Memoire de Magister2012 PDF
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FEKHART KARIMA
Thème :
REMERCIEMENTS
La modélisation est faite via un logiciel FLAC2D basé sur la méthode des
L’objectif numérique est de réduire le temps de calcul pour rendre les études
Mots clés :
Débit de fuite ; barrage en terre, homogène, isotrope, vidange, surface de
suintement, infiltration, surface libre d’écoulement.
infiltration through an earth dam which is homogeneous and isotropic and rests
drainage.
The model is simulated using the software FLAC2D based on the method of
finite differences, which enable us to determine the flow through the dam
The numerical objective of this work is to reduce the time of calculation to make
Key words:
Leak-flow; earth dam, homogeneous and isotropic, drainage, seepage face,
infiltration, free surface of flow.
Chapitre I :
Généralité et notions de base
Introduction…………………………………………………….………………...5
1-Description d’un fluide en mouvement………...……………..……….………5
1-1-Ecoulements laminaire et turbulent..………………….…………………..…6
1-2-notion de viscosité dans un fluide en mouvement………………………..….7
2-Etat de l’eau dans le sol ………………………………...…………..…………7
2-1- L’eau de constitution ………………………...………………….………….7
2-2- L’eau liée ou absorbé…………………………………………...…….…….8
2-3- L’eau libre…………………………………………...………….…………..8
2-4- L’eau capillaire………………………………..…………….………………8
3-la teneur en eau……………………………..…………………………….……8
3-1- Teneur en eau pondérale (humidité pondérale) ω …………………...…….8
3-2- Teneur en eau volumique (humidité volumique) θ……………...…….……8
4-Dégrée de saturation Sw ………………...……………………………….….....9
5-La porosité……………………...…………………….……………….……….9
5-1- Porosité géométrique où porosité totale …………………..…...……….....10
5-2- Porosité efficace (cinématique) ……………...………..…………….…….10
5-3-porosité de drainage …………………………..………………………...….10
6- Indice des vides …………………………………………………..……...…..10
7-La capacité de rétention …………………………………………..…………..11
8- L’emmagasinement …………………………………………………….……11
9- Phénomène de succion…………………………………….……….…..…….12
10-Le phénomène de suintement……………………………………………….14
11-Contraintes et pressions d’eau dans les sols ………………………….…….15
1-Introduction ……………………………………………………………..……52
2-Le concept de porosité de drainage…………………………………….…….52
3- Simplification des modèles saturés ……………………………………..….54
4-Définitions et état des connaissances ………………………………………..55
5-L’hypothèse DF et le phénomène de suintement…………….………………56
6-Position de l’imperméable …………………………………………………...57
7-Mise en évidence de la relation débit / hauteur de suintement.………………61
Conclusion……………………………………………………………………...63
Chapitre III :
Etude analytique de la loi d’écoulement
Introduction : ………………..………………………………………….………64
1- Définition du système hydraulique et hypothèses du calcul ……………..….64
2-La loi d’écoulement dans un milieu homogène et isotrope ………………….65
3-Application de la méthode numérique à l’écoulement permanent.…….…….71
3-1-Principe des différences finies…….………………………………………..73
3-2-Déroulement du calcul……………………………………………………...73
3-3- Discrétisation du domaine………………………………………………....73
3-4-Approximation des opérateurs (dérivées) par des formules de Taylor…….75
3-5-Les expressions aux différences finies ………………………………….…76
3-6-Dérivées d’ordre supérieur ……………………………………..….………78
3-7-Les différents schémas aux différences……………………………...……..78
3-8-Méthodes des directions alternées (MDI)……………………………….…82
4-Les conditions aux limites associées ………………………………….……..86
5- conditions initiales ………………….……………………………………….89
6-Application de la méthode à la loi d’écoulement ………………………..…..90
Introduction……………………………….………………………………...…100
1-Principe de résolution numérique dans du logiciel FLAC2D ………………..100
2- Algorithme de calcul………………………………..…………………...….100
3-Modélisation par FLAC 2D…………………………….…………………….102
3-1-Discrétisation de la digue du barrage…………………………….……….116
3-2-Affectation des propriétés du sol ………………… ……………………...117
3-3- Les conditions aux limites et les conditions initiales………….…………118
4- La surface de suintement …………………………..…………….………...120
5-Le temps caractéristique ……….……………………….…………………..121
6-Graphes donnés par FLAC2D en régime transitoire ………………………...121
7-Les graphes en régime permanent …………….…………………………....124
8-Interprétation des résultats ……………………………………….…………128
Chapitre V :
Exemple d’application
Conclusion générale………………..………………………………………...144
Il est aussi à noter que l’équation d’écoulement peut être déterminée par l’équation de
Richards , qui est une équation unidimensionnelle et fortement non linéaire compte
tenu des variations importantes que subissent la conductivité hydraulique et la
succion en fonction de la teneur en eau hydraulique des sols non saturés , pour ces
raisons, il est difficile d’atteindre des solutions analytique.
La connaissance des débits aussi bien que des hauteurs de nappe est évidemment
essentielle dans une perspective de gestion hydraulique des zones humides (Skaggs et
al., 1995).
Le code de logiciel FLAC2D utilisé dans la modélisation est basé sur la méthode des
différences finies. Les concepteurs de ce code ont utilisé un concept appelé
« méthode des éléments lagrangiens ». Il consiste en une application non
traditionnelle de la méthode des différences finies explicite.
Les résultats obtenus par le modèle numérique de FLAC2D ont été comparés aux
résultats obtenus par d’autre chercheurs (Dupuit-Forchheimer 1930 ; Baiocchi 1971 ;
Knight 2005).
Et nous avons trouvés des résultats similaires avec ceux trouvés par d’autres
chercheurs même pour la colonne proche de la surface de suintement, ce qui justifie
que le modèle simulé par le logiciel FLAC 2D est fiable pour le calcul de la surface
de suintement et la position de la surface libre.
Dans le premier chapitre, on a présenté les généralités et les notions de base sur les
écoulements souterrains et définit les équations et les paramètres de mouvements.
Dans le chapitre V on a présenté une comparaison des résultats obtenus par le logiciel
FLAC et ceux donnés par d’autres chercheurs en prenant comme modèle l’exemple
de Bear(1972) cité par J.Knight(2005).
Introduction:
Pour modéliser le comportement d’un écoulement permanent ou non
permanent, dans un milieu saturé ou non saturé, isotrope et homogène, il est
important de définir les paramètres intervenant dans la constitution de ce
modèle.
∂x
V =
∂t (I.1)
∂y
V = (I.2)
∂t
∂z
V = (I.3)
∂t
dx dy dz (I.4)
= =
V V V
ü Remarques :
1-D’évidence, l’écoulement sera laminaire à faible vitesse alors que les grandes
vitesses provoqueront l’instabilité des particules c’est à dire le caractère turbulent de
l’écoulement.
2-En fait, la transition entre écoulement laminaire et turbulent dépend de la vitesse,
mais aussi des caractéristiques (viscosité) du fluide, de la forme de l’écoulement.
3-Il découle de ces propos que, pour un écoulement turbulent, les variables, en un
point donné, qui caractérisent l’écoulement varient de manière aléatoire et que la
notion d’écoulement permanent ne peut être comprise qu’en moyenne.
Au contraire, pour un écoulement laminaire, les fluctuations des variables sont
négligeables, aux limites nulles.
θ= (I.5)
Où θr≤ θ ≤ θs
θ: la teneur en eau.
θr : la teneur en eau résiduelle.
θs: la teneur en eau à saturation.
Vw : volume d’eau présent dans le sol.
Vt : volume totale apparent du sol.
4-Degré de saturation Sw :
Le degré de saturation est défini comme le rapport du volume d’eau au volume
des pores ; il varie entre un minimum résiduel et 100% .
Sw=
(I.6)
Où Sr≤ Sw ≤ 100%
Sw : degré de saturation du sol en eau.
Vw : volume de l’eau dans le sol.
Vv : volume des vides contenu dans le sol.
Sr : degré de saturation résiduelle.
5-La porosité :
5.1- Porosité géométrique ou porosité totale :
La porosité totale est le rapport du volume des vides accessible à l’air et à l’eau sur le
volume total apparent de l’échantillon.
ηt=
(I.7)
ηt : porosité totale.
Vv : volume des vides dans le sol.
Vt : le volume total du massif du sol.
ηe = (I.8)
ηe : la porosité efficace.
Vm : volume d’eau mobile à saturation libéré sous l’effet de la gravité.
Vt : volume total du sol.
5.3-Porosité de drainage :
La porosité de drainage est la partie de porosité rendue accessible à l’air par le
rabattement d’une nappe ; elle correspond à un écoulement rapide.
Vg
ηd = (I.9)
Vt
e= (I.10)
10
η d : la porosité de drainage.
ηt : la porosité totale.
ηret : la capacité où la porosité de rétention.
8- L’emmagasinement :
L’emmagasinement est lié à la compressibilité élastique du milieu et de l’eau, il
représente un volume équivalent à la réduction des pores, en milieu
d’écoulement à surface libre, il est prouvé que le coefficient d’emmagasinement
est égal à la porosité de drainage, en d’autres termes à la porosité du milieu.
Le coefficient d’emmagasinement S est défini comme étant le volume d’eau libéré
oU emmagasiné par unité de surface et par unité de rabattement.
Une autre notion généralement utilisée est l’emmagasinement spécifique Ss qui
correspond à une valeur normée de l’emmagasinement par unité de profondeur de
l’aquifère b.
S=Ss×b (I.12)
S : le coefficient d’emmagasinement.
Ss : le coefficient d’emmagasinement spécifique.
