Une aventure d’amour
Par Alexandre Dumas
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À propos de ce livre électronique
A la fin de son séjour, sensible à son charme, même si les choses ont été clarifiées dès le début par Lilla, Dumas décide de l’accompagner un bout de chemin. Ils passent ainsi par Bruxelles et Spa où elle se sent tellement nerveuse et souffrante que Dumas se sert de son pouvoir de magnétisme pour la soulager.
Puis ils descendent le Rhin de Coblence à Mayence, voyage pendant lequel ils sympathisent avec une Viennoise. Dumas leur raconte alors l’aventure d’amour qu’il a vécue à Palerme en 1836 avec Maria D.
Enfin, ils arrivent à Mannheim où Dumas se sert de sa notoriété pour introduire Lilla auprès de Madame Schrœder, grande artiste allemande qui l’accueillera comme élève, marquant ainsi la fin du voyage.
Dumas rentre alors en France. Ils ne se reverront jamais...
Alexandre Dumas
Alexandre Dumas (1802 1870), also known as Alexandre Dumas, père, was a French writer. His works have been translated into nearly 100 languages, and he is one of the most widely read French authors. Many of his historical novels of high adventure were originally published as serials, including The Count of Monte Cristo, The Three Musketeers, Twenty Years After, and The Vicomte de Bragelonne: Ten Years Later. His novels have been adapted since the early twentieth century for nearly 200 films. Dumas' last novel, The Knight of Sainte-Hermine, unfinished at his death, was completed by a scholar and published in 2005, becoming a bestseller. It was published in English in 2008 as The Last Cavalier.Prolific in several genres, Dumas began his career by writing plays, which were successfully produced from the first. He also wrote numerous magazine articles and travel books; his published works totaled 100,000 pages. In the 1840s, Dumas founded the Théâtre Historique in Paris.Dumas' father, General Thomas-Alexandre Davy de la Pailleterie, was born in the French colony of Saint-Domingue (present-day Haiti) to a French nobleman and an enslaved African woman. At age 14 Thomas-Alexandre was taken by his father to France, where he was educated in a military academy and entered the military for what became an illustrious career.His father's aristocratic rank helped young Alexandre acquire work with Louis-Philippe, Duke of Orléans. He later began working as a writer, finding early success. Decades later, in the election of Louis-Napoléon Bonaparte in 1851, Dumas fell from favor and left France for Belgium, where he stayed for several years. Upon leaving Belgium, Dumas moved to Russia for a few years before going to Italy. In 1861 he founded and published the newspaper L' Indipendente, which supported the Italian unification effort. In 1864 he returned to Paris.Though married, in the tradition of Frenchmen of higher social class, Dumas had numerous affairs (allegedly as many as forty). In his lifetime, he was known to have at least four illegitimate or "natural" children; although twentieth-century scholars found that Dumas fathered another three "natural" children. He acknowledged, and assisted his son, Alexandre Dumas to become a successful novelist, and playwright. They are known as Alexandre Dumas père (father) and Alexandre Dumas fils (son). Among his affairs, in 1866 Dumas had one with Adah Isaacs Menken, an American actress then less than half his age and at the height of her career.The English playwright Watts Phillips, who knew Dumas in his later life, described him as "the most generous, large-hearted being in the world. He also was the most delightfully amusing and egotistical creature on the face of the earth. His tongue was like a windmill once set in motion, you never knew when he would stop, especially if the theme was himself."
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Aperçu du livre
Une aventure d’amour - Alexandre Dumas
Italie
Copyright
First published in 1860
Copyright © 2019 Classica Libris
Introduction
Le récit Une aventure d’amour est publié pour la première fois en feuilleton dans le Monte-Cristo d’octobre 1859 à janvier 1860. Une première édition française en volume a paru en 1862. Le volume était complété par Herminie.
Romancé, ce récit rappelle pourtant une liaison de l’auteur avec une célèbre cantatrice, Caroline Ungher, née en Hongrie en 1803, qui chanta sur toutes les scènes d’Europe.
1
Un matin de l’automne de 1856, mon domestique, malgré l’ordre exprès que je lui avais donné de ne pas me déranger, ouvrit ma porte, et, en réponse à la grimace fort significative qu’il distingua sur mon visage, me dit :
– Monsieur, elle est fort jolie.
– Qui cela, imbécile ?
– La personne pour laquelle je me permets de déranger monsieur.
– Et que m’importe qu’elle soit jolie ? Tu sais bien que, quand je travaille, je n’y suis pour personne.
– Et puis elle vient, continua-t-il, de la part d’un ami de monsieur.
– Le nom de cet ami ?
– Qui habite Vienne.
