Bercy Regeneracion Urbana
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Bercy Regeneracion Urbana
Del documento, los autores. Digitalizacin realizada por ULPGC. Biblioteca universitaria, 2013
Patrizia Ingallina
Archtecte urbanste
Maitre de confrences a
I'Insttut d'Urbansme de Pars,
de /'Unverst Pars XII
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bi ente (Bouinot, 1998). Dicho de otro modo, en una situacin en la cual ya no se pu ede prever con precisin el porvenir de una ciudad y de un territori o, no se pueden extraer
fc ilmente tendencias, pu es las evoluciones econmicas y
las de las sociedades actu ales ya no son tan establ es como
pareca n serl o antes. Pero el proyecto urbano es tambin un
proyecto concreto, que se apoya espec ialmente en el espacio pbli co, que es la expres in ms democrti ca de la
dinmi ca social. Este espacio co lecti vo est en el centro de
todos los debates entre arquitectos y operadores urbanos (del
tipo de S. E.M. -Sociedad de Economa M ixta-, los planifica dores), sobre todo, hoy en da, cuando las nociones, tp icamente fran cesa s, de vn culo de vida y de solidari dad y
cohesin social se empl ea n en todos los di scursos de los
polticos (y se invoca n hasta en la Con vencin Eu ropea 1 ) . Ya
que las operaci ones de urbanismo se apoyan, a parti r de
ahora, cas i ni ca mente en el tej ido urbano existente, se
habla cada vez ms de proyectos de renovac in urba na,
cuyo espacio pb lico ti ene un papel determin ante2 (Mazeti er, 2005). Adems, la reciente ley SRU (Solidaridad y Renovac in Urbanas-Solidarit et Renouvellement Urbains, de
diciembre de 2001 ) ha situ ado el proyecto en el centro de las
preocupaciones del pl anificador, que debe de ahora en ade-
Figure l / Figura 7
Programmation urbaine
Planification oprationnelle
Programmes d'opration
Proyecto de arquitectura
Agglomration
Ville
Quartier
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Planification stratgiques
Batiment
urbain ou I'espace public joue un role dterminant2 (Mazetier, 2005). De plus, la loi rcente SRU (Solidarit et
Renouvellement Urbains, de dcembre 2000) a mis le projet au centre des proccupations du planificateur qui
doit dsormais produire un PADD (Projet d 'Amnagement et de D ve/oppem ent Durable) ava nt d'laborer le
Plan Loca l d ' Urbanisme (PLU). Ce projet sera pris en compte dans le SCOT (Schma de Cohrence Territoriale),
sorte de master plan a I'chelle de l'agglomration 3 . Le projet urbain est donc a entendre comme projet de
reconquete, de requalification de certa ins quartiers en vue de la revalorisation de I'i mage d'ensemble d'une
vil le etlou de toute une rgion. On assiste alors a la cration d'images nouvelles, de paysages qui se veulent
identitaires, I' identit tant a la base de la dmarche marketing dans une dynamique concurrentielle entre
vi lles rivales (Bouinot, 2002 ) qui visent une attractivit gnralise, c'est-a-dire pas uniquement a I'gard des
entreprises, mais auss i des diffrents types de touristes 4, visiteurs et meme des rsidents. L'ensemble de ces
considrations a conduit ainsi a abandonner I'ancienne logique qui considrait la planification comme un
processus de nature technocratique, allant du haut vers le bas (suivant une dmarche lina ire, lisse et statique
fonde sur la dfinition d'un programme minemment quantitatif), pour partir du projet comme processus
itratif et interactif, souple, ngociable et extensib le dans le temps et a des chelles vastes (figure 1).
Les annes 1970: une politique encore centre sur l' embellissement)) de la Capitale
L'embellissement de la Capita le par le remodelage de son image, en transformant ses cents villages en autant
de paysages nouveaux, a t un des objectifs de la politique urbaine d' une ville qui a eu un fort impact a
I'chelle nationale (paris reprsentant symboliquement la France): des projets de restructuration d'aires
industrielles dsaffectes (Citroen fig. 2-3, Bercy, La Villette, Stalingrad fig. 4, etc.) a la sauvegarde et mi se en
valeur de quartiers comme Le Marais ou/et le VI/eme arrondissement, aux grands projets de ramnagement
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Figure 5 / Figura 5
Figure 4 / Figura 4
Figure 6 / Figura 6
Figure 7 / Figura 7
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master a esca la del ncleo de poblacin . Se entiende entonces, como proyecto urbano, un proyecto de reco nquista, de
recalificacin de algunos barrios con vistas a la revalorizacin de la imagen genera l de una ciudad y/o de toda una
provin cia. Asistimos entonces a la creacin de nuevas imgenes, de nuevos paisajes que quieren tener su propia identidad, esta ltima siendo la base del movimiento de marketing en una dinmica de compete ncia entre ciudades que se
oponen (Bouinot, 2002) y que quieren alcanzar una atraccin general izada, es deoir, no slo para las empresas, sino
ta mbin para diferentes tipos d~ turistas , visitantes y residentes. El conjunto de estas consideraciones nos ha llevado
entonces a abandonar la antigua lgica que consideraba la
planificacin como un proceso de naturaleza _tec ncrata ,
yendo de arriba hacia abajo (siguiendo un enfoque lineal,
liso y esttico fundado en la definicin de un programa emi nentemente cuantitativo), para empezar con el proyecto iterativo e interactivo, flexib le, negociable y extensible en el
tiempo y a grandes escalas (figura 1).
urbain (Les Halles) . La plupart de ces projets taient prvus dans les prin cipaux instru ments d' urbanisme
fran<;a is, labors en 1977 par la premi ere admini stration muni cipale de Pari s (avecjChirac comme maire) : le
SOAU-Schm a directeur d'Am nagem ent et d 'Urbanism e (qui s'occupait de I' organi sation gnrale des 5015)
et le POS- Plan d 'O ccupation des 5015 (plan de zonage, I'chell e de la commune). La reva lorisation de la
Capitale y apparaissait dans toute son ampl eur; en parti culier, on saisi ssa it le potentiel constitu par les berges
de la Seine (fig. 5) pour lesquell es tait prvu un traitement en promenade verte, da ns un double obj ectif
de continuit: avec la sri e de jardins donnant sur le fleuve (Tuileries, Champs de Mars, etc.) et avec la
banli eue dont le fleuve constituait un vritabl e Iien, un axe grant les rapports entre les diffrentes li mites
communales et marquant un espace bien identi fiabl e (fig. 6-7). Certains projets toutefois, prvoya ient encore
des oprations de restructurati on urbaine parfois lourdes qui portaient surtout sur le tissu bti, sans trop
rfl chir sur la forme et le role des espaces libres (lngallina, 1993).