Lehman a évalué le coefficient S à partir du coefficient de compressibilité totale
de la nappe Bt, et la relation précédente devient :
S= Bt ×γ ×b (I.13)
11
Bt =
×
(I.14)
γ: poids spécifique.
Par ailleurs le coefficient de compressibilité peut s’écrire :
η 1 (I.15)
B = +
E E
Où :
Es : module d’élasticité du sol.
Ew : module d’élasticité de l’eau.
Si on pose
α= (I.16)
β=
(I.17)
On aura :
(I.18)
Ss= (α + ηt ×β) ×γ
9- Phénomène de succion :
La notion de la succion ou tension capillaire ψ est liée à un milieu non saturé, elle
traduit le comportement physique de l’eau dans les pores qui est influencé par le
pourcentage de l’air, la pression capillaire n’existe qu’à la présence d’une phase
gazeuse puisque elle provient de la tension qui se développe à l’interface air –eau.
12
Eau
Air
ΔΦ = 0. (I.19)
Φ : potentiel d’écoulement.
La vitesse d’écoulement dérivée du potentiel d’écoulement par l’équation :
V= grad Φ (I.20)
V : la vitesse d’écoulement
Dans les problèmes bidimensionnels plans, le potentiel Φ est fonction de deux
variables : (x, y).
On introduit la fonction de courant ψ (x, y), définie par :
∂ψ ∂Φ
=v = − (I.21)
∂x ∂y
∂ψ ∂Φ
=v = − (I.22)
∂y ∂x
13
On montre que :
La ligne « ψ = constante » est une ligne de courant tangente au vecteur.
La fonction ψ est harmonique : Δψ = 0.
14
15
Les contraintes sont introduites pour assurer l’équilibre interne des massifs de milieux
continus : on considère un massif v de milieu continu, de forme quelconque que l’on
suppose coupé en deux parties par une surface s Figure (I.3). Si le massif v est en
équilibre sous l’action des forces extérieures qui lui sont appliquées, les parties v1 et
v2 de ce solide sont elles-mêmes en équilibre sous l’action des forces extérieures qui
leur sont directement appliquées et des forces internes qui représentent l’effet des
forces appliquées par v2 sur v1 (et réciproquement). Ces forces internes sont réparties
sur la surface s.
Si l’on note δf la réaction élémentaire qui s’exerce sur un élément δs
σ = lim
δs 0 (I.23)
16
surface δS tend vers zéro. Si l’on ne regarde jamais le comportement d’un sol à
l’échelle d’une particule ou d’un pore, la définition de la contrainte peut être étendue
au milieu homogène constitué de l’ensemble des constituants du sol, à condition que
le nombre des particules dans le volume élémentaire δv où sur la surface élémentaire
δs soit assez grand pour qu’on n’ait pas à les distinguer pour décrire le comportement
de ce volume élémentaire (où surface élémentaire) de sol. On admet en général qu’il
suffit d’une dizaine de particules dans chaque direction de l’espace pour satisfaire
cette condition, ce qui est souvent le cas dans la pratique (le problème ne se pose que
pour les enrochements où de blocs de rocher).
17
pc = pa - pw (I.26)
Avec :
pa et pw : la pression d'air et l’eau respectivement.
Pc : la pression capillaire.
Le calcul de pc en fonction des propriétés du milieu poreux, des fluides en présence
et du degré de saturation est très difficile à faire à cause de l'hétérogénéité des formes
et des dimensions des pores.
La tendance du milieu poreux à retenir l'eau se traduit par une pression négative mais
en général il est préférable de définir la pression d'eau de manière positive par :
(I.24)
h=
×
pw : la pression de l’eau.
Pa : la pression de l’air.
ρw : la masse volumique de l’eau.
g : la gravitation.
En prenant la pression atmosphérique comme référence (pa=0) alors la succion ou la
tension s'exprime par:
(I.25)
h=
×
pw : la pression de l’eau.
ρw : la masse volumique de l’eau.
g : la gravitation.
La mesure de la pression de l'eau en zone non saturée se fait à l'aide de tensiomètres
(Hillel, 1980).
18
19
Figure I.4 : Courbes de rétention dans le cas d'un sol sableux et d'un sol
Argileux
Le processus par lequel un fluide mouillant (eau) déplace un fluide non mouillant
(air) qui saturait initialement un échantillon de milieu poreux est appelé imbibition
L'imbibition est le déplacement dû uniquement aux forces capillaires. Pour un
déplacement vertical, l'équilibre est atteint quand le fluide mouillant s'est accumulé
dans les porcs qui permettent le plus grand rayon de courbure de l'interface entre les
deux fluides c'est à dire les plus petits porcs. Dans ces conditions les forces capillaires
équilibrent les forces de gravité, la courbe décrivant la relation h = f(θ) pendant
l'imbibition est appelée courbe d'humectation.
20
θ d: courbe de drainage.
θψ : courbe d'humectation.
La figure ( I.5) montre une courbe caractéristique typique avec mise en évidence du
phénomène d'hystérésis. Il est possible de commencer le processus d'imbibition à
partir de n'importe quel point de la courbe de drainage et vice versa (courbes
secondaires), de cette façon, la pression capillaire dépend non seulement de la
saturation à un instant donné mais aussi de l'historique de l'échantillon étudié. Pour
une pression capillaire donnée, une plus grande valeur de saturation est obtenue
pendant le drainage que pendant l'imbibition. L'effet de l'hystérésis en physique du
sol peut être attribué à plusieurs facteurs:
v La non uniformité géométrique des pores individuels (qui sont en général des vides
de forme irrégulière interconnectés par des passages plus petits), qui aboutit à l'effet
dit de la « bouteille d'encre »
v L'effet de l'angle de contact dit « effet de la goutte de pluie» pour lequel le rayon
de courbure est supérieur pour un ménisque qui humecte que pour celui d'un
21
ménisque qui draine une teneur en eau donnée, la succion sera donc plus grande en
drainage qu'en imbibition.
v La présence de poches d'air piégées tend à réduire elle aussi la teneur en eau des
sols fraîchement humectés. Pendant le cycle humectation - drainage, l'entrée de l'air
peut isoler des gouttes d'eau.
( )
krw = (I.26)
22
La différence la plus importante entre les écoulements non saturé; et saturé réside
dans la conductivité hydraulique. En effet, au fur et à mesure que la succion
augmente ce sont des pores de plus en plus grands et aussi les plus conducteurs qui se
vident les premiers, et laissant l'écoulement se faire uniquement dans les pores plus
petits. Les pores vides doivent aussi être contournes ce qui entraîne une augmentation
de la tortuosité pendant le drainage.
La perméabilité relative est affectée par l'interférence entre l'eau et l'air dans l'espace
poreux à cause de leur différence de viscosité. Cela se traduit par le fait que la
somme des perméabilités relatives à l'eau et à l'air n'est pas égale à 1
(krw + kra≠ 1) (Bear, 1988).
Dans les sols à texture grossière, presque toute l'eau reste parfois dans les interstices
aux points de contact entre les particules formant ainsi des poches d'eau séparées et
discontinues. Ceci explique que la transition de la saturation à la non saturation
entraîne en général une baisse rapide de la conductivité hydraulique qui peut
diminuer de plusieurs ordres de grandeur au fur et à mesure que la succion passe de 0
à 105 Pa.
23
La conductivité des sols sableux non saturés décroît plus vite et devient même
inférieure à celle des sols argileux au fur et à mesure que la succion augmente. Il
n'existe pas d'équation basée sur des données fondamentales et valable dans tous les
cas qui puissent relier la conductivité hydraulique à la succion ou à l'humidité. La
relation entre la conductivité hydraulique et la pression dépend aussi du phénomène
d'hystérésis car à une même pression d'eau donnée, un sol qui se dessèche contient
plus d'eau qu'un sol qui s'humecte. Cependant la relation K(θ) semble moins
affectée par le phénomène de l'hystérésis que la relation h(θ) (Topp et Miller,
1966 ; Poulovassilis, 1969).
En effet la relation K(h) montre plus d'hystérésis que la relation K(θ), probablement
à cause de 1'hystérésis très fort de la relation h(θ) (Klute, 1967).
Avec :
σ : Le vecteur de contrainte totale.
24
σ'=σ –u
(I.28)
τ'=τ
(I.29)
Avec :
σ' : contrainte effective normale.
σ : contrainte totale normale.
u : pression interstitielle.
τ: contrainte totale tangentielle.
τ' : contrainte effective tangentielle.
Comme la pression de l’eau n’a pas d’influence sur les contraintes tangentielles,
τ et τ' sont le plus souvent appelées indistinctement « contrainte tangentielle ».
Le principe des contraintes effectives affirme que la contrainte effective ainsi définie
détermine le comportement mécanique du sol saturé, ce qui signifie notamment qu’il
n’y a pas de déformations sans variations des contraintes effectives et inversement.
Il en résulte qu’une augmentation égale et simultanée de la contrainte totale normale
et de la pression interstitielle est sans effet sur l’état de déformation du sol.
Nota1:
Le principe des contraintes effectives est valable lorsque la rigidité de l’empilement des particules qui constitue le
squelette du sol est faible devant la rigidité des particules elles-mêmes et celle de l’eau. Il ne s’applique plus en
particulier dans le cas des roches et des sols dont les particules sont cimentées.
Nota 2 :
Lorsque les particules des sols sont bien individualisées et ont peu d’interaction avec l’eau interstitielle (graves et sables
propres), on peut montrer que les contraintes effectives sont les « contraintes inter granulaires », qui se transmettent par
les particules dans la masse du sol. Dans le cas des argiles, cette démonstration n’est pas convaincante et le concept de
contraintes effectives doit être admis comme un principe validé par l’expérience.
