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2011
Le présent document peut être librement revu, cité, reproduit ou traduit, en partie ou en
intégralité, à condition d’en reconnaître la source. Il ne peut être vendu ou utilisé à des fins
commerciales ou lucratives.
Les utilisateurs du présent profil sont invités à adresser leurs observations ou leurs demandes à
l’adresse suivante :
Pharmacien en Chef
Courriel : asanji25@hotmail.com
ii
AVANT-PROPOS
Je souhaite que ce profil soit un outil utile pour les partenaires, les chercheurs, les responsables
politiques et tous ceux que le secteur pharmaceutique au Cameroun intéresse pour les aider
dans leurs activités.
iii
TABLE DES MATIERES
iv
INTRODUCTION
Le profil pharmaceutique du pays présente des données sur les conditions socio-économiques
existantes et celles de la santé, les ressources, les structures règlementaires, les processus et
les résultats relatifs au secteur pharmaceutique au Cameroun. Ce document a pour but de
compiler toutes les informations existantes et pertinentes sur le secteur pharmaceutique et de
les diffuser auprès du grand public d’une manière accessible. En 2010, 13 pays ont participé au
projet pilote sur les profils nationaux. En 2011, l’Organisation mondiale de la Santé a soutenu
l’ensemble de ses États Membres pour préparer des profils complets similaires.
(http://www.who.int/medicines/areas/coordination/coordination_assessment/en/index.html)
Dans l’ensemble des 193 États Membres, la collecte des données s’est faite au moyen d’un
questionnaire électronique facile à utiliser comprenant un mode d’emploi très complet et un
1
glossaire. Il a été demandé aux pays de ne pas faire d’enquêtes supplémentaires mais de
seulement saisir les résultats des enquêtes antérieures et de fournir les informations disponibles
au niveau central. Pour faciliter le travail des homologues nationaux, les questionnaires ont été
préalablement remplis au Siège de l’OMS avec toutes les données publiques disponibles, avant
de les transmettre aux pays par l’intermédiaire des bureaux régionaux de l’OMS. Un
coordonnateur a été désigné dans chaque État Membre. Pour le Cameroun, le coordonnateur
était ANGWAFO III, FRU Fobuzshi.
Une fois remplis, les questionnaires ont été utilisés pour produire chaque profil de pays. Pour y
parvenir d’une manière structurée et efficace, un texte modèle a été élaboré. Les experts des
États Membres ont participé à la mise au point du profil et, quand le document final a été prêt,
un responsable du Ministère de la Santé a certifié la qualité des informations et a autorisé
officiellement la publication du profil sur le site Web de l’OMS.
Ce profil sera régulièrement remis à jour par le Ministère de la Santé de Yaoundé. Les
observations, propositions ou corrections, peuvent être envoyées à :
Courriel: asanji25@hotmail.com
2
SECTION 1 - DONNEES SANITAIRES ET DEMOGRAPHIQUES
La République du Cameroun avait en 2010 une population totale de 19 406 100 000 avec un
taux annuel de croissance de 2.7%3. Le taux annuel de croissance du PIB est de 2.4%4. Le PIB
par habitant était de US$ 2 143.84 (au taux de change actueli).
Concernant les maladies qui provoquent les 10 premières causes de décès au Cameroun selon
le Plan National du Développement Sanitaire 2011, on retrouve la liste suivante dans le tableau
1.
i
Le taux de change pour le calcul de la devise nationale est1 euro=655,55 FCFA correspondant
au moment de la collecte des données connexes pour les comptes nationaux de la santé.
3
Tableau 1. Les dix premières causes de décès au Cameroun en 2011.
Maladie
1 Paludisme
2 Anémies
3 Traumatismes
4 VIH/SIDA // Tuberculose
5 Diarrhées et affections abdominales
6 AVC
7 IRA et Pneumopathies
8 Méningites
9 Hémorragies
10 Eclampsies
Pour les maladies, les 10 premières causes de morbidité au Cameroun sont représentées dans
le tableau 2 ci-dessous:
4
World Bank Database.
Trends in Maternal Mortality by WHO/UNICEF/WB/UNFPA.
Plan National du Développement Sanitaire au Cameroun 2011.
5
SECTION 2 - SERVICES DE SANTE
Cette section donne des informations sur les dépenses de santé et les ressources humaines
pour la santé au Cameroun. Elle présente les contributions du secteur public et du secteur privé
aux dépenses générales de santé, ainsi que des informations spécifiques sur les dépenses
pharmaceutiques. On y trouve aussi des données sur les ressources humaines pour la santé et
pour le secteur pharmaceutique.
Les dépenses publiques ii générales de santé (DPGS) en 2009, telles qu’indiquées dans les
comptes nationaux de la santé (CNS) ont été de 116 738.99 FCFA (US$ 233 447.98), soit
27.88 % du total des dépense de santé, avec un total annuel par habitant de 10.92
(US$ 0.02184). Les dépenses publiques annuelles de santé représentent 71.58 % du budget
total du gouvernement.
Le Ministère de la Santé s'est donné pour objectif dans sa Stratégie Sectorielle de Santé de
mettre en place 1 mutuelle de santé par District d'ici à 2015.
Il y a 4 400 (2.2 /10 000) médecins et 17 470 (9 /10 000) agents infirmiers et obstétricaux au
Cameroun. Le ratio médecins/ pharmaciens est de 6.28 et le ratio médecins/agents infirmiers et
obstétricaux de 0.25.
ii
Selon la définition des CNS, on entend par « dépenses publiques » l’ensemble des dépenses faites par
le secteur public : autorités centrales, locales, fonds publics d’assurance et compagnies parapubliques.
6
Table 3 : Ressources humaines pour la santé au Cameroun 2010-2011.
7
Figure 1: Densité des personnels de santé en 2010 au Cameroun (tous les secteurs)
RH en santé au Cameroun
7%
Pharmaciens dans le
Secteur Public
Pharmaciens dans le
Secteur Privé
93%
Au Cameroun, il n’y a pas de plan stratégique pour le développement des ressources humaines
dans le secteur pharmaceutique8.
8
Les infrastructures de santé sont décrites dans le Tableau 3. Il y a 659 hôpitaux 15 lits d’hôpital
pour 10 000 habitants au Cameroun. Il y a 2 553 unités et centres de soins de santé primaires et
403 de pharmacies agréées.
9
SECTION 3 - ASPECTS POLITIQUES
10
Il existe aussi un plan de mise en œuvre de la PPN dont l’actualisation la plus récente date de
2006 Actuellement, il existe un groupe de politiques sur les produits pharmaceutiques [voir
détails au Tableau 3]. La mise en œuvre de la politique pharmaceutique est régulièrement
suivie/évaluée.
Il n'existe pas une politique ou groupe de politiques sur les laboratoires d’analyses médicales,
elle est en cours d'élaboration. Il n’existe pas de plan de mise en œuvre associé à la politique
sur les laboratoires d’analyses médicales. L’accès aux médicaments/technologies essentielles,
dans le cadre de la réalisation du droit à la santé, est reconnu dans la constitution ou la
législation nationale12. Il y a de directives officielles écrites sur les dons de médicaments13.
Il y a une politique nationale sur la bonne gouvernance au Cameroun. Elle est plurisectorielle, le
Ministère de la Santé et la DPM sont chargés de la mettre en œuvre. Il n'existe pas une
politique pour gérer et sanctionner les problèmes de conflits d’intérêts dans le domaine
pharmaceutique. Il n’y a pas de code officiel de conduite pour les responsables publics.
Néanmoins il existe un mécanisme de dénonciation des abus permettant à toute personne
d’attirer l’attention sur des agissements répréhensibles dans le secteur pharmaceutique au Mali.
11
SECTION 4 – COMMERCE ET PRODUCTION DES MEDICAMENTS
La législation nationale a été modifiée pour mettre en œuvre l’accord sur les ADPIC prévoit des
flexibilités et mesures de sauvegarde spécifiques prévues au titre de l’Accord sur les ADPIC16,
telles que présentées dans le Tableau 4. Cameroun ne remplit pas les conditions requises pour
la période de transition jusqu’en 2016.
iii
De nombreux pays utilisent cette disposition de l’Accord sur les ADPIC pour faire progresser la science et la technologie. Elle
permet aux chercheurs d’utiliser une invention sous brevet pour la recherche, de manière à comprendre l’invention en
question plus complètement.
En outre, certains pays autorisent les fabricants de médicaments génériques à utiliser l’invention brevetée pour obtenir
l’approbation de commercialisation (par exemple, auprès des autorités chargées des questions de santé Publique) sans
l’autorisation du titulaire du brevet et avant que la protection conférée par le brevet n’expire. Les producteurs de
médicaments génériques peuvent alors commercialiser leurs produits dès que le brevet arrive à expiration. Cette disposition
est parfois appelée l’« exception réglementaire » ou la disposition « Bolar ». Article 30
Ce point a été confirmé dans une décision relative à un différend soumis à l’OMC, comme étant conforme à l’Accord sur les
ADPIC. Dans son rapport adopté le 7 avril 2000, un groupe spécial chargé du règlement d’un différend dans le cadre de l’OMC
a dit que la loi canadienne était conforme à l’Accord sur les ADPIC en autorisant les fabricants à agir de la sorte. (L’affaire
s’intitule « Canada — Protection conférée par un brevet pour les produits pharmaceutiques ».) [Dans : WTO OMC Fiche
récapitulative : L’Accord sur les ADPIC et les brevets pharmaceutiques, à consulter en ligne sur :
http://www.wto.org/french/tratop_f/trips_f/tripsfactsheet_pharma_2006_f.pdf]
12
Le pays s'est engagé dans des initiatives de renforcement des capacités pour gérer et appliquer
les droits de la propriété intellectuelle afin de contribuer à l’innovation et de promouvoir la santé
publique.
Elles comportent des dispositions juridiques pour l’exclusivité des données pour les produits
pharmaceutiques, l’extension des brevets et le statut des brevets et les autorisations de mise
sur le marché17.
4.2 Fabrication
Il y a 13 fabricants agréés de produits pharmaceutiques au Cameroun. Le tableau 5 ci-dessous
présente les capacités de fabrication.
En 2007, les fabricants nationaux détenaient moins de 5% de parts de marché sur la valeur
produite.
Principaux documents de référence :
WHO Level 1, 2007.
Accord de Bangui
13
SECTION 5 – REGLEMENTATION PHARMACEUTIQUE
La présente section décrit en détails le cadre règlementaire pharmaceutique, les ressources, les
instances dirigeantes et les pratiques au Cameroun.
L’ARP fait partie du Ministère de la Santé, qui coordonne les activités des structures autonomes,
et elle s’acquitte d’un certain nombre des fonctions décrites dans le Tableau 6. L’ARP n'a pas
son propre site Web (http://www.minsante.gov).
14
règlementation conserve les revenus qu’elle tire de ses activités. Cet organisme utilise un
système informatisé de gestion de l’information pour conserver et retrouver les informations sur
les diverses procédures, enregistrements, inspections etc.19
La majorité des fonctions sont à la DPM, mais il y a une Inspection, le laboratoire de contrôle, la
division de rechercher en santé et le Comité National d'Ethique.
Au Cameroun, les dispositions juridiques imposent la délivrance d’une autorisation de mise sur
le marché (l’enregistrement) pour tous les produits pharmaceutiques commercialisés (Décret
498 / PM de 1998) quelles que soient les exceptions/dispenses qui existent à ce niveau20, Il n'y a
pas de mécanismes de reconnaissance mutuelle).
Il existe des critères explicites, accessibles au public, pour l’évaluation des demandes
d’autorisation de mise sur le marché pour les produits pharmaceutiques. En 1998, il y avait 4000
produits pharmaceutiques enregistrés au Cameroun. Il n’y a pas de dispositions juridiques
imposant à l’ARP de publier la liste des produits pharmaceutiques enregistrés et de la tenir
régulièrement à jour. Les médicaments sont toujours inscrits sous leur DCI (dénomination
commune internationale) ou sous le nom de marque + DCI. Les dispositions juridiques imposent
le règlement d’une redevance pour la délivrance des autorisations de mise sur le marché pour
les médicaments (enregistrement) sur la base des demandes21.
15
Entités Locales Inspection
Fabricants locaux OUI
Grossistes privés OUI
Distributeurs au détail OUI
Pharmacies et entrepôts publics OUI
Pharmacies et points de délivrance pour les établissements de santé OUI
5.5 Agrément
Au Cameroun, il existe des dispositions juridiques imposant aux fabricants d’être agréés [WHO
Level 1 2007]. Il existe des dispositions juridiques imposant aux fabricants (nationaux et
internationaux) de respecter les bonnes pratiques de fabrication (BPF). Celles-ci sont publiées
par le gouvernement26.
16
Le gouvernement publie des bonnes pratiques de distribution 28 . Il existe de dispositions
juridiques imposant aux pharmaciens d’être enregistrés. Il existe des dispositions juridiques
imposant aux pharmacies privées d’être agréées 29 . Le gouvernement publie une Directive
nationale sur les bonnes pratiques de pharmacie30. La loi n’impose pas de publier une liste de
tous les établissements pharmaceutiques agréés.
Des échantillons sont collectés par des inspecteurs du gouvernement pour des analyses dans le
cadre de la surveillance post-commercialisation.
Ces 2 dernières années, 1802 lots d'échantillons ont été prélevés pour des analyses de contrôle
qualité. Sur le total analysé, 910 (ou 5.4%) ne satisfaisaient pas aux normes de qualité. Les
résultats sont accessibles au public. Ces résultats sont publiés dans les rapports d'activité du
LANACOME et ne sont pas forcément exploités par l'ANR, ou envoyés pour prise de décision.
iv
Échantillonnage de routine dans les entrepôts pharmaceutiques et les établissements de santé
v
Échantillonnage de routine dans les points de vente au détail
17
5.7 Promotion et publicité pour les médicaments
Au Cameroun, il existe des dispositions juridiques contrôlant la promotion et/ou la publicité pour
les médicaments sur ordonnance. [Loi n° 90/035 du 10 août 1990, article 19 et 20] est chargé de
règlementer la promotion et/ou la publicité pour les médicaments. La publicité directe pour les
médicaments sur ordonnance auprès du grand public n’est pas interdite par des dispositions
juridiques et l’approbation préalable des publicités, ou des matériels de promotion pour les
médicaments, est requise. Il n’existe pas de directives ou de règlementations sur la promotion et
la publicité pour les médicaments vendus sans ordonnance. Il n’y a pas de code national de
conduite concernant la promotion et la publicité pour les médicaments de la part des titulaires
des autorisations de mise sur le marché.
Au Cameroun, il existe des dispositions juridiques imposant d’obtenir une autorisation auprès de
l’ARP pour faire des essais cliniques. Il y a des lois supplémentaires exigeant d’obtenir l’accord
d’un comité d’éthique ou d’un conseil d’examen institutionnel des essais cliniques devant être
faits. La loi n’exige pas l’inscription des essais cliniques dans un registre
international/national/régional33.
Il existe des lois pour le contrôle des stupéfiants, des substances psychotropes et des produits
précurseurs [Loi N° 97-19 du 7 août 1997]. La consommation annuelle de morphine n'est pas
18
suivie, pas de contrôle des stocks35. Le Comité National Multisectoriel de lutte contre la drogue
existe et fonctionne avec un Secrétariat permanent assuré par le Ministère de la Santé. L'ANR
est peu impliquée.
5.10 Pharmacovigilance
Il a publié un rapport d’analyse au cours des deux années précédentes et, régulièrement, ainsi
qu'il publie un bulletin de l’ARP. Un formulaire officiel standardisé pour notifier les événements
indésirables est utilisé au Cameroun. Les informations sur les événements indésirables sont
conservées dans une base de données nationale sur les événements indésirables.
Cette base de données contient surtout les rapports d’événements indésirables des vaccins,
dont 128 ont été soumis ces 2 dernières années. Ces rapports sont aussi envoyés au centre
collaborateur de l’OMS à Uppsala37.
Au cours des 2 dernières années, 52 rapports d’événements indésirables dans la base de
données ont été transmis au centre collaborateur de l’OMS. Il y a un comité consultatif national
sur les événements indésirables ou de la pharmacovigilance capable de fournir une assistance
technique ou une évaluation de la causalité, une évaluation du risque, la gestion du risque, une
enquête sur les cas et, le cas échéant, une gestion de crise couvrant la communication au
Cameroun. Il n'existe pas une stratégie claire de communication en routine et en situation de
crise. Les événements indésirables sont surveillés par au moins un programme de santé
publique (ex. : tuberculose, VIH, sida).
19
Un certain nombre de mesures sont envisagées pour renforcer le système de
pharmacovigilance telles que: rendre fonctionnelle la Commission Technique d'analyse des
notifications, développer la rétro-information en direction des Notificateurs, développer le bulletin,
accroître la logistique du Centre, former des Notificateurs.
La base sur les effets indésirables est informatisée depuis 2010 et ceux qui ont déclaré ces
effets indésirables au cours des deux dernières années, sont exposés dans le tableau 10S.
Tableau 10S. Déclaration des effets indésirables par différentes entités ou RH.
Déclarés par
Médecins OUI
Personnels infirmiers OUI
Pharmaciens OUI
Autres personnels de Santé OUI
Laboratoires pharmaceutiques OUI
Patients OUI
20
SECTION 6 - FINANCEMENT DES MEDICAMENTS
Cette section donne des informations sur les mécanismes de financement des médicaments au
Cameroun, avec la couverture par des assurances maladies publiques et privées, le recours à la
participation financière des usagers pour les médicaments et l’existence de programmes publics
fournissant gratuitement des médicaments. Elle aborde aussi la politique et les règlementations
qui influent sur les prix et la disponibilité des médicaments (ex. : contrôle des prix et taxes).
Les antituberculeux, les ARV sont gratuits pour tous. Les antipaludiques sont fortement
subventionnés pour tous et gratuits chez les enfants de moins de 5 ans, le TPI du paludisme est
gratuit chez la femme enceinte.
21
Tableau 13 : Médicaments fournis gratuitement par le secteur public
Affections Couverture
Toutes les maladies en rapport avec la LME NON
Paludisme NON
Tuberculose OUI
Infections sexuellement transmissibles NON
VIH/sida OUI
Vaccins du programme élargi de vaccination (PEV) pour les enfants OUI
Autres – (médicaments contre le trachome, l'onchocercose, les antihelminthiques, OUI
contre les infections opportunistes)
Un service de santé publique, une assurance maladie publique, la sécurité sociale ou toute
autre forme de caisse maladie couvre partiellement les médicaments.
Il ne couvre pas les médicaments inscrits sur la liste des médicaments essentiels (LME) pour les
patients hospitalisés et/ou ambulatoires.
Pour les mutuelles de santé, il y a les hospitalisations et les médicaments (y compris les
opérations chirurgicales et les accouchements dans des formations sanitaires contractualisées)
moyennant le paiement de cotisations annuelles. Les systèmes privés d’assurance maladie
couvrent les médicaments. Ils sont tenus de couvrir au moins partiellement les médicaments
inscrits dans la LME.
22
6.3 Règlementation des prix pour le secteur privévi
Les médicaments essentiels de la LNM sont exonérés de taxes. L'industrie de production locale
paie la TVA de 19.23% sur les services ce qui rend beaucoup plus élevé le coût des
médicaments produits localement.
Le gouvernement a mis en place un système national actif de surveillance des prix des
médicaments au détail. Il existe une réglementation imposant de mettre à la disposition du
public les informations sur les prix de vente des médicaments au détail. Cette tarification au
privé permet d'assurer le même prix pour un même médicament dans le territoire national; on
peut contrôler auprès des listings des grossistes; cependant la faiblesse de l'Inspection
pharmaceutique ne permet pas les contrôles auprès des détaillants. Les informations doivent
être affichées dans toutes les pharmacies de formation sanitaires publiques.
En 2005, une enquête OMS/HAI sur les prix a été menée au Cameroun41. Le tableau 13 donne
des détails précis sur la disponibilité, les prix et l’accessibilité financière dans le pays.
Disponibilité
La disponibilité des médicaments génériques au prix le plus bas est de 58.4 %. Dans le secteur
privé, la disponibilité a été plus faible avec 52.5 % pour les génériques.
vi
Cette section ne comporte pas d’informations concernant le secteur bénévole à but non lucratif.
23
/ le prix coût, assurance, fret (CAF) et le prix final pour un panier de médicaments essentiels a
été de 18 % dans le secteur public et de 32 % dans le secteur privé42.
Pour le pourcentage de marge cumulé moyen entre le prix MSP/CIF et le prix final d'un
médicament pour un panier de médicaments principaux dans le secteur privé (% de contribution
moyen), la nouvelle marge est de 18% pour la CENAME, 32% pour les CAPRs et 15% pour les
formations sanitaires. En 2003, la marge était de 20% pour la CENAME, de 36% pour le
CAPRs et 17% pour les formations sanitaires en 2003. Le pourcentage de marge cumulé moyen
entre le prix MSP/CIF et le prix final d'un médicament pour un panier de médicaments
principaux dans le secteur privé (% de contribution moyen) est représenté dans le schéma
suivant.
0.4
0.35
0.3
0.25
Pourcentage
Marge Grossiste
0.2
Marge Officine
0.15
0.1
0.05
0
Spécialités Génériques Industrie
24
6.6 Droits et taxes sur les produits pharmaceutiques (marché)
Le Cameroun n'impose pas des droits sur les principes actifs pharmaceutiques (PAP) importés
ni sur les produits finis importés. Une taxe sur la valeur ajoutée ou d’autres taxes ne sont pas
imposées sur les produits pharmaceutiques finis. Néanmoins il existe des dispositions prévoyant
des exemptions ou des dispenses de taxes pour les produits pharmaceutiques et de santé43.
(Selon le Code Général des Impôts, CENAME).
Les taxes sont prélevées sur les compléments alimentaires mais pas sur les médicaments
essentiels.
25
SECTION 7 - ACHATS ET DISTRIBUTION DES PRODUITS PHARMACEUTIQUES DANS LE SECTEUR PUBLIC
Cette section donne un bref aperçu des achats et de la distribution des produits
pharmaceutiques dans le secteur public au Cameroun.
Les achats du secteur public sont centralisés sous la responsabilité d’un organisme d’achat qui
fait partie du Ministère de la Santé et qui est un organisme gouvernemental pour l'achat de tous
les biens publics]44.
La demande de documents d’appels d’offre par le secteur public est accessible au public. Les
décisions d’attribution du secteur public pour les appels d’offre sont accessibles au public. Les
achats sont basés sur la présélection des fournisseurs.
26
Il existe des dispositions juridiques pour l’agrément des grossistes et/ou distributeurs dans le
secteur privé. Il existe une liste des grossistes et des distributeurs certifiés BPD dans le secteur
privé.
27
SECTION 8 - SELECTION ET USAGE RATIONNEL DES MEDICAMENTS
Cette section traite des structures et des politiques régissant la sélection des médicaments
essentiels et la promotion de l’usage rationnel des médicaments au Cameroun.
Des guides thérapeutiques normalisés nationaux pour les maladies les plus courantes sont
produits/approuvés par le Ministère de la Santé au Cameroun.
Ils ont été actualisés pour la dernière fois en 2008. Les guides spécifiques couvrent les soins
primaires, les soins secondaires, les affections pédiatriques (tous actualisés en 2008)].
Sur l’ensemble des établissements de santé publics, 35.5 % ont un exemplaire de la LME et
100 % ont un exemplaire des guides thérapeutiques normalisés.
Il n'y a pas une stratégie nationale écrite pour endiguer la résistance aux antimicrobiens 47 .
Néanmoins une stratégie de lutte contre la résistance aux antimicrobiens est en cours
d'élaboration. Toutefois, les programmes prioritaires ont des stratégies de suivi de la sensibilité
aux antimicrobiens.
28
8.2 Prescription
Il existe des dispositions juridiques régissant l’agrément et les pratiques des prescripteurs. En
outre, la loi limite la délivrance des médicaments par les prescripteurs. Dans le secteur privé, les
prescripteurs délivrent les médicaments. Des réglementations imposent aux hôpitaux
l'organisation des comités pharmaceutiques et thérapeutiques (CPT)48. Lorsqu’il y a obligation
d’avoir des CPT, il en existe un dans plus de la moitié des établissements de recours et
généraux, mais il n'existe pas dans plus de la moitié des régions et/ou provinces.
