Eshmun

The maabed of Amrit was built elaborating various elements of the Eastern architectural traditions in an original way in order to “create” a space devoted to the performance of new cult practices. Usually described as “the temple”, the sacred pool with the porch of Amrit should instead be considered a part – surely one of the most important parts – of an articulated “sanctuary” devoted more to the performance of rituals connected with water than to accommodating the statues dedicated in the cult place.
Using categories other than the purely formal to interpret architectural form and space, and focusing attention on the connection between the architectonic forms and the typology of religious practices (in particular that devoted to the gods of healing, Eshmun in Phoenicia, and Asclepius in Greece), this paper sets out to demonstrate that the maabed is a hybrid creation, translating into stone wider phenomena related to the rise of religious, philosophical and political conceptions in the eastern part of the Mediterranean of the Persian period.

Im vorliegenden Aufsatz wird der phönizisch-punische kultische Ausdruck, mqm ʾlm mtrḥ ʿštrny, gemeinhin als Andeutung eines hohen priesterlichen Amtes verstanden, behandelt. Im Besonderen erhält das dritte Wort mtrḥ eine neue Deutung, wobei dann der gesamte Ausdruck als der priesterliche Agent verantwortlich sowohl für das rituelle Beweinen wie auch die vorgestellte Vergöttlichung eines Liebhabers der Aschtarte verstanden wird, also als ein Hinweis der „Adonis“-Legende in phönizisch-punischer Überlieferung.

Cette recherche a pour but d'identifier l'emplacement d'une inscription de Bodashtart, roi de Sidon, mentionnée par l'Emir Maurice Chéhab mais jamais publiée. Cette inscription parle d'aménagements faits sur le fleuve Awwali pour amener l'eau au temple d'Eshmoun. Afin de mener à bien cette recherche, la documentation photographique de la DGA ainsi que les sources écrites et orales furent exploitées. Une prospection sur le terrain permit de confronter les informations ainsi recueillies avec l'état actuel de la région, Ces divers axes de recherche conduisirent à l'identification quasi certaine du lieu où se trouvait l'inscription. Cette dernière ne fut pas retrouvée; elle fut probablement détruite par la centrale électrique construite à proximité ou par les aménagements modernes sur la rive droite du fleuve.

Dans le cadre d'un accord entre la Direction Générale des Antiquités du Liban et le Consiglio Nazionale celle Ricerche (Roma) une équipe internationale composée de spécialistes italiens, libanais et espagnoles travaille à la réalisation d'un projet dont le but est l'étude des inscriptions nord-ouest sémitiques conservées à la DGA. En plus des recherches près du Musée National, l'équipe a entrepris des études particulières dans différents endroits du territoire, à caractère archéologique et épigraphique, parmi lesquels l'aire du sanctuaire phénicien de Bustan eš-Šeḫ (Sidon) consacré au dieu guérisseur Eshmoun. Grâce à une série de photos des années '60 retrouvées dans les archives de la DGA, il a été possible de localiser une nouvelle et extraordinaire inscription royale phénicienne qui date du règne de Bodashtart, roi de Sidon (fin du 6ème s. av. J.-C.). Elle avait été gravée sur un rocher de la rive du Nahr el-Awwali, à 3 km environ de l'embouchure du fleuve. Même si l'inscription n'a pas été repérée, les photos ont permis de localiser l'endroit où le rocher inscrit devait se trouver et, en même temps, de rédiger une étude préliminaire du texte. L'inscription fournit toute une série de données très importantes du point de vue historique, archéologique et linguistique; elle commémorait la réalisation de travaux hydrauliques sur le fleuve qui comprenaient, entre autres, une canalisation des eaux du Awwali  jusqu'au sanctuaire d'Eshmoun, célèbre pour les cultes thérapeutiques qu'on y pratiquait.