Prsentation 2
Prsentation 2
Prsentation 2
1 – MASSES VOLUMIQUES
1 –1 Masse volumique apparente d’un sol en place
1-1.1 Objectifs
L’objectif est de vérifier la masse volumique apparente sèche d’un sol après compactage et de la
comparer avec ρd max (cf. cours sur Proctor) afin de vérifier le compactage et l’utilisation du sol en
remblai ou en couche de forme.
1 – 1.2 Principe
Pour déterminer la masse volumique d’un sol en place, il existe trois essais in-situ :
- Méthode au gamma densitomètre à pointe,
- Méthode au densitomètre à membrane,
- Méthode au sable.
Les 2 derniers essais consistent à creuser une cavité, à recueillir et peser la totalité du matériau
extrait, puis à mesurer le volume de la cavité soit à l’aide du densitomètre à membrane, soit avec
la méthode au sable.
Dimensions usuelles :
Exemple :
Déterminer la masse vol. sèche d’un échantillon à partir des valeurs suivantes :
Le principe est le même que pour le densitomètre à membrane, sauf que le volume de la cavité est
déterminer en la remplissant d’un sable sec de masse volumique connue.
Exemple :
Déterminer la masse vol. sèche d’un échantillon à partir des valeurs suivantes :
Procédure d’essai :
• Mesurer le volume V.
• Remplir la mesure de matériau (Placer les 2
mains à 10 cm environ au-dessus de la mesure
et laisser tomber le matériau ni trop vite, ni trop
lentement), araser celle-ci.
• Peser l’ensemble, en déduire la masse du
matériau m.
V m
m
La masse volumique apparente est alors : ρapp = V
Cette méthode est très simple et très rapide et elle utilise du matériel très courant de laboratoire.
Toutefois sa précision est faible.
Procédure d’essai :
m
La masse volumique absolue est alors : ρabs = V2 − V1
Cette méthode de détermination des masses volumiques est plus précise à condition de
prendre un certain nombre de précautions.
B.T.S. Bâtiment Laboratoire Préparation 2° série 4/ 8
Procédure d’essai :
ρabs = m2
(m1+ m2 ) −m3
Avec : Vs Ö pouvant être déterminer à partir de la masse volumique absolue du matériau (ρads).
V = Vs + Vv Ö pouvant être déterminer à partir de la masse volumique apparente (ρapp).
V − Vs V
D’où l’expression ci-dessus peut s’écrire : i = = −1
Vs Vs
2 – 2 Principe de l’essai
L'essai consiste à fractionner au moyen d'une série de tamis un matériau en plusieurs classes
granulaires de tailles décroissantes.
Les masses des différents refus et tamisats sont rapportées à la masse initiales de matériau. Les
pourcentages ainsi obtenus sont exploités sous forme numérique et sous forme graphique.
2 – 3 Matériel utilisé
2 – 4 Tamisage de l’échantillon
o Verser le matériau lavé et séché dans la colonne de tamis. Cette colonne est constituée
par l'emboîtement des tamis, en les classant de haut en bas dans l'ordre de mailles
décroissantes, et en ajoutant un fond plein et un couvercle.
o Agiter manuellement ou mécaniquement cette colonne, puis reprendre un à un les tamis en
adaptant un fond et un couvercle. Agiter chaque tamis.
o Verser le tamisat recueilli sur le fond sur le tamis immédiatement inférieur
2 – 5 Résultats
- Peser le refus du tamis ayant la plus grande maille : soit R1 la masse de ce refus.
- Ajouter le refus obtenu sur le tamis immédiatement inférieur. Soit R2 la masse du refus
cumulé.
- Poursuivre la même opération avec tous les tamis de la colonne pour obtenir les
masses des différents refus cumulés …
- Peser le tamisat sur le fond . Soit P sa masse.
- Les masses des différents refus cumulés Ri sont rapportées à la masse totale de
l'échantillon pour essai sec M1.
- Les pourcentages de refus cumulés ainsi obtenus, sont inscrits sur la feuille d'essai.
- Validité de l'analyse : La somme des masses Ri et P ne doit pas différer de plus de 1 %
de la masse M2.
- Tracé de la courbe granulométrique :
o Il suffit de porter les divers pourcentages des tamisats ou des différents refus
cumulés sur une feuille semi-logarithmique :
en abscisse : les dimensions des mailles, échelle logarithmique
en ordonnée : les pourcentages sur une échelle arithmétique.
o La courbe doit être tracée de manière continue et peut ne pas passer par tous les
points
3 – EQUIVALENT SABLE
3 – 1 But de l’essai
Essai utilisé de manière courante pour évaluer la propreté des sables entrant dans la
composition des bétons. Il consiste à séparer les particules fines contenues dans les éléments
sableux plus grossiers. Une procédure normalisée permet de déterminer un coefficient
d’équivalence de sable qui quantifie la propreté de celui-ci.
3 – 2 Principe de l’essai
L’essai est effectué sur la fraction 0/5 mm du matériau à étudier. Le tamisage se fait par
voie humide afin de ne pas perdre d’éléments fins.
On lave l’échantillon, selon un processus normalisé. Pour cela on utilise une solution dite
« lavante », elle permet de séparer les éléments fins argileux et provoque la floculation. Après
décantation, on mesure la hauteur des fines floculées (sable propre + éléments fins = h1) et la
hauteur de sable propre (h2 si c’est au piston ou h’2 si c’est au réglet.
3 – 3 Procédure de l’essai
On calcule, pour chaque éprouvette, SE avec une précision décimale et on retient les
moyennes arithmétiques, arrondies chacunes à l’entier le plus proche.
h2
Valeur de l’équivalent sable: SE = 100
h1
B.T.S. Bâtiment Laboratoire Préparation 2° série 8/ 8
- Procédure d’essai :
Méthodologie :
- Tamiser l’échantillon sur les tamis spécifié au paragraphe 5.1 de la norme 933-3
- Peser et éliminer tous les grains passant au tamis de 4 mm et retenus sur celui de 80
- Peser et retenir séparément tous les grains de fraction di/Di comprise entre 4 mm et 80
mm est pesé.
- Puis le refus de chaque classe granulaire est tamisé sur le tamis à fente d’écartement E
correspondant. Le passant à travers chaque grille est pesé.
M2
A= x 100
M1