Cours SVT Seconde
Cours SVT Seconde
Cours SVT Seconde
T
La Terre dans l’univers : Une planète habitée
Les matériaux
Qu’ils soient végétaux ou animaux, les êtres vivant sont un assemblage de cellules faites de plusieurs
molécules reliées entre elles et composées d’atomes.
L’atome est la plus petite unité de matière (il en existe 118). Propriétés chimiques et physiques différentes ->
tableau périodique des éléments.
Les atomes sont classés en fonction de leurs propriétés chimiques et de leur numéro atomique (le nombre de
protons de l’atome)
matière minérale.
L’eau représente 60% de la masse totale d’un être humain. 95% chez les méduses. C’est la molécule la
plus abondante du vivant.
Notre corps est également constitué de sels minéraux et de vitamines mais en plus petite quantité
(oligoéléments). Ces oligoéléments sont des atomes que l’on retrouve en intégralité dans les matières
terrestres.
Les molécules
Les atomes de notre corps ne sont pas libres, ils sont reliés entre eux grâce à des liaisons chimiques pour
former différentes molécules.
Les molécules organiques constituantes de la matière vivante sont regroupées en 3 groupes : glucides
(sucre), lipides (matière grasse), protides (atome de soufre, de carbone, d’hydrogène et oxygène).
Certains être vivants comme les bactéries sont des organismes unicellulaires (constitués que d’une cellule).
Les humains sont des organismes pluricellulaires (constitués de plusieurs cellules). Au sein des organismes
pluricellulaires, des amas de cellules spécialisées forment des tissus particuliers comme la peau ou le tissus
cérébral.
Que ce soit chez un organisme unicellulaire ou pluricellulaire, chez les animaux ou chez les végétaux, la
cellule représente une unité structurale ey fonctionnelle commune à tous les être vivants.
Procaryotes : Organisme qui ne possède pas de noyau comme les bactéries, les chromosomes sont libres
dans le cytoplasme entouré d’une membrane plasmique et d’un paroi.
Organite : Compartiment intracellulaire retrouvé chez les eucaryotes, délimité par une ou plusieurs
membranes et possédant une fonction particulière.
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C’est dans la cellule qu’ont lieu toutes les réactions chimiques qui permettent le fonctionnement d’un
organisme vivant. On appelle ces réactions les métabolismes.
Métabolismes chimiques : Ensemble des réactions chimiques qui se déroulent dans les cellules de
l’organisme.
Grâce à sa membrane plasmique perméable, la cellule réalise des échanges entre le milieu extra cellulaire et
le milieu intracellulaire.
Le phénomène de respiration cellulaire est un exemple d’échange entre les milieux intracellulaire et extra
cellulaire. La respiration cellulaire a lieu dans un organise bien spécifique de la cellule : la mitochondrie. À
partir de glucose trouvé dans le milieu extra cellulaire, arrivé là par notre alimentation, et en présence
d’oxygène, la cellule va fabriquer du dioxyde de carbone et de l’eau. De cette opération, appelée respiration
cellulaire, va émerger de l’énergie sous forme de chaleur.
Écosystème : Un écosystème est un milieu bien spécifique dans lequel des êtres vivants particuliers à ce
milieu vivent. Dans un écosystème, le milieu de vie et les être vivants sont en étroite interaction.
Espèce : On définit une espèce par l’ensemble d’individus qui se ressemblent fortement, qui peuvent se
reproduire entre eux et dont la descendance est fertile.
sI la biodiversité est aussi présente entre les individus d’une même espèce c’est parce qu’un gène peut
comporter différents allèles.
La biodiversité sur Terre change en permanence : des espèces disparaissant et de nouvelles naissent
(mutation d’espèces existantes). L’état des lieux actuel de la biodiversité est loin d’être complet. Chaque
année, des scientifiques découvrent de nouvelles espèces qu’ils n’avaient pas encore rencontrées.
La biodiversité ancienne est étudiée grâce aux fossiles que l’on trouve dans les couches sédimentaires.
Au cours des temps géologiques, des extinctions massives d’espèces ont eu lieu, on appelle ce phénomène
une crise biologique.
La crise biologique la plus connue est elle qui a vu disparaitre les dinosaures. Certains scientifiques
s’accordent à dire que nous vivons aujourd’hui une nouvelle crise biologique. Sa particularité est que ce sont
les activités d’une espèces en particulier, l’Homme, qui sont à l’origine de cette crise.
