Cours TleA4 Complet
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Mathématiques
Cours TleA4 2
SOMMAIRE
Chapitre 1 LES NOMBRES
Chapitre 2 EQUATIONS-INEQUATIONS ET SYSEMES LINEAIRES
Chapitre 3 LIMITES ET CONTINUITE
Chapitre8 STATISTIQUES
Chapitre 5 PRBABILITE
1. Activité
1 186524
On donne les nombres suivants : 𝑎 = 0,001 ; 𝑏 = 10000 ; 𝑐 = 74
a. Ecrire a puis b sous forme de puissance de 10.
b. En déduire l’écriture de 𝑐 sous forme 𝑛10𝑝 où 𝑝 ∈ ℤ et 𝑛 est un nombre décimal ayant un
seul chiffre non nul avant la virgule.
c. Donner l’arrondit d’ordre deux de 𝑐.
Solution
2. Définitions
La troncature à l'ordre n ou à n décimales d'un nombre N est le nombre décimal obtenu en
conservant les n premiers chiffres après la virgule dans l'écriture décimale de N.
On appelle notation scientifique d'un nombre décimal N, l'écriture de N sous la forme 𝑎 × 10p
où 𝑝 ∈ ℤ et a un nombre décimal ayant un seul chiffre avant la virgule.
𝑎
NB : Pour trouver l'arrondi d'ordre n d'un nombre rationnel on calcule le quotient avec (n+1)
𝑏
chiffres après la virgule.
3. Méthode
Pour trouver l’arrondi d’ordre n d’une fraction, on calcule le quotient avec (𝑛 + 1) chiffres après
la virgule.
Si le (𝑛 + 1)è𝑚𝑒 chiffre après la virgule est 0 ; 1 ; 2 ; 3 ou 4 on prend l’approximation
d’ordre 𝑛 par défaut : on parle d’arrondi d’ordre 𝑛 par défaut.
Si le (𝑛 + 1)è𝑚𝑒 chiffre après la virgule est 5 ; 6 ; 7 ; 8 ou 9 on prend l’approximation
d’ordre 𝒏 par excès : on parle d’arrondi d’ordre 𝒏 par excès.
Exercice
1. Donner la notation scientifique de chacun des nombres suivants :
375
a) 0,00045 × 10−2 b) (0,45)2 c) 10000
2. Donner l’arrondit d’ordre 3 de chacun des nombres suivants :
547 18736 7001
a) b) c)
1,43 94512 33
Exercices 8 ; 10 et 13 page 18
Objectifs généraux
Résoudre une équation de 2nde degré.
Etudier le signe d'un polynôme de 2nde degré.
Résoudre une inéquation de 2nde degré.
Résoudre des systèmes linéaires dans ℝ2 par déterminant ou par combinaison ou par pivot de Gauss.
Résoudre des systèmes linéaires dans ℝ3 par combinaison ou par pivot de Gauss.
A. Plan de cours.
I. Equations
II. Inéquations.
III. Systèmes Linéaires.
B. Cours.
I. Equations
1. Activité
Résoudre dans ℝ les équations et inéquations suivantes.
a) 𝑥 2 + 2𝑥 − 3 = 0 ; b) 2𝑥 2 − 2𝑥 + 2 = 0 ; c) 𝑥 2 − 7𝑥 + 12 > 0
2. Définition
Soient 𝑎, 𝑏 et 𝑐 trois nombres réels avec 𝑎 non nul 𝑎 ≠ 0
On appelle polynôme de second degré dans ℝ, toute expressions sous la forme :
P(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐.
On appelle équation de second degré à coefficient dans ℝ toute équation de la forme :
𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0.
On appelle racine(s) d’un polynôme P(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 tout (ou tous) nombre(s) qui
vérifie(nt) l’équation 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0.
1er Cas
Si ∆<0, alors l'équation (E) n'admet pas de solution dans ℝ
Exemple : l’équation (E1) : 2𝑥 2 − 2𝑥 + 1 = 0 n'admet pas de solution dans ℝ, Car ∆= −4 < 0.
2éme Cas
−𝑏 −𝑏
Si ∆=0, alors l'équation (E) admet une unique solution : 𝑥0 = 2𝑎 et l’ensemble solution est 𝑆 = { 2𝑎 }
−𝑏
Dans ce cas (E) admet une forme factorisée donnée par : (E) ⟺ 𝑎(𝑥 − 2𝑎 )2 = 0
Exemple : l’équation (E2) : 𝑥 2 − 6𝑥 + 9 = 0 admet l’unique solution 𝑥0 = 3
6
Car ∆= 36 − 4 × 9 = 0 donc 𝑥0 = 2 = 3 ; la forme factorisée de (E2) est : (𝑥 − 3)2 =0
3éme Cas
−𝑏−√∆ −𝑏+√∆
Si ∆> 0, alors l'équation (E) admet deux solutions distinctes : 𝑥1 = et 𝑥2 = et
2𝑎 2𝑎
−𝑏−√∆ −𝑏+√∆
l’ensemble solution est S = { ; }.
2𝑎 2𝑎
Remarques
Soit (E) : 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0 est une équation de second degré.
R1: Si (E) admet deux solutions distinctes 𝑥1 𝑒𝑡 𝑥2 , alors le produit P = 𝑥1 × 𝑥2 de ces solutions est
𝑐 −𝑏
égale à P = 𝑎 et la somme S = 𝑥1 + 𝑥2 de ces solutions est égale à S = 𝑎 .
R2: Si 𝑥1 et 𝑥2 sont des nombres réel de somme, S = 𝑥1 + 𝑥2 , et de produit P = 𝑥1 × 𝑥2 , alors ils
sont solutions de l'équation X² − SX + P = 0 (où S² − 4P > 0).
Exercice d'application
Soit l'équation (E) : 𝑥 2 + 5𝑥 + 6 = 0 ; on pose S = −5 et 𝑃 = 6
a) Montre que S et P sont respectivement la somme et produit des solutions de l'équation (E).
b) En déduire l'ensemble solution de l'équation (E) sachant que l'une des solutions est 𝑥1 = −2
Exercice
1. Résoudre dans ℝ les équations suivantes:
𝑎) 𝑥² + 𝑥 − 20 = 0 ; 𝑏) 5𝑥² − 3𝑥 − 2 = 0
2. Déterminer deux nombres réels x et y qui vérifient les systèmes suivants:
𝑥 + 𝑦 =5 𝑥² + 𝑦² = 29
a) { ; b) {
𝑥𝑦 = 6 𝑥𝑦 = 10
3. A sa mort, un père laisse un héritage à ses trois enfants une somme de
15 000 000FCFA.L'Ainé reçoit 500 000FCFA de plus le Cadet qui reçoit 800 000FCFA de plus le
Benjamin. Déterminer l'héritage de chaque enfant.
