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Mémoire Malika

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UNIVERSITE DE SAÏDA - Dr MOULAY TAHAR

FACULTE DE TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT D’ELECTRONIQUE

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION


DU DIPLOME DE MASTER EN TELECOMMUNICATION
OPTION : COMPOSANTS ET SYSTEMES POUR
TELECOMMUNICATION.

Thème
ETUDE ET EVALUATION D’UNE CHAINE DE
TRANSMISSION OPTIQUE POINT A POINT AVEC
UNE LONGUEUR D’ONDE 1.55µ𝗺

Présenté par
AMARI MALIKA
HAMRI BELLEL

Soutenu en Juin 2017, devant le jury composé de :

Mm. ABOURA .L Président


Mr. BERBER . R Encadreur
Mr. BOUARFA .A Examinateur
Au terme de ce travail, nous saisissons cette occasion pour exprimer
nos vifs remerciements à toute personne ayant contribué, de près ou de
loin, à la réalisation de ce travail.
Nous souhaitons tout d’abord remercier notre encadreur Mr
Berber qui nous a encadrés avec patience durant ce travail. Ses
conseils nous ont été bien utiles, notamment pour la rédaction de ce
mémoire.
Nous remercions l’ensemble des membres du jury de nous avoir fait
l’honneur d’accepter de lire et de juger ce mémoire.
Nous tenons à remercier l’ensemble du corps enseignant du parcours
composants et systèmes pour télécommunications, pour la chance qu’ils
nous ont offert et permis par la même occasion de continuer un
master.

MERCI
Sommaire
Sommaire

Glossaire

Introduction générale

Chapitre 01 : Généralité sur la fibre optique


I.1. Introduction 01

I.2.Description de la fibre optique : 01

I.2.2. Fonctionnement de la fibre optique 02

II. Fabrication de la fibre optique 02

III- Types des fibres optiques 05

IV- Atténuation dans la fibre optique : 07

IV.1.Atténuation linéique : 07

IV.2. Les pertes intrinsèques 09

IV.2.a) L’absorption 09

IV.2.b) La diffusion de RAYLEIGH 09

IV.2.c) L’atténuation par courbure 10

IV.3) La dispersion 11
IV.3.a) La dispersion chromatique 11
IV.3.b) La dispersion intermodale 12
IV.3.c) Dispersion modal de polarisation (PMD) 13
IV.3.d) La dispersion du guide d’onde 13
IV.4. Effets non linéaires 14
IV.5. Les pertes de connectique 15

V. Les différents types de connecteurs 17

V.1.Câblage de la fibre dans une férule 17

V.2. La technologie de raccordement fibre à fibre 17


Sommaire

V.3. Comment raccorder deux fibres optiques ? 18

V.3.1.a) Exemple de connecteurs fibre à fibre 19

V.3.1.b) La technologie à lentilles (à faisceau expansé) 21

V.3.1.b.1) Caractéristiques des connecteurs à lentilles 21

V.3.2) L’épissure 22

V.3.2.a). La soudure optique 22

V.3.2.b) Différents types de soudeuses de fibre optique 23

V.3.2.c) Exemple de soudeuse optique 23

V.4. Les Câbles en fibre optique 25

VI. Avantages et inconvénients des fibres 27

VII. Conclusion 29

Chapitre 02 : Les Composants Optoélectroniques


I. Introduction 31

II. Description d’une liaison optique 31

. II.1. Emetteur optique 32

II.1.a) La diode laser (DL) 32

II.1.a.1) L’émission spontanée 33

II.1.a.2) L’émission stimulée 34


II.1.a.3) L’absorption 34
II.1.b). La diode électroluminescente (DEL) 35
II.2. Modulateur optique 35
II.2.a) La modulation directe 35
II.2.b) La modulation externe 36
Sommaire

II.3. Le Bloc de réception 36


II.3.a) La photodiode PN 37
II.3.b) La photodiode PIN 38
II.3.c) La photodiode à avalanche 38
II.3.d) Comparaison entre les récepteur PIN et PDA 39
II.4.Amplification optique 39
II.4.a) L’amplificateur à semi-conducteur 40
II.4.b) l’amplificateur à Fibre Dopée Erbium 42
II.4.c) L’amplificateur Raman 43
II.5. Le canal de transmission 44
II.6. Le multiplexage 46
II.6.1.a) TDM 46
II.6.1.b) WDM 47
II.6.1.c) DWDM 47
III. Conclusion 48

Chapitre03 : Simulation Et Interprétation des résultats


III. Simulation d’une chaine de transmission optique 50
III.1. Présentation de logiciel COMSIS : 50
III.2.Etude d’une chaîne de base pour transmission optique 52
III.2.1. Bloc émission 52
III.2.1.b) Le laser 53
Pourquoi on a choisi λ= 1550nm 54
III.2.2) Influence de la longueur d’onde λ : 55
Sommaire

II.2.3. Influence du débit binaire sur la sortie laser 58

III.2.3.a) La Modulation direct et externe 61

III.2.3.b) Le modulateur externe 62

III.3. Bloc de transmission : 63

La Fibre optique 63

III.3.1.1L’ Effet de la distance 64

III.3.2. Influence de l'effet de Kerr , Raman sur la distance 66

III.3.3. Influence de l’atténuation α 68

III.4 : Bloc réception 69

III.4.1 : Influence de débit et la sensibilité sur les 3 détecteurs 70

III.4.2 .a l’amplificateur optique 74

III.4.1 .b. Chaine de transmission simule avec trois amplificateurs 77


(régénérateur)

III.4.2 .Technique d’augmentation de débit de transmission 78

III.5. Conclusion 82

Conclusion General 84

Reference 86
Liste Des Figures

Liste de figure
Figure I.1 : structure de la fibre optique. 01
Figure I.2 : Guidage de la lumière dans le cœur de la fibre. 02

Figure .I.3 Préforme 03


Figure I.4 Rétreint 04
Figure I.5 Tirage 04
Figure I.6 : fibre optique monomode et son trajet lumineux 05
Figure I.7: fibre optique multimode à saut d’indice avec son trajet 06
lumineux.
Figure I.8: fibre optique multimode à gradient d’indice avec son trajet 06
lumineux.
Figure.1.9 : Les différents types de pertes. 07
Figure I.10 : atténuation linéique dans une fibre optique. 08
Figure I.11 : les fenêtres de transmission optique. 08
Figure I-12 : Pertes par absorption dans une fibre à base de Silice. 09
Figure I-13: Diffusion de RAYLEIGH pour une fibre à base de Silice. 10
Figure I-14: Type des courbures 10
Figure I.15: Les problèmes de courbure de la fibre optique . 11
Figure I-16: La dispersion chromatique. 12
Figure I.17 :La dispersion intermodale. 12
Figure I.18: Dispersion du guide d’onde sur une fibre monomode. 14
Figure I.19: Les déférentes pertes de connecteur 16
Figure I.20 : Désalignement longitudinal 16
Figure I.22: Désalignement latéral vue de côté(A) et vue d'extrémité(B) 16
Figure I.23 : câblage de fibre 17
Figure I.24 : la connexion fibre –fibre 18
Figure I.25 : les défauts de raccordements 18
Figure I.26 : connecteurs fibre-fibre 19
Figure I.27 : modèles de connecteurs pour fibre optique 20
Liste Des Figures

Figure I.28 : connexion à lentilles 21


Figure I.29 : connecteurs à lentilles 22
Figure I.30 : Exemple de câble en fibre optique 26
Figure I.31 : types de câble optique 27
Figure II.1: Schéma d’une liaison optique 31
Figure II.2 : Principe d'un laser 32
Figure II.3 : Processus d’émission spontanée 33
Figure II.4: Processus d’émission stimulée 34
Figure II.5: Processus d’absorption. 34
Figure II.6 : Synoptique de la modulation directe 35
Figure II.7: Synoptique d’un modulateur externe 36
Figure II.8: Schéma d'un récepteur de données à détection directe 37
Figure II. 9 : Rapport signal à bruit en fonction de l’intensité du signal
émis 39
pour les photodiodes PDA et PIN
Figure II.10: Amplification optique à 3 niveaux. 40
Figure II.11: Structure d’un amplificateur optique à fibre dopée Erbium 43
avec pompage bidirectionnel.
Figure II.12: le principe qui est utilisé pour guider la lumière dans la 45
fibre
Figure II.13: la technique TDM 46
Figure II. 14 : La technologie WDM 47
Figure III-1: interface principal 51
Figure III -2 : interface alphanumérique. 51
Figure III- 3 : la bibliothèque 51
Figure III.4: Synoptique d’une chaîne de transmission optique. 52
Figure III.5 : Modèle et Paramètres caractéristiques du courant laser. 53
Figure III.6 : Modèle et Paramètres caractéristiques de simulation du 53
laser.
Figure III.7 : les fenêtres de transmission optique 54
Figure III.8: L’analyse statique du laser 54
Figure III.9: Analyse statique de la diode laser 55
Liste Des Figures

Figure III.10 : la dispersion et l’atténuation en fonction de longueur 56


d’onde
Figure III.11 : Chaine de transmission optique 56
Figure III.12 : Modèle et Paramètres caractéristiques de courant laser. 59
Figure III.13 : Modulation direct avec laser système 61
Figure III.14 : Modèle de simulation de modulateur électro-absorbant. 62
Figure III.15: Paramètres caractéristiques du modulateur MEA 62
Figure III.16: puissance de signal à la sortie du modulateur externe MEA 63
Figure III.17 : Modèle de simulation de la fibre optique 63
Figure III.18 : Paramètres caractéristiques de fibre optique 64
Figure III.19 : Chaines de transmission optique avec déférents 66
caractéristiques des fibres
Figure III.20 : Paramètres caractéristiques des fibres optiques 67
Figure III.21 : Chaines de transmission optique. 68
Figure III.22 : Chaines de transmission optique avec déférents détecteurs 74
Figure III.23 : Le modèle de simulation de l’amplificateur optique. 75
Figure III.24: Paramètres caractéristiques d’un amplificateur optique 79
Figure 25 : Schéma bloc de la (WDM) de simulation 79
Figure III.26 : Paramètres caractéristiques du multiplexeur. 80
Figure III-27 : Forme temporelle des signaux optiques en sortie des 80
générateurs pseudo-aléatoires.
Figure III-28 : Forme temporelle des signaux optiques en sortie des 81
diodes laser.
Figure III-29 : Forme temporelle des signaux optiques en sortie de
démultiplexeur. 82
Glossaire

GLOSSAIRE
Acome : Association Coopérative d'Ouvriers en Matériel Electrique.

PDA :Photo Diode à Avalanche .

LASER : Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation.

DEL ou LED : Light -Emitting Diode .

EDFA : Erbium Doped Fiber Amplifier.

SCOA : Semi-conducator Optical amplifier

OM :Optical Mode.

DWDM Dense WDM ou MDLO « multiplexage dense en longueur d'onde »)

WDM: Wavelength Division Multiplexing, ou multiplexage en longueur d'onde.

TDM : Time Division Multiplexing ou Multiplexage Temporel)

LED: Light Emitting Diode.

LASER: Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation

TDM: Time Division Multiplexing.

FTTx :Fiber ToThe…….

ST: Straight Tip.

SC : Subscriber Connector ou Standard Connector

FC : Ferrule Connector

LC : Lucent Connector or Local Connector

MU : Miniature unit

VF-45 : Volition Fiber

MT-RJ : Mechanical Transfer Registered Jack or Media Termination - recommended jack


Glossaire

MEA: Modulateur Electro-Absorbant

UIT: Union International des Telecommunication

IPSIS: Ingénierie Pour SIgnaux et Systèmes

COMSIS : Communication System Interactive Software.

FDM : Frequency Division Multiplexing

EDFA: Erbium Doped Fiber Amplifier

C.N.E.T : Centre National d’Etudes en Télécommunications


Introduction Générale

Introduction générale

Les dernières années ont été marquées par l’introduction de nouveaux services
qui exigent une grande largeur de bande tels que la vidéo à la demande, la voix sur IP
ou la télévision haute définition. L’offre de ces services nécessite la planification ainsi
que l’introduction de nouvelles technologies dans les réseaux de télécommunication et
particulièrement dans le réseau d’accès. Par conséquent, Les compagnies de
télécommunication ont entrepris de moderniser l’infrastructure réseau en augmentant
la portion occupée par la fibre optique. En effet, la fibre optique est le support
physique qui offre la plus grande largeur de bande actuellement, en plus de présenter
une faible atténuation du signal.

