PGES Et Consultation Publique
PGES Et Consultation Publique
PGES Et Consultation Publique
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Direction Scurit et Environnement
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Dpartement Environnement
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Mars 2014
Version Dfinitive
SOMMAIRE
Compte tenu du contexte nergtique actuel caractris par certaines contraintes, savoir : la
flambe du prix du combustible au niveau international, les ressources nergtiques limites, la
croissance de la demande nergtique et la croissance des subventions ddies lnergie, , la
Tunisie est appele adopter une stratgie lui permettant de diversifier les ressources de faon
assurer sa scurit nergtique, renforcer son indpendance et rduire les missions des gaz effet
de serre (GES) dues au secteur delnergie.
Le terrain sur lequel sera implante la centrale solaire est occup actuellement par quelquesvgtations
spontanes dans un tat dgrad. Les terres ne sont pas cultives mais utiliss rarement comme
parcours par certains particuliers.
1.2.2.1 Climatologie
La zone dtude prsente une lvation de terrain infrieur 200 m. Elle prsente une pente Sud
Ouest/Nord Est assez faible ne dpassant pas 1%.
La structure de la zone de la centrale est compos des dpts nogne en sables moyens
grossiers passes argileuses (Formation BEGLIA) dges Miocne, qui se caractrisent par la
quasi-absence de la matire organique. Ils ne peuvent en aucun cas servir pour l'agriculture
La zone dtude est caractrise par labsence dun rseau hydrographique organis, ainsi quune
irrgularit du rgime pluviomtrique et des coulements.
1.2.2.5 Hydrogologie
Les eaux de surface
La zone dtude est caractrise par labsence des ralisations dans le domaine de conservation
des eaux et des sols (barrages, ouvrages dpandage, ouvrages de recharges, banquettes,).
La nappe phratique
Le site du projet est caractris par la prsence de la nappe phratique de Jrid, dite d'oasis qui se
trouve actuellement au stade d'une surexploitation svre
La qualit chimique des eaux est souvent mdiocre (Rsidu sec 4 10 g/l).
Risque sismique
Risque dinondation
La zone est caractrise par labsence dun rseau hydrographique, ainsi une pluviomtrie faible,
ce qui rend le risque dinondation dans la zone dtude quasiment nul.
Risque de dsertification
La zone dimplantation de la centrale est classe en tant que zone faiblement sensible la
dsertification
1.2.3.1 La flore
Une trs maigre vgtation parsme caractrise le site qui constitue des terrains de parcours trs
faible charge pastorale.
Quelques espces halophytes capables de pousser sur ces sols arides et sals savoir Rimth
(Artemisa herba-alba) , des Salsola et des Salicornia
La faune de la zone dtude voque videmment les insectes comme les scorpions ou les
scarabes, et les reptiles : vipres et lzards (fouette-queues, varans ou agames), surtout prsents
pendant les priodes chaudes (peu de risque den rencontrer en hiver).
Les mammifres sont bien reprsents par les dromadaires de la famille des camlids.
On trouve mme plusieurs espces de rongeurs : de taille rduite, pouvant vivre avec peu deau et
de nourriture. On peut citer la gerboise et le rat sauteur.
Les oasis voisins du site de projet (Chemsa au nord, Jerid au Sud, Tozeur lEst) servent
galement de relais obligatoires pour les oiseaux qui traversent le Sahara au printemps.
Dautre part, quelques cigognes blanches sont niches sur les pylnes des lignes lectriques HT
voisines du site de projet surtout pendant la saison du printemps.
Dans la rgion de Tozeur, les secteurs les plus dvelopps en matire de main duvre, sont les
services, ladministration, et le secteur de lagriculture.
Lagriculture :
La culture du palmier dattier occupe un rle de premireimportance tant du point de vue formation
des ressources.Le nombre total de palmiersdattiers dans le gouvernorat de Tozeur: 1.600.000 dont
950.000 pieds Deglat.
Llevage :
La zootechnie constitue une partie non ngligeable des ressourcesconomiques du secteur agricole
au gouvernorat de Tozeur surtout grce lagrande disponibilit de terrains non adapts une
efficace utilisation agricole.
Leffectif du Cheptel du gouvernorat slve en 2011 : Bovins : 1100, Ovins : 65000, Caprins :
31000, Camlids 4500, Poulet : 32 000 dont 16 000poules pondeuses.
Le tourisme saharien :
La rgion de Tozeur possde des atouts naturels uniques enTunisie pour prsenter un service
touristique de qualit : paysage saharien et oasien, patrimoine archologique exceptionnel,cultures
et traditions originales.
Le tourisme constitue une activit conomique importante lchellelocale et rgionale.
Lvaluation des impacts se fait en se basant sur les critres suivants (utilisation de la grille
dvaluation des impacts : voir ci-aprs) :
- La probabilit doccurrence de limpact/risque ;
- La magnitude de limpact: quelle ampleur peut prendre limpact ?
- Ltendue de limpact : direct ou Indirect
- La dure de leffet : temporaire ou permanant
Ngatif Positif
Faible
Moyen
Important
par la circulation des vhicules et des engins dans la zone des travaux, des
routes daccs, ainsi que lors du chargement et du dchargement des
matriaux de construction au niveau du site du projet
Dispersion accidentelle de produits chimiques gazeux.
Consommation despace, dstructuration des sols
Impermabilisation partielle et temporaire du sol :pistes daccs au chantier,
Milieu physique
de chantier
Tassement des sols par la circulation des vhicules
Modification de la topographie en raison du modelage du terrain
(terrassements)
Affouillements lors de la pose des cbles enterrs
et du modelage du terrain
Risque drosion du sol du fait des terrassements
et de la dstructuration des sols
Pollution par les huiles usages et les carburants provenant des engins de
superficielles
souterraines
et
Pollution par les lixiviats des dchets solides rejets anarchiquement dans le
site et ses environs,
Pollution par les eaux dorigine sanitaire,
Risque de drangement de la faune due lmission de poussires et des
Milieu Faune et
bruits,
naturel flore
Dtrioration dune partie du couvert vgtal
Impact visuel pendant la priode de chantier
Paysage
et cadre
humain
Milieu
de vie
Activit Socioconomique
Coupure des cheminements entranant unemodification, voire un
allongement de circuits des bergeries et troupeaux habituellement utiliss
Retombes locales
positives pendant
les travaux
(restauration,
commerce, sous
traitances)
recrutement de la
main duvre locale
Gne de la sant des travailleurs par le dgagement des poussires et
Scurit
personn
es
route RN3
Activit socioconomique
Dautre part, larrt de la station solaire, un impact sur les employs qui vont perdre leur poste
de travail
Emissions de poussires (particules fines de sables, Arrosage lger des pistes daccs
ciment, etc.) souleves par la circulation des
vhicules et des engins dans la zone des travaux,
des routes daccs, ainsi que lors du chargement et Lutilisation de camions bchs sera privilgie lors
du dchargement des matriaux de construction au du transport des matriaux.
niveau du site du projet
Limitation des emprises de chantier leur strict
Consommation despace, dstructuration des sols
minimum
Impermabilisation partielle et temporaire du sol viter les travaux de terrassement en casdhumidit
:pistes daccs au chantier, sites dentreposagede persistante
Sol et sous sol
et du modelage du terrain
Risque drosion du sol du fait des terrassements Limiter les surfaces dcapes
et de la dstructuration des sols
Limiter le stockage des produits polluants (huiles
et carburants) sur le site du chantier
Mise en tanchit provisoire des surfaces
Pollution par les huiles usages et les carburants
ddiesau stockage des engins, des produits
provenant des engins de chantier en cas de fuites,
polluants
de dversements accidentels ou lors de la
ralisation des travaux de fouilles et dexcavations
Lentretien et le vidange des engins doivent tre
du sol,
hors site, dans des stations de services
chantier
eaux
Faune et flore
Dtrioration dune partie du couvert vgtal Limitation des emprises de chantier leur strict
minimum
et cadre de vie
travaux de construction) Respect de la rglementation en vigueur pour les
Paysage bruits de chantier,
Stabilisation des pistes de chantier
missions de poussires et gaz dchappementdes Arrosage rgulier des pistes en cas de tempssec et
engins de chantier vent
Entretien rgulier des engins
Production des dchets de chantiers Mise en place de bennes ordures et vacuationdes
dchets vers des filires agres pour leur
Milieu humain
traitement
Dnaturation de terrains ayant subi une occupation
Sociocon
Activit
agropastorale temporaire
omique
individuelle spcifique
Gne de la sant des travailleurs par le dgagement
la dsignation dun responsable scurit et sant qui
des poussires et laugmentation des risques
aura lautorit dintervenir sur le chantier en cas de
daccidents
non respect des consignes
la communication des incidents et accidents auprs
des services de scurit et de sant les plus proches
Risque daccident suite laugmentation Mise en place dune signalisation routire
temporaire du trafic le long de la route RN3 avertissant de la tenue des travaux
Cration dozone par la ligne lectrique HT Raccordement souterraine la ligne lectrique 33KV
existante
Erosion hydrique due la concentration deau Mise en place et entretien dune couverture vgtale
de pluie le long du bord infrieur des panneaux durabledu sol permettant une protection contre
lrosion
Sol
Pollution par les rejets des eaux sanitaires Amnagement dune fosse septique tanche pour la
collecte des eaux sanitaires vidang priodiquement par
vide fosse dans la STEP de Tozeur
Pollution des eaux de ruissellement provenant Mise disposition de kits anti-pollution (tapis essuyeur,
des parkings et aires de circulation par les produits absorbants)
hydrocarbures, carburants, gomme de pneus,
MES, mtaux, etc.
Pollution par les lixiviats des dchets solides Mise en place des bennes tanche pour collecter les
et souterraines
superficielles rejets anarchiquement dans le site et ses dchets solides
environs,
eaux
Pollution par les eaux uses sanitaires, Amnagement dune fosse septique tanche pour la
collecte des eaux sanitaires vidang priodiquement par
vide fosse dans la STEP de Tozeur
Ralisation ventuelle dun rseau pluvial pour
Modification des coulements des eaux de
lvacuation des eaux de ruissellement et assurant
surface due au recouvrement du sol par les
la transparence hydraulique du site dimplantation
modules (ruissellement sur les modules) et des
Pose de buses et fosss permettant lcoulement des
pistes
eaux
Risque de drangement de la faune due
lmission des bruits,
Modification du spectre des espces, perte Respect dune distance des modules au sol suprieure
despces hliophiles au profit despces 0,80 m pour
dombre garantir une couverture vgtale homogne.
Perturbation de la faune suite la fragmentation Prvoir un corridor de passage des grands mammifres
de lespace (prsence de clture continu) entre le poste existante et la centrale.
Prvoir une clture situe une distance approprie du
Faune
animaux
La cration de leffet de miroitement par les Utilisation des modules avec des couches anti-reflets
surfaces des panneaux peuvent augmenter la transmission solaire jusqu plus
de 95 % et ramener la rflexion en dessous de 5 %.
Drangement en raison de la pollution Rserver lclairage des oprations de scurit
lumineuse ponctuelles et espaces dans le temps
Dtrioration dune partie du couvert vgtal Laisser la vgtation spontane reprendre ses droits sur
site
Flore Modification du spectre des espces, perte
despces hliophiles au profit despces
dombre
Effets sur lorganisation de lespace et le tablissement du raccordement avec des cbles enterrs
fonctionnement du paysage (morcellement, ; viter lesnouvelles lignes ariennes.
artificialisation, ruptures) Intgration compatible avec le paysage par
linstallation dlments architecturaux typiques de la
rgion de Tozeur.
Effets visuels des quipements La dissimulation du projet par la plantation de
connexes(raccordements lectriques, clture) vgtaux de taille moyenne.
Effets secondaires du fait de certaines Utilisation des modules avec des couches anti-reflets
perturbations optiques temporaires peuvent augmenter la transmission solaire jusqu plus
et cadre de vie
Production des eaux sanitaires Amnagement dune fosse septique tanche pour la
collecte des eaux sanitaires vidang priodiquement par
vide fosse dans la STEP de Tozeur
mique
Nuisances sonores engendrs par les Linstallation des quipements lectriques dans un local
quipements lectriques, les onduleurs et le technique insonoris
trafic routier
Linstallation des quipements lectriques dans un local
technique dont les parois faradises (permettent
disoler lectriquement et lectro-magntiquement du
milieu extrieur un appareil) bloquent les champs
Impacts sur la sant lis aux champs
lectriques et lectromagntiques.
lectromagntiques, Perturbations
installer un filtre de CEM du ct du courant alternatif
radiolectriques lies la prsence dondes
de londuleur en le reliant avec un cble aussi court que
possible
Rduction de la longueur des cbles inutilement longs,
Scurit des personnes
raccordement a la terre
et sant publique
Lentreprise charge des travaux mettra en place un plan de suivi des travaux de ralisation qui se
base sur :
Le suivi des diffrentes tapes de ralisation de la station PV et de la conformit des travaux
excuter avec les normes connues et prescrites dans le cahier des charges ;
Le suivi de lexcution des mesures de protection de lenvironnement et notamment larrosage
de la plateforme par temps sec et venteux, le stockage appropri des matriaux, lamnagement
dune fosse septique pour la collecte des eaux uses, le renforcement de la signalisation ;
La mise en place dun plan de gestion des dchets solides (collecte et enlvement) gnrs par
les travaux et par la base vie ;
Informer les autorits locales (omda, dlgu) et les bergers du planning des travaux et de la
nature du projet.
Un plan de suivi et de surveillance des diffrentes activits doit tre mis en place par la STEG qui
comprend:
La surveillance priodique des quipements et installations, est effectue suivant un programme
de diagnostic et de maintenance de tous les quipements lectriques et lectromagntiques ;
Le suivi de la dispersion de lhexafluorure de soufre SF6 dans lair lors de la maintenance des
quipements lectrique haute tension ;
La mise en place dun plan dorganisation interne (P.O.I) en cas daccident ou incident
majeur (incendie, accident dexploitation, fuites accidentelles de produits dangereux, ) et le
suivi de toutes ses tapes dexcution (ceci est dj prvu dans ltude du projet).
La mise en place dun manuel de procdures (rdaction du P.O.I dans un document officiel) ;
Le suivi de lvolution du niveau de bruit mis par les quipements lectriques en fonction du
temps (une mesure par an du niveau sonore au niveau des habitations les plus proches est
ncessaire) ;
Le suivi des oprations de collecte et transfert des dchets solides vers la dcharge contrle
et/ou vers les socits spcialises de rcupration ;
Le suivi du traitement des rejets divers auprs des socits sous-traitantes ;
La STEG est appele recruter un spcialiste en environnement qui aura pour tches principales :
- Le suivi et monitoring du PGE
- Le contrle de lentreprise charge de lexcution des travaux
- Le suivi dexcution du plan dintervention durgence.
- La conception, lorganisation et la ralisation des sessions sensibilisation et la formation
des employs sur les aspects lis la protection de lenvironnement.
2 INTRODUCTION
Regroupant un ensemble de projets identifis, le PST reste cependant un plan dynamique qui
voluera en fonction des possibilits dinvestissement et dopportunit daffaires.Pour une
capacit prvisionnelle de production lectrique dorigine olienne et solaire de 1000 MW
lhorizon 2016 et de 4700 MW lhorizon 2030, les ralisations jusqu fin 2010 ont atteint 218
MW. Ainsi la capacit additionnelle qui reste raliser dans le cadre de projets publics et privs
est denviron 880 MW lhorizon 2016.