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a
a
de maintenir son leadership et s'est, pour cela, fix plusieurs objectifs qu'elle met en CEuvre en troite collaboration
avec les pro fessionnels du secteurs mais aussi les acteurs institutionnels et associatifs du tourisme:
Am liorer /'accueil des visiteurs: en ouvrant de nou vea ux poin ts d'information, en d veloppant de nouveaux hb ergem ents no tamment pour les jeunes.
Oonner de Paris une image de d ynamism e, de m odernit et de con vivialit : avec la promotion d'vnem ents tels que N uit Blanche, Paris Plage ou Paris Capitale de la Cra tion.
S'engager dans un tourism e durable et participatif: en recherchant la compatibilit avec la qualit de vie
des Parisiens, en favorisant la rencontre entre habita nts et visiteurs.
Favoriser /'acces aux vacances pour tous: en m ettant en place un label "Tourism e et handicap " ou encore avec des m esures d'aide au dpart en vacances .5
llegadas habituales de la masificacin que tuvo tendencia a considerar la ci udad como un solo polo emisor de turistas (Fagnoni
E., Aymard e, 2002). La ciudad ll ega entonces a ser el pri ncipal
destino de este tipo de turismo que no distingue a los visitantes
exteriores de los habitantes, ni depende de un ritmo de temporada y que apuesta por actividades ldicas, de oc io, y ms generalmente, culturales. Tambin, Pars intenta mantener su liderazgo
y, por eso, se fij varios objetivos que pone en prctica en estrecha colaboracin con los profesionales del sector, pero tambin
con los actores institucionales y asociativos del turismo:
Mejorar la acogida de los visitantes: abriendo nuevos puntos de in formacin, desarrollando nuevos alojamientos,
principalmente para los jvenes.
Dar una imagen de Pars de dinamismo, de modernidad y de
buena convivencia: con la promocin de acontecimientos tales
la Noche Blanca, Pars Playa o Pars Capital de la Creacin.
Comprometerse a un turismo sostenible y participativo: buscando la compatibilidad con la calidad de vida de los Parisinos,
fomentando el encuentro entre los habitantes y los visitantes.
Favorecer el acceso a las vacaciones para todos: estableciendo un eslogan "Turismo y minusvala" o con medidas
de ayuda a la salidas de vacaciones s
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Se repositionner par rapport aux villes du meme rang en Europe et dans le monde devient, en somme, pour
Paris de plus en plus une exigence afin de capter, avec des flux touristiques plus vastes, aussi une partie de la
population locale qui, renon<;ant aux sorties dans les week-ends, continue de consommer en vill . L'attractivit
que I'on voulait exercer autrefois a I'gard des entreprises est actuellement dirige vers les rsidents afin qu'ils
dpensent sur place et encouragent ainsi le dveloppement du commerce local et de nouveaux emplois
(Davezies, 2004); cela afin d'viter la dissociation entre lieux de production et de consommation en essayant
d'puiser I'offre en termes d'achat, culturels, ludiques, etc. Comme le souligne L.Davezies 7, une dissociation
extreme s'est opre entre temps de travail et temps de loisirs, temps de la production et temps de la
cansommation. On peut pourtant se demander si le fait aujourd'hui le plus marquant pour ce que les Fran;ais
appel/ent ,d'amnagement du territoire n'est pas plus encare I'extension d'une canomie des loisirs que la
monte en puissance de la concurrence mondiale ou que les changements des rapports des firmes aux territoires .
Dans ce contexte, I'organisation spatiale de la ville, la eonception gnrale des espaces publies et du
paysage urbain sont aussi influences par ces ehangements gnrs par I'introduetion de la notion de
eonsommation (Gottdiener, 2000) comme moteur du dveloppement conomique d'une ville 8 . Mais, le
degr d' attractivit d' une ville dpend de diffrents parametres dont I'un est la maniere dont ses quartiers
sont habits (J. Bouinot, 1999). S' ils sont bien habits , c'est-a-dire par des couehes moyennes , leur
degr d'attraetivit serait haut (Bouinot, 2002 ). A I'inverse, la prsence prdominante de populations a
problemes (dans les grands ensembles, par exemple) agit plut6t eomme lment rpulsif. Bien entendu
I' image de la ville, le traitement de ses espaces publics, la qualit de ses architeetures, sont autant
d' lments d' attractivit. Cela explique aussi les normes efforts effeetus par l'Etat (a travers la politique
de la ville ) pour amliorer la qualit de vie dans les quartiers d'habitat social , dans un premier temps a
travers des interventions de requalification sociale et urbaine, du type des GPV (Grands Projets de Vil/e) et
ensuite a travers les Projets de Rnovation Urbaine (en 2003, est constitue I'ANRU-Agence Nationale de
Rnovation Urbaine ) qui se fixent la dmolition (partielle) des grands ensembles (tours et barres) et la
reeonstitution des 'lot classiques. Requalification des espaces urbains et aetion sociale, reconstitution
d' une architecture urbaine dans les quartiers dshrits, rhabilitation du patrimoine aneien, eration de
quartiers dont I' offre est diversifie (en termes de loisirs, ludiques, culturels) et ouverte a tous, visent un
double objectif: stimuler le march (en promouvant la vi lle par son image) et amliorer la qualit urbaine
et, plus gnralement, les conditions de vie. De plus en plus, les maires, gerent la ville comme une
entreprise (stratgies marketing), a la maniere des managers, en transfrant les techniques de la gestion
prive a la gestion urbaine, dans un objectif de dveloppement conomique et social gnralis (baisse du
taux de ch6mage des jeunes, eration de formations ad hoc, favorisation du dveloppement des activits,
etc. ). En clair: les impratifs du dveloppement eonomique et de la solidarit soeiale n'apparaissent pas
en eontradiction entre eux, bien au contraire.