25
Avec :
γ: masse volumique du sol (saturé).
g : accélération de la pesanteur, habituellement prise égale à 10 m/s2 en mécanique
des sols.
z : profondeur du point P.
ρ: poids volumique du sol (saturé).
*Pour l’eau qui remplit les pores du sol, la distribution des pressions est la même que
dans une nappe en équilibre hydrostatique et la pression interstitielle u est égale à :
Avec :
γw : masse volumique de l’eau.
g : accélération de la pesanteur.
z : profondeur du point P, comptée à partir de la surface du sol,
ρw : poids volumique de l’eau.
Par conséquent, la contrainte effective verticale au point P est égale à :
26
Où :
(I.33)
σv' = γ'×g×z = ρ'×z
ρ' = ρ – ρw (I.35)
27
L’axe vertical est dirigé vers le bas et son origine est fixée au niveau du point A, de
sorte que la charge hydraulique au point A est égale à H.
En un point M, situé à la profondeur z sous la surface du sol, les contraintes verticales
et la pression de l’eau valent :
(I.36)
σv= (γ×z )+ (γw×H)
(I.37)
u= γw(z+H)
(I.38)
σv'= (γ-γw)z
(I.39)
σv= (γ×z) +( γw×H)
28
(I.40)
u= γw(z+H-δh)
Avec :
u : la pression interstitille de l’eau.
σv :la contrainte verticale du sol.
σv' : la contrainte effective verticale du sol.
γw : poids volumique de l’eau.
γ : poids volumique apparent du sol.
z: la profondeur du point P jausqu’a la surface du sol.
δh : perte de charge dans l’écoulement entre les points A et M.
H : perte de charge totale de l’écoulement.
(I.41)
σv'=(γ-γw)z- (γw ×δh)=(γ-γw)z +i γw × z
On en déduit :
(I.42)
i =− =
29
Avec :
i : gradient hydraulique.
D’où :
(I.43)
σv'= (γ'+iγw)z
L’écoulement fait donc apparaître, en plus du déjaugeage, une force volumique égale
à iρw et dirigée dans le sens de l’écoulement.
(I.44)
γ'= γ – γw
*d’exercer sur les particules du sol une pression d’écoulement égale à γw par unité de
volume, avec le vecteur de gradient hydraulique.
30
Le poids volumique du sol déjaugé est donc réduit de iγw. Si la contrainte effective
verticale σv’vient à s’annuler, pour iγw = γ', le sol perd toute résistance. La valeur
correspondant du gradient hydraulique est appelée « gradient hydraulique critique »
Notée ic :
’ (I.45)
ic =
’
im > (I.46)
h= +z+ (I.47)
× ×
31
Avec :
u : pression de l’eau.
ρw : masse volumique de l’eau.
g : accélération de la pesanteur.
V : vitesse de l’écoulement de l’eau.
z : côte (altitude) du point considéré, comptée positionnement vers le haut à partir
d’un niveau de référence donnée.
La charge hydraulique contient trois termes : les deux premiers correspondent à
l’énergie des forces extérieures et le troisième à l’énergie cinétique de l’eau en
mouvement.
La vitesse de l’eau dans le sol est en générale très faible, pour cette raison le terme de
l’énergie cinétique est négligeable en mécanique des sols.
h= + z (I.48)
u = ρw g (h – z)
(I.49)
Remarque :
h : est la côte à laquelle remontrait l’eau dans un tube placé dans le massif de sol.
15.2-Gradient hydraulique :
Le gradient hydraulique est un vecteur défini comme l’opposé du gradient de la
charge hydraulique h :
i=-grad h (I.50)
32
Il a pour composantes :
ix=-
(I.51)
iy= -
(I.52)
iz= -
(I.53)
33
forme :
(I.54)
= v×n
V= k× grad h =k × i (I.55)
34
v’= (I.57)
Avec :
η: porosité du sol.
La vitesse moyenne vraie est un peu plus grande que la vitesse moyenne apparente.
15.6-Réseau d’écoulement:
Dans un écoulement bidimensionnel plan en milieu homogène et isotrope, l’ensemble
des courbes équipotentielles et des lignes de courant constitue un réseau orthogonal
35
(I.58)
δh =
36
( ) ( )
h(M) = ΔH – (j – 1) δh = ΔH – = ΔH [1- ] (I.59)
h= +z (I.60)
(I.61)
u (M) = gw[h (M) – z (M)]
Le gradient hydraulique moyen entre deux points N et M, situés sur une même ligne
de courant aux intersections avec deux équipotentielles successives, est
approximativement égal à :
iNM = (I.62)
Le gradient hydraulique est donc d’autant plus grand que les lignes équipotentielles
sont rapprochées. Dans le cas particulier de la palplanche, on constate que les
gradients hydrauliques sont les plus élevés au pied de la palplanche.
37
qj=vj×aj=kij×aj=k× aj (I.63)
Q=k×δh×Σ (I.64)
On trace aussi en général le réseau d’écoulement de telle manière que le débit soit le
même dans chaque tube de courant limité par deux lignes de courant successives
Q=k×δh×nc (I.65)
Q=k×ΔH× (I.66)
×
Q= (h12-h22) (I.67)
×
Tel que :
h1 : la hauteur de l’eau en amont.
h2 : la hauteur de l’eau en aval.
Q : le debit total de l’écoulement.
D : un coefficient qui tient compte des caractéristiques hydrauliques du sol et de la
géométrie du système d’écoulement (D=ρw×g).
38
D’où :
× × 2 2
(I.68)
Q= (h1 -h2 )
×
k=
μ (I.69)
Avec :
K : coefficient caractérisant l’empilement des particules du sol (ou le réseau des
vides), appelé « perméabilité » ou « perméabilité géométrique » ou « perméabilité
intrinsèque » et ayant la dimension d’une surface.
μ : viscosité dynamique de l’eau.
γw : poids volumique de l’eau.
39
∑
Khe = (I.70)
∑
∑ (I.71)
Kve = ∑
ü Remarques :
1-Dans tous les cas : Kve ≤ Khe
2-Le coefficient de perméabilité dépend aussi de la température (une chute de
température de 30C° à 5C° engendre une réduction de la perméabilité de 50%) cette
réduction peut être constatée dans toutes les nappes superficielles.
40
41
’é ( ) ( ) (I.72)
k= = ( )
×
Où :
Vw(t1) et Vw(t2) sont respectivement les quantités d’eau qui ont traversé l’éprouvette
aux temps t1 et t2 .
42
Darcy peut s’écrire à chaque instant en fonction de la différence de charge entre les
deux extrémités de l’éprouvette :
()
Q(t)= k × ×a (I.73)
La différence de charge Δh(t) varie avec le débit Q(t) de l’eau qui traverse
l’éprouvette :
[ ( )] (I.74)
Q(t) = - a ×
[ ( )]
=- ×K× (I.75)
43
()
ln
( )
=- × (t-t0) (I.76)
Où :
(I.77)
Δh(t)=Δh(t0) exp[ - × (t-t0)]
× ×
k= × ×ln =2,3 × × ×ln (I.78)
44
Il consiste à injecter où pomper de l’eau à débit constant dans une cavité, limitée
latéralement et à sa partie inférieure par la paroi du forage et, à la partie supérieure,
par un bouchon étanche. On crée ainsi une variation de charge hydraulique Δh dans la
cavité. Lorsque le régime d’équilibre est atteint, le débit Q est lié à la variation de la
charge hydraulique et au coefficient de perméabilité k du massif par la relation
linéaire :
(I.79)
Q = k×C×Δh
Avec :
Q : débit constant.
K : coefficient de perméabilité cherché.
C : coefficient dépendant de la forme de cavité.
Δh : variation de charge observée dans la cavité.
En pratique, on assimile la cavité à une sphère de même surface de rayon r. Le
coefficient C vaut alors 4Πr.
Pour obtenir une meilleure précision, on pompe ou injecte successivement à plusieurs
valeurs du débit ; généralement, on préfère injecter.
45
Dans les terrains peu perméables, on procède d’une manière différente, car les débits
sont trop faibles. On augmente ou diminue la charge dans la cavité et on étudie le
retour à l’équilibre.
L’essai Lefranc est rapide à réaliser, mais la zone de terrain intéressée par la mesure
est peu étendue (de l’ordre de 5 m autour de la cavité). La précision est également
faible et il faut réaliser de nombreux essais sur un site pour obtenir la valeur moyenne
du coefficient de perméabilité et une idée de l’hétérogénéité du site. L’essai est réalisé
soit au fur et à mesure de l’avancement du forage, soit dans les piézomètres.
46
b- Essai Lugeon :
Dans les formations compactes et fissurées, l’essai ponctuel est réalisé sous pression
dans une tranche de forage limitée soit par le fond et un obturateur, soit par deux
obturateurs figure (I.17).
c-Essai de pompage :
L’essai de pompage est destiné à estimer le coefficient de perméabilité global où
« en grand » des sols, ainsi que le facteur d’emmagasinement et le rayon d’action du
pompage. On le réalise dans un puits de diamètre suffisant pour y descendre une
pompe ou une crépine.
Des piézomètres sont disposés autour du puits. On pompe ensuite à débit constant et
on suit l’abaissement du niveau de la nappe dans le puits et dans les piézomètres.
47
Avec :
h=ΔH : est la différence de hauteur de la nappe phréatique entre les deux extrémités
de l’échantillon H1 et H2.
A : est la section de l’échantillon de sol.
La loi de Darcy s’exprime par la formule suivante :
(I.80)
Q= K×A×
48
Où :
Q : débit volumique.
K : le coefficient de perméabilité ou la conductivité hydraulique de milieu poreux
(m/s)
A : la surface de la section étudiée.