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Toutes nos activités ont une répercussion sur la biodiversité.
Les scientifiques ont regroupé différentes espèces dans des groupes. Il y a 42 000 estèces de vertébrés
actuelles ou éteintes.
partie gauche.
Les vertébrés ont en commun un certain nombre de caractères hérités de leurs enchères communs. Au cous
de l’évolution, chaque espèce a vu apparaitre des caractères nouveaux qui lui sont propres, on parle
d’innovation évolutives.
lLes innovations évolutives peuvent êtres bénéfiques, elles aident alors les individus qui en sont porteurs, leur
laissant plus de chances de survivre et donc de se reproduire et de transmettre leur particularité génétique. À
long terme l’espèce va subsister.
Les innovations évolutives peuvent conférer un désavantage qui peut empêcher les individus qui en sont
porteurs de survivre assez longtemps pour transmettre leurs gènes. A terme, la mutation n’est plus transmise
et l’espèce qui la porte disparait.
Les mutations sont neutres et sans incidences sur la capacité de survie de l’espace. Si deux espèces
présentent les mêmes innovations, on dit qu’elles ont un ancêtre commun propre, plus récent que celui
commun à tous les vertébrés. Le partage d’innovation permet de déterminer des liens de parentés entre les
différentes espèces.
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Diverses représentations des parentés entre espèces
Ce qui différencie le saumon de la grenouille c’est que la grenouille est porteuse d’une innovation
évolutive qui est la présence de quatre membres. Tous les taxons qui sont à droite de l’innovation « présence
de quatre membre » bénéficient de cette innovation. On peut dire que la grenouille, le lézard et le moineau ont
un ancêtre commun qui avait quatre membres et qu’ils ne partagent pas avec le saumon. De la même façon,
le lézard et le moineau ont un ancêtre commun qui présentait l’innovation évolutive d’avoir une cavité
amniotique. Il ne partagent pas cet ancêtre avec la grenouille et le saumon.
Population : En biologie, une population est définie par un ensemble d’individus d’une même espèce qui
vivent au même endroit. Ce sont donc des individus qui évoluent ensemble et peuvent se reproduire.
La dérive génétique
Pool génétique : Le pool génétique est l’omble des allèles possédés par les individus d’une population.
La sélection naturelle
Au sein d’une population, certains allèles donnent un avantage sélectif à l’individu qui les porte. Les individus
porteurs de tels allèles vont avoir plus de chance de survivre et de se reproduire. Ils vont favoriser leurs
allèles dans la population future au détriment de l’allèle qui ne présente pas d’avantage.
Un allèle peut donner un avantage sélectif dans un milieu et pas dans un autre. L’exemple le plus connu est
celui de la phalène de bouleau. Ce petit papillon de couleur blanche tachetée de noir à une robe parfaite pour
se confondre à l’écorce des bouleaux sur lesquels il se pose. Cela lui permet de ne pas être reconnaissable
par ses prédateurs.
Lorsqu’au XIXe siècle, l’industrialisation en Angleterre prend de l’ampleur, les bouleaux se couvrent de
charbon et deviennent noir. On remarque alors que les populations de phalènes de bouleaux deviennent
majoritairement noires alors qu’il y avait très peu d’individu de cette couleur avant. L’allèle couleur noir
devient un avantage sélectif pour se cacher des prédateurs alors que les troncs de bouleaux changent de
couleurs.
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La sélection naturelle explique l’adaptation génétique des population à leur milieu. Cette théorie aa été pour
la première fois exposée par le célèbre naturaliste Charles Darwin.
Si les différences génétiques deviennent importantes entre deux populations, il se peut qu’elles ne puissent
plus se reproduire. Il y a donc création d’une nouvelle espèce.
Définition et vocabulaire
Information génétique : L’information génétique correspond aux informations qui commandent les actions
relatives aux caractères héréditaires.
Dans les cellules d’un foetus issu de parents qui ont tous les deux les yeux bleus, l’information génétique
commande la coloration des yeux bleu.
L’ADN est une molécule composée de différents gènes situés à un endroit précis du chromosome. Ce sont
les gènes qui vont coder pour des caractères particuliers.
On peut voir un chromosome sur lequel trois gènes sont localisés. Dans
nos cellules, chaque chromosome porte des milliers de gènes différents
qui codent pour des caractères.
Les OGM sont des organismes génétiquement modifiés. Ce qui signifie qu’on a modifié le génome d’un
organisme par manipulation scientifique, on appelle ce procédé la transgénèse.
