Dtu 36 1
Dtu 36 1
Dtu 36 1
DTU 36.1
DTU P 23-201
décembre 1984
menuiserie en bois
Le présent document annule et remplace le Cahier des charges du DTU n° 36.1 paru en juin 1966
ce document définit les conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les travaux de menuiserie en bois
modifications erratum de septembre 1986 incorporé
© CSTB 1984
liste des membres de la commission d'étude du DTU n° 36.1 menuiserie en bois
Animateur
CENTRE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DU BATIMENT
Groupe de rédaction
MM.
BERTHIER (†), NOURY, représentant le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment.
COMPIN, représentant l'Union Nationale Française des Chambres Syndicales de Charpente,
Menuiserie et Parquets
LOISEAU, représentant le Centre Technique du Bois
Président de la Commission d'Etude
M. DELHOMENIE, représentant l'Union Nationale Française des Chambres Syndicales de Charpente,
Menuiserie et Parquets
Organismes membres de la Commission d'Etude
- Centre Technique du Bois
- Syndicat des Fabricants de Menuiseries Industrielles
- Syndicat National des Fabricants de Menuiseries de Bâtiment
- Association Française de Normalisation
- Bureau C.E.P.
- Bureau SECURITAS
- Bureau VERITAS
- CAPEB
- Centre Expérimental de Recherches et d'Etudes du Bâtiment et des Travaux Publics
- Centre Scientifique et Technique du Bâtiment
- Centre Technique de l'Aluminium
- CETEN-APAVE
- Chambre Syndicale des Fabricants de Glaces et Vitres
- COGIFRANCE
- Fédération Nationale des Miroiteries
- Ministère de l'Urbanisme et du Logement/Direction de la Construction
- Société Centrale Immobilière de la Caisse des Dépôts et Consignations
- SOCOTEC
- Syndicat de l'Amiante-Ciment
- Syndicat des Fabricants de Panneaux à base de Bois
- Syndicat National de la Construction des Fenêtres, Façades et Activités Associées
- Syndicat National des Joints et Façades
- Union Nationale des Entrepreneurs Plâtriers
- Union Nationale de la Maçonnerie
- Union Nationale des Syndicats Français d'Architectes
- Union Technique interprofessionnelle du Bâtiment et des Travaux Publics/Direction de la
Réglementation
- Société BOUSSOIS
- Société SAINT GOBAIN VITRAGE
- Monsieur MOREAU, Expert
et les Représentants des Organismes techniques publics
Les travaux de menuiserie en bois, conformes à ces prescriptions, sont prévus pour être adaptés à des
ouvrages réalisés par d'autres corps d'état, conformément aux prescriptions des DTU les concernant.
1.2 menuiseries intérieures
Les menuiseries intérieures comprennent :
- les distributions, y compris les ossatures de cloisons menuisées,
- les portes et blocs-portes,
- les placards,
- les façades de gaines techniques et de baignoires,
- les coffres de volets roulants,
- les trappes de combles,
- les plafonds et faux plafonds menuisés fixés directement,
COMMENTAIRE
Les plafonds suspendus, suivant leurs matériaux constitutifs, font l'objet des DTU nos 23.1, 25, 25.2,
25.51, 32 et 58.1 .
NOTE
(1)Pour l'intitulé exact des normes et DTU cités dans cet ouvrage, se reporter à l'annexe 6 .
2.1 bois
Les bois massifs tant importés qu'indigènes, utilisés pour la fabrication des menuiseries, doivent répondre
aux spécifications de la norme NF B 53-510 « Bois de menuiserie » , hormis les lames de lambris en pin
maritime qui font l'objet de la norme NF B 54-004.
La qualité d'aspect des bois aboutés ou lamellés est à apprécier selon les prescriptions de cette même
norme NF B 53-510 , sans prendre en considération les joints d'aboutage et de lamellation.
COMMENTAIRE
Les détails d'exécution sont traités à l'article 4.1 .
2.1.2 durabilité
COMMENTAIRE
Le fascicule de documentation X 40500 apporte une estimation des propriétés naturelles de résistance
de nombreuses essences de bois aux champignons et insectes.
La norme NF P 23-305 présente en annexe des listes d'essences selon leur possibilité d'emploi pour la
fabrication des fenêtres.
En cas de doute, la résistance naturelle des essences pourra être mesurée avec les mêmes méthodes
que celles utilisées pour l'efficacité des traitements.
2.1.2.2 résistance aux champignons
Ne doivent présenter une résistance aux champignons que les bois que l'ambiance à laquelle ils sont
soumis risque de maintenir à une humidité supérieure à 20 %. Ne sont donc concernées que les
menuiseries intérieures en milieu humide confiné (risques de condensation) et les menuiseries
extérieures, sièges de pénétration d'eau liquide par condensation et capillarité surtout dans les bois de
bout (fenêtres, portes-fenêtres, portes extérieures,...).
COMMENTAIRE
Par milieu humide confiné, il faut entendre toute atmosphère susceptible de présenter un état
hygrométrique permanent ou prolongé pendant plusieurs semaines supérieur à 80 %.
Les risques présentés pour les autres menuiseries extérieures (fermetures, revêtements,...) varient selon
la conception des ouvrages (risque lié aux capillarités, lame d'air derrière les revêtements,...) et leur
entretien.
Lorsqu'il y a risque d'attaques par les champignons, les bois utilisés doivent y résister. En cas de doute
sur la résistance, celle-ci est mesurée avec les mêmes méthodes que celles utilisées pour l'efficacité des
traitements.
2.2 panneaux dérivés du bois
2.2.1 panneaux contreplaqués
Les panneaux contreplaqués sont désignés et classés selon les normes NF B 50-004 « Vocabulaire » et
NF B 54-150 « Classification » .
Les qualités des contreplaqués sont appréciées en fonction des normes NF B 51-320 à 327, NF B 51-338,
NF B 51-340, NF B 51-355 et 356 et NF B 51-390.
Les faces des contreplaqués de toutes essences restant visibles ou à peindre doivent être conformes,
selon le cas, aux classes définies par les normes NF B 54-170 à NF B 54-172 .
COMMENTAIRE
Les faces de classe I sont réservées à des usages exceptionnels qui exigent une qualité d'aspect
particulièrement soignée.
Aucun classement d'aspect n'est exigé pour les faces cachées des contreplaqués.
Selon leur exposition à l'eau ou à l'humidité en oeuvre, les caractéristiques des plans de collage des
contreplaqués doivent correspondre aux types 1 à 4 définis par la norme NF B 54-154.
Les contreplaqués utilisés en extérieur ou en milieu humide confiné doivent satisfaire aux spécifications
techniques de la norme NF B 54-161.
COMMENTAIRE
La marque NF EXTERIEUR CTB-X apposée sur chaque panneau ou chaque dalle certifie la conformité à
la norme.
S'il n'y a pas apposition de cette marque de qualité, il faut justifier des performances du lot livré.
Les colles phénoliques, généralement alcalines, sont susceptibles de réagir au contact des peintures
usuelles (cf. DTU n° 59.1) .
L'usinage des rainures sur les parements des contreplaqués exposés aux intempéries peut diminuer la
tenue des finitions appliquées dans le cas où la rainure est d'une épaisseur supérieure au premier pli.
Les contreplaqués utilisés dans des milieux extérieurs abrités doivent avoir un collage au moins de type 3
(NF B 54-154).
2.2.2 panneaux de particules
COMMENTAIRE
Les caractéristiques des panneaux sous marque de qualité CTB-S ou CTB-H sont rappelées dans
l'annexe 2 .
normes NF B 51-220 à 227, NF B 51-240, NF B 51-250 et 252, NF B 51-255 et 256, NF B 51-260 à 264,
NF B 51-290 et NF B 51-295.
Les panneaux de particules destinés aux emplois à l'abri de l'eau et de l'humidité doivent satisfaire aux
spécifications exigées par la marque de qualité « CTB-S ».
COMMENTAIRE
Les caractéristiques des panneaux de particules CTB-S sont actuellement définies dans le document
Agglos 501 du CTB. La marque CTB-S apposée sur chaque panneau ou chaque dalle certifie la
conformité. S'il n'y a pas apposition de cette marque, il faut justifier des performances du lot livré.
Les panneaux de particules qui sont susceptibles d'être réhumidifiés temporairement, soit par suite de
leur mise en oeuvre, soit du fait des conditions d'entretien, doivent satisfaire aux prescriptions de la
marque CTB-H.