II. Inéquations
1. Activité
On se propose de résoudre l'inéquation (I) : 𝑥² + 𝑥 − 6 ≥ 0;
On pose le polynôme P(𝑥) = 𝑥² + 𝑥 − 6 et l’équation (E): 𝑥² + 𝑥 − 6 = 0 ;
a) Résoudre l'équation (E)
b) Donner la forme factorisée de P (𝑥)
c) Etudier le signe de P(x), puis en déduire l'ensemble solution de l'inéquation (I)
Solution
a) S= {−3 ; 2} 𝑥 −∞ − 3 2 +∞
b) P(x)=(𝑥 + 3)(𝑥 − 2) P(𝑥) + − +
c) D’après le tableau de signe de P(𝑥) S= ]−∞; −3[⋃]2; +∞[
2. Définition
Soient 𝑎, 𝑏 et 𝑐 trois nombres réels avec 𝑎 non nul 𝑎 ≠ 0
On appelle inéquation de second degré à coefficient dans ℝ toute inéquation de la forme :
𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 < 0; (< peut être remplacé par >; ≤ ou ≥).
3. Résolution
Soit l'inéquation (I) : 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 < 0 et le polynôme P(𝑥) = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 où 𝑎, 𝑏 et 𝑐 trois
nombres réels avec 𝑎 non nul (𝑎 ≠ 0)
Pour résoudre l'inéquation (I), il suffit de déterminer le signe de P(x).
Exemple
Résoudre dans ℝ l'inéquation (I): 𝑥 2 + 5𝑥 + 6 ≤ 0
Solution
Posons P(𝑥) = 𝑥 2 + 5𝑥 + 6 étudions le signe de P(𝑥) et déduisons l’ensemble solution de (I)
On a : ∆= 5² − 4 × 6 = 1 > 0 ⟺ √∆= 1
−5−1 −5+1
⟺ 𝑥1 = 2 ; 𝑥2 = 2
⟺ 𝑥1 = −3 ; 𝑥2 = −2
Tableau de signe
𝑥 −∞ − 3 − 2 + ∞
L’ensemble solution de (I) est donc S = [−3; −2]
P(𝑥) + − +
4. Autre type d’inéquation
Soit l’inéquation (I) : −𝑥 3 + 7𝑥 − 6 ≥ 0. On pose P(𝑥) = −𝑥 3 + 7𝑥 − 6
a) Montrer que 1 est une racine de P(𝑥).
b) En déduire les réels 𝑎 et 𝑏 tel que P(𝑥) = (𝑥 − 1)(−𝑥 2 + 𝑎𝑥 + 𝑏).
c) Résoudre dans ℝ l’équation P(𝑥) = 0.
d) En déduire l’ensemble solution de l’inéquation (I).
Exercice
Résoudre les inéquations suivantes: a. 6𝑥² ≥ 7𝑥 + 5 ; b. 2𝑥² − 𝑥 − 3 < 0
Solution
-Choix d’inconnue : désignons par x le prix d'une noix de Coco et par y celui d'un ananas.
-Mise en équation : 3 noix de Coco et 4 ananas coûtent 1500𝐹 − 50𝐹 ⟹ 3𝑥 + 4𝑦 = 1450 (I1) et
53 noix de Coco et 2 ananas coûtent 1500𝐹 + 100𝐹 équivaut à 5𝑥 + 2𝑦 = 1600 (I2).
3𝑥 + 4𝑦 = 1450
-Résolution (I1) et (I2) équivaut à (S) : {
5𝑥 + 2𝑦 = 1600
7𝑥 = 1750 ⟺ 𝑥 = 250 ; 5𝑥250 + 2𝑦 = 1600 ⟺ 𝑦 = 175
-Déduction : on peut conclure qu'un ananas coûte 250F et une noix de Coco coûte 175F.
Activité
Trois femmes ont commissionné une bonne pour faire achats.
- La première a commissionné 3poivrons, 2poireaux et 5carottes.
- La deuxième a commissionné 2poivrons, 5poireaux et 4carottes.
- La troisième a commissionné 5poivrons, 3poireaux et 1carottes.
La première et la deuxième ont donné une somme de 1000FCFA chacune, mais la troisième a
donné une somme de 500FCFA. Au retour elle rend 175FCFA à la première femme et 165FCFA à
la deuxième femme, mais elle dit à troisième qu’il manque 65FCFA pour sa commission.
Déterminer toutes les équations nécessaires pour la détermination du prix à l’unité de chaque
variété de légume.
Définition
Soit a,b,c,d1,a',b',c',d2,a'',b'',c'' et d3 des nombres réels; (x, y, z ) ∈ ℝ3
On appelle système linéaire dans ℝ3 tout système de la forme:
a𝑥 + b𝑦 + c𝑧 = 𝑑1 (a, b, c) ≠ (0,0,0)
(S2): { a′𝑥 + b′𝑦 + c′𝑧 = 𝑑2 avec { (a′, b′, c′) ≠ (0,0,0)
a′′ 𝑥 + b′′ 𝑦 + c ′′ 𝑧 = 𝑑3 (a′′, b′′, c′′) ≠ (0,0,0)
Résolution
Pour résoudre un système linéaire dans ℝ3 , on dispose plusieurs méthodes par lesquelles on a
la méthode par substitution, la méthode du pivot de Gauss ;
Résolution par la méthode du pivot de Gauss
Solution
1. Résolvons dans IR3 par la méthode du pivot de Gauss les systèmes suivants :
𝑥 + 2𝑦 − 𝑧 = 8 (L1) 𝑥 + 2𝑦 − 𝑧 = 8 (L1)
2L1 − L2
(S1) {2𝑥 + 𝑦 + 2𝑧 = −2 (L2) ⟺ { 3𝑦 − 4𝑧 = 18 (L′2)
L1 − L3
𝑥 + 𝑦 + 3𝑧 = −6 (L3) 𝑦 − 4𝑧 = 14 (L′ 3)
𝑥 + 2𝑦 − 𝑧 = 8 (L1)
⟺ L′2 − 3L′3 { 3𝑦 − 4𝑧 = 18 (L′2)
𝑧 = −3 (L"3)
Donc 𝑥 = 1, 𝑦 = 2, 𝑧 = −3 𝑑′𝑜ù 𝑆 = {(1; 2; −3)}
2𝑥 + 3𝑦 − 𝑧 = 9 (L1) 2𝑥 + 3𝑦 − 𝑧 = 9 (L1)
L1 − 2L2
(S2) { 𝑥 − 𝑦 + 4𝑧 = 15 (L2) ⟺ { 5𝑦 − 9𝑧 = −21 (L′ 2)
L1 − 2L3
𝑥 + 4𝑦 + 𝑧 = 18 (L3) −5𝑦 − 3𝑧 = −27 (L′3)
2𝑥 + 3𝑦 − 𝑧 = 9 (L1)
⟺ L'2+L'3 { 5𝑦 − 9𝑧 = −21 (L′2)
𝑧 = 4(L"3)
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑥 = 2, 𝑦 = 3, 𝑧 = 4 𝑑′𝑜ù 𝑆 = {(2; 3; 4)}
OBJECTIFS PEDAGOGIGUES
-Calculer la limite finie ou infinie d'une fonction à l'infini.
