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Sociology HOMEWORK

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PLAN DÉTAILLÉE

INTRODUCTION

I. LES FACTEURS GEOGRAPHIQUES

I.1. CLIMAT, RELIÈF, MONTAGNES ET TYPES DE SOLS

I.1.1 LE CLIMAT ÉQUATORIAL ET TROPICAL


I.1.2. LE RELIEF ET LES MONTAGNES
I.1.3. LES TYPES DE SOLS

I.2. L’HYRODRAPHIE U CAMEROUN

I.2.1. BASSIN VERSANT ET FLEUVES DOMINANTS

I.2.2. PRINCIPAUX COURS D’EAU ET LACS

I.2.3. LES CHUTES D’EAUX ET BILAN HYDRIQUE

I.3. FAUNE ET FLORE

I.3.1. PARCS NATIONAUX

I.3.2. RESERVES FORESTIÈRES IMMATRICULÉES ET PROTEGÉS

II. LES FACTEURS SOCIO – HISTORIQUES

II.1. EPOQUE PRECOLONIALE

II.1.1. BASES AFRICAINES

II.1.2. DU XVI ᵉ AU XIX ᵉ SIECLE

II.2. EPOQUE COLONIALE

II.2.1. COLONISATION ALLEMANDE

II.2.2. COLONISATION FRANCO – BRITANIQUE

II.2.3. CHEMAIN VERS L’INDÉPENDANCE

II.3. LE BESION D ’INDEPENDANCE

II.3.1. L’INDEPENDANCE

II.3.2. REVOLTE ET REPRESSION

1
II.3.3. EPOQUE CONTEMPORAINE

III. FACTEURS CULTURELS

III.1. LANGUES ET POPULATION

III.1.1. DIVERSITÉ ETHNIQUE

III.1.2. LANGUES ET TRADITIONS (RELIGION, MYTHOLOGIE, FOLKLORES,


CROYANCES, PRATIQUES ET FETES)

III.2. SOCIETE ET ARCTS CULINAIRES

III.2.1. SOCIETE (Famille, Vie Sociale, Education, Droit, Etat)

III.2.2. SANTE, SPORT, MEDIAS, LITTERATURE, ARTISANAT

III.2.3. ARTS VISUELS, ARTS ANCIENS, DE SSINS ET PEINTURE,


SCULTURE, ARCHITECTURES ET PHOTOGRAPHIE

III.2.4. ARTS DU SPECTACLES (Evènement culturels, Musique, Chant, Danses,


Marionnettes, Mime, Patronyme, Prestidigitation et Cinéma)

III.3. TOURISME ET PATRIMOINE

III.3.1. MUSES ET AUTRES INSTITUTIONS

III.3.2. LISTE DU PATRIMOINE MONDIALE

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

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INTRODUCTION

Le Cameroun, encore appelle Afrique en miniature ou mamelle nourricière de l’Afrique


centrale est un pays du golfe de Guinée, sur la façade occidentale de l'Afrique. Il possède
590 km[1] de côtes, très découpées, le long de l'océan Atlantique. Très étendu en latitude
(1 200 km du nord au sud), le pays a schématiquement la forme d'un triangle de 475 442 km2
de superficie, dont la base longe 1°38 de latitude nord, tandis que le sommet, riverain du lac
Tchad, atteint 13°05 de latitude nord. Ce triangle est délimité par :le Nigeria à l'ouest et au
nord-ouest sur 1 720 km, l'océan Atlantique au sud-ouest, la Guinée équatoriale (183 km) et le
Gabon (298 km) au sud, le Congo au sud-est (520 km), la République centrafricaine à l'est
(822 km), et le Tchad à l'est et au nord-est (1 122 km). Le problème qui se pose à nous dès
lors sera de cerner : la particularité du Cameroun en Afrique centrale. Ainsi quels sont les
facteurs attribuant Cameroun le statut de particulier dans la région Afrique central ? La
réponse à cette interrogation nous invite à présenter dans un premier temps les facteurs
géographiques, suivis des facteurs socio-économiques, et pour finir nous ferons dégager les
facteurs culturels, tel sera l’ossature à atteindre dans cet exercice.
I- LES FACTEURS GEOGRAPHIQUES
I.1. Le climat, relief, et montagnes
I.1.1 le climat équatorial et tropical
- le climat équatorial : Il est caractérisé par des précipitations abondantes (plus de 1 000 mm
de précipitations par an) et surtout par l'absence de saison sèche : on parle ici de « saisons
sèches » pour les périodes où il pleut moins (décembre-janvier, puis juillet-août, avec des
variantes locales). L'atmosphère est humide toute l'année : l'humidité relative est constamment
proche du point de saturation et l'insolation est réduite (moins de 2 000 h/an). La température
varie peu (entre 25 et 35 °C) ; l'amplitude thermique, diurne comme annuelle, est faible. Ce
climat comporte de nombreuses nuances, classées différemment suivant les études, mais qui
toutes sont fonction du relief et de la proximité de la côte atlantique. La plaine côtière autour
de Douala connaît un climat dit "hyper humide" avec absence totale de saison sèche ; au pied
du Mont Cameroun, les précipitations connaissent des records : plus de 7 500 mm annuels à
Limbé. Le climat équatorial des hautes terres de l'Ouest est à "faciès montagnard" (le relief
crée de fortes variations pluviométriques et abaisse les températures). Les plateaux sud-

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camerounais et le sud de la plaine côtière connaissent le climat dit de type guinéen qui
caractérise la forêt du bassin du Congo.
- Le climat tropical : Du sud au nord, en fonction de la latitude avec des modulations dues au
relief, le climat tropical est de trois types très différents : la pluviométrie s'abaisse, la durée de
la saison sèche augmente, de même que l'amplitude thermique annuelle :
 un climat tropical humide d'altitude, autour du massif de l'Adamaoua : la pluviométrie
est abondante : de l'ordre de 1 500 mm par an mais la saison sèche est marquée
(d'octobre à janvier à N’Gaoundéré et la température est modérée toute l'année (aux
alentours de 20 °C) ;
 un climat tropical soudanien, autour de la cuvette de la Bénoué : les températures sont
élevées ; les pluies restent abondantes (1 300 mm annuels à Garoua) mais la saison
sèche s'allonge (6 mois dans la même station). Les précipitations se font beaucoup
plus irrégulières (tornades violentes et brèves, effets des vents desséchants comme
l'harmattan) ;
 un climat tropical soudano-sahélien au nord : les températures sont élevées mais avec
une grande irrégularité des pluies ; la saison sèche (8 mois à Maroua) est supérieure à
la saison des pluies.
I.1.2. RELIEF ET MONTAGNES
Le relief camerounais peut être schématiquement divisé en quatre grands ensembles,
organisés autour de la dorsale camerounaise, ensemble de hauts sommets disposés en ligne, et
courant d'est en ouest, qui culminent au Mont Cameroun, au bord de l'océan Atlantique5.
 Les basses terres du Nord sont globalement divisées en deux par les retombées des
Monts Mandara : les plaines inondables des Yayrès et la plaine du Diamaré rejoignent
les plaines du Tchad, tandis que plus au sud, la Cuvette de la Bénoué s'encaisse entre
des plateaux et des massifs granitiques ou volcaniques.

