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Les barbariques: Thriller historique
Les barbariques: Thriller historique
Les barbariques: Thriller historique
Livre électronique98 pages1 heure

Les barbariques: Thriller historique

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À propos de ce livre électronique

Notre monde est-il barbarique ?

Eric Deverrewaere vous propose un nouveau voyage à travers ce roman au parfum médiéval et malgré tout tellement contemporain. Un mot prononcé dans une échope d'une ville romantique a suffi à éveiller sa plume : "barbarique".
Notre monde est-il barbarique ? L'actualité et les faits divers nous l'expliquent quotidiennement, mais l'auteur a choisi une autre voix, celle de l'amour pour rendre doux l'atroce, pour rendre beau l'insupportable. Rentrez dans son monde frontière où la fiction embellit la vie, franchissez le seuil de la boutique, laissez vous attirer par un ours en peluche et à la dernière page tournée vous aurez la réponse à cette question !

Découvrez un roman au parfum médiéval, et plongez dans un récit qui prend le parti de choisir la voix de l'amour pour rendre doux l'atroce et beau l'insupportable.

EXTRAIT

La boutique fermée, l'ours Max remisé, nous voici quittant l'échoppe, Thomas droit comme un I... Et l’homme de se lancer dans un discours à forte résonance gutturale où il m’est possible de reconnaître quelques mots d’allemand, appris à l’école, ou d’anglais découverts dans les pubs à siroter des Guinness.
— Eh oui, notre langue est vraiment « barbarique »... Restez avec moi une heure durant et je vais vous conter une bien curieuse histoire. Puis comme le dit, si bien, un vieil ami, véritable philosophe de la vie, « l’important dans une histoire c’est d’y croire... » Alors, tout à l’heure vous me direz si vous y avez cru...

À PROPOS DE L'AUTEUR

Eric Deverrewaere, cheminot retraité, choisit l'écriture pour occuper son temps libre. Écrire pour être lu, pour distraire, pour faire sourire, pour que le moment passé soit le plus agréable possible.
LangueFrançais
ÉditeurEx Aequo
Date de sortie30 janv. 2017
ISBN9782359628609
Les barbariques: Thriller historique

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    Aperçu du livre

    Les barbariques - Eric Deverrewaere

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    Table des matières

    Résumé

    Les barbariques

    Dans la même collection

    Résumé

    Eric DEVERREWAERE vous propose un nouveau voyage à travers ce roman au parfum médiéval et malgré tout tellement contemporain. Un mot prononcé dans une échope d'une ville romantique a suffi à éveiller sa plume : barbarique.

    Notre monde est-il barbarique ? L'actualité et les faits divers nous l'expliquent quotidiennement, mais l'auteur a choisi une autre voix, celle de l'amour pour rendre doux l'atroce, pour rendre beau l'insupportable. Rentrez dans son monde frontière où la fiction embellit la vie, franchissez le seuil de la boutique, laissez vous attirer par un ours en peluche et à la dernière page tournée vous aurez la réponse à cette question !

    « La boutique fermée, l'ours Max remisé, nous voici quittant l'échoppe, Thomas droit comme un I... Et l’homme de se lancer dans un discours à forte résonance gutturale où il m’est possible de reconnaître quelques mots d’allemand, appris à l’école, ou d’anglais découverts dans les pubs à siroter des Guinness.

    — Eh oui, notre langue est vraiment « barbarique »... Restez avec moi une heure durant et je vais vous conter une bien curieuse histoire. Puis comme le dit, si bien, un vieil ami, véritable philosophe de la vie, « l’important dans une histoire c’est d’y croire... » Alors, tout à l’heure vous me direz si vous y avez cru... »

    Eric DEVERREWAERE, cheminot retraité, choisit l'écriture pour occuper son temps libre. Écrire pour être lu, pour distraire, pour faire sourire, pour que le moment passé soit le plus agréable possible.

    Eric Deverrewaere

    Les barbariques

    Thriller

    ISBN : 978-2-35962-860-9

    Collection Blanche

    ISSN : 2416-4259

    Dépôt légal sept 2016

    ©Ex Aequo

    ©2016 Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction intégrale ou partielle, réservés pour tous pays. Toute modification interdite.

    Éditions Ex Aequo

    6 rue des Sybilles

    88370 Plombières les bains

    www.editions-exaequo.fr

    Jamais ce texte contemporain n’a été porteur d’autant de vérités. Fin d’écriture janvier 2015 ; Charlie ! Relecture en novembre, juste après ce putain de vendredi 13, Bataclan, Stade de France, Paris, Saint Denis...

    Je dédie ce livre à toutes celles et tous ceux qui ont été frappés par l’ignominie de la barbarie.

    Moi je ne pourrai pas oublier. Et vous ?

    Venez découvrir avec moi un monde à la fois contemporain et médiéval. Violent, barbare. Pour tout dire... barbarique.