Le PST a pour objectif principal le lancement de programmes concrets de rationalisation de la
consommation nergtique du pays et le dveloppement de lutilisation des capacits nationales
des sources dnergies renouvelables. Il confirme, par ailleurs, lambition de la Tunisie de devenir
une plateforme internationale de production et dexportation industrielle et nergtique notamment
dans le domaine de lnergie solaire.
Le dcret n 2005-1991 relatif aux tudes d'impact sur l'environnementest promulgu le 11 juillet
2005, il a pour objet de fixerles catgories dunits soumises ltude dimpact sur
lenvironnement et les catgories dunits soumises aux cahiers des charges, la procdure de
ralisation et la consistance des tudes d'impact sur lenvironnement.
Loi du 2 aot 2004, relative la mise en place dune stratgie nationale de matrise delnergie,
ouvrant la voie la publication de textes fortement attendus puisque dclenchant denouveaux
processus importants, telle que la certification nergtique des appareilslectromnagers et
lapprobation du cahier des charges relatif lorganisation de lactivit destablissements de
services nergtiques.
Loi n 2005-82 du 15 aot 2005, portant cration d'un "systme de matrise de l'nergie"ayant
pour but l'appui des actions visant la rationalisation de la consommation de l'nergie,
lapromotion des nergies renouvelables et la substitution de l'nergie par l'octroi de
subventions,aliment par une taxe particulire, due loccasion de la premire immatriculation
des voituresde tourisme et limportation ou la production locale des appareils pour le
conditionnement delair.
La loi n2007-34 du 04 juin 2007 relative la qualit de lair. Le chapitre III de cette loi prcise
les mesures de conservation de la qualit de lair alors que le chapitre IV prcise les mesures
de prvention de la qualit de lair des sources fixes, sachant que les sources fixes ont t
dfinit dans le chapitre premier comme tant toute installation et quipement fixe dont
lexploitation est susceptible dengendrer des missions de polluants de lair.
Dcret n 2010-2519 du 28 septembre 2010, fixant les valeurs limite la source des polluants
de l'air de sources fixes.
Dcret n 85-56 du 2 janvier 1985, relatif la rglementation des rejets dans le milieu
rcepteur.
Dcret 94-2050 du 3 Octobre 1994, fixant les conditions de raccordement aux rseaux publics
dassainissement implants dans les zones dintervention de lONAS
Loi n 96-41 du 10 juin 1996 relative aux dchets et au contrle de leur gestion et limination.
Loi n 2001-14 du 30 janvier 2001 modifie et complte la Loi N 96-41 du 10/06/96 relative
aux dchets et au contrle de leur gestion et de leur limination: *Articles remplacs : 19, 26,
31 et 47 *Article ajout : 31 bis.
Dcret n 2002-693 du 01 avril 2002 relatif aux conditions et aux modalits de reprise des
huiles lubrifiantes et des filtres huile usages et de leur gestion.
Dcret n2005-2317 du 22 aot 2005, portant cration dune agence nationale de gestion des
dchets et fixant sa mission, son organisation administrative et financire, ainsi que les
modalits de son fonctionnement.
Dcret n2002-693 du 1er avril 2002 relatif aux conditions et aux modalits de reprise des
huiles lubrifiantes et des filtres huiles usages et de leur gestion.
Les tablissements classs sont rgis par larrt du ministre de lindustrie du 15 novembre
2005 qui remplace tout larrt du directeur des travaux publics du 18/04/55 relatif la
nomenclature des EDII et qui fixe trois classes dinstallations classes suivant la nature des
oprations qui y sont effectues ou les inconvnients quils prsentent de point de vue de la
scurit, de la salubrit ou de la commodit publique.
Dcret n 68-328 du 22 octobre 1968 fixant les rgles gnrales dhygine applicables dans
les Entreprises soumises au code du travail
La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiquesa t adopte au cours du
Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992 par 154 tats auxquels il faut ajouter la totalit des
membres de la Communaut europenne. Elle est entre en vigueur le 21 mars 1994. En 2004, elle
tait ratifie par 189 pays. La convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques
reconnat trois grands principes de base :
le principe de prcaution,
le principe des responsabilits communes mais diffrencies,
le principe du droit au dveloppement.
La Tunisie a ratifi la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques
en1992 et l'a ratifi en juillet 1993. La Tunisie a ratifi, galement le Protocole de Kyoto en
juin2002 sur le changement climatique. Le projet s'intgre dans cette dmarche en
amliorantl'efficacit nergtique dans le secteur de lindustrie et en offrant la possibilit de
bnficier despossibilits offertes par le mcanisme pour un dveloppement propre (MDP).
La KfW tablit les principes rgissant son action en matire environnementale et sociale en vue de
contribuer au dveloppement durable dans le sens de la stratgie de Dveloppement durable
adopte par le gouvernement fdral allemand. Ainsi, sa directive dite Directive dveloppement
durable prcise ses orientations et intgre notamment dimportants aspects sociaux.
LEIES et l'valuation des aspects climatiques font partie intgrante de la procdure d'valuation
de la KfW. Elles sapparentent avant tout une procdure dorganisation cense orienter les
projets tout au long de leur cycle de vie (cest--dire de leur planification leur clture). LEIES
et l'valuation des aspects climatiques se droulent en plusieurs grandes tapes :
Au cours des tapes mentionnes ci-dessus, il convient de considrer le projet dans son ensemble
et non pas seulement la partie du projet finance par la KfW. Cela vaut galement pour les projets
de rhabilitation et dextension dinstallations existantes. De mme, il est important dexaminer
les diffrentes options pertinentes disponibles permettant datteindre les objectifs du projet.
LEIES et l'valuation des aspects climatiques peuvent entraner par consquent une modification
de la conception initiale du projet ou du site prvu.
La Banque Mondiale a arrt des politiques et procdures propres visant assurer que les projets
quelle finance soient viables sur les plans conomique, financier, social et environnemental. Ces
politiques et procdures sont inscrites dans le Manuel des oprations de la Banque Mondiale. La
Banque Mondiale appuie la protection, le maintien et la rhabilitation des habitats naturels et de
leur fonction. La Banque Mondiale n'apporte pas son appui aux projets qui impliquent une
modification ou une dgradation significative d'habitats naturels critiques. Les documents
dfinissant la politique environnementale de la Banque Mondiale et rgissant lintgration de
lenvironnement dans les projets financs par la Banque Mondiale sont souvent utiliss par
dautres organismes financiers internationaux notamment les Guidelines rgissant les tudes
dimpact environnementales. La politique environnementale de la Banque Mondiale est prsente
dans ses directives et recommandations. Le document principal abordant les tudes dimpact
environnementales est EnvironmentalAssessmentSourcebook. Les directives de la Banque
Mondiale concernant les tudes dimpact sont runies au sein du document OP 4.01 ractualis
Les politiques de sauvegarde environnementale et sociale les plus courantes sont les:
OP 4.00 qui permet de faire le point sur les capacits nationales en matire de gestion
environnementale
OP 4.01 valuation Environnementale, y compris la Participation du Public
OP 4.04 Habitats Naturels
OP 4.09 Lutte antiparasitaire
OP 4.10 Populations Autochtones
OP 4.11 Patrimoine Culturel
OP 4.12 Rinstallation Involontaire des populations
OP 4.36 Forts
OP 4.37 Scurit des Barrages
OP 7.50 Projets relatifs aux voies dEaux Internationales
OP 7.60 Projets dans des Zones en litige.
Il apparat de lanalyse ci-dessous quil y a relativement une bonne conformit entre la lgislation
nationale en matire dtude dimpact environnemental et lOP 4.01 de la Banque Mondiale.
Toutefois, la lgislation nationale prsente quelques insuffisances en termes de classification des
sous-projets (fiche de screening et processus de catgorisation) et de procdures de consultation
publique.
L'ANPE a t cre par la loi N88-91 du 02 Aot 1988. Parmi ses principales missions, on cite :
Participer l'laboration de la politique gnrale du gouvernement en matire de lutte
contre la pollution et de protection de l'environnement, et sa mise en uvre par des
actions spcifiques et sectorielles ainsi que des actions globales s'inscrivant dans le cadre
du plan national de dveloppement,
Proposer aux autorits comptentes toute mesure revtant un caractre gnral ou
particulier et destine assurer la mise en uvre de la politique de l'Etat en matire de
lutte contre la pollution et de protection de l'environnement, et notamment les mesures
tendant assurer la prservation de l'environnement et renforcer les mcanismes qui y
En plus de ses structures centrales, l'ANPE est reprsente, au niveau rgional, par sept
reprsentations. Celle qui couvre notre zone dtude est la reprsentation rgionale du Sud-Ouest
et centre-Ouest qui couvre les gouvernorats de Gafsa, Kebili, Tozeur.et Tataouine.
Une cellule photovoltaque (ou photopile ou cellule PV) est un composant lectronique qui,expos
la lumire (photons), gnre de l'lectricit. C'est l'effet photovoltaque, dcouvertpar Antoine
Becquerel en 1839, qui est l'origine du phnomne. Le courant obtenu estfonction de la lumire
incidente ; il est continu.
Les cellules photovoltaques se prsentent gnralement sous la forme de fines plaquescarres,
d'une quinzaine une vingtaine de centimtres de ct, dune paisseuractuellement de l'ordre de
0,2 millimtre, prises en sandwich entre deux contacts mtalliqueset protges par une plaque de
verre en face avant et un polymre (ou une autre plaque deverre de faon assurer une semi-
transparence) en face arrire.
Plusieurs cellules sont relies entre-elles pour former un module solaire photovoltaque, plusieurs
modules sont regroups pour former une installation solaire. Cette installation produit de
l'lectricit qui peut tre consomme sur place, ou alimenter un rseau de distribution. La
puissance dune centrale solaire photovoltaque est proportionnelle la surface des modules
installe.
Deux types dinstallation existent : les installations fixes et les installations utilisant un systme de
trackers permettant de suivre lorientation du soleil.
Les principales caractristiques des centrales photovoltaques sont les suivantes :
- Haute fiabilit, pas de pice mobile (sauf sur des systmes de trackers, le mouvement est
cependant trs lent),
- Systme silencieux,
- Entretien rduit, peu de cot de fonctionnement,
- Production dlectricit uniquement le jour,
- Stockage de llectricit difficile (cots important, perte de la charge au cours du temps), et
possible lheure actuelle pour des puissances modres.
Parmi les diffrents types de cellules photovoltaques existantes, il est possible de distinguer deux
grandes familles : Technologie base de silicium cristallin et celle dite de couches minces .
Pour la mise en uvre de la technologie PV, seul un tiers du terrain amnag (de quelques ha
quelques dizaines dha) est couvert par les panneaux et rellement productif ; les installations
couvrent en moyenne 3 4,5 ha par MWc install. Linstallation va impliquer outre les panneaux,
un quipement en armature de support et leur ancrage par pieux visss ou enfoncs, des cbles et
leurs gaines enterrs dans des tranches de 70 90 cm de profondeur, un transformateur et un
poste de livraison lectrique, un chemin daccs, parkings et zones de manuvre et une clture.
Etant donn quil existe diffrents types de cellules photovoltaques, il est donc indispensable de
connatre les particularits de chacune pour apprcier correctement la performance des panneaux
solaires photovoltaques prvoir :
En gnral, les technologies cristallines utilisent des cellules plates de 150 200 m, soit 0,15
0,2 mm, dcoupes dans un lingot ou une brique obtenu par fusion et moulage, puis connectes en
srie les unes aux autres pour tre finalement poses et colles sur la face arrire du verre de
protection du module.
La matire premire est toujours le silicium pour aboutir au silicium monocristallin (sc-Si) ouau
silicium multicristallin (mc-Si).
Les cellules monocristallines : sont les photopiles de la premire gnration, elles ont un
taux de rendement de 12 16%, mais la mthode de production est laborieuse et difficile, et
par consquent, trs chres car il faut une grande quantit d'nergie pour obtenir du cristal
pur. Les cellules polycristallines ont un rendement de 11 13%, mais leur cot de production
est moins lev.
Les cellules polycristallines : sont labores partir d'un bloc de silicium cristallis en forme
de cristaux multiples. Vue de prs, on peut voir les orientations diffrentes des cristaux
(tonalits diffrentes). Elles ont un rendement de 11 13%, mais leurs cot de production est
moins lev que les cellules monocristallines.
Les cellules monocristallines et polycristallines sont les plus rpandues mais leur fragilit oblige
les protger par des plaques de verre, ce qui accrot d'autant plus le poids du panneau solaire. Le
matriau de base est le silicium qui est trs abondant dans la croute terrestre. Cependant la qualit
ncessaire pour raliser les cellules doit tre d'une trs grande puret et son cot intervient de
faon importante dans le cot total de l'installation.
La pnurie de silicium de qualit observe au dbut des annes 2000 et qui s'est poursuivie
jusqu'en 2006, a cr une tension sur le march et une augmentation du prix des cellules pendant
cette priode. Mais l'augmentation de la production mondiale de silicium a rsolu ce problme et
on assiste depuis deux ans une baisse du prix des panneaux solaires (moins 50% en deux ans)
favorable aux consommateurs.
Les revtements photovoltaques en membrane souple utilisent peu de matire premire. Ils
servent pour des applications lectriques de faible puissance, comme des montres, des
calculatrices, etc. Mais aussi plus rcemment, comme revtement de toitures (au mme titre que
les tuiles et les panneaux photovoltaques) avec des performances qui restent faibles en raison de
la fine paisseur des membranes photovoltaques.
Le tableau suivant reprend les avantages et inconvnients des diffrents types de cellules
cristallines :
Tableau 1 : Avantages et Inconvnients des diffrents types de cellules cristallines
Les proprits du photovoltaque en couche mince permettent de crer des panneaux solaires
flexibles ou semi-transparents. De quoi crer de nouveaux marchs avec des produits innovants
et augmenter la production dnergie renouvelable.
Le tableau suivant reprend les avantages et inconvnients des diffrents types de cellules en
couche mince :
La mthode utilise pour la classification des deux variantes proposes pour le projet sapplique
gnralement dans le cas des dcisions qui impliquent des apprciations subjectives des projets.
Cette mthode est base sur un systme de notification selon le barme suivant :
Cette mthode donne un score de 0 +2 pour les impacts positifs et de 0 2 pour les impacts
ngatifs. Les variantes seront classes en sommant l'ensemble des scores pour le mme critre. La
variante qui reprsente le meilleur score pour le critre environnemental sera classe la meilleure.
Une fois arrte, la technologie retenue subira une valuation dtaille des impacts (impacts en
cours des travaux, impacts dexploitation et impacts de dmantlement).
Le tableau suivant prsente lvaluation des impacts engendrs par chacune des variantes
proposes :
Dans le tableau rcapitulatif suivant, nous prsentons une rcapitulation des bilans
environnementaux et la classification environnementale des diffrentes variantes.
Daprs les bilans impacts que nous avons tablis ci dessus, nous pouvons conclure que la
technologie poly-cristallines engendre le moins de nuisances pour lenvironnement et elle est
classe par consquent comme meilleure variante dun point de vue environnemental.
