Conduction PDF
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PAR CONDUCTION ]
[Anne 2015/2016]
0
Introduction
1 Concepts fondamentaux
Introduction
Syst dqt
Ralit
Situation complique
Mesure de la ralit
Exprimentation
Cela signifie :
Rsultats
Examen
Utilisation
perturbations externes
convt force, rayt etc
perturbations internes
effet Joule, ract chimique
Rgime transitoire li
la condition initiale
Rgime permanent
Perturbation constante
temps
Temprature
Rgime transitoire li
la condition initiale
Perturbation priodique
temps
Temprature
Rgime transitoire li
la condition initiale
Rgime variable
Autre Perturbation
temps
Cette classification ne correspond pas seulement la ralit, elle rsulte de lcriture des
modles (systme dquations prend des formes particulires pour chacun des rgimes) et des
mthodes de calcul qui sont utilises.
1 Concepts fondamentaux
1 1 Champs thermiques. loi de Fourier
1 1 1 Gnralits et dfinitions
Champ de temprature:
On peut dfinir en chaque point M d'un corps solide, liquide ou gazeux une temprature, fonction
scalaire des coordonnes du point considr et du temps: T (M,t)
Lorsque la temprature dpend du temps, on dit que le rgime thermique est variable. Dans le cas
contraire, on dit qu'il est permanent.
Surfaces isothermes:
Le lieu des points ayant, chaque instant, la mme temprature est appel surface isotherme. En
rgime variable, les surfaces isothermes sont mobiles et dformables; en rgime permanent, elles
sont invariantes.
Quantit de chaleur. flux et densit de flux thermique:
On appelle:
dQ
(w)
dt
le flux chang par une surface S. Il correspond la quantit de chaleur dQ change par la
surface S pendant dt.
On dfinit galement la densit de flux comme le flux chang par unit de surface:
dQ
(W/m2) ou
(W/m2)
dt.S
S
d .n.dS
n : normale unitaire de dS
, n
Dans les formules prcdentes:
d . cos .dS
s'exprime en W/m2
On appelle lignes de courant les courbes tangentes aux vecteurs densit de flux chaque
instant t. L'ensemble des lignes de courant s'appuyant sur un contour ferm constitue un tube de
courant.
Source interne:
Une source interne est dfinie par la puissance thermique p qu'elle produit par unit de volume du
milieu. Dans le cas gnral, p est fonction de la position du point M, de la temprature et du
temps: P(M,T,t).
Par convention, est compte positivement dans le sens d'coulement de la chaleur, c'est dire
vers les tempratures dcroissantes; T est un vecteur port par le mme axe, mais de sens
contraire , d'o le signe moins de la loi de Fourier.
Orthogonalit du gradient et de lisotherme:
En tout point M quelconque du milieu, on a, tout
instant (fig. 1.3):
dT T .dM
T .dM 0
Les lignes de courant sont donc normales en chaque point aux isothermes correspondantes.
Les parois d'un tube de courant tant normales aux isothermes, aucun flux ne les traverse: ces
parois sont donc des adiabatiques.
En rgime permanent, le flux thermique est conservatif dans un tube de courant.
Rsistance thermique:
Soit un tube de flux dans un matriau
homogne et isotrope l'intrieur
duquel il existe un gradient de
temprature (fig. 1.4).
En rgime permanent, le flux est
conservatif et nous pouvons crire:
dT
x .S ( x).
dx x
Ou encore :
dx
dT
x .S ( x)
x2
dx
x .S ( x)
x1
x2
Rth
T1 T 2
dx
x .S ( x)
x1
T1 T 2
Cp t dV .n.dS PdV
Cp t dV
.n.dS
PdV
T
div Cp
p0
t
T
div T T T Cp T
p M , T 0
t
T 0
a t dT
1
Rth
p
0
Equation de Poisson
T 0
Equation de Laplace
1 T
Equation de Fourier
a t
Expressions analytiques de l'quation de la chaleur (., a et p indpendants de la temprature)
T
2T 2T 2T 1 T p
0
x 2 y 2 z 2 a t
- Expression en coordonnes cylindriques: T = f{r,x,t)
2T 1 T 2T 1 T p
0
r 2 r r x 2 a t
- Expression en coordonnes sphriques: T = f{r,t)
2T 2 T 1 T p
0
r 2 r r a t
1-3 Conditions aux limites spatio-temporelles
L'quation gnrale de la chaleur est une quation aux drives partielles, linaire du deuxime
ordre qui admet en principe une infinit de solutions.