COMMENTAIRE
Les caractéristiques des panneaux de particules CTB-H sont actuellement définies dans le document
Agglos 474 du CTB. La marque CTB-H apposée sur chaque panneau ou chaque dalle certifie la
conformité. S'il n'y a pas apposition de cette marque, il faut justifier des performances du lot livré.
Les panneaux de particules surfacés mélaminés ont leurs surfaces constituées par une ou plusieurs
couches de papiers imprégnés de résines thermo-durcies sous pression.
COMMENTAIRE
Les prescriptions techniques les concernant figurent en annexe 5 .
panneaux de particules ne peuvent pas être utilisés en milieu humide confiné ou en exposition directe aux
intempéries.
COMMENTAIRE
Les peintures, vernis ou autres revêtements de surface ne protègent pas les panneaux des intempéries,
sauf preuve du contraire.
2.6 mastics
2.6.1 produits de rebouchage
Peuvent être utilisés pour masquer les petits défauts du bois des menuiseries intérieures des mastics
répondant aux spécifications suivantes :
- mastics à l'huile de lin : norme NF P 78-331 ;
- mastics oléoplastiques : annexe 1 du Cahier des Charges, DTU n° 39.4 .
Sur les menuiseries extérieures, sont employés aussi des produits spéciaux à base de résine époxy,
polyesther, polyuréthannes, de formulation adaptée.
2.6.2 mastics de calfeutrement
Le calfeutrement entre le gros oeuvre et le dormant ou le précadre des fenêtres peut être réalisé à l'aide
de mastics à base d'élastomères ou de mastics du type plastique dont les qualités sont appréciées sur la
base des normes d'essais :
- NF P 85-501 à 506 ;
- NF P 85-511 à 515.
COMMENTAIRE
Les « Recommandations professionnelles concernant l'utilisation des mastics pour l'étanchéité des
joints » établies par le SNJF sont basées sur une classification de ces mastics à partir des normes
d'essais qui ne considèrent que des supports en verre, en béton ou en aluminium.
'adhérence et la compatibilité avec le support doivent être justifiées.
2.7 autres matériaux
Lorsque d'autres matériaux sont utilisés pour la fabrication ou la mise en oeuvre des menuiseries, ils
doivent répondre aux spécifications des normes qui les concernent.
A défaut, ils doivent être agréés par le maître de l'oeuvre sur la présentation de leurs caractéristiques,
sanctionnées si nécessaire par des essais spécifiques.
COMMENTAIRE
Cf. CCS .
Au moment de son choix et de son utilisation, le produit ou le matériau ignifugé doit faire l'objet d'un
procès-verbal de classement en cours de validité délivré par un laboratoire agréé.
COMMENTAIRE
Le Comité d'Etudes et de Classification des Matériaux et Eléments de construction par rapport au danger
d'incendie a, le 4 novembre 1980, émis un avis favorable aux classements conventionnels suivants, qui
seront repris dans l'annexe 21 du nouvel arrêté de réaction au feu :
° « Bois massif non résineux ;
- épaisseurs supérieures ou égales à 14 mm : M.3 ;
- épaisseurs inférieures à 14 mm : M.4.
° Bois massif résineux :
- épaisseurs supérieures ou égales à 18 mm : M.3 ;
- épaisseurs inférieures à 18 mm : M.4.
° Panneaux dérivés du bois :
contreplaqués, lattés, particules, fibres :
- épaisseurs supérieures ou égales à 18 mm : M.3 ;
- épaisseurs inférieures à 18 mm : M.4.
° Parquets en bois massifs collés :
- épaisseurs supérieures ou égales à 6 mm avant ponçage : M.3 ;
- épaisseurs inférieures à 6 mm avant ponçage : M.4.
Les classements conventionnels M.3 et M.4 des bois et des panneaux dérivés du bois ne sont pas
modifiés par les revêtements de surface bien adhérents suivants :
a) placage bois d'épaisseurs inférieures ou égales à 0,5 mm ;
b) tout autre revêtement dont le dégagement calorifique surfacique ne dépasse pas 4 180 kj/m²
(1 000 Kcal/m²) ».
Cette protection doit intéresser toutes les faces, rives et abouts des éléments de menuiserie et, en
particulier, les feuillures et les parcloses.
La protection des menuiseries extérieures doit être appliquée en atelier.
La protection des ouvrages intérieurs doit être appliquée au plus tard à l'arrivée des menuiseries sur le
chantier.
COMMENTAIRE
Cf. CCS .
Les éléments métalliques associés à ces ouvrages doivent, avant leur mise en place, recevoir une
protection contre la corrosion conforme aux exigences des normes NF P 24-301 et NF P 24-351,
NF P 26-303 et NF P 26-306 .
COMMENTAIRE
La continuité de la protection des surfaces détériorées lors de la mise en place doit être rétablie.
4.1.2 assemblages
Les arasements des assemblages doivent présenter sur les parements une coupe franche, un joint sans
jeu et soit affleuré, soit marqué. Les assemblages ne doivent laisser aucun vide nuisible à la solidité de
l'ouvrage et à son étanchéité pour les ouvrages extérieurs.
4.1.2.1 assemblages mécaniques
Les assemblages mécaniques doivent résister aux efforts normalement supportés en service par les
ouvrages.
Les chevilles en bois sont en bois durs, au minimum arasées sur les parements, les chevilles métalliques
sont chassées.
Les tourillons, également en bois durs, sont cannelés.
Les fausses languettes sont en bois feuillu dur, en contreplaqué ou en matériau de caractéristiques au
moins équivalentes.
COMMENTAIRE
Les panneaux de particules ne conviennent pas.
COMMENTAIRE
Les conditions d'emploi des principales colles utilisées en menuiserie sont définies dans l'annexe 3 .
Les bois à coller sont amenés, par séchage artificiel et/ou par stabilisation dans l'atelier, si les conditions
hygrométriques de ce dernier s'y prêtent, au taux d'humidité moyen, compatible avec la colle employée et
aussi voisin que possible du taux d'équilibre hygroscopique moyen, que les bois des ouvrages atteindront
dans leur utilisation normale.
COMMENTAIRE
Les courbes d'équilibre hygroscopique moyen des bois figurent dans l'annexe 4 .
Si le maître d'oeuvre n'admet pas de pièces aboutées ou lamellées, il le précise dans les documents
particuliers du marché.
- NF B 51-021.
- NF B 51-022.
n'est admis aucun vide non rempli de colle sur les faces vues des entures.
4.1.2.2.2 lamellation
Les pièces de bois peuvent être constituées, en section transversale, de deux ou plusieurs parties collées
sur plat ou sur chant, sous réserve de satisfaire aux conditions énoncées à l'article précédent.
COMMENTAIRE
Voir CCS .
4.1.2.2.3 bouchonnage
Le bouchonnage des noeuds, poches de résine et autres défauts risquant de réapparaître sous le film de
peinture est admis pour les bois à peindre.
Les bouchons sont exécutés dans la même essence de bois et sont disposés en respectant le fil du bois.
4.1.2.2.4 collage des stratifiés
Les panneaux stratifiés sont collés selon les prescriptions des normes suivantes :
NF T 54-320 « Plaque de stratifié décoratif - Guide de mise en oeuvre des stratifiés décoratifs haute
pression (type « S » selon T 54-301) » ;
NF T 54-321 « Guide de mise en oeuvre de stratifiés décoratifs haute pression postformables
(type « P » selon NF T 54-301) » ;
NF T 54-322 « Guide de mise en oeuvre des stratifiés décoratifs haute pression à comportement au
feu amélioré (type « F » selon NF T 54-301) ».
Sur les parements vus, les têtes de pointes et de chevilles métalliques sont chassées à une profondeur
d'au moins 1 mm.
Sur les ouvrages apparents, les traces de pointes sont bouchées à l'aide de gomme laque ou de tout
autre produit de rebouchage adapté.
Les traces de flaches sont tolérées sur les arêtes des faces vues des bois bruts de sciage.
4.1.4 tolérances dimensionnelles
Les tolérances sont indiquées dans les chapitres traitant des ouvrages.
4.2 distribution
Sont compris sous ce titre les huisseries, bâtis, poteaux,... destinés à être incorporés dans les cloisons et
les murs ainsi que les ossatures de cloisons menuisées.
4.2.1 huisseries et bâtis
Dans le cas où l'huisserie ou le bâti sont munis de butées souples, la profondeur de la feuillure définie
ci-avant est augmentée de la demi-épaisseur de ces butées .
figure 2
COMMENTAIRE
Lorsqu'il y a pose d'un bloc-porte, il n'y a pas de risque de poussée.
La face des poteaux et traverses des huisseries en contact avec la maçonnerie destinée à être enduite
est rainurée.