Le systme photovoltaque
Le systme photovoltaque est compos de plusieurs alignementsde panneaux. Chaque panneau
contient plusieursmodules, eux-mmes composes de cellules photovoltaques.
Si ncessaire, des fondations reoivent les supports sur lesquels les modulessont fixs.
Les cbles de raccordement
Tous les cbles issus dun groupe de panneaux rejoignent une boite de jonction dourepart le
courant continu, dans un seul cble, vers le local technique. Les cbles issus des boites de jonction
sont poss cte cte sur une couche de 10 cm de sable au fond dune tranche ddie, dune
profondeur de 70 90 cm.
Les cbles haute tension en courant alternatif sont galement enterrs et transportent le courant du
local technique jusquau rseau.
Les locaux techniques
Les locaux techniques abritent :
- les onduleurs qui transforment le courant continu en courant alternatif ;
- les transformateurs qui lvent la tension lectriquepour que celle-ci atteigne les niveaux
dinjection dansle rseau ;
- les compteurs qui mesurent llectricit envoye sur le rseau extrieur ;
- les diffrentes installations de protection lectrique.
Le poste de livraison
Llectricit produite est injecte dans le rseau existant 33kV du poste HT proximit immdiate
du site de projet.
La scurisation du site
La clture des installations photovoltaques est exige par les compagnies dassurance pour la
protection des installations et des personnes. La scurisation du site peut tre renforce par des
camras de surveillance, un systme dalarme, un gardiennage permanent ou encore un clairage
nocturne a dtection de mouvement.
Les voies daccs et zones de stockage
Des voies daccs sont ncessaires pendant la construction, lexploitation et le dmantlement.
Une aire de stationnement et de manuvre sera amnage proximit. Pendant les travaux, un
espace sera prvu pour le stockage du matriel (ventuellement dans un local) et le stockage des
dchets de chantier.
Durant lexploitation, il doit tre rendu possible de circuler entre les panneaux pour lentretien
(nettoyage des modules, maintenance) ou des interventions techniques (pannes).
La construction de linstallation photovoltaque au sol sera ralise selon les phases suivantes :
- Amnagement des voies daccs : accs principal partir de la route RN3 et des voies
daccs interne,
- Amnagement des raccordements aux diffrents rseaux de desserte (eau potable,
alimentation en nergie lectrique, clairage public et tlcommunication).
- prparation ventuelle du terrain (nivellement etterrassement) ;
- ralisation de tranches pour lenfouissement descbles dalimentation ;
- pose des fondations des modules. Selon la qualitgotechnique des terrains, des structures
lgres (pieux en acier battus dans le sol) ou des fondations plus lourdes (semelles en
bton par exemple) seront mises en place ;
- montage des supports des modules ;
- pose des modules photovoltaques sur les supports ;
- installation des quipements lectriques (onduleurset transformateurs, poste de livraison),
puis raccordements;
- travaux de scurisation (clture, surveillance) ;
- essais de fonctionnement.
Les btiments prvus construire pour la centrale PV projete Tozeur sont (voir plan de masse
en annexe) :
Un btiment administratif et social dune superficie de 200 m2 ;
Un atelier dune superficie de lordre de 300 m2 ncessaire pour lentretien systmatique
des quipements de la centrale et comportant un magasin pour les pices de rechange ;
Un btiment lectrique dune surface de 100 m2 comportant la salle de contrle, les
armoires lectriques et les transformateurs.
Un systme de contrle et de scurit est prvu dans cette centrale, la protection contre lincendie
et la scurit des quipements existants, savoir :
- Les transformateurs,
- Les locaux lectriques,
- les chemins de cbles,
- le systme de protection de mousse,
- le btiment administratif et de gardiennage,
- atelier, magasin et garage existant.
Un systme de scurisation du site de la centrale contre les intrusions est prvu, qui comprend
une clture des installations photovoltaques en dure de hauteur de 2 m pour la protection des
installations et des personnes.
La scurisation du site sera renforce par des cameras de surveillance, un systme dalarme, un
gardiennage permanent et encore un clairage nocturne a dtection de mouvement.
Laccs du site de la centrale sera partir de la route nationale RN3, au niveau PK438.
Dautre part, des voiries internes seront amnages dans le site pour tre rendu possible de circuler
entre les panneaux pour lentretien (nettoyage des modules, maintenance) ou des interventions
techniques (pannes).
La rgion de Tozeur dispose dun poste de transformation lectrique 150/33 kv(situe lEst du
site) qui permet de renforcer le rseau de transport de llectricit dans la rgion du sud tunisien.
La zone dtude est desservie dun rseau deau potable SONEDE. Les deux dlgations de
Tozeur et Nefta appartiennent un milieu totalement communal o le taux de branchement et de
desserte atteint 99,9% (Rapport annuel sur les indicateurs d'infrastructure 2010).
Lalimentation en eau potable de la centrale sera effectue partir du rseau SONEDE existant qui
longe la route RN3.
Dautre part, un circuit de distribution deau sanitaire sera prvu dans le site comprenant :
Un skid avec 02 lectropompes installes dans un local
Un rservoir hydrophobe
4.4.6.4 Tlcommunication
Le site de la centrale est couvert pour par le rseau tlphonique fixe et GSM (TELECOM et
TUNISIANA)
4.4.6.5 Assainissement
Selon le rapport annuel sur les indicateurs d'infrastructure 2010, le taux de branchement au rseau
public le plus lev est enregistr dans les deux dlgations de Tozeur et Nefta, savoir 96% pour
les deux rgions. Le gouvernorat de Tozeur est desservi par deux stations dpuration, lune
Tozeur et lautre Nefta. Cependant le site de la centrale situ hors plan damnagement de la
ville de Tozeur est dpourvu dun rseau dassainissement en eau uses.
Par suite il sera prvu lamnagement dun systme dvacuation des eaux uses sanitaires
autonome pour la centrale qui comprend une fosse septique tanche en bton dont elle sera vide
priodiquement par des vides fosses et vacue lamont des ouvrages de la station dpuration de
Tozeur.
Un systme 1'vacuation des eaux de ruissellement sans stagnation et sans dbordement sera mis
en place par 'un rseau d'vacuation des eaux pluviales superficielles laide des caniveaux
latraux le long des voiries
De ce fait et compte tenu du contexte nergtique actuel caractris par certaines contraintes,
savoir : la flambe du prix du combustible au niveau international, les ressources nergtiques
limites, la croissance de la demande nergtique et la croissance des subventions ddies
lnergie, , la Tunisie est appele adopter une stratgie lui permettant de diversifier les
ressources de faon assurer sa scurit nergtique, renforcer son indpendance et rduire les
missions de GES dues au secteur delnergie.
Lobjectif stratgique est lapprovisionnement nergtique du pays dans les meilleures
conditions de cot et de scurit et laccessibilit lnergie tous les citoyens et
lensemble des rgions.
Les nergies renouvelables sont encore peu exploites dans la rgion Mditerrane, comptant
pour seulement 4% du bilan nergtique des pays mditerranens (hydrolectricit
incluse).Les pays mditerranens bnficient pourtant de conditions densoleillement
extrmement favorables et possdent de vastes espaces libres pouvant accueillir des capacits de
production dlectricit de taille importante. La construction de centrales solaires permettra
laccroissement des capacits de production des pays du Sud et la satisfaction de la consommation
domestique.
Une partie de ces capacits supplmentaires pourrait tre destine lexportation vers les pays de
lUnion europenne. Le dveloppement de lnergie solaire et laugmentation de lefficacit
nergtique entraneront une diversification du mix nergtique et une rduction de la dpendance
et des risques lis au recours massif aux nergies fossiles. Au niveau industriel, ces technologies
sont encore peu dveloppes : elles reprsentent donc un potentiel important pour la cration de
nouveaux marchs et sont prometteuses en terme de cration demploi, de transfert technologique
et donc de dveloppement conomique et social. Dans les pays producteurs, le dveloppement des
centrales solaires permet de prserver des ressources fossiles rares. Cela participe la
prennisation des revenus dexportation important pour le dveloppement national. Enfin,
lnergie solaire contribue, comme toutes les nergies renouvelables, la lutte contre le
changement climatique et procure des avantages financiers lis aux conomies de CO2.
Le plan solaire mditerranen est lun des projets phares de lUnion pour la Mditerrane visant
accroitre lutilisation des nergies renouvelables et renforcer lefficacit nergtique dans la
rgion mditerranenne. Il permettra ainsi de limiter les missions de gaz effet de serre et de
rduire la vulnrabilit du systme nergtique de chaque pays et de la rgion dans son ensemble.
Les principaux objectifs du plan solaire mditerranen sont :
- La construction de capacits additionnelles de production dlectricit bas carbone, et
notamment solaire, dans les pays du pourtour mditerranen, dune puissance totale de 20
GW lhorizon 2020 ;
- La consommation dune partie de llectricit produite par le march local et lexportation
dune partie de la production vers lUnion Europenne, afin de garantir la rentabilit des
projets ;
- La ralisation defforts significatifs pour matriser la demande dnergie et augmenter
lefficacit nergtique et les conomies dnergie dans tous les pays de la rgion.
La Tunisie a initi le plan solaire tunisien qui sintgre dans la stratgie nationale de lefficacit
nergtique du dveloppement des nergies renouvelables, du respect de lenvironnement et du
dveloppement durable.
Lobjectif du plan solaire tunisien est de renforcer leffort national en matire de promotion de
lutilisation des nergies renouvelables, notamment lnergie solaire, au-del de 2011.
Le plan solaire tunisien compte 40 projets mis en uvre dans le cadre de partenariats public-priv
au cours de la priode 2010-2016 : le secteur priv ralisera 29 projets, tandis que 05 autres projets
relveront de la responsabilit du secteur public, notamment la STEG. 05 projets portent par
ailleurs sur la ralisation dtudes et la mise en uvre du plan et le dernier projet vise crer
STEG Energies Renouvelables .
Lconomie dnergie attendue lorsque lensemble des projets sera concrtis serait de lordre de
660 kTep par an ce qui correspond 24% de la rduction globale de consommation nergtique
nationale lhorizon 2016.
La quantit de CO2 vite par ces projets est estime 1,3 mille tonnes par an permettant des
revenues MDP (mcanismes de dveloppement propre) de lordre de 260 MDPpour 10 ans (sur
la base de 10 la tonne).
Le cot global de ce plan solaire est estim 3600 MD soit 2000 M, son financement est dtaill
comme suit :
- 260 MD soit 145 M : fonds national pour la matrise de lnergie FNME
- 800 MD soit 445 M : secteur public (dont 780 MD par la STEG)
- 2500 MD soit 1390 M : fonds privs dont 1074 MD pour les projets dont la production
est destine lexport
- 40 MD soit 40 1390 M : fond de coopration internationale.
En plein dveloppement.
Amlioration du rendement et de la technologie.
Baisse remarquable du cot dinvestissement : env 5 000 DT/ kWc.
Rpond au problme de pointe en t.
Exprience russie en Tunisie avec le programme PROSOL ELEC.
Lanalyse de ltat initial est une partie de ltude dimpact qui a pour objectifs de :
Valider et, le cas chant, prciser le champ dinvestigation (aires dtude, composantes de
lenvironnement)
Identifie par le pr-diagnostic environnemental et transcrit de manire formelle dans le
cadrage pralable ;
Regrouper, pour chaque composante de lenvironnement, les donnes ncessaires a
lvaluation environnementale du projet ;
Identifier les enjeux environnementaux du territoire qui pourront subir des effets directs ou
indirects du projet dinstallation photovoltaque ;
Proposer une hirarchisation des enjeux environnementaux qui risquent dtre concerns
par le projet.
Lanalyse de ltat initial du site et de son environnement sera fonde non seulement sur des
donnes documentaires et bibliographiques, mais galement sappuye sur des investigations de
terrain qui seront approfondies progressivement en mme temps que le projet technique sera
affin.
Les composantes analyser sont celles qui sont susceptibles dtre prioritairement affectes par
les installations photovoltaques. Ce sont les enjeux environnementaux propres chaque territoire
de projet qui dterminent si le champ de lanalyse doit tre largi, ou au contraire rduit.
Le site retenu pour limplantation de la nouvelle centrale PV de Tozeur est situ dans la dlgation
du mme nom (dlgation de Tozeur).
Le site du projet est situ au Nord de Chott Jrid,aux coordonnes 3,9 N ; 8,1 E.Il occupe la
partie centrale du gouvernorat de Tozeur et stend sur une superficie de 40 ha.Il est localis au
Nord de la RN3qui relie la capitale Tunis (au nord-est) lafrontire algro-tunisienne (au sud-
ouest) en passant par Hazoua (gouvernorat de Tozeur), mi-parcours entre Tozeur (8km) et Nafta
(16km).
La dlimitation du site du projet est prsente sur la figure en annexe sur un fond dimage satellite.
Le primtre rapproch correspond aux aires susceptibles dtre touchs par les travaux ou
lexploitation de la centrale : parcelles dimplantation des panneaux et parcelles voisines, chemins
daccs, parcelles dimplantation des postes lectriques, trac du rseau de cblage enterr, aires
de montage et dassemblage des diffrents lments relatifs la technologie retenue.
Dans notre tude, le primtre rapproch englobe les principales aires dhabitats humains et
administratives les plus proches du site du projet, soit la route nationale RN3 etla station de la
STEG 33/150 kV.
Le primtre loign correspond la zone des impacts potentiels du projet plus grande chelle.
Cette aire englobeles composantes du milieu qui seront influences parl'implantation du projet,
savoir la population de la rgion qui bnfice de lnergie produite par la centrale, le complexe
universitaire, laroport et la ville de Tozeuret plus gnralement, les infrastructures lies
directement ou indirectement la zoned'tude.
5.3.1.1 Le climat
Situ au Sud du pays, le Gouvernorat de Tozeur est majoritairement dans le saharien suprieur
frais (83% du gouvernorat, y compris notre zone dtude situe entre Nafta et Tozeur) (voir en
annexe, la carte des tages bioclimatique de la rgion de Tozeur), ce qui fait quil tire lensemble
de ses caractristiques physiques et biologiques de sa situation limitrophe des domainesatlasique
au nord et saharien au sud.Il s'agit essentiellement de la zone des Chotts et de leurs environs
proches.
5.3.1.2 La pluviomtrie
La zone dtude, comme tout le gouvernorat de Tozeur ne bnficie que de trs faibles volumes
pluviomtriques annuels. En effet, tout le territoire situ au sud de la limite septentrionale du
Chott el Gharsa reoit des quantits infrieures 100 mm par an.
Le nombre de jours de pluie par an est faible. Il est infrieur 20 jours pour la moiti sud du
gouvernorat o se trouve la zone du projet. Cependant, il est compris entre 20 et 30 pour la moiti
nord du gouvernorat.
Ces prcipitations sont variables dans lespace. Elles dcroissent en allant vers le Sud et lEst.
Elles varient beaucoup dune anne lautre.
Le rgime pluviomtrique mensuel est complexe avec un maximum en Avril et nulle en saison
estivale.
La zone dtude est caractrise par des tempratures leves. En effet, la moyenne annuelle
dpasse 21C, comme le montre le tableau suivant indiquant la temprature annuelle moyenne
durant lanne 2012.