– Le nom de cet ami ?
– Oh ! monsieur, un drôle de nom, un nom comme rubis ou diamant.
– Saphir ?
– Oui, monsieur, Saphir, c’est cela.
– C’est autre chose, alors ; fais monter dans l’atelier, et descends-moi une robe de chambre.
Mon domestique sortit.
J’entendis un pas léger qui passait devant la porte de mon cabinet ; puis Monsieur Théodore descendit, ma robe de chambre sur le bras.
Quand je donne à un domestique ce signe de considération de l’appeler monsieur, c’est qu’il est remarquable par son idiotisme ou sa friponnerie.
J’ai eu près de moi trois des plus beaux spécimens de ce genre que l’on puisse rencontrer : Monsieur Théodore, Monsieur Joseph et Monsieur Victor.
Monsieur Théodore n’était qu’idiot, mais il l’était bien.
Je constate ceci en passant, afin que le maître chez lequel il est en ce moment, si toutefois il a un maître, ne le confonde pas avec les deux autres.
Au reste, l’idiotisme a un grand avantage sur la friponnerie : on voit toujours assez tôt que l’on a un domestique idiot ; on s’aperçoit toujours trop tard que l’on a un domestique fripon.
Théodore avait ses protégés ; ma table est toujours d’une assez large circonférence pour que deux ou trois amis viennent s’y asseoir sans y être attendus. Ils ne trouvent pas toujours bon dîner, mais ils trouvent toujours bon visage.
Eh bien, les jours où le dîner était bon selon le goût de Monsieur Théodore, Monsieur Théodore prévenait ceux de mes amis ou de mes connaissances qu’il préférait aux autres.
Seulement, selon le degré de susceptibilité des gens, il disait aux uns :
– Monsieur Dumas disait ce matin : « Il y a longtemps que je n’ai vu ce cher Un tel ; il devrait bien venir me demander à dîner aujourd’hui. »
Et l’ami, certain de prévenir un désir, venait me demander à dîner.
Aux autres, moins susceptibles, Théodore se contentait de dire, en les poussant du coude :
– Il y a un bon dîner aujourd’hui ; venez donc.
Et, sur cette invitation, l’ami, qui ne fût probablement pas venu sans cela, venait dîner.
Je cite un détail de la grande personnalité de Monsieur Théodore ; s’il me fallait compléter le portrait, j’y emploierais tout un chapitre.
Revenons donc à la visite annoncée par Monsieur Théodore.
Revêtu de ma robe de chambre, je me hasardai à monter jusqu’à l’atelier. En effet, j’y trouvai une charmante jeune femme, grande de taille, éclatante de blancheur, avec des yeux bleus, des cheveux châtains, des dents magnifiques ; elle avait une robe de taffetas gris-perle montant jusqu’au cou, un châle de façon et d’étoffe arabes, et un de ces charmants chapeaux, malheureusement un peu réprouvés par le goût à Paris, et qui vont si bien même aux femmes laides ou qui ne sont plus jeunes, que l’Allemagne les a surnommés un dernier essai.
L’inconnue me tendit une lettre sur l’adresse de laquelle je reconnus l’indéchiffrable griffonnage du pauvre Saphir.
Je mis la lettre dans ma poche.
– Eh bien, me dit la visiteuse avec un accent étranger fortement prononcé, vous ne lisez pas ?
– Inutile, madame, lui répondis-je ; j’ai reconnu l’écriture, et votre bouche est assez gracieuse pour que je désire savoir d’elle-même ce qui me procure l’honneur de votre visite.
– Mais je désire vous voir, voilà tout.
– Bon ! vous n’avez pas fait le voyage de Vienne exprès pour cela ?
– Qui vous le dit ?
– Ma modestie.
– Pardon, mais vous ne passez pas pour modeste, cependant.
– J’ai mes jours de vanité, c’est vrai.
– Lesquels ?
– Ceux où les autres me jugent et où, moi, je me compare.
– À ceux qui vous jugent ?
– Vous avez de l’esprit, madame... Donnez-vous donc la peine de vous asseoir.
– Si je n’avais été que jolie, vous ne m’eussiez donc pas fait cette invitation ?
– Non, je vous en eusse fait une autre.
– Dieu ! que les Français sont fats !
– Ce n’est pas tout à fait leur faute.
– Eh bien, moi, en quittant Vienne pour venir en France, j’ai fait un vœu.
– Lequel ?
– Celui de m’asseoir, tout simplement.
Je me levai et je saluai.
– Me ferez-vous la grâce de me dire à qui j’ai l’honneur de parler ?
