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F13 Embouche Ovine

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Production animale en Afrique de lOuest

Fiche

n13

Synthse

L'ALIMENTATION DES OVINS DE RACE LOCALE

Techniques d'embouche
ovine, choix de l'animal
et dure
Mamadou Sangar, Eric Thys et Abdoulaye S. Gouro

En Afrique de l'Ouest l'embouche de bliers dans un but lucratif est en passe de devenir une activit
courante aussi bien en milieu rural qu'en zones urbaines et priurbaines. Cela est essentiellement li
la demande croissante de viande de bonne qualit concomitante l'accroissement des populations
des zones urbaines. Le pic de cette demande se situe autour des priodes de ftes religieuses
(Tabaski, Nol, etc.).
Plusieurs mthodes d'embouche, particulirement d'embouche ovine, sont utilises pour rpondre
qualitativement et quantitativement cette demande. La diffrenciation entre ces mthodes porte plus
sur les modes d'alimentation et les dures de l'embouche que sur les races animales qui, comme il est
connu, sont la race Djallonk localise en zones subhumides et humides et les races du Sahel leves
dans les zones semi-arides et arides.

Dfinition et intrts de l'embouche


L'embouche est dfinie comme "la prparation des animaux
pour la boucherie, quelle que soit la mthode utilise" (Pagot,
1985). Cette technique implique donc un engraissement qui
n'est autre qu'une augmentation de la masse corporelle avec
une proportion plus ou moins importante de dpt adipeux
(figure 1).
Les intrts de l'embouche ovine sont multiples. Ils incluent :
l'augmentation de la production de viande de bonne qualit ;
la rgularisation du march de la viande de petit ruminant ;
la spcialisation des leveurs et des autres acteurs de la
filire, avec cration d'emplois durables ;
l'accroissement et la scurisation des revenus des leveurs
et des autres acteurs de la filire ;
l'exploitation judicieuse du troupeau ;
la diminution de la charge des parcours naturels ;
l'augmentation de la quantit et de la qualit du fumier
produit pour la fertilisation des cultures.

Figure 1. Bliers, race Sahel x Djallonk, engraisss et prts


pour la vente. (photo M.I. Sangar)

Production animale en Afrique de lOuest

Techniques d'embouche pratiques


en Afrique de l'Ouest
On y distingue l'embouche intensive et l'embouche semiintensive pratiques toutes deux sous diverses formes. Les
distinctions sont essentiellement bases sur le nombre
d'animaux, les modes d'levage (stabulation ou conduite au
pturage), l'alimentation des animaux (qualit et quantit des
aliments offerts) et les dures de l'embouche.

L'embouche semi-intensive
Cette technique est aussi appele embouche paysanne parce
qu'elle est quasiment l'unique forme d'embouche en milieu
rural. Cependant, sa pratique est galement courante dans les
zones urbaines et priurbaines.
Elle porte sur un nombre limit de moutons (adultes le plus
souvent) dont l'alimentation allie gnralement exploitation
des pturages naturels et supplmentation sous forme de
rsidus de culture et de dchets de mnage. Rarement des
concentrs sont achets et distribus aux animaux. La
rgularit de la supplmentation est fonction de la disponibilit d'aliments. Sa dure est gnralement longue : six mois
plus d'un an, tant donn les performances pondrales
souvent modestes (50 g de Gain Moyen Quotidien) et
irrgulires enregistres au cours de l'opration.
Llevage des moutons de case, particulirement pratiqu par
les femmes dans les zones urbaines et priurbaines, se
classe parmi les multiples variantes dembouche semiintensive. Elle porte gnralement sur un petit nombre
(souvent 1 2 ttes par opration) dovins mles dun an et
plus. Maintenus en stabulation (souvent au piquet) dans les
concessions familiales, ces animaux reoivent dans des

Figure 2. Atelier dembouche familiale


de moutons Djallonk (photo M.I. Sangar)

auges de fortune ou mme le sol (figure 2), leur nourriture


constitue suivant la disponibilit de rsidus de cultures, de
dchets de mnage, de sous-produits agro-industriels et de
fourrages ligneux ou non.