Le rgime saisonnier est trs contrast puisque la temprature du mois le plus chaud (Aot) est
suprieure 32C et celle du mois le plus froid (Fvrier) est de l'ordre de 10,3C (de lordre 1C
en 2011). L'amplitude thermique annuelle se situe aux alentours de 21,4C. L'amplitude thermique
entre les moyennes mensuelles maxima et minima avoisine 35C. L't est chaud avec des
tempratures suprieures 24C partir du mois de mai. La moyenne des maxima du en t se
situe au-dessus de 40C. L'hiver est doux avec des tempratures moyennes de lordre de 17C.
La station de Tozeur prsente un rgime de vents trs particulier cause de sa position par rapport
aurelief environnant. Ainsi, des vents dominants du secteur Est qui sont prpondrants presque la
totalit de lanne et peuvent atteindre une vitesse maximale de 94 km/h.
Les vents de surface sont remplacs au printemps par les vents de sable, et pendant lt par les
vents chauds (Siroco ou Chihili) du Sud et Sud-Ouest. La moyenne annuelle de jours de sirocco
dans la zone dtude est value 55 j/an en 2012.
En se basant sur la capacit de mobilisation des sables par le vent, il est possible de distinguer
entre les vents actifs, dont la vitesse est suprieure 3 m/s et les vents inactifs dont la vitesse est
infrieure 3 m/s. Il s'agit dans ce contexte d'examiner la fois l'intensit et la frquence des vents
pour la station de Tozeur. Les vents actifs totalisent 41 % de l'ensemble des vents enregistrs dans
la zone, ce qui peut tre considr comme une valeur importante. On peut dduire de l que
l'action gomorphologique du vent est non ngligeable dans la zone.
5.3.1.5 Lvapotranspiration
Au niveau de la zone, l'vapotranspiration potentielle (ETP) est marque par des valeurs leves
allant de 1600 mm/an 1800 mm/an.
La rpartition saisonnire de l'ETP montre que la saison estivale est caractrise par des valeurs
trs leves (suprieures 1000 mm). Le printemps vient en deuxime position avec des valeurs
comprises de lordre de 500mm. L'ETP est au plus bas en hiver (250 mm).Compte tenu des
valeurs importantes de l'ETP, la zone dtude connat un bilan hydrique annuel fortement
dficitaire en permanence.
5.3.1.6 Insolation
Le rayonnement solaire provient de l'nergie du soleil : il est absorb par la surface terrestre qui la
rediffuse, en retour, sous forme de chaleur et de rayonnement infrarouge (de grandes longueurs
d'onde).
En Tunisie, la rpartition du DNI est donne par secteur dans le tableau suivant :
Tableau 10 : rpartition du DNI dans la Tunisie
source : STEG
Dans la zone dtude (Tozeur) qui jouit dun important gisement solaire, le DNI est valu 2006
kWh/m/an(carte dinsolation nationale en annexe).
Lensemble de la zone est situ entre les deux dpressions de Jrid et El Gharsa, marque par
lextension de trois plaines, savoir :
- La plaine bordire de Chott Jrid : Elle est troite, une vritable frange faiblement incline
vers le chott Jerid. Constitue de sols sablo-Iimoneux, cette plaine abrite plusieurs oasis
allant de Dghoumes Hezoua.
- La plaine de Chemsa jusqu HammetJerid : Elle est limite vers le Nord/Est par
lembouchure de loued Gouifla-Melah et ses champs dunaires. Daltitude faible proche de
0 m, la surface de cette plaine sincline doucement vers le chott el Gharsa.
- La plaine de Chott el Gharsa nord : Elle stend de la terminaison des cnes alluviaux
jusqu la bordure de chott el Gharsa. La surface, dune rgularit rarement perturbe par
lcoulement, est marque par une faible pente en direction du chott el Gharsa.
La zone dtude prsente une lvation de terrain de 200 m (voir carte dlvation du terrain en
annexe).
Le terrain sur lequel sera implante la nouvelle centrale PV de Tozeur prsente une pente Sud-
Ouest/Nord Est assez faible qui ne dpassant pas 1%, entre les lignes de niveau 149 et 155.
5.3.3 Gologie
Situ dans la priphrie septentrionale du Sahara tunisien, la rgion de Tozeur est constitue de
formations dtritiques fines composes de sabledunaire dge Holocne actuel. Ces sables
surmontent des sries sdimentaires continentalestertiaires sablo-argileuses.
En sloignant du chott, on rencontre des alluvions anciennes, crotes calcaires et gypseuses (cQ)
duPlistocne moyen et suprieur continental. Lassise est compose dargiles Miocne.
La structure de la zone de la centrale est compos des dpts nogne en sables moyens
grossiers passes argileuses (Formation BEGLIA) dges Miocne.
La carte gologiqueen annexemontre la situation du terrain du projet dans son contexte gologique
rgional.
5.3.4 Pdologie
Les potentialits pdologiques dans la zone dtude sont limites cause des conditions
bioclimatiques, marques par l'aridit, et de la faiblesse du couvert vgtal. Par ailleurs, l'influence
des chotts sur la formation des sols est dterminante pour une grande partie du gouvernorat de
Tozeur par l'effet de l'Halomorphie et de la redistribution du gypse.
La zone dtude est marque par des sols pauvres en apport ; Il s'agit notamment dedes sols
gypseux, riches en gypse, localiss autour des chotts et des sebkhas. Ils se dveloppent dans les zones
dextension des crotes et encrotements gypseux. Ils ne sont que moyennement contraignants pour la
vgtation et lagriculture.
On note galement la prsence de sols squelettiques qui se caractrisent par la quasi-absence de la
matire organique. Ils ne peuvent en aucun cas servir pour l'agriculture. Une trs maigre
vgtation parsme cette rgion qui constitue des terrains de parcours trs faible charge
pastorale. (Voir carte de pdologie en annexe)
La zone dtude est caractrise - linstar de tout le gouvernorat de Tozeur par une hydrologie
particulire aux zones arides.En effet, on notelabsence dun rseau hydrographique organis,
ainsi quune irrgularit du rgime pluviomtrique et des coulements. (Voir carte du rseau
hydrographique dans la zone en annexe)
L'aridit du climat, l'agressivit des pluies d'orage, la faiblesse du couvert vgtal, l'insuffisance
des pentes et la nature dgrade des sols sont autant de facteurs qui expliquent l'instabilit des
rseaux hydrographiques. Les oueds descendent des versants faibles pentes, et se perdent dans
des lits collecteurs dont les dlimitations sont imprcises, et les coulements hsitants. Ces oueds
sont d'autant moins stables qu'en cas de fortes crues les coulements quittent facilement le lit et
dbordent pour inonder de vastes zones.
5.3.6 Hydrogologie
Trois types de ressources en eaupeuvent tre distingus : les eaux de surface, les nappes
phratiques et les nappes profondes :
La capacit en eau de surface est value 26 Mm3 par an. Le gouvernorat est aliment par un
rseau hydrographique dsorganis et non hirarchis.
Les ralisations dans le domaine de conservation des eaux et des sols (barrages, ouvrages
dpandage, ouvrages de recharges, banquettes,) sont peu importantes. En effet uniquement
23% des eaux de surface sont exploites.
Il faut mentionner que les ressources mobilises (retenues par ouvrages hydrauliques) sont
variables selon la pluviomtrie :
Le site du projet est caractris par la prsence de la nappe phratique de Jrid, dite d'oasis. Elle
est essentiellement alimente par la drainance de niveaux souterrains jaillissants laquelle il faut
ajouter le surplus d'eau d'irrigation. Les ressources exploitables de cette nappe sont values 27,5
Mm3/an (Source : CRDA Tozeur, 2011). La nappe du Jerid se trouve actuellement au stade d'une
surexploitation svre puisque les prlvements sont de l'ordre de 30,5 Mm3/an en 2011. Ceci
s'explique par les besoins en eau des oasis. La surexploitation se manifeste par une baisse sensible
du niveau pizomtrique. Il est noter que la qualit chimique des eaux est souvent mdiocre (Rs
4 10 g/l).
Les nappes profondes reprsentent le potentiel hydrogologique le plus important (174,33 millions
de m3/an). Elles appartiennent trois aquifres :
- la nappe du complexe terminal (nappe turonienne) : elle reprsente 79 % des ressources en
eau et fournit 85,9 % de la ressource exploite. Elle est fortement surexploite en raison de
sa qualit (salinit 1 3 g/l) et de sa relative proximit (profondeur comprise entre 50
350 m) ;
Les nappes profondes appartiennent des aquifres trs tendus, dpassant les limites
dugouvernorat. Les zones dexploitation intense correspondent aux oasis, et ceci malgr lesefforts
fournis par lEtat pour mettre en valeur les nouvelles oasis.
Lorsque des projets dinstallations photovoltaques concernent des secteurs exposs un risque
naturel, notamment des secousses sismiques ou dinondation, ltude dimpact doit considrer
avec attention ces risques car limplantation de tels projets dans un secteur risque nest pas
toujours possible.
Lexamen de la rpartition des picentres et celle des intensits montre que lessentiel des sismes
se regroupe en plusieurs essaims dont les deux principaux se situent dans les valles de la
moyenne et basse Medjerda. Il sagit de bassins subsidents au cours du Quaternaire. Ces bassins
sont dcoups par des failles rcentes de directions voisines de NW, NS et NE-SW qui semblent
lorigine sismique de ces rgions.
En Tunisie, les sismes se regroupent en six essaims principaux situs dans les rgions suivantes :
la moyenne Medjerda
la basse Valle de la Medjerda, la rgion de Tunis et le Cap Bon
la rgion du Fahs et de Zaghouan
le golfe de Hammamet
la rgion de Monastir-Moknine
la rgion de Gafsa-Metlaoui
Lintensit des sismes enregistrs en Tunisie dpasse rarement une magnitude de 5 selon
lchelle de Richter (comme ce fut le cas du sisme de Tunis le 1.12.1970).
La prvention sismique consiste rduire les risques lis aux tremblements de terre. Il et donc
essentiel dvaluer la probabilit de loccurrence de sismes dans une rgion donne.
Nous pouvons dire que toute rgion qui a dj trembl tremblera encore et que, plus le temps
coul sans secousse est long, plus la probabilit dun fort branlement est grande. Do lintrt
des enqutes historiques et de la reconnaissance parfaite des failles actives.Dans toute rgion
susceptible de trembler, les constructions devraient obir des normes parasismiques qui, sans
doute, en augmentent le cot, mais limitent les dommages et sauvegardent les vies humaines.
Les inondations sont des phnomnes exceptionnels et catastrophiques. Ils nobissent aucune
priodicit rgulire et sont donc imprvisibles. Lhomme peut cependant essayer de limiter les
consquences des inondations trop souvent dsastreuses pour la population et les diffrents
amnagements.
Toutefois, la rgion de Tozeur est caractrise par labsence dun rseau hydrographique organis,
ainsi quune irrgularit du rgime pluviomtrique et des coulements, ce qui rend le risque
dinondation dans la zone dtude quasiment nul.
Toutefois, et grce la stratgie rgionale de lutte contre la dsertification qui vise protger
18000 ha des terres agricoles lchelle du gouvernorat, 70% de ces objectifsont t raliss pour
la priode 2002-2011.
Cette stratgie consiste entre autres amnager et renforcer des ouvrages antirosifs (Tabias :
plantation des cactus) de 3 mille km de long et protger les sols par la plantation darbres
forestiers et fourragers sur une superficie de 1600 ha.
La stratgie porte, en outre, sur la sauvegarde de la faune travers la cration du parc national de
Dghoumes. Il sagit galement de lintensification de la surveillance pour la protection des nids
doiseaux notamment des rapaces des montagnes de Dguche et Tamaghza.
5.4.1 La flore
Le couvert vgtal est la rsultante naturelle de linteraction de diffrents facteurs dont le sol et
lesconditions climatiques. Le gouvernorat de Tozeur appartient ltage bioclimatique saharien
suprieur. Parailleurs, lextension importante dans cette zone de sols sals, de sols gypseux et de
sols squelettiquesconstitue une contrainte supplmentaire pour le dveloppement de la vgtation
naturelle.
Quelques espces halophytes remarquables sur site capables de pousser sur des sols arides et sals
savoir Rimth (Artemisa herba-alba) , des Salsola et des Salicorniadont leurs caractristiques
morphologiques et physiologiques font dellesdes espcesbien adaptes aux conditions
climatiquesarides.
Comme la vgtation, la faune de ltage bioclimatique saharien suprieur est adapte aux
caractristiques du milieu dsertique et dveloppe ses propres stratgies pour rsister la chaleur
et au manque deau.
La faune de la zone dtude voque videmment les arachnides comme les scorpions ou les
scarabes, et les reptiles : vipres et lzards (fouette-queues, varans ou agames), surtout prsents
pendant les priodes chaudes (peu de risque den rencontrer en hiver).
Les mammifres sont bien reprsents par les dromadaires de la famille des camlids, dont on
observe facilement les traces.Le dromadaire est particulirement rput pour son rle
indispensable dans le commerce caravanier depuis le Moyen ge jusquaux annes 1970, il
prsente une rsistance exceptionnelle la chaleur et la soif : il peut se dispenser de boire durant
plusieurs jours, mme par une temprature de 50 C. Cest une bte de somme apprcie, capable
de porter jusqu 250 kilos de charge sur de trs longues distances. Le dromadaire peut aussi tre
dress en animal de selle.
On trouve mme plusieurs espces de rongeurs : de taille rduite, pouvant vivre avec peu deau et
de nourriture. On peut citer la gerboise et le rat sauteur.
Les oasis voisines du site de projet (Chemsa au nord, Jerid au Sud, Tozeur lEst) servent
galement de relais obligatoires pour les oiseaux qui traversent le Sahara au printemps, elles
abritent des espces rares et protges savoir : Le Roslin Githagine, Alouette Hassecol du dsert,
Traquet tte grise et Sinli du dsert.
Dautre part, quelques cigognes blanches sont niches sur les pylnes des lignes lectriques HT
voisines du site du projet surtout pendant la saison du printemps.
Dans la zone dtude, le paysage rencontr prsente un relief caractris par des terres plateset
faible pente occupes par des sols squelettique, qui se caractrisent par la quasi absence de la
matire organique. Ils ne peuvent en aucun cas servir pour lagriculture, une maigre vgtation
parsme la zone qui constitue des terres de parcours faible charge pastorale
Ce tableau montre que Tozeur est la dlgation la plus petite, elle noccupe que 15% de la
superficie totale du gouvernorat.
La rgion de Tozeur a connu une volution importante en matire de diversification des secteurs
conomiques et des structures de production. Les secteurs les plus dvelopps en matire de main
duvre, sont les services, ladministration, et le secteur de lagriculture.
Le solde migratoire est important il est plus que 1 123 actifs entre 1999 et 2004. En effet la
compression des emplois agricoles pendant une bonne priode, accompagne daugmentations
sensibles dans lemploi gnres par les industries ou encore dans le secteur dnergie sont
lorigine de ce flux migratoire important.