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L’ADN est le support universel de l’information génétique.
2. Structure de la molécule
- L’adénine notée A
- La thymine notée T
- La cytosine notée C
- La guanine notée G
Un gène code pour un caractère. Mais un gène est en faite une séquence de nucléotides, représentant le
code de l’information génétique. Nous allons voir maintenant ce qui peut être source de variabilité de
l’information génétique.
Les allèles
Les différents allèles d’un gène ont des séquences de nucléotides très proches avec de faibles variations.
Chaque individu possède deux allèles pour un gène donné : un sur chacun des deux chromosome
homologues.
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Les mutations
Les mutations sont une autre source de variabilité de l’information génétique. Elles sont à l’origine de la
multitude d’allèles que comportent les gènes.
Mutation : La mutation est la modification de la séquence des nucléotides d’un gène. Ces modifications
résultent soit du hasard, soit de l’exposition de l’ADN à u agent mutagène qui augmente la fréquence des
mutations.
Agent mutagène : Agent de l’environnement qui augmente la fréquence d’apparition des mutations.
Lors d’une mutation, le gène mutant peut alors coder pour une information tout à fait différente de son
information initiale. Lorsqu’une mutation n’influe pas sur l’information génétique, on parle de mutation
silencieuse.
Au cours d’un effort physique, il y a différentes adaptations de notre corps. Une des modifications concerne
la pression artérielle.
Pression artérielle : Pression exercée par le sang sur la paroi des artères.
La pression sanguine n’est pas constante dans le temps. Elle oscille entre deux valeurs : une valeur haute et
une valeur basse.
du coeur va donc diminuer à mesure que le sang progresse dans les artères
Lors d’un effort physique, les muscles ont un besoin accru en dioxygène et en nutriments apportés par le
sang. La pression artérielle augmenté alors, ce qui correspond à une activité plus importante du myocarde.
Mais ce n’est pas le seul moment où la pression artérielle varie en fonction des différents moments de la
journée.
Lors d’un sortie à 16h, la pression artérielle augmente brusquement de même que lors du lever après la nuit.
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Au contraire, au coucher, la pression artérielle va diminuer significativement.
S’il y a bien des variations de la pression artérielle en fonction de l’activité, elles restent de faible ampleur et
brèves dans le temps.
Certaines personnes ont une pression artérielle élevée en permanence. Elle sont hypertendues.
L’hypertension fragilise les vaisseaux sanguins car le sang exerce une pression trop élevée sur les parois. A
long terme, cela peut avoir des conséquences néfastes pour la santé en favorisant les accidents vasculaires
cérébraux et les insuffisance cardiaques.
Certaines personnes présentent des hypotensions (tension tout le temps faible). Ce sont des personnes tout
le temps fatiguées car les organes ont du mal à recevoir la quantité de sang dont il ont besoin pour
fonctionner.
Une étude a été réalisée par le docteur Héring, en 1924. Son expérience est réalisée sur les carotides d’un
animal.
Carotides : Les carotides sont des ramifications de l’artère aorte qui apportent le sang vers la tête. Il décide
de ligaturer les deux carotides. Il va alors mesurer la fréquence cardiaque de l’animal avant, après et pendant
que les carotides sont ligaturées. On observe qu’au moment où les carotides sont ligaturées, la fréquence
cardiaque augmente. Elle diminue ensuite lors de la suppression des ligatures.
Dans une deuxième expérience, il fait une ligature en aval du sinus carotidien. Dans ces conditions, la
fréquence cardiaque diminue au moment de la pose de la ligature et augmente à la suppression de la
ligature.
Les expériences du Dr Héring montrent que lorsque les sinus carotidiens sont privés de sang par une suture,
et donc que la pression est faible, la fréquence cardiaque augmente afin de pallier à cette baisse de tension.
Une pression forte au niveau du sinus carotidien induite par une suture en aval provoque une baisse la
fréquence cardiaque.
Le coeur est un muscle qui fonctionne sans que l’on en ait conscience, on parle d’automatisme cardiaque.
Bien que la contraction soit automatique, le coeur est régulé par le système nerveux qui se trouve dans le
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bulbe rachidien à la base du cerveau.
Lorsque la pression artérielle est haute, les barorécepteurs sont stimulés et envoient
plus de signaux nerveux au bulbe rachidien par l’intermédiaire des nerfs sensitifs que
lorsque la pression artérielle est normale. Lorsque la pression artérielle est basse, les
barorécepteurs sont moins stimulés et envoient moins de signaux nerveux.