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dos por la introduccin de la nocin de consumo (Gottddi ener, 2000) como motor del desarrollo econm ico de una ciudads. Pero el grado de atraccin de una ciudad depende de
diferentes parmetros de los cuales uno es la manera en que
sus barrios estn habitados U.Bouinot, 1999). Si estn bien
habitados, es decir, por clases medias , su grado de atraccin sera alto (Bouinot, 2002). Al contrario, la presencia predominante de poblaciones que dan problemas (por ejemplo,
en las urbanizaciones) acta ms bien como elemento repulsivo. Por supuesto, la imagen de la ciudad, el tratamiento de
sus espacios pblicos y la calidad de sus arquitecturas, son
otros tantos elementos de atraccin . Esto tambin explica los
enormes esfuerzos por parte del estado (med iante la poltica
de la ciudad } por mejorar la calidad de vida en los barrios
de vivienda social, primero, mediante intervenciones de recali ficacin social y urbana, del tipo GPV (Grandes Proyectos
de Ciudad) y despus mediante los Proyectos de Renovacin
Urbana (en 2003, se constituye la ANRU - Agencia Nacional
de Renovacin Urbana) que se fija como objetivo la destruccin (parcial) de grandes conjuntos (torres y barras) y la
reconstitucin de islotes clsicos. La recalificacin de los
espacios urbanos y accin social, la reconstitucin de una
arquitectura urbana en los barrios desheredados, la rehabili-
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Le changement politique qui s'est opr en 2001, avec I'a rrive a la mairie de Paris d' un mai re de gauche,
apres une longue tradition de droite, une sensibili sation croissa nte aux themes de la nature et de
I'environnement, mais auss i de la cohs ion socia le et du partage, ai nsi que I'vo lution des comportements des
citoyens, suite a I' introduction des 35 heures de trava il, ont reprsent autant de nouveauts qui ont apport
un nouveau souffle a la vie de la Capita le. M ais aussi, ces nouveaux lus doivent se confronter a un sri eux
prob leme: la vill e tend a se vider surtout des couches moyennes de sa popu lation et il lui faut, de ce fait,
augmenter son attractivit a leur ga rd, si ell e veut mai ntenir un certain quili bre socia l (Davezies, 2004)9. Cela
auss i en vue d' obtenir des financements eu ropens et nationaux, sa ns oublier sa candidatu re aux ).0. de 201 2 .
La po litique parisienne osc ill e donc entre la rec herche de I' attractivit comme n' importe qu'elle autre ville
fra n<;aise (et du monde) et les impratifs de la citoyennet (participation et davantage de dmocratie urbaine).
Les cib les de cette action sont prin cipa lement les entrep rises (qu i versent a la vill e la Ta xe Professionn elle,
principale ressources fiscale commun ale) mais auss i des nouveaux rs idents, des visiteurs et des touristes, prets
tous a dpenser et a donner lieu a des conomi es rs identiell es (notion dveloppe par LDavezies)10, c'esta-dire des dpenses qui perm ettent au commerce local de continuer a exister et a se dvelopper (avec la
possibi lit de crer aussi de nouveaux emplois). La prsence importa nte d'lus Verts influence certains choix,
comme par exempl e dcourager I' usage de la vo iture par I'ouverture de pistes cyclab les aussi dans les majeures
arteres. Cette politique insiste sur le ca ractere festif et communauta ire des espaces col lectifs en so ignant surtout
I'chell e du quartier et en laissa nt libre cours a toutes initiatives a ca ractere popu laire.
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Figure 8 / Figura 8
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Figure 11 / Figura 77
Origines de /'opration Bercy. Le projet du secteur Seine sud est: contraintes et atouts
Quelles sont les principales tapes de ce projet et quels sont les
ingrdients de son succes? Comment est-on arriv a crer un
quartier aussi attractif qui donne aussi un nouveau visage a la
Capitale, qui est alternatif aux circuits touristiques habituels
(Opra, Champs-Elyses, etc.) et, en meme temps, lieu de vie
quotidienne (on pourrait meme dire banal )? La russite de ce
projet ne tient pas uniquement a la cration d' une image
extrieure, mais elle dpend aussi de la reprsentation sociale
qui, dans ce cas, co'incide avec I'offre spatiale . Cest aussi la
convergence dans un meme secteur de la Capitale, d' un grand
nombre d'quipements, certains aussi d'envergure (le Palais
Omnisport de Bercy -POPB- fig. 8, le Ministere des Finances,
I'American Center) et d'amnagements considrables du point
de vue des es paces publics et des espaces verts (la ralisation
du Viaduc des Arts - dans le meme arrondissement, pret de la
Care de Lyon, sa promenade plante qui va du priphrique a
la Bastille en rutilisant un ancien trac ferroviaire).
En effet, ce projet s'insere dans le secteur Seine Sud-Est dont le
ramnagement est prvu dans le Plan - programme de
requalification de I'Est parisien 11 , de 1983 (fig. 11). Considr
depuis toujours comme dfavoris par rapport a l'Ouest, ce
secteur prsentait aussi un paysage urbain dstructur et des
es paces publics moins bien traits que dans le reste de Paris
(Park, 2002). Cela aussi du fait que la majorit du secteur - sud
tait occupe par des emprises ferroviaires importantes avec des
problemes d'acces et de visibilit.
Concernant la faisabilit du projet, il est a noter que ce secteur
offrait un grand potentiel d' intervention car la plupart des terrains
Caractristiques du site
Mis a part les problemes constitus essentiel/ement
par I'enclavement du quartier (entre la Seine et les
voies de chemin de fer), il offrait aussi des particularit
dues a son histoire: d'abord paysage rural (qui couvrait
la Plaine de Conflans au Moyen Age); puis lieu
d' implantation d'hotels particuliers avec leurs jardins
(des le XVllleme siecle, implants le long de la Rue de
Bercy); ensuite site industriel qui accueil/e des
entrepots de bois, dvelopps d'abord le long de la
Seine et ensuite progressivement aussi a I'intrieur du
quartier; enfin lieu qui re<;oit des entrepots de vin,
arrivs a partir du XVllleme siecle, qui se sont
maintenus jusqu'a nos jours (fig. 15). Bercy a donc
une forme tres spcifique, qui est I'expression de ses
diffrentes priodes historiques d'volution dont les
traces se sont superposes sans avoir jamais t
completement effaces. 11 s'agissait done de garder la
mmoire et le earaetere de ce tissu aussi partieulier,
meme s'il aurait fal/u coneevoir de nouvel/es critures
arehiteeturale et urbaine.
Fi gure 15 / Figura 75
Fi gure 20 / Figura 20
verdes influye en algunas opciones, como por ejemplo disuadir del uso del coche gracias a la creacin de carril es para
bicicletas, tamb in en las princ ipales arterias. Esta poltica
insiste sobre el rasgo festivo y comunitario de los espacios
co lectivos, cu idando, sobre todo, la esca la del barri o y dejando libertad a todas las iniciativas de carcter popu lar.
Bercy Village y los jardines compartidos (jardins partags): consumo y apropiacin social?