 La dorsale proprement dite s'organise du nord au sud :


o les Monts Mandara, au nord, culminent au Cameroun à 1 442 m ; reliefs à forte
pente constitués d'inselbergs et de culots de lave ;
o le plateau de l'Adamaoua est un vaste bloc de socle soulevé ponctué de petits
volcans. Organisé en gradins de 900 à 1 500 mètres d'altitude, il domine la

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cuvette de la Bénoué de façon abrupte (« falaise » de Ngaoundéré) mais
descend graduellement au sud vers le plateau sud-camerounais ; le plateau est
entouré à l'ouest et au nord de hauts reliefs (Monts Mambila, culminant à
2 460 m au Tchabal Mbabo, Monts de Poli) ;
o Les hauts plateaux de l'Ouest constituent un ensemble de plateaux étagés et de
hauts reliefs volcaniques. Trois plateaux principaux: le plateau bamiléké
(1 400-1 800 m), le plateau bamoun (1 100-1 200 m) et les Grassfields (1 500-
2 000 m), sont séparés par de grands escarpements. Une série de hauts reliefs
volcaniques : Mont Oku (3 008 m), Mont Bamboutos (2 740 m), Mont
Manengouba (2 396 m) culmine et prend fin sur la côte atlantique avec le Mont
Cameroun (4 095 m).
 Le plateau sud-camerounais, d'une altitude comprise entre 650 et 900 mètres, couvre
environ le tiers de la superficie du pays de l'est au sud, encadrant une étroite plaine
littorale. Relief monotone ponctué de quelques rares inselbergs autour de Yaoundé, il
s'incline faiblement en direction de la cuvette congolaise.
 Les plaines côtières, d'une profondeur maximale de 360 km ; elles s'étendent le long
de la frontière nigériane au nord-ouest (cuvette de Mamfé), se rétrécissent aux abords
du Mont Cameroun, s'évasent dans le bassin sédimentaire de Douala et se prolongent
en un mince cordon jusqu'à la frontière de la Guinée équatoriale
I.1.3. Les type de sols
On distingue plusieurs types de sol au Cameroun, notamment :
- les sols ferralitiques à l’Est
- les sols rouges au Nord-Ouest et au Sud-Ouest
- les sols sableux, argileux et limoneux à l’Extrème Nord
- les sols de couleur mixtes dans le plateux sud camarounais
I.2. l’Hydrographie du Cameroun
I.2.1. Bassins versants et fleuves dominants
On en distingue 04 au total :
 le bassin de l’Atlantique: le Wouri, le Nkam, le Noun, la Sanaga, le Nyong, la Kellé;
 le bassin du Congo : le Bok, le Lobo, le Sangha, le Dja ;
 le bassin du Niger : le Mayo Kébi, la Bénoué, le Faro ;
 le bassin du Tchad : le Logone, la Vina, le Chari.

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La Sanaga est le plus long fleuve du Cameroun (918 km)
I.2.2. Principaux cours d’eau et lacs
Un fleuve est un ensemble de cours d'eau qui se jettent dans l’océan, et on dénombre au
cameroun une varité importante parmis laqquelle : Bénoué, Boumba, Chari, Dibamba, Dja,
Kadey , Kellé, Kienké, Lobé, Logone, Lokoundjé, Lom, Makombe, Mbam, Mbéré, Mefou,
Moungo, Ndé, Ngoko, Nkam, Noun, Ntem, Nyong, Sanaga, Sangha, So'o, Vina, et le
Wouri.
Parlant des Lac nous pouvons les gatégorisés à savoir :
 les lacs de cratères : Lac Oku, Lac Tison, Lac Bini, Lac Barombi Mbo, Lac Nyos ;
 les lacs de subsistance : Lac Ossa, Lac Dissoni, Lac Ejagal ;
 les lacs de cuvette : Lac Tchad, Lac Fianga ;
 les lacs artificiels : Lac Bamendjing sur le Noun, Lac Mbakaou sur le Djerem

I.2.3. Les chutes d'eau et bilan hydrique


Photo n° 1 : Chutes de la Lobé, Cameroun

Source : MEYONG MBIDA Valerie, université de Douala, 2010


 Chutes de la Moakeu
 Chutes d'Ekom
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 Chutes de la Métché
 Chutes de Mamy Wata
 Chutes de Bamesingue
Bilan hydrique du pays
Les précipitations tombant sur le pays sont assez abondantes en moyenne ; elles
alimentent des cours d'eau souvent puissants.
D'après Aquastat7, la hauteur d'eau annuelle moyenne des précipitations est de
1 604 millimètres, soit pour une superficie de 475 440 kilomètres carrés, un volume de
précipitations annuelles de 762,61 kilomètres cubes (en France métropolitaine : 477,99 km3).
De ce volume de précipitations, l'évapotranspiration et les infiltrations consomment quelque
494,61 km3. Restent 268 km3 de ressources d'eau superficielle produites sur le territoire du
pays (en interne). De plus une quantité renouvelable de 5 km3 d'eau souterraine est produite
chaque année, en interne également. Soit au total un volume de 273 km3 d'eau produit en
interne.
Le pays reçoit en outre un supplément d'eau provenant de pays voisins, à savoir 4 km3
venant de la république du Tchad représentant le débit d'affluents de la Bénoué (Mayo
Kébbi), et 8,5 km3 venant également du Tchad et constituant la moitié du débit du Logone
(17 km3), rivière frontière8. Ce qui fait un total de 12,5 km3 de provenance externe.
Les ressources en eau du pays se montent donc au total à 285,5 kilomètres cubes (c'est-
à-dire 285,5 milliards de m3). Pour une population de quelque 18 millions de personnes, la
quantité annuelle d'eau disponible par habitant et par an se monte donc à plus ou moins
15 800 mètres cubes, ce qui est très élevé.
Il faut ajouter qu'une partie du volume d'eau produit dans le pays et se montant à
40 km3 annuellement quitte le territoire, et ce à destination des pays suivants :
 vers le Nigeria : 29 km3 (la Bénoué et ses tributaires) ;
 vers le Tchad : 4,7 km3 (le Logone) ;
 vers la République du Congo : 6,3 km3 (la Sangha et ses affluents tels le Dja).
I.3. Faune et Flore
I.3.1. Parcs nationaux
Un parc national est une aire destinée à la récréation du public, dans laquelle la chasse,
l'abattage ou la capture d'un animal, la destruction ou la collecte de la flore sont interdits, sauf

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sous la direction ou le contrôle des autorités du parc. Le Cameroun possède 13 parc nationaux
et réserves analogues. On dénombre environ 17 parcs nationaux au cameroun notamment :
- Extrème Nord : le parc de Kalamalué, Waza, Mozogo-gokoro, Ma Mbed-Mbed.
Nord : le parc de Faro, Benoué, Bouba Ndjida.
Adamaoua : le parc de Tchabal Mbabo, de Mbere.
Est : le parc de Lobeke, Nkom, Boumba Bek, Deng Deng, Mpem et Djim,
Sud-Ouest : le parc de Korup, celui du Mont-Cameroun.

I.3.1. Réserves forestières immatriculées et protégées.


Le Cameroun possède la 3 ème plus grande forestière au monde derrière l’Amazonie, et le
RDC (République Démocratique du Congo). Ainsi avec l’avènement du « développement
durable », le gouvernement Camerounais s’est obligé de mettre sur pied une politique de
gestion rationnel et durable de ses ressources floristiques. L’une des stratégies dérivant de
cette politique est bien la mise sur pied des réserves forestières immatriculées et protégées
notamment : celle de Takamanda, du Mbam et Djèrem, de la Manwe, de Nta ali, de Bayang-
Bo, de Douala-Edéa, de Campo-Man, et celle du Dja. Tout ceci en vue de satisfaire du mieux
possible les besoins des populations actuelles, sans doute fois compromettre la possibilité
pour les générations avenirs de pouvoir répondre aux leurs.

II- LES FACTEURS SOCIOHISTORIQUES


Les premiers habitants du Cameroun furent probablement les Baka, également appelés
pygmées. Ils habitent toujours les forêts des régions du sud et de l'est.
 Ier millénaire av. J.-C. : la zone couvrant le sud-ouest de l'actuel Cameroun et le sud-
est du Nigeria aurait été le berceau des peuples bantous.