- Calculer la limite d'une fonction en un réel.
- Calculer la limite de somme, produit, quotient et composés de fonctions.
- Etudier la continuité d’une fonction en un point ou sur un intervalle, ainsi que quelques
propriétés qui en découlent.
I- Limites
1- Limite finie en un point 𝒙𝟎
Propriété
Lorsqu’une fonction admet une limite en un point, cette limite est unique
Activité
1
Soit La fonction définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥−3 + 4
a) Conjecturer l’image de 3 par 𝑓 ;
b) Conclure.
Définition
Dire que la limite de f en 𝛼 est +∞ signifie que f(x) devient de plus en plus grand dès que x est
suffisamment proche de 𝛼. On note alors
Conséquences
Lorsque x tend α, la courbe de la fonction 𝒇 se rapproche de plus en plus de la droite D
d'équation 𝒙 = 𝛼.
On dit alors que D est une asymptote verticale à la courbe de 𝒇 au voisinage de α
Lorsque x se rapproche de 0 par la gauche ou par valeurs inférieures, f(x) tend vers
On dit alors que la limite à gauche de f(x) en 0 est égale à . Ce que l'on résume par :
Lorsque x se rapproche de 0 par la droite ou par valeurs supérieures, f(x) tend vers .
On dit alors que la limite à droite de f(x) en 0 est égale à . Ce que l'on résume par :
Définition
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle ]𝑎 ; +∞[.
𝑓 a pour limite le réel 𝑙 en −∞ (éventuellement en +∞) lorsque : quand 𝑥 tend vers −∞
(éventuellement en +∞) 𝑓(𝑥) tend vers 𝑙.
On note alors lim 𝑓(𝑥) = 𝑙 (éventuellement en lim 𝑓(𝑥) = 𝑙 ).
𝑥↦−∞ 𝑥↦+∞
Conséquence
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle ]𝑎 ; +∞[ et (𝐶𝑓 ) sa représentation graphique, 𝑙 un
nombre réel tel que lim 𝑓(𝑥) = 𝑙 (éventuellement lim 𝑓(𝑥)), on dit que la droite d’équation
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
𝑦 = 𝑙 est une asymptote horizontale à (𝐶𝑓 ) au voisinage en −∞( éventuellement +∞).
Remarque :
Lorsque x tend vers +∞, la courbe de la fonction "se rapproche" de son asymptote.
Définition
Soit f une fonction définie sur un intervalle] 𝑎; +∞[.
Dire que f a pour limite +∞ quand x tend vers +∞ signifie que f(x) devient de plus en plus grand dès
que x est suffisamment grand.
On note alors .
5- Limites de références
Soit 𝑛 un entier naturel non nul et 𝑘 un réel quelconque. Nous admettons les résultats suivants :
II- Continuité
1. Activité
On admet que pour tout nombre réel 𝑥 il existe un unique entier 𝑛 tel que 𝑛 < 𝑥 < 𝑛 + 1
L’entier 𝑛 est appelé partie entière de 𝑥 on note E(𝑥) = 𝑛
1) Déterminer : 𝐸(2,3) ; 𝐸(−4,5) ; 𝐸(7)
2) On note 𝑓 et 𝑔 les fonctions définies sur l’intervalle [1; 3[ par : pour tout 𝑥 de [1; 3[,
𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − 1 ; pour tout 𝑥 de [1; 2[, 𝑔(𝑥) = 𝐸(𝑥)𝑥 + 1 et pour tout 𝑥 de [2; 3[, 𝑔(𝑥) =
𝐸(𝑥)𝑥 + 1
a) Compléter le tableau ci-dessous et tracer la courbe de 𝑓 ;
𝑥 1 1,5 2 2,5 2,8
𝑓(𝑥)
b) Compléter les tableaux ci-dessous et tracer les courbes de g sur un même graphe ;
𝑥 1 1,2 1,5 1,7 1,9 𝑥 2 2,2 2,5 2,7 2,9
𝐸(𝑥) 𝐸(𝑥)
𝐸(𝑥)𝑥 𝐸(𝑥)𝑥
𝐸(𝑥)𝑥 + 1 𝐸(𝑥)𝑥 + 1
c) Quelle remarque pouvez-vous faire sur ces deux courbes au point d’abscisse 2 ?
Une fonction numérique 𝑓 définie sur un intervalle ouvert 𝑥0 est dite continue en 𝑥0 lorsque sa
limite quant 𝑥 tend vers 𝑥0 à gauche et sa limite quant 𝑥 tend vers 𝑥0 à droite sont toutes égales
𝑓(𝑥0 )
Une fonction qui n’est pas continue en 𝑥0 est dite discontinue en 𝑥0 .
𝑥 2 −5𝑥+6
Exemple : la fonction 𝑓(𝑥) = est continue en 𝑥0 = −1
𝑥−2
𝑥 2 −5𝑥+6 𝑥 2 −5𝑥+6
car lim − = lim + = 𝑓(−1) = −4
𝑥↦−1 𝑥−2 𝑥↦−1 𝑥−2
Une fonction f définie sur un intervalle I, est dite continue sur I si elle est continue en tout
point de I. Dans repère du plan, la représentation graphique d’une fonction continue sur un
intervalle I est une courbe ininterrompue sans lever le crayon.
Courbe d’une fonction continue sur Courbe d’une fonction non continue sur
l’intervalle I = [−3; 3] l’intervalle I = [−3; 3]
Propriétés
On admet les propriétés suivantes : I désigne un intervalle de ℝ
La somme ou le produit de deux fonction continues sur un intervalle I est une fonction continue
sur I ;
Le produit par un réel d’une fonction continue sur I est une fonction continue sur I ;
Les fonctions polynômes sont continués sur ℝ ;
Les fonctions rationnelles sont continuées sur tout intervalle où elles sont définies.
Exemple
La fonction 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − 1 est continue sur l’intervalle I = [−2; 2]
1
La fonction 𝑔(𝑥) = 𝑥−1 n’est pas continue sur l’intervalle J = [−2; 4] car 𝑔(1) n’existe pas.
Exercice 9 ; 10 ; 11 page 56
Objectifs généraux
Etudier la dérivabilité en un point et sur un intervalle d’une fonction polynôme et rationnelle ;
Calculer la dérivée d’une fonction polynôme et d’une fonction rationnelle ;
Ecrire l’équation de la tangente en un point de la courbe d’une fonction ;
Etudier les variations d’une fonction sur son ensemble de définition ;
Déterminer les extremums et en déduire les variations d’une fonction ;
I. Dérivée
1. Nombre dérivée en un point 𝒙𝟎
Activité
𝑓(𝑥)−𝑓(2)
Soit la fonction 𝑓 définies par 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 + 𝑥 − 6 , pose 𝑔(𝑥) = 𝑥−2
1) Calculer 𝑓(2) et en déduire l’expression de 𝑔(𝑥) ;
2) Calculer les limites à gauche et à droite de la fonction 𝑔(𝑥) en 𝑥0 = 2 ;
3) La fonction 𝑔(𝑥) admet-elle une limite en 𝑥0 = 2 ?