: Le gradient hydraulique, où :
(I.81)
V=
C’est la vitesse de filtration à ne pas confondre avec la vitesse réelle à l’intérieur des
pores, cette dernière est donnée par la relation :
Vr = (I.82)
ηC : la porosité cinétique.
Du moment que l’énergie cinétique joue un rôle négligeable et que la charge
hydraulique se confond pratiquement avec les hauteurs piézométriques, on remplace
dans les écoulements en milieux poreux la vitesse moyenne réelle Vr à l’intérieur des
pores par la vitesse de filtration v.
Ceci simplifie énormément les calculs, car la vitesse de filtration est une vitesse
moyenne macroscopique.
On n’a pas donc à tenir compte des trajectoires réelles des filets liquides qui sont
assez complexes du fait de leur tortuosité.
49
Ceux-ci sont ainsi considérés parallèles et rectilignes, de plus, on peut considérer lors
du calcul de débit que l’eau occupe tout le volume du milieu filtrant, y compris celui
des grains solides.
{V}=[K]{grad h} (I.83)
kxx 0 0
[K]= 0 kyy 0
0 0 kzz
50
×
R e= V (I.84)
μ
V : vitesse de filtration.
ρ : masse volumique de fluide.
μ : viscosité dynamique.
d : diamètre moyen des grains (diamètre efficace).
Si :
Conclusion :
Il est nécessaire de passer par des thèories des milieux saturés et non saturés et
définir les paramètres intervenant dans la construction du modèle (modèle pour
estimer le débit de fuite et la surface de suintement) ainsi que la formule de base
nécessaire qui va être utilisée dans l’étude analytique.
51
Introduction:
L’existence de surfaces de suintement à l’interface entre des nappes libres et le réseau
de surface (ou des faces avales de barrage) est largement évoquée dans la littérature
(Muskat, 1937 ; Schneebelli 1966 ; Boufadel et al., 1999 ; etc…). La détermination
de la hauteur des surfaces de suintement peut par exemple être justifiée pour évaluer
la stabilité de certaines structures, et en particulier des barrages en terre, calculer les
débits transitant dans des nappes libres drainées (Muskat, 1937) ou encore estimer les
hauteurs de nappe dans un système drainé (Youngs, 1990).
La connaissance des débits aussi bien que des hauteurs de nappe est évidemment
essentielle dans une perspective de gestion hydraulique des zones humides (Skaggs et
al., 1995).
Nous proposons à présent d’investiguer en détail le phénomène de surface de
suintement, d’évaluer son importance potentielle et enfin de proposer une méthode
simple de correction des modèles reposant sur l’hypothèse de Dupuit-Forchheimer.
52
53
(Zimmer, 1988). N’étant pas une propriété intrinsèque du sol, son ordre de grandeur
doit être déterminé expérimentalement.
54
écoulements verticaux sous le fond du fossé si l’imperméable est profond ; (iii) la non
prise en compte des composantes verticales dans la zone où elles deviennent non
négligeables.
55
système, et non pas d’une condition imposée au système (condition de flux imposé,
type Neuman, où de charge imposée, type Dirichlet). Sa position n’est pas connue à
priori.
L’existence de cette surface de suintement a des conséquences directes en terme de
prédiction de la position de la surface libre de la nappe, position calculée
différemment selon le modèle d’écoulement que l’on choisit. Des solutions
analytiques ont été proposées par certains auteurs afin de donner une première
approximation de la hauteur de suintement, sans avoir à résoudre les équations
complètes d’écoulement en milieu poreux. Ces solutions sont limitées au cas du
régime permanent et pour des conditions aux limites particulières. Youngs (1990)
propose une synthèse exhaustive du problème de prise en compte de la surface de
suintement, et de l’estimation de l’erreur liée à l’hypothèse de DF sur le calcul de la
position de la surface libre de la nappe, mais limitée au régime permanent, dans le cas
d’un fossé vide.
56
5-Position de l’imperméable :
Lorsque la digue ne repose pas sur l’imperméable du système, l’hypothèse de DF
n’est pas acceptable : la convergence des lignes de courants sous le fond de la digue
crée une perte de charge additionnelle dans le système et peut donc être à l’origine
d’erreurs significatives dans la prédiction des débits et des hauteurs de nappe. Ce
problème a été traité en régime permanent par de nombreux auteurs qui proposent
une correction géométrique désormais classique et connue depuis les travaux
d’Hooghoudt (Ritzema, 1994) sous le nom de « profondeur équivalente ».
57
Dans un barrage en terre, soumis à deux hauteurs d’eau libre constantes en amont et
en aval, est un cas d’étude classique, connu sous le nom évocateur de « problème de
Dupuit ». Le système est présenté en Figure (II.2)
58
Avec :
H1 : niveau d’eau en amont.
Hw : niveau d’eau en aval.
HDF: niveau de nappe estimé via l’hypothèse de Dupuit-Forchheimer.
En faisant l’hypothèse de DF, le débit transitant à travers le système peut être estimé
par la relation connue sous le nom de « formule de Dupuit », et est égal à :
Q= (H12-Hw2) (II.1)
Youngs (1965) a montré que ce débit en régime permanent est exact, quand bien
même la nappe ne se raccorde pas en réalité au niveau d’eau libre aval, Hw. Il est
aussi intéressant de noter que ce débit ne dépend que des différences de hauteurs
amont et aval.
Dans le cadre des hypothèses de DF, la position de la surface libre de la nappe est
donnée par la relation suivante :
Hw 2 X
HDF(x)= ([1 − (1 − ) ) (II.2)
H1 2 L
59
× ( )
L-X= - (II.3)
× ×
60
HL’≈HL= (II.4)
×
En fait l’analogie entre les deux systèmes n’est pas complète dans la mesure où la
nappe considérée par Kozeny a une extension au delà de x = L. Ceci a pour
conséquence une hauteur de nappe supérieure, pour tout x, à HDF (ce qui est logique
vu la prise en compte de la surface de suintement), mais aussi supérieure à la solution
exacte pour le système réel. L’estimation de la hauteur de suintement découlant du
calcul de Kozeny peut ainsi être considérée comme une valeur limite.
Le principal avantage de l’approche de Kozeny est d’être calculable très simplement,
ce qui permet d’évaluer l’ordre de grandeur maximum que peut atteindre la hauteur
de suintement, selon des caractéristiques simples du système considéré. L’examen de
la relation de Kozeny permet en particulier de montrer que pour des systèmes ayant
une extension latérale importante, la hauteur de suintement peut être considérée
comme négligeable. Dans ce cas, la position de la nappe estimée par l’approche de
DF est une bonne estimation de la réalité.
Enfin, l’approche de Kozeny s’applique au cas particulier où le fossé aval est vide, ce
qui est la situation la plus favorable pour l’apparition d’une surface de suintement. En
effet, dans le cas où il existe un niveau d’eau libre dans le fossé aval, la surface de
suintement va être réduite (Shamshai et Narasimhan, 1991). En imposant un niveau
hydrostatique (isopotentielle verticale) dans la partie de la digue remplie d’eau, on se
rapproche du domaine de validité de DF, et la hauteur de suintement diminue.
61
×
Hss= (II.5)
Avec :
R : débit imposé en surface de la nappe.
K : perméabilité à saturation (milieu homogène et isotrope).
L : longueur du système.
A partir de cette relation, on peut écrire le débit sous la forme d’un polynôme de 2nd
degré, et on aboutit à l’expression :
Hss 2
qout=K × [- + ( + 4) (II.6)
× L2
Le seul examen de la relation d’Engelund suggère qu’il existe une relation linéaire
simple entre le débit et la hauteur de suintement lorsque l’extension verticale du
système est faible devant sa longueur. On sait par ailleurs que le modèle d’Engelund
surestime la hauteur de suintement, et que ce modèle a été développé pour le cas
62
particulier d’un régime permanent avec fossé vide, mais il est intéressant de tester
numériquement la validité de la relation linéaire établie à partir de ce modèle.
Conclusion :
Dans le cas particulier du régime permanent et pour une digue vide, l’approche de
DF peut être considérée comme une bonne approximation de la réalité (et donc le
suintement peut être négligé) tout comme dans le cas décrit par Kozeny, la solution
de DF est d’autant meilleure que les fossés sont remplis d’eau.
Malgré l’avantage pratique que présentent ces solutions analytiques (simplicité et
faible nombre des paramètres utilisés), on peut dire que leur intérêt reste limité. Tout
d’abord parce que le nombre de cas où elles sont applicables est a priori réduit, et
ensuite parce que la hauteur de suintement ainsi calculée surestime la valeur réelle.
Notons qu’aucun auteur, à notre connaissance, n’a tenté de développer ce type de
solution analytique pour le cas d’une digue aval avec un niveau d’eau libre, ou pour
des cas en régime transitoire.
63
Introduction :
Un écoulement est régi par une loi basée sur des postulations des formules de base.
La loi d’écoulement est donnée en tenant compte l’état de saturation ou non
saturation (saturation partielle), homogénéité et isotropie ou le cas contraire.
64
( × )
div(ρw×v) + + ρw×q0 = 0 (III.1)
( w× )
div(ρw×v) + ρw×q0 = - (III.2)
65
( w× ) w
- = - (η +ρ × )
w
=- (η × +ρ × )
w
=- (η +ρ × )
=- (ρ × ηe +ρ × )
( w× ) w
- =- ρ (ηe + ) (III.3)
h : la charge hydraulique.
On pose:
w
β(p)= (III.4)
α(p)= (III.5)
( w× )
- =- ρ (ηe Β(p)+ α(p))=- ρ ×Ss× (III.6)
66
D’après l’hypothèse que le milieu est isotrope, donc k constant, cette équation à
réduite à :
div(grad h) + =- × (III.10)
div(grad h) + =0 (III.11)
D’où:
67
div(grad h) =∇ h = 0 (III.15)
∇ h= + + =0 (III.16)
V : la vitesse d’écoulement.
h: la charge hydraulique.