La prescription par la DCI n'est pas obligatoire dans le secteur public ou privé]49. Le nombre
moyen de médicaments prescrits à chaque consultation dans les établissements de santé
publics est de 3.1. Sur l’ensemble des médicaments prescrits dans les services publics de soins
ambulatoires, 92.5 % sont sur la LME nationale et 88.8 % sont prescrits en utilisant la DCI. Sur
l’ensemble des patients traités dans les services publics de soins ambulatoires, 62.9 % (et 75%
chez les enfants de moins de 5 ans) reçoivent des antibiotiques et 45% des injections. Sur
l’ensemble des médicaments prescrits, 94.4 % sont délivrés aux patients. Sur l’ensemble des
médicaments présents dans les établissements de santé publics, 100 % sont correctement
étiquetés. Le traitement des diarrhées chez les enfants repose sur les SRO en 71.3% des cas
(selon la Baseline Survey 2003).
29
Curriculum %
Nombre de médicaments prescrits par les services publics de soins ambulatoires qui 3.1
sont inscrits dans la LME (moyenne)
Nombre de médicaments prescrits en utilisant la DCI dans les services publics de 92.5
soins ambulatoires (moyenne)
Nombre de patients dans les services publics de soins ambulatoires recevant des 62.9
antibiotiques (moyenne)
Nombre de patients dans les services publics de soins ambulatoires recevant des 45
injections (moyenne)
Nombre de médicaments prescrits délivrés aux patients (moyenne) 94.4
Nombre de médicaments correctement étiquetés dans les établissements de santé 100
publics (moyenne)
Au Cameroun, il existe des dispositions juridiques régissant la délivrance des médicaments par
le personnel pharmaceutique50. Le programme de formation de base des pharmaciens comporte
un éventail d’éléments tels que ceux décrits dans le tableau 18.
Une formation continue obligatoire couvrant l’usage rationnel des médicaments est exigée pour
les pharmaciens.
30
parfois vendus sans ordonnance. Les médicaments injectables sont aussi parfois vendus sans
ordonnance.
31
SECTION 9 - DONNEES SUR LES MENAGES/ACCES
Cette section donne des informations provenant d’enquêtes sur les ménages faites dans le
passé au Cameroun concernant l’accès réel aux médicaments pour les ménages à revenu
normal et pauvres.
Au cours des 5 dernières années, une étude sur les ménages a été réalisée pour évaluer
l’accès aux médicaments essentiels génériques en 201051 :
Au Cameroun, sur l’ensemble des patients adultes ayant eu une affection aiguë pendant la
période de rappel de deux semaines, 84.4 % ont pris tous les médicaments prescrits par un
praticien autorisé. 42.3% des patients adultes ayant eu une affection aiguë pendant la période
de rappel de deux semaines n’ont pas pris tous les médicaments qui leur avaient été prescrits
faute d’avoir les moyens de se les procurer. Sur l’ensemble des patients adultes dans des
ménages pauvres ayant eu une affection aiguë pendant la période de rappel de deux semaines,
33.5 % ont pris tous les médicaments prescrits par un praticien autorisé, tandis que 42.1 % ne
les ont pas pris faute d’avoir les moyens de se les procurer.
32
LISTE DES PRINCIPAUX DOCUMENTS DE REFERENCE :
1
Organisation mondiale de la santé (WHO) (2010), « Statistiques sanitaires mondiales 2010 », Éditions
de l’OMS, Genève. Disponible en ligne : http://www.who.int/whosis/whostat/2010/fr/index.html
2
Organisation mondiale de la santé (WHO) (2010), « Statistiques sanitaires mondiales 2010 », Éditions
de l’OMS, Genève. Disponible en ligne : http://www.who.int/whosis/whostat/2009/fr/index.html
3
WH Survey, 2010.
4
World Bank-2009.
5
IMF-2009.
6
NHA data, 2008.
7
CDMT Santé au Cameroun, 2009 // WDI, 2009// NHA data, 2008.
8
DRH / MINSANTE, Cameroun 2010.
9
WH Survey 2010 // DRH-MINSANTE 2010.
10
WHO Level 1 2007 // Ministère de la Santé.
11
Constitution de la République de Cameroun et Lois du Ministère de la Santé du pays 1996.
12
Constitution de la République de Cameroun, 1996.
13
WHO Level 1, 2007.
14
WTO 1995.
15
Accord de Bangui, annexe 1, 1999.
16
WTO 2000.
17
Accord de Bangui Révisé, 1999.
18
MoH / WHO Level 1, 2007.
19
MINSANTE Cameroun, 2011 ( http://www.minsante.gov.cm)
20
WHO Level 1, 2007// Décret / PM 498, année 1998.
21
WHO Level 1, 2007.
22
Ministère de la Santé Cameroun, 1990.
23
WHO Level 1, 2007.
33
24
Guides de Bonnes Pratiques du Ministère de la Santé, 2009.
25
Loi d'exercice de pharmacie Cameroun 1990.
26
Décision BPF / MoH Cameroun, 2009.
27
WHO Level 1, 2007.
28
Guide de Bonnes Pratiques de Distribution / MoH, 2009.
29
CNOP/ MINSANTE / MoH, 2009.
30
MoH 2009.
31
Documents du MINFI et MINC (Ministère des Finances et Ministère du Commerce).
32
WHO Level 1, 2007.
33
Organigramme MINSANTE 2002 // Décision N° 0689 du 29 Juillet 2009.
34
International Narcotics Control Board 1974-1991.
35
Comité National Multisectoriel de lutte contre la Drogue / MINSANTE 1997.
36
Décret 98/405/PM du 22 Octobre 1998.
37
Centre de Pharmacovigilance /MINSANTE 2010.
38
WHO Level 1, 2007.
39
Loi N°062 du 19 Décembre 1990 portant sur la dérogation spéciale en matière financière aux FS.
40
WHO Level 1, 2007.
41
WHO/HAI Surveys of medicine prices and availability, 2005.
42
Etude sur l'accessibilité et les déterminants de recours aux soins et aux médicaments 2003 // OCEAC-
OMS: Analyse de la situation secteur pharmaceutique pays CEMAC, 2006.
43
Code Général des Impôts, CENAME
44
Décret N°2009 /386 du 30 novembre 2009.
45
DPM/MINSANTE 2009.
46
WHO Level 1, 2007.
47
MINSANTE / Plan National de lutte contre la résistance du Gonocoque 2011-2015.
48
Circulaire MSP sur les Comités Thérapeutiques et Pharmaceutiques, 2010.
34
49
WHO Level 1, 2007.
50
Décret N° 90/062 du 10 Août 1990.
51
Etude sur l'accessibilité des médicaments essentiels génériques, 2010.
35
Profil du Secteur Pharmaceutique de
Pays
CAMEROON
1. Contexte et justification
Les Profiles du Secteur Pharmaceutique des Pays visent à améliorer la disponibilité des informations de
qualité sur les structures, les processus et les résultats des secteurs de la santé et pharmaceutique des
pays. Ces informations sont recueillies au moyen d'un questionnaire et sont disponibles dans des bases
de données et des rapports pays, régionaux et mondiaux destinés à être utilisés dans les pays par les
décideurs, par les experts en santé et pharmaceutiques, par les partenaires internationaux et par le
public.
Les informations sont classées en neuf sections, à savoir: (1) données sanitaires et démographiques, (2)
Services de santé, (3) Politiques des Médicaments, (4) Commerce et production des médicaments, (5)
Réglementation des médicaments, (6) Financement des Médicaments, (7) Achats de produits
pharmaceutiques et distribution (8), sélection et utilisation rationnelle et (9) données sur les ménages et
accès.
Depuis 1999 et tous les quatre ans, les responsables de la santé des 193 Etats Membres ont été invités à
remplir un questionnaire standardisé (appelé Niveau I) sur l'état de la situation pharmaceutique
nationale. Les Indicateurs de niveau I évaluaient les structures et les processus liés à la situation
pharmaceutique d'un pays. Ils ont été utilisés pour effectuer une évaluation rapide qui mettrait en
évidence les forces et les faiblesses du secteur pharmaceutique des pays. 156 pays ont répondu à
l'enquête de niveau I de 2007, et les résultats sont disponibles dans une base de données de l'OMS,
dans un rapport global ainsi que dans un certain nombre des rapports régionaux ex. Caraïbes, Pacific. Le
Questionnaire ci-joint sur le profil du secteur pharmaceutique du pays va remplacer l'outil de niveau I
pour l'enquête 2011. L'objectif de cette nouvelle approche consiste à s'appuyer sur les réalisations et les
enseignements tirés des études de niveau I et améliorer la qualité et le type d'information (par exemple,
ont été ajoutés les indicateurs de résultats) et l'appropriation par les pays. Le nouvel outil a été
expérimenté dans les 15 pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en
2009 et dans 13 pays à travers le monde en 2010. Les résultats de ces études sont disponibles en ligne à
l'adresse suivant:
http://www.who.int/medicines/areas/coordination/coordination_assessment/en/index.html
Une autre innovation de l'enquête 2011 est la collaboration entre l'OMS et le Fonds mondial. Au cours
de l'année 2010, les deux organisations en sont venus à un accord sur les indicateurs à inclure dans le
questionnaire du Profil du Secteur Pharmaceutique du pays et sur la réalisation conjointe de collecte de
données dans les pays. En 2009, le Fonds mondial a élaboré et introduit des Profils des pays pour la
gestion des Produits Pharmaceutiques et de Santé ("PHPM") afin de remplacer progressivement le Plan
d'Approvisionnement et de Gestion ("PSM"). L'information recueillie dans le questionnaire du Profil du
Secteur Pharmaceutique du Pays sera utilisée par le Fonds Mondial au cours des négociations pour ses
subventions et appuiera également la mise en œuvre de subventions. En plus de ce profil de pays qui
fournit une vue d'ensemble du secteur pharmaceutique du pays, le Fonds mondial utilisera également
Remplir ce questionnaire va sans doute prendre de vôtre temps, mais il sera très utile de le faire. Votre
pays et vos partenaires en tireront profit d'un certain nombre de façons et comme suit:
2) La méthode proposée pour remplir le questionnaire assure que les données recueillies sont
de bonne qualité et que la source et la date de l'information sont connus et mentionnés.
3) Des données sur la structure, processus et les résultats du secteur pharmaceutique sont
collectés. Le questionnaire a été pré-rempli avec les données disponibles dans le domaine public;
les indicateurs sont divisés en indicateurs essentiels et indicateurs complémentaires afin
d'identifier plus facilement ce qui est plus important.
4) Les données recueillies seront analysées et un rapport narratif qui résume la situation des
médicaments dans le pays sera produit.
5) Les données recueillies pourront être transformées en un rapport narratif avec une solide
analyse des données et des références bibliographiques, qui résument la situation des
médicaments dans le pays.
6) Basé sur les expériences des enquêtes précédentes, un glossaire comprenant les définitions
les plus importantes et un manuel d'utilisation du questionnaire ont été produits et sont en
annexes du questionnaire.
3.1 La collecte des données. Ce questionnaire pour le Profil du Secteur Pharmaceutique du Pays a déjà
été rempli avec des données fiables disponibles à partir des sources disponibles au niveau mondial et
national. Nous vous demandons à présent de revoir, de corriger (si nécessaire) et de valider les
informations déjà incluses dans le questionnaire et de combler les lacunes sur la base des informations
fiables disponibles dans votre pays.
Pour ce faire, nous vous recommandons d'identifier les experts et les institutions les plus appropriées
pour répondre aux différentes questions composant l'outil de sorte que le questionnaire soit rempli
dans le délai imparti avec une information de qualité. Si pendant le processus de collecte de données,
des éclaircissements sont nécessaires, les bureaux régionaux de l'OMS et le Siège pourront fournir
l'assistance et le soutien nécessaire.
Profil du Secteur Pharmaceutique du Pays Page 3
3.2 Approbation officielle. Une
fois le questionnaire rempli, les
informations qu'il contient
devront être officiellement
approuvées et leur divulgation
autorisée par un haut
fonctionnaire du Ministère de la
Santé. Cela sera fait en signant
le formulaire ci-joint qui
contient l'approbation officielle
du questionnaire. Cela
permettra d'assurer que la
qualité des informations
contenues dans le
questionnaire du Profil du
Secteur Pharmaceutique du
pays est certifiée par le pays.
3.6 Le développement des rapports régionaux et mondiaux. Les informations fournies par les pays
seront analysés par l'OMS et utilisées pour produire des rapports régionaux et mondiaux sur la situation
du secteur pharmaceutique des pays en 2011. Ces rapports donneront un aperçu des progrès réalisés
entre 2007 et 2011, des défis qui restent à résoudre et comprendront l'analyse des données par
domaines techniques, par niveau des revenus des pays et par situation géographique.
1. Macros: l'instrument a installé des macros. Une macro est une série de commandes pour MS Word et
d'instructions qui sont regroupées en une seule commande pour accomplir une tâche automatiquement.
Pour faire fonctionner correctement ces macros, le niveau de sécurité des macros de MS Word sur votre
ordinateur doit être défini comme «faible». Ceci peut être facilement ajusté en prenant les mesures
suivantes:
Après avoir rempli l'instrument, le réglage doit être rétabli à un niveau supérieur de sécurité afin de
protéger votre ordinateur.
2. Indicateurs de base et supplémentaires: l'appareil se compose des questions de base et des questions
complémentaires. Les questions de base couvrent les informations les plus importantes, tandis que les
questions complémentaires couvrent plus d'informations spécifiques applicables à des sections
spécifiques. Notez s'il vous plait que les questions de base ont été ombrées en différentes couleurs pour
les différentes sections de l'instrument, tandis que les questions supplémentaires sont toutes blanches.
Cela devrait vous aider à distinguer entre les différentes catégories d'indicateurs. S'il vous plaît essayez
de remplir toutes les questions de base pour chaque section avant de passer à ceux supplémentaire.
3. Les données pré remplies: les réponses à certaines des questions ont été pré-rempli par l'OMS. Si tel
est le cas, vérifiez s'il vous plaît cette information car elle peut ne pas être à jour. Si vous constatez que
l'une des réponses pré-remplies ne sont pas correctes, s'il vous plaît changer la valeur et indiquer la
source et l'année.
4. Les champs calculés: pour quelques indicateurs, vous ne serez pas tenu de saisir la valeur que ceux-ci
seront automatiquement généré, au Siège de l'OMS, à l'aide des données saisies dans des domaines
connexes. Ces domaines ont été clairement marqués en rouge - s'il vous plaît ne pas saisir les données
dans leur places ou modifier les données qui sont déjà dans ce domaine. Par exemple, les dépenses par
habitant pour la santé seront automatiquement calculées une fois les dépenses totales de santé et le
nombre d'habitants sont entrés dans le questionnaire. Ce système est destiné à améliorer la qualité des
réponses et vous éviter d'avoir à effecteur des calculs supplémentaires. Les champs calculés sont
protégés et ne peuvent pas être changé.
5. Réponses possibles:
Cases à cocher 'Oui/Non/Inconnu' : cochez l’une des trois options (une seule réponse possible).
Cases à cocher à choix multiple : cochez toutes les options qui conviennent (plusieurs réponses
possibles).
Champs de pourcentages : 0-100. Veuillez utiliser un « point » pour les décimales (exemple : 98.11).
N’utilisez pas de fourchettes. Si vous disposez seulement de fourchettes, utilisez la médiane ou la
moyenne. Vous pourrez toujours indiquer la fourchette dans les cases de commentaires.
Champs de Nombres : Nombres illimités. Veuillez utilisez un « point » pour les décimales (exemple :
29387.93). N’utilisez pas de fourchettes. Si vous disposez seulement de fourchettes, utilisez la médiane
ou la moyenne. Vous pourrez toujours indiquer la fourchette dans les cases de commentaires.
6. Commentaires: les champs des commentaires permettent l'entrée de texte libre pour clarifier ou
suivre des réponses données. S'il vous plaît, mettez des références dans chaque commentaire en
utilisant le numéro de la question dont vous parlez (par exemple: 2.01.02).
7. Année des données: les champs années devrait être utilisés pour spécifier l'année des données
utilisées pour répondre à la question (1930-2011 possible). S'il vous plaît utiliser cette colonne comme
suit:
- Lorsque la source se réfère directement à un document spécifique (par exemple: «Loi sur les
médicaments»ou «LME»), s'il vous plaît mettez de l'année de publication du document (note: seulement
l'année et non une date précise ne peut être inscrit).
8. Source des données: Les sources utilisées pour les réponses données seront référencées dans le profil
de pays. Veuillez préciser vos sources aussi clairement que possible en indiquant le Nom, l’année, et
l’auteur/l’éditeur des documents utilisés. Indiquez également, le cas échéant, un lien Internet vers les
documents. Si la référence disponible n’existe pas en français, citez-la, quelle que soit la langue. Utilisez
la colonne 'source' pour saisir le Nom et l’année de la source, et utilisez les champs "Commentaires et
Références Bibliographiques" à la fin de chaque section pour énumérer les sources. A défaut de
documents de référence, indiquez le Nom et le titre de la personne et/ou de l’entité qui l’emploie
comme source d’information. Des exemples sont donnés ci-dessous :
7.01.02
Non □ Inconnu
Il existe une liste nationale des médicaments 2009 LME 2009
essentiels (LME) Oui
7.01.02.01 Dans l’affirmative, Nombre des médicaments 400 2009 LME 2009
inclus dans la liste
7.01.04
Non □ Inconnu
La sélection des produits inclus dans la liste 2011 Ministère de la santé,
nationale existe relève d’un comité officiel Oui responsable de la santé
ou d’une structure équivalente publique
7.01.05 Commentaires et Réferences Accès aux médicaments et utilisation des médicaments dans PAYS :
bibliographiques enquête OMS de niveau II sur les établissements. Ministère de la
santé, publiée en 2009
Document disponible à l’adresse : www.moh.ch/docu/level2survey
Liste des médicaments essentiels PAYS. Ministère de la santé 2009
John de Groot, responsable de la santé publique. Ministère de la
santé de PAYS
9. Documents: Vous constaterez dans l’instrument que nous vous demandons de recueillir et de Nous
communiquer un certain Nombre de documents nationaux clés dont nous pensons qu’ils enrichiront
La liste des principaux documents à joindre figure dans un tableau à la dernière page du questionnaire.
Indiquez pour chacun d’eux le titre exact, l’éditeur et l’année. Voir l’exemple ci-dessous :
Ces documents seront publiés sur le site Web de l’OMS, dans la bibliothèque pharmaceutique, mais leur
publication doit être autorisée par le ministère de la santé. Vous pouvez Nous envoyer ces documents
par courriel, en pièce jointe, mais vous pouvez aussi les transférer sur un site protégé. Veuillez utiliser le
tableau à la fin du présent instrument pour saisir le Nom, l’année et l’auteur des documents joints
10. Joindre des fichiers à l’instrument : Veuillez grouper tous les fichiers à joindre dans le même dossier
de votre ordinateur. Donnez un Nom aux documents comme suit : <Nom abrégé du >.doc (exemple :
LME.doc). Compressez (ZIP) ensuite les fichiers et joignez le fichier compressé à l’instrument rempli
envoyé par courriel. Si la taille totale du fichier compressé dépasse 7 MB, vous pouvez transférer les
Profil du Secteur Pharmaceutique du Pays Page 8
documents sur MedNet, serveur protégé géré par l’OMS. Adressez simplement votre demande d’accès à
MedNet à Enrico Cinnella (cinnellae@who.int) qui vous indiquera comment transférer des fichiers. Vous
pouvez également transférer des documents sur le serveur de l’OMS Documents sur les médicaments à
l’adresse http://hinfo.humaninfo.ro/medicinedocs/ mais les documents n’apparaîtront sur le site
Documents sur les médicaments qu’au début du mois suivant.
11. Manuel : Le manuel contient des instructions détaillées sur l’instrument, et indique où trouver des
informations et comment répondre aux questions. Le manuel est situé à la fin du questionnaire.
12. Glossaire : Tous les points essentiels et/ou problématiques de l’instrument sont définis dans le
glossaire. Il est fortement recommandé d’utiliser le glossaire, car les définitions exactes peuvent varier
selon les pays et les établissements. Le glossaire est situé à la fin du fichier.
13. Déclarants et remerciements : Au début de chaque section, des champs sont prévus pour la saisie
d’informations sur le déclarant de cette section particulière. Il peut aussi y avoir plusieurs déclarants. A
la fin de l’instrument, veuillez ajouter la liste des collaborateurs qu’il convient de remercier dans l’avant-
propos du profil de pays. Indiquez leur Nom et la (les) principale(s) organisation(s) pour
laquelle/lesquelles ils travaillent.
14. Approbation des données : Avant de Nous renvoyer l’instrument, son approbation officielle doit être
signée par un responsable du ministère de la santé. Cette approbation fait partie des documents qui
vont ont été envoyés. Veuillez demander à un haut responsable du ministère de la santé de signer
l’approbation pour autoriser l’utilisation et la publication des données.
15. Création d'un profil du Pays: Les données que vous irez recueillir à l'aide de ce questionnaire
pourront être utilisés pour élaborer un Profil du Secteur Pharmaceutique du Pays. Exemples des profils
sont disponibles en ligne à:
http://www.who.int/medicines/areas/coordination/coordination_assessment/en/index1.html
L'OMS a préparé un profil de modèle (inclus dans le CD) qui peut être facilement utilisé par les pays et
qui permettra de présenter les données saisis par ce questionnaire avec l'aide des tableaux et des
graphiques. Les pays peuvent utiliser le modèle générique fourni par l'OMS et ajouter les informations
dans le questionnaire. Ci-dessous vous pouvez trouver un exemple du modèle qui montre comment les
champs peuvent être modifiés en fonction des réponses précises fournies par chaque pays.
Année Source
Année Source
1.01.07S Population <15 ans 41 2008 WHSurvey
(% de la population totale)
1.01.08S Population >60 ans 5 2008 WHSurvey
(% de la population totale)
1.01.09S Population urbaine 57 2008 WHSurvey
(% de la population totale)
1.01.10S Taux de fécondité total 4.6 2008 WHSurvey
(naissances par femme)
1.01.11S Population vivant avec moins de 32.81 2001 World Bank
$1.25/jour (PPA) (%) data
1.01.13S Part du revenu des 20 % les plus 5.62 2001 World Bank
pauvres de la population (% du data
revenu national)
1.01.14S Taux d’alphabétisation des adultes, 68 2004 WHSurvey
15+ ans
(% de la population totale)
1.01.15S Commentaires & références
bibliographiques
Année Source
1.02.01 Espérance de vie à la naissance 53 2008 WHSurvey
pour les hommes
(années)
1.02.02 Espérance de vie à la naissance 53 2008 WHSurvey
pour les femmes
(années)
1.02.03 Taux de mortalité infantile, de la 82 2008 WHSurvey
naissance à 1 an
(/1,000 naissances vivantes)
1.02.04 Taux de mortalité des moins de 131 2008 WHSurvey
cinq ans
(/1,000 naissances vivantes)
1.02.05 Taux de mortalité maternelle 600 2010 Trends in
(/100,000 naissances vivantes) Maternal
Mortality
WHO/UNIC
EF/WB/UNF
PA
Questions supplémentaires
Année Source
1.02.09S Taux de mortalité des adultes des 403 2008 WHSurvey
deux sexes de 15 à 60 ans
(/1,000 habitants)
1.02.10S Taux de mortalité néonatale 31 2008 WHSurvey
(/1,000 naissances vivantes)
1.02.11S Taux de mortalité Normalisé selon 840 2004 WHSurvey
l’âge dû aux maladies Non
transmissibles
(/100,000 habitants)
1.02.12S Taux de mortalité Normalisé selon 389 2009 WHS 2009
l’âge dû aux maladies report pdf
cardio-vasculaires table 2
(/100,000 habitants)
1.02.13S Taux de mortalité Normalisé selon 147 2009 WHS 2009
l’âge dû au cancer report pdf
(/100,000 habitants) table 2
Année Source
2.01.01.01 Dépenses de santé annuelles 576,842.39 2008 NHA data
totales (millions UMN)
2.01.01.02 Dépenses de santé annuelles 1,288.14 2008 NHA data
totales (millions US $)
2.01.02C Dépenses de santé totales en % du 5.59
produit intérieur brut
2.01.03.01 Dépenses de santé annuelles 30,220.16
C totales par habitant (UMN)
Questions supplémentaires
Année Source
2.01.20S Dépenses de sécurité sociale en % 0.04 2008 NHA data
des dépenses de santé publiques
(% des dépenses de santé
publiques)
2.01.21S Part de marché des produits
pharmaceutiques génériques
[de marque et DCI] en valeur (%)
2.01.22S Taux de croissance annuelle de la
valeur totale du marché des produits
pharmaceutiques (%)
2.01.23S Taux de croissance annuelle de la
valeur du marché des produits
pharmaceutiques génériques (%)
2.01.24S Dépenses directes privées en % des 94.95 2008 NHA data
dépenses de santé privées
(% des dépenses de santé privées)
2.01.25S Primes pour les plans de santé 0 2008 NHA data
privés par prépaiement en % des
dépenses de santé privées totales
(% des dépenses de santé privées)
2.01.26S Commentaires & références
bibliographiques
Année Source
2.02.01 Nombre total des pharmaciens 700 2004 Global Health
autorisés à exercer dans votre pays Atlas
MINSANTE
Année Source
2.02.15S Salaire annuel net de départ d’un 1440000
pharmacien Nouvellement diplômé
dans le secteur public – UMN
2.02.16S Nombre total de pharmaciens ayant 19 2010 ORDRE DES
obtenu leur diplôme (diplôme de PHARMACIENS
base) ces deux dernières années
dans votre pays
Année Source
Année Source
3.01.07 Il existe un plan de mise en œuvre Oui Non 2006 WHO level I
de la politique pharmaceutique
nationale. Dans l’affirmative,
saisissez l’année du document le
plus récent dans le champ
« année »
3.01.08 Il existe une politique ou un groupe Oui Non en cours
de politiques concernant les d'élaboration
laboratoires cliniques. Dans
l’affirmative, saisissez l’année du
document le plus récent dans le
champ « année »
3.01.09 Il existe un plan de mise en œuvre Oui Non
de la politique nationale concernant
les laboratoires cliniques. Dans
l’affirmative, saisissez l’année du
Année Source
4.01.03.01 Veuillez indiquer le Nom et l’adresse OAPI BP 887 Yaoundé Tel : 237- 22 20 57 00
de l’établissement responsable de la
gestion et de l’application des droits
de propriété intellectuelle
4.01.03.02 Veuillez indiquer l’URL http:/oapi.wipo.net
4.01.04 La législation nationale a été Oui Non 2000 WTO
modifiée pour appliquer l’accord sur
les ADPIC
4.01.05 Les lois en vigueur contiennent des Oui Non 1999 Accord de
flexibilités et des sauvegardes Bangui révisé
(ADPIC)
4.01.06 Le pays remplit les critères Oui Non PED
d’éligibilité pour la période de
transition juqu’en 2016
4.01.07 Lesquelles parmi les flexibilités et 2007 WHO level 1
les sauvegardes (ADPIC) suivantes Oui
sont présentes dans la législation
nationale ?