 Ve siècle av. J.-C. : d'après certains historiens, le carthaginois Hannon aurait atteint le
mont Cameroun qu'il aurait baptisé le « char des Dieux ». D'autres historiens rejettent
cette théorie arguant l'absence de trace de son passage au Cameroun et les conditions
matérielles de l'époque qui n'auraient pas permis une expédition aussi éloignée de
Carthage
II.1. Epoque précoloniale
II.1.1. Bases de l’Afrique

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La zone couvrant le sud-ouest de l'actuel Cameroun et le sud-est du Nigeria ont été le
berceau des peuples bantous au Ier millénaire avant notre ère.
Les Tikars, les Bamouns et les Bamilékés migrent ensuite pour s'installer sur les hauts
plateaux camerounais.
Au nord, la civilisation des Saos, mal connue, se développe dans le bassin du lac Tchad.
Cette région passe au XVIe siècle sous le contrôle de l'empire de Kanem-Bornou. Le premier
état connu des historiens dans la région est celui du Kanem, qui se développe autour du lac
Tchad à partir du IXe siècle. Il devient musulman au XIe siècle et atteint son apogée à la fin du
XVIe et au XVIIe siècle. Il impose sa souveraineté à la majeure partie du territoire
camerounais. Mais il se heurte sans cesse à la résistance des peuples et des petits royaumes
camerounais (notamment les royaumes kotoko et mandara).
À la fin du XVIe siècle, la grande vague migratoire des Peuls (ou Foulbés, du peul,
Fulɓé), peuple de pasteurs nomades qui se déplacent d'ouest en est depuis le Macina, atteint le
lac Tchad. Au siècle suivant, les Peuls s'implantent dans l'Adamaoua actuel, contribuant à la
diffusion de l'islam. Ils s'organisent en petits États théocratiques musulmans, dirigés par un
lamido, à la fois chef politique et spirituel.
Le royaume Bamoun est fondé à la fin du XVIe siècle et prend son essor sous le règne de
Mboumbouo Mandù, à la fin du XVIIIe siècle, qui étend son territoire par la force des armes.
Il s'emploie ensuite à consolider son pouvoir. Au début du XIXe siècle, les États musulmans
étendent et consolident leur pouvoir.
En 1804, Usman dan Fodio et les Peuls du Nigeria lancent une guerre sainte contre les
Haoussas afin d'étendre le royaume toucouleur. Forts de cet exemple, les Peuls du Sud rallient
leur cause et propagent le djihad dans leur région. Adama, chef des Peuls du sud, prend le titre
de cheikh et les plateaux du Sud islamisés prennent le nom d'Adamaoua. Leur capitale, Yola,
se trouve sur la Bénoué. Le lamido Adama meurt en 1847, ainsi royaume bamoun doit
désormais lutter contre l’expansion peule.
II.1.2. Du XVIe au XIXe siècle
À la recherche de la route des Indes, les Portugais arrivent sur les côtes en 1472.
Étonné par le nombre de crevettes, le navigateur Fernando Póo baptise le pays « Rio dos
Camaroes» ce qui veut dire "rivière des crevettes" (l'estuaire du Wouri). Vers 1532 la traite
des Noirs se met en place notamment grâce à la collaboration des Doualas. Les européens n'y
fondent cependant pas d´établissements permanents comme Luanda ou Saint-Louis à cause
des côtes marécageuses, difficiles d'accès et infestées de malaria.

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Au XVIIIe siècle arrivent les pasteurs peuls ou (Foulbe) venus de l'ouest, qui refoulent
les Kirdis et les Massas de la plaine du Diamaré, entre Logone et Bénoué. Ils islamisent les
plateaux du Sud. Leur chef, Ousmane dan Fodio, envoie son guerrier Adam islamiser les
plateaux du Sud, rebaptisé Adamaoua. Il est stoppé par le royaume Bamoun. Le royaume
Bamoun s'islamise sous l'impulsion du roi Njoya. Njoya restera célèbre pour l'alphabet
composé d'idéogrammes qu'il crée et pour la carte du pays qu'il fait établir. Ainsi nous
pouvons résumer ces principaux événements comme suite :
 XVIe siècle : Fondation du royaume Bamoun.
 1827 : exploration britancamerounaise et du Biafra
 1845 : début de l'évangélisation par lnique [Quoi ?] de la côte a Baptist Missionary Society
de Londres
 1847 : mort du lamido Adama ; la capitale de l'Adamaoua, Yola, se trouve alors sur la
Bénoué. Le royaume bamoun, dont la capitale se situe à Foumban, doit lutter contre
l'expansion peule.
 1868 : installation de négociants allemands
 1884 : les Doualas signent un traité d'assistance avec l'Allemagne, celle-ci proclame sa
souveraineté sur le Kamerun
 1890 : installation de la Societas Apostolus Catholici (évangélisation)
II.2. Epoque coloniale
En 1845, des missionnaires baptistes britanniques s'installent au Cameroun, qui entre
de fait dans la zone d'influence de la Grande-Bretagne. Mais cela ne dure pas très longtemps :
en 1868 un comptoir allemand est ouvert près de Douala par Carl Woermann, un marchand de
Hambourg.
II.2.1. Colonisation allemande
La colonisation allemande commence en 1884 avec la signature en juillet d'un traité entre le
roi de Bell et Gustav Nachtigal. Le protectorat s'étend du lac Tchad au nord aux rives de la
Sangha au sud-est. La ville de Buéa au pied du mont Cameroun en devient la capitale avant
d'être destituée au profit de Douala en 1908. En 1911, un accord franco-allemand étend les
possessions allemandes à certains territoires de l'Afrique-Équatoriale française.
L'Allemagne est en particulier intéressée par le potentiel agricole du Cameroun et confie à de
grandes firmes le soin de l'exploiter et de l'exporter. Le chancelier Bismarck définit l'ordre des
priorités comme suit : le marchand d'abord, le soldat ensuite. Ce serait en effet sous
l'influence de l'homme d'affaires Adolph Woermann, dont la compagnie a implanté une

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maison de commerce à Douala, que Bismarck, d’abord sceptique sur l’intérêt du projet
colonial, s'est laissé convaincre. De grandes compagnies commerciales allemandes
(Woermann, Jantzen und Thoermalen) et compagnies concessionnaires (Sudkamerun
Gesellschaft, Nord-West Kamerun Gesellschaft) s'implantent massivement dans la colonie.
Laissant les grandes compagnies imposer leur ordre, l'administration se contente de les
épauler, de les protéger, et de tenter d'éliminer les rébellions indigènes1.
II.2.2. Colonisation franco-britannique
Après la Première Guerre mondiale, pendant laquelle le Cameroun est conquis par les
forces franco-britanniques, la colonie allemande est partagée en deux territoires confiés à la
France (pour les quatre cinquièmes) et le restant au Royaume-Uni par des mandats de la
Société des Nations (SDN) en 1922. Pendant les vingt premières années, la France s'emploie
notamment à liquider les rébellions de populations Kirdi dans le nord du Cameroun. Si la
pacification de cette région s'accompagne de massacres et de pillages récurrents, la France, à
la différence de l'Allemagne, pratique aussi une politique d'assimilation à l'instar de ce qui se
passe dans ses autres colonies.
L'administration française, réticente à rétrocéder aux compagnies allemandes leurs
possessions d'avant-guerre, en réattribue certaines à des compagnies françaises. C'est
notamment le cas pour la Société financière des caoutchoucs, qui obtient des plantations
mises en exploitation pendant la période allemande et devient la plus grande entreprise du
Cameroun sous mandat français. Des routes sont construites pour relier les principales villes
entre elles, ainsi que diverses infrastructures telles que ponts et aéroports. La ligne de chemin
de fer Douala-Yaoundé, commencée sous le régime allemand, est achevée. Des milliers
d'ouvriers sont déportés de force vers ce chantier pour y travailler cinquante-quatre heures par
semaine. Les ouvriers souffrent également du manque de nourriture et de la présence massive
de moustiques. En 1925, le taux de mortalité sur le chantier s'élève à 61,7 %. Les autres
chantiers ne sont cependant pas aussi meurtriers, bien que les conditions de travail y soient
généralement très dures.
Le Cameroun français se rallie à la France libre en août 1940. Le système instauré par
la France libre s'apparente à une dictature militaire. Leclerc instaure l'état de siège sur tout le
territoire et abolit presque toute liberté publique. L'objectif est de neutraliser tout sentiment
potentiellement indépendantiste ou de sympathie pour l'ancien colonisateur allemand. Les
indigènes connus pour leur germanophilie sont exécutés en place publique 1. En 1945, le pays