θ : la teneur en eau.
K : le coefficient de perméabilité.
Nous constatons que la formulation mathématique est similaire au cas précèdent à
l’exception que l’équation régissant les écoulements dans un milieu à saturation
partielle et non linéaire.
68
Où :
69
× +k + × +k = c(h) + q0 (III.22)
Min-Mout= (III.23)
Avec :
M : la masse d'eau stockée dans une colonne de sol de section unitaire et d'épaisseur
Δz.
En négligeant la compressibilité de l'eau et de la zone non saturée, nous obtenons:
θ
- = (III.24)
×
Qz= -k× × (III.25)
μ
(ksat×krw( + )) = (III.26)
70
Cette formulation dite mixte, donne une équation contenant les deux variables d'état
non indépendantes, θ et h. Il est praticable d'éliminer l'une des deux pour obtenir une
seule inconnue. Pour cela on utilise la règle de dérivation de Leibnitz:
= × (III.27)
Avec:
C(θ)= (III.28)
C = (k ( +1) (III.29)
71
Avantage :
Les méthodes numériques sont des outils principaux utilisées pour l’analyse, la
Ø Leur grande capacité de traiter des systèmes très variés avec des géométries et
Ø grand progrès dans les moyens informatique permettant de traiter des problèmes a
Elles sont destinées pour résoudre des équations aux dérivées partielles l’exploitation
4- Résolution de ce système.
72
3.2-Déroulement du calcul:
Le déroulement pratique du calcul par approximation par différences finies pour
l’estimation du débit de fuite à travers le corps d’un barrage est le suivant :
1- le domaine spatial de la digue est d’abord échantillonné sous forme de mailles
parallélépipédiques.
2- Les conditions aux limites ainsi que les conditions initiales sont imposées par
fixation des valeurs de pression de l’eau et de la saturation dans le temps.
3- Pour chacune des mailles, et pour chaque pas temporel, l’algorithme de Thomas est
répété. Après chaque itération, on peut évaluer l’évolution les composantes du champ
de la charge hydraulique.
73
xi= x0 +i Δx (III.30)
yi = y0 + jΔy (III.31)
Avec:
Δx: pas de discrétisation selon l’axe x.
Δy : pas de discrétisation selon l’axe y
Δt : pas de discrétisation dans le temps
x0 , y0 , to : positions initiales relatives à un repère donné
i, j, k : indices muets caractérisant les différents pas de discrétisation.
ü Remarque :
Il est possible d’utiliser un maillage variable dans l’espace et dans le temps en
considérant des pas de discrétisation suivant Δxi, Δyj, Δtk
74
Chaque nœud est localisé par deux indices i (selon l’axe des x) et j (selon l’axe y)
Signalons que dans cette étude, on a utilisé des mailles quadratiques curvilignes pour
les problèmes à géométrie variable (écoulement à surface libre).
75
A parti de cette relation, on exprime les termes des dérivées partielles en fonction de
f(x,y) ; f(x+Δx ,y+Δy) ; f(x-Δx ,y-Δy).
v Notation adoptée :
f(x)=fi f(y)=fj
f(x+Δx)=fi+1 f(y+Δy)=fj+1
f(x,y)=fi,j f(x,y+Δy)=fi,j+1
f(x+Δx,y)=fi+1,j f(x,y-Δy)=fi,j-1
f(x-Δx,y)=fi-1,j f(x+Δx,y+Δy)=fi+1,j+1
f(x-Δx,y-Δy)=fi-1,j-1
∆ ∆
fi+1=fi+Δx + + +R (III.34)
! !
∆ ∆
fi-1=fi- Δx + - +R (III.35)
! !
R : reste de Taylor.
En combinant ces deux relations, on obtient les expressions des dérivées partielles :
∆ ∆ ∆
(II.34)-(II.35) =fi+1-fi-1= (fi+Δx + + +R)- (fi- Δx +
! ! !
∆ ∆
- +R) =2 Δx +2 (III.36)
!
∆ ∂f
fi+1-fi-1=2 = 2 Δx ∂x (III.37)
76
∆
= -2 (III.38)
D’où :
∆
= - (III.39)
∆ ∆ ∆
(II.35)+ (II.36) = fi+1+fi-1= (fi+Δx + + +R) +(fi- Δx +
! ! !
∆ ∆
- +R) = 2fi +2 +2R (III.40)
! !
= +2R (III.41)
∆
ü Remarque :
On néglige le terme d’approximation d’erreur(R=0(∆x )), on procède de même façon
pour obtenir les expressions des dérivées selon l’axe des ordonnées on aura :
∆
= - (III.42)
= (III.43)
∆
= (III.44)
77
= (III.45)
∆
= (fi+2-fi+1+2fi-1-fi-2) - (III.46)
∆
∆
= (fi+2-4fi+1+6fi-4fi-1+fi-2) - (III.47)
∆
De même pour les dérivées selon y ; seulement en changeant indice i par j et x par y.
ü Remarques :
-Pour des problèmes plan où la fonction f dépend de (x, y) on ajoute un 2ieme indice à
f aux différentes expressions de l’approximation f(i,j).
-Lorsqu’une limite d’un domaine ne coïncide pas avec les nœuds on doit faire une
correction des expressions de l’approximation des dérivées ; en considérant les pas
de discrétisation Δx, Δy (compris entre 0 et 1)
78
a/ Schéma explicite :
C’est l’un des schémas numérique ; qui est possible d’ordonner les inconnues de telle
sorte que chacune d’elle puisse être déterminée récursivement à partir des
précédentes qui sont supposées être déjà calculées (matrice triangulaire).
Connaissant la solution à l’instant nΔt, on cherche la solution à l’instant (n+1)Δt ;
donc il s’agit d’une équation à une seul inconnue.
=f (u, t) (III.48)
Où :
f est une fonction connue de u et de t. A noter que la variable indépendante pourrait
aussi être x, y ou z.
Principe. Dans la méthode d’Euler explicite, (II.48) est discrétisée comme suit :
= (III.49)
∆
Où :
un est la valeur (connue) de u à la date tn, un+1 est la valeur (encore inconnue, que l’on
désire calculer) de u à la date tn+1, Δt = tn+1 – tn est le pas de temps.
En remplaçant (III.49) et (I50) dans (III.48), il vient :
–
= f (un, tn) (III.51)
∆
79
Puisque un est connue et que la fonction f l’est aussi, f(un, tn) l’est également.
Un+1 peut être déterminée directement d’après un. La méthode numérique est
dite explicite car la valeur de u à la date n+1 peut être déterminée explicitement à
partir de la valeur de u à la date n.
b/ Schéma implicite :
L’un des schémas numérique : où il est parfois possible d’éviter de résoudre
l’ensemble du système de toutes les équations ; c’est en particulier le cas pour un
système évolutif dont l’état caractérisé par des variables spéciales ; est défini par des
conditions initiales (t=0) puis évolué progressivement au cours du temps.
Le schéma numérique reste explicite dans la variable temporelle et son caractère
implicite ne concerne que les variables spéciales.
Signalons que l’inconvénient principal de ce schéma est sa stabilité numérique.
=f (u, t) (III.48)
Où :
f est une fonction connue de u et de t. A noter que la variable indépendante pourrait
aussi être x, y ou z.
Principe. Dans la méthode d’Euler implicite, (III.48) est discrétisée comme suit :
80
–
= (III.49)
∆
–
= f (un+1, tn+1) (III.54)
∆
c/ Schéma de Crank-Nicholson :
C’est une combinaison de deux schémas précédents, avantage de cette méthode est sa
stabilité.
Notons que les trois schémas peuvent s’écrire sous la forme suivante :
2
∂ f , ,
ω ( )n(1-ω ) ( )n+1 +ω 2 +(1-ω ) ( )n+1 = (III.56)
∂y ∆
81
On retrouve sur :
Pour : ω = 0 , un schéma implicite.
ω = 1 , un schéma explicite.
∗
* n , ,
( ) +( ) = (III.57)
∆
, ,
( )*+ ( )n+1 = (III.58)
∆
82
Ce système est obtenu grâce à l’utilisation de MDI : il est facile à résoudre par l’un des
algorithme numériques.
MDI converge et stable pour les valeurs de l’erreur ne soient pas très grandes.
**Algorithme de Thomas :
La relation (III.59) s’écrit sous forme d’une matrice
83
b1 c 1 0 0 0 0 . . . 0 0 0 f1 D1
a2 b2 c2 0 0 0 . . . 0 0 0 f2 D2
0 a3 b3 c3 0 0 . . . 0 0 0 f3 = D3
0 0 a4 b4 c4 0 . . . 0 0 0 f4 D4
. . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . .
Cette matrice peut être triangularisée par la méthode d’élimination de Gauss : ce qui
facilite d’avantage la résolution.
1 ⍺⍺1 0 0 0 0 0 0 0 f1 B1
0 1 ⍺⍺2 0 0 0 0 0 0 f2 B2
0 0 1 ⍺⍺3 0 0 0 0 0 f3 B3
0 0 0 1 ⍺⍺4 0 0 0 0 f4 = B4
0 0 0 0 1 ⍺⍺5 0 0 0 f5 B5
. . . . . . . . . . .
