Logarithm Es
Logarithm Es
Logarithm Es
Introduction historique
Il est courant dentendre parler de calculs astronomiques pour souligner la difficult de certains calculs.
La rfrence lastronomie dans ce domaine nest pas fortuite. Avant que ne soient inventes les calculettes ou les
ordinateurs, les astronomes ont toujours eu besoin deffectuer des calculs longs et parfois dlicats. Au temps de
Newton (1643-1727) ou de Halley (1656-1742), aucune machine automatique calculer ne pouvait remplacer le
calcul la main .
Un mathmaticien, astronome et physicien cossais, John NAPIER (1550-1617), plus connu en France sous
le nom de NEPER, inventa un procd de calcul trs performant quutilisrent tous ceux qui avaient des calculs
longs et fastidieux effectuer. Cette mthode de calcul tait encore enseigne en France il y a quelques annes,
avant la gnralisation des calculettes, en classe Terminale notamment.
On peut tre amen construire la courbe reprsentative de cette fonction ; en voici lallure :
1
Proprits des logarithmes
1) On va retrouver ici la proprit fondamentale des logarithmes (isomorphisme) par un exemple simple :
On a vu que log (10) = 1, log (102) = 2 et log (103) = 3.
On sait par ailleurs que : 3 = 1 + 2 et 103 = 10 102
On peut donc crire :
( )
log(10 ) + log 10 2 = 1 + 2
=3
( )
= log 10 3
= log(10 10 ) 2
Cette proprit est gnrale et, si a et b sont des nombres rels strictement positifs
log a + log b = log(ab)
2
Comme on le verra ci-dessous, ce dernier logarithme peut encore scrire : 1 ,30 103 .
Dans cette dernire criture, la mantisse est positive et la caractristique est algbrique. Son signe est indiqu
(lorsquil est ngatif) au-dessus. Lorsquon effectue un calcul, on fait toujours la somme (arithmtique) des mantis-
ses et la somme algbrique des caractristiques : cela permet dacclrer considrablement les calculs.
Cologarithme
a
Dans le cas du calcul dun quotient on sait que lon doit calculer log a log b.
b
On rpugne gnralement effectuer des soustractions. Pour les viter, on remplace un logarithme ngatif
par son cologarithme qui est dfini de la manire suivante : on change de signe la caractristique et on lui ajoute -1
(crit sous la forme 1 ), puis on retranche tous les chiffres de la mantisse 9 et le dernier de droite 10, ainsi :
1
log = log 2 = 0,30 103 = 1 ,69 897 = co log 2
2
Consquences pratiques
La proprit fondamentale des logarithmes montre que pour effecteur un produit ab de deux nombres stric-
tement positifs, il suffit dajouter leurs logarithmes.
Exemples
3
Autres utilisations
1) Les logarithmes dcimaux interviennent dans de nombreuses formules de physique, notamment en astro-
physique, avec lexpression de la magnitude absolue dune toile : M = 2,5 log L + C o L est la luminosit de
ltoile et C une constante.
2) Certaines reprsentations graphiques de fonctions prsentent la particularit davoir une trs grande ten-
due de valeurs placer en abscisse (ou en ordonne). Pour rendre de tels graphiques lisibles, on utilise des repr-
sentations semi-logarithmiques. Ainsi la transmission du rayonnement lectromagntique dans latmosphre subit-
elle des variations trs diffrentes, suivant que lon se trouve dans le domaine des trs courtes longueurs donde (le
nanomtre) ou dans le domaine mtrique. Pour pouvoir reprsenter lensemble du phnomne, on utilise en abscis-
se une chelle logarithmique pour dcrire lensemble des longueurs donde.
3) Dautres utilisations des logarithmes ont accompagn les tudes de ceux qui sadonnaient aux sciences
exactes : les fameuses rgles calcul.
Leur principe repose aussi sur les logarithmes : les graduations sont faites en logarithmes. Pour multiplier
deux valeurs, on additionne des longueurs. Un curseur mobile sert effectuer des lectures. Les ordres de grandeur
devaient tre valus mentalement.