Analyse et critique littéraire

Cet article tente de rétablir à sa juste proportion le débat entourant l’ufologie et surtout de le situer par rapport au stade de développement des recherches contemporaines. Malgré leur littérature ufologique abondante, les «Sceptiques du Québec» sont restés en deçà de la réflexion proprement ufologique qui anime les chercheurs de pointe, se contentant de caricaturer l’ufologie. Pistes de solution proposées.

Critiqué par l'Académie française après la querelle du Cid, Corneille qui enfreint les règles fixées a pourtant touché les bords de l'originalité avec toute la beauté qu'elle détient. Le XVII siècle est digne de porter l'emblème de la création la plus charmante avec les pièces cornéliennes dont Polyeucte publié en 1643 fait partie. Ce passage où Pauline s'adonne coeur et âme à Sévère en une Tirade de 26 vers, met à nu toute la sensibilité et le dévouement de ce personnage féminin à l'égard de son mari qui s'éteindra tragiquement vers la fin de la pièce. Corneille transmet via cette tirade de Pauline toute les leçons de pureté qu'une femme puisse adopter dans sa vie quoiqu'amoureuse de son interlocuteur à savoir Sévère. Cependant, Pauline qui vacille entre une raison étouffant la flamme du coeur et des voeux freinés, paralysés, non assouvis, met en relief son tiraillement qui n'est enfin que le dilemme cornélien tout court. Alors, il serait donc pertinent de se demander comment le jeu d'opposition et de concession met en exergue le tiraillement entre le devoir et le désir du personnage cornélien. On analysera dans un premier temps le jeu d'opposition mis en relief par le contraste avec la concession, et ensuite on abordera le système hypothétique comme étant un motif majeur du tiraillement du personnage et finalement on traitera la correspondance rimique avec l'ambivalence sentimentale de Pauline. PLAN I-L'opposition dans toutes ses formes ou le dilemme cornélien a) L'antithèse : une figure à double facette b) Concéder puis opposer : La vertu avant le désir c) La négation ou la raison qui s'impose II-Une tirade hypothétiquement anaphorique a) du conditionnel à la répétition: Du feu qui s'éteint b) Une personnification allégorique ou le mérite de Sévère mis en valeur III-Une versification aux confins du devoir a) Du rejet au contre-rejet ou le rejet du désir c) La rime : une tristesse sans bornes

Ce texte propose une courte analyse de Pelléas et Mélisande de Maurice Maeterlinck dans une perspective sociologie culturelle. On s'intéresse en particulier aux normes implicites qui sont censées orienter la lecture (ou la représentation) de cette œuvre.

Comment la projection d’un livre dans l’avenir peut-elle dynamiser, castrer, différer ou nourrir le travail d’écriture? Quels effets poétiques, thématiques, énonciatifs, narratifs, temporels peut avoir la confrontation d’un narrateur à un projet de livre à faire? Qu’attendent ces écrivains qui rêvent l’écriture d’un livre sans cesse repoussé? Je proposerai une réponse en montrant que, chez ces deux auteurs, la projection d’un livre à faire témoigne d’un désir d’élargissement et de déplacement du littéraire. Je montrerai notamment que les Livres fantasmés par Beaulieu et par Cixous reconfigurent la question de l’origine en la joignant à un futur inquiet chez le premier, en la retournant vers un revers négatif de l’écriture chez la seconde, et que leurs projets sont, pour cette raison, irréalisables au présent, condamnés à demeurer « projets » : c’est précisément cette impossible réalisation qui, nous le verrons, fait écrire.