Ce mémoire s’organise sur trois chapitres. Le premier chapitre est consacré aux
généralités sur la fibre optique, un bref aperçu sur les différents types de la fibre
optique et leurs caractéristiques sont présentées ainsi que les détailles sur les
atténuations comme l’absorption et les pertes de courbures. Nous présentons aussi les
dispersions chromatique et intermodale.

Au second chapitre, nous décrivons les principaux éléments constituants la


liaison de transmission optique (l'émetteur, le récepteur, etc…).

Enfin, une synthèse sur les différents cas est illustrée dans le troisième chapitre,
le logiciel COMSIS permet de simuler et de voir les caractéristiques de chaque
compartiment de la chaine de transmission à fibre optique.
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique
I.1. Introduction :

La fibre optique est un support de transmission destiné à transmettre de


l'information sur les réseaux informatiques. Autrefois réservée aux liaisons
interentreprises,

La fibre optique désigne un câble qui contient un fil transparent en verre ou en


plastique capable de conduire la lumière. C'est cette lumière qui va être transportée
dans le réseau de communication et être interprétée à la réception. La fibre optique
possède aussi l'avantage d'être naturellement insensible à des perturbations électriques
extérieures. On peut ainsi établir une liaison en fibre optique sur des milliers de
kilomètres.

Comme il s'agit aujourd'hui de la méthode la plus efficace pour transmettre


efficacement et rapidement les données d'un point à un autre, la fibre optique a d'abord
été utilisée dans les réseaux des opérateurs en télécommunications. Invisible aux yeux
des utilisateurs, elle sert pourtant à transmettre les données d'un pays à l'autre, où d'une
région à l'autre. Les entreprises se sont aussi mises à utiliser la fibre optique pour leurs
réseaux à longue ou moyenne distance.

I.2.Description de la fibre optique :

I.2.1 Structure d’une fibre optique:

Figure I.1 : structure de la fibre optique.

La fibre optique est un support transparent, dans lequel les informations sont
transportées sous forme de lumière, guidée au sein d’une zone d’une dizaine de
microns de diamètre nommé « le cœur », qui offre des caractéristiques optimales pour

1
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique
une propagation du signal avec un niveau d’atténuation linéique aussi faible que
possible.

Physiquement, plus la fréquence d’un signal est élevée, plus il peut transporter
d’informations par unité de temps. Les longueurs d’onde de la lumière étant beaucoup
plus courtes que celles des ondes radio de la communication sans fil ou des ondes
électromagnétiques utilisées sur les liaisons classique de cuivre (ADSL, câble…), les
débits permis sont beaucoup plus importants . Les distances possibles entre deux
équipements actifs sont également plus élevées (plusieurs dizaines de kilomètres), en
raison de phénomènes d’atténuation moins marqués.

Figure I.2 : Guidage de la lumière dans le cœur de la fibre.

I.2.2. Fonctionnement de la fibre optique :


Pour guider la lumière, celle-ci comprend un cœur, où l'énergie lumineuse est
confinée, et une gaine, dotée d'un indice de réfraction plus faible. Le cœur est constitué
d'une silice très pure comportant un minimum d'ions hydroxyles (OH-). La gaine
optique est, elle, réalisée avec une silice de moindre qualité.
Des substances sont incorporées aux deux éléments afin d'en modifier les
propriétés : du germanium et du phosphore dans le cœur pour augmenter son indice de
réfraction, du bore et du fluor dans la gaine pour le réduire
II. Fabrication de la fibre optique [3]: La fabrication des fibres se déroule en
trois étapes qui sont :

 La réalisation de la préforme
 Le rétreint
 Le tirage

2
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique
II.1. Préforme

Dans la fabrication d'une fibre optique, la première étape est la réalisation de la


préforme. L'accroissement d'indice du cœur de la fibre nécessaire pour qu'il y ait
guidage de la lumière est obtenu par un apport de dopants. La préforme est
initialement constituée d'un barreau creux de silice pure dans lequel on fait passer la
source de dopants à l'état gazeux (GeCl4 par exemple). Le tube est maintenu en
rotation pendant qu'une torche effectue un mouvement de translation le long de celui-
ci. Au passage de la torche, sous l'action de la chaleur, les dopants se déposent en
couches successives sur les parois du tube sous forme de suies. On réitère cette
opération jusqu'à obtenir le nombre de couches voulues.

Figure .I.3 Préforme


II.2.Rétreint :
On augmente ensuite la température pour faire fondre la silice et refermer la
préforme; il s'agit du rétreint. La préforme est maintenant constituée.

3
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique

Figure I.4 Rétreint


II.3.Tirage
On réalise le tirage de la fibre en plaçant la préforme dans un four à induction
qui fond la silice. On fixe sur un tambour en rotation le filament de verre qui s'est étiré
par gravitation.

On rajoute un revêtement en silicone qui assure une protection mécanique de la


fibre. La vitesse de rotation du tambour définit le diamètre de la fibre.

Figure I.5 Tirage

4
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique
III- Types des fibres optiques :

III-1. Fibre optique monomode :

Dans ces fibres, le diamètre de cœur est très petit afin de ne laisser se propager
qu’un mode unique.

Figure I.6 : fibre optique monomode et son trajet lumineux.

Ceci a pour conséquences de faire disparaître le phénomène d’élargissement


d’impulsions, et temporellement si la source l’est également.

III-2. Fibres optiques multimodes :

III-2.a) La fibre multimode à saut d’indice :

Les premières fibres optiques étaient des fibres multimodes à saut d’indice.
Elles sont constituées d’un cœur d’indice uniforme et d’une gaine avec une rupture
d’indice, ou saut, à la frontière cœur-graine. La lumière est guidée par réflexion totale
interne à l’interface cœur-graine, elle suit un chemin en zigzag.

5
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique

Figure I.7: fibre optique multimode à saut d’indice avec son trajet lumineux.

L’inconvénient de ce type de fibre résulte de l’écart important de temps de


parcours des différents rayons lumineux et donc d’un élargissement conséquent de
l’impulsion de départ, ce qui limite le produit (bande x longueur) d’une telle fibre.

III-2.b) La fibre multi mode à gradient d’indice :

Afin de limiter le phénomène d’élargissement d’impulsion, les fibres à gradient


d’indice ont été développées. Dans ce type de fibre, l’indice du cœur diminue
graduellement depuis l’axe centre de propagation jusqu’à la gaine.

Figure I.8: fibre optique multimode à gradient d’indice avec son trajet lumineux.

Les conséquences en sont que les rayons ne se propagent plus en zigzaguant


mais en ondulant de l’axe, avec une vitesse d’autant supérieure que le rayon est
éloigné de l’axe. Ceci permet de ramener tous les temps de propagation des différents
rayons à des valeurs très proche les unes des autres.

6
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique
IV- Atténuation dans la fibre optique :
Une perte, ou atténuation se traduit par la perte d’énergie lumineuse dans la
fibre. Elle est mesurée en dB/Km. Les longues portées utilisées avec les fibres
optiques influent directement sur le signal lumineux, mais ce n’est pas la seule cause
d’atténuation qui existe, en effet, l’absorption, la diffusion, les courbures et les pertes
de connectiques sont les principales causes de l’atténuation. La perte du signal est
aussi causée par les deux phénomènes : la dispersion chromatique et la dispersion
modale.
La figure ci-dessous montre les différents types d’atténuation et des pertes.

Figure.1.9 : Les différents types de pertes.

IV.1.Atténuation linéique :

La lumière, lorsqu’elle se propage le long de la fibre, s’atténue


progressivement. Cette atténuation s’exprime par une valeur db/km (décibel par
kilomètre).

Lorsqu’on injecte, à l’entrée d’une fibre optique, une puissance Pe = P(0) sous
forme d’onde électromagnétique. Cette puissance décroit avec la longueur L de la
fibre optique en fonction de l’atténuation linéique α dB/km et à la sortie on récupère
la puissance Ps = P(L).

Soit : P(L) = P(0) 10-α L / 10

7
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique
Où 'α' dépend du matériau (plastique, silice,...) et de la longueur d'onde . (figure.1.10)

Figure I.10 : atténuation linéique dans une fibre optique.

Il est montré expérimentalement que les fibres présentent une atténuation


minimale pour une longueur d’onde optique de 1550nm. (Cela correspond à un
minimum d’absorption d’énergie par le matériau de la fibre).

Figure I.11 : les fenêtres de transmission optique.

 En liaison optique il est définit 3 fenêtres de transmission :


Les fenêtres 1et 2 résultent d’un compromis technico-économique entre l’atténuation
apportée par la fibre et les composants optoélectronique utilisés en fonction des
applications.

8
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique
La fenêtre 3 correspond à l’atténuation minimale mais exige des composants
optoélectroniques très performants, elle est réservée aux applications à haut débit et
longues distances.
IV.2. Les pertes intrinsèques :

Les pertes intrinsèques sont dues principalement aux matériaux utilisés, et l’on
compte :

IV.2.a) L’absorption :

L’absorption représente le déplacement de la lumière par une collision non


rayonnante avec une structure atomique du cœur de la fibre. En effet, une fibre en
silice quoique très purifiée n’est pas parfaite et les atomes d’impuretés vont avoir
plusieurs effets perturbateurs dont l’absorption pure et simple du proton par un
électron avec transformation de l’énergie lumineuse du photon en chaleur. La plupart
des fibres sur le marché est fabriquée à base de silice pure (SiO2) dopée avec du
germanium et d’autre matériaux pour parvenir à un cœur efficace. La Figure (I-12)
nous montre le profil d’absorption pour fibre optique à base de silice.

Figure I-12 : Pertes par absorption dans une fibre à base de Silice.

IV.2.b) La diffusion de RAYLEIGH :

Cette diffusion est due à l’interaction entre la lumière et les molécules du


matériau utilisé (la Silice) suite à des variations locales des indices de réfraction créé
par des changements de densité ou de composition apparues au moment de la
solidification du matériau. La diffusion de RAYLEIGH dépend de la longueur d’onde

9
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique
utilisée; et diminue rapidement lorsque la longueur d’onde du Rayon incident
augmente. (Figure I-13).

Figure I-13: Diffusion de RAYLEIGH pour une fibre à base de Silice.

IV.2.c) L’atténuation par courbure :[2]

C’est la torsion dans la fibre ou il ne y’a pas le respect du principe de réflexion


totale interne.

Figure I-14: Type des courbures.

L'un des aspects les plus importants quand vous installez du câble fibre optique,
c'est la préservation du rayon de courbure minimal. Toute courbure excessive de la
fibre optique peut provoquer une réfraction du signal optique et des fuites à travers la
gaine. Cela peut également causer des dommages permanents, à cause de micro fêlures
des brins de fibre de verre. Et lorsqu'une courbure excessive perturbe la transmission
de la lumière, l'atténuation augmente, ce qui compromet l'intégrité de notre donnée.

10
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique

Figure I.15: Les problèmes de courbure de la fibre optique .

IV.3) La dispersion :

En optique la vitesse de la lumière dans le vide ne dépend pas de sa longueur


d'onde, mais dans certains milieux, elle peut en dépendre c'est le phénomène de
dispersion. On trouve deux type très connue de dispersion en fibre optique, il y’a se
qu’on appel la dispersion chromatique et il y’a aussi la dispersion intermodale.

IV.3.a) La dispersion chromatique. :


En générale c’est la variation de la vitesse des signaux lumineux de longueurs
d'onde différentes. Elle est définie comme la dérivée du temps de propagation d'un
signal quasi-monochromatique sur une unité de longueur en fonction de la longueur
d'onde :

où est le temps de groupe, soit l'inverse de la vitesse de groupe, et λ la

longueur d'onde. On l'exprime ainsi souvent en Ps/(nm.km) .