Chaque solution particulire de l'quation de la chaleur sera dtermine par l'application des
conditions aux limites spatio-temporelles du problme pos.
Ts = f(Ms,t)
Problme de Dirichlet
T
f M S , t
Problme de Neumann
n S
1T1 2 T2
Milieu 2
la surface
Dans la ralit, on tiend compte d'une rsistance thermique de contact qui introduit une
diffrence de temprature entre T1 et T2
symboles
Chaleur
massique
Cp
diffusivit
Effusivit
Equations de dfinition
dimensions
2 2
ML t
LT
W
mK
1 dQ
m dT
a
Cp
ML2 t 2
MT
2 1
Lt
J
kgK
b Cp 2
ML2 t 2
dQ 1
dtdS T
Cp
Coefficient
dchange
unit
dQ
1
dtdS T T
1
2
L Tt
ML2 t 3
L2T
m2
s
J
2
m Ks
W
m2 K
1
2
est
une
constante
appele
coefficient de temprature. Pour la
plupart des solides, est petit et
ngatif.
Le coefficient d'change h est fonction des
coordonnes, du temps, de la gomtrie, des
proprits physiques, mais surtout. dans une
large mesure, des conditions externes de
l'coulement dans lequel est plac le solide.
T
Condition initiale:
1 T p
0
a t
T(M,O) = To(M)
T
f (M , t )
n
, t>o
, M dans V ou sur S , t> 0
, M sur S
, t>O
d 2T
0
dx 2
T(O) = T p1
T(L) = T p2
Rpartition de temprature:
T ( x) Tp1
Tp 2 Tp1
.x
L
(C)
Tp Tp 2
1
.S
L
Densit de flux:
(W)
Tp1 Tp 2
(W/m2)
L
Tp1 Tp 2 Rth .
Rth .
L
S
(K/W)
Les parois sont maintenues des tempratures T1 et T2 uniformes, constantes et connues (fig. 1.8).
Le systme rsoudre devient alors:
2T 1 T
0
r 2 r r
T(r1)=T1 ; T(r2)=T2
Rpartition de temprature:
T (r ) T1
T1 T2 r
ln
r1 r1
ln
r2
2L
T1 T2
r
ln 2
r1
Densit de flux:
T1 T2 1
r r
ln 2
r1
Remarque:
Dans le cas d'un cylindre mince d'paisseur e telle que e r 1 alors on
peut utiliser l'approximation suivante:
ln(1+e/r1) e/r1
S1
T1 T2
e
Rsistance thermique:
r
ln 2
r
Rth 1
2L
2T 2 T
0
r 2 r r
1 1
r r1
T (r ) T1 T1 T2
1 1
r1 r2
La rpartition de temprature est hyperbolique.
r1 r2 T1 T2
Le flux est conservatif.
r2 r1
r r T T2 1
1 2 1
Densit de flux:
La densit de flux est non conservative.
r2 r1
r2
r r
Rsistance thermique: Rth 2 1
4r1 r2
Flux:
10
T (r )
ln(r ) Cte
2
dT
2r
dr
Source ponctuelle :
De mme pour une source ponctuelle, la puissance libre par la source et traversant une
surface sphrique de rayon r a pour expression:
D'o aprs intgration suivant r:
T (r )
Cte
4r
dT
4r 2
dr
Si un transfert de chaleur se fait de manire ce que les surfaces de sparation concident avec
les isothermes T1 T2 ..., Tn. en crivant que le flux de chaleur est conservatif:
T Tn
T1 T2
...... n 1
Rth1
Rthn
D'o:
T1 Tn
Rth
Rth Rthi
Les corps placs en srie ont leurs rsistances thermiques Qui s'ajoutent.
i 1
1 K th1 T
2 K th 2 T
.
n K thn T
La conservation du flux nous permet d'crire:
T K thi Les corps placs en parallle ont leurs conductances thermiques qui s'ajoutent.
