Videos by Arnaud Cazenave de la Roche
This video, filmed during the 2019 excavation campaign, briefly explains the circumstances of the... more This video, filmed during the 2019 excavation campaign, briefly explains the circumstances of the Mortella wrecks in 1527 and the genesis of a multidisciplinary project that was carried out around the study of these exceptional remains under the name of ModernShip project 'The structures of the early modern Mediterranean shipbuilding' 22 views
An insight of Mortella II excavation 2021 campaign. French with spanish subtitles.
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Mortella wrecks 1527 by Arnaud Cazenave de la Roche
Heritage, 2023
This article presents the results of a preliminary archaeological operation carried out in 2021 o... more This article presents the results of a preliminary archaeological operation carried out in 2021 on the Mortella II wreck. It was designed as a continuation and complement to the excavation of the Mortella III wreck that was performed between 2010 and 2019 and to which it is historically linked: both ships were Genoese merchantmen sailing together, which sunk in 1527 in the context of the 7th Italian War between France and Spain. The paper takes up the main outcomes of the lines of research on shipbuilding and artefacts (anchors and artillery). It discusses their characteristics, comparing them to other wrecks of similar Mediterranean origin. In this way, this work seeks to contribute to the knowledge of Mediterranean shipbuilding and the material culture of the Renaissance, which is currently little known.
Open Research Europe, 2022
The Mortella wrecks are the remains of two navi, Genoese seagoing merchant ships, sunk in 1527 in... more The Mortella wrecks are the remains of two navi, Genoese seagoing merchant ships, sunk in 1527 in the Bay of Saint-Florent (Upper-Corsica, France) during the Seventh Italian War. A programme of archaeological excavations and historical research has been held on one of them, Mortella III, between 2010 and 2020. It has involved a multidisciplinary team around a European research project called ModernShip (Horizon 2020), whose objective is to shed light on Mediterranean shipbuilding during the Renaissance, a field still little known to this day. At the end of these 10 years, the aim of the present article is to conclude this research programme with the presentation of a scientific review that complements a recently published monograph on the Mortella III wreck. This study presents the latest results on the ship's architecture obtained during the excavation of the wreck in 2019, including a study of the wood of the framework. Finally, this article broadens our understanding of the n...
BAR Publishing, 2020
During the Renaissance period, Mediterranean shipbuilding-particularly Italian-was renowned for i... more During the Renaissance period, Mediterranean shipbuilding-particularly Italian-was renowned for its quality. But it is largely unappreciated today due to the scarcity of written sources and the lack of archaeological documentation. The discovery of the Mortella wrecks in Saint-Florent, Corsica, in 2005-2006, and the 2010-2019 excavation of the 16th century Mortella III, helps to fill these gaps. The main objective of this archaeological study is to identify ‘technical fingerprints’ and ‘architectural traits’ that could contribute to the formulation of an Italo-Mediterranean shipbuilding model from the early modern period. The analysis is based on comparisons with archaeological data from other wrecks of the period as well as written sources. Finally, literature research allows us to link the Mortella wrecks to their history, that of Genoese ‘navis’ sunk during the Italian wars of 1527, complementing the archaeological study with historical research.
Editions Mergoil, 2021
À l’époque de la Renaissance, la construction navale méditerranéenne, en particulier celle des Ét... more À l’époque de la Renaissance, la construction navale méditerranéenne, en particulier celle des États italiens, était réputée pour sa qualité. Mais elle reste encore aujourd’hui largement méconnue en raison de sources écrites ténues associée à la rareté de la documentation archéologique. La découverte des épaves de la Mortella dans la baie de Saint-Florent (Haute-Corse), en 2005-2006, et la fouille de l’une d’entre elles, Mortella III, entre 2010 et 2019, contribuent à combler ces lacunes. Identifiés comme les vestiges de navires marchands italiens, leur étude permet un éclairage inédit sur une culture technique d’une grande richesse dont l’influence sur l’ensemble de l’architecture navale européenne a été très importante.
L’objectif principal de cette étude archéologique est d’identifier les «empreintes techniques» et les «marqueurs architecturaux» susceptibles de contribuer à une première approche de cette construction navale méditerranéenne du début de la période moderne, à travers sa composante italienne. L’analyse est basée sur des comparaisons avec des données archéologiques provenant d’autres épaves de la période ainsi que de sources écrites. Enfin, la recherche documentaire qui a relié les épaves de la Mortella à leur histoire, celle de «navi» génoises coulées pendant les guerres d’Italie de 1527, permet une mise en relation originale de l’étude archéologique avec la recherche historique.
Cahiers d'Archéologie Subaquatique n°XVII, 2009
Située au cœur de l’espace maritime de la Méditerranée Occidentale, la Corse a une position géogr... more Située au cœur de l’espace maritime de la Méditerranée Occidentale, la Corse a une position géographique stratégique qui lui a conféré une place de choix dans l’histoire méditerranéenne. Sur son versant Nord, la baie de Saint-Florent a constitué un pôle essentiel de son activité maritime depuis l’antiquité. La cité florentine a en effet joué le rôle d’une porte ouverte sur le monde extérieur ; elle a été un lieu d’échanges culturels et commerciaux au confluant de plusieurs civilisations méditerranéennes. Elle a été par la même occasion le témoin des guerres qui ont déchiré les nations européennes et méditerranéennes, et sa baie, le théâtre de combats navals sans merci.