Le coeur est innervé par deux types de nerfs que l’on nomme des nerfs cardiaques : le nerf sympathique et le
nerf parasympathique. Ces deux nerfs ont des effets antagonistes.
Le nerf sympathique véhicule des messages nerveux qui entrainent une accélération du rythme cardiaque.
Le nerf parasympathique véhicule lui des informations qui ralentissent le rythme cardiaque.
Ces deux nerfs sont appelés nerfs moteurs en oppositions aux nerfs sensitifs. La variation de la pression
artérielle induit une modification des messages véhiculés par les nerfs moteurs qui régulent la fréquence
cardiaque.
Le bulbe rachidien intégré le message cerveau reçu et émet un autre message nerveux aux coeur par
l’intermédiaire des nerfs moteurs (le nerf sympathique et le nerf parasympathique). Ce message entraine une
modification du rythme cardiaque qui corrige la pression artérielle. Le coeur est qualifié d’organe effecteur. La
pression artérielle peut être élever ou basse, mais elle est toujours régulée.
Lors d’activités sportives, les muscles et les articulations sont sollicités de manière intensive, ce qui peut
entrainer des blessures.
1. Le système musculo-articulaire
Les muscles
Il existe deux types de muscles dans notre corps : les muscles lises et les muscles striés. Les muscles lisse
se contractent de manière involontaire et permettent de transporter les différentes substances dans le corp
comme le sang, les aliments ou l’air.
Les muscles striés se répartissent en deux classes : les muscles squelettiques et le muscle cardiaque
(myocarde).
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Muscles squelettiques : Les muscles squelettiques ont pour fonction de faire bouger le squelette afin de
réaliser des mouvements.
Tous ces mouvements sont réalisés de manière volontaire, à l’exception des mouvements réflexes.
Pour réaliser des mouvements, les muscles squelettiques sont accrochés aux
différents os de notre squelette par des tendons.
Les articulations
Les articulations permettent non seulement de les relier, mais également de leurs
donner une mobilité les uns par rapport aux autres. Une articulation comporte
différents éléments :
Le système musculo-articulaire est très fragile, et il est particulièrement sollicité lors des exercices physiques.
On peut différencier les accidents musculaires des accidents articulaires.
Les accidents musculaires surviennent lors d’une effort physique trop intense ou lors d’un faux mouvement.
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Ils peuvent être de différentes natures :
- L’élongation d’un muscle correspond à un étirement trop important de certaines fibres musculaires.
- Si l’étirement est trop important et que des fibres sont rompues c’est le claquage.
- Une entorse, lorsque l’élongation est trop importante et que les ligaments sont arrachés.
- Une luxation, si l’os se déboite de l’articulation, avec en général un arrachage des ligaments et des
tendons.
Pour éviter des accidents du système musculo-articulaire, il est primordial de pratiquer le sport de manière
responsable. Dans un premier temps, l’échauffement prépare non seulement notre système musculo-
articulaire à l’activité que l’on va pratiquer, mais également tout notre corps, car lord d’un effort, les systèmes
cardio-vasculaire et respiratoire sont également mis à contribution.
Il est aussi très important d’avoir une pratique raisonnée et progressive qui permet d’entrainer le corps sans
le brusquer.
Le dopage
Certains sportifs ont recours au dopage pour améliorer leurs capacités. C’est une pratique illégale et qui
présente des pour la santé. En effet, lorsqu’une personne augmente de manière artificielle et très rapide sa
masse musculaire, ses articulations n’arrivent plus à soutenir les muscles et il y a un risque d’accidents
articulaires graves.
Notre corps est remarquablement bien fait : il émet des signaux d’alerte pour éviter les accident. La douleur,
permet de nous alerter sur nos limites. Si l’on prend des produits qui nous empêchent de percevoir la
douleur, alors nos limites sont repoussées et les risques d’accidents augmentent.
Nous sommes tous issus d’une cellule oeuf formée lors de la fécondation. Cette cellule va se diviser pour
donner les très nombreuses cellules qui nous forment : c’est ce que l’on appelle la division cellulaire. Lors de
cette division, le matériel génétique contenu dans le noyau de la cellule est conservé. On appelle cela la
réplication du matériel génétique.