<<Conclusion on dit que la fonction 𝑓 est dérivable en 𝑥0 = 2>>
Définition
Soit 𝑓 une fonction, 𝐃𝒇 son ensemble de définition et 𝒙𝟎 un élément de 𝐃𝒇 .
𝒇(𝒙)−𝒇(𝒙𝟎 )
S’il existe un nombre réel 𝒍, telle que la fonction tend vers 𝒍 lorsque 𝒙 tend vers 𝒙𝟎 ,
𝒙−𝒙𝟎
alors :
- On dit que la fonction 𝒇 est dérivable en 𝒙𝟎 ;
𝒇(𝒙)−𝒇(𝒙𝟎 )
- Le réel 𝑙 est alors appelé nombre dérivée de 𝒇 en 𝑥0 , on note 𝒇′ (𝒙𝟎 ) = 𝐥𝐢𝐦 = 𝒍.
𝒙→𝒙𝟎 𝒙−𝒙𝟎
Propriété1
Une fonction 𝑓 est dérivable en un point 𝑥0 si et seulement si elle est dérivable à gauche et à
droite en 𝑥0 et les nombres dérivés à gauche et à droite sont égaux.
Exemple
𝟐𝒙𝟐 −𝟓𝒙−𝟑
Etudier la dérivabilité de la fonction 𝑓(𝑥) = en 𝑥0 = 3
𝒙−𝟐
Remarque
On peut également poser ℎ = 𝑥 − 𝑥0 ; ainsi lorsque 𝑥 tend vers 𝑥0 , ℎ tend vers 0 on a donc
𝒇(𝒉+𝒙𝟎 )−𝒇(𝒙𝟎 )
𝒇′ (𝒙𝟎 ) = 𝐥𝐢𝐦
𝒉→𝟎 𝒉
Propriété2
Si 𝑓 est une fonction numérique de la variable réelle dérivable en un point 𝑥0 , alors sa courbe
représentative dans un repère orthogonal admet au point d’abscisse 𝑥0 une tangente (T) ayant pour
équation 𝑦 = 𝑓 ′ (𝑥0 )(𝑥 − 𝑥0 ) + 𝑓(𝑥0 )
Exemple
𝟐𝒙𝟐 −𝟓𝒙−𝟑
La fonction 𝑓(𝑥) = 𝒙−𝟐 est dérivable en 𝑥0 = 3, alors sa courbe représentative admet au
point d’abscisse 𝑥0 = 3 une tangente (T) ayant pour équation 𝑦 = 7𝑥 − 21
Définition
Exemple
Déterminer l’ensemble de dérivabilité de chacune des fonctions suivantes :
𝑥 2 +1
𝑓(𝑥) = 2𝑥 2 − 𝑥 − 3 et 𝑔(𝑥) =
𝑥−2
Dérivées et opérations
Dans la pratique, pour calculer la dérivée d’une fonction on peut utiliser les propriétés suivantes :
Propriétés
Soit 𝑢 et 𝑣 deux fonctions dérivables sur un intervalle I. Alors :
La fonction somme 𝑢 + 𝑣 est dérivable sur I et on a : (𝑢 + 𝑣)′ = 𝑢′ + 𝑣′;
La fonction 𝜆𝑢 est dérivable sur I et on a : (𝜆𝑢)′ = 𝜆 × 𝑢′ ;
La fonction produit 𝑢 × 𝑣 est dérivable sur I et on a : (𝑢 × 𝑣)′ = 𝑢′ × 𝑣 + 𝑢 × 𝑣′, en
particulier (𝑢2 )′ = 2𝑢′𝑢.
𝑢
Si la fonction 𝑣 ne s’annule pas sur I, alors : la fonction quotient 𝑣 est dérivable sur I et on
𝑢 ′ 𝑢′ ×𝑣−𝑢×𝑣′ 1 ′ 𝑣′
a : (𝑣 ) = , en particulier (𝑣) = − 𝑣2 .
𝑣2
Exemple
Calculer la fonction dérivée 𝑓’ de chacune des fonction 𝑓 suivantes :
2−3𝑥
𝑓(𝑥) = (𝑥 3 + 3𝑥)(2𝑥 2 − 3), (𝑥) = 𝑥 2 −1
Propriété
Soit I un intervalle et 𝑓 une fonction dérivable sur I.
𝑓 est croissante sur I si et seulement si la fonction dérivée 𝑓′ est positive sur I.
𝑓 est décroissante sur I si et seulement si la fonction dérivée 𝑓′ est négative sur I.
𝑓 est constante sur I si et seulement si la fonction dérivée 𝑓′ est nulle sur I.
Définition
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle I et 𝛼 un élément de I. on dit que :
𝑓 admet sur I un maximum local en 𝜶 s’il existe un intervalle ouvert ]𝒂; 𝒃[ inclus dans I et
contenant 𝜶 tel que : pour tout 𝒙 appartenant à ]𝑎; 𝑏[, on a 𝒇(𝒙) ≤ 𝒇(𝜶).
𝑓 admet sur I un minimum local en 𝜶 s’il existe un intervalle ouvert ]𝒂; 𝒃[ inclus dans I et
contenant 𝜶 tel que : pour tout 𝒙 appartenant à ]𝑎; 𝑏[, on a 𝑓(𝑥) ≥ 𝑓(𝛼).
Exemple
D’après le tableau de variation précédent −1 est un maximum local de 𝑓 sur l’intervalle
]−∞; 2[ et 3 est un minimum local 𝑓 sur l’intervalle ]2; +∞[ ; on dit donc que −1 et 3 sont des
extremums de 𝑓 ;
Propriété
Soit 𝑓 une fonction dérivable sur un intervalle I et 𝒂 un élément de I.
Si 𝑓 admet un extremum local relatif en 𝜶, alors 𝑓 ′ (𝜶) = 0.
Remarque
La réciproque de la propriété précédente est fausse, par exemple, la fonction 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 a pour
dérivé 𝑓 ′(𝑥) = 2𝑥 2 qui s’annule en 0, alors que la fonction 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 n’admet pas
d’extremum en 0.
En revanche, si 𝑓′ s’annule et change de signe en un élément 𝜶 de I, alors la fonction 𝑓 admet
un extremum en 𝜶.
Exercice
𝑥 2 +4𝑥+4
Soit la fonction 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥−2
1) Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓 et calculer les limites à ses bornes
2) Calculer la dérivée 𝑓′ de 𝑓 et étudier son signe.
3) Déterminer les extremums et en déduire le tableau de variation de 𝑓.