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est placé sous tutelle de l'ONU. Malgré cela, il devient en 1946 un « territoire associé » de
l'Union française.
Après la Seconde guerre mondiale, deux évènements accélèrent le développement d'un
sentiment nationaliste et anticolonial. En septembre 1945, à Douala, des colons ouvrent le feu
sur une manifestation de grévistes la faisant dégénérer en émeute. Les affrontements
s'étendent et un avion sera même utilisé pour mitrailler les émeutiers. Officiellement, selon les
autorités coloniales, le bilan serait de 8 morts et 20 blessés, mais selon l'historien Richard
Joseph, ce bilan serait très inférieur à la réalité et les morts se compteraient en dizaines. Le
second évènement majeur est la création du Rassemblement démocratique africain à Bamako
en septembre 1946, auquel participe des militants camerounais comme Ruben Um Nyobe
II.2.3. Chemin vers l’Indépendance
En 1948, l'Union des populations du Cameroun (UPC), un mouvement nationaliste, est
fondée et Ruben Um Nyobe en prend la direction. En mai 1955, les arrestations de militants
indépendantistes sont suivies d'émeutes dans plusieurs villes du pays.
La répression fait plusieurs dizaines (l'administration française en recense
officiellement vingt-deux, bien que des rapports secrets en reconnaissent beaucoup plus) ou
centaines de morts. L'UPC est interdite et près de 800 de ses militants sont arrêtés, dont
beaucoup seront battus en prison. Recherchés par la police, des militants de l'UPC se réfugient
dans les forêts, où ils forment des maquis, ou au Cameroun britannique voisin. Les autorités
françaises répriment ces événements, et procèdent à des arrestations arbitraires. Le parti reçoit
le soutien de personnalités comme Gamal Abdel Nasser et Kwame Nkrumah et l'action de la
France est dénoncée à l'ONU par les représentants de pays comme l'Inde, la Syrie et l'Union
soviétique1.
Une insurrection éclate chez les bassa dans la nuit du 18 au 19 décembre 1956 : plusieurs
dizaines de personnalités hostiles à l'UPC sont assassinées ou enlevées, des ponts, des lignes
téléphoniques et d'autres infrastructures sont sabotées. Des unités de la garde camerounaise
répriment violemment ces évènements ce qui entraîne le ralliement des paysans aux maquis.
Plusieurs maquis de l'UPC sont constitués avec ses « généraux » et ses « capitaines » à la tête
de « régiments » (150-200 guérilleros) et « bataillons » (50 guérilleros). L'armement est très
sommaire : quelques fusils et pistolets dérobés, mais essentiellement des machettes, gourdins,
arcs et flèches. Pour isoler la rébellion de la population civile Bassa, suspectée d’être
particulièrement indépendantiste, cette dernière est déportée vers des camps situés le long des
principaux axes routiers. Le général Lamberton, en charge des forces françaises, ordonne :

12
« Toute case ou installation subsistant en dehors des zones de regroupement devra être
entièrement rasée et leurs cultures avoisinantes saccagées. » Les villageois sont soumis au
travail forcé pour le compte de la société Razel, notamment dans la construction de routes.
Les Bassa vivant en ville sont expulsés vers leur région d'origine pour éviter que le « virus de
la contestation » ne se propage.
L'Assemblée territoriale est élue au suffrage universel et avec un collège unique pour
la première fois en décembre 1956 mais seules des formations sélectionnées par les autorités
peuvent y participer2. André-Marie Mbida est choisi par Pierre Messmer comme premier
ministre en mai 1957 et Ahmadou Ahidjo est nommé premier ministre adjoint. Il est remplacé
par Ahmadou Ahidjo en février 1958.
II.3. Le besoin d’indépendance
II.3.1. L’indépendance
Le Cameroun français acquiert son indépendance le 1er janvier 1960 et devient la
République du Cameroun. Les élections sur le territoire sous tutelle française sont entachées
par des émeutes ethniques notamment en pays bamiléké. Les différentes ethnies réclament
chacune leur indépendance. L'année suivante, la colonie britannique se divise en deux après
un référendum d'autodétermination. Le Nord, principalement musulman, choisit d'intégrer le
Nigeria. Quant au Sud, principalement chrétien, il choisit de rejoindre la République du
Cameroun pour former la République fédérale du Cameroun. Le premier président du
Cameroun est Ahmadou Ahidjo – Peul musulman du Nord – qui était Premier ministre depuis
1958. Dès son arrivée au pouvoir, Ahidjo favorise son ethnie, les Peuls (ou Foulbés)
(politique, emploi, formation). Ahidjo est invité et reçu par le Président John Fitzgerald
Kennedy aux États-Unis en 1962.
Pendant les premières années du régime, l'ambassadeur français Jean-Pierre Bénard est
parfois considéré comme le véritable "président" du Cameroun. Cette indépendance est en
effet largement théorique puisque des « conseillers » français sont chargés d'assister chaque
ministre et disposent de la réalité du pouvoir. Le gouvernement gaulliste préserve son
ascendant sur le pays à travers la signature « d'accords de coopération » touchant à tous les
secteurs de la souveraineté du Cameroun. Ainsi, dans le domaine monétaire, le Cameroun
conserve le franc CFA et confie sa politique monétaire à son ancienne puissance tutrice.
Toutes les ressources stratégiques sont exploitées par la France, des troupes françaises sont
maintenues dans le pays, et une grande partie des officiers de l'armée camerounaise sont
Français, y compris le chef d'état-major.

13
Lors de son accession à l'indépendance, en 1960, le Cameroun se dote d'une
Constitution à vocation pluraliste qui prévoyait le multipartisme. Cette constitution est, à peu
de chose près, similaire à la constitution française. La France, "gendarme" des États-Unis, se
fait l'apôtre des idées libérales face à la menace communiste. Toutefois, Dès le début des
années 1960, les autorités multiplient les dispositions légales leur permettant de s’affranchir
de l’État de droit : prolongation arbitraire des gardes à vue, interdiction des réunions et
rassemblements, soumission des publications à la censure préalable, restriction de la liberté de
circulation à travers l'établissement de laissez-passer ou du couvre-feu, interdiction pour les
syndicats de lancer des souscriptions, etc. Toute personne accusée de « compromettre la
sécurité publique » se voit privée d'avocat et ne peut faire appel du jugement prononcé.
Les condamnations aux travaux forcés à perpétuité ou à la peine capitale — les
exécutions peuvent être publiques se font ainsi nombreuses. Un régime à parti unique est
instauré en 1966.
II.3.2. Révolte et répression
En avril 1964, Marguerite Mbida, épouse de André-Marie Mbida, se présente comme
tête de liste du PDC aux élections législatives d’avril 1964. Le PDC est le seul parti politique
à se présenter à ces élections. Les responsables politiques camerounais de cette époque sont
tous soit en exil soit en prison. Les électeurs du PDC descendent dans la rue pour protester
contre les fraudes. Le gouvernement fait alors intervenir la gendarmerie dans les villages, et
les protestataires sont massivement déportés vers les camps de concentration de Mantoum,
Tcholliré et Mokolo.
L’État camerounais d'Ahmadou Ahidjo poursuit la lutte contre l'UPC et sa branche
armée, l'Armée de libération nationale du Kamerun (ALNK). Il passe des accords de défense
avec la France : « des personnels français sont chargés de procéder à l'organisation, à
l'encadrement et à l'instruction des forces armées camerounaises ». De violentes émeutes
ensanglantèrent le pays Bamiléké et la région Bassa. D’où la polémique sur le nombre de
victimes et les avis diffèrent sur le nombre de victimes. En 2001, l'écrivain camerounais
Mongo Beti indique :
« Les estimations varient d'un plancher de soixante mille morts, chiffre brandi par les
dirigeants officiels, à quatre cent mille, statistique revendiquée par les dirigeants
nationalistes radicaux. C'est bien connu, les bourreaux minimisent, les victimes
maximalisent ».

