Egyptianization

This article explores how material culture is used to shape, mediate and transform social relations within contact zones. The aim is to highlight cultural hybridity, namely the material expression of new social practices within a colonial third space. It focuses on the Gaza region of the southern Levant during the later 2nd millennium BCE, a cosmopolitan period, illustrated by large-scale movement of goods, raw materials, and exotic luxuries over vast distances around the East Mediterranean resulting in cultural connectivity. The Late Bronze Age in the Gaza region is also characterized by Egyptian colonial activity. Consequently, this article examines material evidence for the development of new social practices in the region and in particular the adoption of Egyptian(izing) exotica in the creation and mediation of new hybrid identities. Specifically, it explores the social life of objects at two important Late Bronze Age sites in the region: el-Moghraqa and Deir el-Balah.

Il est communément admis que les cultes isiaques comprenaient des mystères « au sens grec du terme », c’est-à-dire construits selon les modèles éleusinien et dionysiaque. Certains spécialistes soutiennent que c’est à la fin du Ier siècle ou au début du IIe siècle de notre ère que ces cultes ont acquis leur caractère mystérique. Les plus nombreux, cependant, considèrent qu’ils l’avaient déjà développé à l’époque hellénistique, mais que c’est au cours de la période impériale que les mystères isiaques ont gagné en importance. C’est en tout cas ce qui paraît ressortir de l’usage croissant de la terminologie mystérique en contexte isiaque au IIe siècle de notre ère. Seuls quelques chercheurs se sont montrés critiques face à l’interprétation des mystères isiaques à partir des modèles grecs, et ils ont tenté de chercher leur origine dans la religion égyptienne.
Il est d’autre part établi qu’à l’époque romaine, les cultes de la famille isiaque ont expérimenté une égyptianisation : à travers le décorum du culte, la conservation de récits mythologiques égyptiens, et certains rituels, ces cultes ont été présentés comme égyptiens, exotiques ou étrangers, conformément à des représentations romaines de l’Égypte.
À partir de ces observations et en considérant la problématique de ce colloque, on se demandera s’il existe une relation entre l’apparent « tournant mystérique » des cultes isiaques au  IIe siècle de notre ère et leur égyptianisation. Dans quelle mesure le contenu mystérique des cultes isiaques au IIe siècle s’est-il coulé sur le modèle des mystères grecs ou bien enraciné dans la tradition religieuse égyptienne ? En d’autres termes, face à la vision traditionnelle des mystères isiaques comme des mystères « au sens grec », il est possible d’avancer l’hypothèse alternative que le lexique mystérique est employé pour exprimer des pratiques rituelles et des expériences du divin propres à la tradition égyptienne ou à la représentation de celle-ci dans un milieu gréco-romain. C’est ce que suggère l’analyse lexicographique des sources littéraires et épigraphiques (grecques et latines) des deux premiers siècles de notre ère, qui emploient le langage mystérique en lien avec les cultes isiaques. Le silence ou le secret rituel, un engagement personnel avec la divinité, et une expérience particulière de la puissance divine, sont des aspects auxquels ce lexique fait référence. Mais ils semblent souvent présentés comme des éléments étrangers, propres à une altérité égyptienne, réelle ou construite.

Tel Esur is identifiable with D-f-tj (Djefty), mentioned by Thutmose III in his description of his march to Megiddo through the ʿAruna Pass. Recent excavations provide the first unequivocal indication that the site was inhabited during the Late Bronze Age as a farm/hamlet, perhaps also a waystation. The main architectural feature is a large partially-excavated structure, whose contents—mainly pottery—were well preserved by a destruction level. We propose that the destruction assemblage dates around the mid-14th century b.c.e. and that the structure was built around 1400 b.c.e., thus somewhat later than Thutmose III’s famed first campaign. Since pottery of this period is known primarily from large/central sites, Tel Esur offers an exceptional glimpse into a 14th century b.c.e. assemblage from the rural Canaanite domain. Currently, it is also the only small site excavated along the ʿAruna Pass between Megiddo and the Sharon, inter alia offering insights about this stretch of the Via Maris during the Late Bronze Age. This is the first synthesis of Tel Esur during this period. We focus on typo-chronology, and on the main characteristics of the ceramic assemblage, including unique phenomena such as storage in Cypriot-Style pithoi and Egyptianizing pottery in a rural setting.

This article is based on a lecture given at Aegypten Forum Berlin, which for the first time discussed most of the Egyptianizing tombs at Berlin cemeteries. Even though the number of sepulcral monuments has been reduced by war and demolition, a typology can be established, covering obelisks, three-dimensional buildings, epitaphs, pyramids, distinguished details and originals. In conclusion the reasons for choosing an Egyptianizing tomb are discussed. The popular idea that Egyptian style marked a interreligious platitude can be rejected based on selected examples.

Some of the accounts about the mummification of the aborigines of Canary Islands included certain misconceptions due to the influence of knowledge about the ancient Egyptian mummification. It is obvious that some of these authors consulted the descriptions of Greco-Roman writers such as Herodotus and Diodorus Siculus which dealt about the Egyptian funerary practice. This brief paper is a summary of one specific aspect of this topic.