitaine, régionale ou locale. En se fondant sur l’exemple de Beyrouth, cet article souligne le fait que, bien que de natures très différentes, voire opposées, ces trois formes de gouvernance peuvent opérer simultanément dans un même contexte urbain. L’article avance aussi l’idée qu’une focalisation sur le développement des controverses en lien avec l’organisation et l’usage de l’espace urbain, notamment les grands projets urbains, peut servir de grille pour saisir l’articulation, la tension et le développement mutuel de ces gouvernantes. Les controverses poussent les acteurs à se positionner les uns par rapport aux autres, construire ou redéfinir des réseaux d’action, porter des projets de transformation urbaine, soit autant de modalités de reterritorialisation de la ville.
CISH-Byblos (Lebanon), 2018
Depuis le XIXème siècle, Beyrouth s’est considérablement développée, étalée et son noyau historique a subi, à plusieurs reprises de grandes destructions majeures. Depuis 2010, le patrimoine urbain bâti des quartiers périphériques, est systématiquement détruit pour céder la place à des tours sans aucune recherche architecturale, renforçant la minéralisation de Beyrouth. La recomposition, et la mutation du centre-ville et de ses périphéries ont défini de nouvelles configurations spatiales qui bouleversent profondément leur morphologie urbaine et les usages sociaux, familiaux et culturels. Plusieurs associations sont à l’œuvre, soit pour archiver, soit pour se battre et arriver à trouver un terrain d’entente avec les décideurs. On ne peut figer le développement d’une ville, ni la muséifier
Ce texte analyse l'évolution du sens des lieux du centre ville de Beyrouth suite aux transformations condamnées par la guerre et par la période de reconstruction. A partir d'un cas d'étude central, celui de la place des Martyrs - le Bourj - on examinera comment la mémoire d'une place, autrefois repère indivisible de la vie urbaine, se heurte de nos jours à la disparition de ses composantes matérielles proclamant la mutation presque définitive de l'esprit du lieu. Le texte terminera sur une lecture de la nouvelle histoire qui se dessine dans le centre de Beyrouth, à savoir celle décrite par les mouvements de protestation populaires, qui semble avoir désormais imprégné les lieux d'une nouvelle signification.
Genèses, 2003
Ketebe, 2024
We have some information about how a book was written in the classical period of Islam. In addition to the teacher’s interest, intellectual capacity, and personal effort, the connection between the teacher and the student contributed to the development of the book during the process of teaching the text. However, there is no study in which this development process of a book is followed through utilizing specific texts and especially his students’ copies of the book. However, every time the scholar instructed to use the text, he/she was also engaged in activities to fill the shortcomings of the text. This book aims to reveal the development process of a book, referring to the example of the book Lisān al-Mīzān by Ibn Ḥajar al-ʿAsqalānī (d. 852/1449), one of the Mamluk period scholars. In this book, Ibn Ḥajar’s students’ copies of Lisan al-Mīzān that were presented by them to Ibn Hajar were compared in the context of three subjects, and the additions that were made between the first edition of the text, which was written in 805/1403, and the last edition, which was completed in 852/1449, were examined. While doing this, two dates were defined for the copies of each pupil, namely the date it was written (the date of copying), and the date the student presented it to the master; thus, the aim here is to determine what additions were made in the text during its presentation to the teacher and subject to what improvements. Since the date of presenting the students’ copies to the teacher is mostly certain, it has been examined how Lisān al-Mīzān developed in nearly fifty years between the first text written by Ibn Ḥajar and the text in which he entered the final revisions. As a result, it was determined that approximately one-third of the final text was additions to the text through the process of the reading/instructing of the text done with the students during the years after the first edition. These findings show that the process of instruction and discussion for especially voluminous books significantly contributes to the finalization of the work.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
Prosiding Seminar Nasional & Call for Paper "Peran Perempuan Sebagai Pahlawan di Era Pandemi" PSGESI LPPM UWP
Edward Elgar Publishing eBooks, 2024
Global Mobility and the Management of Expatriates, 2020
Jurnal Ilmiah Hospitality Management
El Egipto de los faraones, 2017
Undergraduate Thesis, University of Education, Winneba, 2022
Litografia și Tipografia Învățământului, București, 1958
Jurnal Fisika dan Aplikasinya, 2015
BIOEDUKASI (Jurnal Pendidikan Biologi), 2012
Biophysical Journal, 2012
Seminario De Iniciacao Cientifica E Seminario Integrado De Ensino Pesquisa E Extensao, 2013
Nova Hedwigia, 2011
Lecture Notes in Electrical Engineering, 2021
Cadernos de Saúde Pública, 2022
Journal of Ecological Engineering, 2021