4.02 Fabrication
Année Source
Année Source
4.02.05S Pourcentage de la part de marché 3.56 2010 CENAME
en volume produit par les fabricants
nationaux (%)
4.02.06S Nombre de laboratoires 0
pharmaceutiques multinationaux
fabriquant des médicaments
localement
4.02.07S Nombre de fabricants ayant obtenu 9
le certificat Bonnes Pratiques de
Fabrication (BFI)
4.02.08S Commentaires & références La DPM et l'inspection assurent le suivi
bibliographiques
Année Source
5.01.01 La loi définit-elle les pouvoirs et les Oui Non 2007 WHO level 1
responsabilités de l’Autorité de
Réglementation Pharmaceutique ?
5.01.02 Il existe une Autorité de Oui Non 2007 WHO level 1
Réglementation Pharmaceutique
5.01.04.03 Autre (précisez) fait partie du MINSANTE et coordonne les activités des
structures autonomes
Année Source
5.02.01 Une autorisation de mise sur le Oui Non 2007 WHO level 1
marché (homologation) est
obligatoire pour tous les produits
pharmaceutiques commercialisés
5.02.02 Existe-t-il un mécanisme Oui Non Décret/PM/
d’exception/de dispense
Questions supplémentaires
Année Source
5.02.11S Les titulaires d’une autorisation de Oui Non 1998 Décret
mise sur le marché sont tenus de PM/498
fournir des informations sur les
Année Source
5.03.01 La loi prévoit la Nomination Oui Non 1990 MINSANTE
d’inspecteurs pharmaceutiques
publics
Année Source
5.04.01 L’importation de médicaments est Oui Non 1990 Loi d'exercice
soumise à autorisation pharmacie
Année Source
5.05.01 Les fabricants sont tenus de détenir Oui Non 2007 WHO level 1
une licence.
5.05.02 Les fabricants nationaux et Oui Non 2009 décision BPF
internationaux sont tenus de se Cameroon
conformer aux bonnes pratiques de
fabrication (BPF)
5.05.02.01 Si Non, veuillez décrire
5.05.03 Les BPF sont publiées par les Oui Non 2009 Décision BPF
pouvoirs publics MoH
5.05.04 Les importateurs sont tenus de Oui Non 2007 WHO level 1
détenir une licence
5.05.05 Les grossistes et les distributeurs Oui Non 2007 WHO level 1
sont tenus de détenir une licence
Année Source
5.06.01 La réglementation du marché Oui Non MINFI et
pharmaceutique est régie par la loi MinCommerce
5.06.03 Un laboratoire national est-il habilité oui: laboratoire en cours de Préqualification OMS
à collaborer avec le programme
OMS de présélection ? Expliquez
5.06.04 Les médicaments sont contrôlés : 100% ATM
Année Source
5.07.01 La promotion et/ou la publicité pour Oui Non 2007 WHO level 1
les médicaments vendus sur
ordonnance sont réglementées
5.07.02 Qui est chargé de réglementer la Loi n 90/035 du 10 aout 1990, art 19 et 20
promotion et/ou la publicité pour les
médicaments ?
5.07.03 La loi interdit la publicité directe Oui Non 2007 WHO level
auprès du public pour les 1
médicaments vendus sur
ordonnance
5.07.04 Les matériels publicitaires et Oui Non 2007 WHO level 1
promotionnels pour les
médicaments doivent obtenir une
approbation préalable
5.07.05 Il existe des directives/ Oui Non 2007 WHO level 1
réglementations relatives à la
publicité et à la promotion des
médicaments vendus sans
ordonnance
5.07.06 Un code de conduite national Oui Non
concernant la publicité et la
promotion des médicaments par les
titulaires d’une autorisation de mise
sur le marché a été publié
5.07.06.01 Dans l’affirmative, le code de Oui
conduite s’applique:
Année Source
5.08.01 La réalisation d’essais cliniques doit Oui Non 2009 Organigram
être autorisée par l’autorité de me
réglementation pharmaceutique MINSANTE
2002
Décision N°
0689 du _29
juillet 2009
Décision n°
0674/D/MSP
/CIRCB/ du
13 octobre
2006
Questions supplémentaires
Année Source
5.08.05S Les produits examinés doivent être Oui Non
conformes aux BPF
5.08.06S Le commanditaire, le chercheur Oui Non
doivent se conformer aux bonnes
pratiques cliniques (BPC)
5.08.07S La réglementation nationale relative Oui Non
aux BPC est publiée par les
pouvoirs publics
5.08.08S La loi autorise l’inspection des Oui Non 2002 Organigramm
établissements où sont effectués les e MINSANTE
essais cliniques
5.08.09S Commentaires & références des textes plus spécifiques sont en cours d'élaboration sur le
bibliographiques fonctionnement des Comités d'Ethique et la réalisation des
essais cliniques.
Année Source
5.09.01 Le pays a signé les conventions
suivantes:
Oui
5.09.04 Commentaires & références le Comité national Multisectoriel de lutte contre la drogue existe
bibliographiques et fonctionne avec un Secrétariat permanent assuré par le
MINSANTE
Questions supplémentaires
Année Source
5.09.05S Un expert international ou une Oui Non Les formulaires
organisation partenaire de l’OMS a de l’OICS y
examiné les dispositions juridiques Pas connu relatifs sont
et la réglementation applicables au régulièrement
contrôle des stupéfiants et des remplis et
substances psychotropes, et des transmis.
précurseurs pour trouver le juste
équilibre entre la prévention de la
toxicomanie et l’accès à des fins
médicales
5.09.05.01 Dans l’affirmative, année de
S l’examen
5.10 Pharmacovigilance
Questions de base
Année Source
5.10.09 Les rapports sur les effets Oui Non 2010 Centre de
indésirables des médicaments sont- Pharmacovigil
ils envoyés à la base de données ance/MINSAN
OMS à Uppsala ? TE
développer bulletin
5.10.14 Commentaires & références Opportunité: ressources humaines formées et disponibles pour
bibliographiques développer la PHV
Questions supplémentaires
Année Source
5.10.15S Des informations sont Oui Non
communiquées en retour aux
auteurs des rapports
5.10.16S La base de données sur les effets Oui Non 2010
indésirables des médicaments est
informatisée
5.10.17S Les erreurs de médication sont Oui Non
déclarées
5.10.18S Combien d’erreurs de médication
figurent dans la base de données
sur les effets indésirables des
médicaments ?
Année Source
6.01.01.05 Dans l’affirmative, veuillez lles antituberculeux, les ARV sont gratuits pour tous. les
décrire/expliquer antipaludiques ACT sont fortement subventionnés pour tous et
gratuits chez les enfants de moins de 5 ans, le TPI du
paludisme est gratuits chez la femme enceinte
6.01.02.08 Autres, veuillez préciser certains médicaments des infections opportunistes issus des
dons, le trachome, l'onchocercose, les antihelminthiques sont
gratuits pour certaines populations à risque.
Année Source
6.02.01 Votre système de santé prévoit-il le Oui Non 2007 Loi N°062 du 19
paiement par les patients/une part à Décembre 1990
la charge des patients pour les portant
consultations ? dérogation
spéciale en
matière
financière aux
FS
6.02.02 Votre système de santé prévoit-il le Oui Non 2007 Loi N°062 du 19
paiement par les patients/une part à Décembre 1990
la charge des patients pour les portant
médicaments ? dérogation
spéciale en
matière
financière aux
FS
6.02.03 En pratique, (même si cela peut être Oui Non 2007 Loi N°062 du 19
illégal) les recettes du paiement ou Décembre 1990
de la vente des médicaments portant
servent-elles parfois à payer les dérogation
salaires ou compléter le revenu du spéciale en
personnel de la santé publique dans matière
le même établissement ? financière aux
FS
6.02.03.01 Veuillez décrire le système de les patients paient leurs médicaments à la pharmacie contre
paiement par les patients et de la facture; ceux qui sont mutualiste ont un formulaire différent qui
part à la charge des patients leur permet de payer ce qui correspond à leur ticket
modérateur; la pharmacie peut ensuite se faire payer par la
Année Source
6.03.01 Des dispositions juridiques ou Oui Non 2007 WHO level 1
réglementaires influent-elles sur les
prix des médicaments ?
6.03.01.01 Dans l’affirmative, ces dispositions Oui Non
s’adressent-elles aux fabricants ?
6.03.01.02 Dans l’affirmative, ces dispositions Oui Non
s’adressent-elles aux grossistes ?
6.03.01.03 Dans l’affirmative, ces dispositions Oui Non
s’adressent-elles aux détaillants ?
6.03.01.04 Dans l’affirmative, veuillez les prix grossistes et détaillants des médicaments sont
expliquer : (expliquez la portée des homologués pour le privé; la marge des génériques est
dispositions : génériques par incitative donc plus élevée / spécialité.
opposition à spécialités
pharmaceutiques ou sous- Taxe SGS et Taxe informatique
ensembles de médicaments, liste
les médicaments essentiels de la LNM sont éxonérés de taxes
des médicaments essentiels, etc.)
l'industrie de production locale paie la TVA de 19.23% sur les
services ce qui renchérit le coûts des médicaments produits
localement
6.03.02 Les pouvoirs publics ont mis en Oui Non 2000 tarification
place un système national efficace MINSANTE
de surveillance des prix des
médicaments vendus au détail
6.03.03 La réglementation en vigueur exige Oui Non tarification
la publication des prix de détail des MINSANTE
médicaments
6.03.03.01 - Dans l’affirmative, veuillez cette tarification au privé permet d'assurer le même prix pour
expliquer comment ces informations un même médicament dans le territoire national; on peut le
sont publiées contrôler auprès des listings des grossistes; cependant la
faiblesse de l'Inspection pharmaceutique ne permet pas les
contrôles auprès des détaillants.
Année Source
6.04.01.02 6.04.01.04
Generique le
moins chére
6.04.02.02 6.04.02.04
Generique le
moins chére
58.4 52.5
Année Source
6.05.01 Veuillez indiquer si une enquête sur Oui Non 2006 2003 Etude sur
les composantes des prix des l'Accessibilité et
Pas connu les déterminants
médicaments a été effectuée dans
votre pays au cours de ces cinq de recours aux
soins et aux
dernières années. Dans l’affirmative,
médicaments.
veuillez indiquer l’année de
l’enquête et utiliser les résultats pour OCEAC/OMS
renseigner les questions ci-dessous Analyse situation
secteur
pharmaceutique
pays CEMAC
Année Source
6.06.01 Des droits sont prélevés sur les Oui Non 2007 WHO level 1
actifs pharmaceutiques importés
(APIs)
6.06.02 Des droits sont prélevés sur les Oui Non 2007 WHO level 1
produits finis importés
6.06.03 Une TVA (taxe sur la valeur Oui Non
ajoutée) ou une autre taxe est
prélevée sur les produits
pharmaceutiques finis
6.06.04 La loi prévoit des exceptions pour Oui Non 1998 Code Général
les produits pharmaceutiques et des Impôts,
de santé CENAME
Année Source
6.06.07S Montant des droits sur les actifs
pharmaceutiques importés, APIs
(%)
Année Source
7.01.06 Commentaires & références La Centrale publie un appel d'offres. A l'issue des travaux
bibliographiques d'analyse des différentes offres, des fournisseurs sont retenus
Questions supplémentaires
Année Source
7.01.07S Existe-t-il une politique écrite Oui Non 2004 CODE DES
relative aux achats du secteur MARCHES
public ? Dans l’affirmative, veuillez PUBLICS
saisir l’année de l’approbation
dans le champ « année »
7.01.08S La loi donne-t-elle la priorité aux Oui Non
achats publics de biens produits
par des fabricants locaux ?
7.01.09S Les fonctions principales de la Oui Non 2007 WHO level 1
centrale d’achat sont-elles bien
distinctes de celles du comité qui
examine les soumissions
7.01.10S Il existe un processus d’assurance Oui Non
de la qualité des produits achetés
7.01.10.01 Dans l’affirmative, le processus Oui Non
S d’assurance de la qualité inclut la
présélection des produits et des
fournisseurs
7.01.10.02 Dans l’affirmative, la présélection Oui Non
des fournisseurs repose sur des
Année Source
7.02.01 Le département du système Oui Non
d’approvisionnement public
dispose d’un entrepôt médical
central au niveau national
7.02.02 Nombre des entrepôts publics à 11
l’échelon secondaire de la
distribution publique
(national/régional/provincial)
7.02.03 Il existe des directives nationales Oui Non 2009 DPM/
relatives aux bonnes pratiques de
MINSANTE
distribution (GDP)
7.02.04 Une autorité délivre les licences Oui Non 2009 MINSANTE
de conformité aux bonnes
pratiques de distribution
Année Source
7.02.08S Lequel des processus suivants est
appliqué dans l’entrepôt médical Oui
central :
7.02.08.01 Prévision des quantités a Oui Non
S commander
Année Source
Année Source
8.01.01 Il existe une liste nationale des Oui Non 2010 WHO
médicaments essentiels (LME). (updated)
Dans l’affirmative, veuillez saisir
l’année de la dernière mise à jour
de la LME dans le champ
« année »
8.01.01.01 Dans l’affirmative, Nombre de 379
médicaments dans la LME
(Nombre de DCI)
8.01.01.02 Dans l’affirmative, un document Oui Non
décrit les modalités de sélection
des médicaments inclus dans la
LME
8.01.01.03 Dans l’affirmative, la LME est Oui Non
publiée
Questions supplémentaires
Année Source
8.01.14S La LME inclut des formulations Oui Non 2003 MINSANTE
pédiatriques
8.01.15S La sélection des médicaments Oui Non
inclus dans la LME repose sur des
critères précis, solidement étayés
8.01.16S La sélection des produits figurant Oui Non 2007 WHO level 1
sur la LME nationale relève d’un
COMMISSION
comité officiel ou d’une autre
SPECIALISEE
structure équivalente
8.01.16.01 Dans l’affirmative, une déclaration Oui Non
S de conflit d’intérêts est exigée des
membres du comité de la LME
nationale
8.02 Prescription
Questions de base
Année Source
8.02.01 L’octroi des licences aux Oui Non 2007 WHO level 1
prescripteurs et les pratiques de
prescription sont régis par la loi
8.02.02 La loi limite la délivrance des Oui Non
médicaments par les prescripteurs
8.02.03 Les prescripteurs du secteur privé Oui Non 2007 WHO level 1
délivrent-ils des médicaments ?
pharmacies
des cliniques
8.02.05 Plus de la moitié des hôpitaux de Oui Non 2007 WHO level 1
recours ont-ils un CPT ?
Pas connu
8.02.06 Plus de la moitié des hôpitaux Oui Non 2007 WHO level 1
généraux ont-ils un CPT ?
Année Source
8.02.21S Le comportement professionnel Oui Non 2010 Ordre des
des médecins est régi par un code Medecins
de conduite de l’association
professionnelle
8.02.22S Le comportement professionnel du Oui Non
personnel infirmier est régi par un
code de conduite de l’association
professionnelle
8.02.23S Le traitement de la diarrhée chez 71.3 2003 Baseline Survey
les enfants repose sur les SRO 2003
(%)
8.02.24S Commentaires les prescripteurs donnent les sro et l'antibiotique en 1e intention
Year Source
8.03.01 La délivrance des médicaments Oui Non 1990 90/062 du 10
par le personnel pharmaceutique Août 1990
est régie par la loi
8.03.02 Le programme de formation de 2007 WHO level 1
base des pharmaciens inclut des Oui
éléments relatifs aux
points suivants :
8.03.02.01 Le concept de LME Oui Non
Année Source
8.03.09S Le comportement professionnel Oui Non 2010 CNOPC
des pharmaciens est régi par un
code de conduite de l’association
professionnelle
8.03.10S Dans la pratique, (bien que cela 2007 WHO level 1
puisse être interdit) les autres Oui
catégories de personnel suivantes
prescrivent-elles parfois des
médicaments vendus uniquement
sur ordonnance au premier niveau
de soins du secteur public ?
8.03.10.01 Personnel infirmier Oui Non Pas connu
S
8.03.10.04 Personnel ayant moins d’un mois Oui Non Pas connu
S de formation
Année Source
9.01.01 Quelles enquêtes auprès des Etude sur l'Accessibilité des médicaments essentiels génériques:
ménages ont été effectuées au 2010
cours de ces cinq dernières
années pour évaluer l’accès aux
médicaments ?
9.01.02 Adultes souffrant d’affections 38.6 2010 Etude
aiguës dans les deux semaines de
remémoration ayant pris tous les
médicaments prescrits par un
prescripteur autorisé (%)
9.01.03 Adultes souffrant d’affections 42.3 2010 Etude GIZ
aiguës n’ayant pas pris tous les
médicaments faute de moyens
pour les acheter (%)
9.01.04 Adultes (de foyers démunis) 33.5 2010 Etude GIZ
souffrant d’un problème de santé
aigu dans les deux semaines de
remémoration ayant pris tous les
médicaments prescrits par un
prescripteur autorisé (%)
9.01.05 Adultes (de foyers démunis) 42.1 2010 Etude GIZ
souffrant d’une affection aiguë
dans les deux semaines de
remémoration n’ayant pas pris
tous les médicaments faute de
moyens pour les acheter (%)
9.01.06 Adultes souffrant d’affections
chroniques ayant pris tous les
médicaments prescrits par un
prescripteur autorisé (%)
9.01.07 Adultes (de foyers démunis)
souffrant d’affections chroniques
n’ayant pas pris tous les
médicaments prescrits faute de
moyens pour les acheter (%)
9.01.08 Adultes (de foyers démunis)
souffrant d’affections chroniques
ayant généralement pris tous les
médicaments prescrits par un
prescripteur autorisé (%)
9.01.09 Enfants (de foyers démunis)
souffrant d’une affection aiguë
dans les deux semaines de
remémoration ayant pris tous les
médicaments prescrits par un
prescripteur autorisé (%)
9.01.10 Pourcentage des personnes ayant
obtenu les médicaments prescrits
dans les 15 jours précédant
l’entretien (%)
9.01.11 Personnes ayant obtenu
gratuitement les médicaments
prescrits dans les 15 jours
précédant l’entretien (%)
9.01.12 Commentaires & références
bibliographiques
Questions supplémentaires
Année Source
9.01.13S Adultes souffrant d’affections
aiguës n’ayant pas pris tous les
médicaments parce qu’ils n’étaient
pas disponibles (%)
9.01.14S Adultes souffrant d’affections
chroniques n’ayant pas pris tous
les médicaments faute de moyens
pour les acheter (%)
9.01.15S Adultes souffrant d’affections
Dans cette section, les réponses aux questions ont été pré-remplies avec des informations issues
des bases de données de l’OMS et/ou de la Banque mondiale. Merci de vérifier qu'elles sont
correctes selon vous. Si vous trouvez une réponse inexacte dans un champ pré-rempli, veuillez la
modifier et indiquer la source et l'année.
Si vous disposez d’une valeur qui est semblable à celle du champ pré-rempli mais plus récente,
veuillez la modifier et indiquer la source et l'année.
- Ministère de la planification
http://siteresources.worldbank.org/INTWDR2009/Resources/4231006-
1225840759068/WDR09_22_SWDIweb.pdf Le rapport sur le développement 2009 de la Banque
mondiale fournit des données récentes pour la plupart des indicateurs de profils de pays.
Dans cette section, les réponses aux questions ont été pré-remplies avec des données issues des
bases de données de l’OMS et/ou de la Banque mondiale. Merci de vérifier qu'elles sont
correctes selon vous. Si vous trouvez une réponse inexacte dans un champ pré-rempli, veuillez la
modifier et indiquer la source et l'année.
Si vous disposez d’une valeur qui est semblable à celle du champ pré-rempli mais plus récente,
veuillez la modifier et indiquer la source et l'année.
- Ministère de la planification
Questions de base
Ces informations sont disponibles auprès de votre bureau national de statistique.. Le degré de
précision avec lequel les maladies sont définies varie selon les pays. Merci d’utiliser dans votre
réponse la liste la plus précise et la plus récente. Le cas échéant, indiquer l’URL de votre source
dans la partie Commentaires.
Ces informations sont disponibles auprès de votre bureau national de statistique. Le degré de
précision avec lequel les maladies sont définies varie selon les pays. Merci d’utiliser dans votre
réponse la liste la plus précise et la plus récente. Le cas échéant, indiquer l’URL de votre source
dans la partie Commentaires..
Les réponses à certaines des questions se trouvent déjà dans les champs pré-remplis. Lorsque
c’est le cas, merci de vérifier qu'elles sont correctes selon vous. Si vous trouvez une réponse
inexacte dans un champ pré-rempli, veuillez la modifier et indiquer la source et l'année.
Si la valeur du champ pré-rempli se rapproche de vos sources nationales mais qu’elle est plus
ancienne, veuillez la modifier par la donnée la plus récente, dont vous indiquerez la source et
l’année.
Ministère de la planification
régulièrement diffusées les données de comptabilité nationale les plus récentes d’autant de
pays et territoires que possible.
http://apps.who.int/medicinedocs/fr/cl/CL1.1.1.2.4/clmd,50.html#hlCL1_1_1_2_4
La bibliothèque en ligne des publications et documents de l’OMS sur les médicaments contient
plus de 500 titres en anglais, espagnol et français. La plupart d’entre eux proviennent d’un large
éventail de ressources documentaires essentiellement techniques. Ce lien vous dirige
directement vers les documents relatifs au financement des médicaments.
Questions de base
Cette donnée doit vous être communiquée par votre gouvernement. Elle est exprimée sous la
forme d’un pourcentage de la population totale. S'il existe un système de santé publique dans
votre pays et que tout le monde y a accès, la réponse est « 100% ». Si certains groupes
bénéficient de plusieurs couvertures, veillez à ne pas les compter plusieurs fois de sorte à ne pas
parvenir à un résultat supérieur à 100%.