A partir de l’année 2005, le Centre d’Etudes en Archéologie Nautique –CEAN- s’est fixé pour objectif de recenser les épaves et vestiges archéologiques sous-marins qui constituent les témoignages de cette histoire riche et mouvementée. Un programme de prospection archéologique sous-marine systématique de la baie de Saint-Florent a été établi sur 5 ans avec le concours de l’Europe (programme Leader+), du Ministère de la Culture à travers son Département des Recherches Subaquatiques et Sous-marines -DRASSM-, de la Collectivité Territoriale de la Corse –CTC-, du Conseil Général de Haute Corse, des Communes de Saint-Florent et d’Oletta, et avec la collaboration d’associations locales, et en particulier « Les amis des Agriate ». Ce programme s’inscrit dans le cadre de l’élaboration de la carte archéologique du patrimoine sous-marin de la Corse et, de façon plus générale, collabore à l’inventaire des sites archéologiques de la Corse réalisé par le Service Régional de l’Archéologie (SRA).
Pour répondre aux exigences d’un programme de prospection qui se voulait systématique, une stratégie de recherche reposant sur l’emploi de plusieurs méthodes de prospection a été élaborée : magnétométrie, prospection visuelle par plongeur tracté et SONAR à balayage latéral ont été mis en œuvre dans la baie de Saint-Florent entre la côte et 50 mètres de profondeur, couvrant une surface totale de l’ordre de 15 km.
C’est au cours de cette prospection géophysique que deux sites archéologiques mettant en présence les épaves de navires datés de la période de la Renaissance ont été découverts. Le premier, baptisé Mortella II, a été localisé au mois d’octobre 2005 par 47 mètres de profondeur ; à environ 700 mètres au Sud, le second site, - Mortella III – a été mis au jour au mois de novembre 2006, par 37 mètres de fond. A première vue, ces sites paraissent constituer un ensemble de vestiges important pour l’archéologie maritime de cette période. Ils se caractérisent par la présence de tumulus couverts de gravier et de pierres de lest, des vestiges affleurant d’une carène en bois, de trois grandes ancres, de pièces d’artillerie en fer forgé ainsi que de nombreux objets dispersés sur le fond.
Les questions préliminaires que pose la présence des sites de la Mortella sont multiples :
- quel est leur potentiel archéologique, quel est le volume des vestiges en présence sous le sédiment, quel est leur état de conservation ?
- quelles sont les proportions des bâtiments auxquels nous avons à faire ? L’organisation du site de la Mortella III en deux ensembles bien distincts indique-t-elle la présence de deux épaves sur ce même site ?
- Peut-on établir un lien formel entre les sites de la Mortella II et III, sachant que leur proximité et la similitude de leur mobilier semblent les rattacher au même évènement historique ?
- Enfin, existe-t-il des documents écrits qui permettraient de faire la lumière sur la question de l’origine de ces épaves ?
A l’occasion des missions de prospection des années 2005 et 2006, le Centred’Etudes en Archéologie Nautique a réalisé un premier travail d’observation sur les sites de la Mortella qui a été complété en 2007 par une expertise organisée par le Département des Recherches Subaquatiques et Sous-Marines (Ministère de la Culture) à laquelle elle a participé. Parallèlement, SEAS a organisé un programme de recherches historiques –qui se poursuivent encore actuellement- dans les archives françaises, italiennes et espagnoles.
Nous présentons ici un premier bilan des observations préliminaires que nous avons pu effectuer au cours de ces différentes missions ainsi que les premiers résultats des travaux de recherche historique en cours, dans le but de contribuer à apporter des éléments de réponses aux questions évoquées, et participer à la compréhension de la dynamique de ces sites archéologiques qui apparaissent prometteurs.
Revue d'Histoire Maritime, 2019
Open Research Europe, 2022
The Mortella wrecks are the remains of two navi, Genoese seagoing merchant ships, sunk in 1527 in... more The Mortella wrecks are the remains of two navi, Genoese seagoing merchant ships, sunk in 1527 in the Bay of Saint-Florent (Upper-Corsica, France) during the Seventh Italian War. A programme of archaeological excavations and historical research has been held on one of them, Mortella III, between 2010 and 2020. It has involved a multidisciplinary team around a European research project called ModernShip (Horizon 2020), whose objective is to shed light on Mediterranean shipbuilding during the Renaissance, a field still little known to this day. At the end of these 10 years, the aim of the present article is to conclude this research programme with the presentation of a scientific review that complements a recently published monograph on the Mortella III wreck. This study presents the latest results on the ship's architecture obtained during the excavation of the wreck in 2019, including a study of the wood of the framework. Finally, this article broadens our understanding of the ...
Proceedings of l’Internationaler Kongreß für Unterwasserarchäologie, IKUWA V (oct.2014), 863-870, 2016
The Mortella II and III shipwrecks were discovered in Saint-Florent Bay (North Corsica, France) w... more The Mortella II and III shipwrecks were discovered in Saint-Florent Bay (North Corsica, France) within an archaeological survey framework led by le Centre d’Etudes en Archéologie Nautique – CEAN/SEAS- in 2005 and 2006.
The scientific interest of these wrecks dating from the 16th century led to the organization of a research program on the site of Mortella III from 2010. Since then, four excavations were conducted mobilizing a multidisciplinary team around a project supported by the French Ministry of Culture through its Department of Underwater Archaeological Research (DRASSM) and the Territorial Collective of Corsica (CTC)
This communication aims to present the preliminary results of the work that has been done on this site and especially those related to the construction and naval architecture, as the good condition of the hull of this Mediterranean shipwreck dating from the first half of the 16 century usefully allows to record and study.
Stantari, Cultura , p.34-41 nov 2008 - janv 2009, Nov 2008
La découverte des sites de la Mortella en 2005 et 2006 et les travaux préliminaires qui y ont ét... more La découverte des sites de la Mortella en 2005 et 2006 et les travaux préliminaires qui y ont été réalisés permettent d’en appréhender la dynamique et d’en comprendre l’organisation. Dans ce sens, ils constituent une étape préalable importante à leur fouille, envisagée dans le courant de l’année 2010.