Asistimos pues, a dos postu ras frente al acond icionamiento de
los espacios urbanos:
La primera, intenta co njugar efectos de monumenta lidad
(embellecimiento) con acondicionamientos claramente
menos ambiciosos, a esca la reduc ida, y ms cercanos a la
vida cotidiana. El proyecto Bercy es representativo de esta
actitud . Previsto desde 1973 (normativas dictadas por el
esquema del sector Sena sur-este, adoptado por el Consejo de Pars, retomadas ms tarde por el SDAU de Pars),
empieza con una intencin de monumental idad (un gran
parque en el Sena) que progresivamente se atena a favor
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Pour comprendre ce projet il faut rappeler brievement la procdure qui a permis sa ralisation. En effet, les
oprations d'urbanisme, en France, sont rendues possibles quasi exclusivement par la procdure de la ZAC
(Zone d 'Amnagement Concert) a travers une SEM (Socit d 'Economie Mixte) qui est I'organisme
amnageur 14 . Projet et procdure sont done indissociables, meme s'ils ne sont pas de la meme nature. La
ZAC Bercy fait partie d' une srie de ZAC engages a la meme poque sur le secteur: Paris Rive Cauche (de
I/autre cot de la Seine), Lyon-Bercy, Corbineau-Lachambeaudie (situe en grande partie sur d'anciens sites
ferroviaires) et Bercy meme situe sur les anciens entrepots vitivinicoles appartenant en totalit a la Ville de
Paris (39 hectares).
Figure 21 / Figura 21
DACT 11 212
J. (2002) -
fig. 21.
tad de implicar a los habitantes en un proyecto de construccin colectivo de la ciudad o actitud dilatoria, en espera de
que esos espacios deteriorados encuentren comprador (promotor/inversor)?
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Du point de vue de sa ralisation, il faut considrer ce projet en quatre parties, listes de suite en ardre
d'excution:
1
A l'Est une zone d'activits (des bureaux, Bercy Expo, des hotels pour tourisme d'affaires) ralise par la
socit ZEUS (promoteur commercia l). Elle reflete encare les logiques anciennes , technocratiques (on
fixe un programme que I'on essaye de rendre effectif par la suite) fig. 24;
Fi gure 24 / Figura 24
A l'Ouest, cot POPB et le long de la Seine le traitement du pare urbain (SEMAEST, Ville de Paris,
APUR) et le projet de logements mides (dont le plan d'ensemble a t conc;u par I'architecte }.P.Buffi
pour la SEMAESn selon une dmarche un peu plus ouverte aux initiatives provenant du projet (sans s'en
tenir au programme stricto sensu, mais en admettant ses adaptations) fig. 25.
213 11 DACT
Figure 25 / Figura 25
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Le Jardin de la mmoire 15 (fig. 26), proj et laurat du eoneours de 1987 (106 rponses), reprend les
objeetifs du eahi er des eharges16 de I'amnageur. Le dessin du pare est iss u de la superpos ition des
deux traes eontenus dans le site:
la trame extri eure aux entrep6ts, prolonge dans le pare, lui assure un trae rgulier et fixe une
gomtri e de base partir de laquelle se dveloppent les lments strueturants (limi tes, sq uenees,
grandes li aisons, ete.);
la trame intri eure des entrep6ts est maintenue en mineur dans ses traes et dans ses matriaux, ee
qui perm et de gard er la tota lit des alignements d'arbres et eertai nes eonstru etions.
DACT 11 214
desde el punto de vista de los espacios pblicos y de los espacios verdes (la real izac in del Viaducto de las A rtes (Viaduc des
Arts), en el mismo distrito, cerca de la estacin de Lyon, con su
paseo encima, con pl antas, que une el perifrico a la Bastilla
reutiliza ndo un antiguo trazado ferrovial).
En efecto, este proyecto se inscribe dentro del sector Sena sureste cuya reordenacin est previ sta en el Plan - p rograma
de recalificacin del Este parisino 1 !, de 1983 (Fig. 11 ). Considerado desde siempre como desfavorec ido respecto al oeste,
ese sector presentaba tambin un paisaj e urbano desorganizado y espacios pbli cos peor cuidados que en el resto de
Pars (Park, 2002). Esto tambin por el hecho de que la
mayora del sector -sur estaba ocupado por empresas ferroviari as importantes con problemas de acceso y de visibilidad.
Respecto a la factibilidad del proyecto, hay que sealar que
ese sector ofreca un gran potencia l de intervenc in, pu es la
mayora de los terrenos eran propi edad de la ciudad 12 (y de
sus sociedades u otras co lectividades pbli cas como la SNCF
- sociedad Nacional de Ferrocarril). Adems, por el lado Sena
(St.Martin, La Villette, Bercy, etc.), las habilitaciones hubieran
tambin podido tener en cuenta las previsiones del SDAU
respecto a la va lori zac in de las orill as, as como de los lugares pintorescos y/o histricos (Bastilla, cementerio del Pere
Ce jardin associe le ca ractere monumental a des j ardin s s ri els plu s petits, spa rs par le carroyage des
all es. Ces parterres reprsentent la mmoire des jard ins ordonns des anciennes rsidences
ari stocratiques de la Plain e de Bercy et reprennent des themes tradi tionnels des ja rdins franc;ais (les ja rdin s
des si mpl es, la roseraie, le labyrinthe etc.) et le pass plu s rcent du site (treilles des vignes). En bordure
de la Rue de Dijon, un j ardin romantique est amnag avec un ca nal qui s'ac heve I'est par un bassi n
circul aire accueillant, sur une 'l e, une maiso n conserve, aujourd' hui occupe par la Maison du
j ardin age, siege actuel de la ce llul e Main Verte de la Mairie de Paris qu i encou rage, cordon ne et
accompagne les j ardin s partags .
Le proj et d u parc s'est arti cul avec le projet des logements (fig. 30) conc;us se lon un princ ipe
de f rag men tation du lin a ire de fac;a de qui perm et d'ouvrir les CCE urs d''lots, traits en espaces
ve rts, de mani ere dil ater I'emprise du parc dans la profo nd eur des quartiers d' habitation . Ainsi
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Figure 26 / Figura 26
J. (2002)-
Fig. 21
215 11 DACT
Fi gure 30 / Figura 30
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DACT 11 216
on per<;oit ces deux oprations comme un ensemble unique OU nature et construit s' interpn ela fragmentation aussi des chelles
I' intrieur du jardin, I' approtrent parfaitement. Grace
priation est favorise; cela est dmontr par I' usage journalier que les habitants en font (les
pique-niques sur I' herbe sont frquents) et par le dveloppement de manifestations autour de
I'agriculture urbaine de sensibi li sation des citoyens aux themes de la campagne et de I' agricu lture biologique .
3 Au centre, enfin, le projet de Bercy Village avec la Cour Saint-Emilion (en souvenir des activits vini coles),
de rhabilitation-restructuration des anciens chais (ralis par la socit commerciale ALTAREA ) avec
I' insertion d' un Multiplex situ au fond de la composition, bouchant la vue du boulevard priphrique,
vritable Iocomotive.
El Jard n de la memoria. 1S (Fig. 26), proyecto galardonado en el concurso de 1987 (106 respuestas), retoma los
obj etivos del " pli ego de condi cio nes 16 del plani ficador.