i 1
11
Analogie lectrique:
Cette analogie est base sur la similitude existant, en rgime permanent, entre les lois rgissant
les rpartitions des tempratures et des potentiels lectriques:
Electricit:
V = 0
Conduction:
T = 0
De plus, pour chaque problme, nous pouvons dfinir une rsistance (lectrique ou thermique) telle que:
Electricit:
V1 - Vo = Re I
Conduction:
T1 - T0 = Rth
Nous pouvons donc mettre en vidence les grandeurs associes l'analogie:
Electricit
Conduction
I: Intensit
: Flux
Pour des corps placs en srie, nous aurons le rseau analogique suivant (fig. 1.12):
T1 Tn Rthi
i 1
T K thi
i 1
2T 2T
0
x 2 y 2
12
2T 1 T 1 2T
0
r 2 r r r 2 2
T(r,) = R(r) ()
T(r,) = (A rk + B r-k) (C eik + D e-ik)
T
t
2T 1 T
x 2 a t
L'exprience montre que l'on peut classer les corps, du point de vue de leur comportement
thermique, en corps minces et corps pais. Pour les corps minces la temprature peut y tre
considre comme uniforme. Elle ne dpend alors que du temps. Tandis que pour les corps pais la
temprature est fonction du point considr et du temps.
L'approximation des systmes mince/pais est faite l'aide d'un nombre adimensionnel appel
nombre de Biot (Bi). Il est dfini par le rapport entre la rsistance thermique interne du corps
dans le sens du flux et la rsistance thermique de surface:
L
Bi S
1
hS
Ou encore:
Bi
hL
13
D
Bi 2
Il vient: Bi = 0.02
CpV
dT
hS T T 0
dt
d T T hS
dt
T T
CpV
t
T (t ) T
e CpV
T0 T
Le groupement:
CpV
est appele la constante de temps du systme.
hS
14
D'o:
X ( x)
a Y (t )
X ' ' ( x)
1
X ( x)
1 Y ' (t )
2
a Y (t )
Y( t) = A eat
avec = cte
Y( t) = A e-ak t
X ( x) Be
i
a
1/ 2
Ce
i
a
i
T ( x, t ) A1e a
1/ 2
1/ 2
A2 e
i
a
e i t
On rsout alors le problme dans le plan complexe et on ne retient que la partie relle de la
solution gnrale ainsi obtenue.
Les constantes sont dtermines par l'application des conditions aux limites spatio-temporelles.
15
F ( p)
l'intgrale:
pt '
t ' 0
pt
e
0
2T
1
T
dt e pt
dt
2
a
t
x
0
pt
2T
2
dt 2 T ( x, t )e pt dt
2
x
x 0
T ( x, p )
T ( x, t )e
pt
dt
t ' 0
e
0
Or:
et:
e T ( x, t ) T ( x,0)
pe T ( x, t )dt pT ( x, p)
pt
T
dt e pt T ( x, t ) 0 pe pt T ( x, t )dt
t
0
pt
pt
T
d 2T p
T 0
2
a
a
dx
On a transforme une quation aux drives partielles en une quation diffrentielle du second degr.
Posons: T*(x,t) = T(x,t) - To
La transforme de T*(x,t) est:
T*T
T0
p
T* e
kx
T * ( x, p ) Ae kx Be kx
16
d 2T * p
T* 0
a
dx 2
On obtient alors:
p
a
Mtaux et Alliage
Argent
Cuivre
Aluminium
Laiton (70 Cu, 30 Zn)
Acier (0,1 C)
Acier inox 18/8
Divers
Bton
Granit
verre
Bois
pVC
Polystyrne expans
Neige (poudreuse)
Amiante
Laine de verre
Masse volumique
kglm3
Chaleur massique
Cp
J/(kg.K)
0,23 x 103
Conductivit
Diffusivit
a
m2s
0,38
0,86
0,37
0,49
W(m.K)
418
389
200
100
46
1,71 x 10-4
1,14
0,86
0,33
7900
0,51
16
0,04
2300
2 600
2530
0,96
0,92
410
44
44
100
577
200
1,25
0,23
0,42 x 10-6
1,10
0,58
0,45
2,1
0,816
0,67
0,025
0,1
0,16
0,04
10500
8 940
2 700
8500
7 850
0,87
0,84
17
2,5
1,2
0,12
0,50
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1] ARPACI, V.S. - CoIrluction heat transfer, lIddison-wesley Cy.,
1966.
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