COMMENTAIRE
Les joues de la rainure servent de guide lors de la constitution de l'enduit plâtre.
Les bois des ossatures des cloisons de doublage de murs extérieurs doivent être considérés comme étant
placés en milieu humide confiné et répondre, en conséquence, aux spécifications de l'article 2.1.2 et, au
besoin, être traités préventivement contre les pourritures selon les spécifications de l'article 3.1.2 .
4.3 portes
Les dimensions des portes à vantaux battants, quel qu'en soit le matériau constitutif, sont fixées par la
norme NF P 23-300 .
4.3.1 portes intérieures
'utilisation de portes planes de type intérieur ouvrant directement sur la façade extérieure de la
construction est interdite.
Les portes planes intérieures sont conformes aux normes NF P 23-302, NF P 23-303, NF P 23-304 .
COMMENTAIRE
La conformité à ces normes des portes revêtues du certificat de conformité NF CTB a été vérifiée, elle n'a
donc pas à être contrôlée.
La réalisation de contrefeuillure des portes à récouvrement par enlèvement de matière entraîne une
réduction des dimensions de passage.
COMMENTAIRE
On peut alaiser les trois côtés du vantail.
Cf. paragraphe 4.2.1.1 .
Sur les portes à deux vantaux, le battement rapporté en bois a une épaisseur minimale de 9 mm et est
fixé par au moins une vis tous les 30 cm ou par collage et clouage.
4.3.1.1 portes à caractéristiques spéciales
Les caractéristiques du vantail définies dans la norme NF P 23-304 ne suffisent pas pour conférer à
l'ouvrage les performances requises.
COMMENTAIRE
Entre autres, la mise en oeuvre du vantail dans son huisserie doit être conforme à l'article 5.8.2.5 .
Les procès-verbaux d'essais de résistance au feu et d'affaiblissement acoustique requis pour certaines
portes ne peuvent servir de référence que s'il est constaté à la réception que la conception de l'ouvrant
avec son bâti, ses équipements et les jeux sont exactement conformes à ceux qui sont décrits dans les
procès-verbaux d'essais.
COMMENTAIRE
Voir CCS .
La justification de cet indice d'affaiblissement acoustique, supérieur à 25 (dB) A, est apportée par un
procès-verbal d'essai effectué par un laboratoire qualifié.
4.3.1.1.3 portes séparant des locaux chauffés et non chauffés
La stabilité des vantaux est telle que les conditions hygrothermiques différentes des ambiances qu'elles
séparent ne doivent pas entraîner de déformations dépassant les tolérances de planéité définies au
paragraphe 5.8.6 .
Leurs éventuelles caractéristiques d'étanchéité à l'air sont définies par les documents du marché.
4.3.1.1.4 portes anti-effraction
La norme NF P 20-551 définit les « Méthodes d'essai de résistance à l'effraction par des moyens
destructifs des blocs-portes munis de leurs accessoires ».
Les blocs-portes anti-effraction sont conformes à la norme NF P 20-311.
COMMENTAIRE
Le CNPP délivre des procès-verbaux d'essais de résistance à l'effraction.
Les documents particuliers du marché définissent le niveau de résistance exigé des portes anti-effraction.
4.3.1.2 blocs-portes
Le bloc-porte est un ensemble dormant et vantail, ferré et ajusté en atelier et dont tous les éléments
restent associés lors de la pose.
Si les impératifs du chantier imposent le dégondage des vantaux après pose, ceux-ci doivent être repérés.
4.3.1.3 portes menuisées intérieures
Les portes menuisées ou portes en lambris d'assemblages intérieures, pleines ou vitrées, quelle que soit
leur destination, font partie des ouvrages dont la fabrication est l'objet des articles 4.1 .
Le maintien de l'équerrage de ces portes nécessite le collage des assemblages.
4.3.1.4 portes vitrées intérieures
Il doit être tenu compte, dans les dimensions des feuillures et éventuellement des parcloses, de
l'épaisseur du vitrage et de son mode de pose.
COMMENTAIRE
Cf. DTU nos 39.1 et 39.4 .
Les DPM apportent les précisions nécessaires en cas de caractéristiques spéciales.
Les portes planes intérieures et même les portes palières ne peuvent pas être utilisées en portes
extérieures. Certaines portes planes dont la conception est spécialement étudiée peuvent convenir.
Les portes extérieures doivent résister aux contraintes de déformation induites par la différence des
ambiances hygrothermiques qu'elles séparent.
COMMENTAIRE
Ces ambiances sont définies dans la norme NF P 20-514.
La perméabilité à la vapeur d'eau de la finition appliquée sur la face extérieure des portes ne doit pas être
supérieure à celle de la finition appliquée sur la face intérieure.
COMMENTAIRE
En première approximation, on estime que les produits de finition se classent, par ordre croissant de
perméabilité, comme suit :
- vernis glycéro ;
- peintures glycéro ;
- lasures et produits dits microporeux ;
- peintures intérieures.
Cf. DTU n° 36.1/37.1 .
Les caractéristiques d'étanchéité à l'eau des portes extérieures sont définies en fonction de leur
exposition. Si celle-ci dépasse E1, la porte doit comporter un seuil ou une barre de seuil.
COMMENTAIRE
Par ailleurs, la barre de seuil facilite la mise en oeuvre de la porte et guide la pose du revêtement de sol.
Les portes donnant sur des locaux non chauffés peuvent ne pas présenter de caractéristiques
particulières de perméabilité à l'air.
Les portes donnant sur des locaux chauffés doivent avoir des caractéristiques améliorées par des
garnitures souples d'étanchéité.
4.4 placards
4.4.1 portes de placards
Les portes de placards peuvent être fabriquées en panneaux contreplaqué, en panneaux de particules ou,
encore, selon la technique des portes planes.
COMMENTAIRE
Les panneaux lattés sont des contreplaqués.
Il existe dans le commerce des portes en autres matériaux.
Les chants des portes de placards en panneaux de particules doivent être plaqués ou alaisés. La finition
des chants doit être adaptée à la nature des ferrages utilisés.
La rive inférieure des portes de placard en panneaux de particules ouvrant sur des sols entretenus avec
de l'eau doit être alaisée s'il n'y a pas de traverse basse dormante.
COMMENTAIRE
Les tolérances sont définies aux paragraphes 5.8.2.4 et 5.8.6 .
Les portes de placards en bois ou dérivés doivent recevoir le même système de finition sur les deux
faces, à l'exception de la dernière couche décorative qui pourra être différente.
L'épaisseur des portes coulissantes non munies de raidisseur ne doit pas être inférieure au 1/100 de leur
hauteur à 1 mm près.
La largeur des portes coulissantes non suspendues ne doit pas être inférieure aux 2/5 de leur hauteur.
Les portes excédant une hauteur de 1,50 m doivent être munies de dispositif à roulement et comporter,
sur la rive opposée, un dispositif de guidage.
COMMENTAIRE
Ce dispositif peut être une coulisse en bois dur ou en autre matériau résistant à l'usure.
L'application d'une charge uniformément répartie de 1 daN/dm² de surface ne doit pas provoquer de
flèche instantanée supérieure à 1/200 de la portée de la tablette entre appuis.
COMMENTAIRE
Soit sensiblement 1 kg/dm² ou encore 100 kg par m².
Les montants de séparation et les rayonnages en panneaux de particules sont plaqués ou alaisés sur leur
chant apparent.
4.5 façades de gaines techniques
Les façades de gaines enfermant des canalisations rigides doivent permettre leur mise en place et leur
remplacement éventuel. Leurs dimensions sont définies aux DPM.
COMMENTAIRE
Il est souvent prescrit par les distributeurs de gaz et d'électricité que les portes ou trappes de gaine de
colonnes montantes soient verrouillées par des batteuses dites de coffret EDF ou GDF selon le cas.
Les façades enfermant des canalisations de gaz doivent permettre l'incorporation, aux emplacements ad
hoc, des dispositifs de ventilation définis au cahier des charges DTU n° 61.1 .
COMMENTAIRE
Les degrés de résistance au feu des façades de gaines techniques sont fixés par des textes
réglementaires.
Les plinthes, moulures, chambranles électriques sont définis par la norme NF C 68-091.
Les profils et dimensions des habillages sont définis par les Documents Particuliers du Marché.
Les menuiseries doivent être stockées dans un local les plaçant à l'abri des intempéries et des projections
et sur des dispositifs ne risquant pas de les déformer.
Ce local de stockage doit être sec et ventilé. Les mêmes précautions doivent être prises lors des
stockages temporaires près des lieux de mise en oeuvre.