1. La division cellulaire
La cellule eucaryote est composée d’ADN, qui se trouve dans le noyau, entouré d’une membrane nucléaire.
Le noyau se situe dans le cytoplasme, lui- même enveloppé d’une membrane appelée ombrante plasmique.
Les animaux comme les végétaux sont fait de cellules eucaryotes.
Une cellule eucaryote est différenciée d’une cellule procaryote par le fait que
pour les cellules eucaryotes, le matériel génétique est enfermé dans le noyau.
Pour des cellules procaryotes, le matériel génétique est libre dans le cytoplasme.
Mitose : La mitose est une étape du cycle cellulaire durant laquelle s’effectue la division d’une cellule mère en
deux cellules filles génétiquement identiques. Elle comprend quatre phases qui dépendant de l’organisation
des chromosomes.
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La cellule mère qui entre en mitose possède n paires de chromosomes homologues à deux chromatines.
2. Le cycle cellulaire
1. La première phase, appelée phase G1, est la phase de croissance cellulaire. La cellule va grossir jusqu’a
atteindre sa aille maximum qui sera le déclenchement du passage à l’étape suivante. C’est pendant cette
phase que la cellule répond à la fonction pour laquelle est est génétiquement programmée, c’est a dire
que c’est à cette étape qu’elle fait son « travail de
cellule ». À cette étape, il va y avoir un contrôle pour etre
sur que le code génétique ne comporte pas d’erreur. La
cellule peut alors passer à l’étape suivante de sa vie
cellulaire. À l’étape G1, la cellule contient des
chromosomes à une chromatine.
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Chapitre 2 : La réplication du matériel génétique
La cellule suit un enchaînement d’étapes que l’on appelle le cycle cellulaire. Ce cycle commence par une
phase de croissance cellulaire avant de passer à l’étape de réplication de l’ADN. La cellule se prépare ensuite
à la division cellulaire qui comprend quatre phases : la prophase, la métaphase, l’anaphase et la télophase.
Ce cours permettra un rappel sur la structure de la molécule d’ADN. Les résultats d’une expérience réalisée
en 1958 par deux chercheurs, Matthew Meselson et Franklin Stahl, seront ensuite étudiés. Enfin, le
mécanisme de la réplication de l’ADN sera vu.
ADN signifie Acide Désoxyribonucléique. Il représente le support de l’information génétique. Il est porté par le
chromosome. Un brin d’ADN est constitué de nucléotides attachés entre eux. Il existe 4 nucléotides différents
qui sont :
Bien que les nucléotides soient très petits, une molécule d’ADN peut avoir une taille conséquente. Par
exemple, chez l’espèce humaine, le chromosome 1 qui est le plus grand, comprend 220 millions de paires de
bases et mesure 7 centimètres en linéaire, c’est-à-dire si l’on déplie la molécule d’ADN.
• Il ne faut pas oublier que ce chromosome se trouve dans chaque cellule du corps.
En 1958, deux chercheurs, Matthew Meselson et Franklin Stahl s’interrogent sur la réplication de l’ADN lors
de la phase S du cycle cellulaire. Ils cherchent à savoir si la réplication est :
• Conservative : à partir d’une molécule d’ADN « mère » à deux brins est une nouvelle molécule d’ADN
néoformée.
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Les chercheurs émettent donc trois hypothèses à leur expérience
dont le protocole est détaillé ci-dessous.
• La proportion d’ADN « hybride », qui contient en partie de l’azote 15 et en partie de l’azote 14 ;
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On peut voir que pour les bactéries témoins cultivées dans un milieu enrichi en azote léger, 100 % de l’ADN
est léger. De même pour les bactéries cultivées dans un milieu enrichi en azote lourd, 100 % de l’ADN est
lourd.
Au niveau de l’expérience :
• Au bout de deux cycles cellulaires, 50 % de l’ADN est hybride et 50% est léger ;
• Et au bout de 3 cycles cellulaires, 75 % de l’ADN est léger et 25 % est hybride.
Ces résultats rejettent les hypothèses de la réplication conservative et dispersive et confirment l’hypothèse
disant que la réplication est semi-conservative.
Le cycle cellulaire comprend 4 phases. On peut voir sur ce graphique que la quantité d’ADN dans la cellule
n’est pas homogène pendant le cycle cellulaire. Lors de la phase S, la réplication de l’ADN a lieu.
