Etudiant les formes et les significations des espaces dysphoriques (forêt, prison, Enfers) dans les recueils de contes de Mme d’Aulnoy et de Mme de Murat (1697-1699), ce texte met en lumière l’infléchissement que le point de vue féminin... more
Etudiant les formes et les significations des espaces dysphoriques (forêt, prison, Enfers) dans les recueils de contes de Mme d’Aulnoy et de Mme de Murat (1697-1699), ce texte met en lumière l’infléchissement que le point de vue féminin des conteuses fait subir à une topique empruntée au roman héroïco-galant ou au voyage allégorique. L’« affreux séjour » apparaît comme le lieu d’affleurement d’un discours subversif faisant apparaître de façon oblique et feutrée la violence comme fondement caché de l’autorité masculine, que celle-ci s’incarne dans la loi du père, de l’époux ou du roi.