COMMENTAIRE
Les DPM précisent, s'il y a lieu, les dispositions prévues pour ces stockages.
Sinon ces dispositions sont arrêtées d'un commun accord entre le maître d'oeuvre et l'entrepreneur.
Les modifications et les changements de lieux de stockage sur chantier sont à éviter.
Il convient de limiter les stockages en volume en fonction des charges limites acceptables pour les
planchers (cette remarque s'applique plus particulièrement dans le cas de menuiseries vitrées avant
pose).
Le stockage dans les sous-sols ne peut s'envisager que si les prescriptions ci-dessus peuvent être
respectées.
5.2.2 précautions spécifiques aux menuiseries intérieures autres que distributions et ossatures de
cloisons menuisées
Si ces menuiseries intérieures sont appelées à rester en stock plus d'un mois dans un local, les conditions
hygrothermiques de celui-ci doivent être aussi proches que possible de celles prévisibles des locaux en
service.
COMMENTAIRE
Un local clos et couvert est nécessaire.
Un chauffage peut être nécessaire.
Voir CCS .
COMMENTAIRE
Les autres types de pose nécessitent des précautions particulières précisées par les DPM.
5.3.1.1 support en maçonnerie
5.3.1.1.1 fixations
Les fixations de la fenêtre doivent être conçues pour transmettre au gros oeuvre les efforts appliqués à la
fenêtre et résultant des actions du vent, de la manoeuvre ou des sollicitations à caractère abusif envisagé
par les normes, et cela sans altération du joint entre fenêtre et gros oeuvre ou des ouvrages adjacents, ni
de la fenêtre.
COMMENTAIRE
Cf. NF P 20-501.
Cf. DTU n° 36.1/37.1 .
En cas de déformation du gros oeuvre importante et prévisible, mise en place et fixation de la fenêtre
doivent éviter sa mise en charge.
COMMENTAIRE
Cf. CCS .
Les organes de fixation de la pièce d'appui et éventuellement de sa tablette formant ébrasement doivent
leur permettre de supporter une charge concentrée statique de 100 daN sans altération de la fenêtre ou
de la cloison de doublage .
figure 4
Du point de vue de la conservation du bois, le délardage des pièces d'appui est une mauvaise solution.
Après délardage, les bois de bout doivent être imprimés avant pose.
5.3.1.1.5 mode de fixation
La fenêtre est fixée par l'intermédiaire d'éléments incorporés au gros oeuvre (taquets, douilles,...) ou mis
en place dans des réservations ou des trous forés (pattes, chevilles,...).
Les conceptions et dimensions des organes de fixation sont adaptées aux tolérances de mise en oeuvre
et aux sollicitations prévues.
COMMENTAIRE
Les matériaux choisis doivent répondre aux spécifications des articles 2.1.2, 2.7 et 3.4 .
Les forages ne doivent pas être exécutés à moins de 6 cm des arêtes si le gros oeuvre est en béton ou en
maçonnerie d'éléments pleins.
La fixation dans les éléments creux est faite par pattes à scellement ou par dispositifs spéciaux .
figure 5
COMMENTAIRE
La fixation aux fourrures d'épaisseur des fermetures, y compris les coulisses de volets roulants, fait l'objet
d'une étude spéciale.
La fixation de la pièce d'appui et du seuil est obligatoire pour les fenêtres et portes-fenêtres de plus de
90 cm de largeur.
Les fixations qui ne se trouveraient pas enrobées dans le mortier de scellement doivent être protégées
contre la corrosion et munies de dispositifs évitant leur desserrage.
Dans le cas où le dormant prend appui sur la maçonnerie par l'intermédiaire de fourrures d'épaisseurs,
l'épaisseur de celles-ci est précisée par la norme NF P 23-305, paragraphe 6.4.2 .
COMMENTAIRE
Cette disposition est nécessitée par les murs comportant une cloison de doublage ; elle amplifie les
risques d'infiltration et les coûts d'entretien.
Lorsque les tolérances dimensionnelles de la baie sont absorbées par les fourrures d'épaisseur,
l'épaisseur de celles-ci (largeur d'appui) doit être d'au moins 35 mm.
COMMENTAIRE
C'est le cas lorsque la baie du gros oeuvre est finie.
5.3.2 calfeutrement
5.3.2.1 généralités
Le calfeutrement et l'étanchéité doivent être réalisés de façon à ce que le joint entre fenêtre et gros
oeuvre assure sur tout son périmètre l'étanchéité à l'air et à l'eau, compte tenu des conditions d'exposition
et des mouvements différentiels prévisibles entre fenêtres et gros oeuvre.
Le mode de calfeutrement à retenir dépend du système de pose retenu et de la situation de l'ouvrage .
tableau des modes de calfeutrement minimal nécessaire en fonction de la situation des ouvrages
COMMENTAIRE
L'expérience a montré que la majorité des désordres sont localisés aux raccordements entre
calfeutrements des tableaux et son appui.
En conséquence, il est recommandé que :
- le choix des solutions soit explicité aux DPM :
- les calfeutrements humide (mode 1) ou humide renforcé (mode 2) soient exclusivement exécutés
sur les quatre côtés de la baie, donc avec appui coulé en place après pose de la menuiserie ;
- le calfeutrement sec (mode 3) soit exclusivement exécuté sur les quatre côtés de la baie, donc
avec appui fini avant pose de la menuiserie.
COMMENTAIRE
Si l'exécution de la maçonnerie ne permet pas d'appliquer cette règle, il sera procédé à l'exécution d'un
joint extrudé à la pompe.
Voir CCS, articles 2.2.4 et 3.7 .
- dans le cas de calfeutrement humide renforcé, une rainure destinée à recevoir le cordon
d'étanchéité est réservée dans le calfeutrement ; ses dimensions sont fonction des
caractéristiques du cordon d'étanchéité. Un fond de joint doit être disposé en fond de rainure .
- d'un mastic en cordon préformé dont l'écrasement contrôlé doit être au moins de 30 % de
l'épaisseur initiale (aptitude limitée au mode 1) ;
COMMENTAIRE
Le cordon doit être choisi de façon à remplir les conditions suivantes :
- écrasement minimal : > 4 mm ;
- effort de compression à la mise en oeuvre : > 10 daN/m ;
- épaisseur minimale du cordon où il est le plus écrasé : 5 mm.
- d'un cordon de mastic extrudé en place (mastic élastique 1re et 2e catégorie, mastic plastique
figure 9
Les dimensions du joint doivent être les suivantes en fonction du matériau choisi :
COMMENTAIRE
Ces cotes s'entendent « en oeuvre ».
- les tracés sont exécutés : traits de niveau sur les murs comportant des baies ; les nus finis
extérieur et intérieur sont repérés ;
- les tolérances du gros oeuvre sont réputées conformes aux exigences minimales précisées en
annexe 1 dans l'attente du DTU n° 20.
5.4.2 mise en place
La mise en place est réalisée en sorte que les tolérances définies au paragraphe 5.4.3 et les espaces
nécessaires au calfeutrement (paragraphe 5.4.4.1) soient respectés.
5.4.2.1 cas de la maçonnerie brute
La fenêtre est réglée en altitude par rapport au trait de niveau de l'entreprise de gros oeuvre et par rapport
à la baie brute, de façon que le bâti dormant présente à sa périphérie une saillie d'au moins 3 cm sur la
baie brute, 2 cm dans le cas de fourrure d'épaisseur .
Dans le cas de baie brute avec appui fini, l'altitude de la fenêtre est définie par celle de l'appui.
Le calage entre le dormant et la surface d'appui sur le périmètre de la baie doit laisser un vide d'au moins
1 cm.
Les dispositifs assurant le maintien provisoire doivent permettre, sans gêne, les opérations de scellement,
de calfeutrement et d'exécution de l'appui.
5.4.2.2 cas de la maçonnerie finie, des éléments maçonnés préfabriqués, du gros oeuvre bois et
métal
L'entrepreneur procède à la mise en place et à la fixation définitive de la fenêtre.
5.4.2.2.1 cas de la pose avec profil de jonction
La pose avec profil de jonction est obligatoire lorsque les fenêtres sont posées sans feuillure entre refends
ou poteaux ou sous un plancher sans retombée .
COMMENTAIRE
Par pose avec profilé de jonction, on entend la pose par l'intermédiaire d'éléments généralement en bois,
fixés sur le gros oeuvre et servant de feuillure d'appui à la fenêtre.