Cette donnée doit vous être communiquée par votre gouvernement. Elle est exprimée sous la
forme d’un pourcentage de la population totale. L’assurance-maladie privée recouvre les
systèmes d’assurance à vocation lucrative et non lucrative (assurance-maladie communautaire).
Questions supplémentaires
2.01.21 Part de marché des produits pharmaceutiques génériques [de marque et DCI] en
valeur (%)
Indiquer ici la part de marché de tous les génériques, et notamment des génériques de marque
et DCI. Cette part est exprimée sous la forme d’un pourcentage de la valeur du marché de détail
global des produits pharmaceutiques de votre pays, lequel englobe les marchés public et privé
et, s’il y a lieu, celui du remboursement.
Cette donnée peut être obtenue auprès de votre gouvernement ou de l’association locale des
fabricants. Merci d’utiliser la valeur la plus récente et de ne pas faire de moyenne sur plusieurs
années.
Cette donnée peut être obtenue auprès de votre gouvernement ou de l’association locale des
fabricants. Merci d’utiliser la valeur la plus récente et de ne pas faire de moyenne sur plusieurs
années.
Les réponses à certaines des questions se trouvent déjà dans les champs pré-remplis. Lorsque
c’est le cas, merci de vérifier qu'elles sont correctes selon vous. Si vous trouvez une réponse
inexacte dans un champ pré-rempli, veuillez la modifier et indiquer la source et l'année.
Si la valeur du champ pré-rempli se rapproche de vos sources nationales mais qu’elle est plus
ancienne, veuillez la modifier par la donnée la plus récente, dont vous indiquerez la source et
l’année.
Ministère de la planification
Questions de base
2.02.01 Nombre total des pharmaciens autorisés à exercer dans votre pays
Dans certains pays, les pharmaciens doivent régulièrement renouveler leur autorisation
d'exercice. Cette question vise à connaître le nombre de pharmaciens dont l’autorisation
d’exercice est à jour et juridiquement valable. L’information peut être obtenue auprès du
Conseil des pharmaciens, s’il existe, ou à défaut auprès du ministère de la santé. Si vous ne
parvenez pas à connaître le nombre des pharmaciens ayant une autorisation d’exercice valable,
veuillez indiquer celui des pharmaciens inscrits et le préciser en commentaire.
Ce chiffre comprend les pharmaciens qui travaillent dans l’administration de l’État, les hôpitaux
et autres établissements publics, ainsi qu’auprès des fabricants, grossistes et magasins de
fournitures médicales lorsqu’ils relèvent du secteur public. Il ne comprend pas les pharmaciens
qui travaillent dans des pharmacies privées ayant passé un contrat de services avec le
gouvernement. Cette donnée pourra être obtenue auprès de votre gouvernement ou, à défaut,
du Conseil des pharmaciens, s’il existe.
L’information peut être obtenue auprès du Conseil des pharmaciens, s’il existe, ou à défaut
auprès du ministère de la santé.
Oui Un tel plan existe. Veuillez en joindre une copie à votre questionnaire complété
et indiquer l’URL s’il est disponible. Si le développement des ressources
humaines en pharmacie relève d’un plan plus général sur les ressources
humaines dans la santé, veuillez répondre par l’affirmative et fournir des
explications dans le champ de commentaires.
L’information peut être obtenue auprès du Conseil des pharmaciens, s’il existe, ou à défaut
auprès du ministère de la santé.
Questions supplémentaires
2.02.15 Salaire annuel net de départ d'un pharmacien nouvellement diplômé dans le
secteur public, en monnaie nationale (UMN)
Cette donnée, exprimée en monnaie nationale, doit vous être communiquée par votre
gouvernement. Elle est liée au revenu net annuel.
2.02.16 Nombre total de pharmaciens ayant obtenu leur diplôme (diplôme de base) ces
deux dernières années
À des fins de cohérence, additionnez les chiffres des deux dernières années complètes
précédant l’étude. Si vous ne parvenez pas à obtenir ces données, vous pouvez indiquer le
nombre de pharmaciens qui se sont inscrits ces deux dernières années. Merci alors de le
préciser dans le champ de commentaires.
Les réponses à certaines des questions se trouvent déjà dans les champs pré-remplis. Lorsque
c’est le cas, merci de vérifier qu'elles sont correctes selon vous. Si vous trouvez une réponse
inexacte dans un champ pré-rempli, veuillez la modifier et indiquer la source et l'année.
Si la valeur du champ pré-rempli se rapproche de vos sources nationales mais qu’elle est plus
ancienne, veuillez la modifier par la donnée la plus récente, dont vous indiquerez la source et
l’année.
http://apps.who.int/medicinedocs/en/cl/CL1.1.1.1.2/clmd,50.html#hlCL1_1_1_1_2
La bibliothèque en ligne des publications et documents de l’OMS sur les médicaments contient
plus de 500 titres en anglais, espagnol et français. La plupart d’entre eux proviennent d’un large
éventail de ressources documentaires essentiellement techniques. Ce lien vous dirige
directement vers les documents relatifs à la politique pharmaceutique, souvent utiles.
http://apps.who.int/medicinedocs/fr/cl/CL6.1.1.18.19/clmd,50.html#hlCL6_1_1_18_19
Ce lien vous dirige vers la bibliothèque en ligne de l'OMS en vous renvoyant directement aux
documents relatifs au droit à la santé, souvent pertinents.
http://apps.who.int/medicinedocs/en/cl/CL1.1.1.2.5/clmd,50.html#hlCL1_1_1_2_5
Ce lien vous dirige vers la bibliothèque en ligne de l'OMS en vous renvoyant directement aux
documents relatifs à la bonne gouvernance dans les pratiques pharmaceutiques, souvent utiles
pour vous.
Questions de base
Oui Il existe une politique de santé nationale et elle est présentée dans un document
mis à disposition de tous. Précisez alors l’année de sa dernière version dans le
champ « année » et indiquez l’URL s’il est disponible.
Oui Il existe une politique pharmaceutique nationale et elle est présentée dans un
document officiel mis à disposition de tous. Précisez alors l’année de sa dernière
version dans le champ « année », joignez une copie du document à votre
questionnaire complété et indiquez l’URL s’il est disponible.
Oui Réponse à donner s’il existe un groupe de politiques concernant les produits
pharmaceutiques, même si elles ne sont pas regroupées dans un document
général de politique pharmaceutique nationale. Veuillez joindre une copie du
document à votre questionnaire complété et indiquer l’URL s’il est disponible.
Oui Réponse à donner s’il existe un processus tangible de suivi qui produit des
résultats concrets. Pour qu’elles soient considérées régulières, les évaluations
doivent être au minimum trimestrielles.
3.01.13.01 & 3.01.13.02 S’il existe une politique nationale de bonne gouvernance, préciser
sa portée (multisectorielle/ secteur pharmaceutique uniquement).
3.01.12.02 « Oui » s’il existe une politique distincte pour le secteur pharmaceutique.
Si la valeur du champ pré-rempli se rapproche de vos sources nationales mais qu’elle est plus
ancienne, veuillez la modifier par la donnée la plus récente, dont vous indiquerez la source et
l’année.
Ministère du commerce
http://www.who.int/phi/fr/ Ce lien vous conduit vers la page du site web de l’OMS relative au
groupe de travail intergouvernemental sur la santé publique, l’innovation et la propriété
intellectuelle (IGWG), où sont diffusées des données récentes sur le droit de la propriété
intellectuelle et les médicaments.
4.02 Fabrication
Ministère de l’industrie
Ministère du commerce
Associations de fabricants
Questions de base
Le chiffre englobe les fabricants immatriculés dans votre pays (entreprises d’envergure locale et
sociétés multinationales confondues). Cette donnée est, on le sait, difficile à obtenir dans les
grands pays décentralisés tels que l’Inde.
Questions supplémentaires
4.02.05 Pourcentage de la part de marché en volume produit par les fabricants nationaux
(%)
Cette donnée peut être obtenue auprès de votre gouvernement ou, le cas échéant, de
l’association nationale des fabricants. Elle peut être difficile à obtenir dans certains pays.
Cette donnée peut être obtenue auprès de votre gouvernement. L'autorité de réglementation
pharmaceutique, si elle existe, pourrait également posséder cette information.
Les réponses à certaines des questions se trouvent déjà dans les champs pré-remplis. Lorsque
c’est le cas, merci de vérifier qu'elles sont correctes selon vous. Si vous trouvez une réponse
inexacte dans un champ pré-rempli, veuillez la modifier et indiquer la source et l'année.
Si la valeur du champ pré-rempli se rapproche de vos sources nationales mais qu’elle est plus
ancienne, veuillez la modifier par la donnée la plus récente, dont vous indiquerez la source et
l’année.
http://apps.who.int/medicinedocs/fr/cl/CL1.1.1.1.2/clmd,50.html - hlCL1_1_1_1_2
http://apps.who.int/medicinedocs/fr/cl/CL1.1.1.5.5/clmd,50.html#hlCL1_1_1_5_5
La bibliothèque en ligne des publications et documents de l’OMS sur les médicaments contient
plus de 500 titres en anglais, espagnol et français. La plupart d’entre eux proviennent d’un large
éventail de ressources documentaires essentiellement techniques. Ce lien vous dirige
directement vers les documents relatifs au soutien en matière de réglementation, souvent utiles.
http://apps.who.int/medicinedocs/fr/cl/CL1.1.1.2.5/clmd,50.html#hlCL1_1_1_2_5
Ce lien vous dirige vers la bibliothèque en ligne de l'OMS en vous renvoyant directement aux
documents relatifs à la bonne gouvernance dans les pratiques pharmaceutiques, souvent
pertinents.
Questions de base
5.01.01 Il existe des dispositions législatives établissant les pouvoirs et les responsabilités
de l’autorité de réglementation pharmaceutique.
Joindre alors à votre questionnaire complété une copie de la loi nationale sur les
médicaments.
5.01.04.01 Fait partie du ministère de la santé. Réponse à donner lorsque les salariés de
l’autorité nationale de réglementation sont employés par le ministère de la santé
et que les postes du budget de l’organisme sont placés sur le contrôle direct
dudit ministère. L'autorité n'a pas forcément son siège au ministère.
5.01.14 Les recettes provenant des activités de réglementation sont conservées par
l'autorité de réglementation
Oui Si l’autorité conserve les recettes provenant de ses activités (paiements des
services par exemple).
http://apps.who.int/medicinedocs/fr/cl/CL6.2.1.1.32/clmd,50.html#hlCL6_2_1_1_32
La bibliothèque en ligne des publications et documents de l’OMS sur les médicaments contient
plus de 500 titres en anglais, espagnol et français. La plupart d’entre eux proviennent d’un large
éventail de ressources documentaires essentiellement techniques. Ce lien vous dirige
directement vers les documents relatifs à l’autorisation de mise sur le marché .
014 » (2008, uniquement en anglais). Ce document, établi par l’OMS, regroupe différents outils
visant à soutenir le travail des autorités nationales de réglementation pharmaceutique et à les
aider dans leurs décisions.
Questions de base
Veuillez indiquer l’intervalle de temps effectif entre les deux dernières versions du document.
Questions supplémentaires
Veuillez préciser la valeur du droit d’enregistrement en US$. Merci d’utiliser le taux de change
en vigueur au moment où vous répondez à l’enquête. Indiquer le taux et la date dans le champ
de commentaires.
Veuillez préciser la valeur du droit d’enregistrement en US$. Merci d’utiliser le taux de change
en vigueur au moment où vous répondez à l’enquête. Indiquer le taux et la date dans le champ
de commentaires.
http://apps.who.int/medicinedocs/fr/cl/CL6.2.1.1.29/clmd,50.html#hlCL6_2_1_1_294
La bibliothèque en ligne des publications et documents de l’OMS sur les médicaments contient
plus de 500 titres en anglais, espagnol et français. La plupart d'entre eux proviennent d'un large
éventail de ressources documentaires essentiellement techniques. Ce lien vous dirige
directement vers les documents relatifs à l’assurance de la qualité.
http://apps.who.int/medicinedocs/documents/s14136e/s14136e.pdf
Cette adresse est un lien vers le document « WHO Quality assurance of pharmaceuticals A
compendium of guidelines and related materials. Volume 2, 2nd updated edition. Good
manufacturing practices and inspection » (seul le premier volume est disponible en français). Ce
document exhaustif contient une section entièrement consacrée aux inspections dans la chaîne
d’approvisionnement des médicaments.
Questions de base
5.03.04 Les établissements publics et les établissements privés sont soumis aux mêmes
exigences en matière d'inspection
http://apps.who.int/medicinedocs/fr/cl/CL6.2.1.1.29/clmd,50.html#hlCL6_2_1_1_29
La bibliothèque en ligne des publications et documents de l’OMS sur les médicaments contient
plus de 500 titres en anglais, espagnol et français. La plupart d'entre eux proviennent d'un large
éventail de ressources documentaires essentiellement techniques. Ce lien vous dirige
directement vers les documents relatifs à l’assurance de la qualité.
http://apps.who.int/medicinedocs/fr/cl/CL6.2.1.1.29/clmd,50.html#hlCL6_2_1_1_29
La bibliothèque en ligne des publications et documents de l’OMS sur les médicaments contient
plus de 500 titres en anglais, espagnol et français. La plupart d'entre eux proviennent d'un large
éventail de ressources documentaires essentiellement techniques. Ce lien vous dirige
directement vers les documents relatifs à l’assurance de la qualité.
http://apps.who.int/medicinedocs/fr/cl/CL6.2.1.1.29/clmd,50.html#hlCL6_2_1_1_29
La bibliothèque en ligne des publications et documents de l’OMS sur les médicaments contient
plus de 500 titres en anglais, espagnol et français. La plupart d'entre eux proviennent d'un large
éventail de ressources documentaires essentiellement techniques. Ce lien vous dirige
directement vers les documents relatifs à l’assurance de la qualité, souvent utiles.
http://apps.who.int/medicinedocs/fr/cl/CL6.2.1.16.38/clmd,50.html#hlCL6_2_1_16_38
Ce lien vous dirige directement vers les documents relatifs à la pharmacovigilance, souvent
pertinents.
- Associations de consommateurs
- ONG
http://apps.who.int/medicinedocs/en/cl/CL6.1.1.16.45/clmd,50.html#hlCL6_1_1_16_45
La bibliothèque en ligne des publications et documents de l’OMS sur les médicaments contient
plus de 500 titres en anglais, espagnol et français. La plupart d'entre eux proviennent d'un large
éventail de ressources documentaires essentiellement techniques. Ce lien vous dirige
directement vers les documents relatifs à la promotion pharmaceutique, souvent utiles.
Questions de base
5.07.04 Il existe des dispositions juridiques qui exigent que les matériels publicitaires et
promotionnels pour les médicaments obtiennent une approbation préalable.
http://apps.who.int/medicinedocs/en/cl/CL1.1.1.5.6/clmd,50.html#hlCL1_1_1_5_6
La bibliothèque en ligne des publications et documents de l’OMS sur les médicaments contient
plus de 500 titres en anglais, espagnol et français. La plupart d'entre eux proviennent d'un large
éventail de ressources documentaires essentiellement techniques. Ce lien vous dirige
directement vers les documents relatifs à la sécurité et à l’efficacité, souvent utiles.
• en expliquant chacun de ces principes et en donnant des conseils sur la façon de les appliquer
de manière systématique;
http://apps.who.int/tdr/publications/training-guideline-publications/operational-guidelines-
ethics-biomedical-research/pdf/ethicsfr.pdf Ce lien vous permet d’accéder directement aux
Lignes directrices opérationnelles pour les comités d’éthique chargés de l’évaluation de la
recherche biomédicale.
Si la valeur du champ pré-rempli se rapproche de vos sources nationales mais qu’elle est plus
ancienne, veuillez la modifier par la donnée la plus récente, dont vous indiquerez la source et
l’année.
http://apps.who.int/medicinedocs/en/cl/CL1.1.1.2/clmd,50.html#hlCL1_1_1_2_3
La bibliothèque en ligne des publications et documents de l’OMS sur les médicaments contient
plus de 500 titres en anglais, espagnol et français. La plupart d'entre eux proviennent d'un large
éventail de ressources documentaires essentiellement techniques. Ce lien vous dirige
directement vers les documents relatifs aux médicaments à usage restreint, souvent pertinents.
5.10 Pharmacovigilance
http://apps.who.int/medicinedocs/en/cl/CL6.1.1.16.22/clmd,50.html#hlCL6_1_1_16_22
La bibliothèque en ligne des publications et documents de l’OMS sur les médicaments contient
plus de 500 titres en anglais, espagnol et français. La plupart d'entre eux proviennent d'un large
éventail de ressources documentaires essentiellement techniques. Ce lien vous dirige
directement vers les documents relatifs à la pharmacovigilance, souvent utiles.
5.10.04.01 Si un centre national de pharmacovigilance existe dans votre pays, quel est son
effectif à plein temps ?
Si votre pays dispose d'un centre national de pharmacovigilance, ne comptabilisez que les
seules personnes employées à temps plein dans l'ensemble de ses sites au moment où vous
remplissez le questionnaire.
5.10.07 Si une base des données sur les effets indésirables des médicaments existe dans
votre pays, combien de rapports sur des effets indésirables de médicaments contient-elle ?
Ce chiffre pourra être communiqué par les personnes chargées de tenir la base de données sur
les effets indésirables des médicaments, généralement au sein du centre national de
pharmacovigilance. À des fins de cohérence, additionnez le nombre d’effets indésirables de
médicaments signalés durant les deux dernières années complètes précédant l’étude.
5.10.08 Si une base des données sur les effets indésirables des médicaments existe dans
votre pays, combien de rapports sur des effets indésirables de médicaments ont été reçus
durant ces deux dernières années ?
Ce chiffre pourra être communiqué par les personnes chargées de tenir la base de données sur
les effets indésirables des médicaments, généralement au sein du centre national de
pharmacovigilance. À des fins de cohérence, additionnez le nombre d’effets indésirables de
médicaments signalés durant les deux dernières années complètes précédant l’étude.
5.10.09.01 Si des rapports sur les effets indésirables des médicaments ont été
communiqués pour insertion dans la base des données sur les effets indésirables des
médicaments de l’OMS à Uppsala, combien l’ont été ces deux dernières années ?
Ce chiffre pourra être communiqué par les personnes chargées de tenir la base de données sur
les effets indésirables des médicaments, généralement au sein du centre national de
pharmacovigilance. À des fins de cohérence, sélectionnez le nombre d’effets indésirables de
médicaments signalés au Centre collaborateur de l’OMS à Uppsala durant les deux dernières
années complètes précédant l’étude.
Les réponses à certaines des questions se trouvent déjà dans les champs pré-remplis. Lorsque
c’est le cas, merci de vérifier qu'elles sont correctes selon vous. Si vous trouvez une réponse
inexacte dans un champ pré-rempli, veuillez la modifier et indiquer la source et l'année.
Si la valeur du champ pré-rempli se rapproche de vos sources nationales mais qu’elle est plus
ancienne, veuillez la modifier par la donnée la plus récente, dont vous indiquerez la source et
l’année.
Ministère de la planification
http://apps.who.int/medicinedocs/fr/cl/CL6.2.1.6.2/clmd,50.html#hlCL6_2_1_6_2
La bibliothèque en ligne des publications et documents de l’OMS sur les médicaments contient
plus de 500 titres en anglais, espagnol et français. La plupart d'entre eux proviennent d'un large
éventail de ressources documentaires essentiellement techniques. Ce lien vous dirige
directement vers les documents relatifs au financement des médicaments.
http://siteresources.worldbank.org/INTHSD/Resources/topics/Health-Financing/HFRFull.pdf Ce
lien vous permet d’accéder à la publication de la Banque mondiale: A practitioner’s guide:
Health Financing Revisited (2006) qui fournit des informations utiles sur les différents systèmes
d’assurance-maladie.
Ministère de la planification
http://apps.who.int/medicinedocs/fr/cl/CL6.2.1.6.2/clmd,50.html#hlCL6_2_1_6_2
La bibliothèque en ligne des publications et documents de l’OMS sur les médicaments contient
plus de 500 titres en anglais, espagnol et français. La plupart d'entre eux proviennent d'un large
éventail de ressources documentaires essentiellement techniques. Ce lien vous dirige
directement vers les documents relatifs au financement des médicaments.
http://www.oecd.org/document/36/0,3343,en_2649_33929_41000996_1_1_1_37407,00.html
Ce lien vous permet de consulter une publication de l’OCDE sur les politiques de santé, Les prix
des médicaments sur un marché global, qui donne des informations utiles sur les politiques de
tarification et les pratiques de remboursement des médicaments.
Dans cette section, le secteur privé n’inclut pas les organismes à but non lucratif.
Ministère de la planification
http://apps.who.int/medicinedocs/fr/cl/CL6.2.1.6.2/clmd,50.html#hlCL6_2_1_6_2
La bibliothèque en ligne des publications et documents de l’OMS sur les médicaments contient
plus de 500 titres en anglais, espagnol et français. La plupart d'entre eux proviennent d'un large
éventail de ressources documentaires essentiellement techniques. Ce lien vous dirige
directement vers les documents relatifs au financement des médicaments.
http://www.oecd.org/document/36/0,3343,en_2649_33929_41000996_1_1_1_37407,00.html
Ce lien vous permet d’accéder à une publication de l’OCDE sur les politiques de santé, Les prix
des médicaments sur un marché global, qui donne des informations utiles sur les politiques de
tarification et les pratiques de remboursement des médicaments.
Ministère de la planification
Ministère du commerce
http://erc.msh.org/mainpage.cfm?file=1.0.htm&module=DMP&language=English
Ce lien permet d’accéder directement à l’Indicateur des prix internationaux des médicaments,
guide publié par Management Sciences for Health (MSH)
http://apps.who.int/medicinedocs/fr/cl/CL6.2.1.6.2/clmd,50.html#hlCL6_2_1_6_2
La bibliothèque en ligne des publications et documents de l’OMS sur les médicaments contient
plus de 500 titres en anglais, espagnol et français. La plupart d'entre eux proviennent d'un large
éventail de ressources documentaires essentiellement techniques. Ce lien vous dirige
directement vers les documents relatifs au financement des médicaments.
6.04.01 Veuillez indiquer si une enquête sur les prix des médicaments utilisant la méthode
OMS/HAI a été effectuée dans votre pays au cours de ces 5 dernières années.
Oui Dans l'affirmative, veuillez indiquer l'année de l'enquête et utiliser ses résultats
pour compléter ce tableau.
Non Réponse à donner dans tous les autres cas. Si la réponse est négative et que
d'autres enquêtes sur les prix et la disponibilité des médicaments ont été
effectuées, ne les utilisez pas, mais donnez certains de leurs résultats dans le
champ des commentaires et joignez les rapports correspondants au
questionnaire.
L’OMS pré-remplira ce tableau avec les résultats de l’enquête sur les prix de médicaments de
l’OMS/HAI, s’ils existent.
Ministère de la planification
Ministère du commerce
http://erc.msh.org/mainpage.cfm?file=1.0.htm&module=DMP&language=English
Ce lien permet d’accéder directement à l’Indicateur des prix internationaux des médicaments,
guide publié par Management Sciences for Health (MSH)
http://apps.who.int/medicinedocs/fr/cl/CL6.2.1.6.2/clmd,50.html#hlCL6_2_1_6_2
La bibliothèque en ligne des publications et documents de l’OMS sur les médicaments contient
plus de 500 titres en anglais, espagnol et français. La plupart d'entre eux proviennent d'un large
éventail de ressources documentaires essentiellement techniques. Ce lien vous dirige
directement vers les documents relatifs au financement des médicaments.
L’OMS pré-remplira ce tableau avec les résultats de l’enquête sur les prix de médicaments de
l’OMS/HAI, s’ils existent.
Ministère du commerce
Les réponses à certaines des questions se trouvent déjà dans les champs pré-remplis. Lorsque
c’est le cas, merci de vérifier qu'elles sont correctes selon vous. Si vous trouvez une réponse
inexacte dans un champ pré-rempli, veuillez la modifier et indiquer la source et l'année.