14
L'historien Marc Michel indique que l'essentiel des combats a eu lieu après
l'indépendance. Il estime que « plus vraisemblablement, la guerre a fait plusieurs dizaines de
milliers de morts, principalement des victimes de la "guerre civile", après l’indépendance »5.
Pour l'historien Bernard Droz, auteur d'un ouvrage sur la décolonisation, les évènements de la
période 1955-1959 ont fait de l'ordre d'une dizaine de milliers de morts 6. Les manuels
scolaires d'histoire camerounais parlent eux d'« une rude répression ».

II.3.3. Epoque contemporaine


En 1972, la république fédérale est remplacée par un État unitaire. Le Cameroun
devient un pays producteur de pétrole en 1977. Prétendant vouloir faire des réserves pour les
temps difficiles, les autorités gèrent les recettes pétrolières "hors budget" dans la plus totale
opacité (les fonds sont placés sur des comptes parisiens, suisses et new-yorkais). Plusieurs
milliards de dollars sont ainsi détournés au bénéfice de compagnies pétrolières et de
responsables du régime. L'influence de la France et de ses 9 000 ressortissants au Cameroun
reste considérable. La revue African Affairs note au début des années 1980 qu'ils « continuent
à dominer presque tous les secteurs clés de l'économie, à peu près comme ils le faisaient avant
l'indépendance. Les ressortissants français contrôlent 55 % du secteur moderne de l'économie
camerounaise et leur contrôle sur le système bancaire est total.
Ce n'est qu'en novembre 1982 qu'Ahidjo démissionne, officiellement pour « raisons de
santé », et est remplacé par son ancien Premier ministre, Paul Biya – chrétien du Sud. Il
regrette son choix ultérieurement, mais, à la suite d'un coup d'État manqué de la part de ses
partisans, il est contraint à l'exil en 1984. Cette révolution de palais met ainsi fin à un régime
auquel un haut magistrat reprocha par la suite l'« hypertrophie du pouvoir exécutif, renforcé
par le monopartisme envahissant, et l’atrophie de tous les contrepoids, pour ne pas dire tout
court l'absence de contrepoids ». Le président Biya tente alors d'affermir son pouvoir en
renouvelant totalement les cadres et les structures du parti unique, rebaptisé en 1985
Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Il réussit même à y rallier quelques
opposants « de l'intérieur ». L'ouverture est marquée, également, lors des élections
municipales d'octobre 1987 : des élections pluralistes dans le cadre du parti unique. Quelques
mois plus tard, Biya est réélu président, tandis que la quasi-totalité des députés sont battus par
des nouveaux venus lors des législatives.
Néanmoins, des affrontements violents à Yaoundé mettent aux prises les étudiants et
policiers dès décembre 1987 et, la situation économique empirant, de nouveaux troubles

15
sociaux éclatent à partir de 1989. Le 3 décembre 1990, l'Assemblée nationale adopte une série
de lois destinées à contrôler la création de nouveaux partis, alors que la Constitution prévoyait
explicitement le multipartisme intégral. Plusieurs partis « proches du pouvoir » se font ainsi
reconnaître sans problèmes, mais la plupart des partis d'opposition, dans le pays ou en exil,
refusent de cautionner ce « multipartisme sous contrôle ».
III. FACTEURS CULTURELS
III.1. Langues et population
III.1.1. Diversité ethnique
Le Cameroun compte des centaines de royaumes traditionnels (Bodjongo'a Mbèdi,
Akwa-Nord, Bali-nyonga, Bafut, Bafoussam, Foumban...) pour la plupart concentrés près du
littoral, ainsi que dans le nord et l'ouest du pays. Bodjongo'a Mbèdi, sur le littoral, fait
exception car sa dynastie royale remonte au-delà du Xe siècle alors que la plupart des autres
ont été fondées au XVIe siècle. Ces royaumes sont organisés autour de la figure emblématique
du chef qui exerce son pouvoir dans le cadre d'un système très hiérarchisé, où gravitent
épouses, adjoints, notables qui sensibilisent les enfants aux rites ancestraux, accompagnés de
dignitaires qui récoltent les herbes et les racines dans les forêts sacrées pour les sociétés
secrètes, de serviteurs dévoués, d'artistes peintres, de sculpteurs et de groupes d'adolescents
qui constituent des gardes structurées. Ces entités ont un rôle essentiel et fondamental dans la
vie culturelle, politique et sociale du pays
III.1.2. Langues et traditions
Les Langues :
On recense au Cameroun plus de 250 dialectes assimilés aux langues nationales, parmi
lesquelles on trouve le Duala, l'Ewodi, le Yabassi, le Bodiman, le Tikar, le Pongo, l'Abo, le
Balimba, le Bamoun, l'Ewondo, le Bassa, le Bakweri, le Bulu, le Peul ou Foulbé, le Haoussa,
les langues Bamiléké composées de plusieurs sous-ensembles comme le Fe'efe', Nufi ou
Bafang, le Ghomala' (Baham, Bandjoun, Batié, Bansoa, Bandenkop), le Medumba
(Bangangté), le Yemba (Dschang), le Ngomba'a (Bamesso)... et bien d'autres.
Contrairement à la majorité des autres pays africains, le Cameroun n'a pas de langue
nationale dominante ou commune. Cependant, la jeunesse urbaine a créé une forme d'argot
complexe dit camfranglais (mélange de français, d'anglais, de locutions vernaculaires
camerounaises et même du verlan) qui varie selon les villes. L'on s'exprime en "pidjin" un
mélange d'anglais et d'argot. Quant aux commerçants, ils négocient très souvent en pidjin
english (forme de créole anglais) depuis plus de 50 ans.

16
En ce qui concerne les langues officielles, l'anglais et le français sont les deux langues de
l'administration, de l'enseignement et des médias. Ce bilinguisme est un héritage de la
colonisation, et permet au Cameroun de faire à la fois partie du monde francophone et
anglophone. Malgré tout, le français est largement avantagé dans l'administration et les
médias, par le fait de la majorité démographique des francophones. Certains anglophones se
plaignent de discrimination à l'égard de leur langue que des francophones (adultes)
n'assimilent pas souvent mais qui est étudiée par tous les enfants dans toutes les écoles.
Cependant, le bilinguisme est de plus en plus renforcé et tous les documents publics lus ou
écrits sont en deux langues. De plus, 4 des 6 universités publiques sont bilingues et une est
entièrement anglophone (University of Buea). De nombreuses écoles primaires et lycées
bilingues existent sur l'ensemble du territoire.
Religions :
Religion au Cameroun :
 Christianisme (65-69 %)
o Catholicisme (38-39 %), Protestantisme (25-27 %), dont Évangélisme,
Anglicanisme, Méthodisme, Adventisme, et Orthodoxie (0.5 %)…
 Religions minoritaires
o Islam (20-21 %)
o Foi Baha'ie au Cameroun
o Hindouisme au Cameroun
o Judaïsme au Cameroun
 Religions traditionnelles africaines (5-15 %)
 Liberté de religion au Cameroun
Mythologie :
Les mythes camerounais d'après Basile Juléat FOUDA la philosophie africaine à l'ère du soupçon
: cas TOWA. Un mythe est un récit fabuleux qui remonte au temps archaïque, sorte de temps
originaire avant le temps historique, il s'efforce de représenter imaginairement l'histoire des dieux et
des héros, l'origine du monde et de la culture, le processus de la création et de la vie des premiers
hommes ainsi que de la nature. Chaque aspect ici évoqué est fonction d'un mythe.

