Zz-Fiches Finances
Zz-Fiches Finances
Zz-Fiches Finances
Définition
Le budget prévisionnel est la traduction chiffrée du plan d’action annuel établi par la direction exécutive de la structure. Il
est généralement soumis à l’approbation des instances compétentes (l’Assemblée Générale, le Conseil d’Administration
et le Bureau Exécutif) au même titre que le plan d’action.
C’est le document qui présente les ressources et les dépenses prévues sur une période donnée (généralement 1 an).
Il doit être établi chaque année pour l’ensemble de la structure et peut ensuite être décliné pour chaque projet/activité/
bailleur spécifique. C’est avec le plan de trésorerie (cf. fiche CP13) un outil de gestion indispensable.
•••
Objectifs
• Confronter le plan d’action aux ressources prévues afin de mettre en évidence un éventuel déséquilibre (ressources
insuffisantes par exemple). Dans ce cas, la structure devra prendre des actions correctives (soit développer la
recherche de fonds, soit revoir à la baisse les activités prévues, soit réduire les coûts des actions…).
• Justifier les demandes de financement : le BP de la structure vient compléter et justifier la demande de financement
; c’est un document systématiquement demandé lors d’une requête de financement.
• Une fois les activités commencées, permettre le suivi budgétaire, c’est-à-dire comparer à une date donnée le budget
prévisionnel aux dépenses réalisées (cf. fiche FI2).
•••
Conditions
Etre au clair sur le projet de la structure (avoir un plan d’action détaillé) et sur les moyens à mettre en œuvre pour le
réaliser.
Parfaitement connaître le coût des activités prévues (coûts variables*), mais aussi les coûts fixes* (frais de fonctionnement,
frais bancaire – cf. fiche CP15), en se basant, notamment, sur la comptabilité des années précédentes (pour la définitions
des coûts fixes et coûts variables, voir la fin de la fiche, après l’exemple).
C’est donc un outil qui nécessite une réelle collaboration entre les différents acteurs du projet (coordinateurs de projets,
direction et service financier).
•••
Recommandations
• Commencez, après avoir défini le plus précisément possible vos objectifs, par chiffrer activité par activité les dépenses
que le projet va induire, aussi bien en matériel, qu’en équipement, en assurance, en frais de personnel, en frais de
structure, etc. N’hésitez pas à vous inspirer des projets similaires réalisés pour être le plus exhaustif possible dans
cette estimation.
Les coûts doivent être estimés de manière aussi précise et réaliste que possible. N’hésitez pas à demander des devis aux
prestataires que vous envisagez de faire intervenir de manière à vous appuyer sur des estimations précises des coûts ;
profitez-en pour en faire établir par différents prestataires afin de pouvoir faire jouer la concurrence.
Dressez une liste des dépenses la plus détaillée possible pour n’en oublier aucune. Le fait par exemple de faire appel à
des bénévoles induira peut-être des frais de repas ou de déplacement.
Fiche technique / FI1 88
• Il ne doit pas être conditionné exclusivement par les ressources acquises au moment de son élaboration. Il doit
pourtant être cohérent avec les ressources envisagées et les capacités de la structure à les gérer.
• Développer des capacités à mobiliser des ressources internes.
• Prévoir un calendrier d’élaboration du budget prévisionnel.
•••
Implications
Mise à jour : Le budget prévisionnel peut être corrigé en cours d’année en lien avec les responsables de projets et en
fonction des événements (par ex un financement prévu n’est finalement pas obtenu, ou l’inflation est telle qu’il faut revoir
tous les coûts à la hausse). Il doit absolument être mis à jour dès qu’une nouvelle information, entraînant une modification
du budget > 5% (en plus ou en moins), est connue : cela permet à tous les acteurs concernés (chargé de projet, directeur,
service financier) de connaître précisément la situation financière du projet et d’envisager les éventuelles actions
correctives nécessaires (développer la recherche de fonds, revoir à la baisse les activités prévues, réduire les coûts des
actions…).
Il est néanmoins important de conserver les différentes versions datées pour analyser l’évolution de l’activité sur plusieurs
années.