Si la valeur du champ pré-rempli se rapproche de vos sources nationales mais qu’elle est plus
ancienne, veuillez la modifier par la donnée la plus récente, dont vous indiquerez la source et
l’année.
http://apps.who.int/medicinedocs/fr/cl/CL1.1.2.2.8/clmd,50.html#hlCL1_1_2_2_8
La bibliothèque en ligne des publications et documents de l’OMS sur les médicaments contient
plus de 500 titres en anglais, espagnol et français. La plupart d'entre eux proviennent d'un large
éventail de ressources documentaires essentiellement techniques. Ce lien vous dirige
directement vers les documents relatifs à la gestion de l’approvisionnement, souvent utiles.
http://apps.who.int/medicinedocs/en/cl/CL1.1.1.6.1/clmd,50.html#hlCL1_1_1_6_1
Ce lien vous dirige dans la bibliothèque en ligne de l’OMS en vous renvoyant directement à la
rubrique sur la présélection de médicaments, où vous trouverez plusieurs documents essentiels
sur les achats.
Questions de base
Oui Réponse à donner lorsque la responsabilité des achats incombe aux régions
administratives, aux provinces ou aux districts, ou bien directement aux
établissements de santé.
7.01.02 Si les achats du secteur public sont totalement ou partiellement centralisés, ils
relèvent d'un organisme d'achat qui :
.01
- Ministère du commerce
Questions de base
Lorsqu’il existe un entrepôt par région administrative, il devra y avoir autant de réponses que de
régions administratives. S’il n’existe pas d’échelon secondaire de distribution publique, c.-à-d.
que les produits pharmaceutiques sont directement transportés depuis le service central de
gestion jusqu’au lieu de délivrance, veuillez répondre 0.
- Ministère du commerce
- Associations de consommateurs
- Associations de pharmaciens
Les réponses à certaines des questions se trouvent déjà dans les champs pré-remplis. Lorsque
c’est le cas, merci de vérifier qu'elles sont correctes selon vous. Si vous trouvez une réponse
inexacte dans un champ pré-rempli, veuillez la modifier et indiquer la source et l'année.
Si la valeur du champ pré-rempli se rapproche de vos sources nationales mais qu’elle est plus
ancienne, veuillez la modifier par la donnée la plus récente, dont vous indiquerez la source et
l’année.
http://apps.who.int/medicinedocs/fr/cl/CL1.1.2.2.6/clmd,50.html#hlCL1_1_2_2_6
La bibliothèque en ligne des publications et documents de l’OMS sur les médicaments contient
plus de 500 titres en anglais, espagnol et français. La plupart d'entre eux proviennent d'un large
éventail de ressources documentaires essentiellement techniques. Ce lien vous dirige
directement vers les documents relatifs à l’usage rationnel des médicaments, souvent utiles
pour vous.
Questions de base
Oui Réponse à donner uniquement lorsque existe un tel centre d’information sur les
médicaments et qu’il est financé soit par des fonds publics soit par des
organismes privés qui ne tirent pas d’avantages financiers de la vente de
médicaments.
8.01.09 Des campagnes d'éducation du public sur l’usage rationnel des médicaments ont
été organisées au cours de ces deux dernières années.
Oui Réponse à donner que lorsque de telles campagnes ont été organisées au cours
de des deux dernières années et qu’elles ne faisaient aucune publicité pour des
médicaments.
8.02 Prescription
http://apps.who.int/medicinedocs/fr/cl/CL1.1.2.2.6/clmd,50.html#hlCL1_1_2_2_6
La bibliothèque en ligne des publications et documents de l’OMS sur les médicaments contient
plus de 500 titres en anglais, espagnol et français. La plupart d'entre eux proviennent d'un large
éventail de ressources documentaires essentiellement techniques. Ce lien vous dirige
directement vers les documents relatifs à l’usage rationnel des médicaments, souvent utiles.
http://apps.who.int/medicinedocs/fr/cl/CL1.1.2.2.6/clmd,50.html#hlCL1_1_2_2_6
La bibliothèque en ligne des publications et documents de l’OMS sur les médicaments contient
plus de 500 titres en anglais, espagnol et français. La plupart d'entre eux proviennent d'un large
éventail de ressources documentaires essentiellement techniques. Ce lien vous dirige
directement vers les documents relatifs à l’usage rationnel des médicaments, qui contient de
nombreux documents cités dans le glossaire.
Questions de base
8.03.06 Dans la pratique, bien que cela puisse être interdit, des antibiotiques sont parfois
vendus librement sans ordonnance.
Oui Réponse à donner lorsque les consommateurs n’ont parfois pas besoin
d’ordonnance pour acheter des antibiotiques. La question ici n’est pas de savoir
s'il est légal ou non de vendre des antibiotiques sans ordonnance, mais plutôt de
connaître la situation réelle, sur le terrain.
8.03.07 Dans la pratique, bien que cela puisse être interdit, des médicaments injectables
sont parfois vendus librement sans ordonnance.
Oui Réponse à donner lorsque les consommateurs n’ont parfois pas besoin
d’ordonnance pour acheter des médicaments injectables. La question ici n’est
pas de savoir s'il est légal ou non de vendre des produits injectables sans
ordonnance, mais plutôt de connaître la situation réelle, sur le terrain.
Questions supplémentaires
8.03.10.01 Dans la pratique, bien que cela puisse être interdit, les infirmiers/infirmières
prescrivent des médicaments vendus uniquement sur ordonnance dans le cadre des soins
de santé primaires du secteur public.
Oui Réponse à donner lorsque, pour autant que vous sachiez, les
infirmiers/infirmières prescrivent des médicaments vendus uniquement sur
ordonnance dans les établissements publics de soins primaires. La question ici
n’est pas de savoir si les infirmiers/infirmières sont autorisés à les prescrire, mais
plutôt de connaître la situation réelle, sur le terrain.
8.03.10.02 Dans la pratique, (bien que cela puisse être interdit), les pharmaciens
prescrivent des médicaments vendus uniquement sur ordonnance dans le cadre des soins
de santé primaires du secteur public.
Oui Réponse à donner lorsque, pour autant que vous sachiez, les pharmaciens
prescrivent des médicaments vendus uniquement sur ordonnance dans les
établissements publics de soins primaires. La question ici n’est pas de savoir si
les pharmaciens sont autorisés à prescrire, mais plutôt de connaître la situation
réelle, sur le terrain.
8.03.10.03 Dans la pratique, (bien que cela puisse être interdit), les personnels
paramédicaux prescrivent des médicaments vendus uniquement sur ordonnance dans le
cadre des soins de santé primaires du secteur public.
Oui Réponse à donner lorsque, pour autant que vous sachiez, les personnels
paramédicaux prescrivent des médicaments vendus uniquement sur ordonnance
dans les établissements publics de soins primaires. La question ici n’est pas de
savoir si les personnels paramédicaux sont autorisés à prescrire, mais plutôt de
connaître la situation réelle, sur le terrain.
8.03.10.04 Dans la pratique, bien que cela puisse être interdit, les personnels disposant de
moins d’un mois de formation prescrivent des médicaments vendus uniquement sur
ordonnance dans le cadre des soins de santé primaires du secteur public.
Oui Réponse à donner lorsque, pour autant que vous sachiez, les membres du
personnel disposant de moins d’un mois de formation prescrivent des
médicaments vendus uniquement sur ordonnance dans les établissements
publics de soins primaires. La question ici n’est pas de savoir si les personnels
disposant de moins d’un mois de formation sont autorisés à prescrire, mais
plutôt de connaître la situation réelle, sur le terrain.
L’OMS pré-remplira ce tableau avec les résultats de l’enquête sur les ménages et l’accès des
ménages, s’ils existent. Si vous connaissez l’existence de rapports contenant de données
similaires obtenues au moyen d’une méthode différente, veuillez en joindre une copie à votre
questionnaire complété et indiquer l’URL s’il est disponible.
Glossaire
ACCORD DE L'OMC SUR LES ASPECTS DES DROITS DE PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE QUI
TOUCHENT AU COMMERCE (ADPIC)
L’Accord de l’OMC sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au
commerce (ADPIC) s’efforce d’établir un équilibre entre, d’une part, l’objectif social, qui s’inscrit
dans la durée et qui consiste à offrir des incitations aux inventions et à la création futures et,
d’autre part, l’objectif à court terme qui est de permettre au public d’utiliser les inventions et les
créations existantes. L’Accord couvre une vaste gamme de sujets, depuis le droit d’auteur et les
marques jusqu’aux schémas de configuration de circuits intégrés et aux secrets commerciaux.
Les brevets protégeant les produits pharmaceutiques et les autres produits ne constituent
qu’une partie de l’Accord.
La protection de la propriété intellectuelle encourage les inventeurs et les créateurs car ils
peuvent s’attendre à ce que leur créativité leur procure certains avantages futurs. Cela
encourage les nouvelles inventions, comme les nouveaux médicaments, dont les coûts de
développement peuvent parfois être extrêmement élevés, c’est pourquoi les droits privés sont
aussi la source d’avantages sociaux.
• La façon dont la propriété intellectuelle est protégée peut aussi servir des objectifs sociaux.
Par exemple, les inventions brevetées doivent être divulguées, ce qui permet aux tiers de les
étudier même pendant qu’elles sont protégées par un brevet. Cela contribue au progrès
technologique et à la diffusion et au transfert de la technologie. Au bout d’une certaine période,
la protection cesse, ce qui signifie que l’invention devient utilisable par des tiers. Tout cela évite
de « réinventer la roue ».
• L’Accord sur les ADPIC offre une certaine souplesse aux gouvernements pour ajuster la
protection octroyée afin d’atteindre des objectifs sociaux. En ce qui concerne les brevets, ils
permettent aux gouvernements de faire des exceptions aux droits des détenteurs de brevets
comme dans les situations d’urgence nationale, face aux pratiques anticoncurrentielles, ou bien
dans le cas où le détenteur du droit ne communique pas l’invention, pourvu que certaines
conditions soient remplies. Pour ce qui est des brevets pharmaceutiques, la flexibilité ménagée
a été clarifiée et renforcée par la Déclaration de Doha de 2001 sur les ADPIC et la santé publique.
Cette volonté de renforcement a été concrétisée en 2003 avec l'adoption d'une décision
permettant aux pays qui ne pouvaient pas fabriquer eux-mêmes de médicaments d'importer
Glossaire
des produits pharmaceutiques fabriqués sous licence obligatoire. En 2005, les Membres sont
convenus de faire de cette décision un amendement permanent à l'Accord, qui prendra effet
lorsque deux tiers des Membres l'auront accepté.
ACCRÉDITATION
L’accréditation est un processus d’évaluation dans lequel les politiques, procédures et résultats
d’un organisme de soins de santé sont examinés par un organe externe (organe d’accréditation)
pour s’assurer qu’il satisfait aux normes prédéfinies.
Dans le cas d’un d’établissement de santé, les normes d’accréditation prennent généralement
en compte l’aménagement de l’établissement, ses organes directeurs, l’administration ainsi que
le personnel médical et non médical. L’accréditation est souvent délivrée par des organismes
spécialement créés pour garantir au public la qualité des institutions ou programmes concernés.
L’État peut reconnaître l’accréditation en lieu et place d'une homologation, ou s’en servir
comme base pour délivrer cette dernière.
Les programmes de paiement public ou privé exigent souvent l’accréditation, qui devient alors
une condition du financement des services.
L’accréditation peut être accordée à titre permanent ou pour une période déterminée.
ACHATS
Processus par lequel une entité se procure des produits. Le terme recouvre l’achat proprement
dit, mais également, par extension, les dons et la production.
[Voir Managing Drug Supply Second Edition, chapitre 13, page 182, Management Sciences for
Health, 1997]
Le fait de se procurer, en les achetant ou d’une autre manière, des produits pharmaceutiques,
vaccins ou nutraceutiques à usage humain.
[Voir Système d’assurance qualité type à l’intérieur des centrales d’achats, OMS, Genève, 2007.
Disponible à l'adresse : http://apps.who.int/medicinedocs/documents/s17075f/s17075f.pdf ]
- pour choisir les médicaments essentiels les plus économiques en vue de traiter les maladies
courantes;
Un échec dans un de ces domaines conduit à des limitations de l’accès aux médicaments
appropriés et à des gaspillages. »
[Voir Système d’assurance qualité type à l’intérieur des centrales d’achat, OMS, Genève, 2007.
Disponible à l'adresse : http://apps.who.int/medicinedocs/documents/s14866e/s14866e.pdf ]
APPEL D’OFFRES
Elle les met ainsi en concurrence en vue d’obtenir le prix le plus bas. Les offres doivent être
fournies dans un format normalisé permettant d'établir des comparaisons et de garantir ainsi
une concurrence loyale.
[Voir Système d’assurance qualité type à l’intérieur des centrales d’achat, OMS, Genève, 2007.
Disponible à l'adresse : http://apps.who.int/medicinedocs/documents/s17075f/s17075f.pdf ]
ASSURANCE DE LA QUALITÉ
L’assurance de la qualité est un concept de vaste portée couvrant tous les domaines qui,
séparément ou collectivement, influencent la qualité d’un produit. Il s’agit de l’ensemble des
opérations conduites dans le but d’assurer que les produits pharmaceutiques sont de la qualité
requise pour leur utilisation prévue.
[Voir Système d’assurance qualité type à l’intérieur des centrales d’achat, OMS, Genève, 2007.
Disponible à l'adresse : http://apps.who.int/medicinedocs/documents/s17075f/s17075f.pdf]
Le terme d’assurance maladie désigne l’ensemble des programmes d’assurance santé privés ou
publics, y compris les programmes ou organismes à but lucratif ou non lucratif, et en particulier
ceux englobant les plus pauvres. Les programmes d’assurance maladie permettent de partager
les risques financiers entre les différentes populations. Ils prennent en charge tout ou partie des
dépenses de santé de leurs membres par le biais des cotisations des particuliers, des
employeurs, des organismes non gouvernementaux et/ou des gouvernements.
[Voir : Prescribing Cultures and Pharmaceutical Policy in the Asia-Pacific 2009, sous la direction
de Karen Eggleston et Walter H. Shorenstein, Asia-Pacific Research Center Books, et en
particulier le chapitre 18 d’Anita Wagner et Dennis Ross-Degnan : « Insurance Systems in the
Asia-Pacific Region: Improving Appropriate Use of and Access to Medicines »]
AUDIT
L’audit est une activité indépendante et objective destinée à valoriser un organisme, à améliorer
ses activités et à l’aider à atteindre ses objectifs grâce à une approche systématique et
disciplinée visant à évaluer et améliorer l’efficacité des processus de gestion des risques, de
contrôle et de gouvernance.
[Voir WHO Medicines Regulatory Package. A Collection of Tools for Medicines Regulatory
Authorities - Regulatory Support Series No. 014 à l’adresse
http://infocollections.org/medregpack/interface/files/glossary.pdf]
Document juridique établi par l’autorité de contrôle des médicaments compétente pour la mise
sur le marché ou en libre distribution d’un produit dont l’innocuité, l’efficacité et la qualité ont
été évaluées. Ce document doit préciser, entre autres, le nom du produit, sa forme galénique, sa
composition quantitative (y compris les excipients) par dose (en utilisant les DCI ou les noms
génériques nationaux lorsqu’ils existent), la durée de conservation et les conditions de stockage
et, enfin, les caractéristiques du conditionnement. Il spécifie l’information sur laquelle est
fondée l’autorisation (il précise, par exemple, que le produit considéré doit être conforme à tous
les détails fournis dans la demande et tel que modifié dans la correspondance ultérieure). Il
contient aussi l’information approuvée pour les professionnels de la santé et le public, le type de
vente (sur ordonnance ou libre), le nom et l’adresse du titulaire de l’autorisation, et la durée de
validité de l’autorisation. Lorsque l’autorisation de mise sur le marché d’un produit a été donnée,
celui-ci est inscrit sur une liste de produits autorisés – et il est souvent dit « homologué ». On
appelle aussi parfois « licence » l’autorisation de mise sur le marché.
[Voir Système d’assurance qualité type à l’intérieur des centrales d’achat, OMS, Genève, 2007.
Disponible en ligne à l'adresse :
http://apps.who.int/medicinedocs/documents/s17075f/s17075f.pdf ]
Une autorité nationale dont le mandat juridique consiste à définir les objectifs de l’ensemble des
activités pharmaceutiques réglementaires et d’administrer lesdites activités, et notamment à
s’acquitter d’une au moins des fonctions suivantes, conformément à la législation
pharmaceutique nationale :
- autorisation de mise sur le marché des nouveaux produits et variations de produits existants;
- mise à disposition d’informations sur les médicaments et promotion de leur usage rationnel;
- inspections au titre des bonnes pratiques de fabrication (BPF) et homologation des fabricants,
grossistes et distributeurs;
[D’après WHO Medicines Regulatory Package. A Collection of Tools for Medicines Regulatory
Authorities - Regulatory Support Series No. 014, disponible à l’adresse
http://infocollections.org/medregpack/interface/files/glossary.pdf]
Une base de données des effets indésirables des médicaments est un système de gestion
permettant de surveiller les occurrences de ces effets et leur évolution. Le centre collaborateur
de l’OMS pour la pharmacovigilance tient à jour une base de données mondiale appelée
Vigibase dans laquelle sont recensés les effets indésirables des médicaments.
Le programme de Bonne gouvernance dans les pratiques pharmaceutiques a été lancé fin 2004
par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans le cadre de sa stratégie pharmaceutique
2004-2007. Son objectif est de juguler la corruption dans le secteur pharmaceutique par
l’application de procédures administratives transparentes dont les professionnels de la santé
doivent rendre compte et la promotion de pratiques éthiques. L’OMS entend ainsi aider les pays
à maintenir des systèmes de soins de santé efficaces.
[Voir : WHO Good Governance for Medicines Progress Report, OMS, Genève, 2009, à l’adresse :
http://apps.who.int/medicinedocs/documents/s16218e/s16218e.pdf]
Dans le cadre de l’assurance qualité, garantit que la qualité des produits pharmaceutiques est
respectée tout au long des nombreuses étapes du processus de distribution. Un système de
distribution bien géré permet d’atteindre les objectifs suivants : maintenir un
approvisionnement constant en médicaments, maintenir les médicaments en bon état d’un
bout à l’autre du processus de distribution, réduire au minimum les pertes de médicaments
dues au gaspillage et à la péremption, tenir des dossiers d’inventaire exacts, entreposer les
médicaments de façon rationnelle, utiliser aussi efficacement que possible les moyens de
transport disponibles, réduire le vol et la fraude et fournir l’information voulue pour prévoir les
besoins en médicaments.
[Voir Système d’assurance qualité type à l’intérieur des centrales d’achat, OMS, Genève, 2007, à
l’adresse : http://apps.who.int/medicinedocs/documents/s17075f/s17075f.pdf]
Facteur de l’assurance qualité qui garantit que les médicaments sont toujours produits et
contrôlés dans le respect des normes de qualité appropriées à leur destination et
conformément aux conditions de l’autorisation de mise sur le marché.
[Voir Système d’assurance qualité type à l’intérieur des centrales d’achat, OMS, Genève, 2007, à
l’adresse : http://apps.who.int/medicinedocs/documents/s17075f/s17075f.pdf]
Pratique consistant à proposer aux patients et au public le meilleur usage possible des
médicaments, des produits et des autres services de soins de santé et à faire la promotion d’un
tel usage. Le bien-être du patient doit à ce titre être une priorité permanente du pharmacien.
[Voir « good pharmacy practice » dans WHO Medicines Regulatory Package. A Collection of
Tools for Medicines Regulatory Authorities - Regulatory Support Series No. 014 à l’adresse
http://infocollections.org/medregpack/interface/files/glossary.pdf]
BREVET
Les brevets offrent à leurs titulaires les moyens légaux d’empêcher les tiers de fabriquer,
d’utiliser ou de vendre l’invention nouvelle durant une période limitée, sous réserve d’un certain
nombre d’exceptions.
Un brevet n’est pas une autorisation de mettre un produit sur le marché. Un brevet ne donne à
un inventeur que le droit d’empêcher à un tiers d’utiliser l’invention brevetée. Il ne donne
aucune indication quant à la question de savoir si le produit présente des conditions de sécurité
pour le consommateur et s’il peut être fourni. Les produits pharmaceutiques brevetés doivent
encore faire l’objet d’essais rigoureux et être approuvés avant de pouvoir être mis sur le marché.
CAISSE-MALADIE
Une centrale d’achat − ou organisme d’achat − désigne tout organisme qui achète, ou se
procure par d’autres voies, des produits pharmaceutiques, vaccins, ou nutraceutiques à usage
humain.
[Voir Système d’assurance qualité type à l’intérieur des centrales d’achat, OMS, Genève, 2007.
Disponible à l'adresse : http://apps.who.int/medicinedocs/documents/s17075f/s17075f.pdf]
Organisation reconnue par le gouvernement comme étant à même de représenter son pays
dans le programme de l'OMS (généralement, l’agence de réglementation des médicaments). Il
s’agit d’un centre unique (ou système coordonné) reconnu par les pouvoirs publics et disposant
de l’expertise clinique et scientifique nécessaire pour collecter, colliger et analyser toutes les
informations relatives à l’innocuité des médicaments ainsi que pour donner des conseils à leur
sujet.
Certificat type de l’OMS défini dans les directives pour l'application du Système OMS de
certification de la qualité des substances pharmaceutiques qui se trouvent dans le commerce
international.
[Voir WHO Medicines Regulatory Package. A Collection of Tools for Medicines Regulatory
Authorities - Regulatory Support Series No. 014 à l’adresse
http://infocollections.org/medregpack/interface/files/glossary.pdf]
CODE DE CONDUITE
Un code de conduite est un ensemble de principes et de règles contraignants auxquels est liée
toute personne appartenant à un groupe donné.
doivent jamais faire passer au second plan, la santé, le bien-être et les soins des participants à la
recherche. Les CE doivent également prendre en considération le principe de justice. Ce principe
exige que les bénéfices et les inconvénients de la recherche soient répartis de manière équitable
entre tous les groupes et classes de la société, en tenant compte de l’âge, du sexe, du statut
économique, de la culture et des considérations ethniques. Les CE doivent procéder à un
examen indépendant, compétent et diligent de l’aspect éthique des recherches proposées. Dans
leur composition, leurs procédures et leur mode de décision, les CE doivent être indépendants
de toutes influences politiques, institutionnelles, professionnelles et économiques. Ils doivent
par ailleurs faire preuve de compétence et d’efficacité dans leur travail. Les CE sont
responsables, avant leur mise en œuvre, de l’examen des recherches proposées. Ils doivent
également s’assurer que les recherches en cours et qui ont reçu un avis favorable, sont
régulièrement réévaluées d’un point de vue éthique. Les CE sont tenus d'agir dans le plein
intérêt des participants potentiels à une recherche ainsi que des communautés concernées, en
tenant compte des intérêts et des besoins des chercheurs et en accordant l'attention nécessaire
aux exigences des organismes réglementaires compétents ainsi qu’à la législation en vigueur..
[Voir la définition de « comité d’éthique » dans les Lignes directrices opérationnelles pour les
comités d’éthique chargés de l’évaluation de la recherche biomédicale, OMS, Genève, 2000, à
l’adresse : http://apps.who.int/tdr/publications/training-guideline-publications/operational-
guidelines-ethics-biomedical-research/pdf/ethicsfr.pdf]
[Voir la définition dans Drug and therapeutics committees, a practical guide, OMS, Genève, 2003,
à l’adresse : http://apps.who.int/medicinedocs/en/d/Js4882e/3.html ]
Le but est de faire des recommandations sur la manière d’avoir une plus grande harmonisation
dans l’interprétation et l’application des guides et des critères pour l’enregistrement des
produits afin de réduire ou de supprimer le besoin de duplication des tests menés durant la
recherche et le développement de nouveaux médicaments.
L’objectif d’une telle harmonisation est un usage plus économique des êtres humains, des
animaux et des ressources matérielles mais aussi l’élimination des délais inutiles dans le
développement et la disponibilité des nouveaux médicaments tout en préservant des garde-
fous pour la qualité, la sécurité et l’efficacité ainsi que les obligations de réglementation pour
protéger la santé publique.
[Voir http://www.ich.org/cache/compo/276-254-1.html]
CONFLIT D'INTÉRÊTS
Situation dans laquelle les décisions d'un représentant public sont influencées par ses propres
intérêts.
On définit généralement ce terme comme un conflit entre les intérêts privés ou personnels d’un
individu et ses fonctions. Il peut toutefois faire référence à une situation où un individu exerce
plusieurs fonctions qui sont incompatibles sans que ses intérêts privés ou personnels ne soient
en jeu. Résoudre un conflit d’intérêts signifie mettre fin à toute distorsion qui, dans le processus
de prise de décisions, fait objet d'une présomption raisonnable ou irréfragable.