0 0 0 0 0 0 0 1 ⍺⍺n-1 fn-2 Bn-2
0 0 0 0 0 0 0 0 1 fn-1 Bn-1
84
fi=
( )
+ (III.64)
∝∝ ∝∝
Avec (i = 2………n-1)
En comparant (III.55) et (III.56) on déduisant :
ααi= (III.65)
( ∝∝ )
Bi= (III.66)
∝∝
⍺⍺2 = (III.67)
BB2= (III.68)
85
Notons que la matrice [A] est diagonalement dominante ; donc on aura une solution
convergente ; et cela pour que les relations suivantes soient vérifiées :
|bi| ≥ |ai| + |ci|
|b2| > |c1| et |bn-1| > |an-1|.
ü Remarque :
On calcul les coefficients ⍺⍺i, BBi par ordre croissant de i ; Cependant les valeurs de
fi seront calculées par ordre décroissante (i= n-2, n-1……2) par la relation (III.59)
=0 (III.69)
=0 et u = 0 où h = z (III.70)
86
4) surface de suintement, sur laquelle la pression de l’eau est nulle mais le vecteur de
vitesse d’écoulement est dirigé vers l’extérieur du massif :
vn1=vn2 (III.72)
Où :
Avec :
vn1, vn2 : vitesses d’écoulement normales à l’interface dans les couches 1 et 2
respectivement.
87
perméabilité = (III.74)
ü Remarque :
a-Interface entre deux domaines, il faut assurer la continuité des flux et des pressions
dans les fluides.
b-Conditions aux limites sur la surface de suintement :
88
5- Conditions initiales :
Elles définissent l’état du milieu poreux à l’instant initial. En ce qui concerne les
inconnues directes du problème on a :
u(x; 0) = u0(x) (III.75)
89
u(x; 0) = 0 (III.77)
90
× + × - q0 = Ss (III.80)
Ou encore:
Avec:
, ,
= (III.83)
∆
, ,
= (III.84)
∆
, ,
= (III.85)
∆
, ,
= (III.86)
∆
, , ,
= (III.87)
∆
91
, , ,
= (III.88)
∆
L’utilisation de la MDI conduit à traiter l’équation (III) en deux étapes, avec un demi
∆
pas ( ) pour chacune de ces étapes.
∗ ∗ ∗ ∗
, ,
× + kx× + × + ky× - q0= Ss × (III.90)
∗ ∗ ∗ ∗
, ,
× + kx× + × + ky. - q0= Ss× (III.91)
Dans le cas général, les coefficients Ss, K, q0 varient dans le temps, on les exprime à
des instants explicites afin de surmonter le problème de non linéarité de ces
coefficients, en suivant cette procédure :
92
Etape (1) :
∗ ∗ ∗ ∗
, ,
× + kx× + × + ky× - q0= Ss × (III.93)
∗ ∗ ∗ ∗ ∗ ∗ ∗
, , , , * , , , , ,
× + kx + ×
∆ ∆ ∆ ∆
∗
, , n , , , , ,
+ ky - q0 = 2Ss × (III.94)
∆ ∆ ∆
∗
, ,
2Ss × = [(kxi+1 ,j*- kxi,j*)× (hi+1,j*- hi,j*)+ kx* ( hi-1,j*-2 hi,j*+ hi+1,j*)]
∆ ∆
1 n
+ 2[(kyi ,j+1 - kyi,jn). (hi+1,jn- hi,jn)+ kyn( hi,j-1n-2 hi,jn+ hi,j+1n)] - q0 (III.95)
∆y
Étape (2) :
∗
, ,
2Ss × = [(kxi+1 ,j*- kxi,j*). (hi+1,j*- hi,j*)+ kx* ( hi-1,j*-2 hi,j*+ hi+1,j*)]
∆ ∆
93
+ [(kyi ,j+1n+1- kyi,jn+1). (hi+1,jn+1- hi,jn+1)+ kyn+1( hi,j-1n+1-2 hi,jn+1+ hi,j+1n+1)] - q0(III.96)
∆
ü Remarque :
kx*= kxn
ky*= kyn+1
q0*= q0n
q0*= q0n+1
Etape (1) :
Avec :
( )
,
Ai=- (III.101)
∆
, ,
Bi=2 + (III.102)
∆ ∆
,
Ci=- (III.103)
∆
94
Où :
± , ,
kxi±1/2,j= (III.105)
, ,
kyi,j±1/2 = (III.106)
L’indice i varie de 1 à n
Étape (2) :
,
Aj=- (III.108)
∆
95
L’indice j varie de 1 à m.
Considérons un milieu anisotrope :
Kxi,j=kxx=cste et kyi,j=kyy=cste)
Nous aurons une forme simplifiée des coefficients :
Ai=- (III.112)
∆
Bi=2 +2 (III.113)
∆ ∆
Ci=- (III.114)
∆
Aj=- (III.116)
∆
Bj=2 +2 (III.117)
∆ ∆
Cj=- (III.118)
∆
Dans chaque instant, il s’agit de résoudre un système tri diagonal pour chacune des
deux étapes et à chaque instant en tenant compte des conditions aux limites et des
conditions initiales.
96
b1 c1 0 0 0 0 0 0 0 h1 d1
a2 b2 c2 0 0 0 0 0 0 h2 d2
0 a3 b3 c3 0 0 0 0 0 h3 d3
0 0 a4 b4 c4 0 0 0 0 h4 d4
0 0 0 a5 b5 c5 0 0 0 h5 = d5
. . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . .
0 0 0 0 0 0 an-2 bn-2 cn-2 hn-2 dn-2
0 0 0 0 0 0 an-1 bn-1 cn-1 hn-1 dn-1
[A] : définie comme une matrice diagonale positive ;(elle est symétrique dans le cas
d’un milieu homogène) , elle contient des coefficients du système dépendent de la
perméabilité.
h : représente le vecteur de la charge hydraulique aux nouds du domaine.
D : est le vecteur contenant des termes connus tel que les charges spécifiées par les
conditions aux limites et le coefficient d’emmagasinement spécifique ainsi que le
débit volumique q0.
97
1-Condition de Dirichlet :
L’équation (III.82) s’écrit par l’indice p=2
2-Condition de Neuwman:
98
Conclusion :
L’étude analytique nous a permit d’évaluer numériquement la loi d’écoulement et
d’arriver à un algorithme (algorithme de Thomas), cette algorithme donne des
résultats d’infiltration à travers une digue d’un barrage homogène en terre.
Cette approche numérique (méthode des différences finies) est considérée comme une
base sur laquelle le logiciel de calcul (FLAC) est fondé.
99
Introduction:
On va présenter un modèle pour simuler les infiltrations de l’eau à travers une digue
homogène, isotrope, via le logiciel du calcul FLAC2D (Fast Lagrangian Analysis of
Continua), développé par la société américaine ITASCA Consulting group, et
spécialement conçu pour les problèmes de géo-mécanique en général, et pour les
problèmes de mécanique des sols en particulier.
Le code de calcul FLAC2D utilisé dans nos modélisations est basé sur la méthode des
différences finies. Les concepteurs de ce code ont utilisés un concept appelé
« méthode des éléments lagrangiens ». Il consiste en une application non
traditionnelle de la méthode des différences finies explicites.
2- Algorithme de calcul:
Nous présentons, ci-dessous, un algorithme de calcul qui montre les différentes
étapes de la résolution numérique du problème.
100
101
a-Perméabilité :
La perméabilité requise par FLAC2D est appelée coefficient de mobilité (coefficient
de pression des pores pour la relation de Darcy). La relation entre la conductivité
hydraulique KH (donnée en m/s) généralement utilisée quand la loi de Darcy est
exprimée en charge et perméabilité du sol (m2/pa.sec) est :
K= (IV.1)
×
kH : la conductivité hydraulique.
K : la perméabilité du sol.
g : accélération de gravitation.
ρw : masse volumique.
La perméabilité intrinsèque est reliée à k et KH par :
μ×
k(m2) = (IV.2)
×
102
μ : la viscosité dynamique.
Dans la discussion précédente, le coefficient de perméabilité est utilisé dans le cas du
sol isotrope.
Dans le cas du sol anisotrope, le coefficient de perméabilité est un tenseur à trois
directions principales, donc on doit spécifier Kxx, Kyy, Kzz lors d’une modélisation.
c-Saturation:
La saturation S est définie comme le rapport de volume de pore occupé par le fluide
au volume des pores.
La formulation standard de FLAC2D, la pression des pores est placée identiquement à
zéro si la saturation à un point quelconque est moins qu’exactement 1. On peut
permettre l’effet d’air dissous et emprisonné en réduisant le module local du liquide,
tout en gardant la saturation à 1. Bien qu’aucune pression de pore ne soit présente
dans la saturation partielle de la région.
Le fluide résiduel a toujours le poids, et les mouvements du liquide sous l’action de
pesanteur (a une perméabilité apparente réduite).
103
La saturation peut également être déclarée pour être fixée à n’import quelle maille.
Avec :
η : c’est la porosité de l’élément du sol.
Dans le cas particulier d’un constituant incompressible α=1, cette valeur est la valeur
par défaut adopté par FLAC2D pour un sol poreux, le coefficient de Biot est lié au
module de compressibilité du sol Ks comme suit :
α=1- (IV.4)
k : la perméabilité du sol.
ks : le module de compressibilité du sol.
Le module de Biot est défini comme suit :
104
M= (IV.5)
M : le module de Biot.
ku : le module de compressibilité du sol non drainé.
k : la perméabilité du sol.
α : le coefficient de Biot.
Pour un sol poreux, le module de Biot est relié au module de compressibilité de l’eau
Kw par la relation suivante :
M= ( )( )
(IV.6)
Kw
M= (IV.7)
η
f-La porosité :
La porosité η est un nombre dit non dimensionnel défini comme le rapport de volume
des vides au volume total de l’élément, donné en fonction de l’indice des vides par
la relation suivante :
η= (IV.8)
105
Pour des valeurs faibles de η, la rigidité peut devenu très grande par rapport à la
rigidité du sol, causant la solution de FLAC2D avec une bonne convergence.