La population active du gouvernorat de Tozeur dans les diffrents secteurs, selon les statistiques
de lINS, est de 26 237 personnes en 2004 et 29 834 personnes en 2010. Ce qui reprsente 7,2%
de la population active du secteur Sud de la Tunisie. La rpartition de cette population par secteur
dactivit est donne par le tableau suivant :
Lagriculture :
La culture du palmier dattier constitue aujourdhui la principalecomposante du secteur agricole de
la rgion. Elle occupe un rle de premireimportance tant du point de vue formation des
ressources.
La production de dattes est au moyenne de 37000 tonnes (26000 Tdeglat et 11000 T dattes
varies) dont la moyenne dexportation 8000 T devaleur 17 MD avec une incidence de 30% de
lexportation nationale de dattesvia 15 entrepts frigorifique de capacit 7,5 milles tonnes de
capacit deconditionnement de 18,5 milles tonnes/an. Le nombre total de palmiersdattiers :
1.600.000 dont 950.000 pieds Deglat.
Llevage :
La zootechnie constitue une partie non ngligeable de ressourcesconomiques du secteur agricole
au gouvernorat de Tozeur surtout grce lagrande disponibilit de terrains non adapts une
efficace utilisation agricole.
Leffectif du Cheptel du gouvernorat slve en 2011 : Bovins : 1100, Ovins : 65000, Caprins :
31000, Camlids 4500, Poulet : 32 000 dont 16 000poules pondeuses.
Le tourisme saharien :
La rgion de Tozeur prsente des atouts naturels uniques enTunisie pour prsenter un service
touristique de qualit : paysage saharien et oasien, patrimoine archologique exceptionnel,cultures
et traditions originales.
Le tourisme constitue une activit conomique importante lchellelocale et rgionale. Ces effets
sont multiples sur le plan de lemploi, delurbanisation et de leffet induits.
Un riche artisanat bas sur les diffrentes matires premiresdisponibles (alfa, sous-produit du
palmier, laine, poils de dromadaire, cuirs)complte lensemble.
Le patrimoine immatriel, nomade et sdentaire, est galement dunegrande richesse et diversit.
Un bon potentiel de dveloppement dhtels pittoresques (htel caractre local, tentes, etc.)
dans les oasis de montagne cibl pour lesvisiteurs recherchant un tourisme de haut gamme et des
circuits a thme.
Un bon potentiel de dveloppement dune plus grande diversit derandonnes dans la nature,
de circuit au tour de thmes de la faune et de laflore, de circuits gographiques et gologiques
Le secteur de lnergie :
La rgion de Tozeur prsente des atouts pour les nergies alternatives;nergie solaire et nergie
olienne.Des ressources abondantes dnergie solaire existent dans la rgion, ainsi que des
opportunits de construction de centrales solaires photovoltaqueset des oliennes.
Dautre part, les produits de carrire, les sables et les saumures constituent un patrimoine susceptible
de donner naissance des activits minires et industrielles. Les ressources gothermales constituent
une source nergtique importante pour les cultures sous serre.
La situation sociale dans la rgion (gouvernorat de Tozeur) peut tre tudie travers un
ensemble dindicateurs qui refltent dans une large mesure les conditions de vie de la population.
Les principaux indicateurs sont :
Le taux de chmage
Le taux danalphabtisme
Le taux de pauvret
41.1% de la population active occupe ont un niveau primaire (1re partie de lenseignement de
base). La population analphabte est peu importante, elle reprsente 12% de la population active
La population active occupe ayant une ducation suprieure compte environ 11%.
Les rejets dans latmosphre occasionns lors de la phase des travaux seront essentiellement sous
forme de :
- Rejets de gaz par les installations de combustion, gaz dchappement des engins et des
vhicules de chantier (dioxyde de carbone CO2, oxydedazote NOx, oxyde de soufre SOx,
etc.);
- Emissions de poussires (particules fines de sables, ciment, etc.) souleves par la circulation
des vhicules et des engins dans la zone des travaux, des routes daccs, ainsi que lors du
chargement et dudchargement des matriaux de construction au niveau du site du projet.
- Dispersion accidentelle de produits chimiques gazeux.
Cependant, cet impact est limit dans le temps et nexistera plus aprs la fin des travaux. Par
ailleurs, le chantier objet de cette EIES na pas dimpact sur le climat.
6.1.1.2 Sol
Ces travaux, mme superficiels, peuvent avoir des impacts ngatifs potentiels sur le sol, savoir :
- impermabilisation du sol,
- tassement du sol,
- rosion du sol,
- dplacement de terre
- pollution chimique.
Limpermabilisation du sol :
La cration dun parc solaire ncessite des besoins dimpermabilisation des sols, notamment au
niveau des points suivants :
- piste daccs principal au site et voiries internes,
- rservoir deau,
- poste lectrique,
- ancrage des panneaux / hliostats,
- emplacement des pylnes des diffrentes lignes lectriques,
- les diffrents locaux techniques dont ceux de protection contre lincendie, le poste de
surveillance, le poste de scurit lentre du site
Les besoins en bton pour lancrage des structures du champ solaire dpendent la fois du type de
sol au droit du site, de ce fait un terrain de type sableux ncessite des besoins importants pour
lancrage des hliostats. Dautre part, les terrains au niveau du site sont plats, ce qui diminuera
fortement le besoin de terrassement pour la mise en place du projet.
Limpermabilisation des sols implique aussi bien des impacts directs que des impacts indirects,
savoir :
impacts directs : perte et diminution des fonctions naturelles du sol (fonction de biotope,
fonction de rgulation et de rservoir, fonction de tampon et de filtre) et perte de capacit
de rtention deau ;
impacts indirects : lis la production de bton, la consommation de ressources naturelles
puisables (granulats), la consommation deau, des rejets atmosphriques des fours pour
produire le ciment, la consommation ventuelle dadjuvants polluants, etc.
Le tassement du sol :
La circulation des vhicules de chantier et la mise en place des diffrents quipements du parc
solaire engendreront un tassement du sol. Etant donne la topographie du site (pente trs douce
denviron 1%), aucun nivellement ou remblaiement dimportance ne sera ncessaire.
Lrosion :
Etant donne loccupation actuelle du sol (sols nus), aucun dfrichement important ne sera
ncessaire. Seul un dbroussaillage rudimentaire pourra savrer ncessaire. Le projet aura un
impact insignifiant sur les phnomnes drosion dans la zone.
Dplacement de terre
Cest surtout lors de la ralisation des tranches cbles (profondeur 0,70 m 0,90 m) quil faut
soulever de grosses quantits de terre. Ces dplacements de terre (c.--d. nivellements et remblais)
servent parfois compenser les diffrences de relief.
La pollution :
Une pollution accidentelle des sols pendant les travaux peut survenir. Elle peut consister en :
- un dversement de produits dangereux stocks sur site,
- une fuite de liquide hydraulique ou dhydrocarbure sur des engins de chantier,
- dversements causs par des accidents de circulation.
- les rejets liquides de diffrentes natures (eaux uses du chantier, etc.).
- le lessivage des dchets solides accumuls dans les enceintes des chantiers
Ces effets temporaires dus aux chantiers de construction sont trs localiss dans l'espace et sont de
courte dure et peuvent tre maitriss par une gestion adquate des diffrentes sources de
pollution.
Les eaux de surface sont constitues des ruissellements occasionns par les pluies vers les
chotts.Les pluies tant rares et irrgulires et en labsence de rseau hydrographique organis, si
les travaux sont faitshors priode pluvieuse, la phase de construction nengendrera pas dimpact
sur les coulements desurface.
En priode pluvieuse, une fraction des coulements pourra tre intercepte par les excavations
etzones de circulation des engins. Dans ce cas, les eaux interceptes pourraient tre contamines
par laprsence des produits utiliss sur le chantier(provenant des oprations dentretien et de
vidange des engins de chantier telles que les huiles, lubrifiants, carburants, ) et des dchets
solides et liquides gnrs.
Toutefois, les effets des travaux de construction des diffrentes infrastructures communes sur les
ressources en eau superficielle sont temporaires et trs localiss dans l'espace et sont de courte
dure.
Les besoins en eau du complexe solaire seront uniquement fournis par les eaux superficielles
(aucun forage prvu), le seul impact que pourrait avoir le chantier sur les ressources en eau
souterrains est la pollution par :
- les huiles usages et les carburants provenant des engins de chantier en cas de fuites, de
dversements accidentels ou lors de la ralisation des travaux de fouilles et dexcavations
du sol,
- les lixiviats des dchets solides rejets anarchiquement dans le site et ses environs,
- les eaux dorigine sanitaire, si elles ne sont pas collectes et traites convenablement.
Or limpact de la contamination des eaux souterraines est durable dans le temps et peut
stendretrs en aval du site. Ainsi, des mesures de prcaution doivent tre prises afin de protger
les eauxsouterraines contre toutes sources de contamination ventuelles.
En phase des travaux, les impacts ngatifs sur la faune et la flore du milieu sont envisager,
savoir :
- Risques de drangement temporaire de la faune due lactivit intense de cette phase qui
gnre des missions de poussires et des bruits,
- Dtrioration dune partie du couvert vgtal existant pour les besoins de construction, la
circulation des vhicules, la pose des cbles,
- Risques de perturbation temporaire de la flore due aux missions de poussires
Toutefois,la vgtation existante est relativement pauvre dans lensemble de la zone du projet.
Limpactdes travaux sur la flore locale est donc temporaire et faible.
De mme, aucune espce animale remarquable ou protge na t observe sur et au voisinage
dusite dtude. Ainsi, le projet naura pas dimpacts ngatifs sur la faune.
La construction des diffrentes infrastructures tudies dans le cadre du prsent projet ne prsente
pas dimpact particulier sur lurbanisme et lhabitat, tant donns que :
- Le site du projet et son primtre rapproch ne sont actuellement couverts par aucun
document urbanistique (situs hors plan damnagement) ;
- La construction et la mise en place des diffrentes composantes du plan de dveloppement
du site ne feront lobjet daucune expropriation ni dmolition dhabitat.
Pendant la construction du parc solaire, une augmentation du trafic routier sur la RN3 est
envisager pour livrer le matriel technique et les engins de chantier. Ce trafic peut engendrer une
gne temporaire en raison du bruit et des missions de poussires lies aux dplacements, ainsi
quune perturbation de la circulation et un risque daccidents surtout au niveau des croisements et
de laccs au site du chantier.
Cependant, le projet se trouve sur un plateau dsertique, utilis pour une activit pastorale par la
population locale. La zone dtude dans son ensemble compte trs peu de village. Les habitations
parsemes sont quasiment nulles.Les localits ou populations les plus proche au site du projet est
celle de du complexe universitaire situ 3,5 km de la centrale et le commune de Tozeur situe
8 km.
De ce fait, les nuisances sur la population seront assez limites, dautant plus quune campagne de
sensibilisation et dinformation sera ralise au profit de la population locale avant mme le
dmarrage du projet, ce qui attnuera suffisamment les impacts potentiels du projet.
On notera par ailleurs des risques de scurit pour le personnel de chantier et les passagers passant
proximit immdiate du site. Pour cela, il est ncessaire de prvoir des mesures relatives
lorganisation du chantier et la scurisation des personnes existants sur site.
6.1.3.3 Emploi
Activits agropastorales :
En phase chantier, le site ne sera plus accessible aux bergers. Une clture sera mise en place
autour du site. Cependant, le projet naura quun impact trs faible sur les activits agro-
pastorales. En effet, le site du projet, mme empit de laire dimplantation du complexe (qui ne
prsente quune mince offre fourragre), offre suffisamment de territoire disponible pour des
activits dlevage extensif. Seul une dviation de la mobilit pourra tre prvoir pour certaines
bergerieset troupeaux.
Tourisme :
Les activits touristiques sont plutt concentres sur Tozeur. Aucun site ou monument historique
dintrt na t recens au sein de la zone dtude. Ainsi, le chantier dune centrale solaire naura
pas deffets ngatifs sur les activits culturelles et touristiques du secteur.
6.1.3.5 Paysage
Limpact visuel du site du chantier sera d la mise en dpt des matriaux excavs,
linstallation du chantier et lvacuation des diffrents types de dchets.
Cet impact sera nant depuis les environs du site car il est implant sur une plateforme plane. Le
chantier sera en revanche visible dans un rayon proche du site, notamment pour les usagers de la
RN3, mais cet impact sera faible et temporaire.
Lors de la phase de construction, les travailleurs sur le chantier, pourront tre exposs auxsubstances
dangereuses (accident, erreur de manipulation) et aux missions de gaz provenant des engins de
travaux.
De mme, les travaux de chantier sont lorigine dmission de poussires (matriaux de construction,
circulation des vhicules) qui pourraitoccasionner des gnes au niveau des voies
respiratoires.Cependant, ces missions seront de courtes dures et nengendreront pas dimpact
significatif longterme sur les travailleurs.
Le personnel de chantier est par ailleurs soumis aux risques de scurit dus lutilisation
dquipements lourds et des gros engins de travaux.
Aucun impact ngatif sur lducation, la sant public et le patrimoine culturel nest signaler.
Aucun vestige ou site d'intrt archologique ou culturel na t identifi dans la zone du projet.
En phase de chantier, les nuisances sonores pourront provenir du trafic gnr par
lapprovisionnement des matriaux pour la construction du complexe solaire et du bruit engendr
par la mise en place des quipements. La construction du complexe impliquera un trafic important
de camions. Les premires habitations tant situes environ 5 km du site du projet, elles ne
seront pas impactes par les bruits occasionns par les travaux et le trafic routier.
Le tableau suivant prsente une rcapitulation des impacts directs et indirects, positifs et ngatifs
du projet de construction du parc solaire photovoltaique Tozeur et ce, durant la phase
dexcution des travaux
Lexploitation dune centrale solaire implante Tozeur aura un impact positif sur la qualit de
lair en gnral et constitue un moyen de lutte contre le rchauffement climatique, car il sagit
dun systme de production dnergie propre qui ne gnre pas de gaz effet de serre durant son
fonctionnement, il ne produit aucun dchet dangereux et nmet pas de polluants locaux. Il
permettra lconomie de prs de 20.000 tonnes de CO2 par an (1 m2 de panneau photovoltaque
conomise lmission de 100 kg de C02 par an).
Il ne faut pas sattendre des effets de grande envergure sur le climat dus ces changements
micro-climatiques, bien que ces changements de temprature puissent influencer positivement ou
ngativement petite chelle laptitude des surfaces devenir des habitats pour la faune et la flore.
6.2.1.2 Air
En phase exploitation, la qualit de lair pourra tre faiblement impacte selon la nature de
linfrastructure commune tudie. Ainsi :
- La ligne lectrique HTpeut tre lorigine de cration dozone. En effet, le fort champ
lectrique prsent la surface des conducteurs de lignes lectriques HT provoque dans lair, au
voisinage immdiat de ces conducteurs, des micro-dcharges lectriques qui entranent la
formation locale dozone de faibles quantits. Toutefois, si on tient compte de la faible dure de
vie de lozone et de sa dispersion par les courants atmosphriques, sa production par les lignes
HT est parfaitement ngligeable par rapport la production naturelle (quelques g/m3 la nuit et
de 60 100 g/m3 le jour, en fonction de lensoleillement) et, fortiori, celle lie la
pollution industrielle. Elle contribue donc peu latteinte des seuils fixs.