Dans le prolongement des premières observations réalisées vient s’ajouter toute une série de questions d’ordre archéologique liées à l’architecture navale de la période de la Renaissance en Méditerranée, encore mal connue, et à la culture matérielle de l’époque. Seule la réalisation d’une fouille programmée offrira l’occasion rare de pouvoir y répondre. Les premières études entreprises confirment cependant d’ores et déjà le précieux potentiel archéologique des sites de la Mortella et la perspective que ces épaves offrent d’enrichir l’archéologie maritime de cette période et de contribuer à la mise en valeur et la protection du patrimoine de la Corse
International Journal of Nautical Archaeology, 2011
In 2005 and 2006 the remains of great armed vessels dated from the 16th century were discovered w... more In 2005 and 2006 the remains of great armed vessels dated from the 16th century were discovered within an archaeological survey framework led by the Société d'Etudes en Archéologie Subaquatique (SEAS) in Saint-Florent Bay (north Corsica, France). The preliminary study of the two archaeological sites located, named Mortella II and Mortella III, sheds light on these highly interesting shipwrecks and the contribution their excavation-programmed for 2010-will be able to provide to the maritime archaeology of this period, about which relatively little is known.
Two archaeological sites revealing the presence of big shipwrecks dated of the XVteen-XVIteen cen... more Two archaeological sites revealing the presence of big shipwrecks dated of the XVteen-XVIteen centuries were discovered these last three years in the waters of Corsica, in the Saint-Florent bay (North Corsica).
The first one, called Mortella II was located in Octuber 2005, by 47 meters depth ; the second – Mortella III – by 37 meters. These sites are characterized by the presence of three
tumulus, three big anchors of more than 4,5 meters each, wrought iron ordnances, canons balls, ballast, as well as many highly concentrated objects spread out all over the bottom. A link between these two sites seems probable regarding the similarity of there material and there proximity (less than 700 meters).
The Mortella shipwrecks were discovered during a Side Scan SONAR survey in the frame of a research program organized and led by a French organization, the Centre d’Etudes en Archéologie Nautique – CEAN. If the researches in the French, Spanish and Italian archives didn’t allow yet to reveal the identity of the shipwrecks, they nevertheless drove to emit several hypothesises on there origin which will have to be stated by there excavation.
The purpose of this lecture is to initiate a description of the Mortella sites as they have been discovered, to do a preliminary balance of there organisation and give an overview of the archaeological material visible on the bottom before there excavation which will be organized from 2009. We will draw up a first panorama of the dynamic of these sites and highlight the important potential they offer to the maritime archaeology of the Renaissance period.
Los pecios de la Mortella II y III fueron hallados en los años 2005 y 2006 en la bahía de Saint-F... more Los pecios de la Mortella II y III fueron hallados en los años 2005 y 2006 en la bahía de Saint-Florent (Haute-Corse) en el curso de un programa de prospección arqueológica realizado por el Centre d’Etudes en Archéologie Nautique –C.E.A.N./S.E.A.S- en el marco de la elaboración de la carta arqueológica marítima de Córcega.
El interés científico revelado por estos yacimientos datados del siglo XVI llevó a C.E.A.N. a iniciar un programa de excavación plurianual a partir del año 2010 sobre el pecio de la Mortella III, con el apoyo financiero de la Comunidad Europea, del Ministerio de Cultura francés y de las Colectividades Territoriales de Córcega.
El yacimiento de la Mortella III se caracteriza por la presencia de un casco de madera particularmente bien conservado bajo una espesa capa de gravilla y piedras de lastre, acompañado por una decena de piezas de artillería de hierro forjado con abundante proyectiles de piedra, de dos anclas de 3,50 metros y de un mobiliario variado.
Dada la profundidad (38 metros), la operación necesita una organización logística compleja y la movilización de un equipo de 30 arqueólogos y otros profesionales. Es con su apoyo que se desarrollan varias líneas de investigación destacando entre ellas: estudios petrográficos, dendrocronológicos, ceramológicos y arquitecturales.
El objeto de esta comunicación es exponer una síntesis de los resultados obtenidos en estos primeros años de excavación, destacando particularmente el estudio de la arquitectura naval que permite completar la documentación de la construcción naval mediterránea del siglo XVI que es bastante escasa.
During the 16th century, the Mediterranean shipbuilding –especially in Italy– was renowned for it... more During the 16th century, the Mediterranean shipbuilding –especially in Italy– was renowned for its quality. It held a technical culture inherited by an ancient tradition that had passed down orally from one generation to the next. But today it is largely unknown, since, to the scarcity of documentation in writing, is added a poor archaeological documentation. The discovery of the Mortella shipwrecks (Saint-Florent, Upper Corsica, France) in 2005 and 2006, and the programme of archaeological excavations of one of them –the Mortella III– undertaken in 2010, highlight an architecture from the 16th century that belongs to the Mediterranean tradition and offer the prospect of contributing to fill the existing gaps.
After studying the archaeological data from the five excavation campaigns done on this wreck, our research sets as key goal identifying markers’such as ‘technical and architectural traits’ which can contribute to the definition of a model of shipbuilding from the 16th century in the Mediterranean, initiated by previous archaeological research started in the eighties. In this perspective, the analysis is based on comparisons with archaeological data from other wrecks of that period. Moreover, it also relies on the references provided by the written sources, as well as the iconography. Finally, the archival researches undertaken in the margins of the archaeological work have allowed linking the wrecks of the Mortella to their history, in this case to the Italian wars of 1527. In this regard, the archaeological study –which remains the epicentre of this thesis– is usefully supplemented by the historical research.