Exercices 56 ; 57 ; 58 ; 59 page 59
II. Primitives
Définition
Soit f une fonction définie sur un intervalle I. On appelle fonction primitive
de 𝑓 sur I toute fonction F dérivable sur I telle que 𝑥 ∈ ℝ, F′(𝑥) = 𝑓(𝑥)
Exemples
1) La fonction F(𝑥) = 𝑥 2 est une primitive sur ℝ de la fonction 𝑓(𝑥) = 2𝑥
2) La fonction F(𝑥) = 𝑥 2 + 3 est aussi une primitive sur ℝ de la fonction 𝑓(𝑥) = 2𝑥
2𝑥+1 −3
3) 𝐹(𝑥) = 𝑥−1 est une primitive sur ℝ\{1} de la fonction 𝑓(𝑥) = (𝑥−1)2
Théorème 1
Si 𝑓 est une fonction admettant une primitive sur I, alors 𝑓 admet une infinité de primitives
sur I et si F est une primitive de 𝑓 sur I, alors toute autre primitive G de 𝑓 sur I est définie par
G(𝑥) = F(𝑥) + 𝑘, 𝑘 ∈ ℝ
Théorème 2
Soit 𝑓 une fonction admettant des primitives sur l’intervalle I.
Soit 𝑎 ∈ I soit 𝑏 ∈ ℝ, alors il existe une et une seule primitive F de 𝑓 sur I telle que F (𝑎) = 𝑏
3. Primitives et opération
Fonction Une primitive intervalle
𝑘U′ 𝑘U I
′
U + V′ U+V I
U′U 𝑛 , 𝑛 ∈ ℕ∗ 1
U 𝑛+1 I
𝑛+1
U′ 1 1
,𝑛 ∈ ℕ ∗ × U𝑛−1 I
U𝑛 𝑛−1
I. Généralité
1. Parités
Activité
𝑥 2 −4
Soit les fonctions 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − 2𝑥 et 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 +1
a) Calculer 𝑓(−𝑥) et 𝑔(−𝑥).
b) En déduire 𝑓(−𝑥) en fonction de 𝑓(−) et 𝑔(−𝑥) en fonction de 𝑔(𝑥).
Définition
Soit 𝑓 une fonction de la variable réel 𝑥, 𝐷𝑓 l’ensemble de définition de 𝑓.
𝑓 est une fonction paire si et seulement si :
𝐷𝑓 est symétrique par rapport à zéro.
Pour tout 𝑥 élément de 𝐷𝑓 (𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ) , 𝑓(−𝑥) = 𝑓(𝑥).
𝑓 est une fonction impaire si et seulement si :
𝐷𝑓 est symétrique par rapport à zéro.
Pour tout 𝑥 élément de 𝐷𝑓 (𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ) , 𝑓(−𝑥) = −𝑓(𝑥).
Exemple
𝑥 2 −2
Etudions la parité des fonctions suivantes : 𝑓(𝑥) = 𝑥(𝑥 3 − 𝑥) , 𝑔(𝑥) = 𝑥
2. Eléments de symétries
Activité
2𝑥
Soit les fonctions 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − 4𝑥 − 1 et 𝑔(𝑥) = 1−𝑥
a) Déterminer l’ensemble de définition de 𝐷𝑓 de 𝑓 et 𝐷𝑔 de 𝑔
b) Justifier que pour tout nombre réel 𝑥 tel que 2 + 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 2 − 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 et tel que 1 + 𝑥 ∈
𝐷𝑔 , 1 − 𝑥 ∈ 𝐷𝑔
c) Calculer 𝑓(2 + 𝑥) et 𝑓(2 − 𝑥) et comparer les résultats.
d) Calculer 𝑓(1 + 𝑥) + 𝑓(1 − 𝑥) et comparer le résultat avec 2(−2)
Moralité
Le plan est menu d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽)
Soit 𝑓 une fonction et (𝐶𝑓 ) sa représentation graphique.
Pour démontrer que la droite (∆) d’équation 𝑥 = 𝑎 est un axe de symétrie de (𝐶𝑓 ) , on
peut
vérifier que, pour tout nombre réel 𝑡 tel que 𝑎 + 𝑡 ∈ 𝐷𝑓 , on a : 𝑎 − 𝑡 ∈ 𝐷𝑓 et 𝑓(𝑎 + 𝑡) =
𝑓(𝑎 − 𝑡).
Pour démontrer que le pont A(𝑎; 𝑏) est un centre de symétrie de (𝐶𝑓 ) , on peut vérifier
que,
pour tout nombre réel 𝑡 tel que 𝑎 + 𝑡 ∈ 𝐷𝑓 , on a : 𝑎 − 𝑡 ∈ 𝐷𝑓 et 𝑓(𝑎 + 𝑡) + 𝑓(𝑎 − 𝑡) = 2𝑏.
Exemple
a) Démontrer que la droite d’équation 𝑥 = 1 est un axe de symétrie de la courbe de la fonction
𝑓(𝑥) = −𝑥 2 + 2𝑥 + 3
b) Démontrer que le point A(−1; 3) est un centre de symétrie de la courbe de la fonction
3𝑥
𝑓(𝑥) = 𝑥+1
Solution
Exemple1
𝑎𝑥+𝑏
Soit la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = sa courbe représentative dans un
𝑐𝑥−1
repère orthonormé (O,I,J).
1) Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓.
2) Déterminer les limites aux bornes de l’ensemble de définition
3) Déterminer les équations des asymptotes et en déduire le réel puis le réel 𝑎.
4) Calculer 𝑓(2) puis en déduire le réel 𝑏.
5) Déterminer la dérivée 𝑓’ de 𝑓 , et en déduire le sens de variation de 𝑓 ;
6) Dresser le tableau de variation de 𝑓
7) Montrer que le point A(1;2) est le centre symétrie de (𝐶𝑓 ).
Exemple2
𝑥 2 +𝑥+2
Soit la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = ; (𝐶𝑓 )sa courbe représentative dans
𝑥−1
un repère orthonormé (O,I,J).
1) Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓 ;
2) Déterminer les limites aux bornes de l’ensemble de définition et en déduire une
asymptote.
3) Déterminer les réels 𝑎, 𝑏 et 𝑐 tel que pour tout nombre réel 𝑥 ≠ 1, 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 +
𝑐
.
𝑥−1
(𝑥−3)(𝑥+1)
4) Démontrer que pour tout nombre réel 𝑥 ≠ 1, 𝑓(𝑥) = (𝑥−1)2
.
5) Déterminer le signe de 𝑓′(𝑥) suivant les valeurs de et dresser le tableau de
variation de 𝑓′(𝑥)
6) Démontre que la droite (𝒟) d’équation 𝑦 = 𝑥 + 2 et une asymptote à (𝐶𝑓 ) ;
7) Etudier les positions relatives de (𝒟) et (𝐶𝑓 ) ;
8) Démontrer que le point A(1; 3) est un centre de symétrie de (𝐶𝑓 ) ;
9) Tracer les asymptotes et (𝐶𝑓 ) dans sur la même graphique.
