Matériaux Granulaires
Matériaux Granulaires
Matériaux Granulaires
GRANULAIRES
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I.1 Objectif :
NORMES D’ESSAI
NORMES D’ESSAI
• naturelle
• artificielle
Parmi les granulats naturels, les utilisés pour le béton proviennent des :
• roches sédimentaires (ou meubles) siliceux ou calcaires ou encore
silico-calcaires.
• roches métamorphiques telles que les Quartzites, Schistes, Marbres
et les Gneiss.
• roches éruptives telles que les Basaltes, Granites, Porphyres, Diorites.
Leur forme (type roulé à grains plus ou moins arrondis) a été acquise par
l’érosion. Ces granulats sont lavés pour enlever les particules argileuses,
nuisibles à la résistance du béton. Ils sont souvent criblés pour obtenir
différentes classes granulométriques. Ce sont des granulats de natures
très variées, ils peuvent être calcaire, silico-calcaire ou siliceux.
Ils sont issus de roches massives réduites par fragmentation dans des
concasseurs. Ce qui leur donne des formes angulaires (type concassé à
grains plus ou moins anguleux). Une phase de précriblage est
indispensable à l’obtention de granulats propres. Différentes phases de
concassage aboutissent à l’obtention de classe granulométrique souhaité.
Adamah P.-S. MESSAN Ecole Supérieure Polytechnique de Kaya
III.2 Les granulats artificiels
Il existe des granulats artificiels d’origines très diverses, les plus utilisés
sont les granulats de laitier et les argiles expansées. Le laitier de haut
fourneau refroidi en fosse puis concassé donne des granulats de très
bonne qualité, il se présente sous la forme d’un matériau à texture
cristallisée de couleur gris clair. Le laitier granulé est obtenu par
refroidissement brusque dans l’eau; il peut être employé comme sable
mais il manque de fines et un semi-broyage améliore ses qualités. Les
granulats de laitier sont incompatibles avec l’utilisation de ciment
alumineux.
V.3.1 Introduction
Couvercle
Tamis
Fond
24/05/2010
Adamah P.-S. MESSAN Ecole Supérieure Polytechnique de Kaya
V.3.2 Analyse granulométrique par voie sèche
Le matériau sera séché à l’étuve à une température maximale de 105°C.
On emboîte les tamis les uns sur les autres, dans un
ordre tel que la progression des ouvertures soit
croissante du bas vers le haut. En partie inférieure,
on dispose un fond étanche qui permettra de
récupérer les fillers. Un couvercle sera disposé en
haut de la colonne afin d’interdite toute perte de
matériau pendant le tamisage.
La courbe granulométrique est tracée sur un graphique
comportant en ordonnée le pourcentage de refus
cumulés Ai = Σai ou de tamisats cumulés (100-Ai) et
en abscisse les dimensions des mailles des tamis (en
graduation logarithmique).
ai = (mi/m).100%, ai: résidus quotients sur le tamis
de maille « i » en 100%
Adamah P.-S. MESSAN Ecole Supérieure Polytechnique de Kaya
V.3.2 Analyse granulométrique par voie sèche
Les résultats de l'analyse granulométrique sont reportés sur un
diagramme semi-logarithmique ( % tamisats cumulés en fonction du
log de la dimension du tamis).
% de tamisats
cumulés
Argile Limon Sable fin Sable Graviers Cailloux
100 grossier
50
30%
0
log D
0,2 µ 200 mm
D30
D30 2
- le coefficient de courbure Cc =
24/05/2010 D60. D10
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V.3.2 Analyse granulométrique par voie sèche
Sur la courbe granulométrique, Dx désigne le diamètre pour lequel le tamisât
cumulé est de x%. On retient surtout les valeurs D60, D30, D10 qui
interviennent pour déterminer deux coefficients caractéristiques de la courbe :
D60
- le coefficient de Hazen Cu = caractérise l’étalement de la granularité.
D10
D30 2
- le coefficient de courbure Cc =
D60. D10
Tamisats
cumulés
100%
60%
30%
10%
0% log D
D10 D30 D60
log D log D
T en %
T en %
log D
log D
T en % T en %
log D log D
Ai = (Mei/Mgi).100
Par définition le module de finesse, noté Mf, d’un granulat est égal au
1/100ième de la somme des refus cumulés, exprimés en pourcentage, sur les
différents tamis de la série suivante:
0,16-0,315-0,63-1,25-2,5-5-10-20-40 et 80mm
Le module de finesse est très peu employé pour les graviers et cailloux.
Il est surtout employé pour les sables. Ce paramètre devient une
caractéristique fondamentale à prendre en compte dans les formulations
de bétons. Pour un béton courant de chantier un module de finesse
correct a une valeur comprise entre 2,2 et 2,8
80
Mod. finesse
70
1,80 à 2,20
60 B (augmentation
B A
50 C dosage en eau)
40
C = trop grossier
30
Mod. finesse
20
2,80 à 3,20
10
(manque
ouvrabilité)
Adamah P.-S. MESSAN Ecole Supérieure Polytechnique de Kaya
VI.4 Foisonnement des sables
le volume occupé par un poids donné de sable augmente avec son
humidité. A titre d’exemple le volume de sable augmente de 30% lorsque
la teneur en eau passe de 0 à 12%. Le coefficient de foisonnement est
défini de la manière suivante:
f = ((Vhumide – Vsec)/Vsec).100
VI.5 Coefficient d’absorption
le coefficient d’absorption est le rapport de l’augmentation de la masse
du granulat provoquée au bout de 24h par une imbibition partielle par
rapport à la masse du granulat sec.
Ab (coef. d’absorption) = ((Ma – Ms)/Ms ).100
La XP P 18 545 fixe comme valeur maximale 5%, pour les béton classique.
Pour les bétons de résistance caractéristique supérieure à 36 MPa, cette
valeur est ramenée à 2,5%.
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VI.6 Equivalence de sable
L’essai s’effectue sur la fraction du sol inférieure à 5 mm. Il consiste
à laver énergiquement (avec agitation) le sol dans une solution
floculante normalisée à base de Cl2Ca. Les éléments fins ou très fins
séparés des grains plus gros par agitation mécanique, entrent en
suspension et floculent dans la solution chargée en électrolyte.
Après un léger repos (20 min), on mesure les niveaux supérieurs h1 du
sédiment et h2 du floculant.