Cette pose peut être rendue nécessaire lorsque les tolérances du gros oeuvre sont trop importantes pour
permettre la pose directement dans le gros oeuvre.
Les profils de jonction sont fixés sur le gros oeuvre en suivant au mieux les défauts afin de réserver à la
garniture d'étanchéité une section pratiquement constante.
Chaque profil est fixé au moins en trois points, l'écartement de ces points ne devant pas excéder 0,60 m.
Le recouvrement entre profil de jonction et menuiserie ne doit pas être inférieur à 30 mm.
Dans le cas où un profilé de jonction est utilisé sur plusieurs côtés de la baie, les faces des profilés
formant appui de la fenêtre doivent être situées dans un même plan vertical, parallèlement à l'arête de
l'appui de baie ou du seuil.
COMMENTAIRE
Les profils de jonction doivent être conçus pour :
- offrir à la fenêtre une surface d'appui suffisante : compte tenu des tolérances du gros oeuvre et
de la fenêtre, une largeur de 45 mm sera souvent nécessaire ;
- permettre la fixation de la fenêtre sur le profil de jonction soit directement par traversée du
dormant, soit par organes de fixation ;
- mettre en place une garniture d'étanchéité dans le joint entre profilé de jonction gros oeuvre et
dans le joint entre profilé de jonction et fenêtre, ces garnitures devant pouvoir être disposées
près de la face extérieure des joints ;
- se raccorder dans les angles en assurant un support continu aux garnitures d'étanchéité de ces
deux joints ;
- se raccorder au niveau du seuil en permettant l'application d'une garniture d'étanchéité et en
- Défaut de verticalité :
- dans le plan perpendiculaire à la fenêtre (faux aplomb) : 2 mm/m ;
- dans le plan de la fenêtre : 2 mm/m.
- Défaut d'horizontalité (faux niveau) :
- 2 mm pour les largeurs inférieures ou égales à 1,50 m ;
- 3 mm au-delà.
- Axe de la fenêtre par rapport à l'axe de la baie et positionnement de la fenêtre dans la baie :
- latéralement, les cochonnets sont équilibrés au mieux en fonction de l'état de la baie ;
- si l'axe de la baie est tracé par l'entreprise de gros oeuvre, la fenêtre est positionnée à
± 5 mm par rapport à cet axe ;
- si la fenêtre n'est pas posée sur appui fini, elle est positionnée par rapport au trait de niveau
à ± 3 mm.
COMMENTAIRE
La position des axes de la baie est réputée exacte par rapport à la position définie par les plans.
Cf. annexe 1 .
5.4.4 exécution du calfeutrement
5.4.4.1 calfeutrement et étanchéité des pièces d'appui
Le calfeutrement assure l'étanchéité à l'air, l'étanchéité à l'eau étant assurée par les profils et le
positionnement de la menuiserie.
Par rapport au nez de l'assise maçonnée, la face arrière du dispositif d'arrêt des ruissellements (becquet
massif ou rapporté, goutte d'eau,...) doit être dégagée d'au moins :
- 10 mm verticalement ;
- 15 mm horizontalement .
figure 13
La réalisation d'appui après pose de la fenêtre est limitée aux expositions de la classe E1 et n'est
associé qu'aux calfeutrements humides (mode 1).
Pour les autres situations, l'utilisation d'une garniture complémentaire d'étanchéité implique que la pose
soit effectuée sur appui fini .
Dans le cas de cordons de mastic extrudé et préformé, un calage de la pièce d'appui est obligatoire .
Les cordons de mastic extrudé peuvent être mis en place sur le rejingot :
- avant pose de la fenêtre,
- ou, de l'extérieur, après pose de la fenêtre.
Dans le cas où le mastic est extrudé avant pose, les écarts de rectitude et de niveau de l'appui ne
dépassent pas 5 mm.
Lorsque le cordon de mastic extrudé est mis en place de l'extérieur, l'exécution de ce cordon doit être
réalisée en vue directe (sans glace) et les valeurs d'épaisseur et de largeur définies au tableau du
paragraphe 5.3.2.2 doivent être respectées .
figure 17
COMMENTAIRE
Cette solution implique l'accessibilité (absence de becquet en sous-face, saillie démontable, dégagement
suffisant entre tableau et extrémité de la pièce d'appui).
Les bandes en produit cellulaire imprégné sont utilisées selon les prescriptions définies dans leur Avis
Technique ou, à défaut, les documents particuliers du marché.
5.4.4.2 calfeutrement des tableaux et linteaux
Les calfeutrements peuvent être, suivant les cas, réalisés en feuillure, en applique ou en tableau .
figure 18 feuillure
figure 19 applique
COMMENTAIRE
Ce calfeutrement de mode 1, est exécuté par l'entreprise de maçonnerie.
COMMENTAIRE
Ce type de calfeutrement exige une très précise coordination, assurée par le maître d'oeuvre.
Cf. CCS .
On distingue :
- les calfeutrements humides exécutés par bourrage de mortier ;
- les calfeutrements humides renforcés par un cordon d'étanchéité ;
- les calfeutrements secs assurés uniquement par un système faisant appel à des garnitures
d'étanchéité, exécutées en place.
5.4.4.2.1 calfeutrement humide renforcé
Après pose de la menuiserie et exécution du calfeutrement humide, il est procédé à la mise en place d'un
mastic du type plastique ou élastique, dans une rainure de section permettant de respecter les
dimensions définies au tableau du paragraphe 5.3.2.2 . L'une des faces de cette rainure est constituée
par le dormant .
COMMENTAIRE
Dans ce cas, le fond de joint est généralement un film.
Le mastic adhère d'une part à la maçonnerie, d'autre part aux bâtis mais uniquement le long des faces
parallèles de ceux-ci, ce qui implique l'emploi d'un « fond de joint ».
Le mastic doit être compatible avec le cordon d'étanchéité éventuellement utilisé pour l'appui.
Le calfeutrement humide renforcé est un calfeutrement de mode 2.
5.4.4.2.2 calfeutrement sec
Les faces du gros oeuvre en regard de la menuiserie, destinées à recevoir le calfeutrement, présentent un
état de surface et des tolérances définies dans l'annexe commune aux DTU nos 36.1 et 37.1
« Caractéristiques dimensionnelles des baies dans le gros oeuvre destinées à recevoir des menuiseries »
.
figure 21
Le calfeutrement à sec est généralement réalisé par application de mastics. Ces cordons de
calfeutrement sont obligatoirement réalisés sur un fond de joint. D'autres produits peuvent être utilisés,
sous réserve qu'ils fassent l'objet d'un Avis Technique ou d'une enquête spécifique indiquant les
conditions de mise en oeuvre et les limites d'emploi.
Le calfeutrement sec est un calfeutrement de mode 3.
5.4.4.3 raccordement des calfeutrements en appui et en tableau
5.4.4.3.1 calfeutrement humide
Dans le cas d'appui coulé sur place après pose de la fenêtre, la continuité du calfeutrement est
normalement assurée par les travaux d'exécution de l'appui et du bourrage de la feuillure en tableau. La
pièce d'appui n'est pas délardée et est engravée dans la maçonnerie.
Dans le cas d'appui fini avant pose de la fenêtre, le calfeutrement se retourne jusqu'au nu extrême du
dormant et remonte d'au moins 6 cm derrière le calfeutrement humide en tableau et de façon à être en
continuité avec celui-ci.
5.4.4.3.2 calfeutrement humide renforcé
La garniture d'étanchéité du tableau doit assurer la continuité avec le calfeutrement de l'appui.
5.4.4.3.3 calfeutrement sec
Le cordon de mastic extrudé en tableau doit se retourner le long de la saillie de pièce d'appui pour assurer
le rejet de l'eau vers l'extérieur.
Dans le cas où la garniture d'étanchéité au niveau de l'appui est extrudé après pose, il est nécessaire
d'assurer la continuité dans les angles inférieurs entre étanchéité d'appui et de tableau.
COMMENTAIRE
Cette solution implique l'accessibilité (saillie démontable, dégagement suffisant entre tableau et extrémité
de la pièce d'appui).
Dans le cas où la garniture d'étanchéité au niveau de l'appui est une bande de mousse imprégnée ou de
mastic préformée, celle-ci doit remonter en tableau au moins de 6 cm.
5.4.5 exemples de réalisations pratiques
5.4.5.1 pose en maçonnerie finie, dans des éléments préfabriqués ou avec profils de jonction
Pose en maçonnerie finie, dans des éléments préfabriqués ou avec profils de jonction
COMMENTAIRE
Ce mode de pose est recommandé dans tous les cas, en particulier dans le cas de fenêtres peintes et
vitrées avant pose.