    Un vieil homme au fond de sa boutique qui conte sa haine au milieu de ses ours en peluche aux costumes en laine. Soyez ce visiteur attentif, humain, surpris.

    Les solitudes du monde moderne sont au cœur de ce roman aux parfums de guerre fratricide.

    Ceci est une pure œuvre de fiction. Ne cherchez pas les clefs, certes il y en a, ne cherchez pas à vous reconnaître, je ne vous connais pas. Ne cherchez pas les lieux, vous les trouveriez. Ne me confiez aucun secret, je ne saurai les garder... Ils pourraient m’inspirer. Je saurai les transcender, et une autre vie leur donner.

    À ce vieil homme rencontré au hasard, véritable aimant qui m’a offert le bonheur d’écrire cette drôle d’histoire, pour les lectrices et les lecteurs.

    Introduction.

    B. en Belgique, une ruelle étroite et sombre, je marche. Sur tous les guides touristiques parcourus avant mon départ j’ai lu : « B. mérite le détour... séjour inoubliable... mieux qu’une Venise du Nord... parfaitement romantique.... à découvrir à deux... l’amour au rendez-vous... ».

    Par curiosité et envie de dépaysement me voici arpentant les rues de cette ville aux parfums d’histoire et aux architectures typiques, splendides. Le chocolat est le maître mot. Partout des devantures brillamment illuminées et des tonnes de confiseries.

    J’ai retenu un hôtel simple, en étage comme il en existe de nombreux ici, une chambre modeste qui donne sur ces formidables venelles médiévales. Je pose mes bagages, je claque la porte de la chambre et me voici parti à l’aventure, pressé de la découverte...

    Place lumineuse. Constructions scintillantes. Un cours d’eau anime la vie avec son lac des cygnes, parfaitement romantique. Des Asiatiques se mitraillent avec les animaux blancs en fond d’écran. Une calèche près de la fontaine m’attend, mais non ce sera pour demain, aujourd’hui c’est à pied que je me promène. Je déambule. Quelques gouttes d’eau, une averse prochaine. Je ne suis pas loin de la mer et ici pas d’obstacles pour arrêter les nuées. Je m’enfonce dans la vieille ville...

    Ruelle noire. Le soleil ne peut jamais éclairer les étages inférieurs. La chaussée pavée est luisante ; ça y est, il pleut sans discontinuer. Les lampadaires de cuivre restent allumés à longueur de journée alors que l’été n’est pas si loin. Mon couvre-chef est à tordre, mon blouson traversé, ma chemise trempée, mais je déambule à la recherche de je ne sais quelle richesse, quel plaisir des yeux, seule la parfaite ignorance du touriste guide mes pas.

    À la devanture d’une boutique, un drôle d’ours est posé, ou suspendu. Il semble me tendre la main. J’y vois le symbole de l’accueil réputé de ce pays. Je m’approche : l’ours est très usé, parfaitement élimé. La silhouette de l’animal est peu commune, elle retient mon attention. Envoûtante.

    Je me sens prêt à caresser cette peluche d’un autre âge quand mon regard est capté par des milliers d’yeux vitrés qui m’espionnent depuis la vitrine, véritable kaléidoscope, cascade de reflets. Myriades d’irisations. Angoissant.

    J’hésite, je fais quelques pas puis je reviens en arrière comme aspiré par je ne sais quoi. Je franchis la porte de l’échoppe. Un petit homme sans âge derrière un comptoir de bois sombre m’accueille, de ridicules lunettes vissées sur l’extrémité de son nez, des yeux bleus glacier, quelques cheveux blancs, presque argentés et une voix plutôt forte.

    — Bonjour Monsieur. Êtes-vous français ou francophone ?

    — Français.

    — Je l’avais deviné. Ça se voit. Ça s’entend dès le premier mot, vous avez une façon bien à vous de dire « bonjour ».

    Je continue à faire le tour de la boutique où les yeux ne me lâchent pas, les différents ursidés me dévisagent. De toute taille. De toute couleur. Quand la voix derrière le comptoir s’élève à nouveau

    — Regardez bien mes ours, ce sont des vrais. Des comme il n’en existe plus nulle part ailleurs.

    — Merci, dis-je en poursuivant la visite de ce drôle d’endroit.

    La voix d’ailleurs s’élève à nouveau

    — Si vous avez un peu de temps, j’aurais plein de choses à vous raconter, mais je ne sais guère si vous me comprendrez. À cause de notre langue trop... « barbarique ».

    Et l’homme de se lancer dans un discours à forte résonance gutturale où il m’est impossible de reconnaître quelques mots d’allemand, appris à l’école, ou d’anglais découverts dans les pubs à siroter des Guinness. Rien à faire, je n’entrave que pouic.

    Alors, me voyant interdit et perplexe il se met à rire, fort, très

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