Les mythes cosmogoniques sont ceux qui racontent la genèse du cosmos. Les proctologiques
disent ce qui s'est passé aux premiers temps notamment :

Les totémiques qui remontent à un "totem" c'est-à-dire à ce qui représente la tribu. Certains
totems sont des animaux, d'autres des plantes, certains même sont des êtres inorganiques tel que
des rochers et on attribue l'origine du monde, l'origine d'une tribu à ce totem.

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Les mythes éponymiques, ceux qui représentent l'ancêtre; le héros civilisateur qui a donné son
nom au clan, a légué une coutume, des lois.

Les mythes étiologiques sont les plus bénis. On dit pourquoi le chien et le loup ne s'entendent
pas; pourquoi l'hippopotame vit dans l'eau. Cela ne nous renseigne en rien sur le plan scientifique
c'est pour entraîner les enfants à l'explication causale.

Les mythes eschatologiques; le mot eschatologie étant à comprendre dans un sens différent de
celui de la révélation chrétienne.

Quelques mythes camerounais

On retrouve au Cameroun bon nombres de mythes analogues sur l'origine du monde et du mal.
Chez les bassa'a le mythe de "Ngok-Lituba" et en pays béti, le mythe d' "otende nkaa" qui raconte
l'histoire d'un homme innocent qui souffre sans savoir pourquoi. C'est un aveugle de naissance qui
veut comprendre sa condition dans un monde que Dieu a fait et où règne l'harmonie. C'est en fait le
problème de la signification de l'existence. L'existence a-t-elle un sens ou n'en a telle pas? Comment
se fait-il que Dieu des vivants fasse des êtres vivants tronqués? Ou bien les règles du jeu n'ont-elles
pas été respectées par l'homme?

Dans ce mythe on voit contrairement à l'ensemble des autres mythes africains, les Béti se
rebeller contre leur dieu et dire qu'il n'y a pas de raisons que l'innocent souffre; d'autant plus qu'il n'a
pas demandé à venir au monde. On le lui a imposé et chemin faisant, il découvre qu'il est tronqué.
Alors il trouve cela inadmissible.

Ce Dieu que l'homme a reconnu au départ comme le créateur du monde; on essaie maintenant
de l'évacuer. C'est cela l'effort de Prométhée: se passer de Dieu ou devenir Dieu. Chaque fois que
l'homme se trouve en face de la souffrance et de la mort qui pour lui sont des impasses
permanentes, il se dit: celui qui est l'auteur de la vie reconsidère la situation et l'effet ne doit pas être
plus grand que la cause. Quel que soit la faute de l'homme, sa mort ne devrait pas être pour
toujours.

Ainsi, dans la perspective négro-africaine on prévoit une réincarnation pour donner une chance
supplémentaire au défunt pour qu'il recommence sa carrière sous d'autre cieux... parce que Dieu est
celui des vivants et non des morts. Pour l'action prométhéenne l'homme doit se faire ou disparaître.

Il y a donc du prométhéen dans différentes catégories de mythe. Le sens du mythe de


Prométhée est de représenter l'homme malin, habile, l'effort de personnaliser, l'effort volontaire de
se donner un destin personnel qui n'admet aucune procuration. Ce n'est pas la conquête du cosmos,
il s'est libéré des entraves où on l'avait attaché sans recourir à l'aide de Zeus et seulement grâce à sa
volonté et à son intelligence.

Folklores : ensemble des pratiques culturales (croyances, contes, rites, légendes, fêtes, cultes…
etc.) des sociétés traditionnelles. C’est l’aspect pittoresque de ce qui tranche avec les habitudes, la
vie la vie ordinaire.

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Croyances :

Un quart environ de la population est animiste. Les musulmans (22 p. 100) habitent
principalement le Nord tandis que les chrétiens (33 p. 100 catholiques, 17 p. 100 protestants)
peuplent le Sud. Le français et l’anglais sont les langues officielles, les francophones (78 p.
100 de la population totale) étant plus nombreux
que les anglophones (22 p. 100). Les langues
soudanaises sont parlées dans le Nord, les
langues bantoues dans le Sud.
Photo n° 2 : Dance traditionel dans la zone
anglophone du cameroun

Source : Université de Buea, département des arts et de la culture.

Les croyances ancestrales des peuples du Cameroun constituent l’aspect mythique et


ésotérique de leur organisation et de leur existence. Elles font la base solide de la vie
spirituelle nationale et jusqu’aujourd’hui, influence encore fortement les manifestations des
religions islamiques et chrétiennes ; ces religions qui ont pourtant développé la spiritualité des
Camerounais dans le sens d’une affirmation plus poussée des philosophies monothéistes. Du
nord au sud, de l'est à l'ouest, les différents peuples du Cameroun ont des ont des rites et
croyances
traditionnelles qui leur sont
propres. Le phénomène
est plus marqué dans les régions
de l'Ouest et du Grand
Nord.
Photo n° 3 : Palais royal,
BOBO NDJOYA de Foumban à
l’Ouest du Cameroun

19
Source : Ministère des arts et de la culture, 2006
Ainsi, partie de religions traditionnelles et avec son ouverture au monde moderne, le
Cameroun compte une variété religieuse et une liberté confessionnelle. Le christianisme
(protestantisme et catholicisme), l’islam et l’animisme constituent les principales religions du
pays.
L’islam, implanté au Cameroun lors de la conquête du nord du pays par MODIBO
ADAMA au 19e siècle, justifie la forte islamisation de cette partie du pays. Pourtant,
beaucoup de tribus autochtones sont restées en dehors de cette mouvance islamique et
certaines d’entre elles se sont converties au christianisme. D’autres restent cependant fidèles à
leurs traditions ancestrales.

Le christianisme quant à lui est une religion pratiquée essentiellement dans le grand sud
du pays. Son histoire se confond à l’histoire moderne du pays, et c’est dès la fin de la
première moitié du 19e siècle que cette religion fait son entrée au Cameroun. Cette religion
est beaucoup plus pratiquée par l’ensemble du peuple bantou et semi-bantou de l’ouest. Ce
qui n’empêche pas une bonne partie de ces peuples de rester animistes, une religion de
croyance traditionnelle.
Les principales fêtes célébrées par an au Cameroun :
- La réunification : fête nationale, chaque 20 mai ;
- La fête du mouton chez les musulmans ;
- La fête coq chez les toupouri ;
- Le ngondo ou fête de l’eau chez les doualas ;
- Les fêtes de paques, assomption, noël, chez les chrétiens ;
- Le 11 février, fête de la jeunesse du Cameroun ;
- Le 08 mars, journée internationale de la femme ;