Les gènes sont responsables de l’expression des caractères d’un individu. Un gène correspond à un
fragment d’ADN, c’est-à-dire une zone bien précise d’un chromosome, appelée locus. Chaque gène va coder
pour un caractère spécifique d’un individu. Chez la souris par exemple, il existe deux gènes qui codent pour
la couleur du pelage.
La biodiversité du monde vivant existe à différents niveaux d’organisation : la diversité des écosystèmes, la
diversité des espèces et la diversité des gènes. Cette diversité génétique résulte de modifications de l’ADN.
Ce cours va permettre de voir quelles sont les origines des modifications d’ADN ainsi que le devenir des
lésions de l’ADN. La suite de ce cours permettra de comprendre comment les mutations génétiques sont
source de biodiversité.
Un brin d’ADN est constitué d’un ensemble de nucléotides attachés entre eux. Il existe 4 nucléotides
différents qui sont :
L’ordre d’enchaînement de ces quatre nucléotides définit l’information génétique. Les chromosomes sont eux
constitués de deux brins d’ADN complémentaires par l’appariement de paires de bases. Le cycle cellulaire
permet une réplication conforme de la cellule. Cependant, des erreurs peuvent survenir : ce sont les
mutations.
• les mutations de substitution correspondent au remplacement d’une paire de nucléotides par une
autre ;
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• les mutations par insertion se produisent lorsqu’une paire de nucléotides est ajoutée dans la
séquence d’ADN.
La mutation sera alors présente sur le clone de la cellule mutée après réplication de l’ADN mais ne sera pas
transmise à la descendance de l’individu.
Les mutations peuvent survenir de manière spontanée mais cela reste très faible.
Agent mutagène : Un agent mutagène est un agent de l’environnement qui augmente la fréquence
d’apparition des mutations.
• Des agents mutagènes physiques comme les rayons X, les rayons gamma et les rayons UV.
Il existe des systèmes de réparation des mutations qui ont lieu pendant l’interphase du cycle cellulaire. Des
enzymes vont détecter les erreurs : dans l’exemple ci-dessous, il s’agit d’un mauvais appariement. D’autres
enzymes vont alors couper le fragment d’ADN qui présente une erreur. Ce fragment va être éliminé et
remplacé par un brin néoformé par l’ADN polymérase.
En effet, lorsqu’un individu hérite d’un allèle muté, il va lui-même le transmettre à sa descendance et ainsi de
suite jusqu’à ce que cet allèle se répande dans la population. C’est donc bien un phénomène aléatoire et non
sélectif qui est à l’origine d’une telle diversité.
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Chapitre 1 : Nature chimique des protéines et relation gène-protéine
L’ADN est le support de l’information génétique, il détermine le génotype d’un individu. Il y a au sein des
cellules différentes étapes pour que le génotype s’exprime en phénotype.
Le phénotype d’un individu est dépendant des protéines qui assurent les différentes fonctions vitales de
l’organisme. Ces protéines résultent de la synthèse du patrimoine génétique. Elles remplissent différentes
fonctions dans notre organisme comme la défense, la digestion, la structuration et bien d’autres fonctions
encore.
Ce cours va s’intéresser dans un premier temps à la nature chimique de ces protéines. Dans un deuxième
temps, nous verrons l’expérience des chercheurs Beadle et Tatum, qui ont mis en évidence la relation entre le
gène et la protéine.
Parmi les 20 acides aminés de notre corps, 8 acides aminés sont
qualifiés d’essentiels car ils ne sont pas synthétisés par notre corps.
On doit donc les apporter à notre organisme par notre alimentation, que ce soit dans les produits d’origine
animale, dans les céréales ou dans les légumineuses. Les 8 acides aminés essentiels sont : Le tryptophane ;
La lysine ; La méthionine ; La phénylalanine ; La thréonine ; La valine ; La leucine ; L’isoleucine.
Les acides aminés ont la particularité de pouvoir se lier entre eux grâce à une liaison peptidique. Cette liaison
s’effectue entre le groupement acide d’un acide aminé et le groupement amine d’un autre acide aminé.
L’assemblage de plusieurs acides aminés grâce à des liaisons peptidiques aboutit à une molécule appelée
polypeptide.
entre
les acides aminés : certains se repoussent et certains s’attirent.
Avec ces interactions, la chaîne se replie dans certaines zones,
ce qui donne une configuration tridimensionnelle à la molécule.
On parle de
structure tertiaire.