El di seo del parque es resultante de la superposicin de
los dos trazados contenidos en el empl aza mi ento:
-
Ce projet enclenche une dynamique urbaine relle qui permet a I'oprateur commercial charg de
I'amnagement de ce secteur de lancer la rhabilitation des chais avec des activits commerciales de type divers
(restaurants, boutiques etc.). Pour ALTAREA iJ s'agit plutot d'accompagner un processus d'appropriation
progressive qui n'tait peut-etre pas tout a fait assur au dpart. Na't Bercy Vil/age, qui rappelle dans son nom une
vie communautaire, de quartier a caractere festif s'inscrivant en plein dans la demande actuelle en termes de
loisirs et d'espaces ludiques, en crant, en somme, un espace de consommation urbaine (fig. 31-32). On y
retrouve toutes les caractristiques de ce type d'espaces nouveaux: une accessibilit faciJe, grace a I'amnagement
de la ligne de Mtro Mteor (qui lie le sud-est avec le nord-ouest de Paris) se prolongeant au-dela de la Seine,
jusqu'a la Bib/iothque de France (un secteur de projet extremement important pour Paris, le dernier de grande
envergure, plus de 150 ha.) et permettant ainsi d'attirer des consommateurs aussi de I'autre cot du fleuve; une
voirie essentiellement pitonniere facilitant la promenade, la pause, la conversation, les activits de loisir pour les
adultes et pour les enfants (pas de bruit, pas d' inscurit, etc.); un environnement particulierement agrable et qui
favorise le dpaysement (on pourrait etre ailleurs, iJ n'y a pas de grands lments de rfrence au systeme urbain
parisien) constitu de structures anciennes, les chais, opportunment rhabilits, a des chelles tout a fait
ma'trisables; la prsence d'activits diverses et varies allant des cinmas, aux restaurants, aux lieux de dtente,
aux commerces, mais aussi a des initiatives plus sociales, dues parfois aux associations de riverains qui
organisent des manifestations varies (exposition, jeux et autres initiatives comme Halloween etc.). A Bercy
Vil/age, les anciens chais de la Cour Saint Emi/ion rhabilits, donnent a ce contexte un caractere tout a fait
particulier, alliant tradition et modernit. Ce site s'tend sur 23.000 m2 de surface (a I'exclusion du Multiplex) et
il compte 39 chais, chacun occupant une surface allant de 100 a 120 m, sur trois niveaux. L'ensemble de
I'opration a t ralis par les architectes Va/ode et Pistre. L' intention d'A LTAREA tait d'installer dans cet espace
aussi particulier, un quartier a caractere commercial et culturel sur le type d'un Urban Entertainment Center
concept import des USA (Camus, 2001). Le succes de ce quartier est attest par ces chiffres:
4 millions et demi de visiteurs avec un chiffre d'affaires de 68,6 millions d'euros en 2001, anne de son
ouverture au public (Al laman, 2002);
6 millions de visiteurs I'annes suivante (c'est-a-dire une augmentation de 35% par rapport a la premiere anne). 17
120.000 visiteurs/semaine (parisiens, provinciaux, trangers dont la moiti a moins de 30 ans).18
Ce site est tres frquente surtout aux heures de pointe a I' heure du djeuner, apres 18hOO et entre 22 et
24hOO, le di manche apres-midi et les jours fris (70% du chiffre d'affaires est ralis pendant la semaine et
Figures 31 Y 32
I Figuras 3 7 Y 32
Del documento, los autores. Digitalizacin realizada por ULPGC. Biblioteca universitaria, 2013
Bercy Vil/age: espace de consommation urbaine ou opportunit conomique pour les oprateurs privs?
30% dans le week-end) et s'adresse principalement a un public jeune (la tranche 30-35 ans) qui arrive
essentiellement en transport publ ic.
Del documento, los autores. Digitalizacin realizada por ULPGC. Biblioteca universitaria, 2013
Fi gure 34 I Figura 34
Certes, le succes d'un quartier du point de vue de la dynamique sociale et urbaine, n'est pas dO uniquement
a un concept commercial (Urban Entertainment Center), mais aussi a un ensemble de causes: un contexte
urbain particulierement favorable, une situation gographique propice a son dveloppement en terme de
frquentations (proximit du centre de Paris), une convergence de stratgies d'amlioration du secteur SudEst (en termes aussi bien d'infrastructures urbaines que d'accessibilit), des opportunits de partenariat troit
public-priv (sous-traitance des tranches de la ZAC a des oprateurs commerciaux privs) and last but not
least, la prexistence d'un projet global pour ce secteur et pour ce quartier (projet a caractere mixte) dans
lequel le promoteur commercial a pu transposer son modus opera n di. D'autres qualits ont contribu aussi a
agir en positif sur I'image de ce quartier, comme par exemple la prsence sur ce site d' un patrimoine industriel
remarquable et tout a fait a I'chelle " humaine (ce ne sont certainement pas les silos du Vieux Port de
Montral, par exemple), la ralisation d' un des parcs parisiens parmi les plus beaux et les plus frquents,
enfin I' implantation particulierement heureuse du Mulitplex UCC Cinmas (a la fin de la promenade, vers la
Seine) qui cache la vision du priphrique et fait de barriere sonore contre le bruit (fig. 34).
Particularit de I'opration: I'oprateur commercial a su profiter
un maximum de ce qui se passait sur le site en augmentant
considrablement les volumes batis et en juxtaposant, a cot des
bati ments prexistants, des nouvelles constructions en fer et
verre qui s' tendent de part et d'autre de I'opration.
Spculation immobiliere ou sensibilisation a un phnomene
d'appropriation populaire progressive qui demandait
vraisemblablement de continuep>en ce sens? En effet, dans un
premier temps, une association de riverains (Bercy 2000) avait
attaqu ALTAREA sur ce qu 'elle considrait un point faible du
projet, c'est-a-dire le manque de commerces banales et
d' quipements de proximit pour le quartier 19 . Les commerces
qui existent actuellement s' adressent, en effet, a une clientele
particuliere (du fleuriste recherch a la boutique consacre a la
nature ou au sport etc.). Bercy 2000 parvient meme a obten ir,
dans un premier temps, le jugement d'annulation du permis de
construire des boutiques de Bercy Village car elles n'auraient pas
respect le cahier des charges du projet initial qui prvoyait un
DACT 11 218
Este j ardn asocia el carcter monumental a unos jard ines en seri e ms pequeos, sepa rados por la red de los
ca minos. Estos parterres representa n la memoria de
los ja rdines ordenados de las antiguas residencias ari stocrticas de la Plaine de Bercy (Pl anic ie de Bercy) y
retoman los temas tradicionales de los ja rdin es franceses (los jardi nes de los simples, la rosa leda, el laberinto etc.) y el pasado ms reciente del lugar (parras de las
vias). Al borde de la ca lle Dij on, un jard n romntico
est acondicionado con un ca nal que term ina al este
por un estanque ci rcular acogiendo, sobre una isla,
una casa conservada, ocupada hoy en da por la " M aison du Jard inage (La Casa de la jardinera), sede actua l
de la com isin Ma in Verte de Pars (Ma no Verde del
A yuntamiento de Pars) que fomenta, coordina y acompaa los j ardines compartidos .
