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« Claire PIGNOL, La Théorie de l'équilibre général, Presses Universitaires du Septentrion, 2017, 130 pages », L’homme et la société, 2018/1 (n° 206), p. 390-395
Recension Claire Pignol2018 •
La conclusion de l'ouvrage fait retour sur le chemin parcouru et indique nettement sa fin : « Il ne s'est agi ni de faire l'éloge ni de faire la critique de la théorie de l'équilibre général, mais de permettre au lecteur d'avoir une idée non caricaturale de l'ampleur de ses objectifs et de la nature de ses résultats » (p. 121). Sans en faire l'apologie, ce petit livre au propos dense et concis a néanmoins pour projet de rendre justice à une théorie souvent méconnue par ses contradicteurs et par là même simplifiée, voire défigurée, dans l'esprit du grand nombre. Témoin de sa haute tenue spéculative, l'ouvrage est la preuve écrite que la théorie économique que l'on qualifie souvent de « néo-libérale » n'est rien moins qu'un ensemble de propositions aberrantes et scandaleuses, formulées à gros traits par une poignée de possédants aux dents longues pour justifier l'injustifiable, la misère du peuple et leurs tas d'or. Sans en faire la critique, i.e. sans proposer, comme il se fait par ailleurs, une série d'objections destinées à la renverser, l'ouvrage constitue cependant, par là même, la condition de possibilité de cette critique : Claire Pignol s'attache à dresser fidèlement et honnêtement le portrait de celui qui doit être connu avant d'être, éventuellement, combattu. Au premier chef, l'opinion selon laquelle la théorie de l'équilibre général constitue « un discours de légitimation du libéralisme économique » (p. 121) se voit battue en brèche : pour être optimale, la concurrence doit satisfaire un certain nombre de conditions que l'État a pour charge de mettre en oeuvre. Condition de possibilité, a minima dans le sens de préalable à la critique, l'ouvrage révèle aussi en creux l'absence d'à propos des objections les plus courantes-les hommes ne sont pas seulement des calculateurs rationnels (les théoriciens de l'équilibre général le savent très bien), la théorie néo-classique fait fi des exigences de justice (elle y a au contraire toujours été sensible), etc. Bien plus, l'ouvrage dresse le portrait d'un « ennemi »-à supposer qu'il en soit un, ce qui ne devrait être pour personne une évidence-qui a fait et continue de faire son auto-critique. Il est à ce titre l'espace même de la critique et c'est là, surtout, que l'auteure exprime, de façon ténue mais perceptible, une certaine admiration pour la théorie qu'elle expose. En somme, s'il n'en fait pas la critique, son livre réfléchit celle que la théorie de l'équilibre général a su elle-même produire. Il creuse enfin les distinctions qu'il convient de faire à l'intérieur de cette auto-critique-à tout le moins celle qui sépare les objections qui ne sapent pas les fondements de la théorie mais viennent bien plutôt l'approfondir (notamment, l'argument selon lequel la concurrence ne conduit pas nécessairement à l'équilibre optimal) de celles qui sont authentiquement dirimantes et susceptibles de susciter son abandon (au premier chef, le constat de l'impossibilité, ou du moins de la difficulté à démontrer l'effectivité d'une coordination des choix individuels). Curieusement, ce sont aux premières que ses détracteurs, encore aujourd'hui, ont tendance à s'attacher... Pour atteindre sa fin, l'ouvrage ne pouvait prendre la forme d'une histoire de la théorie économique, si l'on entend par là une présentation chronologique des systèmes de ses principaux représentants (Walras, Jevons, Edgeworth, Cournot, Arrow et Hahn, Debreu, etc.) : la théorie se serait alors démultipliée en une succession d'univers théoriques apparemment clos, réduits au statut ou bien d'opinions, ou bien d'énoncés contradictoires-et le lecteur retrouvé en position de devoir choisir entre relativisme et dogmatisme. Si la chronologie n'est pas absente du livre de Claire Pignol (les différents chapitres exposent, pour chaque concept, des fragments temporels, de Walras et des néo-walrassiens aux économistes les plus contemporains), elle n'en motive pas la construction. L'auteure adopte plutôt l'ordre de la raison et de ses chaînes : des questions fondamentales des théoriciens qui l'occupent, elle