La dispersion chromatique résulte de la vitesse de groupe étant fonction de la


longueur d'onde dans un mode quelconque donné, différentes composantes spectrales
d'une impulsion traversant la fibre à une vitesse différente. Cela dépend des
caractéristiques spectrales de la source de lumière. Elle Peut se produire dans toutes les
fibres, mais est la dominante dans la fibre monomode. Cette figure explique le
phénomène de la dispersion chromatique

11
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique
Signal à l’entrée Signal à la sortie

La fibre

Figure I-16: La dispersion chromatique.

IV.3.b) La dispersion intermodale

La dispersion intermodale est un phénomène correspondant à l'existence de


différentes vitesses possibles pour la propagation des ondes. Il existe en effet
fréquemment plusieurs modes dans un guide d'onde, soit différentes solutions aux
équations de propagation. Elle est à différencier de la dispersion chromatique qui est
une distorsion qui résulte de la différence des vitesses de propagation des longueurs
d'onde. Elle se produit avec une source idéale monochromatique.

Ce phénomène est applicable uniquement aux fibres multi modes. C'est la


variation en temps de la propagation des signaux lumineux empruntant des modes
différents. Cette figure explique se phénomène

Figure I.17 : La dispersion intermodale.

12
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique
IV.3.c) Dispersion modal de polarisation (PMD) :

Lorsqu'on utilise une fibre multi-mode, la lumière peut prendre plusieurs


chemins (modes) lorsqu'elle se propage dans la fibre. La distance parcourue par
certains modes est donc différente de la distance parcourue par d'autres modes.
Lorsqu'une impulsion est envoyée dans la fibre, elle se décompose selon les
différents modes. Certaines composantes (modes) arrivent donc avant d'autres et
l'impulsion s'étale. Ce phénomène de dispersion modale n'apparaît bien sur qu'avec les
fibres multi-modes.
Dans le cas d'une fibre multi-mode à saut d'indice, seule la longueur du trajet de
chaque mode varie; la vitesse de chacun des modes reste identique.
Les fibres multi-mode à gradient d'indice ont précisément été développées pour
répondre au problème de la dispersion modale. Puisque l'indice de réfraction n'est pas
constant, la longueur du trajet et de la vitesse de propagation de chaque mode va
varier. Les modes d'ordre élevé empruntent des trajets plus longs (assez éloignés de
l'axe optique) où l'indice de réfraction est plus faible qu'au voisinage de l'axe optique
mais avec une vitesse plus importante que les modes d'ordre moins élevés qui se
propagent au voisinage de l'axe optique, donc sur des trajets plus courts mais plus
lentement. La dispersion modale d'une fibre à gradient d'indice est comparativement
plus faible que celle d'une fibre à saut d'indice
Dans le cas d'une fibre monomode, la dispersion modale n'existe pas (en
pratique, elle est quasiment nulle). Le mode de propagation étant unique (une ligne
droite), il n'y a pas de dispersion dû au fait qu'un signal peut prendre plusieurs chemins
différents.

IV.3.d) La dispersion du guide d’onde :


Ce phénomène est essentiellement dû à la structure géométrique de la fibre, et
en particulier aux dimensions réduites du diamètre du cœur (10 à 50 µm). Il est
particulièrement spécifique aux fibres monomodes, et habituellement négligeable dans
la fibre multi modes.

13
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique

Figure I.18: Dispersion du guide d’onde sur une fibre monomode.

C’est la dispersion où la propagation d’une partie de la puissance optique dans la


gaine (différence d’indices de réfraction cœur).

IV.4. Effets non linéaires :


L’étude de l’évolution des signaux dans une fibre optique pour un régime
linéaire, n’éprend en considération que la dispersion et l’atténuation, paramètres
considérés comme indépendants de la puissance optique. Mais aujourd'hui, la forte
demande des systèmes de transmission à haut débit et grande distance exige la
conception de nouvelles sources optiques présentant de fortes puissances comme les
lasers et les amplificateurs à fibres, donc l’apparition des effets non linéaires devient
incontournable non seulement dans la fibre, mais aussi à l’intérieur des composants
optiques, ces effets se développent dans la fibre aussi en augmentant la longueur
d’interaction. C’est donc le produit [densité de puissance x longueur d’interaction] qui
doit être pris en compte lors de l’estimation des effets non linéaires dans un système.
Les effets non linéaires peuvent être classé en deux catégories: celles induites par
l’indice de réfraction non linéaire (effet Kerr) et celles dues à la diffusion stimulée
(Brillouin et Raman).

IV.4.a) L’effet Kerr optique :

L’effet non linéaire prépondérant dans la silice qui vient affecter la propagation
est L’effet Kerr, il intervient très plus souvent lorsque des impulsions très brèves et
très intenses traversent le cœur monomode d’une fibre optique, le vecteur de
polarisation ne reste plus proportionnel au champ électrique et l’indice de réfraction

14
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique
devient alors dépendant de l’intensité de l’onde optique. Dans une fibre optique, ce
changement d’indice est considéré comme instantané. Ce qui provoque une
déformation de la répartition des charges électronique des molécules de silice.

Avec l’indice de réfraction linéaire du matériau (en absence de signal optique), I(t)
l’intensité instantanée du champ optique appliqué en W.m-2, et n2 le coefficient Non-
linéaire de réfraction ou coefficient Kerr en m²/W. Sa valeur typique dans la silice est
d’environ 2,6.10-20 m²/W à 1550 nm pour une SMF (et elle varie peu en fonction du
type de fibre). Bien que cette valeur soit relativement faible en comparaison avec
d’autres matériaux fortement non-linéaires, les fortes intensités crêtes ainsi que la
faible section du cœur dans les fibres monomode rendent l’effet Kerr significatif dans
le cas d’une propagation d’impulsion ultracourte, de l’ordre de la picoseconde. Ces
effets sont exaltés par le fort confinement du mode optique ainsi que par les longueurs
d’interactions qui peuvent atteindre plusieurs centaines de kilomètres .

IV.4.b) L’effet Raman :

L’effet Raman est le plus connu des effets non linéaires. Il s’agit d’une
interaction photon-phonon, c’est-a-dire d’échange d’énergie entre l’onde optique et les
vibrations du matériau.

IV.5. Les pertes de connectique :

C'est la séparation longitudinale désalignement, radial, angulaire, excentricité et


ellipticité des cœurs. Une source principale extrinsèque de perte de couplage dans les
connexions fibre à fibre est l'alignement des fibres pauvres.

Les trois erreurs de couplage de base qui se produisent pendant l'alignement des
fibres sont des fibres de séparation (désalignement longitudinal), un défaut
d'alignement latéral et angulaire. La plupart des erreurs d'alignement sont le résultat
des imperfections mécaniques introduites par des techniques d'assemblage de fibres.

15
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique

Figure I.19: Les déférentes pertes de connecteur.


Dans les figures suivantes on va expliquer chaque désalignement.

Figure I.20 : Désalignement longitudinal .

Figure I.21: Désalignement angulaire .

Figure I.22: Désalignement latéral vue de côté(A) et vue d'extrémité(B)


16
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique
V. Les différents types de connecteurs :

V.1.Câblage de la fibre dans une férule : Quel que soit le type de connecteur choisi
il faut toujours commencer par insérer la fibre dans un contact appelé férule,
généralement en céramique. Cela permet ensuite de manipuler lʼextrémité de la fibre
beaucoup plus facilement.

Figure I.23 : câblage de fibre

Les étapes du câblage de la fibre dans la férule sont:

 le dénudage de la fibre, pour ne garder que les deux couches actives (la gaine et
le cœur).
 le collage de la fibre dans la céramique. La fibre est introduite dans le trou de la
céramique dont le diamètre est très précis, ajusté à celui de la fibre.
 le clivage de la fibre à ras de la céramique.
 le polissage de lʼextrémité de la férule. Pour ce faire on utilise des toiles
abrasives de grains de plus en plus fins, afin dʼobtenir une surface de fibre
parfaitement bien polie, et d’éliminer toutes les particules résiduelles gênantes.

V.2. La technologie de raccordement fibre à fibre :

Le principe des connecteurs « fibre à fibre » consiste à mettre en contact


physique les deux férules. Pour réaligner parfaitement les fibres face à face, on utilise
une bague dʼalignement de précision généralement en céramique appelée « sleeve ».
La lumière passe ainsi directement d’une fibre à l’autre.

17
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique

Figure I.24 : la connexion fibre -fibre

V.2.a) Défauts possible l’or de raccordement:

Lʼalignement des fibres n’est jamais parfait, il existe donc une perte de lumière
lors du passage de celle-ci d’un côté à l’autre. Cette perte est plus ou moins importante
suivant les défauts résiduels dʼalignement ou de polissage:

Figure I.25 : les défauts de raccordements

V.3. Comment raccorder deux fibres optiques ?

Il existe deux manières de raccorder entre elles deux fibres optiques:

V.3.1) L’utilisation de connecteurs : Dans ce cas, il faut réaliser le câblage dʼun


connecteur à chacune des extrémités des fibres à raccorder. On peut alors raccorder les
deux fibres en raccordant les deux connecteurs

18
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique
Avantages:

 Ce type de raccordement est robuste. On peut choisir le type de connecteur et la


robustesse de celui ci en fonction du domaine dʼapplication du système.
 Le raccordement est amovible. On peut connecter et déconnecter les deux fibres
plusieurs centaines à plusieurs milliers de fois sans détérioration.

Inconvénients:

 • La mise en œuvre est moins rapide que la fusion, et requiert une expérience
ainsi que des outillages spécifiques.
 • La perte de lumière due à la connexion est plus élevée que dans le cas d’une
épissure

V.3.1.a) Exemple de connecteurs fibre à fibre:

Il existe différents types de connecteurs fibre à fibre, monovoie et multivoies.

Figure I.26 : connecteurs fibre-fibre

Pour les réseaux multimodes tels que ceux utilisés dans les immeubles ou les
campus, le connecteur le plus utilisé est le ST. Il est pourvu d'un système de
verrouillage à baïonnette ainsi que d'une férule en céramique qui garantit de hautes
performances. Ce connecteur ST est le connecteur multimodal le plus utilisé car il est
peu cher et simple à installer.

19
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique
Le connecteur SC a un mécanisme de verrouillage push-pull qui prévoit
l'insertion et l'enlèvement rapide. Il s'utilise avec les fibres optiques monomodes et
multimodes. On différencie ces deux connecteurs selon leurs embouts (carrés pour SC
et ronds pour ST).

Le connecteur MU ressemble à un miniature SC avec une férule de 1,25mm.

Le connecteur LC, dont la taille représente la moitié du connecteur ST, est un


connecteur standard en céramique. Il est utilisé dans les systèmes de câbles Simplex,
est de bonne qualité et se termine facilement avec n'importe quel adhésif. Le
connecteur E2000/LX5 est similaire au LC.

Le connecteur MT-RJ est un connecteur de fibre à noyau double. Le produit


inclut le mode unitaire, à modes multiples et de données. Il a une excellente
caractéristique et une exécution fiable.

Le connecteur VF45 est un connecteur pour distribution optique parallèle.

L'Opti-Jack est lui aussi un connecteur à noyau double proche du style et de la taille du
connecteur RJ.

Figure I.27 : modèles de connecteurs pour fibre optique

20
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique
V.3.1.b) La technologie à lentilles (à faisceau expansé):

Le principe des connecteurs à lentilles consiste à placer une lentille à la sortie


de chaque fibre, afin dʼélargir le faisceau en le collimatant, c’est à dire en créant un
faisceau de rayons parallèles à l’axe. Dans cette configuration, il n’y a plus de contact
physique entre les deux fibres optiques.

Figure I.28 : connexion à lentilles

Ici c’est lʼalignement des carrosseries entre elles qui va garantir que le faisceau
collimaté issu de la première lentille sera bien refocalisé dans la seconde lentille. La
précision mécanique des pièces dʼinterface du connecteur est primordiale. Comme
précédemment les défauts de décalage latéral et surtout de décalage angulaire ainsi
qu’un mauvais polissage engendreront des pertes.