Open Research Europe, 2022
The Mortella wrecks are the remains of two navi, Genoese seagoing
merchant ships, sunk in 1527 in... more The Mortella wrecks are the remains of two navi, Genoese seagoing
merchant ships, sunk in 1527 in the Bay of Saint-Florent (Upper-
Corsica, France) during the Seventh Italian War. A programme of
archaeological excavations and historical research has been held on
one of them, Mortella III, between 2010 and 2020. It has involved a
multidisciplinary team around a European research project called
ModernShip (Horizon 2020), whose objective is to shed light on
Mediterranean shipbuilding during the Renaissance, a field still little
known to this day.
At the end of these 10 years, the aim of the present article is to
conclude this research programme with the presentation of a
scientific review that complements a recently published monograph
on the Mortella III wreck. This study presents the latest results on the
ship's architecture obtained during the excavation of the wreck in
2019, including a study of the wood of the framework.
Finally, this article broadens our understanding of the nave presenting
the results of a collaborative line of research on material culture with
three studies in close connection with the ship architecture: artillery,
anchors and ceramics.
Rocciu I wreck 1550 by Arnaud Cazenave de la Roche
Informations préliminaires relevées à l'occasion d'un sondage archéologique réalisé sur une épave... more Informations préliminaires relevées à l'occasion d'un sondage archéologique réalisé sur une épave du XVIème siècle à Ile-Rousse (Haute-Corse) au mois d'octobre 2012.
Direction Générale des Patrimoines. Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines. Bilan Scientifique de l'année 2012. , 2016
This paper is a summary of the 2012 excavation campaign of the Rocciu I wreck (XVIth c., Corsica,... more This paper is a summary of the 2012 excavation campaign of the Rocciu I wreck (XVIth c., Corsica, France).
Antarctica by Arnaud Cazenave de la Roche
RESUMEN Este artículo es la síntesis de un trabajo de investigación iniciado en los años 90 sobre... more RESUMEN Este artículo es la síntesis de un trabajo de investigación iniciado en los años 90 sobre el naufragio del San Telmo, navío de guerra de 74 cañones español que desapareció en 1819 al Sur del Cabo de Hornos en su viaje de Cádiz a Lima. Su objetivo es la realización de un examen crítico de las fuentes británicas que se refieren a los viajes del bergantín Williams y de los testimonios del capitán William Smith para esclarecer las circunstancias aún oscuras de uno de los grandes naufragios de la Marina Española. Se trata también, en un segundo plano, de arrojar luz sobre unos acontecimientos históricos de gran transcendencia ya que están ligados al descubrimiento de la Antártida. PALABRAS CLAVE: ABSTRACT This paper is the synthesis of a research initiated in the 90s on the shipwreck of San Telmo, a Spanish 74-cannon warship that disappeared in 1819 South of Cape Horn on its voyage from Cádiz to Lima. Its purpose is to carry out a critical examination of the British sources referring to the voyages of the brig Williams and the testimonies of Captain William Smith in order to clarify the still unclear circumstances of one of the great shipwrecks of the Spanish Navy. It also aims, in the background, to shed light on historical events of major significance since they are linked to the discovery of Antarctica.
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Videos by Arnaud Cazenave de la Roche
Mortella wrecks 1527 by Arnaud Cazenave de la Roche
L’objectif principal de cette étude archéologique est d’identifier les «empreintes techniques» et les «marqueurs architecturaux» susceptibles de contribuer à une première approche de cette construction navale méditerranéenne du début de la période moderne, à travers sa composante italienne. L’analyse est basée sur des comparaisons avec des données archéologiques provenant d’autres épaves de la période ainsi que de sources écrites. Enfin, la recherche documentaire qui a relié les épaves de la Mortella à leur histoire, celle de «navi» génoises coulées pendant les guerres d’Italie de 1527, permet une mise en relation originale de l’étude archéologique avec la recherche historique.
A partir de l’année 2005, le Centre d’Etudes en Archéologie Nautique –CEAN- s’est fixé pour objectif de recenser les épaves et vestiges archéologiques sous-marins qui constituent les témoignages de cette histoire riche et mouvementée. Un programme de prospection archéologique sous-marine systématique de la baie de Saint-Florent a été établi sur 5 ans avec le concours de l’Europe (programme Leader+), du Ministère de la Culture à travers son Département des Recherches Subaquatiques et Sous-marines -DRASSM-, de la Collectivité Territoriale de la Corse –CTC-, du Conseil Général de Haute Corse, des Communes de Saint-Florent et d’Oletta, et avec la collaboration d’associations locales, et en particulier « Les amis des Agriate ». Ce programme s’inscrit dans le cadre de l’élaboration de la carte archéologique du patrimoine sous-marin de la Corse et, de façon plus générale, collabore à l’inventaire des sites archéologiques de la Corse réalisé par le Service Régional de l’Archéologie (SRA).
Pour répondre aux exigences d’un programme de prospection qui se voulait systématique, une stratégie de recherche reposant sur l’emploi de plusieurs méthodes de prospection a été élaborée : magnétométrie, prospection visuelle par plongeur tracté et SONAR à balayage latéral ont été mis en œuvre dans la baie de Saint-Florent entre la côte et 50 mètres de profondeur, couvrant une surface totale de l’ordre de 15 km.
C’est au cours de cette prospection géophysique que deux sites archéologiques mettant en présence les épaves de navires datés de la période de la Renaissance ont été découverts. Le premier, baptisé Mortella II, a été localisé au mois d’octobre 2005 par 47 mètres de profondeur ; à environ 700 mètres au Sud, le second site, - Mortella III – a été mis au jour au mois de novembre 2006, par 37 mètres de fond. A première vue, ces sites paraissent constituer un ensemble de vestiges important pour l’archéologie maritime de cette période. Ils se caractérisent par la présence de tumulus couverts de gravier et de pierres de lest, des vestiges affleurant d’une carène en bois, de trois grandes ancres, de pièces d’artillerie en fer forgé ainsi que de nombreux objets dispersés sur le fond.