- Le poste lectrique de part son fonctionnement nest lorigine daucune mission de
poussires, gazeuse ou de dgagement dodeur, hormis les poussires ventuelles gnres par
la circulation des vhicules pour la maintenance (frquence faible).
6.2.1.3 Sol
Par ailleurs des risques de pollution du sol pourraient avoir lieu par le rejet anarchique et non
maitris des rejets accidentels des produits pourraient stocks, ainsi que des rejets hydriques (eau
de lavage des installations, eaux sanitaires) et dchets solides gnrs par les travailleurs lors de la
phase exploitation.
6.2.1.4 Ruissellement des eaux de surface
Les panneaux ne sont pas jointifs, leau de pluie peut rejoindre les sols entre chaque unit et
sinfiltrer dans les sols, entre les panneaux ou miroirs et sous les panneaux. La prsence des
panneaux aura pour seul effet de concentrer trs localement (en bas de chaque panneau) au
moment de limpact, les zones dapport de pluie sur le sol. Cette eau diffusera ensuite sur les sols
de la totalit du site. La permabilit des sols donc leur capacit dinfiltration ne sera pas modifie
par le projet. Des tudes sur une structure photovoltaque ont montr que les prcipitations
tombant sur les panneaux inclins rebondiront hors des panneaux, ou couleront vers le bas de
chaque panneau, et se dposeront sur la vgtation en contrebas. Cela pourrait modifier le taux
dcoulement des eaux une trs petite chelle, mais en fait, une fois sur le sol, leau scoulera
exactement dans la mme direction que dans les conditions prexistantes. Leau scoulera sous et
autour des panneaux, de telle sorte que le site disponible pour linfiltration et les prcipitations ne
sera pas sensiblement diffrent de ce qui existe sous les conditions actuelles.
Lors de lexploitation du site, les rejets hydriques proviennent essentiellement des sources
suivantes :
- Le nettoyage des panneaux ou des miroirs,
- Les installations sanitaires,
- Les eaux pluviales.
Les installations sanitaires : De leau potable sera consomme lors de lexploitation du site
par les employs du site, raison denviron 100 litres par jour et par personne (comprend la
boisson, les douches, les sanitaires du site et de la base-vie). La centrale photovoltaque
ncessite un faible besoin en maintenance (environ 20 employs ncessaire lexploitation de la
centrale), impliquant des besoins en consommation deau de lordre de 2 m3/jour au maximum.
Si ces rejets ne seront pas grs convenablement, seront lorigine de pollution et de maladies
graves.
Les eaux pluviales : Les eaux pluviales ruisselleront sur les panneaux ou les locaux techniques
et sinfiltreront directement dans le sol. Bien que les panneaux et miroirs tant inertes, ces eaux
de pluie sont susceptibles dtre pollues en cas dinterception avec les voies de circulation.
Lexploitation de la centrale solaire produira des dchets solides de diffrents types (dangereux et
non dangereux). Lanature des dchets gnrs est prsente dans le tableau suivant. Le classement
figur dans le tableaufait rfrence la liste des dchets dangereux tablie par le dcret 2000-2339
du 10 octobre 2000.
Tableau 15 : Classification des dchets susceptibles dtre gnrs lors de la phase dexploitation de la
centrale solaire
Dsignation Code Dchets non dangereux Dchets dangereux
Filtres air x
Sables filtrant x
Dchets mnagers x
Papiers, cartons,
x
plastiques, verres, etc.
Fluides hydrauliques 150 L x
Huiles, graisses, filtres
1502 x
huile
Solutions dtergentes et
0906 x
solvants
Piles 2004 x
Le stockage et lvacuation des dchets doivent tre matriss la source afin dviter toutes
sources de contamination des sols et des eaux.
Limpact sur la flore et la petite faune terrestre nest pas neutre, mais il est difficile de dire dune
manire gnrale sil est ngatif ou positif : la cration de zones ombrages sous les ranges de
modules peut avoir un effet bnfique pour certaines espces et en gner dautres, et la
biodiversit peut sen trouver favorise, notamment dans les rgions arides, en contribuant la
rtention deau dans les parties superficielles du sol lorsque ce dernier est lombre.
Dautre part, les modules solaires eux-mmes, peuvent causer des gnes la faune arienne
(oiseaux et insectes) essentiellement visuelle :
Le miroitement ne concerne pas uniquement les surfaces modulaires. Les lments de construction
(cadres, assises mtalliques) peuvent galement reflter la lumire. Ces lments ntant pas
orients systmatiquement vers la lumire, des rflexions sont possibles dans tout
lenvironnement. Sur les surfaces essentiellement lisses, la lumire de rflexion se diffuse moins
intensment.
Reflets : Les lments du paysage se refltent sur les surfaces rflchissantes. Les structures de
lhabitat ainsi rflchies peuvent, par exemple, simuler un biotope pour des oiseaux et les inciter
sapprocher en volant, et donc reprsenter un danger. Les modules Wafer frquemment utiliss
nont quune trs faible capacit de rflexion en raison de leur couleur et de la structure de leur
surface, cependant les modules couche mince qui sont exclues dans notre centrale peuvent par
contre prsenter un fort potentiel de rflexion cause des surfaces en verre gnralement lisses, de
leur couleur fonce et dans certaines conditions lumineuses.
Polarisation de la lumire : La lumire du soleil est polarise par la rflexion sur des surfaces
lisses brillantes (par exemple la surface de leau, les routes mouilles). Le plan de polarisation
dpend de la position du soleil. Certains insectes (p. ex. abeilles, bourdons, fourmis, quelques
insectes aquatiques volants) ont cette aptitude bien connue de percevoir la lumire polarise dans
le ciel et de se guider sur elle. Comme la rflexion de la lumire sur les surfaces modulaires risque
de modifier les plans de polarisation de la lumire rflchie, cela peut provoquer des gnes chez
certains insectes et oiseaux, qui risquent de les confondre avec des surfaces aquatiques.
Lobligation de clturer les terrains pour des raisons de scurit et dassurance peut en revanche
empcher la faune terrestre moyenne et grande (notamment les mammifres) de se dplacer sa
guise, ce qui peut avoir des implications au niveau de lquilibre de la biodiversit locale par la
confiscation du biotope et les risques dinterrompreles axes de liaison et corridors de passage
traditionnellement emprunts compte tenu de la dimension des espaces pouvant ainsi tre interdits.
La visibilit dune installation photovoltaque au sol dans le paysage dpend de plusieurs facteurs,
entre autres des facteurs lis linstallation (comme les proprits de rflexion et la couleur des
lments), des facteurs lis au site (situation lhorizon, illusion doptique), ainsi que dautres
facteurs comme la luminosit (position du soleil, nbulosit).
Dans lensemble, les installations sont gnralement bien visibles. Lorsque la surface des modules
est visible depuis le point dobservation, linstallation prsente une plus grande luminosit et une
couleur qui diffre dans le cadre naturel, sous leffet de la rflexion de la lumire diffuse. Les
structures porteuses rflchissantes, sont moins voyantes que les surfaces des modules, mme sil
peut se produire une rflexion directe des rayons du soleil sur ces structures lorsque celui-ci est
trs bas.
Enfin, si les modules apparaissent dans la ligne dhorizon, il se produit une surlvation de celle-ci
(illusion doptique) faible distance ou en prsence de modules particulirement hauts. Les
installations deviennent ainsi trs perceptibles dans le cadre naturel.
Plus lloignement augmente, plus les lments individuels ou les ranges dune installation
fusionnent et deviennent indiscernables. Linstallation prend alors la forme dune surface plus ou
moins homogne qui se dtache alors nettement de lenvironnement.
trs grande distance, les installations ne sont plus perues que comme un lment linaire qui
attire lattention surtout par sa luminosit, gnralement plus leve que celle de lenvironnement.
La porte de la zone visible dpend ici fortement du relief et de lintgration de linstallation dans
ce relief. Une forte visibilit est notamment attendue dans le cas dune installation dans une plaine
et sans vgtation.
Lexploitation des diffrentes infrastructures communes objets de cette EIES naura pas dimpacts
ngatifs sur lurbanisme, ni habitat.
6.2.4.2 Foncier
La centrale solaire entrane automatiquement la valorisation foncire du site qui tait avant projet
sans affectation, et ceci dans une logique de redynamisation conomique et urbaine de la rgion.
En effet, limplantation dune telle structure participe lamnagement du territoire.
6.2.4.3 Population
Les principaux impacts ngatifs prvisibles en phase dexploitation du parc solaire sur la
population sont lis essentiellement :
auxrisques daccidents sur la RN3 par laugmentation du trafic induit par lactivit du
projet ;
aux risques de scurit en cas dincendie ;
aux effets sur la sant (Cf. 6.2.3.7).
aux effets optiques (notamment pour les usagers de la RN3 au passage prs de la station):
Les modules solaires rflchissent une partie de la lumire. Les modules sorientant vers le
soleil, les blouissements naffectent pas de la mme faon tous les sites qui se trouvent
proximit de linstallation. Pour linstallation fixe de Tozeur (inclinaison des modules de
25), les rayons du soleil sont rflchis en milieu de journe vers le sud, en direction du
ciel. Les perturbations au sud de linstallation sont pratiquement inexistantes du fait de
lincidence perpendiculaire.
Quand le soleil est bas (cest dire le soir et le matin), la lumire se reflte davantage
cause de lincidence rasante. Des blouissements peuvent alors se produire dans des zones
situes louest et lest de linstallation. Ces perturbations sont toutefois relativises car
les miroitements des modules sont masqus dans certaines conditions par la lumire directe
du soleil. faible distance des ranges de modules, il ne faut plus sattendre des
blouissements en raison de la proprit de diffusion des modules.
6.2.4.4 Emploi
Linstallation dune centrale solaire pourra avoir un impact positif sur le tourisme. En effet, le
projet aura certainement des retombes mdiatiques au niveau national et international, faisant
apparaitre la rgion de Tozeur sous un angle positif, la pointe de linnovation et du progrs.
Le projet pourra comprendre galement un volet pdagogique avec lorganisation de visites pour
des touristes, des citoyens, des coliers, des universits, des industriels. Il sagira de leur expliquer
le fonctionnement et de les initier au concept de dveloppement durable.
Aucun impact ngatif sur lensemble des infrastructures socioculturelles nest signaler.
Par ailleurs, des effets indirects sont susceptibles davoir lieu. En effet, ce projet devrait pouvoir
indirectement permettre daugmenter la mise en disposition de lnergie dans la rgion et par suite
un meilleur accs aux habitants des milieux ruraux llectricit. Ceci permettra de substituer
pour lclairage, lutilisation du ptrole lampant au profit de lampes lectriques, ce qui devrait
entraner une diminution des maladies visuelles et respiratoires dues lutilisation du ptrole
comme source dclairage.
Durant la phase dexploitation, les sources sonores du parc solaire PVsont lies aux groupes
onduleurs/transformateurs, aux infrastructures lectriques (les lignes et les postes) et le trafic
ponctuel ncessaire pour la maintenance. Les autres infrastructures tudies telles que les
panneaux photovoltaques, le rservoir deau principal, et les diffrents locaux techniques pour le
systme de surveillance, de scurit et de protection contre les incendies nauront aucun effet
notable gnrateur de pollution sonore.
Le transformateur comporte des bobinages sous tension placs sur un circuit magntique en tle
dacier. Le tout est enferm dans une cuve en acier remplie dhuile qui joue le rle disolant et de
rfrigrant ; elle circule dans des radiateurs monts sur la cuve du transformateur. Le bruit du
transformateur provient de deux sources :
- Les ventilateurs installs sur les radiateurs dhuile ;
- Les mouvements des bobinages. Ils sont transmis lair libre par la cuve dacier.
Ceslments lectriques (metteurs de bruit) sont installs dans un local et mettentun bruit qui se
propage essentiellement au traversdes grilles daration du local. Ces missions sonores nese
propagent pas avec la mme intensit dans toutes lesdirections, selon la disposition des ventuelles
ouvertureset de la topographie de proximit. Une ventuelle gnedue au bruit ne peut tre
occasionne la nuit, puisqueles installations ne fonctionnent pas.
Les modules solaires et les cbles de raccordement londuleur crent la plupart du tempsdes
champs continus (lectriques et magntiques). Les onduleurs et les installationsraccords au
rseau de courant alternatif, le cble entre londuleur et le transformateur, ainsique le
transformateur lui-mme crent de faibles champs de courant continu (lectriques etmagntiques)
dans leur environnement.
Limpact des CEM dune ligne lectrique sur la sant des populations est plus lev directement
prs de la source mais il diminue rapidement ds que lon sen loigne. Notant que l'importance
des CEMdpend de l'alliage et de la configuration des cbles, du voltage et de la hauteur des
cbles par rapport au sol.
Les effets des champs lectromagntiques sur lorganisme peuvent tre directs : ractions
cutanes, malaises, troubles visuels Ils peuvent tre indirects, en provoquant des blessures ou en
aggravant une situation de travail dangereuse : projection dobjets ferromagntiques,
dclenchement dune explosion ou dun incendie... La survenue de tels effets court terme est
rduite par le respect des valeurs limites et des bonnes pratiques de prvention.Rappelons que la
limite dexposition du public aux champs lectriques est de 5 000 V/m et la limite dexposition
aux champs magntiques est de 100 T.
Les perturbations lectroniques lies aux infrastructures lectriques peuvent tre causes trs
ponctuellement par deux phnomnes diffrents :
Les risques lis aux accidents et/ou incendies existent en raison de la prsence dquipements
lectriques, notamment : les infrastructures lectriques, les systmes de climatisation, de
surveillance, dclairage, etc.). Ce risque est prendre avec grande prcaution, tant donne la
valeur du projet du complexe solaire dans sa globalit.
Les surfaces vitres protgeant les surfaces photosensibles des panneaux solaires entranent une
rflexion de la lumire du soleil susceptible de gner les pilotes et les contrleurs ariens
La gne est de deux ordres :
- effet de surprise caus par un changement dtat dans le champ de vision priphrique pendant la
phase de toucher des roues.Cet effet de surprise est dautant plus marqu que lblouissement
est latral par rapport laxe du regard car le cerveau peroit le changement dtat
(lblouissement) sans identifier immdiatement la cause.
Il y a absence de gne visuelle des contrleurs (ou personnels AFIS) pour tout projet dinstallation
remplissant au moins lune des conditions suivantes :
le projet est situ lextrieur de la zone de protection de la tour de contrle dfinie en
Figure 1 ( lextrieur dun rayon de 3 km) ;
ou le projet est situ dans cette zone et le porteur de projet a dmontr quaucun faisceau
lumineux nclaire la tour de contrle en toute circonstance ;
ou le projet est situ dans cette zone et le porteur de projet a dmontr que les faisceaux
lumineux qui clairent la tour de contrle en provenance de cette installation produisent
une luminance infrieure un seuil dacceptabilit fix 20 000 cd/m.