V.3.1.b.1) Caractéristiques des connecteurs à lentilles:

• La perte de lumière engendrée par la connexion (appelée Perte dʼInsertion) est plus
importante que dans le cas précédent, à cause de la présence des lentilles et parfois
aussi de hublots (environ 1 à 1,5 dB typique).

• Ce type de connexion est peu sensible aux pollutions (poussière, boue…) car le
faisceau est beaucoup plus large que celui qui sort directement d’une fibre. Ainsi une
poussière située à lʼinterface de deux connecteurs fibre à fibre créera une perte
beaucoup plus importante que si cette même poussière se trouve à lʼinterface de deux
connecteurs à lentilles.

21
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique

Figure I.29 : connecteurs à lentilles

V.3.2) L’épissure : Cette opération consiste à raccorder directement les deux fibres
par soudure au moyen d’un arc électrique, en alignant le mieux possible les deux
cœurs de fibre. Elle se fait grâce à un appareil appelé soudeuse ou épissureuse.

Avantage:

 Cette méthode de raccordement est rapide et relativement simple à mettre en


œuvre.
 La perte de lumière engendrée par la soudure, due à un alignement des cœurs
imparfait, reste très faible.

Inconvénients:

 Ce type de raccordement est relativement fragile (malgré une protection de la


fusion par un tube thermo rétractable).
 C’est un raccordement définitif.
 Il faut investir dans une soudeuse

V.3.2.a). La soudure optique :

Une soudure optique est un joint permanent qui permet d'établir une connexion
entre deux fibres optiques. Le système de connexions doit garder les propriétés (faible
perte). La soudure optique permet également de réparer des fibres optiques abimées
lors de l'installation ou du transport.

22
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique
La soudure optique est choisie par les concepteurs lorsque connexions et
déconnexions sont inutiles ou indésirables. L'épissure mécanique et l'épissure par
fusion sont deux catégories qui décrivent les techniques utilisées pour la soudure
optique.

L'épissure par fusion localise une forte source de chaleur et fusionne deux
fibres côte à côte. Les deux systèmes visent à réduire au maximum les pertes et à
optimiser les performances de la fibre optique.

La soudure de fibre optique peut impliquer l'alignement de fibre actif ou


passif. L'alignement passif repose sur les surfaces de référence du produit (rainure ou
trou cylindrique). L'alignement actif implique l'utilisation de la lumière pour un
alignement précis de la fibre.

V.3.2.b) Différents types de soudeuses de fibre optique :

Il existe trois types de soudeuses optiques :

 Les soudeuses optiques à alignement sur les cœurs,


 Les soudeuses optiques à alignement sur les gaines,
 Les soudeuses optiques à ruban de fibres (peu utilisées).

La différence de performance entre les deux principales technologies (soudure sur


les cœurs ou sur les gaines) est minime. Le choix de l’une ou l’autre des soudeuses
optiques va plutôt dépendre du type de chantier, c’est à dire le nombre de fibres à
raccorder ainsi que les conditions de travail.

V.3.2.c) Exemple de soudeuse optique : en prend par exemple, la société ABSYS qui
propose différents modèles de soudeuses fibre optique, tel que :

23
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique
La soudeuse fibre optique haute-gamme le modèle
AbsySplicer-AV6472

La soudeuse AbsySplicer-AV6472 est une soudeuse


fibre optique cœur à cœur hautes performances avec un
nouveau design et de grandes capacités. Avec ces fonctions
puissantes et de très faibles pertes de soudure, elle est parfaite pour les applications de
terrain. La fonction de focus automatique ne permet pas uniquement d’assurer la
visibilité des cœurs quelle que soit la fibre, mais elle permet également un alignement
plus fiable…

La soudeuse optique imbattable en rapport qualité prix


modèle AbsySplicer-AV6471

La soudeuse AbsySplicer-AV6471 est une soudeuse


fibre optique cœur à cœur avec une toute nouvelle architecture.
Elle possède des fonctions utiles et des pertes de fusion très faibles, elle est très
efficace pour les soudures de réseaux longue distance et FTTx. Légère et compacte,
elle est facile à utiliser même dans des espaces confinés. Le nouveau système
d’imagerie de la fibre rend l’affichage plus net. Le système d’opération en temps
réel…

La soudeuse modèle AbsySplicer-AYFS-1 à alignement


gaine à gaine rapide et faible coût

La soudeuse AbsySplicer-AYFS-1 est une soudeuse


fibre optique de poche à alignement mécanique sur les gaines.
Petite et légère, elle peut être utilisée dans toutes les
situations. Elle à été conçu de façon solide et même si les soudures devraient toujours
être faites dans de bonnes conditions (en intérieur), la soudeuse « AbsySplicer-AYFS-
1 » est prévue pour être utilisée sur le terrain. Le design de « l’AbsySplicer-AYFS-1 »
diffère un peu des autres soudeuses parce qu’elle a été pensée en mettant l’accent sur
la faciliter d’utilisation. La plupart des soudeuses…

24
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique

La soudeuse modèle AbsySplicer-AYSA-2 à alignement


manuel

La soudeuse AbsySplicer-AYSA-2 est une soudeuse


fibre optique à alignement manuel. Grâce à son écran de 5,6 pouces et son
grossissement de 250x elle permet de visualiser les cœurs des fibres pour les alignés à
l’aide des deux caméras et des 2 paires de moteurs ce qui permet d’obtenir les même
résultats qu’une soudure à alignement cœur à cœur pour un coût plus de deux fois
inférieur.

V.4. Les Câbles en fibre optique :

On trouve sur le marché différents types de câble en fibre optique, répondant


aux différentes exigences d’installation.

Le câble interne est conçu de manière à être souple et léger et peut être doté
d’un revêtement répondant aux réglementations anti-incendie. Le câble externe offre
une résistance à l’eau, aux rayons ultraviolets et aux attaques de rongeurs et oiseaux.

Le câble en fibre optique comporte plusieurs couches. La fibre se compose d’un


cœur en verre enrobé d’une gaine dont l’indice de réfraction est différent. Cela permet
de contrôler le chemin emprunté par la lumière sur toute la longueur du cœur.

La fibre de verre peut être placée dans un ensemble de tubes, dont le but est de
la protéger des dommages potentiels. Ces tubes, identifiés par des codes de couleur,
permettent également d’empêcher les fuites de lumière. Les codes de couleurs
facilitent la gestion des fibres étant donné le nombre important d’éléments contenus
dans un câble.

25
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique

Figure I.30 : Exemple de câble en fibre optique

Il existe deux familles, multimode ou monomode.


Les fibres multimodes transportent plusieurs signaux lumineux simultanément
alors que les monomodes n'en transportent qu'un seul. Les fibres multimodes ne sont
pas moins chères que les monomodes, mais elles font appel à des équipements actifs
(convertisseurs, switchs) qui sont moins chers.
Classiquement, les fibres multimodes sont utilisées pour les réseaux
informatiques : les distances ne sont pas trop importantes et les équipements actifs sont
nombreux. Les fibres monomodes sont utilisées pour les applications de
télécommunication : les distances sont longues et le nombre d'équipements actifs plus
réduit.
Les fibres multimodes existent en quatre qualités : OM1, OM2, OM3, OM4, en
ordre croissant de performance. Le cœur OM1 est un peu plus épais alors que les trois
autres qualités sont de la même taille. Les équipements actifs acceptent généralement
indifféremment les quatre qualités. Par contre, en cas de raccord entre deux câbles
optiques ou entre un câble optique et une jarretière (cordon de raccordement), OM1
n'est compatible qu'avec lui-même.
OM2, OM3 et OM4 sont inter compatibles, même s'il semble logique de
conserver la même qualité. OM2 étant actuellement la qualité la plus produite, elle est
généralement la moins chère.
Les fibres monomodes existent en deux qualités : OS1, et le plus récent OS2.
Les performances sont équivalentes avec un avantage à OS2 dont l'affaiblissement est
moindre à 1 383 nm de longueur d'onde. Aucun équipement actif actuel n'utilise cette
longueur d'onde, l'avantage est donc théorique, mais comme il n'y a pas d'inconvénient

26
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique
et que la longueur d'onde de 1 383 nm est susceptible d'être utilisée dans le futur,
certains fabricants, dont ACOME, généralisent OS2.
Le tableau ci-dessous présente les différents modèles de câble de fibres
optiques.
Largeur de bande
Dimensions Largeur de bande
Fibre Type OFLBW
(micron) RML (850 nm)
(850 nm-1 300 nm)

OM1 Multimode 62,5 / 125 200-500 MHz•km Non spécifié

OM2 Multimode 50 / 125 500-500 MHz•km Non spécifié

OM3 Multimode 50 / 125 1 500-500 MHz•km 2 000 MHz•km

OM4 Multimode 50 / 125 3 500-500 MHz•km 4 700 MHz•km

OS1 Monomode 9 / 125 > 10 GHz•km (non spécifié) > 10 GHz•km (non spécifié)

OS2 Monomode 9 / 125 > 10 GHz•km (non spécifié) > 10 GHz•km (non spécifié)

Tableau 1. Les différents types de fibres (source : Acome)

Exemple :

Soit le câble optique de référence : 2011 ACOME 12x50/125 OM2 N6682

Cela signifie qu’il s’agit d’un câble multimode (OM) de dimension 50/125
microns et qui a 12 fibres, marque ACOME

Figure I.31 : types de câble optique

27
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique
VI. Avantages et inconvénients des fibres :

VI.1. Avantages :

Par comparaison aux autres supports de transmission existants, la fibre optique


présente de nombreux avantages qui justifient son introduction dans les systèmes de
transmission.

 Ces avantages sont, tout d’abord, des avantages en termes de performances de


transmission, multiplexage (en longueur d’onde) possible avec une bande
passante optique très grande, et donc une grande capacité ( débit de plusieurs
Tbit/s) n’ayant aucune commune mesure avec les bandes passantes des
supports électriques ou radio classiques.
 De plus, l’atténuation due au support de communication s’avère très faible, ce
qui permet de couvrir des distances plus grandes sans nécessité d’installer des
répétiteurs.
 La fibre optique présente également des avantages de sécurité électrique
(isolation totale entre terminaux, utilisation possible en ambiance explosive et
sous forte tension) et électromagnétique. Elle est donc insensible aux parasites
électromagnétiques, et n’en créant pas elle-même, elle assure ainsi une
inviolabilité presque totale, ce qui permet son utilisation dans les applications
militaires, bancaires et en transmission de données.
 Enfin, les facilités de mise en œuvre qu’elle présente, à la fois par sa petite
taille, sa grande souplesse et son faible poids, combinés à un coût raisonnable,
lui confère un avantage économique sur les autres supports de transmission.
VI.2. Inconvénients :

 Des pertes peuvent être causées par des courbures du câble, des connecteurs
mal positionnés ou sales, des inhomogénéités dans le verre de la fibre.
 Difficultés d’adaptation avec les transducteurs optoélectroniques.
 Exigences micromécaniques importantes (connexions, alignement).

28
Chapitre 01 : Généralité sur La fibre optique
VII. Conclusion :

Nous savons maintenant, que la lumière lorsqu’elle entre d’un bout d’une fibre
optique, elle ne sort pas de la même forme. Ceci est dû à des phénomènes divers et
complexe que la lumière rencontre durant sa propagation, ce qui peut présenter soit des
avantages, soit des inconvénients pour les systèmes optiques.

La lumière se propage sous forme d’onde, qui selon le milieu, peut subir de
l’absorption, réflexion, réfraction, diffraction, dispersion et les pertes de connectique.
Donc, l’étude de la propagation de la lumière dans la fibre optique a une grande
importance dans l’analyse et l’optimisation des performances des systèmes optiques.

29
Chapitre 02 : Les Composants Optoélectroniques
I. Introduction :

Issue des sciences et technologies des nouveaux matériaux, la fibre otique fait
l’objet d’un développement industriel considérable. Une normalisation à l’échelle
mondiale a accéléré son introduction dans des réseaux de toutes natures et dans de
multiples dispositifs. Le champ d’application de la fibre optique est donc
particulièrement vaste.