I. Définition et propriété
1. Activité
1. Calculer les primitives des fonctions suivantes :
1
𝑓(𝑥) = 𝑥 3 ; 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 et ℎ(𝑥) = 𝑥 2 + 𝑥 + 1
2. Déterminer
a) la primitive de 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 qui prend la valeur 0 en −1 ;
1
b) la primitive de 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 qui prend la valeur 1 en 1 ;
1
3. a) Justifier que la fonction 𝑓(𝑥) = 𝑥 est continue sur l’intervalle ]0; +∞[
1
b) Peut-on trouver une primitive de la fonction 𝑓(𝑥) = 𝑥 sur l’intervalle ]0; +∞[ ?
1. Définition
1
La fonction logarithme népérien, notée ln est la primitive de la fonction 𝑥 ⟼ 𝑥 a sur
]0; +∞[ , qui s’annule en 1.
Remarques
• Soit 𝑥 ∈ ]0 + ∞[, le logarithme népérien de 𝑥 est noté : ln(𝑥)
1
• ∀𝑥 ∈ ]0 + ∞[, (ln𝑥)′ = 𝑒𝑡 ln1 = 0
𝑥
2. Propriétés
Quels que soient les nombres 𝑎 et 𝑏 de ]0 + ∞[ , ln(𝑎𝑏) = ln𝑎 + ln𝑏
Pour tous nombres réels 𝑎 et 𝑏 de ]0 + ∞[ et pour tout nombre rationnel 𝑛,
1 𝑎
On a : ln 𝑎 = −ln𝑎 ; ln 𝑏 = ln𝑎 − ln𝑏 et ln𝑎𝑛 = 𝑛ln𝑎 ;
Propriété
2. Limites
ln𝑥
lim ln𝑥 = −∞ ; lim ln𝑥 = +∞ ; lim = 0 ; lim 𝑥ln𝑥 = 0
𝑥↦0 𝑥↦+∞ 𝑥↦0 𝑥 𝑥↦0
>
La courbe représentative de la fonction ln𝑥 admet en +∞ une branche parabolique de
ln𝑥
direction (𝑜𝑥) car lim .
𝑥↦+∞ 𝑥
Tableau de variation
𝑥 0 +∞
𝑓′(𝑥) +
𝑓(𝑥)
−∞
Le nombre 𝒆
L’équation ln𝑥 = 1 admet dans ]0; +∞[ une unique solution : le nombre noté
On a : 𝑒 = 2,718281828456; ln𝑒 = 1 ∀𝑛 ∈ ℕ, ln𝑒 𝑛 = 𝑛ln𝑒 = 𝑛.
Courbe Exercice
Etudier la fonction f définie par
3.
𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛(2𝑥 − 3).
2.
III. Résolution d’équation et
d’inéquation
1.
Exemple1
𝑒 Résoudre dans les équations suivantes :
− 1. 0 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. a) ln(𝑥 − 3) − ln(2𝑥 + 6) = 0 ;
− 1. b) ln2 𝑥 − 5ln𝑥 + 6 = 0 ;
Résoudre dans les inéquations suivantes
− 2. a) ln(2𝑥 − 3) − ln(𝑥 + 6) < 0 ;
b) ln2 𝑥 − ln𝑥 − 2 ≥ 0
− 3.
Exemple2
Soit l’équation (E) : ln3 − 2ln2 − ln + 2 = 0. On pose P(𝑥) = 𝑥 3 − 2𝑥 2 − 𝑥 + 2 ;
1) Calculer P(1) et en déduire une racine de P(𝑥) ;
2) Déterminer trois réels 𝑎, 𝑏 et 𝑐 tel que P(𝑥) = (𝑥 − 1)(𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐) ;
3) Résoudre l’équation P(𝑥) = 0 ;
4) En déduire la résolution :
a) De l’équation 2ln3 − 5ln2 − ln + 6 = 0 ;
b) De l’inéquation 2ln3 − 5ln2 − ln + 6 ≤ 0.
Propriétés
Activité
A l’aide de la calculatrice compléter le tableau suivant :
𝑥 −3 −2 0 0,5 1,5
𝑥
𝑒
Que constatez-vous des différents résultats ?
𝑒 𝑎 = 𝑏, 𝑎 ∈ ℝ équivaut à ln 𝑏 = 𝑎, 𝑏 ∈ ℝ ;
Pour tout réel 𝑎, on a : 𝑒 𝑎 > 0 et ln𝑒 𝑎 = 𝑎 ; si de plus 𝑎 > 0, 𝑒 ln 𝑎 = 𝑎 ;
1 𝑒𝑎
Pour tous réels 𝑎 et 𝑏, on a : 𝑒 𝑎+𝑏 = 𝑒 𝑎 × 𝑒 𝑏 , 𝑒 −𝑎 = 𝑒 𝑎, 𝑒 𝑎−𝑏 = 𝑒 𝑏 et 𝑒 𝑟𝑎 = (𝑒 𝑎 )𝑟 .
Exemple
Propriété
𝑒𝑥
Pour tout réel 𝑥 , on a : lim 𝑥𝑒 𝑥 = 0 et lim = +∞
𝑥↦−∞ 𝑥↦+∞ 𝑥
c) Dérivée et sens de variation
Pour 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , la fonction exponentielle népérienne 𝑒 𝑥 est dérivable et sa dérivée est
la fonction 𝑥 ⟼ 𝑒 𝑥 .
Propriété
Pour U dérivable sur ℝ, la fonction 𝒆𝐔 est dérivable sur ℝ, est sa dérivée (𝒆𝐔 )′ = 𝐔′𝒆𝐔 .
Exemple
Pour tout nombre réel 𝒙, 𝒆𝒙 > 𝟎; la fonction exponentielle 𝒆𝒙 est strictement
croissante sur ℝ.
Propriété
Pour tout nombre réel et , on a :
𝒆𝒂 = 𝒆𝒃 équivaut à 𝒂 = 𝒃 ; 𝒆𝒂 < 𝒆𝒃 équivaut à 𝒂 < 𝒃
d) Tableau de variation
𝑥 −∞ +∞
𝑥
(𝑒 ) ′
1
𝑒𝑥 1
0
e) Représentation graphique
Asymptote : puis que lim 𝑒 𝑥 = 0 alors la droite d’équation 𝑦 = 0 (droite (𝑜𝑥)) est
𝑥↦−∞
une asymptote horizontale en −∞ à la courbe de 𝑒 𝑥 .
Courbe
Exemple
On considère la fonction numérique 𝑓 de la variable réel 𝑥 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 + 𝑒 −𝑥 .
1) Etudier les variations de 𝑓 ;
2) a) Déterminer la limite de [𝑓(𝑥) − (𝑥 + 1)] lorsque 𝑥 tend vers −∞ et vers +∞ ;
b) En déduire une équation cartésienne de l’asymptote à la courbe (𝐶𝑓 ) de 𝑓 ;
3) Tracer avec soin la courbe (𝐶𝑓 ) dans le plan rapporté à un repère orthonormé ;
4) Déterminer la primitive F de 𝑓 qui prend la valeur 1 en 1.
Exercices 12 ; 13 ; 14 ; 26 ; 27 90-92page 66
Chapitre8 STATISTIQUES
10.