Les questions préliminaires que pose la présence des sites de la Mortella sont multiples :
- quel est leur potentiel archéologique, quel est le volume des vestiges en présence sous le sédiment, quel est leur état de conservation ?
- quelles sont les proportions des bâtiments auxquels nous avons à faire ? L’organisation du site de la Mortella III en deux ensembles bien distincts indique-t-elle la présence de deux épaves sur ce même site ?
- Peut-on établir un lien formel entre les sites de la Mortella II et III, sachant que leur proximité et la similitude de leur mobilier semblent les rattacher au même évènement historique ?
- Enfin, existe-t-il des documents écrits qui permettraient de faire la lumière sur la question de l’origine de ces épaves ?
A l’occasion des missions de prospection des années 2005 et 2006, le Centred’Etudes en Archéologie Nautique a réalisé un premier travail d’observation sur les sites de la Mortella qui a été complété en 2007 par une expertise organisée par le Département des Recherches Subaquatiques et Sous-Marines (Ministère de la Culture) à laquelle elle a participé. Parallèlement, SEAS a organisé un programme de recherches historiques –qui se poursuivent encore actuellement- dans les archives françaises, italiennes et espagnoles.
Nous présentons ici un premier bilan des observations préliminaires que nous avons pu effectuer au cours de ces différentes missions ainsi que les premiers résultats des travaux de recherche historique en cours, dans le but de contribuer à apporter des éléments de réponses aux questions évoquées, et participer à la compréhension de la dynamique de ces sites archéologiques qui apparaissent prometteurs.
The scientific interest of these wrecks dating from the 16th century led to the organization of a research program on the site of Mortella III from 2010. Since then, four excavations were conducted mobilizing a multidisciplinary team around a project supported by the French Ministry of Culture through its Department of Underwater Archaeological Research (DRASSM) and the Territorial Collective of Corsica (CTC)
This communication aims to present the preliminary results of the work that has been done on this site and especially those related to the construction and naval architecture, as the good condition of the hull of this Mediterranean shipwreck dating from the first half of the 16 century usefully allows to record and study.
Dans le prolongement des premières observations réalisées vient s’ajouter toute une série de questions d’ordre archéologique liées à l’architecture navale de la période de la Renaissance en Méditerranée, encore mal connue, et à la culture matérielle de l’époque. Seule la réalisation d’une fouille programmée offrira l’occasion rare de pouvoir y répondre. Les premières études entreprises confirment cependant d’ores et déjà le précieux potentiel archéologique des sites de la Mortella et la perspective que ces épaves offrent d’enrichir l’archéologie maritime de cette période et de contribuer à la mise en valeur et la protection du patrimoine de la Corse
The first one, called Mortella II was located in Octuber 2005, by 47 meters depth ; the second – Mortella III – by 37 meters. These sites are characterized by the presence of three
tumulus, three big anchors of more than 4,5 meters each, wrought iron ordnances, canons balls, ballast, as well as many highly concentrated objects spread out all over the bottom. A link between these two sites seems probable regarding the similarity of there material and there proximity (less than 700 meters).
The Mortella shipwrecks were discovered during a Side Scan SONAR survey in the frame of a research program organized and led by a French organization, the Centre d’Etudes en Archéologie Nautique – CEAN. If the researches in the French, Spanish and Italian archives didn’t allow yet to reveal the identity of the shipwrecks, they nevertheless drove to emit several hypothesises on there origin which will have to be stated by there excavation.
The purpose of this lecture is to initiate a description of the Mortella sites as they have been discovered, to do a preliminary balance of there organisation and give an overview of the archaeological material visible on the bottom before there excavation which will be organized from 2009. We will draw up a first panorama of the dynamic of these sites and highlight the important potential they offer to the maritime archaeology of the Renaissance period.
El interés científico revelado por estos yacimientos datados del siglo XVI llevó a C.E.A.N. a iniciar un programa de excavación plurianual a partir del año 2010 sobre el pecio de la Mortella III, con el apoyo financiero de la Comunidad Europea, del Ministerio de Cultura francés y de las Colectividades Territoriales de Córcega.
El yacimiento de la Mortella III se caracteriza por la presencia de un casco de madera particularmente bien conservado bajo una espesa capa de gravilla y piedras de lastre, acompañado por una decena de piezas de artillería de hierro forjado con abundante proyectiles de piedra, de dos anclas de 3,50 metros y de un mobiliario variado.
Dada la profundidad (38 metros), la operación necesita una organización logística compleja y la movilización de un equipo de 30 arqueólogos y otros profesionales. Es con su apoyo que se desarrollan varias líneas de investigación destacando entre ellas: estudios petrográficos, dendrocronológicos, ceramológicos y arquitecturales.
El objeto de esta comunicación es exponer una síntesis de los resultados obtenidos en estos primeros años de excavación, destacando particularmente el estudio de la arquitectura naval que permite completar la documentación de la construcción naval mediterránea del siglo XVI que es bastante escasa.