Comparée aux autres supports de transmission existants, la fibre présente une


atténuation quasiment constante sur une énorme plage de fréquences (plusieurs
milliers de gigahertz) et offre ainsi l'avantage de bandes passantes gigantesques,
permettant d'envisager aujourd'hui la transmission de débits numériques très
importants (plusieurs térabit/seconde) exigés par la multiplication des services et les
besoins accrus de transmission d'images.

II. Description d’une liaison optique


L’intérêt dans les communications optique consiste à transporter l’information
sous forme lumineuse entre deux points.
La liaison optique comprend une fibre optique, un émetteur (source laser), un
récepteur (photodétecteur) et éventuellement un ou plusieurs régénérateurs
(amplificateur) comme illustré schématiquement sur la (figure II.1).

Figure II.1: Schéma d’une liaison optique.

31
Chapitre 02 : Les Composants Optoélectroniques
La partie émission d’une liaison par fibre optique a pour rôle de délivrer au
support de transmission un signal optique sur lequel sont inscrites les données. En
suite le canal de transmission (la fibre optique) transporte une porteuse optique
modulée contenant l’information. Enfin le récepteur a pour rôle de convertir au mieux
le signal optique en signal électrique.
II.1. Emetteur optique :

Les émetteurs optiques permettent de convertir le signal électrique en une


forme optique et de l’envoyer à travers la fibre optique, Il existe deux types de sources
qui sont les suivantes :

II.1.a) La diode laser (DL)[3]:

Depuis le début des télécommunications par fibre optique, le choix des sources
optiques s’est porté sur les émetteurs à semi-conducteur à cause de leurs petites
dimensions en rapport avec celles du cœur des fibres optiques, de la relative facilité
que l’on a à moduler directement la lumière émise en agissant sur le courant, de leur
spectre optique relativement étroit et de leur faible consommation énergétique. Ainsi la
diode laser est la source la mieux adaptée pour les télécommunications optiques car
elle permet d’avoir la meilleure efficacité de couplage optique avec la fibre.

Le mot laser, (Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation),


signifie amplification de lumière par émission stimulée de rayonnement. Deux notions
peuvent résumer cet effet : amplification et contre-réaction (Figure II.2) .

Figure II.2 : Principe d'un laser

32
Chapitre 02 : Les Composants Optoélectroniques
Le choix des sources optiques s’est appuyé sur les émetteurs à semi-conducteur
dont l'évolution des structures s'est faite de manière parallèle aux autres types de
lasers. Avec ses nombreux avantages :

 Petites dimensions (volume de 1,5.10-3 mm3) en rapport avec celles du cœur des
fibres optiques.
 Excellente capacité de modulation en agissant sur le courant.
 Couverture spectrale importante (0,4 μm< λ < 30 μm) avec un spectre optique
relativement étroit.
 Alimentation très commode (une simple source de courant est suffisante pour
enclencher le processus d'émission stimulée) avec une faible consommation
énergétique pour donner une puissance pouvant atteindre plusieurs Watts en
continu, et donc un bon rendement.
 Faible coût de fabrication avec une très bonne fiabilité.
 Facilité d’intégration avec d'autres composants optoélectroniques.
 Le laser à semi-conducteur est la source la mieux adaptée pour les
télécommunications optiques en permettant ainsi une meilleure efficacité de
couplage optique avec la fibre.
II.1.a.1) L’émission spontanée

La recombinaison d’un électron de la bande de conduction avec un trou de la


bande de valence, permet l’émission d’un photon. C’est une émission où les photons
émis ne sont absolument pas en phase les uns avec les autres.

Figure II.3 : Processus d’émission spontanée.

33
Chapitre 02 : Les Composants Optoélectroniques
II.1.a.2) L’émission stimulée

Frappé par un photon, l’électron peut retomber dans l’état le moins énergétique
(état lié) en émettant un photon stimulé dont le rayonnement correspond à la même
longueur d’onde, la même phase, le même état de polarisation et la même directivité
spatiale que le photon incident, on parle alors de lumière cohérente. Avec l’émission
stimulée s’introduit la notion de gain ou d’amplification du rayonnement incident
puisque, à partir d’un photon, on en obtient deux.

Figure II.4: Processus d’émission stimulée.

II.1.a.3) L’absorption

En absorbant un photon, l’électron peut être amené dans un état plus


énergétique. Il passe de l’état lié (électron et trou combinés) à l’état ionisé (électron
dans la bande de conduction et trou dans la bande de valence).

Figure II.5: Processus d’absorption.

34
Chapitre 02 : Les Composants Optoélectroniques
II.1.b). La diode électroluminescente (DEL):

Une diode électroluminescente, abrégée sous les sigles DEL ou LED « light-
emitting diode », est un composant optoélectronique capable d’émettre de la
lumière lorsqu’il est parcouru par un courant électrique. Une diode
électroluminescente ne laisse passer le courant électrique que dans un seul Sens
(le sens passant, comme une diode classique, l'inverse étant le sens bloqué) de plus
elle produit un rayonnement monochromatique ou poly chromatique incohérent à
partir de la conversion d’énergie électrique lorsqu'un courant la traverse. Les LED
sont considérées, par beaucoup, comme une technologie d'avenir dans le domaine de
l'éclairage général.

II.2. Modulateur optique:

Afin de transmettre des informations dans les systèmes numériques optiques, il


faut les emporter sur le signal lumineux à envoyer dans la fibre, Pour cela, il est
nécessaire de réaliser une conversion des données électriques en données optiques.

Le dispositif optique qui module le faisceau lumineux continu est appelé un


modulateur. En fonction de la technologie et le taux de modulation, généralement la
modulation est utilisée par deux techniques : la modulation directe et la modulation
externe.

II.2.a) La modulation directe :

La méthode consiste à faire varier le courant de la source .Il en résulte une


variation proportionnelle de la puissance émise qui suit le signal modulateur. Pour les
communications optiques à moindre coût, ce type de modulateur est privilégié car
utilise peu de composants ce qui simplifie la conception et la fabrication.

Figure II.6 : Synoptique de la modulation directe.

35
Chapitre 02 : Les Composants Optoélectroniques
II.2.b) La modulation externe [1] :

La modulation externe consiste à graver les données électriques sur un signal


optique continu en utilisant un modulateur. Ainsi, les défauts de la modulation directe
qui sont liés au laser ne seront plus présents sur le signal optique. Le modulateur est
commandé par une tension externe v(t), modulée et représentative de l’information à
transmettre. Cette tension appliquée au modulateur a pour propriété de modifier le
facteur de transmission en intensité en sortie. Le signal optique continu émis par le
laser a limenté par un courant constant est pur et peu dégradé. En traversant le
modulateur, il subit les modifications du facteur de transmission et le signal de
sortie se trouve modulé selon v (t). Un driver est souvent présent entre les données et
le modulateur afin de fixer les niveaux de v(t) et choisir les modifications du facteur de
transmission.

Figure II.7: Synoptique d’un modulateur externe.

II.3. Le Bloc de réception :

De même que pour les modules d'émission, de nombreux efforts ont été fournis
pour rendre les modules de réceptions de plus en plus performants. Le rôle du
récepteur est de convertir au mieux le signal optique en signal électrique. Ce module
est donc composé de trois blocs fonctionnels Figure II.8

36
Chapitre 02 : Les Composants Optoélectroniques

Figure II.8: Schéma d'un récepteur de données à détection directe.

Le bloc du premier étage est composé du photo détecteur. Il est accompagné


d'un préamplificateur, qui a pour but de rendre le photocourant généré suffisamment
fort malgré le faible signal optique reçu ou la faible sensibilité du photodétecteur.

Ensuite le bloc 'linéaire', composé d'un amplificateur électrique à gain élevé et


d'un filtre réducteur de bruit.

Le bloc 'récupération des données’, correspondant au dernier étage du


récepteur. A ce niveau il se trouve un circuit de décision et un autre de récupération de
rythme, ce dernier est appelé circuit de synchronisation

II.3.a) La photodiode PN :

La lumière à la sortie de la fibre est focalisée sur une jonction P-N à laquelle on
applique les caractéristiques du point de fonctionnement (courant inverse de bais) afin
de générer une paire d’électron-trou pour chaque photon empiétant sur ou près de sa
région active. Le courant inverse ainsi appliqué crée un champ magnétique au travers
de la jonction P-N ; ce qui cause une hausse du photo-courant avant la recombinaison
permettant ainsi le passage du signal numérique optique en impulsion électrique.

37
Chapitre 02 : Les Composants Optoélectroniques
II.3.b) La photodiode PIN :

Les systèmes nécessitant plus de vitesse et de sensibilité lors de la réception du


signal utilisent les photodiodes P-Intrinsèque-N qui sont plus onéreuses. Le principe
consiste à coincer entre une jonction P-N un matériau semi-conducteur légèrement
dopée (avec du gallium, Indium, Arsenic). Pour effectuer la photo détection en évitant
les recombinaisons des paires électron-trou, il est nécessaire que les photons soient
absorbés dans une zone dépourvue de porteurs mobiles, assimilable à une zone de
charge d’espace d’une jonction PN, encore appelée zone déplétée . Pour favoriser le
rendement quantique, il est préférable que cette zone soit large. La majorité des
photons est absorbée dans la zone intrinsèque (I), où règne le champ électrique
pratiquement uniforme, qui sépare les porteurs. Une des zones traversée par la lumière
(P ou N) doit être de faible épaisseur, et recouverte d’une couche antireflet qui
améliore le rendement quantique externe, et qui protège le matériau.

II.3.c) La photodiode à avalanche :

Afin que le rapport signal sur bruit soit suffisamment important, l’idée d’utiliser
le phénomène de multiplication interne pour qu’un photon incident n’engendre plus un
seul photoélectron, mais plusieurs a été soulevée, ceci pour augmenter la puissance du
signal électrique correspondant à une puissance optique incidente donnée. En faisant
croître le champ électrique dans la jonction PIN, l’énergie des porteurs s’élève,
jusqu’au point d’ioniser un atome en cas d’impact avec celui-ci. Des ionisations en
chaîne se produisent alors et les porteurs se multiplient.

Ce photo-détecteur à gain interne est appelé photodiode à avalanche ou PDA «


APD ». le gain de multiplication par ionisation par impact, appelé aussi facteur de
multiplication M, est le rapport entre le nombre moyen de porteurs secondaires créés
par ionisation et le nombre de porteurs primaires provenant de la photo-détection. Le
gain augmente avec la différence de potentiel appliquée, mais est limité à une valeur
maximale. Si le champ devient trop fort, il y a risque de claquage. Cette valeur limite
de tension dépend du matériau et de la structure utilisés. Tout comme pour les
photodiodes PIN, il existe plusieurs structures possibles. Elles résultent d’un
compromis entre une zone d’absorption large, et une jonction très abrupte pour obtenir
un très fort champ électrique.
38
Chapitre 02 : Les Composants Optoélectroniques
II.3.d) Comparaison entre les récepteur PIN et PDA

Une comparaison des performances entre les deux photodiodes permet de faire
un choix. Le rapport Signal sur Bruit (S/B) est défini par le rapport du (Photo-courant
engendré par la puissance du signal optique sur le Courant de bruit du photo-détecteur
plus courant de bruit de l'amplificateur. Pour de faibles niveaux, le rapport signal sur
bruit est meilleur avec une photodiode à avalanche alors que pour des niveaux plus
forts, il vaut mieux utiliser une photodiode PIN.

Figure II. 9 : Rapport signal à bruit en fonction de l’intensité du signal émis


pour les photodiodes PDA et PIN.

II.4.Amplification optique:

Comme l’atténuation est l’une des principales limitations de la distance de


transmission des systèmes de télécommunications optiques, il est nécessaire de trouver
les solutions qui permettent de régénérer le signal à intervalle régulier dans la fibre.

La première solution pour y parvenir c’était d’utiliser un répéteur régénérateur


optoélectronique, qui convertit le signal optique en un signal électrique à l’aide d’une
photodiode, l’amplifier électriquement, puis le reconvertit en un signal optique.