20
- Le 1er mai, fête international du travail ;
- Le 05 octobre, fête international des enseignants…etc.
III.2. Société et arts culinaires
III.2.1. Société (famille, vie sociale, éducation, droit, Etat)
- Famille : c’est la cellule fondamentale de la société. Au Cameroun elle est
majoritairement élargit.
- Vie sociale : elle règlementer au Cameroun par le biais d’un ensemble de
valeurs qui stimulent le vouloir vivre ensemble notamment : l’humilité, la
solidarité, l’amour de la patrie, la tolérance, le travail, l’effort,…etc.
- Education : elle est assurée à la base par la famille à travers la l’enseignement
(par la mère) et l’instruction (par le père). Ensuite elle se poursuit par le
primaire (écoles primaires), le secondaire (lycées) et supérieur (universités
publiques et privées, les centres de formations professionnelles).
- Droits : les citoyens qui constituent la société camerounaise ont tous droit à la
nourriture, au logement, à la santé, à la sécurité, à l’information, à la
considération,…et ce selon les efforts personnels car rien n’est gratuit.
Parlant de l’art culinaire, elle occupe une place de choix sur la scène de nos
différents mais traditionnels notamment :
- Le mbongo avec du macabo rouge chez les Bassa ;
- La sauce jaune avec du taro chez les Mbouda ;
- Le Ndolè accompagné des mignondo ches les doualas ;
- Le boko (feuilles de baoba) accompagné de la boule de maïs chez les
Musulmans ;
- Le bachïri (tasbwa en foufouldé) avec de la boule chez les Toupouri ;
- Le kwèm (feuilles de manioc) avec du manioc chez les Betis ;
- L’okock avec du baton de manioc chez les Etonnes ;
- Le eru avec et le djèèmbè-djèèmbè du foufou corne chez les Anglophones ;
- Le ntengué fait à base du plantin malacsé trop mur accompagné d’une sauce ;
léguminneusea. Le mbole fait à base d’un végétal arbustif gluant, accompagné
du couscous de manioc chez les Maka’a ;
- Le nkwui avec du couscous maïs chez les Bamilékés…etc. Pour ne citer que
ceux-ci.
III.2.2. Santé, sport, médias, littérature et artisanat

21
- Santé : elle est régit et assurer au Cameroun par l’organisation mondiale de la
snté (OMS), et le ministère de la santé publique (MINSANTE), et plusieurs
hopitaux regionaux et centres de santé en assure une qualité de soins
séduisante. Notamment : l’hôpital régional de Maroua, central et général de
Yaoundé, le CRACERH (centre de recherche et d’application en chirugie
endoscopique et reproduction humaine de Yaoundé). Hôpital génico optétrique
et pédiatrique de Douala, L’hôpital de la Caisse à Yaoundé-Essos…etc.
- Le sport : le MINJES (ministère de la jeunesse et des sports)
- Les médias : la CRTV (Cameroun radio television), Canal 2 international,
Vision 4, Cameroun contribue, le Journal le quotidien, internet, Facebook,
Watshapp, Twitter, Equinoxe TV, STV2, LTM tv, …etc
- Littérature : plusieurs écrivains camerounais ont su marqué par la qualité de
leurs ouvres la littérature française notamment : Engelbet Mveng : Balafon,
Marcien Towa : Essai sur la problématique philosophique en Afrique,
Ebenezer Njoh Mouelle : De la médiocrité à l’excellence Severin Cecil
Abéga : les Bimanes, Joseph Ngoue : la croix du sud, Gaston Paul Effa : Ma’a.
III.2.3. Arts visuels
- Les écrans noirs de Thomas Basseck Bakobio
- Il n'existe pas un seul art monolithique au Cameroun, mais une multiplicité de
styles et de traditions coïncidant plus ou moins avec les ethnies et les
royaumes. La manière la plus commune d'aborder les différents styles consiste
à considérer l'origine ethnique des objets. Elle correspond le mieux aux notions
d'art primitif, d'art premier ou d'art tribal. Aux yeux du grand public, ce sont
ces traditions qui incarnent le plus immédiatement l'art africain. Elles sont
principalement constituées de statuettes et de masques. Cette forme d'art ne
prend tout son sens que lorsqu'elle est remise dans le contexte des croyances et
des cérémonies au service desquelles elle se met. Si l'art Bamiléké et Bamoun,
l'un des plus riches d'Afrique, se rattache à la zone du Bénin par certains
aspects, l'art Fang-Béti et Batéké, célèbre par ses miniatures, ou par ses
masques et ses reliquaires d'ancêtres à plaques métalliques, annonce celui du
bassin du Congo1.

Photo n° 4 : Masque d’argent

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Source : Musé de foubam

Les masques
Destinés aux cérémonies d'initiation, aux cultes des morts ou aux rites agraires, les
masques matérialisent toujours des forces utilisées dans des buts précis. La plupart sont en
bois. Ils sont recouverts de peaux d'animaux dans le Nord-Ouest, en perles multicolores chez
les Bamilékés, boursouflés et en rondeurs chez les Bamouns, ornés de décorations
géométriques chez les Doualas.
Les statuettes
Les statuettes ont presque toujours des fins magiques. Elles sont le plus souvent en bois,
parfois en terre cuite, plus rarement en laiton ou en cuivre. L'art sculptural des Bétis et des
Fangs du Sud-Cameroun est caractérisé par des statues longiformes décorées de plaques de
laiton et des figures d'ancêtres, de facture plus réaliste, liées au culte lignager du Byeri
Photo n° 5 : Statuette Bangoua

Source : Musé nationale de Yaoundé, 2010

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Architecture et objets
Un art symbolise, dans l'Ouest, les structures et les faits sociaux: architecture des
chefferies bamilékées, panneaux sculptés sur bois par les Bamouns et les Bamilékés.
Signalons encore l'originalité des décors de perles de verre qui recouvrent totalement la
plupart des objets bamilékés, les gigantesques pipes en terre ou en bois de la région bamouns.
L'art des Peuls, qui respecte les préceptes de l'islam interdisant toute figuration
humaine ou animale, se manifeste dans l'architecture, par la richesse des vêtements et des
bijoux, dans le travail des cuirs et dans les décors peints et pyrogravés des calebasses.
Photo n° 6 : Maison du peuple Mousgoum à l'Extrême Nord

Source : MOUHAMADOU
ADAMOU, centre national de l’artisanat
Art contemporain camerounais
L’art contemporain camerounais s'inspire aussi bien des traditions du pays que des réalités
urbaines contemporaines. Les techniques et les supports sont variés : peinture, installations
avec projection vidéo, sculptures faites en matériaux de récupération…
Photo n° 7 : A, couvert en plein carrefour. B, Face à l’eau

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Source : Clichets SALIFOU INDOU et Blaise Marthine TAYOU

Liste d’artistes contemporain


 Blaise Bang né en 1968 à Douala, artiste plasticien (peinture, sculpture, installation)
 Florence Beal-Nenakwe née en 1972 à Bangangté, peintre
 Bili Bidjocka, installations et sculptures
 Ginette Flore Daleu, née en 1977, peintre
 Samuel Dallé, né en 1980 à Bandjoun, peintre
 LucFosther Diop né en 1980 à Douala, plasticien (dessin et performances)
 Louis Epee, Peintre
 Angèle Etoundi Essamba née en 1962 à Douala, photographe
 Samuel Fosso né en 1962 à Kumba, photographe
 Hako Hankson né en 1968 à Bafang, plasticien
 Pascal Kenfack, né en 1950 à Dschang, peintre-sculpteur
 Koko Komegne, plasticien
 Achillekà Komguem né en 1973, peintre, sculpteur et vidéaste
 Osvalde Lewat née à Garoua, Photographe, réalisatrice, vidéaste (osvaldelewat.com)
 Goddy Leye (en) (1965-2011) né à Mbouda, installations et vidéos d’art
 Salifou Lindou, né en 1965 à Foumban, pasticien, (Dak’art 98)
 Malam (Isaac Essoua Essoua) né en 1967 à Douala, Sculpture
 Alioum Moussa né en 1977 à Maroua, peintre et sculpteur
 Joël Mpah Dooh né en 1956, plasticien
 Boris Nzebo
 Samuel Nja Kwa né en 1964, photographe
 Hervé Poumo Kameni : né en 1978 à Yaoundé : Céramiste, Peintre et Graphiste
Designer
 Nzante Spee né à Mbemb (1953-2005) Peintre
 Joseph-Francis Sumégné né en 1951 à Bamendjou, Peintre, sculpteur
 Kristine Tsala, née à Douala, Peintre
 Pascale Marthine Tayou né en 1967 à Yaoundé, artiste plasticien
 Barthélémy Toguo, né en 1967 à Bandjoun
 Jules Wokam, né en 1972 à Yaoundé, Peintre, sculpteur et designer
 Hervé Yamguen né en 1971 à Douala, artiste plasticien (peinture, sculpture, dessin)