Il permet la séparation complète des corps d'état, l'entreprise de menuiserie assurant la fixation définitive
de la fenêtre ainsi que le calfeutrement.
L'étanchéité entre fenêtre et encadrement de baie est réalisée par calfeutrement sec.
COMMENTAIRE
Les encadrements de baie non métalliques relèvent de l'Avis Technique.
Les encadrements de baie formant dormant sont visés par l'article 5.4.2.4 (cf. 5.3.2.2) .
Le calfeutrement entre gros oeuvre et encadrement est généralement réalisé par bourrage au mortier
exécuté à l'avancement en tableau et linteau, et à bain de mortier sous appui.
L'entrepreneur de maçonnerie effectuant les bourrages vérifie que le mortier adhère bien au métal et met
en place les compléments éventuels d'étanchéité entre gros oeuvre et encadrement de baie.
Ces compléments sont nécessaires :
- en cas de calfeutrement de mode 2 ;
- en cas de calfeutrement de mode 1, lorsque des ruissellements en linteau sont prévisibles.
COMMENTAIRE
Cf. paragraphe 5.3.2.2 .
Seul le calfeutrement à sec par mastic extrudé, dans les dimensions définies au tableau du
paragraphe 5.3.2.2 , est utilisé.
5.4.5.5 mise en oeuvre des portes-fenêtres
cas général
Sauf dispositions particulières permettant d'éviter l'arrivée de l'eau de pluie directement ou indirectement
en sous-face de la pièce d'appui (balcon non solidarisé au gros oeuvre, caniveau recouvert d'un
caillebotis,...), le gros oeuvre est dimensionné de telle manière que la partie inférieure du seuil de
portes-fenêtres se trouve située à 0,05 m au moins au-dessus du niveau de la dalle extérieure (hauteur de
l'arête supérieure du seuil mesurée en intégrant les pentes supérieures à 10 %) .
figure 23
COMMENTAIRE
Il appartient au maître d'oeuvre de définir ces dispositions pour que les eaux soient éloignées du seuil.
Dans les façades exposées à la pluie, le relevé est nécessaire pour assurer l'étanchéité à l'eau.
La hauteur de 5 cm est nécessaire pour faciliter les bourrages et calfeutrements.
COMMENTAIRE
Lorsque les tapées sont fixées sur des menuiseries déjà mises en oeuvre, il pourra, sur prescriptions des
DPM, être dérogé à la norme et au présent article.
Certains volets qui se replient en tableau et se rabattent en façade sont fixés comme des persiennes.
5.5.1.2 tolérances de pose et de planéité
Après pose, les volets et persiennes doivent pouvoir être manoeuvrés et verrouillés sans effort anormal à
l'aide des seuls organes de préhension et de verrouillage.
Les jeux périphériques sont limités à 10 m si le tableau est fini et plan.
COMMENTAIRE
Les tolérances de planéité dépendent de la capacité de compensation des organes de verrouillage.
L'appui est considéré comme maçonnerie finie.
Lorsque la fermeture est posée sur baie brute, il appartient au maître d'oeuvre de coordonner les travaux,
de sorte que les jeux voulus soient respectés.
Le désaffleur d'un volet par rapport à l'autre volet ou à la maçonnerie ne doit pas dépasser 15 mm.
Les organes de verrouillage et points de préhension en position ouverte sont positionnés au maximum à
0,60 m du bâti dormant de la menuiserie ou de la main courante du garde-corps.
5.5.2 pose des volets coulissants
COMMENTAIRE
Les Documents Particuliers du Marché spécifient les caractéristiques de ces ouvrages et de leur mise en
oeuvre, notamment :
- la distance à la façade ;
- le recouvrement des bords de la baie en position fermée ;
- l'évacuation des eaux des rails ;
- la prise en compte des phénomènes de dilatation ;
- les dispositifs anti-déboîtement et de verrouillage en positions ouverte et fermée ;
- les tolérances de pose des rails et des volets.
COMMENTAIRE
Un seuil maçonné de 2 à 3 cm de haut tourné vers l'extérieur et en retrait du plan de feuillure d'huisserie
limite les risques de pénétration des ruissellements.
Cf. CCS .
Une lame d'air d'épaisseur supérieure à 10 mm et drainée à chaque interruption horizontale est ménagée
derrière le revêtement et ventilée.
La section des vides assurant cette ventilation est au minimum de 50 cm² par mètre linéaire de façade et
la plus petite dimension de ces vides n'est pas inférieure à 1 cm.
Cette disposition convient aux murs construits en régions A et B, situations a, b, c, jusqu'à 50 m de haut et
d jusqu'à 18 m de haut.
COMMENTAIRE
Cf. DTU n° 36.1/37.1 .
Au-delà des hauteurs précitées, l'étanchéité à l'eau de la paroi est spécialement étudiée.
Le clouage doit être réalisé avec des clous de longueurs au moins égale à 2,5 fois l'épaisseur du
revêtement sans être inférieure à 30 mm. Sur appuis discontinus, le revêtement doit être cloué sur chaque
appui.
Les têtes de clous, vis ou agrafes de fixation doivent être chassées et rebouchées, sauf si elles sont
Les clins et les lames sont fixés sur des supports distants au maximum de 25 fois leur épaisseur.
Les clins sont fixés au moyen d'une seule rangée de pointes, vis ou agrafes.
Les lames et clins ont une largeur ne dépassant pas 5 fois leur épaisseur.
Ils sont fixés à l'intersection de chaque support.
Les joints d'extrémité non embrevés en bout doivent reposer sur un appui. Sur les lames embrevées qui
ne sont pas disposées verticalement, la languette est placée en rive supérieure. Les écarts de
désaffleurement sur la surface de revêtement ne doivent pas excéder 2 mm.
Les bardeaux sont cloués sur voligeage ou sur tasseaux horizontaux.
COMMENTAIRE
Les détails de mise en oeuvre des bardeaux (recouvrement,...) sont définis par les documents du marché.
Les éléments doivent avoir un recouvrement au moins égal à 15 % de leur largeur avec au minimum
15 mm.
Au droit des baies, l'extrémité des clins et lames non verticales doit venir en butée, sur un chant vertical
rapporté, d'épaisseur au moins égale à la saillie des clins ou l'épaisseur des lames.
COMMENTAIRE
En partie haute, un recouvrement est presque toujours nécessaire.
En partie basse, le revêtement lui-même peut servir de larmier.
5.7.3 contreplaqué
Les supports sont écartés au maximum de 50 fois l'épaisseur des panneaux.
Si des rainures sont usinées en parement des panneaux et parallèlement aux supports, l'épaisseur des
panneaux est mesurée en fond de rainure. Dans tous les cas, ces rainures sont disposées verticalement.
5.7.4 revêtements en fibres-ciment
Les revêtements plans en fibre-ciment ont une épaisseur minimale de 6 mm et sont fixés à l'aide de vis ou
par pinçage sur des supports distants au plus de 60 fois l'épaisseur des panneaux. Les vis doivent être
distantes d'au moins 15 mm des bords.
Le collage doit être complété par des fixations mécaniques.
5.8 menuiseries intérieures
5.8.1 distributions
COMMENTAIRE
La protection des distributions contre les reprises d'humidité est précisée au paragraphe 3.3 .
La pose de la distribution ne peut être entreprise que si les travaux de gros oeuvre sont suffisamment
avancés et les emplacements de la distribution à l'abri des eaux pour qu'il n'y ait pas, par la suite, risque
de déplacement ou de déformation de celle-ci.
Elle est réglée en hauteur par rapport au trait de niveau, ce qui implique que ce dernier soit tracé au
pourtour des murs, poteaux et éventuellement coffrages.
La liaison entre huisserie et cloison est traitée au DTU correspondant au type de cloison.
COMMENTAIRE
DTU 25.31 « Ouvrages verticaux de plâtrerie ne nécessitant pas l'application d'un enduit au plâtre
(cloisons en carreaux de plâtre à parements lisses) ».
DTU 25.41 « Ouvrages en plaques de parement en plâtre (plaques à faces cartonnées) ».
Les distributions sont mises en place et sont maintenues dans des conditions telles qu'elles ne puissent
subir de déplacement jusqu'à l'exécution des cloisons.
COMMENTAIRE
Il appartient à l'entreprise chargée du montage des cloisons de signaler au maître d'oeuvre, avant tout
début d'exécution, les distributions dont l'emplacement et le réglage seraient défectueux.
La fixation provisoire des pieds à l'aide d'un pistolet de scellement est admise si la dalle le permet.