After studying the archaeological data from the five excavation campaigns done on this wreck, our research sets as key goal identifying markers’such as ‘technical and architectural traits’ which can contribute to the definition of a model of shipbuilding from the 16th century in the Mediterranean, initiated by previous archaeological research started in the eighties. In this perspective, the analysis is based on comparisons with archaeological data from other wrecks of that period. Moreover, it also relies on the references provided by the written sources, as well as the iconography. Finally, the archival researches undertaken in the margins of the archaeological work have allowed linking the wrecks of the Mortella to their history, in this case to the Italian wars of 1527. In this regard, the archaeological study –which remains the epicentre of this thesis– is usefully supplemented by the historical research.
merchant ships, sunk in 1527 in the Bay of Saint-Florent (Upper-
Corsica, France) during the Seventh Italian War. A programme of
archaeological excavations and historical research has been held on
one of them, Mortella III, between 2010 and 2020. It has involved a
multidisciplinary team around a European research project called
ModernShip (Horizon 2020), whose objective is to shed light on
Mediterranean shipbuilding during the Renaissance, a field still little
known to this day.
At the end of these 10 years, the aim of the present article is to
conclude this research programme with the presentation of a
scientific review that complements a recently published monograph
on the Mortella III wreck. This study presents the latest results on the
ship's architecture obtained during the excavation of the wreck in
2019, including a study of the wood of the framework.
Finally, this article broadens our understanding of the nave presenting
the results of a collaborative line of research on material culture with
three studies in close connection with the ship architecture: artillery,
anchors and ceramics.
Rocciu I wreck 1550 by Arnaud Cazenave de la Roche
Antarctica by Arnaud Cazenave de la Roche
L’objectif principal de cette étude archéologique est d’identifier les «empreintes techniques» et les «marqueurs architecturaux» susceptibles de contribuer à une première approche de cette construction navale méditerranéenne du début de la période moderne, à travers sa composante italienne. L’analyse est basée sur des comparaisons avec des données archéologiques provenant d’autres épaves de la période ainsi que de sources écrites. Enfin, la recherche documentaire qui a relié les épaves de la Mortella à leur histoire, celle de «navi» génoises coulées pendant les guerres d’Italie de 1527, permet une mise en relation originale de l’étude archéologique avec la recherche historique.
A partir de l’année 2005, le Centre d’Etudes en Archéologie Nautique –CEAN- s’est fixé pour objectif de recenser les épaves et vestiges archéologiques sous-marins qui constituent les témoignages de cette histoire riche et mouvementée. Un programme de prospection archéologique sous-marine systématique de la baie de Saint-Florent a été établi sur 5 ans avec le concours de l’Europe (programme Leader+), du Ministère de la Culture à travers son Département des Recherches Subaquatiques et Sous-marines -DRASSM-, de la Collectivité Territoriale de la Corse –CTC-, du Conseil Général de Haute Corse, des Communes de Saint-Florent et d’Oletta, et avec la collaboration d’associations locales, et en particulier « Les amis des Agriate ». Ce programme s’inscrit dans le cadre de l’élaboration de la carte archéologique du patrimoine sous-marin de la Corse et, de façon plus générale, collabore à l’inventaire des sites archéologiques de la Corse réalisé par le Service Régional de l’Archéologie (SRA).
Pour répondre aux exigences d’un programme de prospection qui se voulait systématique, une stratégie de recherche reposant sur l’emploi de plusieurs méthodes de prospection a été élaborée : magnétométrie, prospection visuelle par plongeur tracté et SONAR à balayage latéral ont été mis en œuvre dans la baie de Saint-Florent entre la côte et 50 mètres de profondeur, couvrant une surface totale de l’ordre de 15 km.
C’est au cours de cette prospection géophysique que deux sites archéologiques mettant en présence les épaves de navires datés de la période de la Renaissance ont été découverts. Le premier, baptisé Mortella II, a été localisé au mois d’octobre 2005 par 47 mètres de profondeur ; à environ 700 mètres au Sud, le second site, - Mortella III – a été mis au jour au mois de novembre 2006, par 37 mètres de fond. A première vue, ces sites paraissent constituer un ensemble de vestiges important pour l’archéologie maritime de cette période. Ils se caractérisent par la présence de tumulus couverts de gravier et de pierres de lest, des vestiges affleurant d’une carène en bois, de trois grandes ancres, de pièces d’artillerie en fer forgé ainsi que de nombreux objets dispersés sur le fond.
Les questions préliminaires que pose la présence des sites de la Mortella sont multiples :
- quel est leur potentiel archéologique, quel est le volume des vestiges en présence sous le sédiment, quel est leur état de conservation ?
- quelles sont les proportions des bâtiments auxquels nous avons à faire ? L’organisation du site de la Mortella III en deux ensembles bien distincts indique-t-elle la présence de deux épaves sur ce même site ?
- Peut-on établir un lien formel entre les sites de la Mortella II et III, sachant que leur proximité et la similitude de leur mobilier semblent les rattacher au même évènement historique ?
- Enfin, existe-t-il des documents écrits qui permettraient de faire la lumière sur la question de l’origine de ces épaves ?
A l’occasion des missions de prospection des années 2005 et 2006, le Centred’Etudes en Archéologie Nautique a réalisé un premier travail d’observation sur les sites de la Mortella qui a été complété en 2007 par une expertise organisée par le Département des Recherches Subaquatiques et Sous-Marines (Ministère de la Culture) à laquelle elle a participé. Parallèlement, SEAS a organisé un programme de recherches historiques –qui se poursuivent encore actuellement- dans les archives françaises, italiennes et espagnoles.
Nous présentons ici un premier bilan des observations préliminaires que nous avons pu effectuer au cours de ces différentes missions ainsi que les premiers résultats des travaux de recherche historique en cours, dans le but de contribuer à apporter des éléments de réponses aux questions évoquées, et participer à la compréhension de la dynamique de ces sites archéologiques qui apparaissent prometteurs.