L'embouche intensive
Cette technique est qualifie d'embouche industrielle cause
du nombre lev d'animaux, du mode intensif d'alimentation et
de la dure relativement courte de l'opration. Elle est
pratique en zone urbaine ou priurbaine par des personnes
plus ou moins nanties (commerants, fonctionnaires, etc.) qui
mnent l'opration soit individuellement, soit collectivement au
sein de groupements d'leveurs.
Elle porte sur des dizaines voire des centaines d'ovins mles
gs de trois plus de vingt quatre mois. Les animaux,
maintenus en stabulation dans des parcs, font l'objet d'un suivi
sanitaire (vaccination, dparasitages interne et externe)
relativement rgulier. Leur ration alimentaire, gnralement
dtermine en fonction des performances recherches, est
compose de fourrages (paille de crales et fanes de
lgumineuses), de concentrs prpars partir des sousproduits agro-industriels et de complments minraux.
Il existe au moins deux formes d'embouche intensive :
l'embouche intensive de courte dure, ralise sur des ovins
mles (18 mois et plus), pour des dures allant de neuf
quinze semaines (figure 3) ;
l'embouche intensive de longue dure, ralise sur des
jeunes mles (gs de trois huit mois), durant des priodes
de cinq huit mois.

Figure 3. Atelier dembouche intensive de bliers maures


Peulh Toronk. (photo M.I. Sangar)

Technique dembouche ovine, choix de lanimal et dure

Quel animal engraisser et pendant


combien de temps ?
Avant d'entreprendre l'embouche, l'leveur doit connatre le
type de produit fini souhait, le temps ncessaire pour le
produire, et le revenu qu'il escompte tirer de la vente de son
animal. En fonction de ces objectifs, il dcidera aussi bien de
la race et de la catgorie d'ovins engraisser que de la forme
d'embouche pratiquer.

Quelle race ?
Le choix de la race dpend dans une large mesure de la zone
o l'on se trouve, tant donn la rpartition gographique susmentionne des races ovines. Mais, il est souligner que
cette rpartition n'est pas systmatique, notamment dans les
zones sub-humides et humides o l'on peut trouver galement

des ovins de races sahliennes en plus des ovins


autochtones.
Chez les races sahliennes (figure 4) le gabarit est nettement
plus grand et le poids vif (PV) l'ge adulte nettement plus
lev que chez les races Djallonk (figure 5). Aprs
l'engraissement, les ovins de race sahlienne sont plus lourds
(38-50 kg PV) que les Djallonk (30-35 kg PV). Les
paramtres d'engraissement : gain moyen quotidien (GMQ),
poids carcasse (PC), rendement carcasse (RC) et indice de
consommation (IC) sont gnralement meilleurs chez les
races sahliennes (tableau 1). Les valeurs records portes
dans ce tableau sont indicatives du potentiel de croissance
des ovins d'Afrique de l'Ouest.

Tableau 1 : Effet de la race sur les performances de production ( e.t.) de viande des ovins de race locale soumis
une alimentation intensive.

Race1

Gain Moyen
quotidien
(g)

Poids
carcasse
(kg)

Rendement
vrai carcasse
(%)

Indice de consommation
(kg MSI kg-1 gain PV)

Sahlienne

116.3044.39a
(207,3)

15.673.16a
(19,8)

50.955.17a
(56,3)

11.834.59a
(6,3)

Djallonk

76.2524.50b
(134)

12.873.33b
(16,4)

49.155.07b
(57)

12.355.64b
(5,63)

Effectifs

210

112

112

156

-1
a,b

L'chantillon compte 709 ovins mles entiers de race Djallonk et 343 du Sahel ; ( ) = valeurs maximales ;
Les chiffres affects de lettres diffrentes dans les mmes colonnes sont significativement diffrents. (Sangar, 2001)

Figure 4. Blier mtis, race Sahel x Djallonk.