Ainsi, chaque
acide aminé a son
importance car il
peut de part son interaction avec les autres acides aminés
changer la structure tertiaire d’une protéine. Par exemple, si l’on
prend une protéine qui a cette structure tertiaire :
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Certaines protéines sont formées de plusieurs chaînes polypeptidiques qui sont reliées par ce que l’on
appelle des ponts disulfures. Ils permettent de
relier deux acides aminés soufrés ensemble.
2. Relation gène-protéine
Pour comprendre leur expérience, il faut connaître la voie de biosynthèse des acides aminés. Nous allons
nous intéresser ici à la voie de biosynthèse de l’arginine chez le champignon Neurospora. Pour synthétiser
l’arginine, le champignon utilise une molécule dite précurseur qu’il prélève dans le milieu minimum. Ce
précurseur va alors subir une chaîne de réactions :
• Une partie est mise sur un milieu minimum où elle ne se développe pas ;
Pour que le champignon se développe, il faut qu’il puisse synthétiser la protéine d’arginine.
• Une souche mutante appelée A est mise sur un milieu minimum enrichi en ornithinine où elle se
développe ;
• Une souche mutante appelée B est mise sur un milieu minimum enrichi en citruline où elle se
développe;
• Une souche mutante appelée C est mise sur un milieu minimum enrichi directement en arginine où
elle se développe.
• La souche C mutée ne peut pas synthétiser l’arginine. En effet, elle ne possède pas l’enzyme C
nécessaire à sa synthèse.
Cette expérience montre que chaque gène muté détermine la synthèse d’une enzyme qui est une protéine.
Ainsi, les gènes, qui sont des fragments d’ADN, codent pour la synthèse des protéines. Ces protéines sont
un assemblage d’acides aminés qui sont responsables du phénotype d’un individu.
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Chapitre 2 : La transcription
Le gène est un enchaînement de nucléotides, il gouverne la synthèse d’une protéine (cette dernière étant un
enchaînement d’acides aminés). Cette protéine est responsable du phénotype exprimé par chaque individu.
Les protéines sont très nombreuses et peuvent remplir différentes fonctions, comme en étant des enzymes
ou des anticorps. Elles se retrouvent alors dans tout le corps. Pourtant, elles proviennent d’un gène qui se
trouve sur l’ADN. Ce dernier est enfermé dans le noyau de chaque cellule.
Ce cours va permettre de voir dans une première partie où se trouve la synthèse des protéines. Une
deuxième partie permettra de s’intéresser à la première étape de l’expression d’un gène, la transcription.
Enfin, une troisième partie permettra de conclure en expliquant ce qu’est la maturation de l’ARN.
Une expérience est réalisée avec des acétabulaires, qui sont des algues unicellulaires.
Unicellulaire : On dit d’un organisme qu’il est unicellulaire lorsqu’il est constitué d’une seule cellule.
Ce sont des algues marines qui vivent fixées sur un rocher. Elles sont faites d’un pied, qui contient l’unique
noyau cellulaire, d’un pédoncule et d’un chapeau circulaire. On peut voir sur le schéma ci-dessous une
acétabulaire dont un acide aminé, la méthionine, a été rendu radioactif.
Cet acide aminé est présent dans tout le cytoplasme de la cellule et est
absent du noyau. La deuxième acétabulaire a été cultivée avec une des
bases de l’ADN, la thymine, et a été rendue radioactive. Ce schéma
montre bien que l’ADN est présent uniquement dans le noyau de la
cellule, contrairement aux protéines.
Cette expérience permet de conclure que l’ADN reste dans le noyau alors
que les protéines sont présentes uniquement dans le cytoplasme de la
cellule.
2. La transcription
ARN : L’ARN, pour Acide Ribonucléique, est une molécule constituée d’un assemblage de ribonucléotides.
Ce sont des nucléotides chimiquement proches de l’ADN. Les quatre ribonucléotides qui constituent l’ARN
sont : l’adénine ; la cytosine ; la guanine ; et l’uridine qui remplace la thymine de l’ADN.
ARN polymérase : Il s’agit d’une enzyme qui synthétise des molécules d’ARN par copie de l’ADN.
L’ARN polymérase fait la transcription du gène qui représente la protéine nécessaire à l’organisme. Pour cela,
elle « ouvre » la molécule d’ADN à l’endroit où commence le gène, c’est-à-dire qu’elle dissocie les deux brins
de l’ADN. Ensuite, à partir des ribonucléotides libres, elle transcrit un des deux brins d’ADN par
complémentarité des bases.