8.
6.
4. w
1
2 1
b1 z1
2. 1
1
Définition
On appelle mode d’une série statistique toute modalité d’effectif maximal. Dans le cas
d’une série statistique regroupée en classe, c’est le centre de classe de densité maximale.
On parle aussi de la classe modale dans ce cas.
∑𝑛
𝑖 𝑛𝑖 𝑥𝑖
la moyenne d’une série statistique des modalités 𝑥𝑖 et des effectifs 𝑛𝑖 est notée : 𝑥̅𝑖 = si
N
∑𝑛
𝑖 𝑛𝑖 𝑐𝑖
les modalités sont des classes on a : 𝑥̅ 𝑖 = N
(les 𝑐𝑖 sont les centres des classes).
On appelle médiane d’une série statistique d’effectif total N, tout nombre M𝑒 tel que le
nombre d’individu de modalité inférieure à M𝑒 et le nombre d’individu supérieure ou
N
égale à M𝑒 soient tous deux égaux à .
2
On appelle quartile toute modalité correspondant à 25% de l’effectif total.
Pour une série statistique étudiée on a trois quartiles : Q1 qui correspond à 25%, Q2 qui
correspond à 50% et Q3 qui correspond à 75% de l’effectif total.
On appelle Déciles toute modalité correspondant à 10% de l’effectif total.
Pour une série statistique étudiée on a neuf déciles : D1 qui correspond à 10%, D2 qui
correspond à 20%,…, D9 qui correspond à 90% de l’effectif total.
Détermination de la médiane
Si la médiane appartient au [𝑥A ; 𝑥B [, c’est-à-dire le point médiane G (M𝑦𝑒) appartient au
segment [AB] où A (𝑦𝑥A ) et B (𝑦𝑥B ),
A B
𝑦−𝑦A 𝑦B −𝑦A (𝑦−𝑦A )(𝑥B −𝑥A )
On a donc = d’où M𝑒 = 𝑥A +
M𝑒 −𝑥A 𝑥B −𝑥A 𝑦B −𝑦A
(25−20)(10−8) 5×2
Exemple M𝑒 = 8 + =8+ = 8,83
32−20 12
Caractéristiques de dispersions
Activité
1) Compéter le tableau3 ci-dessous.
Notes [0; 4[ [4; 6[ [6; 8[ [8; 10[ [10; 14[ [14; 16[ [16; 20[ Total
Effectifs (𝑛𝑖 ) 3 7 10 12 9 7 2 50
𝑐𝑖
𝑛𝑖 × 𝑐𝑖
𝑐𝑖 2
𝑐𝑖 − 𝑥̅
𝑛𝑖 . (𝑐𝑖 − 𝑥̅ )2 T1 =
𝑛𝑖 × 𝑐𝑖 2 T2 =
Définition
La variance d’une série statistique, notée V, est la moyenne des carrée des écart à la
1
moyenne. Elle est donnée par V = N ∑𝑛𝑖=1 𝑛𝑖 (𝑐𝑖 − 𝑥̅ )2 . Dans la pratique il est plus aisé
d’utiliser la formule de Koenig pour le calcul de la variance, cette est la suivante V =
1
(N ∑𝑛𝑖=1 𝑛𝑖 . 𝑐𝑖 2 ) −𝑥̅ 2
L’écart type noté 𝜎 est la racine carrée de la variance on note 𝜎 = √V.
Tableau6
Notes de Littérature (𝑦𝑗 ) 8 9 10 11 12 13 Total
Effectif (𝑛𝑗 )
Tableau7 𝑥𝑖
8 9 10 11 12 13 Total
𝑦𝑗
8
9 2
10
11
12
13
Total
Définition
Soit (𝑥𝑖 ; 𝑦𝑗 ; 𝑛𝑖𝑗 ) une série statistique à deux caractères quantitatifs.
L’ensemble des points M𝑖𝑗 de coordonnées (𝑥𝑖 ; 𝑦𝑗 ) est appelé nuage de points associé à
la série.
On appelle point moyen du nuage de points représentants cette série le point des
coordonnées (𝑥̅ ; 𝑦̅) ou 𝑥̅ et 𝑦̅ sont les moyennes respectives des séries marginales (𝑥𝑖 ; 𝑛𝑖 )
et (𝑦𝑗 ; 𝑛𝑗 ).
Exemple
2. Ajustement linéaire
Activité
Une mère d’un nouveau-né veut savoir l’évolution de son bébé après trois mois, le
carnet de consultation du bébé présente les données suivantes : 𝑥 le nombre des jours
après la naissance et 𝑦 le poids relevé à chaque période donnée en Kg.
Jours 𝑥𝑖 5 7 10 14 18 22 26 30
Poids en Kg 3,61 3,70 3,75 3,85 3,90 4,05 4,12 4,21
𝑦𝑗
On se propose de diviser ces données en deux sous séries statistiques comme suit :
Jours 𝑥𝑖 5 7 10 14 Jours 𝑥𝑖 18 22 26 30
S1 Poids 𝑦𝑗 3,61 3,70 3,75 3,85 S2 Poids 𝑦𝑗 3,90 4,05 4,12 4,21
Droite de régression
La droite de régression est une droite dont l’équation est de la forme 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 ou 𝑥 =
𝑎′𝑦 + 𝑏′.
Pour déterminer cette droite, on peut utiliser la méthode de Mayer, qui consiste à :
Diviser le nuage en deux sous-nuages S1 et S2 de même effectif, dans l’ordre où les
points se présentent;
Déterminer respectivement les points moyens G1 (𝑥̅𝑦̅1 )et G2 (𝑥̅𝑦̅2 ) des sous-nuages S1 et S2 ;
1 2
Remarque
𝑥̅ −𝑥̅
Lorsque la droite de Mayer a une équation de la forme 𝑥 = 𝑎′𝑦 + 𝑏′ où 𝑎′ = 𝑦̅2 −𝑦̅1 et
2 1
𝑥̅ 1 (𝑦̅2 −𝑦̅1 )−𝑦̅1 (𝑥̅ 2 −𝑥̅1 )
𝑏′ = , elle est dite droite de regréssion de 𝑥 en .
𝑦̅2 −𝑦̅1
Chapitre 5 PRBABILITE
I. Analyse combinatoire
1. Les ensembles
Activité
Les nombres des candidats inscrit au baccalauréat dans un sous centre d’examen sont
reparties selon leurs choix des matières facultatives dans le diagramme de VEN ci-dessous.
MUSIC
125
25
78
37 65
113
91
32
INFO DESSIN
Propriété
Soit E un ensemble fini non vide et A une partie de E on a A⋂A ̅ = ∅ A⋃A ̅ = E, on dit que
̅
A et A forme une partition de E.
Si B est aussi une partie de E on a : card(A⋃B) = cardA + cardB − card (A⋂B)
card(A × B) = cardA × cardB
̅ = cardE
cardA + cardA
2. Produit cartésien
Activité
Ali et son frère jouent au dé, il dispose de deux dés non pipé dont les faces son
numérotées de 1 à 6 ; le jeu consiste à lancer les deux dés à la fois et relever les chiffres qui
apparaissent sur chacune des faces supérieures des deux dés pour former un couple.