(photo M.I. Sangar)

Figure 5. Blier Djallonk. (photo M.I. Sangar)

Production animale en Afrique de lOuest

Quelle robe ?

A quel ge ?

Bien que n'ayant aucune influence sur les performances


zootechniques, la robe entre dans les critres de choix, de prix
d'achat et de vente de l'animal. Ceci est notamment vrai
lorsque des raisons religieuses et mystiques sont l'origine de
l'opration (Tabaski, sacrifices rituels). A l'occasion de la
fte de Tabaski par exemple, les bliers de robe blanche
constituent les premiers choix et sont les plus chers, suivis du
pie noir, puis du pie roux.

L'indice de consommation traduit l'efficacit avec laquelle


l'animal convertit l'aliment en produit animal (lait, viande, etc.).
Dans le cas prsent, il est exprim en quantit d'aliment
(kg MS) ou d'nergie (UF, MJ, MOD) consomme par kilo de
gain de PV.

Quel sexe ?

Au jeune ge, la croissance est domine par le dveloppement du tissu musculaire qui culmine autour de la pubert,
puis diminue et s'arrte pour donner la priorit au dpt de
gras, quand l'animal a atteint la maturit physique (24
30 mois). Le cot nergtique du dpt de gras reprsente le
double de celui du dveloppement musculaire, raison pour
laquelle les animaux gs consomment plus de MS du mme
aliment pour raliser les mmes GMQ que les jeunes
(tableau 4). L'leveur a donc intrt exploiter les animaux
plus prcocement au lieu de les mettre lembouche partir
ou aprs l'ge de maturit. Mais sur un autre plan, le gabarit
et un poids final beaucoup plus levs chez les adultes que
chez les jeunes (figures 6 et 7), font de ces derniers des
produits moins rmunrateurs. De plus, les carcasses de

Au sein d'une mme race, le sexe influence significativement


les performances d'engraissement et les caractristiques de la
carcasse. Placs dans des conditions d'engraissement
similaires, les mles entiers ont des performances pondrales
(vitesse de croissance, poids final, poids carcasse) et une
efficacit de conversion alimentaire significativement suprieues celles des mles prcocement (tableau 2) ou
tardivement (tableau 3) castrs. Les valeurs des paramtres
d'engraissement des castrs sont plutt proches de celles des
femelles et les performances du mle entier compensent
largement le rendement l'abattage qui est plus lev chez
les castrs.

En embouche, plus les ovins sont jeunes, meilleurs sont


leurs gains de poids vif et leurs indices de consommation
(tableau 4).

Tableau 2 : Effet de la castration prcoce sur les performances pondrales d'ovins mles
Type de mle
(5 ttes/lot)

Poids final
jeun
(kg)

GMQ

Poids
carcasse
(kg)

Rendement
brut carcasse
(%)

Indice de consommation
(UF kg-1 gain PV) (kg MSI kg-1 gainPV)

Castration totale*

45,8

85,3

18,6

50,2

16,2

23,4

Entier

47,6

110,7

23,3

48,9

12,2

21,3

Castration partielle**

45,8

104,6

23,1

50,5

13,3

20,7

* Pince Burdizzo 6,5 mois; ** Mthode short scrotum 2 mois (Adapt de Thys et al., 1989 ; 1991)

Tableau 3 : Effet de la castration tardive 12 mois sur les performances pondrales d'ovins mles
Type de mle
(8 ttes/lot)

Poids final
jeun*
(kg)

GMQ
(g)

Poids
carcasse
(kg)

Rendement
brut carcasse
(%)

Indice de consommation
(UF kg-1 gain PV) (kg MSI kg-1 gainPV)

Castration totale**

35,4

84,5

18,1

51,1

14,7

19,4

Entier

41,4

135,3

20,4

49,4

9,6

13,4

* Aprs 105 jours d'alimentation intensive; ** A la pince Burdizzo 12 mois (Adapt de Thys et al., 1990).