3. La maturation de l’ARN
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qui sont les séquences codantes des gènes.
Sur ce schéma, on peut voir un ARN pré-messager avec ses exons en vert et ses introns en bleu. L’épissage
alternatif permet la synthèse de sept protéines différentes à partir du même gène avec trois exons.
Le gène gouverne la synthèse d’une protéine. Cette protéine est responsable du phénotype exprimé par
chaque individu. La transcription est la première étape de l’expression d’un gène. Cette étape a lieu
exclusivement dans le noyau de la cellule. Elle permet, à partir d’un gène, d’obtenir un ARN pré-messager qui
n’est rien d’autre qu’une copie du brin complémentaire au brin transcrit de l’ADN. Après une étape de
maturation de l’ARN pré-messager également dans le noyau, l’ARN messager débarrassé de ses introns peut
passer dans le cytoplasme de la cellule où la deuxième étape de l’expression d’un gène aura lieu. C’est la
traduction.
Ce cours permettra de voir dans un premier temps ce que l’on appelle le code génétique et ensuite quels
sont les outils et les mécanismes de la traduction. Dans un deuxième temps, ce cours traitera des différentes
échelles du phénotype ainsi que de la diversité des protéines cellulaires.
1. Le code génétique
L’ARN est synthétisé dans le noyau. Il y subit une maturation avant de passer dans le cytoplasme où va avoir
lieu la traduction.
Traduction : La traduction est la fabrication d’une protéine à partir d’un ARN messager.
Dans cette étape, l’ARN messager va être en quelque sorte traduit en protéine en fonction d’un code
génétique.
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Le code génétique permet la synthèse de 20 acides aminés à partir de 4 ribonucléotides.
2. La traduction
Une fois l’ARN messager entré dans le cytoplasme, la traduction commence. Elle est effectuée par le
ribosome, un organite cellulaire composé de deux sous-unités :
• une grande sous-unité qui comprend deux emplacements : un premier est le site d’accueil de l’acide
aminé lors de sa synthèse, et un deuxième est le site d’accueil de la protéine au cours de sa synthèse.
Le phénotype cellulaire correspond à l’ensemble des caractères d’une cellule alors que le phénotype
macroscopique correspond à l’ensemble des caractères d’un individu, c’est ce qui est observable de
l’extérieur.
Les différents niveaux de phénotypes sont reliés entre eux : le phénotype moléculaire conditionne le
phénotype cellulaire qui lui-même conditionne le phénotype macroscopique.
Voici un exemple de la relation entre les différents phénotypes à travers l’étude d’une maladie : la
drépanocytose.
Il s’agit d’une maladie caractérisée par une anomalie de la forme des globules rouges ou hématies, qui ont
une forme de faucille (comme on peut le voir ci-dessous). La forme des globules rouges représente le
phénotype cellulaire de l’individu.
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contiennent une molécule appelée hémoglobine. Elle est composée de quatre protéines. L’hémoglobine se lie
à l’oxygène dans le sang pour le transporter dans tous les organes du corps.
Une fois son travail terminé, l’hémoglobine se dissout dans le cytoplasme de l’hématie. Dans le cas de la
drépanocytose, l’hémoglobine est modifiée : lorsqu’elle est désoxygénée, elle va former des fibres qui vont
déformer la cellule et lui donner un aspect de faucille (voir schéma ci-dessous).
L’expression des gènes entraîne un phénotype moléculaire qui influe sur un phénotype cellulaire, qui lui-
même induit un phénotype macroscopique.
Toutes les cellules d’un individu présentent le même génotype, et pourtant elles ne synthétisent pas toutes
les mêmes molécules.
Ainsi, le phénotype moléculaire est influencé par des facteurs internes à l’organisme. C’est grâce à cela
qu’une cellule du cerveau ne va pas synthétiser les mêmes protéines qu’une cellule des poumons.
En plus des facteurs internes à l’organisme, des facteurs environnementaux peuvent avoir une influence sur
le phénotype d’un individu à toutes les échelles. On peut prendre l’exemple du bisphénol A, qui est une
substance chimique présente dans certains conditionnements alimentaires en plastique. Cette substance
provoque des dérèglements de la fonction reproductrice chez
tous les animaux. Voilà pourquoi son utilisation a
été interdite dans les biberons depuis 2011 et
que l’interdiction comprend tous les
conditionnements à vocation alimentaire depuis
fin 2015.
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