•••
Exemples
Budget prévisionnel par rubriques
Ligne Budgétaire / Objet de la Unité choi- Nombre Coût Coût Fonds Reste à
dépense sie d’unités unitaire total Bailleur 1 Bailleur 2 Bailleur 3 propres trouver
ACTIVITE 1 soutien nutritionnel
Achat de marchandises kits nutrition 200 50 10 000 5 000 0 3 000 2 000 0
Salaire du nutritionniste mois 12 800 9 600 4 500 2 000 0 0 3 100
Salaires des animatrices de mois x 2
séances pers 24 300 7 200 0 5 000 2 000 0 200
Remboursement des déplace-
ments des bénéficiaires ticket bus 200 5 1 000 0 0 0 1 000 0
Loyer (50%) mois 12 250 3 000 3 000 0 0 0 0
Electricité (50%) mois 12 60 720 720 0 0 0 0
Equipement informatique (50%) ordinateurs 1 5 000 5 000 0 5 000 0 0 0
Consommables (50%) mois 12 100 1 200 1 200 0 0 0 0
Facture téléphone/internet (50%) mois 12 100 1 200 1 200 0 0 0 0
Carburant (50%) mois 12 100 1 200 0 0 0 0 1 200
Sous-total activité 1 40 120 15 620 12 000 5 000 3 000 4 500
ACTIVITE 2 suivi médical
Achat de médicaments IO mois 12 1 000 12 000 0 5 000 5 000 2 000 0
Salaire médecin vacataire mois 12 1 000 12 000 12 000 0 0 0 0
Salaire infirmier mois 12 800 9 600 0 3 000 3 000 0 3 600
Salaire gestionnaire de pharmacie mois 12 650 7 800 0 7 800 0 0 0
Examens biologiques mois 12 1 000 12 000 0 0 10 000 0 2 000
Remboursement de transport des
patients mois 12 100 1 200 0 0 0 1 200 0
Loyer (50%) mois 12 250 3 000 0 0 3 000 0 0
Electricité (50%) mois 12 60 720 0 0 720 0 0
Equipement informatique (50%) ordinateurs 1 5 000 5 000 0 0 0 5 000 0
Consommables (50%) mois 12 100 1 200 0 0 1 200 0 0
Facture téléphone/internet (50%) mois 12 100 1 200 0 0 1 200 0 0
Carburant (50%) mois 12 100 1 200 0 0 0 1 200 0
Sous-total activité 2 66 920 12 000 15 800 24 120 9 400 5 600
TOTAL GENERAL 107 040 27 620 27 800 29 120 12 400 10 100
Ces deux exemples montrent une répartition des différentes charges de façon différente : dans le 1er exemple, les charges
sont regroupées selon l’activité à laquelle elles se rapportent.
Ici, le loyer est réparti à parts égales sur les 2 activités mais on peut aussi imaginer une répartition au prorata de l’utilisation
des locaux par chaque activité (par exemple, pour un groupe de parole qui utilise les locaux 1 demi-journée par semaine,
soit 2 jours par mois, la part du loyer qui pourra lui être affectée sera : 500 / 30jours x 2jours=33,33).
Avantages : répartir les charges fixes (notamment les salaires) sur les activités permet de les inclure plus facilement
dans une demande de financement global de l’activité.
Dans le 2ème exemple, les charges sont réparties par grandes rubriques budgétaires.
Avantages : cela permet de voir immédiatement les grands ratios dans la structure (frais de structure/budget global ;
frais de personnel/budget global, etc.)
Quelle que soit la solution choisie, cette répartition doit correspondre à la répartition choisie pour le plan analytique pour
faciliter le suivi budgétaire.
Fiche technique / FI1 90
*On appelle coûts fixes toutes les dépenses qui ne dépendent pas du niveau d’activité de la structure :
• les locaux (loyers, amortissements, entretien, etc.)
• les charges externes (électricité, eau, assurance, etc.)
• le personnel (salaires, charges, etc.)
• les impôts et taxes
• les frais financiers (emprunts, découverts bancaires, frais de tenue des comptes, etc.)
Ces charges peuvent être évaluées assez précisément, soit parce qu’elles ne changeront pas au cours de l’année (exemple
: le loyer), soit parce qu’on peut se baser sur les années précédentes pour les prévoir (exemple : la consommation
d’électricité). Elles devraient donc être évaluées au plus juste dans le budget prévisionnel.
Les coûts variables dépendent, eux, des activités menées par la structure :
• les achats nécessaires aux activités (par exemple les achats de médicaments, de denrées alimentaires, de matériel
scolaire, etc.)
• les autres achats et charges externes (carburant, fournitures, affranchissements, transports et déplacements, etc.)
Fiche technique / FI2 91
Synonymes
Gestion budgétaire, contrôle budgétaire
•••
Définition
Le suivi budgétaire est une comparaison à une date donnée entre un budget prévisionnel et des dépenses réalisées.