Techniques dembouche ovine, choix de lanimal et dure

meilleure conformation et les meilleurs rendements carcasse


sont obtenus avec les bliers de plus de 18 mois (tableau 4).
C'est certainement pour ces raisons que les emboucheurs
portent souvent leurs choix sur les bliers en croissance (15
18 mois).

aussi la rentabilit de l'opration. Mais, en raison de nombreux


intermdiaires, il existe une mconnaissance gnrale des
dates de naissance, donc des ges des animaux par les
vendeurs. Une solution simple et rapide ce problme rside
dans l'utilisation de la mthode de dtermination de l'ge par
l'examen de la configuration des dents (figure 8). Cependant,
la prcision de cette mthode diminue avec l'ge des
animaux.

L'ge de l'animal est donc un facteur dterminant la qualit du


produit final et le cot de production. Ce faisant, il influence

Tableau 4 : Effet de l'ge sur les performances pondrales d'ovins lembouche.


Age des
animaux
(mois)

Gain Moyen
Quotidien
(g)

Poids
Carcasse
(kg)

Rendement
Vrai Carcasse
(%)

Indice de
Consommation
(kg MSI kg-1 gain PV)

3-8

118,7a

12,7a

48,2a

8,6a

9-12

75,7b

12,6a

45,6a

12-18

87,8b

14,0ab

51,1b

10,7b

Plus de 18

85,4b

15,5b

52,1b

13,9c

Effectifs

210

112

112

156

a,b,c

Les chiffres affects de lettres diffrentes dans les mmes colonnes sont significativement diffrents.

Figure 7. Jeune blier


Djallonk de quinze
mois engraiss

Figure 6. Blier
Djallonk adulte en fin
d'engraissement.

(photo M.I. Sangar)

(photo H. Nantoum)

8 dents de lait

2 dents dadultes

4 dents dadultes

(petites dents)
Antenais/Antenaise

(6 dents de lait)
Jeune en croissance 18 mois

(4 dents de lait)
Adultes denviron 24 mois

6 dents dadultes

8 dents dadultes

(2 dents de lait)
Adulte en fin de croissance 30 mois

Adulte en pleine maturit 3-5 ans

Figure 8. Configuration des dents en fonction de l'ge des ovins.

Production animale en Afrique de lOuest

Quelle dure ?

C'est ce qui explique la baisse graduelle des GMQ et


l'augmentation des IC (tableau 5).

La dure est un facteur influenant la rentabilit de l'embouche.


En effet, l'allongement de la priode d'embouche augmente
les quantits d'aliments consommes et joue ngativement
sur l'efficacit de la conversion alimentaire. Ce phnomne
s'observe de faon tranche chez les animaux ayant atteint la
maturit physique (24 30 mois). Chez ces derniers,
notamment au cours de la dernire partie de l'embouche, une
part prpondrante des nutriments est dpose sous forme de
matire grasse plus coteuse produire en terme d'nergie.

Cette augmentation des quantits d'aliments consommes


avec la dure de l'embouche se traduit par une augmentation
des dpenses lies l'alimentation et l'entretien des animaux, et donc par une rduction plus ou moins considrable
du profit tir de l'opration. Ainsi en embouche intensive ou
mixte, les dpenses d'alimentation reprsentent 40 90 %
des charges de production (charges fixes + charges variables
sans le prix de l'animal maigre), ou 44 % (15 54 %) du prix
de revient (prix animal maigre + charges de production) des
animaux finis.