39
Chapitre 02 : Les Composants Optoélectroniques
Cependant, ce répétiteur, tant par leur capacité restreinte (conversion optoélectronique,
complexité pour un système multi-canaux) que par leur coût élevé a conduit à étudier
un système amplifiant directement le signal optique c’est l’amplificateur optique qui a
révolutionné l’évolution des systèmes de transmission. Il est devenu au début des
années 90 l’un des éléments primordiaux des systèmes à multiplexage. Le signal
optique peut être alors transmis sur une distance beaucoup plus grande sans aucun
démodulation/remodulation des signaux de chaque canal .Sa large bande passante
permet en effet d’amplifier simultanément plusieurs longueurs d’onde d’un signal
multiplexé.

Ces amplificateur se répartissent en deux catégories : les amplificateurs à semi-


conducteur et ceux à fibre en fonction du milieu qui les compose.

Figure II.10: Amplification optique à 3 niveaux.

II.4.a) L’amplificateur à semi-conducteur :


Du moment où les lasers à semi-conducteur fonctionnent en continu avec une
fiabilité acceptable (au début des années 90), les études et recherches sur les
amplificateurs à semi-conducteur (ou SCOA pour semi-conducator Optical amplifier)
ont été commencées. La structure de base d’un SCOA est, à première vue, peu
différente de celle d’une diode laser du type Fabry-Perot, dont les faces ont été traitées

40
Chapitre 02 : Les Composants Optoélectroniques
antireflets, pour éviter la formation d’une cavité laser (création d’une oscillation). Il est
constitué d’une jonction p-n à l’intérieur de laquelle est insérée une couche d’environ
0.1 mm d’un matériau semi-conducteur de bande interdite plus faible que celles des
zones avoisinantes mais de structure cristalline très proche. Cette couche centrale,
aussi appelée zone active, sert à confiner à la fois les porteurs de charge (électrons et
trous) et les photons. Lorsque la jonction est polarisée en direct, il se créé une
inversion de population, c'est-à-dire une injection de porteurs (électrons) dans l’état
d’énergie supérieur. Le passage d'un photon de longueur d'onde correspondant à la
bande interdite de la zone active provoque alors l'émission d’un autre photon à la
même longueur d'onde par recombinaison radiative d’un électron avec un trou.
L'amplification du signal optique résulte alors de cette production de photons, connue
sous le nom d'émission stimulée utilisée par les lasers à semi conducteur .Les
principales caractéristiques de ce type d’amplificateur optique sont :

Compacité et rendement : l’amplificateur le plus compact qui existe,


avec un rendement record.
Simplicité du pompage électrique.
Grande bande passante optique en petit signal : ≈ 5 THz environ 40 nm à
1550 nm.
Opportunités offertes en termes d’intégration et de fabrication en grand
nombre.
Niveau de bruit élevé (AES) et fortes non-linéarités en saturation du
gain.
Puissance de saturation en sortie de 5 à 10 mW.
Sensibilité à la polarisation de la lumière entrante.
Pertes de raccordement non négligeables avec les fibres optique, ce qui
est un défaut majeur pour les répéteurs en ligne.
Pertes de couplage du faisceau incident dans l’amplificateur sont élevées,
à cause du grand diamètre du faisceau en vue d’épaisseur de la zone
active du semi-conducteur.

41
Chapitre 02 : Les Composants Optoélectroniques
Faible durée de vie des porteurs (de l’ordre de la nanoseconde), entrainant une
dépendance du gain par rapport au signal pour des fréquences inférieures au GHz.

Ces amplificateurs ne présentent pas encore toutes les caractéristiques


nécessaires pour une utilisation dans les systèmes terrestres haut-débit et large bande.
Leur puissance de sortie este en effet limitée et la rapidité de la réponse de leur gain
les rend sensibles au débit utilisé. Autre que les amplificateurs à semi-conducteur, il
existe actuellement deux technologies basées sur des principes totalement différents
pour amplifier le signal.

II.4.b) l’amplificateur à Fibre Dopée Erbium :


Le plus répandu des amplificateurs optiques à ce jour est l’amplificateur à fibre
dopée Erbium EDFA (Erbium Doped Fiber Amplifier). Il s’agit d’un dispositif
comprenant en un seul boîtier compact la fibre dopée, le laser de pompe qui produit
une énergie lumineuse de très forte puissance et les composants optiques passifs
nécessaires. Il repose sur le phénomène d’émission stimulée A la différence des
amplificateurs à semi-conducteurs, le milieu amplificateur est cette fois-ci le cœur
d'une fibre optique monomode (amplification localisé) dopée avec des ions de terre
rare (Erbium ou Ytterbium) qui sont à l’origine de l’existence d’un niveau
d’absorption supplémentaire, autour d’une longueur d’onde bien déterminée
dépendante du dopant (pour l’Erbium : 980 nm ou 1480 nm) et d’un compromis entre
le gain et le bruit. C’est en pompant ,précisément, à cette longueur d’onde (de
pompage) que l’on va créer une inversion de population, et par conséquence une
amplification optique Le signal et la pompe sont couplés par un multiplexeur en
longueur d’onde afin de minimiser les pertes, et puisque la fibre amplificatrice est de
nature bidirectionnelle, alors les isolateurs empêchent d’une part l’amplification du
signal arrivant en sens inverse de la fibre, et d’munies d’isolateurs. Pour réduire encore
les pertes aux raccordements avec les fibres de ligne une section de fibre adaptatrice de
mode est en général utilisée. Ceci permet d’augmenter la densité de puissance de
l’onde pompe, donc le gain et le rendement On trouve encore à la sortie du répéteur un
filtre optique, destiné à éliminer le résidu de l’onde pompe et à réduire l’émission
spontanée amplifiée autre part l’émission spontanée amplifiée.

42
Chapitre 02 : Les Composants Optoélectroniques

Figure II.11: Structure d’un amplificateur optique à fibre dopée Erbium avec
pompage bidirectionnel.

Les performances de ces amplificateurs dépendent bien entendu de la


concentration d'ions à terre rare dans la fibre, du niveau de la pompe, de la puissance
du signal d'entrée de l'amplificateur, de la longueur d'onde du signal et encore de la
longueur de la fibre. En général, un compromis est à faire entre les principaux critères
de performance que sont le gain, le rendement, la puissance de saturation et le facteur
de bruit Leurs principaux avantages sont :

Amplification de plusieurs longueurs d’ondes en même temps.


Largeur de bande typique de 4 THz (40 nm), Amplification ponctuelle
(moins de 50 m de fibre Erbium).
Puissances de pompage relativement faibles (quelques dizaines de mW)
permettant d’obtenir des gains élevés (25 dB à 45 dB) pour compenser
des pertes liées à plusieurs dizaines de kilomètres de fibre.

II.4.c) L’amplificateur Raman:


Cette amplification peut, elle aussi, être relativement localisée, mais elle est
généralement utilisée en configuration distribuée, c’est-à-dire que l’amplification se
fait le long de la fibre de transmission Avec l'accroissement des canaux dans la fibre,

43
Chapitre 02 : Les Composants Optoélectroniques
la bande spectrale offerte par les amplificateurs optiques à fibre dopée a l'erbium,
limitée au maximum à 40 nm, peut s'avérer être un facteur pénalisant. Chose qui a créé
des tendances de recherche pour nouveaux amplificateurs optiques tels que les
amplificateurs Raman qui prennent une part non négligeable dans les systèmes de
télécommunications. Son principe de fonctionnement est basé sur l’effet Raman et
consiste à injecter dans la fibre un signal pompe continu de forte puissance à une
longueur d’onde plus courte d’environ 100 nm que la longueur d’onde du signal utile.
Ce phénomène peut être spontané, s'il n'y a pas de photon signal, ou stimulé par la
présence d'un photon signal. Ainsi, dans le cas de l'amplificateur Raman, l'onde
incidente, dite onde de pompe, stimulée par l'onde signal, va créer une autre onde
signal et un phonon l'amplification est alors réalisée L’effet Raman offre une
amplification sur une large bande (aussi bien dans la bande C que dans les nouvelles
bandes L ou S) à condition de multiplexer plusieurs diodes de pompe à différents
longueurs d’onde, dans la fibre. Cette amplification multi-pompes peut être employée
pour combler la plage spectrale non couverte par les EDFA, pour améliorer
l’homogénéité du gain d’amplification, ou pour compenser les effets Raman dans les
télécommunications multiplexées en longueur d’onde à 1.55 μm en jouant sur la
puissance relative des diverses pompes Raman utilisées.

L’amplificateur Raman offre plusieurs avantages :


Faible niveau de bruit ;
Conception simple : amplification directe du signal dans la fibre optique;
Flexibilité pour la sélection des longueurs d’onde : gain Raman dépend
de la longueur d’onde de la pompe et pas d’un paramètre matériau
sensible à la longueur d’onde ;
Large bande passante.
II.5. Le canal de transmission :

Dans le domaine de la transmission du signal, le problème qui se pose est celui


de définir le type de support de ce signal devant relier l'émetteur au récepteur sans
déformer le signal véhiculé et sans atténuer. Ce support de transmission du signal (la
fibre optique) est appelé canal de transmission.
44
Chapitre 02 : Les Composants Optoélectroniques
On rappelle que la lumière est une onde de champ électromagnétique de
longueur d’onde voisine de 1mm. Au-dessus de cette longueur d’onde on se situe dans
l’infrarouge et au-dessous dans l’ultra violet. On distingue aussi l’indice de réfraction
n d’un milieu d’où on tire la vitesse de phase V=C/n avec n représente l’indice de
réfraction.

La fibre optique est basée sur le principe de la réfraction de la lumière. C’est un


guide d’onde qui se constitue de plusieurs couches de matériaux, ces derniers sont dits
diélectrique et peuvent être soit du verre, soit du plastique. Ces matériaux sont
transparents et ont des indices de réfraction différents, ce qui permet de confiner la
lumière au voisinage du centre. Le phénomène de transmission par fibre optique
s’appuie sur un processus de réfraction et de réflexion. C’est une transmission qui
dépend ainsi du passage d’une radiation électromagnétique dans un média transparent .

Lorsqu'un faisceau lumineux heurte obliquement la surface qui sépare deux


milieux plus ou moins transparents, il se divise en deux : une partie est réfléchie tandis
que l'autre est réfractée, c'est à dire transmise dans le second milieu en changeant de
direction. L'indice de réfraction est une grandeur caractéristique des propriétés
optiques d'un matériau. Il est obtenu en divisant la vitesse de la lumière dans le vide
par la vitesse de cette même onde dans le matériau. Plus l'indice est grand, et plus la
lumière est lente.

Figure II.12: le principe qui est utilisé pour guider la lumière dans la fibre

45
Chapitre 02 : Les Composants Optoélectroniques
II.6. Le multiplexage [4] :

Des techniques de multiplexage ont été élaborées de façon à pouvoir


transmettre une très grande quantité de données sur une même fibre.

II.6.1.a) TDM :

La technologie TDM (Time Division Multiplexing ou Multiplexage Temporel)


permet d'échantillonner les signaux de différentes voies à faible débit et de les
transmettre successivement sur une voie à haut débit en leur allouant la totalité de la
bande passante.

Figu
re II.13: la technique TDM

Le principe du multiplexage temporel appliqué aux télécommunications


optiques est illustré sur la figure ci-dessus. Les différentes voies à faible débit
(100Mb/s) sont adressées successivement sur le canal à haut débit (Nx100Mb/s). Le
"mélange" des voies faible débit se fait par l'intermédiaire du multiplexeur temporel
(MUX) les signaux sont récupérés ensuite grâce au démultiplexeur (DEMUX) qui fait
l'opération inverse. Entre le MUX et le DEMUX, on retrouve le système optique de
base (Laser-Fibre-Détecteur).

46
Chapitre 02 : Les Composants Optoélectroniques
II.6.1.b) WDM :

Le principe du WDM (Wavelength Division Multiplexing ou multiplexage en


longueur d'onde) est d'acheminer plusieurs longueurs d'onde sur une même fibre,
chaque longueur d'onde correspondant à un canal de transmission.

Figure II. 14 : La technologie WDM.