Lanalyse repose sur lvaluation de lblouissement susceptible dtre caus par les panneaux, en
fonction de leur zone dimplantation par rapport la piste :
-. Les zones situes plus de 3 km de tout point dune piste darodrome (y compris les
hlistations) ne peuvent en aucun cas gner visuellement les pilotes
Zone du champ de vision impact : zone de Zone du champ de vision impacte : zone de vision priphrique
vision centrale Contrainte portant sur les installations situes moins de 90 par
Contrainte portant sur les installations rapport laxe du regard, et situes dans la zone B et dune
situes moins de 30 par rapport laxe luminance suprieure 10 000 Cd/m2
du regard, et situes dans la zone A (Moins
de 3 Km) et dune luminance suprieure Zone du champ de vision impacte : Zone de vision fovale
20 000 cd/m2 Contrainte portant sur les installations : dinstallation interdite
Cependant, comme il est montr dans le schma annexe de la situation de la centrale par rapport
au servitude de la piste de larodrome de Tozeur, limplantation de la centrale photovoltaque de
Tozeur reste toujours dans une zone situ plus de 3 km de la piste (hors zone A,B et C).
En phase exploitation, le projet dans son ensemble naura pas dimpact sur le patrimoine culturel
et historique de la rgion.
Le site du complexe solaire de Tozeurest situ dans une zone qui est ni concerne par les risques
sismiques, ni par les risques dinondation.
Le tableau suivant prsente une rcapitulation des impacts directs et indirects, positifs et ngatifs
de lexploitation du parc solaire photovoltaque Tozeur :
Cration des emplois directs, indirects et induits Risques de pollution du sol par le rejet anarchique et non
maitris des rejets accidentels des produits stocks, ainsi
que des rejets hydriques
Amlioration la disponibilit de lnergie dans la -Modification des coulements des eaux de surface
rgion de Tozeur par une technologie renouvelable due au recouvrement du sol par les modules
(14% de la consommation nergtique dans le (ruissellement sur les modules)
gouvernorat de Tozeur) -Perturbation des coulements par les pistes
-Pollution des eaux de ruissellement provenant des
parkings et aires de circulation par les hydrocarbures,
carburants, gomme de pneus, MES, mtaux, etc.
Modification du spectre des espces, perte despces
hliophiles au profit despces dombre
Effet bnfique sur le tourisme par limplantation Perturbation de la faune suite la fragmentation de
dun projet cologique lespace (prsence de clture continu) et la cration de
leffet de miroitement par les surfaces des panneaux
Dveloppement conomique dans la rgion et les Impact sur le paysage et le cadre naturel (perception
villes avoisinantes visuelle)
Dveloppement dautres types de vgtation Risques daccidents/incendies
dombre sur site
Valorisation foncire du site Nuisances sonores engendrs par les quipements
lectriques, les onduleurs et le trafic routier
Le projet pourrait servir comme outil pdagogique Impacts sur la sant lis aux champs lectromagntiques,
pour les concitoyens, les coles, les universitaires, Perturbations radiolectriques lies la prsence dondes
les chercheurs dans le domaine de dveloppement
des technologies propres, les industriels et
les circuits touristiques
Impacts sur larodrome de Tozeur
La centrale sera construite de telle manire ce que la remise en tat initial du site soit possible.
Lensemble des installations sera dmontable (panneaux et structures mtalliques). Les principales
oprations de dmantlement seront :
- dmontage des modules ;
- dmontage des structures mtalliques et des ancrages au sol;
- retrait des btiments dexploitation ;
- ouverture des tranches et retrait des cbles lectriques ;
- remblaiement des tranches et remise en tat de la surface (aplanissement).
Les cbles lectriques tant enterrs sous terre dans un des fourreaux, leur retrait ncessitera le
creusement d'une tranche laide dune pelle mcanique. Le retrait des cltures pourra se faire
par arrachage des piquets avec leur plot bton.
Une partie ou la totalit des pistes et plates-formes seront dmanteles en fonction de la demande
du bailleur (possibilit de conserver certaines parties de pistes). Les matriaux vacus (graviers)
seront rutiliss si possible, sinon seront vacus dans la dcharge contrle la plus proche.
Les travaux excuts lors du dmantlement seront lorigine dmissions de poussires et de
bruits, mais seront trs limits dans le temps dans la mesure o une remise en tat du site sera
assure par le maitre de louvrage.
Les miroirs photovoltaques arrivant en fin de vie seront soient recycls soit valoriss, ce qui va
activer un autre secteur porteur demplois (notamment lexportation).
En cas darrt de la station solaire, les employs ne peuvent plus continuer travailler et vont par
suite perdre leurs postes demplois. En contre partie, un certain nombre demploi sera cr par le
dmantlement de lensemble du parc mais ceci ne pourra pas compenser la perte des emplois sur
la centrale en activit.
En effet, la centrale en activit fonctionne en continu (24 heures sur 24), et ncessite plus de main
duvre quune centrale en cours de dmantlement.
De plus, le dmantlement ne remplace pas non plus lexploitation solaire qualitative. Les mtiers
du solaire en activit et les mtiers du dmantlement se sont pas les mmes et ne sont pas
interchangeables. En cas de dmantlement massif, les employs de la centrale en activit ne
pourraient pas travailler sur la centrale en arrt.
Lvaluation des impacts se fait en se basant sur les critres suivants (utilisation de la grille
Ainsi, les impacts seront synthtiss sous forme de grille/matrice dvaluation comme indiqu ci-
dessous :
Infrastructure
conomiques
historique et
Urbanisme /
souterraines
Climat / Air
Patrimoine
Population
culturelles
Activits
Paysage
Eaux de
s socio-
Foncier
surface
habitat
cultuel
Faune
socio-
Sant
Flore
Eaux
Sols
Impact
Ngatif Positif
Faible
Moyen
Important
Travaux de dfrichement,
nivellement et prparation du site
Altration du paysage naturel par
linstallation du chantier
Contamination par les huiles de
vidange des engins
etentrainement des dchets
solides et liquides gnrs
Des missions gazeuses effet de
serre par les chappements des
vhicules et engins
Des leves de poussires par la
circulation des vhicules et des
engins
Bruits et vibration engendrs par
les engins et le matriel
Utilisation de produits
inflammables et toxiques
Augmentation des risques
daccidents
Dveloppement du secteur socio-
conomique
Etude de lImpact Environnemental et social de la Centrale Photovoltaque de Tozeur
GRILLE DEVALUATION DES IMPACTS OU MATRICE DEVALUATION DES IMPACTS LORS DE LA PHASE D'EXPLOITATION
Milieu
Milieu physique biologiqu Milieu humain
e
Infrastructure
conomiques
historique et
Urbanisme /
souterraines
Climat / Air
Patrimoine
Population
culturelles
Activits
Paysage
Eaux de
s socio-
Foncier
surface
habitat
cultuel
Faune
socio-
Sant
Flore
Eaux
Sols
Impact
Ngatif Positif
Faible
Moyen
Important
Lutte contre le rchauffement climatique
Changement microclimatique du site
Impermabilisation des sols et Perte de la capacit de rtention
deau
Pollutiondu sol par les rejets accidentels des produits stocks, ainsi
que des rejets hydriques
Modification et perturbation des coulements
Contamination des eaux de ruissellement provenant des parkings
Modification du spectre des espces
Perturbation de la faune par la fragmentation de lespace et la
cration de leffet de miroitement par les surfaces des panneaux
Impact sur le paysage et cadre naturel
Perturbations optiques (miroitements, illusions doptique, etc.)
Modification de la luminosit des surfaces
Nuisances sonores engendrs par les quipements et le trafic routier
Effets sur la sant humaine
Changement de laffectation du terrain
Dveloppement du secteur socio-conomique
Amlioration du cadre de vie dans la rgion
7.1.1.1.1 Climat
7.1.1.1.2 Air
Afin de minimiser les impacts sur lair, certaines mesures doivent tre envisages,
savoir :
Les engins et camions de chantiers doivent tre bien entretenus et respecteront les
normes en vigueur. Ils doivent tre choisis de manire rduire au maximum les
odeurs, fumes et poussires ;
Un arrosage lger des pistes daccs sera ncessaire pour limiter les soulvements
de poussires ;
Lutilisation de camions bchs sera privilgie.
7.1.1.1.3 Sols
Lensemble des impacts temporaires dus au chantier de construction est trs localis dans
l'espace et est temporaire. Ces impacts peuvent tre carts en surveillant les travaux de
chantier et en vitant le stockage de produits nocifs sur place. Au dmarrage des travaux,
une prparation du terrain sera ralise afin de matrialiser les voies principales de
circulation. Par ailleurs, des prcautions doivent tre imposes lentreprise charge
d'effectuer les travaux. On cite alors :
Etude de lImpact Environnemental et social de la Centrale Photovoltaque de Tozeur
Une rvision pralable des engins au dbut des activits de chantier et souhaitable, elle
permet de diminuer les risques de dfaillance technique et tout accident ventuel ;
Les vhicules lourds et lgers devront justifier dun contrle technique rcent ;
Les substances non naturelles ne seront pas rejetes sans autorisation et seront
retraites par des filires appropries conformment la rglementation.
Les matriaux issus des dblais seront utiliss comme matriaux de remblais ds que
leurs caractristiques gotechniques le permettent et les matriaux excdentaires seront
entreposs suivantun plan de terrassement harmonieux avec le paysage et facilitant au
maximum une repousse vgtale. Les dblais et remblais seront stabiliss, drains et
replants quand requis et possible. Les sols seront stabiliss immdiatement aprs la fin
des interventions sur le milieu.
Une gestion adapte des dchets produits par le chantier sera mise en place. Elle
comprendra :
La collecte sur les zones de travaux au fur et mesure de lavancement du
chantier ;
Llimination par acheminement en dcharge;
La collecte, lentreposage et lvacuation des huiles et lubrifiants vers des
repreneurs potentiels ;
Acheminement des dchets recyclables gnrs, y compris les dchets
demballage vers les filires de valorisation.
La collecte et le stockage des dchets dangereuxdans des containers adapts leur
nature et dans des conditions de scurit, avant dtre vacus vers le centre de
transfert leplus proche, localis Gabs.
Les produits chimiques doivent tre stocks sparment, dans descontainers
appropris, dans des locaux ou sur cuve de rtention, et tre
manipulsconformment aux rgles dhygine et de scurit.
Afin dviter le lessivage des eaux uses en phase travaux, il faut prvoir un systme
dvacuation adquate des eaux uses (vannes et domestiques) du personnel du chantier.
Ainsi, pour lassainissement liquide en phase travaux, lentreprise charge des
constructions sera responsable de la mise en place dun systme adquat. La base - vie
chantier sera dote de systmes dassainissement autonome mobile sous forme de cabinet
daisance muni dune fosse septique vidangeable, soit dun bac de stockage qui sera
vacu la fin de la construction. La vidange de cette fosse sceptique pourra se faire vers
Les impacts lis aux travaux de construction du parc solaire sur les ressources en eau sont
temporaires et trs localiss dans l'espace et sont de courte dure. Ils peuvent tre carts
en surveillant les travaux de chantier et en vitant le stockage de produits nocifs sur
place. Les mesures compensatoires prvues pour la protection des sols permettront
galement dviter une pollution accidentelle des eaux superficielles et souterraines.
Lutilisation de substances dangereuses sera limite au maximum lors du chantier. Elle
concernera lentretien des vhicules et engins de chantier et les produits ncessaires aux
travaux. Aucun stockage important ne sera ralis. Tout stockage de produits polluants se
fera sur rtention et sur zone impermabilise. Seule la circulation des camions pourra
tre lorigine de production de poussires susceptibles de contaminer les eaux pluviales.
Tous les vhicules circulant ou stationnant sur le site de chantier seront conformes aux
normes en vigueur et correctement entretenus. En cas de fuite accidentelle de produits
polluants, une contamination des eaux sera indispensable par la disposition de produit
absorbant.
7.1.1.3.2 Foncier
Aucune mesure de rduction nest prconise en phase travaux. Les ayants droit ont t
indemniss selon la rglementation en vigueur.
7.1.1.3.3 Population
Informer les bergers sur les composantes du projet et de sa dure et les inciter y adapter
les dplacements de leurs troupeaux en fonction du planning de ralisation.
7.1.1.3.6 Sant
Les engins utiliss prsenteront des dispositifs d'insonorisation afin de rduire autant
que possible les nuisances sonores du chantier. Nanmoins, ces nuisances sont
ponctuelles ;
Les normes de rejet des gaz dchappement des engins de lexploitation seront
respectes. Les engins de chantier sont choisis de manire rduire au maximum les
odeurs, fumes et poussires. Leur entretien sera assur dans des sites appropris
(station de service).
7.1.1.3.7 Paysage
Pendant la phase de construction, le chantier (y compris les aires de repos, les routes
d'accs,et des sites de placement temporaire des dchets) sera cltur et quip dune
signalisation adquate avant le dmarragede toutes les activits.
7.1.2.1.1 Climat
Lexploitation du parc solaire objet de cette EIES na pas dimpactsngatifs sur le climat,
elle a plutt des impacts trs positifs de point de vue prservation des ressources
naturelles et lutte contre le rchauffement climatique,et par suite on ne prvoit pas de
mesures spcifiques pour le climat.
Ce pendant un maintien de couloirs dchange dair est prvu dans la centrale pour
minimiser les changement microclimatique, pourtant les impacts de ces changement
peuvent influencer positivement ou ngativement petite chelle par laptitude des
surfaces devenir des habitats pour la faune et la flore.
7.1.2.1.2 Air
Les impacts de la ligne lectrique lors de son exploitation lis la cration dozone sont
trs limits surtout quaucune ligne de transport du courant ne sera prvue dans le projet.
La centrale sera raccorde par un cble souterrain lappareillage 33KV du poste
lectrique KV limitrophe de la centrale.
Ceux lis au trafic routier seront dus aux missions de gaz dans latmosphre. Cependant,
les concentrations gnres sont minimes et ne prsentent pas de risque pour
lenvironnement. Il nest pas ainsi ncessaire de mettre en place des mesures de rduction
et/ou de compensation. Dautre part, lors de lexploitation du poste lectrique, la pression
du SF6 est surveille en permanence permettant une dtection des fuites trs rapide.
Lorsquune fuite est dtecte, le compartiment dfectueux est alors rapidement chang.
7.1.2.1.3 Sols
Limpact li aux risques de pollution des sols sera matris par la mise en place de
mesures lies la gestion adquate des rejets hydriques et des dchets solides produits
lors de lexploitation du site :
Ces suivis doivent tre effectus au moins une fois par an.
7.1.2.4.2 Foncier
7.1.2.4.3 Population
Infrastructures routires :
- Renforcer la signalisation le long de la RN3 : installer des panneaux de rduction
des vitesses et des ralentisseurs au niveau de tous les points sensibles ;
- En plus des ouvrages dcoulement (buses et dalots), installer des drains latraux
superficiels distances rgulires.
Infrastructures de scurit :
Dans le but de pallier ces risques probables, il devient ncessaire de :
- Mettre en place une clture renforce stable et durable et assurer un gardiennage
permanent;
- Equiper la centrale par des camras de surveillance, un systme dalarme ;
- Organiser des campagnes de sensibilisation et information des bergers.
Les mesures pour la sant humaine sont envisages essentiellement pour rduire leffet
des champs lectromagntiques (CEM), savoir :
Prcautions permettant de rduire lintensit du CEM du courant alternatif vers le
courant continu de londuleur :
installer un filtre de CEM du ctdu courant alternatif delonduleur en le
reliant avec un cble aussi court que possible ;
placer ensuite le cble alimentant le filtre en courant alternatif, le plus loin
possibledes cbles reliant les panneaux londuleur.