COMMENTAIRE
Ce mode de fixation peut être incompatible avec des dalles renfermant des canalisations.
Dans le cas de chape ou dalle flottante, les conditions de fixation des huisseries et bâtis sont précisées
aux documents particuliers du marché.
Le positionnement des bâtis et contre-bâtis doit permettre la réservation d'un cochonnet de largeur
régulière sur les deux montants et la traverse.
La mise en oeuvre des huisseries et bâtis de portes à caractéristiques spéciales doit permettre des
performances au moins égales à celles exigées des portes.
5.8.1.1 tolérances d'aplomb et niveau des distributions
COMMENTAIRE
Ces tolérances s'appliquent indépendamment du mode de mise en oeuvre.
Aucun point des distributions ne doit être distant de sa position théorique de plus de 2 mm par mètre de
longueur.
5.8.2 autres menuiseries intérieures
5.8.2.1 état du chantier
La pose des menuiseries intérieures, à l'exception de la distribution, ne peut être entreprise que lorsque
les conditions suivantes sont réunies :
- les locaux sont à leur ambiance d'utilisation et protégés contre toute réhumidification ;
- les fenêtres sont vitrées ;
- les plâtres et enduits ou raccords à base de liants hydrauliques sont terminés et secs ;
COMMENTAIRE
- les parois et les sols des locaux sont nettoyés, les huisseries et bas de parois sont débarrassés
de toute surépaisseur de plâtre, ciment, enduit, etc.
5.8.2.2 cloisons menuisées
Les intervalles entre les éléments d'ossature sont fonction de la nature des parois et sont définis à
l'article 5.8.8.1 .
Le faux aplomb des cloisons menuisées ne doit pas excéder 2 mm par m.
La planéité et les tolérances sur les joints sont définies aux articles 5.8.8.2 et 5.8.8.3 . Dans les pièces à
revêtement de sol lavable, les lisses basses doivent être protégées contre les reprises d'humidité par un
relevé de 4 cm au moins d'un matériau étanche ou reposer sur un solin de mortier de 4 cm d'épaisseur
au-dessus du sol fini. Le chant inférieur des parois en matériaux hygroscopiques doit être arrêté à 2 cm
au moins au-dessus du sol fini.
5.8.2.3 vantaux de portes de communication et de portes palières
Ils sont posés sur sol fini.
COMMENTAIRE
Dans le cas contraire, les DPM précisent les références de pose.
Les vantaux de portes doivent ouvrir librement, avec le jeu strictement nécessaire, compte tenu des
finitions, les bois étant stabilisés.
COMMENTAIRE
Il convient de ne vérifier les tolérances sur les ouvrages qu'après stabilisation de l'atmosphère des locaux
en service, soit, en pratique, après deux mois d'occupation.
Les jeux apparents des vantaux qui ne sont pas à recouvrement, entre dormant et ouvrant et entre
ouvrants, ne doivent pas excéder 3 mm après finition.
La variation de ces jeux ne doit pas excéder 1 mm par mètre.
Le désalignement, au niveau de leur jonction, des rives hautes et basses des vantaux des portes à deux
vantaux ne doit pas excéder 3 mm lorsque ces portes sont fermées.
5.8.2.4 portes de placards
Les jeux sont les mêmes que ceux des portes de communication (3 mm avec une régularité de 1 mm par
m).
En partie basse des ouvrants, ces jeux ne doivent pas excéder 7 mm pour les portes ouvrant sur le sol,
3 mm pour les façades de placard comportant une traverse basse, avec régularité de 1 mm par mètre.
Des portes de placards particulières telles que les portes « accordéon » peuvent nécessiter des jeux de
fonctionnement plus importants.
COMMENTAIRE
La valeur de ces jeux est définie par le fabricant de ces portes ou le fabricant des quincailleries.
COMMENTAIRE
Ces conditions ne préjugent pas du degré de résistance au feu des cloisons.
Les dimensions des vis sont telles qu'elles pénètrent dans le panneau de 30 mm minimum.
Les vis sont disposées à plus de 25 mm d'une des faces visibles.
5.8.3.3.3 huisseries en bois posées sur maçonneries exécutées
Un joint en matériau de catégorie M.0 (isolant fibreux et comprimé ou joint en matière intumescente) est
interposé entre le mur et l'huisserie.
Le joint intumescent est inséré dans une rainure de telle sorte qu'il affleure.
La pose peut s'effectuer sur prébâti. Dans ce cas, le prébâti doit comporter une feuillure.
L'huisserie est vissée dans la feuillure avec interposition d'un joint de catégorie M.0 ou intumescent, avec
la même quantité de vis que dans le cas précédent.
5.8.3.4 bâtis bois
5.8.3.4.1 bâtis bois en feuillure dans murs banchés ou maçonnés
Les feuillures en réservation ont un jeu de calfeutrement d'au moins 15 mm pour permettre un garnissage
au mortier ou au plâtre.
Une rainure est réservée sur le bâti et la liaison avec la maçonnerie est assurée par un lardis de clous à
bateau ou par des pattes à scellement, à raison de 3 sur chaque montant et d'une sur la traverse dans le
cas de portes à deux vantaux.
COMMENTAIRE
La liaison est assurée par des pattes à scellement, à raison de trois sur chaque montant et d'une sur la
traverse dans le cas de portes à deux vantaux.
L'espace compris entre le chant de la cloison et l'huisserie doit être empli de matériau à rétention d'eau :
plâtre, mortier de ciment de grande plasticité, liant-colle à base de plâtre,...
Si des canalisations électriques sont prévues, leur gaine est posée dans l'huisserie avant garnissage.
5.8.3.5.3 huisseries métalliques sur murs banchés, en pose traditionnelle
L'huisserie métallique vient coiffer le mur et forme chambranle.
La liaison avec la maçonnerie est assurée par trois pattes à scellement sur chaque montant et une sur la
traverse dans le cas de porte à deux vantaux.
Les vides entre maçonnerie et huisserie sont emplis de matériau à rétention d'eau : plâtre, mortier de
ciment de grande plasticité, liant-colle à bas de plâtre,...
COMMENTAIRE
Une solution consiste à percer un trou en partie basse de chaque montant d'huisserie et un en traverse
supérieure et à injecter à la pompe le matériau de remplissage jusqu'à rejet.
Les dimensions des vis sont telles qu'elles pénètrent dans le panneau de 30 mm minimum.
5.8.3.6 bâtis métalliques sur murs d'épaisseur supérieure à 14 cm, banchés ou maçonnés
COMMENTAIRE
Le remplissage complet du bâti nécessite un soin particulier.
Ce mode de pose n'est envisageable dans le cas de portes coupe-feu ou pare-flammes que si l'on peut
réaliser un remplissage complet du bâti.
5.8.4 façades de gaines
COMMENTAIRE
Cf. paragraphe 3.3 .
Le vantail étant verrouillé normalement, le plan de fond de feuillure du dormant étant pris comme plan de
référence, la variation du jeu entre celui-ci et la face correspondante du vantail ne doit pas excéder le
1/1000 de son périmètre.
En outre, pour les portes ou vantaux affleurants, la saillie par rapport au nu du dormant ne doit pas
excéder le 1/1000 du demi-périmètre.
Ces dispositions ne concernent pas les portes de cave en sous-sol.
5.8.7 coffres de volets roulants
Leur mise en oeuvre doit être telle que les exigences du paragraphe 4.7 soient satisfaites.
COMMENTAIRE
En cas de défaut d'étanchéité à l'air, des dépôts de poussière sur les parois le long des jonctions gros
oeuvre - coffre sont à craindre lorsque les locaux sont maintenus en dépression (ventilation mécanique
contrôlée). Pour limiter les dégradations de peinture, il est recommandé que les éléments démontables
des coffres ne soient pas au contact des murs et des plafonds.
Cf. CCS .
Les liaisons entre gros oeuvre et coffres de volets roulants doivent être étanches à l'air.
doivent être démontables en tout ou partie sans conduire à des travaux importants de réfection des
peintures ou revêtements pour permettre l'accès aux organes de fonctionnement des volets. La nécessité
de procéder à de légères retouches des peintures ou revêtements est admise.
5.8.8 revêtements intérieurs verticaux et horizontaux et coffrages divers
COMMENTAIRE
Le moment de mise en oeuvre des revêtements, destinés à rester apparents ou vernis avant pose est
choisi en coordination avec les interventions des autres corps d'état, de telle sorte que ces revêtements
ne risquent pas d'être dégradés.
Cf. CCS .
COMMENTAIRE
La pose des plaques de parement en plâtre fait l'objet du DTU n° 25.41 .