Chaque laser est modulé par un canal comprenant un signal à émettre, chaque
laser émet une longueur d'onde différente. Le multiplexeur (MUX) se charge d'injecter
les différentes longueurs d'onde dans la fibre et le démultiplexeur (DEMUX) fait
l'opération inverse.

II.6.1.c) DWDM :

La technologie WDM est dite « dense » (DWDM Dense WDM ou MDLO pour
« multiplexage dense en longueur d'onde ») lorsque l'espacement utilisé est égal ou
inférieur à 100 GHz ou 0,8 nm. Les systèmes DWDM commercialisés aujourd'hui
comportent 32, 80 voire même 160 canaux optiques, ce qui permet d'atteindre des
capacités de 80, 200 voire jusqu’à 400 Gbit/s en prenant un débit nominal de 2,5
Gbit/s... et de quatre fois plus avec un débit nominal de 10 Gbit/s.

47
Chapitre 02 : Les Composants Optoélectroniques
Lorsque les signaux lumineux doivent franchir de longues distances, il faut
installer, à intervalles réguliers de 50 à 100 km, des amplificateurs à fibre dopé à
l'erbium (EDFA). Ceux-ci permettent de compenser les pertes d'insertion dues au
multiplexage et au démultiplexage des longueurs d'onde, et de limiter le « bruit » qui
parasite les liaisons.

La Fenêtre à 1550 nm a été choisie par l'UIT pour deux raisons : c'est l'une des
fenêtres présentant le plus faible niveau d'atténuation et elle se situe dans la bande de
fonctionnement des amplificateurs optiques dopés à l'erbium.

Par ailleurs, il existe également des technologies U-DWDM (Ultra-Dense WDM).


Ces systèmes U-DWDM permettent de réduire les intervalles de longueur d'onde à 50
GHz (0,4 nm), voire même à 25 GHz (0,2 nm), ouvrant ainsi la voie au transport
simultané de centaines de canaux sur la même fibre.

III. Conclusion :

Dans ce chapitre nous avons vu une description de la liaison par fibre optique,
et ses différents composants (l’émetteur, le récepteur, l’amplificateur, le canal de
transmission,...) et leurs caractéristiques.

Une technique de multiplexage est aussi présente afin d’augmenter le nombre


de source a transmettre et utilisée une liaison haut débit

48
Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats
III. Simulation d’une chaine de transmission optique

III.1. Présentation de logiciel COMSIS :


Aujourd’hui, grâce à de puissants logiciels de simulation, il est possible avant de
réaliser matériellement une transmission numérique ou analogique, d‘étudier, d’analyser
et d’évaluer complètement une chaine de transmission.

Le logiciel COMSIS est dédié aux télécommunications. Il intègre les fonctions


électroniques classiques telles que les filtres, les CNA, les CAN, les fibres optiques, les
lasers ……

COMSIS est un logiciel de simulation système développé par une société


française IPSIS ( Ingénierie Pour Signaux et Systèmes ), L’acronyme de COMSIS
signifie communication System Interactive Software.
Ce logiciel est un outil qui permet aux chercheurs et aux ingénieurs de
modéliser, simuler , analyser et concevoir tout module de traitement du signal allant
du dispositif le plus élémentaire au système complet de communication . C’est un
environnement interactif qui allie des outils numériques à des fonctionnalités
graphiques et une interface utilisateur . Il permet d’analyser des systèmes
analogiques ou numériques.
L’exécution de COMSIS commence par l’affichage de 2 fenêtres qui constituent
l’interface principale de logiciel

III. 1.a) Une fenêtre principale :


La conception d’un schéma-bloc est assez simple ; il suffit de sélectionner les
composants disponibles dans la bibliothèque à l’aide de la souris et les déposer sur la
feuille du dessin (qui correspond à la partie visible de la feuille de dessin elle délimite la
surface de tracé du système en cours de description

50
Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats

Figure III-1: interface principal

III.1.b) La fenêtre alphanumérique :


Elle est utilisée au lancement d’une analyse pour insérer des paramètres de
simulation ou pour afficher l’ensemble des messages ou information édités,
spontanément ou sur requêtes, par logiciel au cours de son exécution.

Figure III -2 : interface alphanumérique.


III.1.c) La bibliothèque :

Elle contient tout types de modèles qui permettent de réaliser les différents
schémas blocs: entrées, régénérateurs, codeurs, modulateur, filtres,…

Figure III- 3 : la bibliothèque

51
Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats
III.2.Etude d’une chaîne de base pour transmission optique :

Dans son synoptique le plus général et le plus simple possible, un système de


télécommunications optique est donné par la chaîne de la figure III.4

Figure III.4: Synoptique d’une chaîne de transmission optique.

La liaison est composée de trois principaux blocs : l’émetteur, la ligne de


transmission et le récepteur.

Les paramètres de ces composants sont définis comme suit :

III.2.1. Bloc émission :

Le rôle de l’émetteur consiste à délivrer à la fibre un signal optique continu et


modulé, sur lequel sont inscrites les données électriques binaires.

III.2.1.a) Les données électriques :

Ce modèle permet de générer un courant d’entrée de laser, modélisé par une


séquence binaire pseudo-aléatoire représentant l’information à transmettre. Le signal,
formé de créneaux prend uniquement deux valeurs : Imin et Imax qui représentent le
courant qui entre dans le laser quand l’information à transmettre est un 0 ou un 1
respectivement. Le choix de ces valeurs de courant dépend de la puissance voulue.

52
Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats

Figure III.5 : Modèle et Paramètres caractéristiques du courant laser.

III.2.1.b) Le laser :

Ce modèle permet de simuler une diode laser à semi conducteur. Il est possible
de le décrire par ses paramètres physiques internes (coefficient de gain différentiel,
facteur de compression de gain, durée de vie des photons...), mais également par des
grandeurs "système" ou mesurables, souvent plus accessibles, notamment dans les data
skeet fournies par les constructeurs (courant de seuil, RIN, rendement…).

Le composant de la bibliothèque COMSIS qui sera utilisé est l’opérateur Laser


système de la figure III.3.

Figure III.6 : Modèle et Paramètres caractéristiques de simulation du laser.

53
Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats
Pourquoi on a choisi λ= 1550nm :

La figure III.7 montre l'atténuation spectrale d'une fibre en silice, pour les
télécommunications. L'atténuation minimale de 0,22 dB/km n'est pas très loin du
minimum théorique pour la silice. La différence s'explique par le fait que l'on ne peut
pas utiliser de la silice pure. Il faut doper soit le cœur, soit la gaine et cela augmente
les fluctuations de composition et donc les pertes par absorption.

Figure III.7 : les fenêtres de transmission optique

L’analyse statique du laser donne pour les paramètres résumés dans le tableau ci
dessus, la caractéristique courant-puissance suivante :

Figure III.8: L’analyse statique du laser

54
Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats
Le rendement total est le rapport entre la puissance lumineuse émise et la

puissance électrique consommée : ᶯ𝑡𝑜𝑡=𝑃lumière /𝑃électrique

III.2.1.c) Résultat obtenue par simulation : L’analyse statique du laser

D après la simulation Nous avons atteint :

Figure III.9: Analyse statique de la diode laser

A partir de la simulation nous avons extraire les valeurs : courant de seuil et le


rendement de laser.

 Le courant de seuil

 Le rendement

d’où

III.2.2) Influence de la longueur d’onde λ :

D’après la courbe de la figure II.7 .On peux extraire les valeurs dispersion en
(ps/nm.km) et l’atténuation en (db/km) correspondant la différente longueur d’onde λ.

55
Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats

Figure III.10 : la dispersion et l’atténuation en fonction de longueur d’onde

Cette première série d'observations est complétée par d'autres simulations, où


l'on fait varier la longueur de la liaison, les débits binaires des diodes laser ou leurs
propriétés.
D’abord on simule la chaine suivante avec la longueur d’onde λ=1550µm ,
λ=1330 µm et λ=1600 µm

Figure III.11 : Chaine de transmission optique

56
Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats
Résultat obtenue pour λ=1550 µm. Avec L=100km.1Gbit/s

Résultat obtenue pour λ=1330 µm . Avec L=100km.1Gbit/s

57
Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats
Résultat obtenue pour λ=1600 µm Avec. L=100km.1Gbit/s

D’après ces 3 graphes, on remarque l’influence de la longueur d’onde sur la


caractéristique de chaine de transmission par une augmentation des pertes visible à la
sortie de la fibre, la puissance optique est passée de l’ordre de 12 .10 -5 watt (pour
λ=1550 nm) à l’ordre de 11.10-8 (pour les autre λ). Les résultats confirme le choix de
λ=1550 µm.

II.2.3. Influence du débit binaire sur la sortie laser :


On prend la même chaine précédente et on joue sur la valeur du débit
binaire toute en gardons les autres valeurs constantes. λ =1550nm, L=100Km et ,
S= 0.5A/W

58
Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats

Figure III.12 : Modèle et Paramètres caractéristiques de courant laser.

Résultat obtenu sont comme suit:

59
Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats

D=200Mbits s-1

D=2 Gbits s-1

60
Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats
D=12Gbits s-1

On remarque cette fois-ci, pour un débit de l’ordre des Mbit/s, une légère
perturbation au niveau des l’amplitude. On note l'effet des oscillations de relaxation
dès que le débit binaire dépasse 2Gbits.s-1 avec le modèle de diode laser considéré.
Les impulsions sont alors loin d'être idéales. Et pour le haut débit on constate que le
signal est perdu, cela est du a l’incapacité de la diode laser à générer le signal correct
en utilisant la modulation direct.

III.2.3.a) La Modulation direct et externe :

Le laser système permet de moduler directement le courant électrique


représentant la séquence de données en le transformant en une puissance optique
comme le montre la figure:

Figure III.13 : Modulation direct avec laser système.

61
Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats
Pour remédier le problème de l augmentation de débit binaire qui se présente
au niveau à l’amplitude par une perturbation .on utilise la modulation externe a fin de
travailler avec des grands débits.

III.2.3.b) Le modulateur externe :

Le modulateur externe utilisé sera le modulateur électro-absorbant disponible


dans la bibliothèque COMSIS et qui est présenté sur la figure

Figure III.14 : Modèle de simulation de modulateur electro-absorbant.

Figure III.15: Paramètres caractéristiques du modulateur MEA

62
Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats
L’injection du signal de puissance continue résultant du laser à l’entrée d’un
modulateur MEA, provoque une atténuation obligatoire causée par la modulation de ce
dernier et donc affaiblissement de puissance de sortie de l’émetteur qui peut être
calculé de la manière suivante :

P(sortie émetteur) [dBm] = P(laser) [dBm] - Pertes d’absorption [dB] – Pertes d’insertion [dB].

Résultat obtenue pour : un débit de 20 Gbits/s et de 40 Gbits/s en utilisant le

modulateur externe MEA :

D=20GBbit/s D=40GBbit/s

Figure III.16: puissance de signal à la sortie du modulateur externe MEA.

III.3. Bloc de transmission :


III.3.1. La Fibre optique
La partie transmission de la chaîne s’agit d’un opérateur représentant une fibre
optique monomode. Il permet d’introduire de façon optionnelle les effets non-linéaires
Kerr et Raman.
Ce modèle est à une ou deux entrées, afin de prendre éventuellement en compte
la polarisation de la lumière, et la dispersion modale de polarisation.

Figure III.17 : Modèle de simulation de la fibre optique.

63
Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats

Figure III.18 : Paramètres caractéristiques de fibre optique.

III.3.1.1 Effet de la distance :

Les résultats de simulation pour différentes longueur de fibre et pour un débit


fixé à 1 Gbit/s sont représentés sur la figure suivante :

D=1Gbit/s. L=100km

64
Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats

D=1Gbit/s. L=200km

D=1Gbit/s. L=300km

On remarque que la qualité de signal reçu est plus faible plus la longueur de la
fibre est augmentée. Cela est du à la perte linéique de la fibre (coefficient
d’atténuation). Donc d’après ces résultats nous constations une limitation de la
longueur à utiliser dans la chaine de simulation.