The scientific interest of these wrecks dating from the 16th century led to the organization of a research program on the site of Mortella III from 2010. Since then, four excavations were conducted mobilizing a multidisciplinary team around a project supported by the French Ministry of Culture through its Department of Underwater Archaeological Research (DRASSM) and the Territorial Collective of Corsica (CTC)
This communication aims to present the preliminary results of the work that has been done on this site and especially those related to the construction and naval architecture, as the good condition of the hull of this Mediterranean shipwreck dating from the first half of the 16 century usefully allows to record and study.
Dans le prolongement des premières observations réalisées vient s’ajouter toute une série de questions d’ordre archéologique liées à l’architecture navale de la période de la Renaissance en Méditerranée, encore mal connue, et à la culture matérielle de l’époque. Seule la réalisation d’une fouille programmée offrira l’occasion rare de pouvoir y répondre. Les premières études entreprises confirment cependant d’ores et déjà le précieux potentiel archéologique des sites de la Mortella et la perspective que ces épaves offrent d’enrichir l’archéologie maritime de cette période et de contribuer à la mise en valeur et la protection du patrimoine de la Corse
The first one, called Mortella II was located in Octuber 2005, by 47 meters depth ; the second – Mortella III – by 37 meters. These sites are characterized by the presence of three
tumulus, three big anchors of more than 4,5 meters each, wrought iron ordnances, canons balls, ballast, as well as many highly concentrated objects spread out all over the bottom. A link between these two sites seems probable regarding the similarity of there material and there proximity (less than 700 meters).
The Mortella shipwrecks were discovered during a Side Scan SONAR survey in the frame of a research program organized and led by a French organization, the Centre d’Etudes en Archéologie Nautique – CEAN. If the researches in the French, Spanish and Italian archives didn’t allow yet to reveal the identity of the shipwrecks, they nevertheless drove to emit several hypothesises on there origin which will have to be stated by there excavation.
The purpose of this lecture is to initiate a description of the Mortella sites as they have been discovered, to do a preliminary balance of there organisation and give an overview of the archaeological material visible on the bottom before there excavation which will be organized from 2009. We will draw up a first panorama of the dynamic of these sites and highlight the important potential they offer to the maritime archaeology of the Renaissance period.
El interés científico revelado por estos yacimientos datados del siglo XVI llevó a C.E.A.N. a iniciar un programa de excavación plurianual a partir del año 2010 sobre el pecio de la Mortella III, con el apoyo financiero de la Comunidad Europea, del Ministerio de Cultura francés y de las Colectividades Territoriales de Córcega.
El yacimiento de la Mortella III se caracteriza por la presencia de un casco de madera particularmente bien conservado bajo una espesa capa de gravilla y piedras de lastre, acompañado por una decena de piezas de artillería de hierro forjado con abundante proyectiles de piedra, de dos anclas de 3,50 metros y de un mobiliario variado.
Dada la profundidad (38 metros), la operación necesita una organización logística compleja y la movilización de un equipo de 30 arqueólogos y otros profesionales. Es con su apoyo que se desarrollan varias líneas de investigación destacando entre ellas: estudios petrográficos, dendrocronológicos, ceramológicos y arquitecturales.
El objeto de esta comunicación es exponer una síntesis de los resultados obtenidos en estos primeros años de excavación, destacando particularmente el estudio de la arquitectura naval que permite completar la documentación de la construcción naval mediterránea del siglo XVI que es bastante escasa.
After studying the archaeological data from the five excavation campaigns done on this wreck, our research sets as key goal identifying markers’such as ‘technical and architectural traits’ which can contribute to the definition of a model of shipbuilding from the 16th century in the Mediterranean, initiated by previous archaeological research started in the eighties. In this perspective, the analysis is based on comparisons with archaeological data from other wrecks of that period. Moreover, it also relies on the references provided by the written sources, as well as the iconography. Finally, the archival researches undertaken in the margins of the archaeological work have allowed linking the wrecks of the Mortella to their history, in this case to the Italian wars of 1527. In this regard, the archaeological study –which remains the epicentre of this thesis– is usefully supplemented by the historical research.
merchant ships, sunk in 1527 in the Bay of Saint-Florent (Upper-
Corsica, France) during the Seventh Italian War. A programme of
archaeological excavations and historical research has been held on
one of them, Mortella III, between 2010 and 2020. It has involved a
multidisciplinary team around a European research project called
ModernShip (Horizon 2020), whose objective is to shed light on
Mediterranean shipbuilding during the Renaissance, a field still little
known to this day.
At the end of these 10 years, the aim of the present article is to
conclude this research programme with the presentation of a
scientific review that complements a recently published monograph
on the Mortella III wreck. This study presents the latest results on the
ship's architecture obtained during the excavation of the wreck in
2019, including a study of the wood of the framework.
Finally, this article broadens our understanding of the nave presenting
the results of a collaborative line of research on material culture with
three studies in close connection with the ship architecture: artillery,
anchors and ceramics.
This is an English translation of an article published in Spanish in 2019.
RESUMEN Este artículo es la síntesis de un trabajo de investigación iniciado en los años 90 sobre el naufragio del San Telmo, navío de guerra de 74 cañones español que desapareció en 1819 al Sur del Cabo de Hornos en su viaje de Cádiz a Lima. Su objetivo es la realización de un examen crítico de las fuentes británicas que se refieren a los viajes del bergantín Williams y de los testimonios del capitán William Smith para esclarecer las circunstancias aún oscuras de uno de los grandes naufragios de la Marina Española. Se trata también, en un segundo plano, de arrojar luz sobre unos acontecimientos históricos de gran transcendencia ya que están ligados al descubrimiento de la Antártida. PALABRAS CLAVE:
In the context of the paucity of documentation on Mediterranean shipbuilding, and given the key role played by Mediterranean technical culture in early modern Europe, Nicolò Sagri's treatise makes a very useful contribution to our knowledge.