Tableau 5 : Effet de la dure de l'embouche sur les performances pondrales des ovins

ab

Dure de la priode
d'alimentation intensive
(j)

Gain Moyen
quotidien
(g)

Poids
carcasse
(kg)

Rendement
vrai carcasse
(%)

Indice de
consommation
(kg MS kg-1 gain PV)

Moins de 9 semaines

102,4a

13,3a

9-12 semaines

91,2ab

14,3a

50,8a

12,0a

> de 12 semaines

78,2ab

13,0b

48,4b

12,0a

Effectifs

210

112

112

156

Les chiffres affects de lettres diffrentes dans les mmes colonnes sont significativement diffrents. (Sangar, 2001)

Conclusion
En embouche intensive, on enregistre des performances
pondrales (vitesse de croissance, poids vif, indice de
consommation) et d'abattage (poids et rendement carcasses)
plus leves chez les ovins du Sahel que chez les ovins
Djallonk. Cependant, il faut sassurer que les animaux sont
bien adapts aux conditions du milieu o ils doivent tre
engraisss.
En dpit de leurs meilleures performances de croissance et
de leur meilleure conversion alimentaire, les faibles PV et
poids carcasses des jeunes de 3 12 mois les destinent
des marchs moins rmunrateurs que les animaux gs,
notamment au cours des ventes sur pied.

La castration complte prcoce ou tardive ne se justifie pas


sur le plan technique (PV, GMQ et poids carcasse) et
conomique, notamment dans les conditions actuelles du
circuit traditionnel de la boucherie. Car l'effet ngatif de la
castration sur la croissance pondrale et la conversion
alimentaire des mles castrs peut entraner un cot alimentaire plus lev du gain pondral, engendrant des cots
d'exploitation suprieurs ceux des mles entiers.
La dure de l'embouche dpend de l'ge des animaux
maigres, du poids de l'animal fini, du poids carcasse et du
march vis. Son allongement a un impact ngatif sur la
rentabilit conomique de l'opration

Techniques dembouche ovine, choix de lanimal et dure

Pour en savoir plus


Amge Y. (1984). Le mouton Vogan (crois Djallonk x
Sahlien) au Togo. III. Performances d'engraissement et
rendement des carcasses. Rev. Elev. Md. Vt. Pays trop.,
37 (1) : 97-106.

Sangar M. (2001). Synthse des rsultats acquis sur


llevage des petits ruminants de race locale dans les
systmes de production dAfrique de lOuest : donnes sur les
ovins Djallonk et sahliens.

Bourzat D., Bonkoungou E., Richard D. et Sanfo R. (1987).


Essais d'intensification de la production animale en zone
sahlo-soudanienne : alimentation intensive de jeunes ovins
dans le Nord du Burkina. Rv. lev. Md. Vt. Pays trop.,
40 (2) : 151-156.

Thys E., Hardouin J. et Verhulst A., (1989). Influence de la


castration partielle et totale sur les performances de
croissance et de convertion alimentaire de bliers Poulfouli de
l'extrme-nord du Cameroun. Rv. lev. Md. Vt. Pays trop.,
42 (2) : 267-274.

Pagot J. (1985). L'levage en pays tropicaux. Paris, Editions


Maisons Neuve, Agence de Coopration Culturelle et
Technique.

Thys E., De Wilde R., Hardouin J. et Verhulst A., (1990)


Influence de la castration tardive douze mois d'ge sur les
performances d'embouche des bliers Poulfouli de l'extrme
nord du Cameroun. Rv. lev. Md. Vt. Pays trop., 43 (2) :
233-238.

Payne WJA (1990). An introduction to animal husbandry in the


tropics. Forth edition 1990. 881 p.

Figure 9. Blier adulte mtis mouton du Sahel X mouton Djallonk

(photo M.I. Sangar)

fiche est destine aux dcideurs, aux vtrinaires,


Cette
aux agronomes, aux techniciens dlevage et dagriculture

Contact
Cirdes
Unit de Recherche sur la Production animale (URPAN)

Centre
international
de recherchedveloppement
sur llevage
en zone
subhumide

01 BP 454, Bobo-Dioulasso 01, BURKINA FASO


Tlphone : (226) 20 97 57 94
Fax : (226) 20 97 23 20
Email : cirdes@ird.bf
www.cirdes.org
Email : mamadousangare@hotmail.com

Janvier 2005 - Cirdes - Maquette Delphine Yamogo

et aux leveurs.

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