CONSOMMATION D’OPIOÏDES
Quantité d’opioïdes/analgésiques distribués légalement dans un pays à des fins médicales aux
institutions et programmes autorisés à les délivrer aux patients, tels que les hôpitaux, les
maisons de soins, les pharmacies, les hospices et les programmes de soins palliatifs. Dans le
cadre du contrôle international des médicaments, le terme « consommation » ne désigne pas
les quantités délivrées ou consommées par les patients mais plutôt les quantités vendues au
détail.
CONTRÔLE DE LA QUALITÉ
La partie des Bonnes pratiques de fabrication (BPF) qui concerne l’échantillonnage, les
spécifications et les essais. Elle concerne aussi la documentation et les procédures
d’acceptation/rejet par la centrale d’achat, qui garantissent que les tests nécessaires et
pertinents sont réellement effectués et que l’utilisation, la vente ou la fourniture des matières
premières, des produits intermédiaires et des produits finis ne sont pas autorisées avant que
leur qualité ait été jugée satisfaisante. Le contrôle de la qualité ne se limite pas aux activités de
laboratoire mais doit intervenir dans toutes les décisions relatives à la qualité du produit.
[Voir WHO Medicines Regulatory Package. A Collection of Tools for Medicines Regulatory
Authorities - Regulatory Support Series No. 014, disponible à l’adresse
http://infocollections.org/medregpack/interface/files/glossary.pdf]
Cette convention établit un système de contrôle international pour les substances psychotropes.
Sa création visait à répondre à la diversification et au développement de différents types de
toxicomanies. Elle instaure des contrôles sur plusieurs drogues de synthèse en fonction du
risque d’abus qui leur est attaché et de leur effet thérapeutique.
[Voir http://www.incb.org/incb/convention_1971.html]
Cette convention internationale propose des mesures de portée générale contre le trafic de
stupéfiants, notamment des dispositions contre le blanchiment d’argent et le détournement de
précurseurs chimiques. Elle favorise la coopération internationale, par le biais notamment de
l’extradition des trafiquants de drogues, des livraisons surveillées et du transfert des procédures
répressives.
[Voir http://www.incb.org/incb/convention_1988.html]
L’adoption de ce traité international est considérée comme une étape majeure dans l’histoire du
contrôle international des drogues. La Convention unique a permis de codifier tous les traités
multilatéraux existants sur le contrôle des drogues et élargi la portée des systèmes de contrôle
existants à la culture de végétaux servant de matières premières des stupéfiants. Elle vise tout
d’abord à limiter exclusivement aux usages médicaux et scientifiques la possession, la
consommation, le commerce, la distribution, l’importation, l’exportation, la fabrication et la
production de drogue, et à lutter contre le trafic de drogue par la collaboration internationale
afin de dissuader et décourager les trafiquants. La Convention portait également création de
l'Organe international de contrôle des stupéfiants, issu de la fusion du Comité central
permanent et du Comité de surveillance.
[Voir : http://www.incb.org/incb/en/convention_1961.html]
Terme maritime signifiant que le vendeur doit s’acquitter des coûts et des frais d’assurance et
de fret nécessaires à l’acheminement des marchandises au port d’arrivée.
[Voir Mesurer les prix, la disponibilité, l’accessibilité financière et les composantes des prix des
médicaments (HAI-OMS), disponible à l’adresse
http://www.haiweb.org/medicineprices/manual/documents.html]
La couverture des médicaments fait référence aux prestations pharmaceutiques fournies par
une assurance-santé à ses bénéficiaires. Elle peut être complète, lorsque tous les coûts liés aux
médicaments sont remboursés, ou partielle, si l’assurance paie ou rembourse une partie
seulement du coût des médicaments ou si elle exclut certains d’entre eux.
La couverture sociale de santé permet de financer des soins de santé par des contributions des
employeurs et des salariés et par des subventions de l'État. Dans de nombreux pays, des
régimes obligatoires s’appliquent aux salariés dont le revenu ne dépasse pas un certain seuil –
on parle d’une « obligation d’assurance ». La couverture sociale de santé comprend souvent
plusieurs caisses-maladies. Dans certains pays (Allemagne, par exemple), le patient peut choisir
entre elles, tandis que dans d’autres l’affiliation à une caisse est déterminée par le type d’emploi
occupé (notamment en Pologne ou en Autriche). Les personnes aux revenus les plus élevés et
les travailleurs indépendants peuvent également parfois opter pour une assurance-santé privée
se substituant au système public. On trouve également des régimes d’assurance maladie
volontaire qui permettent de couvrir le ticket modérateur ou de choisir son médecin. Ils sont
souvent très populaires.
Ils ont ainsi adopté une déclaration distincte sur les ADPIC et la santé publique. Ils sont convenus
que l’Accord sur les ADPIC n’empêchait pas et ne devait pas empêcher les Membres de prendre
des mesures de protection de la santé publique. Ils ont insisté sur la possibilité qu’avaient les
Membres d’exploiter les souplesses prévues dans l’Accord sur les ADPIC, y compris les licences
obligatoires et les importations parallèles. Ils sont aussi convenus de proroger jusqu'en 2016 les
exemptions accordées aux pays les moins avancés en ce qui concerne la protection conférée par
un brevet aux produits pharmaceutiques.
Concernant une question en suspens, ils ont chargé le Conseil des ADPIC de mener des travaux
supplémentaires – trouver la manière de ménager une flexibilité additionnelle qui permettrait
aux pays qui ne sont pas en mesure de fabriquer des produits pharmaceutiques sur leur
territoire d'obtenir auprès d'autres pays des copies de médicaments brevetés. (On fait parfois
référence à cette question par « paragraphe 6 » parce que c’est dans ce paragraphe de la
déclaration distincte sur les ADPIC et la santé publique qu’elle est traitée).
Nom unique, reconnu dans le monde entier et qui appartient au domaine public. Dès le départ,
l’objectif du système des DCI a été de permettre aux professionnels de la santé de reconnaître
toute substance pharmaceutique grâce à une dénomination unique universelle. L’existence
d’une nomenclature internationale pour les substances pharmaceutiques, sous la forme des DCI,
est importante : une identification claire permet de prescrire et de délivrer des médicaments
aux patients en toute sécurité et facilite la communication et l’échange d’informations entre
professionnels de la santé et scientifiques du monde entier.
Désignations univoques, les DCI doivent se distinguer par leur consonance et leur orthographe
et ne pas prêter à confusion avec d’autres désignations courantes. Pour en garantir l’universalité,
l’OMS a officiellement placé les DCI dans le domaine public, d’où leur qualificatif de
« communes ». Elles peuvent être employées sans aucune restriction pour désigner des
substances pharmaceutiques.
Les dénominations communes sont destinées à être employées dans les pharmacopées,
l’étiquetage, l’information relative au produit, la publicité et le matériel promotionnel, la
réglementation pharmaceutique et la littérature scientifique, ainsi que comme base de noms de
produits, par exemple pour des médicaments génériques. Leur emploi est normalement exigé
par la législation nationale ou, dans l’Union européenne, par la législation communautaire.
Grâce à la collaboration, les dénominations de plusieurs systèmes nationaux– British Approved
Names (BAN), Dénominations communes françaises (DCF), Japanese Adopted Names (JAN) et
United States Adopted Names (USAN) – sont aujourd’hui, à de rares exceptions près, identiques
aux DCI.
Pour éviter toute confusion, qui pourrait mettre en danger la sécurité des patients, une marque
ne doit pas être dérivée d’une DCI et, en particulier, ne doit pas incorporer de segment clé
commun.
Les dépenses de santé sont définies comme la somme des dépenses consacrées à des activités
qui, par le biais des connaissances et techniques médicales, paramédicales et infirmières, ont
pour objet de :
- santé individuelle (soins curatifs, soins de réadaptation, soins infirmiers de longue durée,
services auxiliaires aux soins de santé, délivrance de produits médicaux aux patients non
hospitalisés), et de
- publiques : financement par des organismes publics nationaux, régionaux et locaux et par des
systèmes de sécurité sociale.
- privées : financement par le secteur privé. Les sources privées de financement comprennent
les versements directs (à la fois les mesures de participation aux coûts et les versements de gré
à gré), les programmes privés d'assurance, les œuvres de charité et les services de médecine du
travail.
La part totale des dépenses de santé financée par le secteur privé. Les sources privées de
financement comprennent les versements directs (à la fois les mesures de participation aux
coûts et les versements de gré à gré), les programmes privés d'assurance, les œuvres de charité
et les services de médecine du travail.
Par opposition, les dépenses publiques de santé sont financées par des organismes publics
nationaux, régionaux et locaux et par des systèmes de sécurité sociale.
Dépenses de santé financées par des organismes publics nationaux, régionaux et locaux et par
des systèmes de sécurité sociale.
Les dépenses privées correspondent à la part totale des dépenses financées par le secteur privé.
Les sources privées de financement comprennent les versements directs (à la fois les mesures
de participation aux coûts et les versements de gré à gré), les programmes privés d'assurance,
les œuvres de charité et les services de médecine du travail.
DISTRIBITION EN GROS
Toute activité qui consiste à se procurer, à détenir, à fournir ou à exporter des médicaments, à
l'exclusion de leur délivrance au public.
Ces activités sont réalisées avec des fabricants ou leurs dépositaires, des importateurs, d'autres
grossistes ou avec les pharmaciens et les personnes autorisées ou habilitées, dans l'État
membre concerné, à délivrer des médicaments au public.
Les grossistes ont une obligation de service public : ils sont tenus de garantir en permanence un
assortiment de médicaments capable de répondre aux exigences d'un territoire
géographiquement déterminé et d'assurer la livraison des fournitures demandées dans de très
brefs délais sur l'ensemble dudit territoire.
DISTRIBUTEUR
Une société (par exemple, pharmacie ou autre point de vente) qui vend des produits à des
consommateurs. Dans les pays à revenus faible et intermédiaire coexistent souvent au moins
deux différents types de points de vente de médicaments : les pharmacies proprement dites,
gérées par des pharmaciens inscrits, et des officines ou magasins où les médicaments sont
délivrés par des personnels paramédicaux, voire non qualifiés.
DISTRIBUTION
[Voir WHO Medicines Regulatory Package. A Collection of Tools for Medicines Regulatory
Authorities - Regulatory Support Series No. 014 à l’adresse
http://infocollections.org/medregpack/interface/files/glossary.pdf]
Un droit d’importation peut s’appliquer à tous les médicaments importés mais il se peut qu’un
dispositif soit en place pour exempter certains produits ou achats. La taxe ou le droit à
l’importation peut ou non s’appliquer aux matières premières destinées à la production locale.
Cela varie en fonction des produits.
[Voir HAI-OMS, Mesurer les prix, la disponibilité, l’accessibilité financière et les composantes des
prix des médicaments (deuxième édition),
http://www.haiweb.org/medicineprices/manual/documents.html]
ÉCHANTILLON
Une portion de matériel collectée en vertu d’une procédure définie. La taille des échantillons
doit être suffisante pour que toutes les procédures d’essais prévues soient menées, et
notamment pour qu’ils puissent être répétés et que certains échantillons soient conservés. Si la
quantité de matériel disponible ne permet pas de mener les études nécessaires et de conserver
certains échantillons, l’inspecteur devra signaler que ceux-ci ont été constitués sur la base du
matériel disponible; il conviendra ainsi de tenir compte, dans l'évaluation des résultats, des
limites inhérentes à une taille d’échantillon insuffisante.
[Voir WHO Medicines Regulatory Package. A Collection of Tools for Medicines Regulatory
Authorities - Regulatory Support Series No. 014, disponible à l’adresse
http://infocollections.org/medregpack/interface/files/glossary.pdf]
ÉCHANTILLONNAGE
Opération visant à obtenir une portion représentative d’un produit pharmaceutique, sur la base
d’une procédure statistique appropriée et pour un motif particulier (par exemple, acceptation
ou libération de lots). (Voir échantillon).
[Voir WHO Medicines Regulatory Package. A Collection of Tools for Medicines Regulatory
Authorities - Regulatory Support Series No. 014, disponible à l’adresse
http://infocollections.org/medregpack/interface/files/glossary.pdf]
[Voir http://www.who-umc.org/DynPage.aspx?id=13111&mn=1513]
Effet indésirable grave : effet indésirable entraînant la mort ou mettant en danger la vie du
patient, provoquant ou prolongeant une hospitalisation, entraînant un handicap ou une
incapacité importants ou durables, ou se traduit par une anomalie/malformation congénitale.
Les indicateurs sur les établissements de santé de niveau II fournissent des données
systématiques permettant de mesurer les résultats obtenus sur le plan de l’accès − accessibilité
économique et disponibilité des principaux médicaments − et de l’usage rationnel de
médicaments de qualité, et notamment d’obtenir des indications sur la qualité des médicaments
disponibles dans les établissements de santé et les pharmacies. Ces informations sont collectées
dans le cadre d’enquêtes systématiques réalisées dans les pays auprès d’établissements de
santé publics, de pharmacies publiques et privées et d’entrepôts publics. Les résultats de ces
enquêtes permettent si besoin d’évaluer dans quelle mesure les objectifs fixés par le secteur
pharmaceutique ont été atteints (en particulier au regard de la politique pharmaceutique
nationale).
Les résultats montrent également quels domaines nécessitent une attention particulière et
quelles stratégies doivent être mises en œuvre en priorité dans les différents établissements,
districts et pays.
[Voir : WHO Operational package for assessing, monitoring and evaluating country
pharmaceutical situations: Guide for coordinators and data collectors, OMS, Genève, 2007,
disponible à l’adresse : http://apps.who.int/medicinedocs/documents/s14877e/s14877e.pdf]
ERREUR DE MÉDICATION
Une erreur de médication désigne tout événement évitable intervenant lors de la prise en
charge médicamenteuse par le professionnel de santé, le patient ou le consommateur,
susceptible d’entraîner un emploi inapproprié du médicament ou d’être néfaste pour le patient.
Ces évènements peuvent être liés à la pratique professionnelle; aux produits, procédures et
systèmes de soins de santé, et notamment à la prescription; à la passation des commandes; à
l’étiquetage, à l’emballage et à la nomenclature; à la préparation des médicaments, à leur
délivrance, à leur administration et à leur distribution; aux indications d’usage; à la surveillance
et à l’usage lui-même.
[Voir: http://www.nccmerp.org/aboutMedErrors.html]
Estimation du nombre d’années que vivra un nourrisson de sexe masculin ou féminin, sur la
base des taux de mortalité par âge. L’espérance de vie à la naissance par sexe donne un résumé
statistique des différences observées entre la mortalité masculine et féminine, dans toutes les
tranches d’âge. Dans les zones où les taux de mortalité infantile et infanto-juvénile sont élevés,
les tendances et les écarts de mortalité entre ces deux catégories pèsent fortement sur
l’indicateur.
Étude systématique d’un médicament chez des sujets humains (y compris des patients et
d’autres volontaires) en vue de découvrir ou de vérifier ses effets, reconnaître d’éventuelles
réactions indésirables et/ou étudier l’absorption du produit en question, sa distribution, son
métabolisme et son excrétion de façon à en évaluer l’efficacité et l’innocuité.
On distingue généralement quatre phases dans les essais cliniques (phases I à IV). Il n’est pas
possible d’établir une limite claire entre chaque phase et les opinions divergent quant aux
détails et à la méthodologie.
On trouvera ci-après pour chaque phase une brève description fondée sur l’objectif poursuivi, vu
sous l’angle de la mise au point clinique des médicaments.
Phase I. Premiers essais chez l’homme d’un nouveau principe actif ou d’une nouvelle
formulation. Ces essais sont généralement réalisés sur des volontaires en bonne santé. Leur
objectif est de permettre une évaluation préliminaire de l’innocuité ainsi que du profil
pharmacocinétique, et si possible pharmacodynamique, du principe actif chez l’homme.
Phase II. L’objectif de ces études thérapeutiques pilotes est de déterminer l’activité et d’évaluer
l’innocuité à court terme de la substance active chez des patients souffrant d’une maladie ou
d’une affection auxquelles le produit était destiné. Les essais de phase II sont effectués sur un
nombre limité de sujets; lorsqu’ils atteignent un stade plus avancé, ils sont souvent de nature
comparative (par exemple, par rapport à un placebo). Cette phase vise aussi à déterminer
l’éventail des doses ou la posologie appropriés et (si possible) à établir la relation dose/réponse,
de façon à offrir une base optimale pour la conception d’essais thérapeutiques à grande échelle.
Phase III. Les essais de phase III portent sur des groupes de patients plus importants (et
éventuellement hétérogènes) en vue de déterminer le rapport entre l’innocuité et l’efficacité à
court et à long terme de la ou des formulations du principe actif, et d’évaluer leur intérêt
thérapeutique global et relatif. Si le produit donne lieu à des réactions indésirables fréquentes,
leur profil doit être étudié, de même que certaines caractéristiques spéciales du produit
(interactions médicamenteuses significatives du point de vue clinique, facteurs tels que l’âge
pouvant avoir une incidence sur l’efficacité, etc.). Les essais devraient de préférence être
randomisés et en double aveugle, mais d’autres types d’études peuvent être acceptables, par
exemple des études d’innocuité à long terme. En règle générale, les conditions dans lesquelles
l’essai est mené devraient être aussi proches que possible des conditions normales d’utilisation.
Phase IV. Les essais de phase IV sont effectués après la mise sur le marché du médicament. Ils
sont menés en fonction des caractéristiques du produit qui ont motivé l’autorisation de mise sur
le marché. Ils se présentent généralement sous la forme d’études de pharmacovigilance, ou
d’une évaluation de l’intérêt thérapeutique ou des stratégies de traitement. Bien que les
méthodes utilisées puissent être différentes, ces études doivent s’appuyer sur les mêmes
normes scientifiques et éthiques que les études de précommercialisation. Une fois qu’un
produit a été mis en vente sur le marché, les essais cliniques qui visent à examiner de nouvelles
indications du produit, de nouvelles méthodes d’administration ou de nouvelles combinaisons,
etc. sont généralement considérées comme des études de nouveaux produits pharmaceutiques.
[Voir WHO Medicines Regulatory Package. A Collection of Tools for Medicines Regulatory
Authorities - Regulatory Support Series No. 014 à l’adresse
http://infocollections.org/medregpack/interface/files/glossary.pdf]
[D’après WHO Medicines Regulatory Package. A Collection of Tools for Medicines Regulatory
Authorities - Regulatory Support Series No. 014, disponible à l’adresse
http://infocollections.org/medregpack/interface/files/glossary.pdf]
Beaucoup de pays utilisent l'Accord sur les ADPIC pour faire progresser la science et la
technologie. Ils autorisent les chercheurs à utiliser une invention brevetée aux fins de la
recherche, pour mieux comprendre l'invention.
En outre, certains pays autorisent les fabricants de médicaments génériques à utiliser l'invention
brevetée pour obtenir l'approbation de commercialisation — par exemple, auprès des autorités
chargées des questions de santé publique — sans l'autorisation du titulaire du brevet et avant
que la protection conférée par le brevet n'expire. Les producteurs de médicaments génériques
peuvent alors commercialiser leurs produits dès que le brevet arrive à expiration. Cette
disposition est parfois appelée l' « exception réglementaire » ou la disposition « Bolar ». Article
30
Ce point a été confirmé dans une décision relative à un différend soumis à l'OMC, comme étant
conforme à l'Accord sur les ADPIC. Dans son rapport adopté le 7 avril 2000, un groupe spécial
chargé du règlement d'un différend dans le cadre de l'OMC a dit que la loi canadienne était
conforme à l'Accord sur les ADPIC en autorisant les fabricants à agir de la sorte. (L'affaire
s'intitule « Canada — Protection conférée par un brevet pour les produits pharmaceutiques ».)
[Voir OCDE – Les prix des médicaments sur un marché global, à l’adresse :
http://www.oecd.org/document/36/0,3343,en_2649_33929_41000996_1_1_1_37407,00.html]
EXPLOITANT
[Voir WHO Medicines Regulatory Package. A Collection of Tools for Medicines Regulatory
Authorities - Regulatory Support Series No. 014 à l’adresse
http://infocollections.org/medregpack/interface/files/glossary.pdf]
FABRICANT
Un fabricant local est une entité ayant son siège dans le pays.
FABRICATION
La fabrication englobe, pour les ingrédients pharmaceutiques actifs, toutes les opérations ayant
trait à la réception des matières premières, à la production, à l’emballage, au réemballage, à
l’étiquetage, au réétiquetage, au contrôle de la qualité, à la mise en circulation, au stockage et à
la distribution, ainsi que les contrôles y afférents.
La forme pharmaceutique technique sous laquelle une substance active est proposée. Les
produits pharmaceutiques sont administrables sous forme solide (comprimés, poudres, etc.),
semi-solide (pommades, pâtes, etc.), liquide (gouttes, solutions injectables, infusions, etc.) ou
pressurisées (inhalation).
[Voir OCDE – Les prix des médicaments sur un marché global, à l’adresse :
http://www.oecd.org/document/36/0,3343,en_2649_33929_41000996_1_1_1_37407,00.html]
FORMULAIRE
[Voir How to develop a national formulary based on the WHO model formulary, a practical guide,
OMS, Genève, 2004, à l’adresse : http://apps.who.int/medicinedocs/en/d/Js6171e/2.3.html]
GÉNÉRIQUE
Les différents sels, esters, éthers, isomères, mélanges d’isomères, complexes ou dérivés d’une
substance active sont considérés comme une seule et même substance active, à moins qu’ils ne
présentent des propriétés sensiblement différentes en matière de sécurité et/ou d’efficacité. Le
déposant/demandeur doit fournir des informations supplémentaires garantissant l'innocuité
et/ou l'efficacité des différents sels, esters ou dérivés d'une substance active autorisée.
Les différentes formes pharmaceutiques orales à libération immédiate doivent être considérées
comme une seule et même forme pharmaceutique.
Les génériques peuvent être classés soit comme générique de marque (avec un nom de marque
spécifique) soit comme générique sans marque (ils utilisent la dénomination commune
internationale et le nom du laboratoire). [Source : Directive 2001/83/CE du Parlement européen
et du Conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à
usage humain]
Les guides thérapeutiques normalisés présentent brièvement, pour les affections courantes, les
traitements recommandés – c’est-à-dire faisant l’objet d’un consensus. L'objet de ces guides est
de normaliser les traitements à l'échelle d'un système de santé et de rationaliser la prescription
pour les affections visées.
[Voir « standard treatment guidelines » dans Producing national drug and therapeutic
information: The Malawi approach to developing standard treatment guidelines Geneva 1999,
document disponible à
l’adresse : http://apps.who.int/medicinedocs/pdf/whozip24e/whozip24e.pdf]
Il s’agit généralement d’un montant fixe par article prescrit que les pharmacies sont en droit de
faire payer, au lieu ou en sus de leur marge. L’honoraire reflète plus exactement le travail
correspondant au traitement de l’ordonnance; une marge bénéficiaire en pourcentage fait que
le profit est dépendant de la vente de médicaments à prix élevés.
HÔPITAL
Établissement agréé chargé principalement de fournir aux patients hospitalisés des services
médicaux, de diagnostic et de traitement, notamment des services de médecins et d’infirmiers
et d’autres soins de santé ainsi qu’un hébergement spécialisé. Les hôpitaux proposent des soins
spécialisés qui ne peuvent être prodigués que par le biais d’équipements et de dispositifs
spécialisés pleinement intégrés. Dans certains pays, pour être qualifiés d’hôpitaux, les
établissements de santé doivent répondre à des critères de taille (par exemple, nombre de lits).
Ils peuvent être classés en trois catégories : hôpitaux généraux, hôpitaux psychiatriques et
établissements pour toxicomanes et autres centres spécialisés.
Un hôpital général est un établissement agréé principalement chargé d’établir des diagnostics
et de dispenser des traitements (chirurgicaux notamment) à des patients hospitalisés présentant
une grande variété d'affections. D’autres prestations sont parfois proposées : consultations
externes, anatomo-pathologie, radiographie, laboratoires cliniques, services opératoires divers
et services de pharmacie.