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 Hervé Youmbi, né en 1973, Peinture, sculpture, installations
 Emile Youmbi, né en 1969 à Batouri, Artiste plasticien.
 Yvon Ngassam,né en 1982 à Bangangte
III.2.4. Arts des spectacles
- Evénements culturels
- Musique, chant et danse
a) Bikutsi : les tètes brulés, Anne Marie DZIE, K-Tino, Messi Martin,
Lady Ponce, Coco Argenté, Nkodo Sitony, Mani Bella…etc.
b) Makossa : Toto Guillaume, Manu Dibango, Grâce Déca, Ben Déca,
Ekambibrillan, Ebolotin, Dina Bell, Axel Mouna…etc.
c) Ben-skin : TALA André Marie, KOUCHOUM Mbada, Micheal
Kiessou …etc.
d) Assiko : Jean BIKOKO Aladin, KRISTO Numpuby…etc.
- Marionnettes, mime, patronyme, prestidigitation, et cinéma.
III.2.5. Tourisme et Patrimoine
Le tourisme occupe une place de choix dans l’économie camerounaise, et est
particulièrement lier au patrimoine national Camerounais.
- III.2.5.1. Musés et autres institutions
Nous comptons un nombre important de musés à valeur impréssionante sur la scène culturelle
camerounais notamment : National Museum of Yaoundé ; le musé Doul’art ; le musée
Ethnographique des peuples de la forèt à yaoundé ; musée maritime de douala ; museum of
civilisation de Dschang ; Benedictine museum of Mont-Febé ; musée de Baham ; musé de
Blackitude de yaoundé ; musé de Bandjounn ; Museum Mankon…etc
III.2.5.2. Liste du patrimoine Camerounais
- Une flore constitué d’un couvert végétal prépondérant fait de savanes, forêt ;
dense, de prairies, pâturages, steppes, mangroves, pâturages…etc. ;
- Une faune très riche en biodiversité animal ;
- Un sol diversifié et très propice au développement de l’agriculture ;
- Un réseau hydrographique (2ème en Afrique) riche en fleuves et cours d’eau ;
- Un sous-sol riche en hydrocarbures et en minerais ;
- Une population cosmopolite dynamique, entreprenante, pluri ethnologique et
plurilinguistique ; …etc.

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CONCLUSION
Rendus donc au terme du présent exercice où il était question de distinguer le Cameroun
des autres pays de la sous-région, il en ressort de toute évidence que plusieurs paramètres font
de lui un pays à part entière, notamment : les facteurs géographiques, socio-historiques et
culturels. Il est en effet dominé par le climat équatorial et tropical ce qui lui confère sans
aucun doute une biodiversité de qualité à l’échelle mondiale. La période précoloniale et
coloniale l’on permit de développé une variété linguistique et ethnique impressionnante,
chutant de façon irrésistible à une société pluriculturelle d’où sa richesse en ressources
naturelles et humaines. Ainsi face donc à la menace de l’expansion de la mondialisation,
modernisation et de l’influence de la culture d’outre-mer sur nos mœurs. Ne serait-il pas
judicieux de revaloriser les bases philosophiques de notre société ancestrales ? Partant de
l’enseignement et de l’instruction en famille jusqu’au supérieur, en passant par la maternelle,
le primaire et le secondaire.

BIBLIOGRAPHIE

I. FACEURS GEOGRAPHIQUES

27
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Ed Belin Reclus, Coll Géographie Universelle, 1994

. Ed Jean-Pierre de Mouza, Paris, 1992, PP.143 – 150

. Danielle Ben Yahnien « Cameroun », in IUCN l’Atlas pour la Conservation des forêts
tropicales d’Afrique, (dir), Cameroun, les éditions J.A, Coll de l’Atlas de l’Afrique, Paris,
2006

II. FACTEURS CULTURELS

 BIBLIOGRAPHIE

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1985, 519 p (actes du colloque de 1985)

. Pierre Harter, Arts anciens du Cameroun, Arts d’Afrique Noire Arnouville – les Gonesse,
France, 1986, 374p

. Claude Tardits, l’Histoire Singulière de l’art Bamoun, Ed. Maison- neuve et Larose

. Claude – Hélène Perrot et François – Xavier Fauvelle – Aymar, le retour des rois, Ed
Karthala

 DISCOGRAPHIE

. Cameroun : la messe à Yaoundé, Arion, Paris, 1972

. Baka, Auvidis Cameroun : la musique des pygmées, Unesco, Paris, 1990

. Percussions et danses du Cameroun, Arion, Paris, 1990

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28
Cameroun : Flûtes des monts Mandara, Radio France, Paris, Harmonia Mundi,. Auvidis,
Antony, 1997 – 2001, Cameroun : Royaume Bamoun : musiques du palais et des sociétés
sécrètes, Maison des cultures du monde, Paris,

. Auvidis, Antony, 2000 Cameroun : Pygmées Bedzan de la plaine Tikar, Maison des cultures
- Auvidis, Antony, 2001 du monde, Paris,. Nord Cameroun : Musique des Ouldémé, au
rythme des saisons, maison des cultures du monde, Paris,. Mbum du Cameroun : Nord
Cameroun (Collec Charles Duvelle), Universal Division Mercury, Antony, 2001

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. Samuel Martin ENOBELINGA, Littérature et Musique populaire en Afrique Noire, éditions


Cujas 1965.

 FILMOGRAPHIE

. Une Ouldémé, film documentaire de Natalie Fernando et Fabrice Marandola, CNRS


diffusion, Meudon, 1999, 16 min (VHS)

. Jean- Claude Cheyssial, Le peuple de la forêt, film documentaire de, la luna productions,
Paris, 2005, 48 min (VHS)

. Dominique Théron, 2005, De feuilles et de terre, architectures traditionnelles du Cameroun,


film documentaire de 45 min (DVD)

III. FACTEURS HISTORIQUES

. Louis NGONGO, Histoire des forces religieuse au Cameroun, Karthala, Paris 1982, 300
pages

. (En) Mark Delancey Historial dictionary of the the republic of Cameroun, scarecrow press,
lanham, Md, 2000 XXXVL – 359 pages

. (En) Victor Julius NGOH, History of Cameroon since 1800, presbook, Limbé, 1996 (édition
révisée), 367 pages

29
. Franklin EYELOM, L’impact de la première guerre mondiale sur le Cameroun, l’harmattan,
Paris, 2007, 198 pages

. Dieudonné TAHAFO FONGUIENG, Histoire des femmes célèbres du cameroun, cognito,


Yaoundé, 2008, 178 pages

. Aliou SHETIMA, le Cameroun après l’indépendance (petit écrivain) Ngaoundéré-


Cameroun élève lycée classique

. Jean Claude KANMOGNE- TAMUEDJON, La Colonisation et le Cameroun Contemporain


Cinquante ans après l’Indépendance et la Réunification, l’Harmattan Cameroun, Paris,
Yaoundé, 2012, 188 pages

. M.Z NJEUMA, Histoire du Cameroun (XIXᵉ s début XXᵉ s), (traduit de l’anglais par J.A
MBEMBE et E. NGUEMATCHA), l’Harmattan, Paris, 1989, 312 pages

. Jules Sausteine NKAREY, Afrique : l’histoire entre le Cameroun anglophone et le


Cameroun francophone : de 1472 à 2003, publibook, Paris, 2004, 266 pages

. Timothée ZOGO, Les grandes lignes de l’histoire du Cameroun de 1472 à nos jours,
Direction des recherches et des publications, Yaoundé, 1998, 23 pages

. Olivier N. DONG, Epreuves corrigées de géographie et d’histoire au baccalauréat général,


de 2006 à 2012 Doctorant philosophe, Docteur en histoire militaire, Professeur d’histoire,
pages 58, 63, 75

. Olivier N. DONG, Cartes historique et géographique au baccalauréat général 2012, pages 8


et 19

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