Notez que FLAC2D prend la porosité comme une variable principale, la variation de
pression est liée directement au changement de volume mais pas au changement de
porosité.
Par défaut FLAC2D ne met pas à jour la porosité pendant le cycle de calcul ; depuis le
processus prend du temps
Cependant, si le changement de la porosité est important dans une application
particulière, ils peuvent être inclus par l’utilisation d’un tableau de valeur.
106
tcf = (IV.10)
C= (IV.11)
1-l’emmagasinement liquide :
S= = si α=1 (IV.12)
S : le coefficient d’emmagasinement.
M : le module de Biot.
η: la porosité du sol.
Kw : le coefficient de compressibilité de l’eau.
α: le coefficient de Biot.
2-l’emmagasinement phréatique :
S= + = + si α=1 (IV.13)
× × × ×
107
∝
S= si α=1 (IV.14)
K×Kw
C=K×M = si α=1 (IV.15)
η
C= = si α=1 (IV.16)
× ×
[ × ×
108
M=0 et Kw=0
+ρs×gi=0 (IV.17)
En utilisant l’expression:
109
Où :
×
Φ= − (IV.22)
×
j.1-Expression de continuité :
La formulation des mécanismes couplés de fluide-déformation dans FLAC2D est
basée sur la théorie de consolidation de Biot. L’exécution numérique de l’équation
différentielle d’écoulement est faite par FLAC2D, et les expressions régissantes
l’écoulement sont discutées ci-dessous :
qi : vecteur de débit.
110
=− + q (IV.24)
+ρ×g = ρ (IV.25)
Où :
111
S=1
Kij(s)=kij
Et le fluide peuvent soutenir une tension jusqu'à une limite Tf ; pour S=1 ; l’équation
de la réponse est :
€
=M ( –α ) (IV.27)
M : module de Biot.
α: coefficient de Biot.
€ : est la contrainte volumique.
Pour s<1 la réponse constitutive des pores de fluide est donne par :
a)- équation de saturation :
€
= –α (IV.28)
p=h(s) (IV.29)
Dans le FLAC2D, h(s) =0 dans les zones de saturation partielle et l’écoulement se fait
par gravitation.
c)-la relation entre la perméabilité et la saturation :
k(s)=S2(3-2S)
cette relation utilisé par le FLAC2D déduit par la figure (IV.2) pour les petites
contraintes constituées la réponse de la phase solide :
112
113
qi=kij× (IV.31)
114
les expressions semblables s’appliquent aux noeuds (b) et (c) dans la figure (IV.3)
des débits nodaux sont ajoutés des trois tringles se réunissant au nœud et divise par
deux, puisque la somme d’écoulement vient de deux grilles de recouvrement.
La matrice de rigidité M de l’écoulement de l’élément quadrilatéral est défini en
terme de relation entre les pressions des quatres nœuds et les quatres débits nodaux
comme suit :
{Q}=[M]{p} (IV.33)
[M]= - 2 -1 0 -1
-1 2 -1 0
0 -1 2 -1
-1 0 -1 2
Si la pression des pores autour d’une zone conforme au gradient =gi×ρw et {Q}=0,
115
116
LEGEND
22-Feb-12 8:57
step 0
-5.000E-01 <x< 9.500E+00
-2.000E+00 <y< 8.000E+00 5.000
User-defined Groups
Grid plot
0 2E 0
3.000
1.000
-1.000
set cust2
new
1.000 3.000 5.000 7.000 9.000
117
LEGEND
7-Mar-12 10:13
step 0
-5.000E-01 <x< 9.500E+00
-2.000E+00 <y< 8.000E+00 5.000
User-defined Groups
digue:sol
Grid plot
3.000
0 2E 0
1.000
-1.000
set cust2
new
1.000 3.000 5.000 7.000 9.000
118
LEGEND
P P
22-Feb-12 9:05
P P
step 0
P P
-5.000E-01 <x< 9.500E+00 P P 5.000
-2.000E+00 <y< 8.000E+00 P P
P P
User-defined Groups P P
Grid plot P P
P P
0 2E 0 P P
P P 3.000
Fixed Gridpoints P P
P Pore-pressure P P
P P
P P
P P
P P
1.000
P P
P P
P P
P P
-1.000
set cust2
new
1.000 3.000 5.000 7.000 9.000
b-Le débit :
Il est calculé par la formule analytique de Dupuit :
qt = k×ρw×g×
×
Dans notre cas h1=6m et h2=1,2 m, on obtient une valeur du débit total de
qt = 1,92×10-6m3/s.
qt : le débit total qui traverse la digue.
119
4- La surface de suintement :
= =1,5
.
= =0,2
=0,1
120
tc=
× ×
C= = =3.33×10-7
.
( )
tc= =2.43×108 seconde.
. ×
LEGEND
22-Feb-12 9:10
step 500
Flow Time 2.7000E+07
-5.000E-01 <x< 9.500E+00 5.000
Flow vectors
max vector = 1.729E-06
0 5E -6 3.000
1.000
-1.000
set cust2
new
1.000 3.0 00 5.000 7.000 9 .000
La figure (IV.9) présentée ci dessus donne les vecteurs de vitesse d’écoulement après
un temps d’exécution de 2,7 107 s (régime transitoire) et une valeur maximale de
1,729 10-6 m/s.
121
6.2-Saturation :
JOB TITLE : saturation
LEGEND
22-Feb-12 9:10
step 500
Flow Time 2.7000E+07
-5.000E-01 <x< 9.500E+00 5.000
Saturation contours
0.00E+00
2.00E-01
4.00E-01 3.000
6.00E-01
8.00E-01
1.00E+00
Contour interval= 1.00E-01
1.000
-1.000
set cust2
new
1 .000 3.000 5.000 7.000 9.000
La figure (IV.10) présente la valeur de la ligne de saturation qui varie entre une
saturation totale (valeur de saturation égale à 1) et une saturation nulle (valeur de
saturation égale à 0) et un contour dégradé de 2.10-1.
6.3-pression de l’eau :
La figure (IV.11) présente les valeurs de la préssion d’eau varie entre une valeur
maximale de 6 .104 Pa et une valeur minimale nulle.
LEGEND
22-Feb-12 9:10
step 500
Flow Time 2.7000E+07
-5.000E-01 <x< 9.500E+00 5.000
-1.000
set cust2
new
1.000 3.000 5.000 7.000 9.000
122
22-Feb-12 9:10
step 500 1.000
Flow Time 2.7000E+07
HISTORY PLOT
Y-axis : 0.800
3 flow (FISH)
4 inflow (FISH)
5 outflow (FISH) 0.600
X-axis :
Number of steps
0.400
0.200
10 15 20 25 30 35 40 45 50
01
(10 )
set cust2
new
LEGEND
28-Feb-12 10:27
step 500
Flow Time 2.7000E+07
5.000
-5.000E-01 <x< 9.500E+00
-2.000E+00 <y< 8.000E+00
Head
Contour interval= 5.00E-01
Minimum: 1.00E+00
Maximum: 5.50E+00 3.000
Flow streamlines
1.000
-1.000
set cust2
new
1.000 3.000 5.000 7.000 9.000
123
LEGEND
22-Feb-12 9:27
step 3843
Flow Time 2.0752E+08
5.0 00
-5.000E-01 <x< 9.500E+00
-2.000E+00 <y< 8.000E+00
Flow vectors
max vector = 1.368E-06
0 2E -6 3.0 00
1.0 00
-1.0 00
set cust2
new
1 .0 00 3 .00 0 5. 00 0 7.0 00 9.0 00
LEGEND
22-Feb-12 9:27
step 3843
Flow Time 2.0752E+08
5.0 0 0
-5.000E-01 <x< 9.500E+00
-2.000E+00 <y< 8.000E+00
Saturation contours
0.00E+00
2.00E-01
4.00E-01 3.0 0 0
6.00E-01
8.00E-01
1.00E+00
Contour interval= 1.00E-01
1.0 0 0
-1.0 0 0
set cust2
new
1. 00 0 3 .0 00 5. 00 0 7 .0 00 9. 00 0
124
LEGEND
22-Feb-12 9:27
step 3843
Flow Time 2.0752E+08
5 .0 00
-5.000E-01 <x< 9.500E+00
-2.000E+00 <y< 8.000E+00
-1 .0 00
set cust2
new
1.000 3 .0 00 5.000 7 .00 0 9.000
125
22-Feb-12 9:27
step 3843 1.000
Flow Time 2.0752E+08
HISTORY PLOT
Y-axis : 0.800
3 flow (FISH)
4 inflow (FISH)
5 outflow (FISH) 0.600
X-axis :
Number of steps
0.400
0.200
5 10 15 20 25 30 35
02
(10 )
set cust2
new
1.800
22-Feb-12 9:27
step 3843
Flow Time 2.0752E+08 1.600
0.800
0.600
0.400
0.200
5 10 15 20 25 30 35
02
(10 )
set cust2
new
126
1.000
22-Feb-12 9:27
step 3843
Flow Time 2.0752E+08 0.900
0.500
0.400
0.300
0.200
5 10 15 20 25 30 35
02
(10 )
set cust2
new
LEGEND
28-Feb-12 10:27
step 3843
Flow Time 2.0752E+08
5 .0 00
-5.000E-01 <x< 9.500E+00
-2.000E+00 <y< 8.000E+00
Head
Contour interval= 5.00E-01
Minimum: 1.00E+00
Maximum: 5.50E+00 3 .0 00
Flow streamlines
1 .0 00
-1 .0 00
set cust2
new
1 .0 00 3.000 5.00 0 7 .0 00 9.000
La figure (IV.21) présente un réseau d’écoulement avec une valeur maximale et une
valeur minimale pour un régime permanent.