Un hôpital spécialisé est un établissement agréé principalement chargé d’établir des diagnostics
et de proposer un traitement médical aux patients hospitalisés présentant une maladie ou une
affection particulière (autre que des maladies mentales ou des toxicomanies). On trouve dans
cette catégorie les hôpitaux qui dispensent des soins à long terme aux malades chroniques et
ceux qui fournissent aux personnes handicapées des services de réadaptation et assimilés. Ces
établissements proposent parfois des centres de consultations externes, des services de
radiographie, des laboratoires cliniques, des services opératoires, de thérapie physique,
éducatifs et de formation professionnelle ainsi que des services psychologiques et d’assistance
sociale.
HÔPITAL DE RECOURS
Les hôpitaux de recours sont des centres de soins tertiaires. Leur principale fonction est de
servir de centre de référence pour les établissements de soins secondaires (hôpitaux généraux),
et ce dans toutes leurs spécialités. Dans certains cas, ils peuvent même fournir des soins
secondaires, voire primaires. Il existe deux grandes catégories d’hôpitaux de recours :
- les hôpitaux spécialisés dans certains types de patients (enfants par exemple) ou d’affections
(oncologie par exemple).
HÔPITAL GÉNÉRAL
Les hôpitaux généraux sont des centres de soins secondaires. Ils servent principalement de
centre de référence pour les centres de soins primaires et offrent un service direct à la
population de leur secteur. Ils proposent généralement des services médicaux, chirurgicaux,
pédiatriques et obstétriques de court séjour. Ils ne disposent pas de tous les services spécialisés
(oncologie, cardiologie, neurochirurgie…) même si un ou deux services proposant des soins
tertiaires sont parfois présents.
IMPORTATEUR
[Voir WHO Medicines Regulatory Package. A Collection of Tools for Medicines Regulatory
Authorities - Regulatory Support Series No. 014 à l’adresse
http://infocollections.org/medregpack/interface/files/glossary.pdf]
IMPORTATIONS PARALLÈLES
Les importations parallèles ou « du marché gris » ne sont pas des importations d'articles de
contrefaçon ou de copies illégales. Il s'agit de produits commercialisés par le titulaire du brevet
(ou de la marque ou du droit d'auteur, etc.) ou avec son autorisation dans un pays et importés
dans un autre pays sans son approbation.
[Voir National policy on traditional medicine and regulation of herbal medicines: report of a
WHO global survey et http://apps.who.int/medicinedocs/en/d/Js7916e/3.html]
INDICATEUR
Paramètre qui vise, à l’aide de quelques chiffres et de façon la plus détaillée possible, à décrire
un système, en vue d’en améliorer la compréhension, d’établir des comparaisons et des
prévisions, d’apporter des améliorations et d’innover. Les indicateurs remplissent deux
fonctions principales : ils permettent de réduire le nombre de critères et de paramètres qui
seraient normalement nécessaires pour décrire avec précision une situation et facilitent la
communication des résultats.
Les indicateurs structurels donnent des informations qualitatives pour évaluer la capacité d’un
système pharmaceutique à atteindre ses objectifs stratégiques. Ils servent à vérifier si les
structures/systèmes/mécanismes clés nécessaires à la mise en œuvre d’une politique
pharmaceutique existent dans le pays (par exemple dispensaires délivrant des médicaments sur
ordonnance).
Les indicateurs de processus servent à évaluer si les activités nécessaires pour atteindre les
objectifs sont correctement menées et quels ont été leurs résultats au fil du temps (par exemple,
politique de prix).
Les indicateurs de résultats servent à évaluer les résultats atteints et les changements
attribuables à une politique (par exemple espérance de vie).
INFIRMIER
Un infirmier est une personne qui a suivi une formation de base dans le domaine, autorisée à ce
titre à exercer dans son pays selon différentes modalités. Ces professionnels de santé aident les
médecins à s’acquitter de leurs tâches, gèrent les situations d'urgence en leur absence et
fournissent des soins infirmiers aux personnes malades, blessées, souffrant d’un handicap
physique ou mental, ainsi qu’aux autres personnes susceptibles d’avoir besoin de leurs services.
Ils peuvent également pratiquer des accouchements ou seconder d’autres professionnels à cette
occasion, fournir des soins anténataux et post-nataux et conseiller les parents sur les soins à
prodiguer aux nourrissons.
[Source : EUROSTAT. « Definitions and data collection specifications on health care statistics
(non-expenditure data)] ».
INFORMATEUR
Un informateur est une personne qui dénonce un manquement observé dans une organisation
dans l’espoir d’y mettre un terme.
INSPECTION RÉGLEMENTAIRE
Un examen officiel (y compris sur les procédures d’assurance de la qualité, le personnel, les
délégations éventuelles de responsabilité et les audits) mené par les autorités compétentes sur
les lieux où prennent place les activités pharmaceutiques (fabrication, vente de gros, essais,
distribution et essais cliniques) de façon à contrôler le respect des bonnes pratiques.
[D’après WHO Medicines Regulatory Package. A Collection of Tools for Medicines Regulatory
Authorities - Regulatory Support Series No. 014, disponible à l’adresse
http://infocollections.org/medregpack/interface/files/glossary.pdf]
LÉGISLATION
Premier état du processus législatif, au cours duquel l’organe législatif adopte les lois relatives à
un domaine, par exemple le contrôle des médicaments. Les lois définissent les rôles, droits et
obligations de toutes les parties qui interviennent dans ce domaine d’une manière générale
(voir aussi réglementation ci-après).
[Voir « législation » dans Système d’assurance qualité type à l’intérieur des centrales d’achat,
OMS, 2007, Genève, à l’adresse :
http://apps.who.int/medicinedocs/documents/s14866e/s14866e.pdf ]
LICENCE OBLIGATOIRE
Licence accordée par un organe administratif ou judiciaire à un tiers pour l’exploitation d’une
invention sans le consentement du détenteur du brevet. On trouve souvent également
l’expression « licence non volontaire » (« non-voluntary license »), qui rend mieux compte de
l’absence de consentement du détenteur.
[La partie de l’Accord sur les ADPIC concernant les licences obligatoires se trouve à l’article 31.
Extrait de « Utilizing Trips Flexibilities for Public Health Protection through south-south Regional
Frameworks », South Centre, http://apps.who.int/medicinedocs/en/d/Js4968e/1.html#Js4968e.1]
LISTE DE REMBOURSEMENT
La liste de remboursement énumère les médicaments que règle le tiers payant, en partie ou
intégralement.
La liste des médicaments essentiels établie, adoptée et publiée au niveau des pays. Elle est
normalement utilisée par tous les établissements de santé, y compris les grands hôpitaux.
Pour établir sa liste de produits pharmaceutiques essentiels, chaque pays peut adapter la liste
modèle OMS des médicaments essentiels telle que mise à jour tous les deux ans par le Comité
d’experts de la Sélection et de l’Utilisation des Médicaments essentiels.
[Voir WHO A model quality assurance system for procurement agencies, OMS, Genève, 2007.
Disponible à l'adresse : http://apps.who.int/medicinedocs/documents/s14866e/s14866e.pdf ]
Les lois définissent d’une manière générale les rôles, droits et obligations de toutes les parties
concernées (voir aussi réglementation ci-après).
[Voir WHO Medicines Regulatory Package. A Collection of Tools for Medicines Regulatory
Authorities - Regulatory Support Series No. 014 à l’adresse
http://infocollections.org/medregpack/interface/files/glossary.pdf]
La marge est le pourcentage ajouté au prix d’achat pour obtenir le prix de vente.
Une marge est ajoutée au coût total encouru par le producteur d’un produit de sorte à générer
un profit.
La marge de gros correspond au bénéfice brut du grossiste, exprimé sous la forme d’un
pourcentage s’ajoutant au prix départ usine.
La marge de la pharmacie correspond au bénéfice brut des pharmacies, exprimé sous la forme
d’un pourcentage s’ajoutant au prix de gros (prix d’achat pour l'officine).
MARGE DU DÉTAILLANT
Le pourcentage rajouté par les détaillants (pharmacies) pour couvrir leurs coûts y compris leur
bénéfice. Ces coûts incluent les frais généraux encourus par le détaillant tels que le loyer, les
salaires du personnel, le reconditionnement ainsi que les pertes et profits. Les marges du
détaillant ne sont pas limitées au secteur privé : le secteur public et le secteur « autres »
peuvent également appliquer des marges pour couvrir leurs coûts.
Celles-ci peuvent varier selon les produits; en effet, les médicaments importés et les
médicaments produits localement ont souvent des marges différentes. Les pharmacies peuvent
aussi en prélever de différentes sur les produits de marque d’origine et sur les génériques
équivalents. Dans certains pays par exemple, les marges sont plus élevées sur les produits
génériques car, même avec la marge, ils sont considérés comme accessibles.
Marge régressive du détaillant Dans certains pays, les marges peuvent varier selon les
catégories de prix. Ces marges sont qualifiées de « dégressives » car elles diminuent lorsque le
prix du médicament augmente.
Dans certains pays où les prix ne sont pas réglementés ou bien où les réglementations ne sont
pas respectées, l’écart entre les prix au détail peut être considérable. Pour les médicaments
vendus dans le secteur informel, il peut être encore plus important.
[Voir Mesurer les prix, la disponibilité, l’accessibilité financière et les composantes des prix des
médicaments (deuxième édition), également disponible à l’adresse
http://www.haiweb.org/medicineprices/manual/documents.html]
MARGE DU GROSSISTE
La marge du grossiste ou marge de distribution est le pourcentage ajouté par le grossiste ou les
centrales d’achats pour couvrir leurs frais généraux. Ces coûts comprennent les dépenses
générales telles que le loyer, les frais de sécurité, l’électricité, les salaires du personnel et les
pertes. Ils peuvent parfois inclure les frais de transport des médicaments vers le détaillant. Dans
le secteur privé, la majoration inclut aussi la marge bénéficiaire; dans le secteur public et celui
des missions, la marge peut permettre de constituer un capital en vue d’un investissement futur,
ou pour couvrir des augmentations imprévues des coûts (par exemple, en cas d’inflation ou de
dévaluation).
Si les médicaments passent par plusieurs grossistes avant de parvenir au patient, il se peut que
plusieurs marges de distribution soient prélevées. Cela a tendance à se produire lorsque les
médicaments passent des régions centrales, urbaines, à des zones plus rurales.
Marge maximale du grossiste : Dans certains pays, le gouvernement plafonne les marges ou fixe
le pourcentage maximum pour limiter la marge du grossiste. Il arrive toutefois que cette
pratique ne soit pas respectée et que de ce fait, les pourcentages soient beaucoup plus élevés.
[Voir HAI-OMS, Mesurer les prix, la disponibilité, l’accessibilité financière et les composantes des
prix des médicaments (deuxième édition), également disponible à l’adresse
http://www.haiweb.org/medicineprices/manual/documents.html]
Un médecin est une personne qui a achevé avec succès des études universitaires de médecine
sanctionnées par un diplôme adéquat et qui est habilitée à exercer.
Pour être autorisé à exercer son métier de manière indépendante, il doit la plupart du temps
avoir suivi une formation pratique de troisième cycle dans un hôpital.
Le médecin peut être salarié ou opter pour le statut libéral, quel que soit le lieu de la prestation
de services.
[Source : EUROSTAT. « Definitions and data collection specifications on health care statistics
(non-expenditure data) »]
MÉDECINE TRADITIONNELLE
[Voir National policy on traditional medicine and regulation of herbal medicines: report of a
WHO global survey et http://apps.who.int/medicinedocs/en/d/Js7916e/3.html]
MÉDIATEUR
Un médiateur est une personne nommée par le gouvernement qui enquête sur les plaintes
déposées par des personnes privées à l’encontre du gouvernement.
[Voir http://wordnet.princeton.edu/]
MÉDICAMENT
Les narcotiques à usage médical et les substances psychotropes sont régis par des lois
nationales sur les médicaments.
[Voir WHO Medicines Regulatory Package. A Collection of Tools for Medicines Regulatory
Authorities - Regulatory Support Series No. 014 à l’adresse
http://infocollections.org/medregpack/interface/files/glossary.pdf]
Il s’agit de médicaments qui peuvent être achetés auprès de revendeurs agréés, sans
prescription ni contrôle d’un professionnel de santé. Ils sont adaptés à usage en automédication
pour des maladies et symptômes mineurs.
[Voir WHO Medicines Regulatory Package. A Collection of Tools for Medicines Regulatory
Authorities - Regulatory Support Series No. 014, disponible à l’adresse
http://infocollections.org/medregpack/interface/files/glossary.pdf]
MÉDICAMENTS ESSENTIELS
La définition de l’OMS indique que « les médicaments essentiels sont ceux qui satisfont aux
besoins prioritaires de la population en matière de soins de santé ». Ils sont choisis en fonction
de leur utilité sur le plan de la santé publique, de leur efficacité et de leur innocuité et du
rapport coût/efficacité comparé. Les médicaments essentiels doivent être disponibles à tout
moment dans le cadre des systèmes de santé, en quantités suffisantes, sous des formes
pharmaceutiques appropriées, avec une qualité garantie, accompagnés des informations
nécessaires et à un prix abordable pour l'individu et la communauté. Le concept de
médicaments essentiels est prévu pour être souple et adaptable à de nombreuses situations
différentes. Il est de la responsabilité de chaque pays d’établir sa propre liste de médicaments
essentiels.
[Voir http://www.who.int/topics/essential_medicines/fr/index.html]
MÉDICAMENTS INJECTABLES
Médicaments stériles injectables en bolus, par perfusion ou à diluer pour perfusion selon l’un
des modes d'administration suivant : voies intraveineuse, intramusculaire, intrathécale, intra-
artérielle, sous-cutanée, intraventriculaire, péridurale, intravésiculaire, intravitréenne,
intrapleurale et intraoculaire.
Un médicament injectable est prêt à l’emploi (« ready-to-use ») lorsqu’il n’a pas besoin d’être
dilué ou reconstitué avant d’être intégré au dispositif d’administration. Par exemple, une
ampoule contenant un liquide de la concentration requise, qu'il faut simplement transférer dans
une seringue.
Médicaments ne pouvant être délivrés que dans des pharmacies sous licence et sur
présentation d’une ordonnance signée établie par un médecin, un dentiste (pour les traitements
dentaires uniquement) ou un vétérinaire (pour le traitement d'animaux uniquement), lesquels
doivent être dûment autorisés à exercer. Ces médicaments doivent être délivrés par le
pharmacien lui-même ou sous son contrôle. Certains sont à usage restreint (narcotiques à usage
médical, psychotropes).
[Voir : WHO Medicines Regulatory Package. A Collection of Tools for Medicines Regulatory
Authorities - Regulatory Support Series No. 014 à l’adresse
http://infocollections.org/medregpack/interface/files/glossary.pdf]
Nom utilisé pour la commercialisation de tout médicament prêt-à-l’emploi mis sur le marché
sous un nom et un emballage spéciaux. Un nom de marque peut être protégé [Voir « brand
name » dans PHIS Glossary 2009 à l’adresse : http://phis.goeg.at/index.aspx?alias=phisglossary]
Une nouvelle entité chimique (NCE) est un produit pharmaceutique qui ne contient aucune
fraction active, c'est à dire sans aucune molécule ni ion, mais des portions ajoutées à la
molécule qui transforment la substance médicamenteuse en un ester, un sel (y compris un sel
avec une liaison hydrogène ou une liaison de coordination) ou un autre dérivé non covalent (tels
un complexe, un chélate ou un clathrate) de la molécule responsable de l'action physiologique
ou pharmacologique de la substance. Il s’agit d’une molécule chimique développée par la
société innovante aux premiers stades de la découverte scientifique, susceptible de devenir
après des essais cliniques un produit pharmaceutique offrant un traitement efficace contre une
maladie donnée.
ORDONNANCE
Prescription donnée, généralement sous forme écrite, par un professionnel de santé pour qu’un
pharmacien ou un autre thérapeute délivre au patient un médicament ou un traitement. Une
ordonnance peut comprendre plusieurs éléments, dont le nombre maximum est réglementé
dans de nombreux pays.
Parce que le nom « Organisation internationale de normalisation » aurait donné lieu à des
abréviations différentes selon les langues (« IOS » en anglais et « OIN » en français), ses
fondateurs ont opté pour un nom court, universel : « ISO ». Ce nom est dérivé du grec isos,
signifiant « égal ». Quel que soit le pays, quelle que soit la langue, la forme abrégée du nom de
l'organisation est par conséquent toujours ISO.
[Voir http://www.iso.org/iso/fr/about.htm]
Une organisation non gouvernementale (ONG) est un groupe à but non lucratif, rassemblant des
citoyens bénévoles. Elle est organisée au niveau local, national ou international et vise à agir
pour le bien public. Adoptant une optique pragmatique et rassemblant des personnes qui
partagent des intérêts communs, leurs activités peuvent être très diverses : elles fournissent des
services et remplissent des fonctions humanitaires, relaient les préoccupations des citoyens
auprès des pouvoirs publics, surveillent la mise en œuvre des politiques, ou encore encouragent
la participation des parties prenantes de la société civile dans la communauté. Enfin, elles
fournissent des services d’analyse, d’expertise, d’alerte précoce et contribuent à suivre et à
mettre en œuvre les accords internationaux. Certaines sont spécialisées dans des domaines
précis tels que les droits de l’homme, l’environnement ou la santé. Leur relation avec les
bureaux et organismes du système des Nations Unies varie en fonction de leur localisation et de
leur mandat.
Les organisations de la société civile correspondent aux nombreux organismes à travers lesquels
les membres de la société s’organisent bénévolement. Ils représentent des intérêts et des
affinités très variés touchant aux sphères ethnique, religieuse et professionnelle, au
développement ou encore aux loisirs. On trouve également des organismes de protection de
l’environnement ou des droits de l’homme.
[Voir Governance for sustainable human development, A UNDP policy document-Glossary of key
terms. Disponible à l’adresse http://mirror.undp.org/magnet/policy/glossary.htm]
Contribution du patient assuré au coût d'un service médical pris en charge par l'assureur. Peut
être un pourcentage du coût total du service (on parle alors de co-assurance) ou un montant
forfaitaire.
[Voir OCDE – Les prix des médicaments sur un marché global, à l’adresse :
http://www.oecd.org/document/36/0,3343,en_2649_33929_41000996_1_1_1_37407,00.html]
PAIEMENT À L’ACTE
Les parités de pouvoir d’achat (PPA) sont des déflateurs spatiaux et des facteurs de conversion
des monnaies qui éliminent les effets des écarts de prix entre pays, permettant ainsi les
comparaisons en volume des composantes du Produit intérieur brut (PIB) et les comparaisons
des niveaux de prix. Les PPA sont calculées en trois étapes : d'abord au niveau des produits, puis
des groupes de produits ou positions élémentaires et, enfin, par groupes de positions
élémentaires ou agrégats. Les PPA des positions élémentaires correspondent aux moyennes non
pondérées des PPA des produits. Les PPA des agrégats sont les moyennes pondérées des PPA
des positions élémentaires. Les pondérations utilisées sont basées sur les dépenses associées à
chaque position élémentaire. À chaque étape, les PPA correspondent à des ratios de prix. Elles
illustrent combien d’unités de la monnaie A doivent être dépensées dans le pays A pour obtenir
le même volume d’un produit, d’une position élémentaire ou d’un agrégat que X unités de la
monnaie B permettent d’acheter dans le pays B. Dans le cas d’un produit, « même volume » doit
se comprendre comme un « volume identique ». Cependant, lorsqu'il s’agit d’un assortiment
complexe de biens et de services composant un agrégat tel que le PIB, « même volume » ne
signifie pas « un panier identique de biens et de services ». La composition du panier pourra
varier entre les pays en fonction de différences économiques, sociales et culturelles; chaque
panier devra néanmoins fournir une satisfaction, ou avoir une utilité, équivalente. Les PPA sont
également désignées par le terme « parités ».
[Voir « purchasing power parity » dans PHIS Glossary 2009 à l’adresse
http://phis.goeg.at/index.aspx?alias=phisglossary]
La catégorie « personnel infirmier et sages femmes » recouvre des professionnels de santé qui
planifient, fournissent, et évaluent des services de traitement, d’aide et de soins destinés à des
personnes subissant les effets du vieillissement ou souffrant d’une blessure, d’une maladie ou
d’un autre handicap physique ou mental, ou encore soumises aux risques sanitaires qu’induisent
la grossesse, l’accouchement et la période post-natale. Les métiers concernés nécessitent le plus
souvent des connaissances et des compétences acquises dans un établissement d’enseignement
supérieur. Ils englobent par exemple ceux d’infirmier praticien, d’infirmier clinicien, d’infirmier
de la santé publique, d’infirmier anesthésiste, d’infirmier libéral et de sage-femme libérale.
PHARMACIE
Lieu qui, conformément aux dispositions et définitions légales locales, peut servir à la fourniture
de services de pharmacie au sein de la communauté ou de l’établissement de santé.
[Définition de « pharmacy » dans Operational package for assessing, monitoring and evaluating
country pharmaceutical situations (OMS), disponible à l'adresse :
http://www.who.int/medicines/publications/WHO_TCM_2007.2/en/]
PHARMACIEN
Un pharmacien est une personne qui a achevé avec succès des études universitaires de
pharmacie sanctionnées par un diplôme adéquat et qui est, à ce titre, habilitée à exercer. Il peut
être salarié ou opter pour le statut libéral, quel que soit le lieu de la prestation de services.
[Source : d’après EUROSTAT, « Definitions and data collection specifications on health care
statistics (non-expenditure data) »]
PHARMACIEN D’OFFICINE
PHARMACOVIGILANCE
- Examen des données en vue de détecter tout problème nouveau ou toute évolution en
matière d’innocuité.
- Les docteurs, les pharmaciens, les infirmiers et tous les autres professionnels de santé
travaillant avec des médicaments.
Un plan de gestion des risques sert à décrire non seulement ce qui est connu de l’innocuité d’un
médicament à un instant donné, mais également les risques potentiels qui doivent encore être
éclaircis et la manière dont la compagnie pharmaceutique initiatrice entend enquêter sur eux.
L’initiateur (sponsor) doit élaborer un plan dit « de pharmacovigilance » pour surveiller le
nouveau médicament une fois celui-ci approuvé et pour évaluer la nécessité d’entreprendre de
nouvelles activités de réduction des risques (matériel de formation supplémentaire, notamment
pour la prescription, restrictions sur la promotion et l'utilisation du médicament), lesquelles
devront le cas échéant être détaillées dans un plan de réduction des risques.
Ce document exprime par écrit les plans du gouvernement pour mettre en œuvre la politique
pharmaceutique nationale. Il définit les activités et responsabilités et fixe le budget et le
calendrier.
[Définition de « national medecines policy implementation plan » dans Operational package for
assessing, monitoring and evaluating country pharmaceutical situations (OMS), disponible à
l'adresse : http://www.who.int/medicines/publications/WHO_TCM_2007.2/en/]
Point d’entrée où les médicaments peuvent pénétrer dans un pays ou le quitter sous contrôle
des autorités, c’est-à-dire point où ont lieu les formalités douanières.
[D’après Managing Drug Supply, Second Edition, Management Sciences for Health. Disponible à
l’adresse http://erc.msh.org/newpages/english/drugs/intro_pg.pdf]
Une politique de santé nationale est un document écrit présentant les objectifs et les priorités
du gouvernement à moyen et long terme dans le secteur de la santé ainsi que les stratégies y
afférentes.
[Voir la définition de « national health policy » dans Operational package for assessing,
monitoring and evaluating country pharmaceutical situations (OMS), disponible à l'adresse :
http://www.who.int/medicines/publications/WHO_TCM_2007.2/en/]
Ce document doit être mis au point par le biais de consultations systématiques avec toutes les
parties intéressées. Ce processus doit être l’occasion de définir les objectifs, priorités et
stratégies et de susciter l’implication.
POPULATION TOTALE
La population totale correspond à population de facto, qui recense tous les résidents
indépendamment de leur statut juridique ou de leur citoyenneté, à l'exception des réfugiés qui
ne sont pas établis en permanence dans leur pays d'adoption, généralement inclus à la
population de leur pays d’origine.
Les postes dans lesquels les soins de santé primaires sont fournis.
Les soins de santé primaires sont des soins de santé essentiels ou généraux prodigués là où le
patient se rend en principe en premier lieu. On considère qu’ils sont complets lorsque le
prestataire assume la coordination globale des soins apportés en réponse aux problèmes de
santé du patient, que ces derniers soient biologiques, comportementaux ou sociaux.
Ils sont généralement prodigués par des médecins – généralistes, internes, obstétriciens et
pédiatres – mais de plus en plus souvent par d’autres professionnels tels que des infirmiers
praticiens ou des médecins assistants.