Il doit être fait régulièrement par le service comptable et mis à la disposition du reste de la structure d’une part et d’autre
part des partenaires financiers en cas de besoin.
Il facilite ainsi le pilotage des activités et la maîtrise du budget en analysant le passé (comparer les activités réalisées avec
les dépenses faites) pour prévoir le futur (planification des activités et des dépenses correspondantes).
Le suivi budgétaire peut concerner le budget global de la structure, d’un projet ou d’un financement spécifique.
•••
Objectifs
• Piloter les activités et maîtriser le budget (éviter les déficits et les reliquats).
• Gérer à l’avance et par anticipation les écarts constatés.
• Faire vivre le processus de contrôle comme une pratique utile, acceptable et compréhensible par tous.
• Adopter des actions correctives telles que : aménager le budget dans la limite des contraintes (dépenser moins ou
plus) et/ou ajuster les activités (faire moins ou faire plus).
• Optimiser l’utilisation des ressources.
•••
Conditions
• Disposer de la dernière version du budget prévisionnel.
• Disposer d’un suivi des dépenses régulier et rigoureux.
• Disposer d’un suivi des activités.
• Bonne communication entre le service comptable et les responsables de la mise en œuvre des activités.
•••
Recommandations
• Vérifier que les affectations budgétaires (comptables, analytiques) des dépenses sont correctes.
• Bien connaitre les règles de financement et les possibilités d’aménagements de budgets.
• Impliquer la direction dans l’analyse du suivi budgétaire.
• Analyser les écarts (en rentrant dans le détail de la comptabilité) en collaboration avec les responsables des activités.
• Mettre en place de actions correctives en cas d’écarts importants constatés entre le budget et le réalisé.
• Informer le bailleur des écarts et négocier avec lui les aménagements envisageables (tant au niveau budgétaire qu’au
niveau des activités).
NB : l’existence d’une codification analytique des dépenses (cf. fiche CP4) n’est pas obligatoire mais facilite l’élaboration
du suivi budgétaire.
•••
Implications
Le suivi budgétaire comme son nom l’indique demande un suivi régulier et constant. S’il s’agit d’un suivi budgétaire par
projet ou encore par bailleur, il ne doit néanmoins pas être totalement déconnecté de la structure comptable et analytique
de la structure. Une fois mis en place (tableaux, indicateurs, etc.), il ne fera l’objet que d’une mise à jour régulière.
Fiche technique / FI2 92
Exemple
Association XXXXX
Compte XXXX: Projet d’appui au fonctionnement année 2010
Période :
On remarque qu’au 30 juin, soit à la moitié de l’année, la moitié du budget prévu n’a pas été dépensée, mais avec
des disparités selon les lignes budgétaires : certaines ont été sur-consommées, d’autres sous-consommées. Il faut
commencer par rechercher la cause de ces écarts.
Les raisons qui peuvent justifier des écarts : activités saisonnières ; hausse inattendue des prix ; budget initial sous-
évalué (ou sur-évalué) ; mauvaise planification des activités ; variation imprévue de l’activité (ex : un centre de prise en
charge voisin cesse ses activités et les bénéficiaires se reportent sur votre structure) ; catastrophe naturelle (sécheresse,
inondations, etc.)…
A partir de cette analyse, on peut éventuellement agir pour compenser les écarts : soit réduire le rythme des dépenses pour
les lignes sur-consommées et augmenter le rythme pour les lignes sous-consommées ; soit effectuer des réaffectations
entre les lignes (dans le cas de budgets fléchés par les bailleurs, il convient de demander l’autorisation pour procéder à
ces transferts d’une ligne à l’autre).
Fiche technique / FI3 93
Définitions
Chaque fin de mois, le service comptable doit procéder à la clôture de la comptabilité. C’est l’occasion pour le caissier
et/ou le comptable de vérifier les données enregistrées, de faire un/des inventaire(s) de caisse, de faire le(s) état(s) de
rapprochement bancaire, de s’assurer que toutes les pièces comptables sont présentes et enregistrées, que les soldes
théoriques correspondent aux soldes physique.
Une fois ce travail effectué, la clôture doit être vérifiée et validée par un responsable hiérarchique (responsable financier/
directeur/ trésorier…) qui va donc effectuer le contrôle mensuel de la comptabilité.
Cet exercice est indispensable : même si la structure a une totale confiance dans son service comptable, il est essentiel
que les données, les soldes et les pièces comptables soient vérifiés et validés par un supérieur hiérarchique au moins
une fois par mois.