vidades de ocio para los adultos y nios (si n rui do, seguro,
etc.); un entorn o particularmente agradab le y que favorece el
ca mbio de aires (podramos estar en otro sitio, no hay grandes elementos de referencia al sistema urbano paris ino) co nstituido por estructuras antiguas, las bodegas, oportunamente
rehabilitadas, co n esca las co mpletamente dominab les; la presencia de actividades diversas y va riadas yendo de los ci nes,
a los restaurantes, los lugares de descanso, los comerc ios,
pero ta mbin a las iniciativas ms sociales, debidas a veces
a las asociaciones de ribereos que organiza n manifestaciones variadas (exposi ciones, juegos y otras iniciati vas ta les
como Halloween, etc.). En Bercy Village, las antiguas bodegas
de la Cour Sa int Emilion rehabilitadas dan a este entorno un
ca rcter tota lmente peculiar, aliando tradicin y modern idad .
Este sitio ti ene una superfi cie de 23.000 m 2 (s in incl uir el Multipl ex) y cuenta con 39 bodegas, cada una ocupando una
superfi cie de entre 100 Y 120 m2, en tres ni ve les. El co njunto de la operacin ha si do reali zado por los arquitectos Va /ode y Pistre. La intencin de ALTAREA era la de establecer en
este espacio ta n peculiar, un barrio de ca rcter comercia l y
cultural basndose en el modelo norteameri ca no de Urban
Entertainment Center (Camus, 2001 ). El xito de este barrio se
puede comprobar con los siguientes nmeros:
Del documento, los autores. Digitalizacin realizada por ULPGC. Biblioteca universitaria, 2013
parking (977 places) au sous-sol et des commerces banales . Le promoteur, en 2001 avait par ai ll eurs
reconnu d' avoi r du modifi er le projet d' origine (l a zo ne de chalandise n'tant pas suffisa nte il n'ava it pa r
re<;: u de ca ndidature de commer<;:ants pour occuper les li eux). Ainsi les permi s de construire ont t jugs
ill ga ux et donc cadu cs par le Tribun al A dministratif de Paris (28 mai 2001 ). A LTA REA a bien videmment
fait appel et aujourd'hui, malgr I' annulation du permis, la Cour A dministrative (qui a relev qu e
globalement les reglements d' urbanisme avaient t respectes) n'a pas ord onn la dmo li tion de Bercy
Vi/lage. ALTAREA, de son cot, suit, en con certation avec la Vi/le de Paris, la procdure de rgul ari sation en
demandant un nouveau permi so L'affaire est pour le moment cl ass, mais ce la donne quand meme des
lments de di scussion et de remise en ca use sur une mani ere de penser I'espace de co nsommation (pour
la consommation) qui parfois frol e I' irrgul arit et qui, alors qu 'ell e vise une popul ation gnrique,
considere peu, peut-etre, les intrets primaires des habitants; autrement dit, c' est I' image qui prime sur la
fon ctionnalit. Cela pose aussi le probl eme de la coex istence entre popul ation rs idant dans le quartier et
usagers extri eurs, soi ent-i 15 loca ux ou trangers (occas ionnels).
219 11 DACT
animateur bnvo le ou salari . Parmi les associati ons les plus connues on trouve,
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DACT 11 220
Les jardins partags, sont dfinis par une note du Snat franc;:a is qui propose d'en inscrire la dfiniti on
I'articl e 1er de la proposition de loi, aux cats de cell e retenu e pou r I'a rticl e L.56 1-1 du code rural
co nce rn ant les jardins fa miliau x et les jardin s d' insertion . " Cette dfinition integre les trois lments
di stincti fs de ce nouvea u type de jardin s:
Une gesti on de type co ll ectif ou parti cipatif;
Une ouverture ga ranti e au publi c en term es d' adh s ion a I'assoc iati on gesti o nnaire comme en term es
d'acces matri el aux jardins;
I' organi sati on d'acti vits de nature soc ioculturell e en plu s des acti v its de production cl assiqu es.
Dans le Programme de jardin s partags pour Pari s (Ma irie de Paris, Direction des parcs, jardins et espaces
verts, j anvi er 2004), on in siste aussi sur les co ncepts de convivialit, de rencontres entre gnrati ons et
cu ltures diffrentes, de respect de I'environnement et de dve loppement de la bi odiversit, de relations
entre les diffrents li eux de la vill e. Le ca ractere co ll ecti f, naturel et festif est cl airement affi ch. Les
habitants qui so uhaitent amnager et grer un jardin partag doi vent d'abord constituer une associati on
I'a ide de la cellul e Main Verte de la Direction des Parcs, jardins et Espaces afin de mettre en place un projet
qu i respecte les prin cipes de la charte Ma in Verte. Le proj et peut etre va lid ou non par le maire (au vu de
son coOt, de son contenu et de sa faisabilit). Si la rponse est positive, le terrain est vi abilis et sc uri s pa r
so n propri taire (ou I'organisme mandat pour); la Dir. des Parcs et jardins apporte la terre vgtale, une
arrive d'ea u ainsi qu ' un e clature. L'a ssociation rec;:oit le terrain apres signature d' un e conventi on avec la
Ville de Paris. Ell e s'engage entreteni r le jardin partag et assurer son animati on dans I'esprit de la charte
(respect de I'environnement, ouverture rguli ere aux habitants et au publi c, au moins une manifestation
excepti onnell e par an-co ncert, cinma, piqu e nique ... ).
4 mi llones y medio de visi tantes co n un vo lumen de negocios de 68,6 millones de euros en 2001, ao de su apertura al pbli co (All aman, 2002);
6 millones de visitantes al ao siguiente (es decir un aumento de 35% comparado al primer ao)1?
120.000 visita ntes por semana (parisinos, provinciales,
extranjeros de los cua les el 50% tiene menos de 30 aos)18
Este si ti o se ve mu y frecuentado sobre todo en horas pun ta del
almuerzo, despu s de las seis de la tarde y entre las diez y las
doce de la noche, el domingo por la tarde y los das festi vos
(el 70% del vo lumen de negocios se rea liza entre semana y el
30% en el fin de semana) y se dirige principalmente a un
pblico joven (la franja 30-35 aos) que se desplaza hasta ah
principalmente mediante el transporte pbli co.