The aim of this chapter is to offer an analysis and interpretation of Sagri's text dealing with the shipbuilding of the nave, the typical Mediterranean merchant ship of the time. It then aims to compare it with the Iberian shipbuilding tradition and, finally, it seeks to highlight and explain the methods used by Sagri to calculate its tonnage.
La solución al problema tecnológico hay que buscarla en la carlinga, alojamiento destinado a recibir la mecha del mástil central y a sujetarla firmemente. Pero esta solución no es única sino múltiple como así lo atestiguan las evidencias que en las últimas décadas ha sacado a la luz la arqueología naval de la Edad Moderna
La mecha del mástil podía alojarse en una mortaja practicada en la propia sobrequilla o en conjuntos de piezas sobrepuestas y reforzadas. Tomando como referencia los sistemas constructivos de las carlingas de algunos pecios del Mediterráneo del siglo XVI, tales como los de Villefranche-sur-Mer (Francia) o de la Mortella III (Francia), y comparándolos con los de pecios del espacio Atlántico (Red-Bay, Canadá, o Mary-Rose, Reino-Unido), destacaremos el gran interés que su estudio –aún muy poco desarrollado- puede aportar a la arqueología naval:
En primer lugar, veremos cómo sus tipologías evidencian culturas técnicas diferentes por lo que constituyen “firmas arquitectónicas” propias y relevantes para la identificación del espacio marítimo en el cual fue creada una embarcación. En segundo lugar, los esfuerzos axiales y laterales de la base del mástil obligan a realizar una obra sumamente esmerada que permite observar el nivel técnico de la construcción y aporta indicaciones fundamentales para la estimación de las proporciones de la embarcación.
Discovered in the 16th century by the Portuguese pilot Juan Fernández, this small volcanic island has, ever since, played a strategic role in the history of the navigation of the Spanish zone of influence in the Pacific: Rich in natural resources, the island served as a refuge for several centuries to succeeding privateer expeditions along the Chilean and Peruvian coasts.
Witnesses of this rich and eventful maritime history, the shipwrecks in Cumberland Bay prompted a prospecting campaign lead by SEAS/CEAN (Centre d'Etudes en archéologie Nautique) in 1996 whose objective was to create an inventory-map of the underwater archaeological sites. It was on this occasion that the wreck of a large ship from the Colonial Period was brought to light at a depth of 27 meters in the eastern part of the bay, near Punta Loberia.
In 2010 the Juan Fernández Archipelago Foundation, for which one of the objectives is the preservation and development of the cultural heritage of the Robinson Crusoe Island, solicited our Center to undertake an initial assessment of the wreck of the Punta Lobos as part of a common project between the two organizations with the support of the Universidad Andrés Bello (Santiago, Chile) and an administrative authorization issued by the Chilean National Monuments Council and the Chilean Navy.
The following document is a report of the preliminary archaeological study of the shipwreck carried out between February and March 2010. Although all the difficulties faced by the archaeological team (tsunami of the 27th February), the operation allowed to measure the high archaeological potential of the site and offered the prospect of a significant contribution to the knowledge of maritime history in South America.
establishment of physical measures applied on this wreck for the first time also represents an advance in the conservation of submerged sites.
linked: both ships were Genoese merchantmen sailing together, which sunk in 1527 in the context of the 7th Italian War between France and Spain. This report takes up the main outcomes of the lines
of research on shipbuilding and artefacts (anchors and artillery). It discusses their characteristics, comparing them to other wrecks of similar Mediterranean origin. In this way, this work seeks to contribute to the knowledge of Mediterranean shipbuilding and the material culture of the Renaissance, which is currently little known.
Ce travail s’inscrit dans le cadre d’un programme de prospection systématique entrepris par SEAS depuis l’année 2003 participant à l’élaboration de la carte archéologique du patrimoine sous-marin de la Corse. Ce programme est mené avec le soutien financier du Conseil Territorial de la Corse –CTC-, du Conseil Général de Haute Corse et du Ministère de la Culture.
Cette nouvelle campagne a abouti à la mise au jour d’un nouveau site archéologique homogène d’un naufrage daté - de la période de la Renaissance, baptisé Mortella III. Il s’agit là d’un site d’un grand intérêt scientifique à rapprocher de l’épave mise au jour en 2005 (Mortella II) au regard de la similitude de leur mobilier et de la faible distance qui les sépare (environ 700 mètres).
Le but de la mission était la mise en oeuvre d'une prospection fine permettant une couverture exhaustive capable de mettre au jour les vestiges liés à l'activité maritime de Saint-Florent en général, et de retrouver en particulier les vestiges de certains naufrages importants pour l'histoire locale et l'archéologie, identifiés au cours d’un travail de recherches documentaire réalisé depuis l’année 2003.
Une première campagne a été organisée du 29 mai au 14 juin ; une seconde du 18 septembre au 12 octobre. Des opérations de plongée ont enfin été organisées au mois de novembre pour la vérification d’anomalies détectées au cours de la prospection électronique. Au total, la campagne a mobilisé l’équipe durant 6 semaines et a donné lieu à la découverte d'un grand vaisseau armé daté du XVIème siècle par 48 mètres de profondeur.
Les méthodes de prospection mises en œuvre ont été triples :
Prospection visuelle, magnétométrie différentielle avec des appareils au césium jusqu'à 20 m, sonar à balayage latéral avec des fréquences allant de 200 et 500 khz
jusqu'à 50m. Entre les 3 méthodes, ce sont environ 10 km² -sur les 15 km² que couvre la baie- qui ont été prospectés, sachant qu’une partie des surfaces couvertes par magnétométrie ont été recoupées par la prospection visuelle.