127
128
Introduction :
Dans cette partie, nous comparons les résultats obtenus par le logiciel FLAC avec les
différents résultats obtenus par d’autres chercheurs à l’aide des différentes méthodes
en appliquant l’exemple « modèle » de Bear (1972) , cité par J.Knight (2005).
1-Exposé du problème :
On considère un barrage rectangulaire poreux, homogène avec une conductivité K et
une base imperméable, la charge piézométrique h satisfait l’équation de Laplace
∇ h=0
Dans les coordonnées cartésiennes à deux dimensions elle s’écrit par :
∇ h= +
h: la charge hydraulique.
x, y: les coordonnées cartésiennes selon les axes x et y.
L’équation différentielle de la surface libre est donnée par:
= (V.1)
η: la porosité.
h1 : la hauteur de l’eau en amont.
h2 : la hauteur de l’eau en aval.
129
1.000
LEGEND
5-Mar-12 9:31
step 0
-1.667E-01 <x< 1.167E+00 0.800
User-defined Groups
Grid plot
0.600
0 2E -1
0.400
0.200
0.000
set cust2
new
0.000 0.200 0.400 0.600 0.800 1.000
130
1.000
LEGEND
5-Mar-12 9:36
step 0
-1.667E-01 <x< 1.167E+00 0.800
User-defined Groups
digue:sol
0.600
Grid plot
0 2E -1
0.400
0.200
0.000
set cust2
new
0.000 0.200 0.400 0.600 0.800 1.000
131
P P 1.000
LEGEND P P
P P
P P
P P
5-Mar-12 9:42 P P
step 0 P P
P P
-1.667E-01 <x< 1.167E+00 P P 0.800
P P
-1.667E-01 <y< 1.167E+00 P P
P P
P P
User-defined Groups P P
P P
digue:sol P P
Grid plot P P 0.600
P P
P P
P P
0 2E -1 P P
P P
P P
Fixed Gridpoints P P
P P 0.400
P Pore-pressure P P
P P
P P
P P
P P
P P
P P
P P 0.200
P P
P P
P P
P P
P P
P P
P P
P P 0.000
set cust2
new
0.000 0.200 0.400 0.600 0.800 1.000
132
4- En régime transitoire :
4.1-graphe d’écoulement (flow) :
1.000
LEGEND
1-Mar-12 23:16
step 500
Flow Time 1.8750E+05 0.800
Grid plot
0.600
0 2E -1
Flow vectors
max vector = 2.472E-06
0.400
0 5E -6
0.200
0.000
set cust2
new
0.000 0.200 0.400 0.600 0.800 1.000
La figure (V.4) présentée ci dessus donne les vecteurs de vitesse d’écoulement après
un temps d’exécution de 1.875 10+5 s (le régime transitoire) et une valeur maximale
de 2,472 10-6 m/s.
4.2-graphe de saturation :
1.00 0
LEGEND
1-Mar-12 23:16
step 500
Flow Time 1.8750E+05 0.80 0
-1.667E-01 <x< 1.167E+00
-1.667E-01 <y< 1.167E+00
Saturation contours
0.60 0
0.00E+00
2.00E-01
4.00E-01
6.00E-01
8.00E-01 0.40 0
1.00E+00
Contour interval= 1.00E-01
0.20 0
0.00 0
set cust2
new
0 .000 0.20 0 0.40 0 0.6 00 0.80 0 1. 000
133
1.000
LEGEND
1-Mar-12 23:16
step 500
Flow Time 1.8750E+05 0.800
0.200
0.000
set cust2
new
0.000 0.200 0.400 0.600 0.800 1.000
La figure (V.6) présente les contours des valeurs de préssion d’eau qui varie entre
une valeur maximale de 1 .104 Pa et une valeur minimale nulle.
134
0.500
0.000
10 15 20 25 30 35 40 45 50
01
(10 )
set cust2
new
La figure (V.7) présente les courbes d’écoulement en régime transitoire qui donnent
les valeurs de débit entrant et les valeurs de débit sortant.
135
1.000
LEGEND
1-Mar-12 23:16
step 500
Flow Time 1.8750E+05 0.800
-1.667E-01 <x< 1.167E+00
-1.667E-01 <y< 1.167E+00
Head
0.600
Contour interval= 1.00E-01
Minimum: 2.00E-01
Maximum: 9.00E-01
Flow streamlines
0.400
0.200
0.000
set cust2
new
0.000 0.200 0.400 0.600 0.800 1.000
tc=
× ×
C= = =3.33×10-7
.
( )
tc= =3.003×106 seconde.
. ×
136
1.000
LEGEND
1-Mar-12 23:18
step 7848
Flow Time 2.9430E+06 0.800
-1.667E-01 <x< 1.167E+00
-1.667E-01 <y< 1.167E+00
Grid plot
0.600
0 2E -1
Flow vectors
max vector = 1.765E-06
0.400
0 5E -6
0.200
0.000
set cust2
new
0.000 0.200 0.400 0.600 0.800 1.000
1.000
LEGEND
1-Mar-12 23:18
step 7848
Flow Time 2.9430E+06 0.800
-1.667E-01 <x< 1.167E+00
-1.667E-01 <y< 1.167E+00
Saturation contours
0.600
0.00E+00
2.00E-01
4.00E-01
6.00E-01
8.00E-01 0.400
1.00E+00
Contour interval= 1.00E-01
0.200
0.000
set cust2
new
0.000 0.200 0.400 0.600 0.800 1.000
137
1.000
LEGEND
1-Mar-12 23:18
step 7848
Flow Time 2.9430E+06 0.800
-1.667E-01 <x< 1.167E+00
-1.667E-01 <y< 1.167E+00
0.200
0.000
set cust2
new
0.00 0 0.200 0.400 0.600 0.800 1.000
138
0.500
0.000
10 20 30 40 50 60 70
02
(10 )
set cust2
new
1.00 0
LEGEND
1-Mar-12 23:18
step 7848
Flow Time 2.9430E+06 0.80 0
-1.667E-01 <x< 1.167E+00
-1.667E-01 <y< 1.167E+00
Head
0.60 0
Contour interval= 1.00E-01
Minimum: 2.00E-01
Maximum: 9.00E-01
Flow streamlines
0.40 0
0.20 0
0.00 0
set cust2
new
0 .000 0.20 0 0.40 0 0.6 00 0.80 0 1. 000
139
La figure (V.13) présente un réseau d’écoulement avec une valeur maximale et une
valeur minimale pour un régime permanent.
1.000
LEGEND
1-Mar-12 23:18
step 7848
Flow Time 2.9430E+06 0.800
-1.667E-01 <x< 1.167E+00
-1.667E-01 <y< 1.167E+00
Grid plot
0.600
0 2E -1
Flow vectors
max vector = 1.765E-06
0.400
0 5E -6
Hss
0.200
h2 0.000
set cust2
new
0.000 0.200 0.400 0.600 0.800 1.000
140
1.000
LEGEND
1-Mar-12 23:18
step 7848
Flow Time 2.9430E+06 0.800
Grid plot
0.600
0 2E -1
Flow vectors
max vector = 1.765E-06
0.400
0 5E -6
0.200
0.000
set cust2
new
0.000 0.200 0.400 0.600 0.800 1.000
7-Les résultats donnés dans l’exemple modèle de Bear(1972) cité par J.Knight
(2005):
J.Knight (2005) a pris comme modèle l’exemple de Bear (1972) et il a présenté
dans une comparaison d’une solution approximative d’un barrage à surface libre
avec une hauteur en aval non nulle, où il compare la solution des trois théories,
l’hypothèse de Dupuit-Forchheimer et la théorie de Baiocchi et la solution trouvée
par la méthode des différences finies.
Il a donné la position de la surface libre par la figure (V.16)
141
Figure V.16 : la position de la surface libre donnée par les trois théories
-Ligne continue : présente la solution donnée par la méthode des différences finies.
-Ligne discontinue : présente la solution donnée par Dupuit-Forchheimer.
-Ligne en croix : présente la solution donnée par Baiocchi.
142
Conclusion :
On conclue que la position de la surface libre et la hauteur de la surface de
suintement trouvées par le logiciel FLAC sont plus exacte que les trois théories citées
par J.Knight (2005) (largement supérieure à la valeur donnée par l’hypothèse de
Dupuit-Forchheimer, moyennement supérieure à celle donnée par méthode des
différences finies et proche de celle donnée par Baiocchi), car celui-ci prend en
compte la présence de la zone de non saturation.
On dira alors que le logiciel est fiable pour la résolution des problèmes des
écoulements dans les sols, tels que les barrages, les chaussées…etc.
143
144
Au terme de ce travail, on peut conclure que les résultats numériques obtenus par le
modèle développé, représentatif des écoulements permanents en sols saturés et non
saturés, sont très satisfaisants du moment qu’ils concordent bien avec les résultats
trouvés par d’autres chercheurs.
Le modèle proposé a été comparé une fois que le régime permanent est atteint aux
méthodes analytiques (Dupuit-Forchheimer 1930 ; la méthode des différences finies)
et aux méthodes semi analytique (Baiocchi 1971) cité par J. Knight (2005).
La valeur de la hauteur de suintement et la position de la surface libre trouvée par le
modèle, dans ce travail, a été confirmé par les valeurs analytiques trouvées par
l’exemple de comparaison des trois théories (méthode des différences finies, la théorie
de Baiocchi et hypothèse de Dupuit-Forchheimer) dans l’exemple de Bear (1972)
cité par J.Knight(2005).
144
145
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