Les écartements ci-dessus sont définis sous réserve que l'écartement des supports n'excède pas 0,75 m.
Sur support continu rigide, il n'est pas imposé d'épaisseur minimale si la fixation est continue (collage).
Autrement, l'emplacement des fixations doit respecter les écartements définis ci-dessus.
Les revêtements en panneaux dérivés du bois, non embrevés, doivent être supportés et fixés sur leur
périphérie tous les 0,30 m au moins.
Les organes de fixation mécanique traversant les revêtements (clous, vis,...) et posés sans avant-trou
doivent être disposés à plus de 1 cm des bords, quelle que soit leur nature.
COMMENTAIRE
Cette limitation ne concerne pas les fixations des lames en bois massif.
Les revêtements intérieurs et leur support doivent, en présence de murs humides, ménager un vide d'air
ventilé de 1 cm d'épaisseur au minimum. La disposition des supports ne doit pas entraver la circulation
verticale de l'air.
Des ouvertures de 50 cm² par mètre linéaire de mur sont ménagées en haut et en bas de la paroi. Il
convient d'employer des panneaux résistant à des humidifications temporaires.
5.8.8.2 planéité des revêtements intérieurs
La planéité générale des parois est satisfaisante si une règle de 2 m placée en un endroit quelconque ne
révèle pas de flèche supérieure à 5 mm.
5.8.8.3 joints
[sans titre]joints apparents
COMMENTAIRE
Les documents particuliers du marché précisent la largeur et la régularité de ces joints.
Les joints apparents peuvent être marqués par une saillie ou un creux ou être à joints vifs.
[sans titre]joints non apparents
Sauf disposition particulière, la réalisation de tels joints en panneaux dérivés du bois est prohibée.
Les joints entre plaques de parement en plâtre sont exécutés conformément au DTU n° 25.41 .
5.8.9 habillages
Sauf dans le cas de profils à recouvrement, les joints entre bois et ouvrages adjacents sont habillés.
Chaque élément d'habillage doit avoir une longueur minimale de 2 m, sauf pour ceux venant en
raccordement nécessitant une coupe.
COMMENTAIRE
Les éléments d'habillage aboutés ou lamellés décrits aux articles 4.1.2.2.1 et 4.1.2.2.2 sont réputés d'un
seul tenant.
Les plinthes d'une hauteur supérieure à 8 cm, posées en jonction avec un sol non textile, sont traînées.
chapitre 6 quincaillerie
6.1 nature et qualité des quincailleries
La nature et la qualité des quincailleries sont celles définies dans les Documents Particuliers du Marché.
COMMENTAIRE
Pour définir la nature et la qualité des quincailleries, il pourra être fait référence aux normes lorsqu'elles
existent.
La liste de ces normes figure en annexe .
Pour certains articles de quincaillerie, il existe une marque NF Q.
Les articles concernés sont mentionnés à la même annexe . La protection des articles de quincaillerie fait
l'objet de l'article 3.4 .
Il n'est pas possible de fournir des prescriptions générales en raison de la grande variété des articles en
cause et de la nature des ouvrages réalisés.
Pour certains ouvrages, il est prévu des essais et des spécifications techniques définis par des normes
(voir annexe 6) .
Il est bien évident que le choix des quincailleries devra permettre de satisfaire à ces essais et
spécifications.
Les dimensions, le nombre et le mode de fixation des quincailleries doivent être choisis en fonction des
efforts qui les sollicitent.
6.2 pose des quincailleries
La pose des quincailleries courantes se fait généralement à l'aide de vis. L'emploi de fausses vis pour la
fixation d'articles non soumis à efforts peut être envisagé si les DPM le prévoient.
Avant pose, les pièces mobiles des articles de quincaillerie sont lubrifiées.
COMMENTAIRE
Cette prescription ne s'applique qu'à des articles en acier ou alliage.
Certains articles, en matière plastique entre autres, sont détruits par une graisse ou une huile.
D'autres sont conçus pour ne pas être graissés (métaux autolubrifiants).
Il convient de se conformer aux prescriptions du fabricant.
6.2.2.2 pentures
La branche des pentures se pose en applique.
Les pentures et leurs gonds ne doivent pas être démontables de l'extérieur lorsque les vantaux sont
fermés.
6.2.3 organes de fermeture
Les entailles et mortaise nécessitées par la pose des organes de fermeture doivent être réalisées au plus
juste pour altérer le moins possible la résistance, la durabilité et l'étanchéité des menuiseries tout en
permettant une manoeuvre facile des parties mobiles.
6.2.3.1 crémones
En position ouverte, les extrémités des tringles doivent affleurer les rives haute et basse de l'ouvrant avec
une tolérance de ± 1 mm.
Elles sont taillées en léger biseau pour faciliter l'empennage, sans diminuer l'efficacité du verrouillage.
COMMENTAIRE
Ce biseau permet de verrouiller sans effort des vantaux légèrement déformés.
annexe 1 caractéristiques dimensionnelles des baies dans le gros oeuvre destinées à recevoir des
menuiseries
Voir annexe commune aux DTU nos 36.1 et 37.1 .
urée-formol ordinaire
Elles sont utilisables sous forme de joints dont l'épaisseur ne dépasse pas 25/100 de mm.
Elles ne tachent pas.
Lorsque l'on est amené à réaliser des joints de collage d'une épaisseur comprise entre 25/100 et 130/100
de mm, il faut utiliser des formulations spéciales dites « joints épais », contenant des plastifiants ou des
charges particulières.
Leur principale utilisation réside dans les travaux de plaque et les assemblages travaillants de menuiserie
intérieures.
polychloroprènes
La plupart des colles polychloroprènes ont une tenue médiocre au vieillissement, à l'exception de
certaines formulations adaptées. Les collages à base de polychloroprènes sont sensibles au fluage et ne
conviennent pas aux assemblages soumis à une charge permanente. Elles sont utilisables
essentiellement pour le collage de matériaux divers (exemple métal sur bois) où la souplesse des joints
est recherchée. Elles existent sous forme mono ou bicomposant. Les formules avec durcisseur présentent
en général une meilleure tenue des collages à la chaleur.
Elles ont une prise instantanée, leur avantage est de ne pas nécessiter de presse.
Les colles mastic polychloroprènes permettent des collages à joints très épais. Elles sont surtout utilisées
pour le collage direct de panneaux sur solives ou lambourdes ou murs.
caséines
Ces colles se mettent en oeuvre à température ambiante. Elle tachent les bois contenant du tanin. Leur
mauvaise tenue aux micro-organismes peut être améliorée par l'incorporation d'antiseptiques.
2 collage des stratifiés
Le collage des stratifiés sur bois nécessite les précautions suivantes :
- conditionner les panneaux à encoller pendant trois jours au minimum dans une ambiance où la
température minimale est de 15 °C et l'hygrométrie à 50 % au maximum ;
- choisir des subjectiles dont les caractéristiques (état de surface, densité,...) sont au moins
équivalentes à celles des panneaux de particules CTB-P.
Le collage des stratifiés peut également s'effectuer à chaud, à une température inférieure à 70 °C.
Les colles utilisées à chaud sont principalement les vinyliques et les urées-formol.
annexe 5 tableau des prescriptions techniques des panneaux de particules surfacés mélaminés
annexe 6 liste des textes normatifs cités en référence dans le DTU n° 36.1
1 DTU
NF T 54-359 Plaques de stratifié décoratif - Détermination de la résistance aux chocs (par chute de
bille) (novembre 1983)
T 72-085 Produits de protection de la surface du bois - Méthode d'essai de l'efficacité des
produits de protection de la surface du bois en oeuvre contre le bleuissement fongique
(décembre 1976)
X 40-500 Préservation du bois dans la construction (octobre 1976)
NF X 41-525 Produits de préservation des bois - Détermination du seuil d'efficacité contre anobium
punctatum (de Geer) par l'observation de la ponte et du taux de survie des larves
(EB 49) (décembre 1976)
NF X 41-528 Produits de préservation des bois - Détermination de l'efficacité préventive contre les
larves récemment écloses d'hylotrupes bajulus (linnaeus) (méthode de laboratoire)
(EN 46) (novembre 1976)
NF X 41-535 Produits de préservation des bois - Détermination de l'efficacité préventive contre lyctus
brunneus (stephens) (méthode de laboratoire) (EN 20) (octobre 1974)
NF X 41-552 Produits de préservation des bois - Détermination du seuil d'efficacité contre les
champignons basidiomycètes lignivores cultivés en milieu gelose (EN 113) (avril 1980)