Déterminer les différents couples possibles qu’on peut obtenir.
Définition
Soit A et B deux ensemble finis, on appelle produit cartésien de A et B l’ensemble noté
A × B.
Le cardinale de A × B noté 𝑐𝑎𝑟𝑑A × B est le nombre des couples qu’on peut former avec les
éléments A et B ; on a : 𝑐𝑎𝑟𝑑A × B = 𝑐𝑎𝑟𝑑A × 𝑐𝑎𝑟𝑑
Remarque
Si on a plusieurs ensembles finis E1 , E2 , … , E𝑛 , alors les éléments du produit cartésien
E1 × E2 × … × E𝑛 sont de la forme (𝑎1 , 𝑎2 × … × 𝑎𝑛 ) où 𝑎1 ∈ E1 , 𝑎2 ∈ E2 , … , 𝑎𝑛 ∈ E𝑛 et
𝑐𝑎𝑟𝑑(E1 × E2 × … × E𝑛 ) = 𝑐𝑎𝑟𝑑E1 × 𝑐𝑎𝑟𝑑E2 × … × 𝑐𝑎𝑟𝑑E𝑛 .
Activité
Une urne contient 7boules numérotées de 1 à 7. On tire 3 de cette urne.
Déterminer le nombre de résultats possible dans chacun des cas suivants :
1) les boules sont tirées l’une après l’autre en remettant à chaque fois la boule tirée dans l’urne.
2) Les boules sont tirées l’une après l’autre sans remettre la boule tirée dans l’urne.
3) Les trois boules sont tirées à la fois.
Méthode
Soit 𝑛 et 𝑝 deux entiers naturels tel que 1 ≤ 𝑝 ≤ 𝑛 où 𝑛 représente le nombre d’éléments
d’un ensemble. On considère le tirage de 𝑝 éléments parmi les 𝑛 éléments ; on envisage
trois cas possibles :
Remarque
𝑛!
A𝑝𝑛 = (𝑛−𝑝)! avec 𝑝 ≤ 𝑛
si 𝑝 = 𝑛 on a A𝑝𝑛 = 𝑛(𝑛 − 1 )(𝑛 − 2) × … × [𝑛 − (𝑛 − 1)] = 𝑛!
II. Probabilité
Définition
Expérience aléatoire : c’est une épreuve dont l’issu est régit par le hasard. Elle est
caractérisée par un ensemble de référentiel appelé univers.
L’univers, l’ensemble des résultats possible est généralement symbolisé par la lettre grec
oméga Ω.
Chaque élément (résultat possible) de Ω est appelé évènement
Exemple
On considère un dé cubique parfaitement équilibré dont les faces sont numérotées de 1 à
6. On lance ce dé et on relève le numéro de la face supérieur ; on a : Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6}
On pose « A » : ′′ é𝑣è𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑖𝑟 ′′ A = {2; 4; 6}
« B » : ′′ é𝑣è𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟 ′′ B = {1; 3; 5} et
« C » : ′′ é𝑣è𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑑𝑒𝑢𝑥 ′′ C = {2}
« D » : ′′ é𝑣è𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 ′′ D = {2; 3; 5}
L’événement « C » est un événement élémentaire ;
Les événements « A » et « B » sont des événements incompatible car A⋂B = ∅ ;
L’événement contraire d’événement « D » est D ̅ = {1; 4; 6}
L’événement obtenir un nombre pair ou un nombre premier est : A⋃D = {2; 3; 4; 5; 6}
Activité
Une urne contient 5boules numérotées de 1 à 5 ; on tire une boule de cette urne
1) Déterminer le nombre de résultats possibles et en déduire la fréquence de tirer une boule.
2) Déterminer la fréquence de tirage dans chacun de cas suivants :
a) Le numéro de la boule tirée est un nombre pair ;
b) Le numéro de la boule tirée est un nombre impair ;
c) Le numéro de la boule tirée est un nombre premier ;
d) Le numéro de la boule tirée est un nombre pair ou un nombre premier.
Définition
Equiprobabilité
Lorsque tous les événements élémentaires d’un univers ont même probabilités, on dit
qu’il y a équiprobabilité.
1
Dans ce cas, si l’univers Ω est composé de 𝑛 événtualités 𝜔𝑖 on a : 𝑝𝑖 = P({𝜔𝑖 }) = 𝑐𝑎𝑟𝑑Ω
𝑐𝑎𝑟𝑑A
On a alors, pour tout événement A : P(A) = 𝑐𝑎𝑟𝑑Ω.
Remarque
Les expressions suivantes : « dé équilibré, dé parfait ou dé non pipé », « boule tirée dans
l’urne au hasard », « boule indiscernable au toucher », « carte bien battues », « tirage au
hasard » … indique que pour les expériences réalisées, il y a équiprobabilité.
Les éventualités de l’événement A sont appelés cas favorable et celles de Ω cas possible
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑠 𝑓𝑎𝑣𝑜𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒
on a donc P(A) = 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑠 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 .
Exercice
Les résultats respectifs seront donnés sous forme d’une fraction irréductible.
Une urne contient dix jetons indiscernable au toucher :
Deux portent le numéro 1 ;
Trois portent le numéro 2 ;
Quatre portent le numéro 3 ;
Un portent le numéro 4.
On tire simultanément et au hasard deux jetons de l’urne. Calculer la probabilité de
chacun des évènements suivant :
A : « obtenir deux numéros pairs »
B : « obtenir deux numéros impaires »
C : « obtenir deux jetons portant le même numéro »
D : « obtenir deux jetons portant des numéros dont la somme donne 5 »
E : « obtenir deux jetons dont au moins l’un porte le numéro 3 »
Solution
2
L’univers est cardΩ = C10 = 45 ;
CardG CardG
Ici il y a équiprobabilité, la probabilité d’un événement G est donc : P(G) = CardΩ = ;
45
CardA C24 6 2
A : l’urne contient 4jetons portant le numéro pair donc P(A) = CardΩ = 45 = 45 = 15 ;
CardB C2 15 1
B : l’urne contient 6jetons portant le numéro impair donc P(B) = = 6= = ;
CardΩ 45 45 3
C : l’évènement C se traduit par : « obtenir deux jetons portant le N°1 » ou « obtenir deux
jetons portant le N°2 » ou « obtenir deux jetons portant le N°3 » on a donc :
CardC C22 +C23 +C24 1+3+6 10 2
P(C) = CardΩ = = = 45 = 9 ;
45 45
Cardd C12 ×C11 +C13 ×C14 2+12 14 2
D : P(D) = CardΩ = = = 45 = 9 ;
45 45
CardE C14 ×C12 +C14 ×C13 +C14 ×C11 +C24 8+12+4+6 30 2
E : P(E) = CardΩ = = = 45 = 3.
45 45