Claro que el x ito de un barr io desde el pun to de vista de la
dinmica social y urbana no se debe solo a un co ncepto
co merc ial (Urban entertainment Center), sino tambin a un
co nj unto de ca usas: un con texto urbano particularm ente
favo rabl e, una situ ac in geogrfica propi cia a su desarrollo
en t rm inos de frecuentaciones (proximidad del ce ntro de
Pars), una co nvergencia de estrategias de mejora del sector Sur-Este (tanto en t rm inos de infraestructuras urbanas
Deuxieme Guerre Mondiale. Ces derniers toutefois mettent I'accent plus sur le cot
civique de ces jardins qui donnent une image positive de la co ll ectivit, loignent le
crime et le vanda lisme, permettent I' in sertion d'handicaps, de personnes ages,
respectent la nature et permettent de bien se nou rrir. Au Qubec, pratiquement tous
ceux qui vivent en appartement et n'ont pas de jardins peuvent choisir des sites en friche
ol.! cultiver leu rs propres fleurs et leurs lgumes. Ce sont auss i des lieux de brassage
social qui permettent aux immigrs, qui ne sont pas propritaires d'une maison ni d'un
jardin, d'en avoir un cultiver. Sur la meme ligne, des espaces no man's land, en friche
ou sous-occups ont t investis par un groupe d'artistes (l' 1/6t Fleun) et ramnags
opportunment pour favoriser les c hanges et les moments de convivia lits travers des
manifestations diverses (expositions, conf rences, dbats, etc.) (fig. 36). L'Espace sous
l' Autoroute a Qubec en est un exemp le. Ainsi, sous I'influ ence amricaine et pousss
aussi par la prsence importante de terrains vagues dans certains ilots parisiens, une
vingtaine de jardins partags ont fait leur apparition dans la Capitale, ces trois dernieres
annes. II s' agit le plus souvent de <dieux phmeres puisque installs sur des petits
terrains vagues qui, un jour ou I'autre seront batis (Libration du 13 octobre 2004).
Chaque jardin est gr diffremment: par exemp le, dans le jardin Nomade, rue
Trousseau (Xieme arrondissement de Paris), n il y a trois ans, on a choisi d'affecter
chaque adhrent son petit bout cu lti ver (son mini-carr personnel); dans le jardin aux
Habitants, rue de la Manutention (dans le XVleme arrondissement), chacun cre son
style dans son enceinte, selon une approche plus artistique (c'est le projet individuel qui
a prvalu pour I' attribution de ces jardinets).
Del documento, los autores. Digitalizacin realizada por ULPGC. Biblioteca universitaria, 2013
Figure 36 / Figura 36
lado al otro de la operacin . Especu lacin inmobil iaria o
sensibilizac in hacia un fenmeno de apropiacin popular
progresiva que aparentemente peda continuar en esa
di reccin? De hecho, en los primeros tiempos, una asociacin de vecinos (8ercy 2000) haba atacado a AL TAREA en lo
que consideraba un punto dbi l del proyecto, es dec ir, la fa lta
de comercios co rr ientes y de equ ipam ientos de proximidad
para el barrio 19 . Es cierto que los comercios ya existentes se
d irigen a una clientela especfica (de la pecu li ar floristera a
la tienda dedicada a la naturaleza o al deporte, etc.). Bercy
2000 consigue hasta obtener, al principio, la sentencia de
nulidad de la licencia de constru cc in de las tiendas de Bercy
Village ya que no hubieran respetado el pliego de cond iciones del proyecto inicia l que prevea un aparcamiento (997
plazas) subterrneo y unos comercios corrientes . Por otra
parte, el promotor reconoci en 2001 que haba ten ido que
modificar el proyecto origina l (la zona de las bodegas siendo
insuficiente, no haba recibido ninguna cand idatura por parte
de los comerciantes para instalarse ah0. Por consiguiente, las
licencias de obra han sido juzgadas ilegales y as pues obsoletas por el Juzgado administrativo de Pars (28 de mayo
2001). AL TAREA por supuesto apel y hoy, a pesar de la anulacin de la licencia, el Tribunal Administrativo (que estim
que globa lmente las normas de urbanismo haban sido respetadas) no orden la destruccin de Bercy Village. ALTAREA,
por su parte, sigue, de concierto con la Ville de Pars, el proced im iento de regularizacin pidiendo, de nuevo, su licencia. El caso est cerrado de momento, pero de todas formas,
esto nos da materia para debates y replanteamientos en una
manera de pensar en el espacio de consumo (para el consumo) que, a veces, roza la irregularidad y que, aunque apunta
a una poblacin genrica, considera poco, quizs, los intereses primarios de los habitantes; dicho de otro modo, la imagen prima sobre la func ionalidad. Esto tambin plantea el
prob lema de coexistencia entre los residentes y los usuarios
exteriores, ya sean loca les o extranjeros (ocasionales).
221 11 DACT
Del documento, los autores. Digitalizacin realizada por ULPGC. Biblioteca universitaria, 2013
a sa
a la cration
DACT 11 222
a I'espace
1999).
Le tourisme est un secteur majeur de I'acti vit conomique pari sienne. II est, avec 140 000 emplois directs et
me_congres_sa/ons/ apercu.asp
Vo ir:
tendancie llement d' une part les "bobos" qui en sont cap-
France, dans les pays i ndustri els que les pays en dvelop-
ment sur les recettes fisca les class iques (dont la Taxe Pro-
par les mai res), mais aussi sur les . conomies rsidentie-
leur quartier ou/et dans leur vi lle (ce qui revient a di re que
Del documento, los autores. Digitalizacin realizada por ULPGC. Biblioteca universitaria, 2013
223 11 DACT
Dictionnai-
Del documento, los autores. Digitalizacin realizada por ULPGC. Biblioteca universitaria, 2013
a la
a ce propos :
http://www./esvertsparis.org/artic/e.php3 ?id_artic/e=4 7 7;
cessus.
b/ic. pdf;
a proximit
du PO PB; maintenir la
liaux.asp;
http://intersel.apinc.org/artic/e.php3?id_artic/e=4 7O;
a ses adminis-
a NY
la guerrill a verte,
DACT 11 224
15 Du
18 Idem.
19 Voir Park J. (2002), L'attractivit comme objectif du pro-
17 Enquete du CSA (2 002), Etude des percepti ons pari siennes co ncernant la vie de leur quartier.
En el jardin d'Aligresse (en el distrito XII, Fig.38), se ha elegido claramente un jardn co lectivo en donde nicamente los
nios del grupo escolar Baude/aire disponen, con un propsito pedaggico, de arriates privados (para poder orientarse e
identificar correctamente las plantas). Este ltimo jardn tuvo
problemas para obtener el conven io con la Direccin de par-
e inventar hoy el patrimonio de maana: las protecciones patrim oniales en el futuro PLU de Pars" (Transmettre et inventer aujourd'hui le patrimoin e de demain: les prolections patrimoniales dans le
futur PLU de Paris ), Punto de prensa de Sandrine Mazetier (Teniente enca rgada del patrimonio), jueves 20 de enero de 2005.