Linstallation des quipements lectriques dans un local technique dont les parois
sont faradises(permettant disoler lectriquement et lectro-magntiquementun
appareil du milieu extrieur) bloquent les champs lectriques.
Rduction de la longueur des cbles inutilement longs, raccordement la terre,
etc. Ces mesures permettent de rduire significativement lintensit des CEM.
Pour rduire la nuisance sonore engendre par les quipements lectriques et les
onduleurs il sera prvu linstallation des quipements lectriques dans un local technique
insonoris.
7.1.2.4.5 Activits socio-conomiques
Dans le cas dabsence dimpact sur le patrimoine culturel, aucune mesure compensatoire
nest prconise.
La remise en tat du site aura pour objectif de restituer le terrain dans un tat aussi proche
que possible de l'tat initial avant implantation, une fois dbarrass de toute installation
technique extrieure ou enterre (locaux, panneaux, structures, cbles, fondations, pistes).
Le site nayant pas t pollu, aucune dpollution n'est donc envisage. La vgtation ou
toutes plantations ayant pu tre ralises dans le cadre de l'intgration paysagre du site,
seront laisses en l'tat.
La rversibilit du projet avec remise en tat du site constitue un impact positif et prenne
dans la mesure o le site regagne son tat initial.
Une fois spares desmodules, les cellules subissent un traitement chimique qui permet
dextirper les contacts mtalliques et la couche anti-reflet.
Le plan dattnuation et/ou compensation sera prsent sous forme de tableau synthtique
renfermant toutes les informations suivantes :
Les principaux impacts du projet
Les mesures dattnuation proposes
La responsabilit institutionnelle pour la mise en place des actions proposes
Lchancier de ralisation et les modalits de suivi des actions proposes
Une estimation financire des actions proposes.
Aspect Impact environnemental potentiel Mesures dattnuation / compensation Respon Cot Echancier
environne- sabilit estimatif
mental institut (DT)
ionnell
e
Climat - Prservation des ressources Pas de mesures -
naturelles
- Contribution la luttecontre le
rchauffement climatique
Air - cration dozone partir des lignes - Mise en place de systme de dtection Entre Prvu Lors des
lectriques des fuites de gaz prene par le travaux
- dgagement de SF6 partir des - Changer/rparer rapidement des ur projet
quipements lectriques compartiments dfectueux en cas de
(disjoncteurs) fuites
Sols - Risques de pollution du sol par le - Choix de fondations adaptes au sol et STE 10 000 Priodique
dversement accidentel de diffrents minimisant lemprise au sol pour G-ER DT/an ment
types de rejets hydriques, produits diminuer limpermabilisation.
chimiques et lessivage des dchets - Dispositif de drainage des eaux de
solides ruissellement laplomb de chaque
range de panneaux et permettant de
rduire lrosion du sol
- Collecte des eaux sanitaires dans une
fosse septique
- Tri slectif des dchets solides
- Envoi des dchets recyclables vers les
socits spcialises
- Envoi des dchets non recyclables vers la
dcharge contrle
- Stockage des dchets dangereux dans des
conteneurs placs dans des cuves de
rtention avec tiquetage adquat
- Utilisation de matriau absorbant en cas
de rejet accidentel
Eaux de - Contamination des eaux par : - Idem pour les sols STE Priodique
surface et - Les rejets des installations sanitaires - Gestion des dbits par la matrise des G-ER ment
souterraines - Les eaux de pluie en cas superficies impermabilises et le
dinterception avec les voies de contrle de la qualit des rejets par des
circulation mesures appropries afin d'viter tout
- Contamination des eaux souterraines risque de pollution.
par linfiltration des lixiviats des - Rduction des risques la source par la
dchets solides et les rejets deaux mise en uvre de mesures de scurit
uses adaptes, dune part, et la planification
des mesures durgence en cas daccident
en tenant compte des risques
technologiques
Faune et - Perturbation de la faune par la - Suivi rigoureux de la biodiversit, STE 4000 Priodique
flore prsence dune clture continue qui notamment des espces doiseaux par les G-ER DT/an ment
fragmente lespace et constitue une soins de spcialistes (ornithologues)
barrire pour leur dplacement - Laisser la vgtation spontane reprendre
- Cration de leffet de miroitement, ses droits sur site
de reflets et de formation de lumire
polarise par la lumire
rflchissante des panneaux qui
pourrait perturber les oiseaux et
certains insectes volants, qui
pourraient tre dsorients ou attirs.
humains et matriels pour lutter contre un sinistre survenant dans la station afin de
protger la sant humaine et lenvironnement.
Pour chaque scnario daccident le POI doit contenir au minimum :
- Les caractristiques du scnario (activit, quipements, produits utiliss,
dangers principaux, installations limitrophes, etc.) ;
- Les procdures dalerte interne et externe ;
- Les moyens et quipements mettre en uvre pour limiter les
consquences sous forme de fiche action prcisant le rle des
diffrents intervenants ;
- La mise en scurit des personnes et des biens et la rparation en urgence
de la situation.
Le POI est gnralement dtaill dans ltude de dangers qui est prvue dans le projet ;
La mise en place dun manuel de procdures (rdaction du P.O.I dans un document
officiel) ;
Le suivi de lvolution du niveau de bruit mis par les quipements lectriques en
fonction du temps (une mesure par an du niveau sonore au niveau des habitations les
plus proches est ncessaire) ;
Le suivi des oprations de collecte et transfert des dchets solides vers la dcharge
contrle et/ou vers les socits spcialises de rcupration ;
Le suivi du traitement des rejets divers auprs des socits sous-traitantes ;
Le cot total de suivi des mesures dattnuation slve approximativement 10.000 DT.
Ainsi, la STEG est appele recruter un spcialiste en environnement qui aura pour
tches principales :
- Le suivi et monitoring du PGE ;
- Le contrle de lentreprise charge de lexcution des travaux ;
- Le suivi dexcution du plan dintervention durgence ;
- La conception, lorganisation et la ralisation des sessions sensibilisation et la
formation des employs sur les aspects lis la protection de lenvironnement,
savoir :
o La formation sur le cadre institutionnel et rglementation en matire de
scurit et de prservation de la sant publique ;
o La formation en matire des interventions durgence ;
o La formation sur le cadre institutionnel et rglementation en matire de
protection de lenvironnement et de gestion des dchets.
Le cot total des mesures de renforcement institutionnel est valu 50.000 DT/an.
Tableau 17 : Estimation du cot total du Plan des Gestion Environnemental et social (PGES)
8 CONSULTATIONS PUBLIQUES
8.1 Objet :
Ce sont des runions publique dinformation sur le projet et les termes de rfrence ainsi
sur les rsultats de lEtude dImpact Environnemental et Social (EIES) de la centrale
photovoltaque de Tozeur
8.2 Objectifs :
La consultation est le principal outil pour promouvoir participation des parties prenantes
dans le processus de conception et la mise en uvre du projet, ainsi la communication de
l'information est une condition essentielle pour ajouter de la valeur, accroitre la durabilit
et la renforcer le soutien au projet.
La consultation peut aider rduire le profil de risque (retards, litiges et ngatifs
publicit), entraner des conomies, amliorer la vie sociale avantages pour les
communauts locales et aider renforcer les capacits locales et de favoriser la proprit,
qui est lment essentiel de la durabilit du projet :
- informer les parties pertinentes ainsi que du public du projet avec ces lments ;
- obtenir les points de vue des personnes qui peuvent tre touches par le projet ou
peut autrement avoir un intrt dans leurs rsultats ;
- informer les parties pertinentes au sujet des changements qui pourraient les
affecter ;
- assurer que leurs proccupations soient prises en compte lors des dcisions ;
- une comprhension claire de la faon dont du projet, et les changements qu'il
apportera ;
- communication avec les agences de projet tout au long de la prparation et de
mise en uvre ainsi que des mcanismes transparents de recours au cours de la
mise en uvre du projet ;
- identifier le plein gamme des impacts du projet ;
- aider identifier et concevoir des mesures visant attnuer les impacts ngatifs
et susciter suggestions pour amliorer les avantages du projet ;
- contribution significative l'augmentation de limpact sur le dveloppement et la
prennit des projets de dveloppement ;
- amliorer la conception des projets et mise en uvre ;
- ajouter de la valeur, d'accrotre la durabilit et la renforcer le soutien au projet ;
- aider rduire le profil de risque (retards, litiges et ngatifs publicit) ;
- entraner des conomies et d'amliorer la vie sociale avantages pour les
communauts locales ;
- renforcer les capacits locales et de favoriser la proprit, qui sont lments
essentiels de la durabilit du projet.
Supports :
- Un ordre de jours est distribu aux participants dans la runion ;
- Une prsentation PPT a servi de support pour lexpos des rsultats.
Mr AFLI Saber reprsentant du bureau dtude RIESG a montr que cette change avec
lautorit comptente et le public sur la nature du projet et lidentification des enjeux
environnementaux et des principaux effets possibles avant que ltude dimpact soit
engage permettra de dterminer les points cls que ltude dimpact qui devra
particulirement approfondir.
Il a prsent la mthodologie qui sera adopt pour mener ltude dimpact, ainsi les
rsultats du cadrage prliminaire de lEIES en identifiants les enjeux environnementaux
et sociales qui seront traits dans ltude dimpact.
En gnral, le public a montr une grande satisfaction dimplantation dune centrale pour
la production de lnergie renouvelable dans la rgion de Tozeur
Les questions
Les questions abordes par le public lors de la runion sont rsumes comme suite :
Quelle la superficie exacte qui sera ncessaire pour la ralisation de la centrale ?
Pourquoi le choix a t sur la centrale photovoltaque est non pas sur une centrale
solaire concentration (CSP) surtout que il y a suffisamment de terrain dans la
rgion ?
Est-ce que il sera prvu des travaux de nouveau ligne de transport de llectricit
produit
Quelle est la rgion qui va bnficier des llectricit produite
Est-ce que lexploitation de la centrale ncessite le recrutement des ouvriers
qualifis
Est quil aura une influence sur le prix dachat du KWh par les consommateurs ?
Est-ce que le projet peut tre intgr dans une zone industrielle ou agricole ?
Est-ce quil y a des effets sanitaires des panneaux solaires sur les riverains, en
particulier les utilisateurs de la route RN3 ?
Les recommandations
former la population locale pouvant tre apte travailler dans le complexe solaire
lors de la phase dexploitation.
prvoir des investissements similaires dans la rgion et prvoir des quartiers
durables
Bien clairer la centrale,
Prvoir un systme efficace contre lintrusion dans la centrale
Prvoir limpact cumulatif avec lextraction du phosphate dans la rgion sil y
aura au futur
raliser une convention entre lISET et la STEG pour autoriser les tudiants
faire des recherches sur la centrale.
mettre en place des brises vents autour du site du projet pour minimiser les vents
de sable et les dpts de sable sur les panneaux
tudier les effets de miroitements et polarisation de la lumire sur les pilotes des
avions
Les rponses
Process
- Une explication technique est faite sur les principes de lnergie solaire
photovoltaque et lnergie solaire thermodynamique ainsi les justificatifs
technique et conomique du choix de la technologie photovoltaque dans la rgion
de Tozeur tels que :
- Cot dinvestissement et dexploitation plus faible pour la centrale photovoltaque
- Besoin important du terrain
- Complexit du projet
Les reprsentants de la STEG et RIESG ont montr, que dans le but de pallier au risque
probable de scurit, un systme de protection contre lintrusion et lincendie est prvu
dans la centrale :
- Mise en place dun systme de protection et scurit des quipements de la
centrale ;
- Mise en place dune clture renforce stable et durable et assurer un gardiennage
permanent.
Dautre part, le bureau dtude signal que les effets sur la sant des utilisateurs de la
route RN3 sont lis laugmentation du niveau sonore ; et aux rejets atmosphriques.
Pendant la phase chantier, ces impacts sont ponctuels, trs limits dans le temps et
temporaires et des mesures seront envisages pour les minimiser.
Supports :
- Un avis public a t affich avant 15 jours de la runion, sur les mures des
organismes, administrations quipements collectifs pour informer le public de la
date de la runion et la disponibilit dun registre des commentaires et suggestion
dans le bureau dordre de la District STEG Tozeur
- Des invitations sont envoyes aux administrations et directions rgionales de la
ville de Tozeur.
- Un ordre de jours est distribu aux participants dans la runion ;
- Une prsentation PPT a servi de support pour lexpos des rsultats.
Droulement de la runion
Les rponses des responsables STEG et du consultant ont port sur les aspects suivants :
Le bilan nergtique des panneaux a t tudi. En effet, au bout de deux ans les
panneaux auront t amortis et le projet entre dans la phase de rentabilit conomique.
Ltude de la quantit de carburant vite par an est simple et sera faite par la STEG
Le projet a un impact socio-conomique positif sur la rgion : il va gnrer de la valeur
ajoute pour la localit, la rgion et le pays, il aura certainement un impact positif sur
le tourisme vert et saharien et sur la cration demploi : environ 150 emplois seront
cre pendant la phase de construction, en ce qui concerne la phase dexploitation le
nombre nest pas encore dfini.
La lgislation en vigueur est encourageante pour le client. En effet, plusieurs avantages
et faveurs sont misent en place afin de motiver les clients sengager dans le projet
PROSOL.
Les panneaux ont une dure de vie estime 25 ans au minimum.
Le projet est un projet pilote qui permettra la STEG davoir de lexprience dans
lnergie photovoltaque. Des expansions sont prvues pour les annes venir.
La STEG a opt pour la technologie du poly-cristallin pour plusieurs raisons savoir,
sa rentabilit, sa fiabilit, son faible taux de dgradation
Le cahier des charges labor exigera une trs grande qualit, et la STEG fera un
chantillonnage lors de la rception afin de vrifier la conformit des panneaux avec le
cahier des charges.
La STEG va crer un partenariat avec lISETTozeur, un laboratoire contenant
plusieurs technologies de photovoltaque et qui sera accessible pour les tudiants.
9 ANNEXES
ANNEXES
1-Plan de situation de la centrale
2-Plan des composantes de la centrale
3-Photos du site de projets
4-Carte dinsolation nationale
5-Les cartes de la rgion de Tozeur
6-1re Consultation publique
7-2me Consultation publique
W E
Tamaghza Redayef
Metlaoui
Ga
fsa
E
I
E R
Tozeur Degache
Nafta
G
L
i li
Hazoua
b
A
LEGENDE
Site de la centrale PV
chott
CARTE DES ETAGES BIOCLIMATIQUES
W E
Redayef S
Tamaghza
Metlaoui
Tozeur Degache
Nafta
Hazoua
LEGENDE
Site de la centrale PV
W E
Tamaghza Redayef
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Tozeur Degache
Nafta
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LEGENDE
Site de la centrale PV
W E
Tamaghza Redayef
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Tozeur Degache
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Hazoua
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LEGENDE
Site de la centrale PV
Sols minraux bruts
Sols peu volus d'apport
Sols gypseux
Sols isohumiques chatans
Sols halomorphes
Sols hydromorphes
Units complexes de sol
40
SERVETUDES DE LAERODROME DE TOZEUR
1re CONSULTATION PUBLIQUE
Consultation Publique du Projet de la Centrale Electrique
Photovoltaque de Tozeur
Dpartement Environnement
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