65
Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats
III.3.2. Influence de l'effet de Kerr , Raman sur la distance :
Selon le Schéma suivant ; une simulation est faite avec un débit binaire fixe
(D=500Mbit/s.), une sensibilité de détecteur type PIN égale à 0.5 A/w et une longueur
de fibre fixé à 100Km.

Figure III.19 : Chaines de transmission optique avec déférents caractéristiques des


fibres

Pour visualiser l'effet de Kerr, et l’effet Raman sur le long de la chaine, on joue
sur les caractéristiques de la fibre séparément :

Fib1 : sans aucun effet (utiliser comme référence)

Fib2 : seulement l’application de l’effet de Kerr

Fib 3 : seulement l’application de l’effet de Raman

Fib 4 : l’application des deux effets (de kerr et de Raman) simultanément

Comme c’est présenté dans la figure III-20. Avec le maintien les conditions initial de
la chaine optique.

66
Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats

Figure III.20 : Paramètres caractéristiques des fibres optiques


67
Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats
Les résultats obtenus sont comme suit:

III.3.3. Influence de l’atténuation α :

Figure III.21 : Chaines de transmission optique.

68
Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats
Les résultats obtenus sont comme suit:

α=0.2db/Km

α=0.5db/Km α=0.9db/Km

Par cette expériences on a conclus que la distance de propagation et le débit


ont une relation inversement proportionnel avec la qualité de transmission. Les
dégradations sont dues aux différents effets linéaires et non linéaires des composants
tels que la dispersion chromatique, l’atténuation et les divers bruits de transmission.

III.4 : Bloc réception

Pour comprendre l’effet ou le choix du type de détecteur sur la qualité de


réception on va faire un simulation de comparaison entre les 3 détecteurs existants :
PN ,PIN et PDA :

Pour commencer on va prendre la même sensibilité qui est égale a : 0.5 pour les
trois détecteurs, et après paramétrages des blocs de la chaine, on va varier (le débit de
la source, et cette sensibilité) pour voir le comportement de chaque détecteur.

69
Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats
III.4.1 : Influence de débit et la sensibilité sur les 3 détecteurs

a/ simulation avec : D=100Mbit/s, s=0.2A/w, s=0.5A/w, s=1A/w

Figure III.22 : Chaines de transmission optique avec déférents détecteurs.

On a pris des chaines optiques identiques, seulement les détecteurs qui sont de
différents type, mais avec les mêmes paramètres (valeurs) de mesure.

Les résultats obtenus pour un débit de 100Mbit/s sont comme suit:

70
Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats
s=0.2A/w

PIN ID

PDA G1 PDA G10

s=0.5 A/w

PIN ID

PDA G1 PDA G10

71
Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats

s=1 A/w
PIN ID

PDA G1 PDA G10

b/la même simulation pour D=1Gbit/s , s=0.2A/w, s=0.5A/w, s=1A/w

s=0.2 A/w

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Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats
s=0.5A/w

s=1 A/w

On remarque que les deux types de détecteurs PIN et PDA présente une
perturbation aux niveaux des amplitudes par rapport à la photodiode idéal, cela est du
au différents bruit (d’obscurité et quantique), en plus nous observant un gain dans la
sortie de détecteurs PDA G10 due à l’amplification réaliser par la jonction PDA.
Ces perturbations au niveau d’amplitude sont augmentées en fonction de
l’augmentation du débit binaire à des pics et devenir des oscillations
En fin nous constatons que les photodiodes PIN sont les plus utilises car ils sont
peu couteuses et simples à utiliser avec une performance satisfaisant, les photodiodes a
avalanche sont plus performantes mais ils sont plus couteuses et demande des
exigences de control (entretien régulier, une tension d’alimentation élevée et stable) se
qui rend difficiles a les utiliser
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Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats
III.4.1. Effet de la puissance du signal optique et de la puissance du signal de
pompe de l'EDFA sur les signaux de la liaison point à point mono-longueur
d'onde

III.4.1.a. l’amplificateur optique

Ce modèle permet de simuler un amplificateur à fibre dopée à l’Erbium. Il est


possible de le décrire par ses paramètres physiques (longueur de la fibre dopée,
concentration en ions Erbium...), mais également par des grandeurs "système" ou
mesurables, souvent plus accessibles. L’amplificateur optique utilisé de la bibliothèque
COMSIS est donné par la figure

Figure III.22 : Le modèle de simulation de l’amplificateur optique.

L’amplificateur EDFA peut être paramétré comme suit :

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Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats

Figure III.23 : Paramètres caractéristiques d’un amplificateur optique.

Simulation d’une chaine de transmission avec D=1Gbit/s , L=150Km et puis avec


L=200Km

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Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats
Résultat obtenu est comme suit:

D=1Gbit/s,L=150 Km

D=1Gbit/s,L=200Km

Pour compenser les pertes d’atténuation durant la propagation, des


amplificateurs optiques sont implantés régulièrement dans les liaisons optiques. Un
amplificateur optique peut prendre trois positions différentes dans une liaison (au
début, au milieu, et à la fin). Puis, on observe que l’introduction d’amplificateurs
optiques dans la liaison ajoute du bruit au signal.

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Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats
III.4.1 .b. simulation d’une chaine de transmission avec trois amplificateurs
(régénérateur) :

Le but de cette simulation c’est d’augmenter la distance de la chaine optique,


pour cela nous avons simulé une chaine avec 3 amplificateurs et nous avons pris les
paramètres suivant : λ=1550nm, débit D=1.5Gbit/s et (L =50Km, L=100Km) pour
chaque fibre, et une chaine sans amplificateur avec les même paramètres :λ=1550nm,
débit D=1.5Gbit/s et L =150Km

Les résultats obtenus sont :

Liaison 150 km)

Liaison 150 km(3x50)

Liaison 300km(3x100)

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Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats

En vert Liaison 150km(3x50)

En jaune Liaison 300km(3x100)

Vu les résultats obtenues, nous remarquerons que la puissance de signal de


sortie pour une liaison 300 km est peu faible que celui de la liaison 150 km ; et que la
puissance des deux sortie sont nettement supérieur a celle de la liaison direct sans
amplification, donc l’utilisation d’un amplificateur permet d’améliorer les
performances de la transmission optique (cote distance) mais malheureusement il
ajoute du bruit aux niveau d’amplitude de signal à la sortie de la chaine, toute en
tenant compte que le bruit de chaque sortie d’un amplificateur est amplifié par les
autres amplificateur qui se suit dans la chaine.

Généralement l’utilisation d’un filtre est préconisé à la sortie du détecteur


dont le rôle est d’éliminé le bruit et d’augmenter le rapport signal a bruit.

III.4.2 .Technique d’augmentation de débit de transmission :

Cette partie de simulation consiste a simulé une chaine de transmission optique


avec multiplexage, le choix de type ce dernier est aléatoirement pris, seulement pour
montrer qu’il est possible d’augmenter le débit et voir par la suit l’effet perturbateur
engendrer par le multiplexeur (s’il existe) sur la chaine de transmission optique.

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Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats
Simulation d’une liaison par la technique (WDM) :

Cette simulation port sur la transmission d’un signal WDM à travers une fibre
monomode.

Figure 24 : Schéma bloc de la technique WDM.

Paramètres des composants :

Multiplexeur : Ce modèle permet de simuler un multiplexeur à base de réseaux de


Bragg ne tenant pas compte de la polarisation.

Figure III.25 : Paramètres caractéristiques du multiplexeur.

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Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats
Démultiplexeur : Ce modèle permet de simuler un démultiplexeur à base de
réseaux de Bragg ne tenant pas compte de la polarisation .

Figure III.26 : Paramètres caractéristiques du démultiplexeur.

Résultats obtenus par simulation :

Figure III-27 :. Forme temporelle des signaux optiques en sortie des générateurs
pseudo-aléatoires.

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Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats

Figure III-28 : Forme temporelle des signaux optiques en sortie des diodes laser.

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Chapitre 03 : Simulation Et Interprétation des résultats

Figure III-29 : Forme temporelle des signaux optiques en sortie de démultiplexeur.

III.5. Conclusion :

Notre travail nous a permis d’étudier une liaison optique point a point avec le
simulateur comsis. Les résultats obtenus de cette simulation ont été basé sur le
diagramme de puissance afin de voir et comprendre les différents paramètres qui
influents sur la qualité de la liaison optique (longueur d’onde, longueur de fibre,
coefficient d’atténuation, dispersion chromatique, débit binaire, etc,…)

L’étude de ces liaisons a permis de tirer une conclusion sur la démarche à


mettre en œuvre pour la réalisation d’un système de transmission par fibre optique à
haut débit, et a une distance assez importante.

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Conclusion General

Conclusion générale
Malgré la maîtrise actuelle des techniques de développement des systèmes de
communication, cela n’a pas suffit à combler la demande continuelle des dispositifs
pouvant générer de fortes puissances. Lorsque cet objectif est atteint, ces puissances
trop élevées ont engendré à leurs tours de nouveaux phénomènes qui peuvent modifier
quelques paramètres de transmission.

On sait que l’injection d’une puissance dans le guide optique va nous livrer de très
grandes puissances, puisque la puissance injectée à l’entrée est confinée dans une très
faible surface, du fait de la petite dimension de leur zone guidance. Les champs
électromagnétiques intenses qui ont résultent sont susceptible de modifier les
propriétés de la silice (matière dont les guides optiques sont constitués en général), qui
représente le support de la propagation. Ainsi, l’interaction entre un diélectrique, fibre
monomode, et un signal de forte intensité va automatiquement produire des
phénomènes non linéaires. Ces non linéarités vont déformer le signal, et ils vont forcer
l’indice de réfraction à adapter une variation. C’est le phénomène connu sous le nom
effet de Kerr optique. Le milieu qui représente ces caractéristiques est dit alors un
milieu non linéaire.

Enfin, Nous nous sommes intéressés en particulier à l’étude de l’atténuation et de la


dispersion chromatique dans les fibres optiques par la simulation système à l’aide du
logiciel COMSIS qui permet des gains de temps et d'argent en évitant les
expérimentations itératives sur des démonstrateurs de systèmes. Le procédé employé
consiste à modifier les longueurs de la fibre et les paramètres des composants
nécessaires à la simulation système, tout en essayant de maintenir les performances
globales de la liaison.

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Référence

Références
[1] MEDJDOUB FADILA, «Optimisation par la Simulation Système d’une
Chaine de Transmission Numérique par Fibre Optique Haut Débit », Mémoire
de Magister en Télécommunications ,2010 Université Abou Bekr Belkaid-
Tlemcen.

[2] MALAH SALAH EDDINE, OUAHABI NASR EDDINE «Etude de


fonctionnement et des caractéristiques de la fibre optique, Licence en
Télécommunication,2014 Université Djillali Liabes De Sidi Bel Abbes.

[3] BENKRARAZ Abdelkader et BOUMEDINE BELAL Walid,POUR OBTENIR


LE DIPLOME DE MASTER «Caractérisation d’une chaine de transmission
numérique à haut débit par fibre optique »2014. Université Djillali Liabes De
Sidi Bel Abbes.
[4] Melle BENCHAA Alia ,Mlle BOUANANI Soumia, POUR OBTENIR LE
DIPLOME DE MASTER ,Intitulé, ETUDE ET CARACTERISATION DE LA
COMMUTATION OPTIQUE. 2014 Université Djillali Liabes De Sidi Bel Abbes.

[5] BAHI Ouafa , MASTER ACADEMIQUE « les semiconducteurs binaires


utilisés dans les composants optoélectronique»2013.UNIVERSITE KASDI MERBAH
UARGLA

Cite internet :

https://fr.scribd.com/doc/170227431/Simulation-1

https://fr.scribd.com/document/110153423/2-Transmission-Optique.

https://fr.slideshare.net/miyamiya/amplificateurs-optiques-soa-raman-edfa-14602775

http://www.soudeuse-optique.fr/bien-choisir-votre-soudeuse-fibre-optique/

http://www.memoireonline.com/01/17/9518/Etude-d-une-liaison-de-transmission-par-
fibre-optique-et-simulation-d-un-resonateur-optique.html#_Toc456006690.

https://en.wikipedia.org/wiki/Optical_fiber_connector.

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