Un ncleo de poblacin es una asociacin de ciudades que cuentan
por lo menos con 50.000 habitantes y cuya ciudad-centro debe tener
como mnimo 15 .000 habitantes (Ley LOADT, de 1999).
" El turismo es un sector importante de la actividad econmica parisina.
Es, con 140.000 empleos directos y casi tantos inducidos, el primer
empleador de la Ciudad. Adems, el turismo asegura cada ao 8 mil
millones de euros de ingresos econm icos y 22 millones de euros de
ingresos fiscales vinculadas al impuesto sobre la estancia." Ver:
http://www.paris.fr/fr/economie/tourisme_congres_salons/apercu.asp
Ver: hl1.p://www. paris.fr/fr/ecol1omie/lourismeJongres_salons/apercu.asp
y "U na nueva dinmica para el turismo parisino" (Une nouvell e
dynamiq ue pour le tourisme pa ri sien), folleto en formato PDF en
esta misma pgina internet, 2004 .
Ver sobre este tema: Park j. (2 002 ), " La atraccin como objetivo
del proyecto estratgico urbano para la recalificac in de la imagen
de Pars: el caso de Bercy" (L'atlraclivit comme objectif du projel
stra lgique urbain pour la requalification de /'image de Paris: le cas
de Bercy), Mmoire de DEA, bajo la direccin de P. Ingallina, Uni versidad de Pars XI I, Crtei l, y Park j . (2 005 ), "Comprensin de los
espacios urbanos de consumo en las estrategias para una mejora
de la atraccin urbana" (Comprehension of urban consumption
spaces in slrategies for urban attracliveness impro vement), en:
Sc ienze regionali, en proceso de edicin.
Davezies L., " Desa rrollo local: la mudanza de los franceses- la
disociacin entre los lugares de produccin y de consumo" (Dveloppement local: le dmnagement des franr;ais - la dissocia tion
des lieux de production el de consommalion) en Futuribles, marzo
11
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14
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2004, N 295.
8
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y experto autnomo. Sus trabajos de investigacin se centra n principalmente en las polticas regionales, las polticas urbanas y de
desarrollo econmico local y las polti cas financieras pblicas,
tanto en Francia, pases industrializados, como en los pases en va
de desarrollo . Su discurso (resumido aqu a lo esenc ial) consiste en
decir que la economa de una ciudad no puede basarse so lamente en los ingresos fiscales clsicos (de los cuales el Impuesto sobre
actividades econmi cas es el ms importante y, por consiguiente,
el ms preciado por los alca ldes), sino que tiene que contar tambin con las "economas residenciales", es deci r, con lo que gastan los habitantes en su barrio y/o en su ciudad (lo que es lo mi smo
decir que si las empresas son necesarias para el desarrollo de la
economa de una ci udad, tambin lo son los habitantes) .
El Plan Programa del Este de Pa rs est instaurado por el municipio
(Direccin de Ordenacin Urbana en co laboracin con el APUR)
bajo el eslogan "Pars se leva nta al este" Park j . (2002), " la atraccin como objetivo del proyecto estratgico urbano para la recalificacin de la imagen de Pars: el caso de Bercy".
M emoria de DEA, Instituto de Urbanismo de Pars, Universidad
Pars XII.
Dentro de Pars, el Este era donde se situaban las tres cuartas partes de los terrenos con posible acondicionamiento.
Ver tambin: Merlin P., Choay F. (2000), " Di ccionari o del Urbanismo y del Acondicionamiento" (Dictionnaire de /'Urbanisme et de
/'Amnagement), PUF, Pars.
Efecta todas las operaciones previas necesa ri as a la realizacin
del proyecto y se ocupa de la gestin de todo el proced imiento.
Debido al equ ipo constituido por los arquitectos. Ferrand, j . P.
Feugas, B. Huet et B. Leroy, y el paisajista 1. Le Caisne.
Tratar la figura de conjunto (rectangular y paralela al ro), dar una
influencia de 12/13 ha. Mximo; crear un parque ni co, pero en dos
partes (dos tercios en el Pequeo Bercy, un tercio en el Gran Bercy),
cerrado (accesible a los horarios de apertura de los equ ipamientos
parisinos); rea lizar un aparcamiento cerca del POPB ; mantener la
capa vegetal as como los edificios interesantes; sugeri r una terraza
al borde de la va exprs (para reducir las molestias acsticas y visuales y ofrecer un espacio de paseo asociando mediante la vista el parque y el ro); tratar simultneamente la esca la del lugar del Sena sureste y la escala del barrio; finalmente, crea r un parque "ms cercano
de lo cotidiano que de lo espectacular". El deseo del programa era
tambin hacer de las obligaciones del lugar unas ventajas y no hacer
nunca olvidar el ca rcter industrial del emplazamiento, si no al contrario exa ltarl o. Ver: "Pa ris Projet. Espaces Publics" (Pars Proyecto.
Espacios Pblicos), APUR, Ciudad de Pars, 1993.
Encuesta del CSA (2002 ), " Estudio de las percepciones de los parisinos de la vida de su barrio" (Etude des perceplions parisiennes
concernant la vie de leur quarlier).
Idem.
Ver Park j . (2002 ), " La atraccin como objetivo del proyecto estratgico urbano para la recalificacin de la imagen de Pars: el caso de
Bercy" (L'a tlractivit comme objeclif du projet stralgique urbain
pour la requalification de /'image de Paris: le cas de Bercy), Memoria de DEA, Instituto de Urbanismo de Pars, Universidad Pars XII.
Ver :
http://www.lesvertsparis.org/article.php3?id_arlicle:411;
htlp : / / www.gauches.net/a rticle l04 2.html;
http ://ecoparisJr//breve.php3 ?id_breve: 12740;
http: //www.paris.fr/ fr/e nvironnemenUjardins/animationsjardins/jardins-partages/Jardins-partages..grand-public.pdf;
hup : / /www.paris .fr/ fr len vironnementljardins/anima tionsjardins/cafej ardins / default.asp;
hup:// www.senat.fr/rap / 102-376/102-3766.hlml;
http://www.ma isons-fleuries.com/magazine/jardinsJamiliaux.asp;
http://intersel.apinc.org/a rlicle.php3 ?id_arlicle:4 1O;
http://www.m illenaire3.com/ressources.php?ou:aJiche.php&quoi:l
:Eo.QV&s:acleurs&id:306
Con el fin de facilitar la distribucin de las parcelas a sus adm ini strados, el padre Lemire funda, en 1896, la liga francesa de la parcela de tierra y del hogar.
Desde los aos 1970 rei na en NY la "guerrilla verde", llamada as porque los jardineros furiosos lanzaban bombas de grano en los solares.
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