[Voir « primary health care unit » dans PHIS Glossary 2009 à l’adresse
http://phis.goeg.at/index.aspx?alias=phisglossary]
PRESCRIPTEUR
PRÉSÉLECTION
Les activités entreprises pour définir le besoin d’un produit ou d’un service, pour solliciter les
déclarations d’intérêt d’entreprises désireuses de les fournir, et pour les examiner par rapport
aux spécifications techniques et l’établissement où ils sont préparés, par référence aux normes
courantes des bonnes pratiques de fabric ation (GMP). Ce sont des inspecteurs formés et qualifiés
qui les examinent, ainsi que l’établissement de fabrication, au regard des normes courantes.
Une fois que le produit ou le service est approuvé et que l’établissement a l’autorisation de le
délivrer, les autres centrales d’achat sont informées de cette décision. Une présélection est
requise pour tous les médicaments, quels que soient leur composition et leur centre de
production/homologation, mais le nombre et le type d’informations que le fournisseur doit
donner à la centrale d’achat aux fins d’évaluation peuvent différer.
[Voir : Système d’assurance qualité type à l’intérieur des centrales d’achat, OMS, Genève 2007,
disponible à l’adresse : http://apps.who.int/medicinedocs/documents/s14866e/s14866e.pdf ]
PRINCIPE ACTIF
[Voir OCDE – Les prix des médicaments sur un marché global, à l’adresse :
http://www.oecd.org/document/36/0,3343,en_2649_33929_41000996_1_1_1_37407,00.html]
En 1999, l’OMS a publié des principes directeurs concernant les dons de médicaments basés sur
quatre grands principes. Le premier principe essentiel est le suivant : un don de médicament
doit être le plus utile possible au bénéficiaire. Cela suppose que tous les dons soient basés sur
les besoins exprimés et que l'on décourage les dons de médicaments non sollicités. Le second
principe est qu'un don doit être effectué en respectant pleinement les souhaits et l'autorité du
bénéficiaire, et doit être conforme aux politiques sanitaires et aux modalités administratives en
vigueur dans le pays. Le troisième est qu'il ne doit pas y avoir deux poids deux mesures en
matière de qualité. Si le produit ne répond pas aux normes de qualité dans le pays donateur, il
ne peut faire l'objet d'un don. Le quatrième principe, c'est qu'il doit y avoir une communication
effective entre le donateur et le bénéficiaire. Les dons doivent être basés sur des besoins
exprimés et ne pas être envoyés sans avoir été sollicités.
L’OMS recommande que chaque pays bénéficiaire formule ses propres principes directeurs
applicables aux dons de médicaments en se basant sur ceux formulés au niveau international.
Ces principes directeurs nationaux doivent ensuite être officiellement présentés et explicités à la
communauté des donateurs. Ils ne pourront être appliqués qu’une fois présentés et
officiellement publiés.
[Voir « guidelines for medicines donations » dans WHO Drug donations guidelines.pdf à
l’adresse : http://apps.who.int/medicinedocs/pdf/whozip52e/whozip52e.pdf]
Dans l'enquête menée par l’OMS et HAI pour mesurer les prix, la disponibilité, l’accessibilité
financière et les composantes de prix des médicaments, les prix des médicaments sont exprimés
en ratios par rapport à un ensemble de prix de référence standard pour faciliter les
comparaisons nationales et internationales. Les prix médians contenus dans l’international Drug
Price Indicator Guide de MSH ont été sélectionnés comme la norme le plus utile dans la mesure
où ils sont fréquemment mis à jour, toujours disponibles et relativement stables. Ces prix sont
des prix d’approvisionnement récents accordés par des fournisseurs à but lucratif et non lucratif
aux pays en développement, pour des produits de sources multiples.
Les prix de référence sont plus ou moins représentatifs selon le nombre de fournisseurs qui ont
communiqué leurs prix pour chaque produit. À titre d’exemple, si un médicament a un seul prix
fournisseur, élevé, vous obtiendrez un ratio du prix médian (RPRPM) faible, ce qui peut être
interprété, à tort, comme des prix nationaux bas.
[D’après WHO Operational package for assessing, monitoring and evaluating country
pharmaceutical situations: Guide for coordinators and data collectors, OMS, Genève, 2007.
Disponible à l'adresse : http://apps.who.int/medicinedocs/documents/s14877e/s14877e.pdf]
[Voir HAI/OMS, Mesurer les prix, la disponibilité, l’accessibilité financière et les composantes des
prix des médicaments (deuxième édition) et :
http://www.haiweb.org/medicineprices/manual/documents.html]
Le prix départ usine est le prix affiché par le fabricant. On parle également dans certains pays de
« prix catalogue ». Les remises et autres avantages proposés par les fabricants aboutissent à un
prix inférieur au prix départ usine.
[Voir OCDE – Les prix des médicaments sur un marché global, à l’adresse :
http://www.oecd.org/document/36/0,3343,en_2649_33929_41000996_1_1_1_37407,00.html]
PRODUIT FINI
Il s’agit d’un produit qui est passé par toutes les étapes de la production, y compris le
conditionnement dans son emballage définitif et l’étiquetage.
[Voir WHO Medicines Regulatory Package. A Collection of Tools for Medicines Regulatory
Authorities - Regulatory Support Series No. 014 à l’adresse
http://infocollections.org/medregpack/interface/files/glossary.pdf]
Le PIB est la valeur de tous les biens et services fournis dans un pays par des résidents ou non-
résidents, qu’ils soient imputés sur des créances nationales ou étrangères.
[Voir http://www.who.int/whosis/indicators/WHS09_IndicatorCompendium_20090701.pdf]
Le produit intérieur brut est une mesure agrégée de la production : il est égal à la somme des
valeurs ajoutées brutes de toutes les unités productrices résidentes, augmentée de tout impôt,
moins toute subvention, sur les produits non inclus à la valeur de la production. Pour le calculer,
on peut faire soit la somme des emplois finals de biens et de services (c'est-à-dire tous les
emplois moins la consommation intermédiaire), mesurée au prix d’achat et diminuée de la
valeur des importations de biens et services, soit faire la somme des revenus primaires
distribués par les unités productrices résidentes.
Désigne un produit donnant de fausses indications sur son identité et/ou son origine. Ces
informations peuvent être présentes sur le produit, son contenant, son emballage ou son
étiquetage. La contrefaçon concerne aussi bien les médicaments de marque que les génériques.
Parmi les produits contrefaits, il en est qui contiennent les bons ingrédients ou de mauvais
ingrédients, ou bien encore pas de principe actif, et il en est d’autres où le principe actif est en
quantité insuffisante ou dont le conditionnement a été falsifié. Les violations ou les litiges
concernant les brevets ne doivent pas être confondus avec la contrefaçon des produits
médicaux.
N’est pas considéré comme contrefaçon un produit médical (de marque ou générique) interdit à
la vente dans un pays mais autorisé dans un autre.
Il ne faut pas confondre avec des contrefaçons les lots de mauvaise qualité ou ne répondant pas
aux normes ou encore ne respectant pas les bonnes pratiques de fabrication (BPF) ou de
distribution (GDP) mais qui sont des produits médicaux légalement fabriqués.
Toute substance ou tout produit pharmaceutique à usage humain ou vétérinaire conçu pour
modifier ou explorer les systèmes physiologiques ou les états pathologiques, pour le bien de la
personne à qui il est administré. Les termes « médicament » et « produit pharmaceutique » sont
utilisés indifféremment dans le présent document.
[Voir WHO A model quality assurance system for procurement agencies, OMS, Genève, 2007.
Disponible à l'adresse : http://apps.who.int/medicinedocs/documents/s14866e/s14866e.pdf ]
[Voir : ICH Consensus Guideline Released for Consultation on 10 May 2005 à l’adresse
http://www.fda.gov/downloads/Drugs/GuidanceComplianceRegulatoryInformation/Guidances/
UCM073307.pdf]
En général, le produit qui a été le premier à être autorisé sur le marché (normalement comme
produit breveté) sur la base d’une documentation relative à son efficacité, son innocuité et sa
qualité, selon les exigences en vigueur au moment de l’autorisation. Le produit d’origine a
toujours un nom de marque (par exemple le Valium). Ce dernier peut toutefois varier d’un pays
à l’autre.
[Voir la définition de « originator pharmaceutical product » dans HAI-OMS, Mesurer les prix, la
disponibilité, l’accessibilité financière et les composantes des prix des médicaments (deuxième
édition) à l’adresse http://www.haiweb.org/medicineprices/manual/documents.html]
Lancé en 2001 en partenariat avec l’UNAIDS, l’UNICEF et le Fonds des Nations unies pour la
population et avec le soutien de la Banque mondiale, le programme de présélection de l’OMS
s’attaque aux problèmes de qualité généralement associés aux médicaments dans le domaine
du VIH/sida, de la tuberculose, du paludisme et de la recherche en santé génésique. Il prévoit
une évaluation rigoureuse des dossiers des produits pharmaceutiques, l’inspection des sites de
production et des organismes de recherche sous contrat, la présélection des laboratoires de
contrôle de la qualité pharmaceutique, et fait la promotion des médicaments de qualité garantie.
[Voir Prequalification of Medicines Programme - Update for 2006 (OMS), disponible à l’adresse
http://apps.who.int/medicinedocs/documents/s14150e/s14150e.pdf]
PROMOTION
Signifie toute activité d'information et d'incitation menée par les fabricants et les distributeurs
pour faire prescrire, acheter et/ou utiliser des médicaments.
[Voir OCDE – Les prix des médicaments sur un marché global, à l’adresse :
http://www.oecd.org/document/36/0,3343,en_2649_33929_41000996_1_1_1_37407,00.html]
Dans l’enquête de l’OMS et du HAI « Mesurer les prix, la disponibilité, l’accessibilité financière et
les composantes des prix des médicaments », les prix des médicaments ne sont pas exprimés en
unités monétaires, mais sous la forme de ratios par rapport aux prix internationaux de
référence :
Le ratio indique donc l’ampleur de la différence, en plus ou en moins, entre le prix local du
médicament et le prix international de référence. Par exemple, un ratio prix médian de 2
signifierait que le premier est le double du second.
Cet instrument facilite les comparaisons internationales des prix des médicaments.
[Voir HAI/OMS, Mesurer les prix, la disponibilité, l’accessibilité financière et les composantes des
prix des médicaments (deuxième édition) à l’adresse :
http://www.haiweb.org/medicineprices/manual/documents.html]
RÉGLEMENTATION
La seconde étape du processus législatif (la première étant la législation, voir plus haut). La
réglementation vise spécifiquement à fournir le dispositif juridique permettant de réaliser les
objectifs administratifs et techniques de la législation
[Voir Système d’assurance qualité type à l’intérieur des centrales d’achat, OMS, Genève, 2007.
Disponible à l'adresse : http://apps.who.int/medicinedocs/documents/s17075f/s17075f.pdf]
Les informations sur le produit telles qu’approuvées par l’autorité de réglementation. Le résumé
est la base de la documentation fournie au personnel de santé. Il sert également à informer le
consommateur, par le biais des étiquettes et des notices, et à contrôler la publicité du
médicament.
[Voir WHO Medicines Regulatory Package. A Collection of Tools for Medicines Regulatory
Authorities - Regulatory Support Series No. 014, disponible à l’adresse
http://infocollections.org/medregpack/interface/files/glossary.pdf]
Le revenu national brut (RNB) est la somme de la valeur ajoutée par tous les producteurs
résidents, majorée des taxes (subventions en moins) non incluses dans l’évaluation des produits
ainsi que des recettes nettes des revenus primaires provenant du reste du monde
(rémunérations des employés et revenus de la propriété).
Le revenu national brut (RNB) est égal au PIB diminué des impôts nets sur la production et les
importations, de la rémunération des salariés et des revenus de la propriété à payer au reste du
monde, et augmenté des rubriques correspondantes à recevoir du reste du monde (en d'autres
termes, PIB moins les revenus primaires à payer à des unités non résidentes plus les revenus
primaires à recevoir d'unités non résidentes); le RNB au prix du marché est aussi la valeur
agrégée des soldes bruts des revenus primaires de l'ensemble des secteurs (le RNB est identique
au produit national brut (PNB) comme on l'entend traditionnellement en comptabilité
nationale).
SECTEUR PRIVÉ
Dans une économie mixte, le secteur privé correspond à la partie de l’économie non contrôlée
par l’État et dont le fonctionnement s’inscrit dans un marché; entreprise privée.
[Voir « private sector » Governance for sustainable human development, A UNDP policy
document-Glossary of key terms, disponible à l'adresse :
http://mirror.undp.org/magnet/policy/glossary.htm]
Le secteur public désigne la partie de l’économie qui n’est pas détenue par le secteur privé
(propriété de l’État ou propriété commune). Le terme englobe l'État, les collectivités locales, les
industries nationales et les entreprises publiques.
[Voir Governance for sustainable human development, A UNDP policy document-Glossary of key
terms, disponible à l'adresse : http://mirror.undp.org/magnet/policy/glossary.htm]
SÉCURITÉ SOCIALE
Les administrations de sécurité sociale, telles que définies dans les comptes nationaux de la
santé, représentent des types particuliers d’unités institutionnelles qui peuvent se trouver à
n’importe quel niveau d’administration : central, régional ou local. Les systèmes de sécurité
sociale sont des systèmes d’assurance sociale qui couvrent l’ensemble de la collectivité ou
d’importants sous-ensembles de la collectivité. Ils sont imposés et contrôlés par les
administrations publiques et supposent en général le versement de cotisations obligatoires par
les salariés ou les employeurs, ou par les deux. Les conditions suivant lesquelles les prestations
sont versées aux bénéficiaires sont déterminées par les administrations publiques. Ces systèmes
couvrent une grande variété de programmes qui consistent à fournir des prestations, en espèces
ou en nature, en fonction des diverses circonstances; vieillesse, invalidité ou décès, survie,
maladie et maternité, accidents du travail, chômage, allocations familiales, soins médicaux, etc.
Il n’existe en général aucun lien direct entre le montant de la cotisation versée par un particulier
et le risque auquel ce dernier se trouve exposé. Il faut distinguer les systèmes de sécurité sociale
des systèmes de pensions de retraite et des autres systèmes d’assurance sociale, qui sont
déterminés par accord réciproque entre certains employeurs et leurs salariés, systèmes dans
lesquels les prestations sont fonction des cotisations.
[Voir « social security » dans Guide to Producing National Health Accounts, disponible à
l’adresse : http://www.who.int/nha/docs/English_PG.pdf]
SOCIÉTÉ CIVILE
La société civile est constituée d'individus et de groupes, organisés ou non, qui interagissent
dans les domaines social, politique et économique et qui sont soumis à des lois et des règles
formelles et informelles. La société civile offre un large éventail de perspectives et de valeurs qui
cherchent à s’exprimer dans la sphère publique.
[Voir « société civile » dans Governance for sustainable human development, A UNDP policy
document-Glossary of key terms. Disponible à l’adresse
http://mirror.undp.org/magnet/policy/glossary.htm]
SOINS AMBULATOIRES
Les soins ambulatoires comprennent les services médicaux et paramédicaux dispensés aux
patients ambulatoires. Un patient ambulatoire s’entend d’une personne qui n’est pas
formellement admise dans un établissement (par exemple, cabinet privé d’un médecin) et n’y
passe pas la nuit. Il s’agit donc d’une personne qui se présente dans un service de soins de santé
pour une consultation ou un traitement et quitte ce service quelques heures après le début de
la consultation sans qu’une procédure formelle d’admission ait été effectuée.
SOINS HOSPITALIERS
Un patient « hospitalisé » est un patient officiellement admis pour un traitement et/ou des soins,
pour un séjour d’au moins une nuit, dans un hôpital ou un autre établissement dispensant des
soins avec hébergement.
Les soins hospitaliers sont dispensés principalement dans les hôpitaux, mais aussi dans des
maisons médicalisées et autres structures de soins avec hébergement, ainsi que dans des
établissements classés dans le secteur ambulatoire en raison de la nature des soins qu’ils
dispensent, mais qui ont une activité secondaire de soins hospitaliers.
Le terme « soins hospitaliers » utilisé dans le rapport de l’OCDE intitulé « Système de comptes
de la santé (SCS) a une acception plus large que celle retenue dans certains systèmes nationaux
de comptabilité, où il désigne exclusivement les soins dispensés dans les hôpitaux. Dans le SCS,
les soins hospitaliers incluent les soins dispensés dans les hôpitaux pénitentiaires ou militaires,
les hôpitaux antituberculeux et les sanatoriums.
Ils recouvrent l’hébergement associé au traitement médical lorsque ce dernier constitue le
principal motif de séjour du patient.
En revanche, l’hébergement offert par des établissements médico-sociaux dont l’activité
médicale est importante mais non prépondérante ne doit pas être comptabilisé dans les soins
de santé. Cette catégorie comprend, par exemple, les foyers pour handicapés, les maisons
médicalisées et les établissements pour toxicomanes.
[Source : OCDE, Système de comptes de la santé]
STUPÉFIANT
Ce terme juridique englobe l’ensemble des substances visées par la Convention unique sur les
stupéfiants de 1961 et par le Protocole de 1972 portant amendement de ladite Convention
(notamment, opiacés, opioïdes, cocaïne et cannabis).
[Voir : http://www.incb.org/pdf/f/conv/convention_1961_fr.pdf]
Pratique qui consiste à substituer un produit, vendu sous un nom de marque ou un nom
générique (générique avec ou sans marque) par un produit pharmaceutique équivalent, en
général moins onéreux mais qui contient le(s) même(s) principe(s) actif(s).
[Voir Système d’assurance qualité type à l’intérieur des centrales d’achat, OMS, Genève, 2007, à
l’adresse : http://apps.who.int/medicinedocs/documents/s17075f/s17075f.pdf]
SURVEILLANCE POST-COMMERCIALISATION
Dispositions législatives nationales qui prévoient quelles entités seront chargées de produire,
d’importer ou de fournir des produits pharmaceutiques, quels diplômes les personnes
travaillant dans l'agence de distribution devront posséder et qui sera chargé de délivrer et de
vendre les produits.
[Voir WHO Medicines Regulatory Package. A Collection of Tools for Medicines Regulatory
Authorities - Regulatory Support Series No. 014 à l’adresse
http://infocollections.org/medregpack/interface/files/glossary.pdf]
Le système de certification de l’OMS fournit aux pays importateurs des informations sur :
En décembre 1994, le système de certification de l’OMS avait été accepté par les autorités de
santé de 138 pays exportateurs et importateurs de produits pharmaceutiques, ce qui témoigne
de leur volonté de partager la responsabilité de la qualité des médicaments faisant l'objet
d'échanges internationaux.
[Voir : Use of the WHO certification scheme on the quality of pharmaceutical products
Les systèmes nationaux de services de santé ont trois principales caractéristiques : ils sont
essentiellement financés par les recettes de l'État, ils fournissent une couverture médicale à
l’ensemble de la population et leurs prestations sont délivrées par le biais d’un réseau de
fournisseurs publics.
[Voir la définition de « National health services systems » dans A practitioner’s guide: Health
Financing Revisited (Banque mondiale, 2006) et à l’adresse
http://siteresources.worldbank.org/INTHSD/Resources/topics/Health-Financing/HFRFull.pdf]
TAUX DE CHANGE
Plusieurs sites Internet donnent les taux de change et les outils permettant d’obtenir les valeurs
en $US. Par exemple, le site http://www.oanda.com/currency/historical-rates calcule
automatiquement la moyenne des taux de change pour une période donnée (à la rubrique
« currency tools »).
TAUX DE MORTALITÉ
Le taux de mortalité est une estimation de la proportion d'une population qui décède durant
une période déterminée. Le numérateur est le nombre de personnes qui décèdent durant la
période, le dénominateur le nombre de personnes exposées au risque de décès (le plus souvent,
la population moyenne).
Le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans correspond à la probabilité de décéder avant
l’âge de 5 ans. Il est exprimé en nombre de décès parmi les enfants de cette catégorie, pour
1 000 naissances vivantes.
[Voir : http://unstats.un.org/unsd/demographic/products/socind/health.htm#tech]
Le taux de mortalité infantile correspond au nombre total de nourrissons qui meurent avant
l’âge d’un an pour 1 000 naissances d’enfants vivants, sur une année. Il s’agit d’une
approximation du nombre de décès par 1 000 enfants qui naissent vivants et qui meurent
ensuite au cours de l’année suivante.
Le taux de mortalité maternelle correspond au nombre de décès maternels pour 100 000
naissances vivantes, enregistré durant une période déterminée (généralement, un an).
Un décès maternel désigne le décès d’une femme au cours de la grossesse ou pendant les 42
jours qui ont suivi l’accouchement, quelles que soient la durée et la localisation de la grossesse,
pour une cause quelconque déterminée ou aggravée par la grossesse ou sa gestion, mais ni
accidentelle ni fortuite.
Les complications pendant la grossesse et l'accouchement sont une cause majeure de décès et
d'invalidité chez les femmes en âge de procréer dans les pays en développement. Le taux de
mortalité maternelle représente le risque associé à chaque grossesse, c'est à dire le risque
obstétrical. Il s’agit également d’un indicateur de l’objectif du Millénaire pour le développement
no 5 (améliorer la santé maternelle).
La TVA et la TPS peuvent être prélevées sur les ventes. Ces taxes varient selon les pays et parfois
même d’un État à l’autre dans un même pays. Dans de nombreux pays, les médicaments sont
exonérés de TVA ou de TPS, alors que d’autres la prélèvent à chaque étape de la chaîne de
distribution. Chaque acteur de la chaîne de distribution paie les coûts avec TVA puis rajoute la
TVA à son prix de vente. La TVA est donc remboursée aux acteurs afin que seul l’acheteur final
s’en acquitte.
Certains pays soumettent les médicaments à une taxe sur les produits et services (TPS) et/ou
d’autres taxes nationales ou régionales.
TIERS PAYANT
Toute entité, publique ou privée, qui paie ou assure des frais sanitaires ou médicaux au nom de
bénéficiaires ou d'allocataires pris en charge.
[Voir OCDE – Les prix des médicaments sur un marché global, à l’adresse :
http://www.oecd.org/document/36/0,3343,en_2649_33929_41000996_1_1_1_37407,00.html]
Personne physique ou morale qui possède une autorisation de mise sur le marché (parfois
dénommée « licence ») pour un produit pharmaceutique.
[Voir WHO Medicines Regulatory Package. A Collection of Tools for Medicines Regulatory
Authorities - Regulatory Support Series No. 014 à l’adresse
http://infocollections.org/medregpack/interface/files/glossary.pdf]
URL
Le sigle correspondant à Universal Resource Locator et désignant l’adresse d’une page Web sur
la toile mondiale.
L'usage rationnel des médicaments signifie que les patients reçoivent des médicaments
appropriés à leurs besoins cliniques, en doses adaptées à leurs exigences individuelles, pendant
une période adéquate, et au coût le plus bas pour eux-mêmes comme pour leur communauté.
[Voir Promouvoir l’usage rationnel des médicaments: éléments principaux, OMS, Genève, 2002.
Disponible à l'adresse : http://whqlibdoc.who.int/hq/2002/WHO_EDM_2002.3_fre.pdf]
VERSEMENTS DIRECTS
Versements effectués par un consommateur de soins de santé qui ne sont pas remboursés par
un tiers payant.
Englobe le partage des coûts et les paiements informels aux fournisseurs de soins de santé.
Participation aux dépenses : disposition d’un régime d’assurance maladie ou d’un système de
tiers payant en vertu de laquelle l’individu couvert doit supporter une partie des coûts des soins
médicaux qu’il reçoit. Elle est à distinguer d’une prime d’assurance maladie, d’une cotisation ou
d’un impôt qui sont acquittés qu’il y ait consommation médicale ou non.
Elle peut revêtir la forme d'une franchise, d’une coassurance ou d’un co-paiement.
Franchise : montant que doit payer l’assuré au titre d’un contrat d’assurance-santé avant que
toute prestation puisse être versée. Les franchises sont généralement exprimées sous la forme
d’un montant annuel.
Une fois ce montant atteint, l’assureur paie jusqu’à 100 % des montants approuvés pour les
services visés fournis durant le reste de l’année.
Co-paiement : forme de participation aux dépenses dans laquelle une somme fixe est payée
pour un service.
Co-assurance : participation aux dépenses sous la forme d’une part définie du coût du service.