Nos ombres devant nous, catalogue d'exposition
Cécile Serres : REBOUND2017 •
Publié dans Nos ombres devant nous, catalogue d'exposition, Editions Beaux-Arts de Paris, 2017. Le travail de Cécile Serres est animé par un désir de prendre soin des objets et des « êtres en arrêt de sens ». Ses installations, composées de matériaux d'origine organique ou synthétique, sont des écosystèmes fragiles faits d'équilibres , des environnements où les oeuvres mutent et prennent possession de l'espace. Le raté, l'erreur, sont omniprésents : les matières se contaminent les unes les autres, débordent, s'écoulent, prolifèrent. Cécile Serres est mue par sa curiosité pour une espèce de devenir ou re-devenir animal. (...) Un rebound cyclique peut dès lors s’installer entre les objets et les êtres — Vincent, Kévin, Alexandre, Paul, Claude, Hélène, Nathanaëlle — : il fait tenir ensemble tous les éléments qui constituent la pratique de Cécile Serres. Comme dans la transdifférenciation cellulaire, la réparation ne vient chez elle ni du même, ni de l’autre : elle se joue entre les deux, dans la mutation permanente. On y glisse, on dérape, désorienté par une loi d’attraction-répulsion. Le moi y est enjoint, appelé, dans une phénoménologie du témoignage, hors de tout modèle corrélationniste. Il est surpris par son propre surgissement comme auto-affection . OH YES ! ME VOILÀ !
Cahiers des Amériques latines, 93
Recension de Maïté Boullosa-Joly2020 •
Maïté Boullosa, « Dorothée Delacroix, De pierre et de larmes. Mémorialisation et discours victimaires dans le Pérou d’après-guerre », Cahiers des Amériques latines, 93, 2020, 195-196.
Les influences
Recension Aurélien Robert2021 •
Recension d’Aurélien ROBERT, Epicure aux Enfers, hérésie, athéisme et hédonisme au Moyen Age, Fayard, 2021, 360 pages. https://www.lesinfluences.fr/2021/04/23/epicure-au-bon-plaisir-des-philosophes/
Buddhism in Central Asia III: Impacts of Non-Buddhist Influences, Doctrines
Non-Buddhist Superhuman Beings in Early Tibetan Religious Literature2023 •
This contribution discusses non-Buddhist religious practices and pantheons evident in documents from the Tibetan imperial period (ca. 600–850) and shortly afterwards that influenced the growing Tibetan Buddhist tradition, and which were later incorporated into the established Bön (Tib. bon) religion that did not exist as such at the imperial court. While problematising our evidence for indigenous Tibetan religious traditions existing before the advent of Buddhism in Tibet, let alone a single pre-Buddhist religion in Tibet, this contribution identifies some rituals, beliefs and narratives that influenced later Buddhist practice, ideology and historiography.
2023 •
2019 •
The Bulletin of the Polytechnic Institute of Jassy, Construction. Architecture Section
A Modern Approach to Tied-Arch Bridge Analysis and Design2015 •
Investigación de accidentes de trabajo. Causas Inmediatas y Causas Básicas.
TABLA SCAT -COMENTARIOS E INTERPRETACIONES2024 •
TEPEXI Boletín Científico de la Escuela Superior Tepeji del Río
Comportamiento del consumidor2022 •
International Journal of Mechanical Engineering Technologies and Applications
Risk Analysis in Halal Fast Food Supply Chain Restaurant using Risk Map Method2021 •
Pharmacy Education
Knowledge and perception of pharmacists and patients on the use of radiopharmaceuticals in disease management2023 •
Jurnal Pemberdayaan: Publikasi Hasil Pengabdian Kepada Masyarakat
Peningkatan Perilaku Sehat Pada Siswa Sekolah Dasar Melalui PHBS DI Desa Gondanglegi Dan Pucangan, Kecamatan Ambal, Kabupaten Kebumen2019 •
2021 •
Journal of Veterinary Medical Education
Piloting a Mindfulness-Based Intervention to Veterinary Students: Learning and Recommendations2019 •
2023 •
DergiPark (Istanbul University)
An Ontology Based Approach for Modelling KVKK Concepts2022 •
Seminário Internacional Fazendo Gênero 13
Do pacto cisgênero da recusa da negação de si à nomeação do Outro2024 •
Molecular and Cellular Endocrinology
Steroid metabolism in breast cancer: Where are we and what are we missing?2018 •