– Je suis artiste dramatique, Hongroise de nation ; je me nomme madame Lilla Bulyowsky ; j’ai un mari que j’aime et un enfant que j’adore. Si vous aviez lu la lettre de notre ami commun Saphir, il vous disait tout cela.
– Croyez-vous que vous n’avez pas gagné à me le dire vous-même ?
– Je n’en sais rien ; la conversation, avec vous, prend de si singulières tournures !
– Libre à vous de la remettre sur la route qu’il vous conviendra.
– Bon ! vous êtes sans cesse à lui donner des coups de coude, pour la pousser à droite ou à gauche.
– À gauche, surtout.
– C’est justement le côté où je ne veux pas aller.
– Alors, marchons droit et devant nous.
– J’ai bien peur que ce ne soit pas possible.
– Vous allez voir que si... Redites ce que vous venez de me dire ; vous êtes ?...
– Artiste dramatique.
– Que jouez-vous ?
– Tout : le drame, la comédie, la tragédie. J’ai, par exemple, joué à peu près toutes vos pièces, depuis Catherine Howard jusqu’à Mademoiselle de Belle-Isle.
– Et sur quel théâtre ?
– Sur celui de Pesth.
– En Hongrie, alors ?
– Je vous ai dit que j’étais Hongroise.
Je poussai un soupir.
– Vous soupirez ? me demanda Madame Bulyowsky.
– Oui ; un des plus charmants souvenirs de ma vie se rattache à une de vos compatriotes.
– Bon ! voilà que vous poussez encore la conversation à gauche.
– La conversation, pas vous. Imaginez donc... Mais non, continuez.
– Pas du tout. Vous alliez raconter une histoire ; racontez-la.
– Pour quoi faire ?
– Pour m’amuser, donc ! Tout le monde peut vous lire, et il n’est pas donné à tout le monde de vous entendre.
– Vous voulez me prendre par l’amour-propre.
– Moi, je ne veux pas vous prendre du tout.
– Alors, ne nous occupons pas de moi. Vous êtes artiste dramatique, vous êtes Hongroise de nation, vous vous nommez Madame Lilla Bulyowsky, vous avez un mari que vous aimez, une enfant que vous adorez, et vous venez à Paris pour me voir.
– D’abord.
– Très bien ; et après moi ?
– Voir tout ce qu’on voit à Paris.
– Et qui vous fera voir tout ce que l’on voit à Paris ?
– Vous, si vous voulez.
– Vous savez qu’on ne nous aura pas vus trois fois ensemble que l’on dira une chose...
– Laquelle ?
– Que vous êtes ma maîtresse.
– Qu’est-ce que cela fait ?
– À la bonne heure !
– Sans doute, à la bonne heure ; ceux qui me connaissent sauront bien le contraire, et, quant à ceux qui ne me connaissent pas, que m’importe ce qu’ils peuvent dire ?
– Vous êtes philosophe.
– Non, je suis logique. J’ai vingt-cinq ans ; on m’a dit si souvent que j’étais jolie, que j’ai pensé qu’autant valait le croire pendant que c’était vrai que quand cela ne le serait plus. Vous n’imaginez pas que j’ai quitté Pesth pour venir à Paris toute seule, sans même une femme de chambre, avec la conviction qu’on ne tâcherait pas de mordre sur moi. Eh bien, cela ne m’a point arrêtée ; qu’on morde ! mon art avant tout !
– Alors, votre voyage à Paris est une affaire d’art ?
– Pas autre chose ; j’ai voulu voir vos grands poètes pour savoir s’ils ressemblaient aux nôtres, et vos grands artistes dramatiques pour savoir si j’avais quelque chose à leur prendre ; j’ai demandé à Saphir une lettre pour vous, il me l’a donnée, et me voilà. Avez-vous quelques heures à me consacrer ?
– Toutes les heures que vous voudrez.
– Eh bien, j’ai un mois à rester à Paris, six mille francs à y dépenser tant pour mes achats que pour mon plaisir, et mille francs pour m’en retourner à Pesth. Supposez que Saphir vous ait adressé un étudiant de Leipzig ou de Heidelberg au lieu d’une artiste dramatique du théâtre de Pesth, et arrangez-vous en conséquence.
– Alors, vous dînerez avec moi ?
– Chaque fois que vous serez libre.
– Ces jours-là, nous irons au spectacle.
– Très bien.
– Tenez-vous à ce qu’il y ait une troisième personne avec nous ?
– Aucunement.
– Et vous vous moquerez de ce que l’on pourra dire ?
– Si vous aviez lu la lettre de Saphir, vous eussiez vu un paragraphe tout entier consacré à ce chapitre.
– Je lirai la lettre de Saphir.
– Quand