•••
Objectifs
L’objectif du contrôle mensuel de la comptabilité est de valider la clôture des comptes et la véracité des soldes constatés
en fin de mois.
•••
Conditions
• La personne chargée de faire le contrôle mensuel de la comptabilité ne peut pas être la personne qui fait la comptabilité
au quotidien.
• Le contrôle mensuel de la comptabilité doit être effectué à chaque fin de mois.
•••
Recommandations
La vérification mensuelle de la comptabilité ne demande pas de compétences comptables poussées ; il suffit d’être
motivé et intéressé : un directeur qui n’a jamais fait de comptabilité peut tout à fait se lancer dans cet exercice.
A faire:
• Instituer le contrôle mensuel de la comptabilité.
• Remplir et signer la fiche de contrôle mensuel de comptabilité (voir modèle ci-dessous).
• Produire un procès-verbal daté et signé après chaque contrôle et le diffuser auprès de l’équipe.
A ne pas faire:
Ne jamais fonctionner sans contrôle de la comptabilité.
•••
Fiche technique / FI3 94
Exemple
FICHE DE CONTROLE MENSUEL DE LA COMPTABILITE
Intitulé du projet :
Numéro de compte :
Caisse :
Devise :
Mois :
Année :
OUI NON Observations
1-Pièces comptables
Les pièces comptables sont-elles toutes enregistrées ?
- Les dépenses < XXXX (seuil fixé par la structure) : ont-elles toutes été validées par la/
les personne(s) autorisée(s)? (autorisations de décaissement jointes?)
- Les dépenses > XXXX (seuil fixé par la structure): une étude de marché a-t-elle été
effectuée ? Le dossier d’étude de marché a-t-il été correctement constitué (présence de
tous les pro forma demandés, PV signé justifiant la décision…) ?
3. Avances de fonctionnement
Toutes les avances de fonctionnement ont-elles été justifiées ?
4. Données comptables
- Les montants de chacune des pièces comptables sont-ils égaux à ceux enregistrés
dans le suivi de caisse/banque (informatique/logiciel comptable/suivi papier)?
(vérifier une par une les pièces et les montants enregistrés)
5. Soldes
- Les formules du suivi de banque/caisse sur excel sont elles justes (par d’erreurs de
sommation/ de formules)?
- Le solde initial du mois en cours (n) enregistré dans le suivi de caisse/banque corres-
pond-il au solde final du mois précédent (n-1)?
Date Date
Signature Signature
Définitions
C’est la version chiffrée du rapport narratif, mettant en relation le budget prévu initialement et le montant effectivement
dépensé.
•••
Objectifs
• Traduire la réalisation budgétaire d’une période précise.
• Rendre compte de l’exécution d’un financement obtenu.
• Justifier l’utilisation des fonds gérés par l’association (qu’il s’agisse des fonds propres, de dons, de subventions…).
• Il sert de base de prévision pour les budgets futurs.
•••
Conditions
Informations qui doivent figurer impérativement dans un rapport financier :
•••
Recommandations
A faire:
• Indiquer précisément la période concernée par le rapport financier.
• Faire signer par la/les personnes compétente(s) au sein de l’association (cf. fiche AD1).
Fiche technique / FI4 98
A ne pas faire:
• Confondre Rapport financier global et Bilan : les 2 documents ne se lisent pas de la même manière ; un rapport
financier global complet et clair apporte presque autant d’informations que le rapport annuel de l’association ; il
permet de visualiser le type d’activités menées, leur proportion, etc.
• Confondre Rapport financier et Budget Prévisionnel.
Cas particuliers:
Si vous devez établir votre rapport financier en 2 (ou plus) monnaies différentes (à la demande d’un bailleur étranger par
exemple) : il est impératif de renseigner le taux de change utilisé et, dans le cas de monnaie fluctuante, d’expliquer le
choix du taux appliqué ou d’utilisé le taux moyen pondéré (cf. fiche CP8)
•••
Implications
• Le rapport financier global s’établit en général une fois par an, une fois la clôture des comptes effectuée.
• Les rapports financiers par projets (intermédiaires ou finaux) peuvent être établis beaucoup plus fréquemment (tous
les 3, 6, 12 mois par exemple) selon le rythme imposé par le bailleur.
Important : si un suivi budgétaire (Cf. fiche FI2) est effectué régulièrement, cela diminue considérablement la charge de
travail liée à l’établissement du rapport financier : un rapport financier n’est rien de plus que la version « arrêtée » à une
date donnée du suivi budgétaire accompagné des commentaires des écarts.
•••
Définitions
L’audit est une activité de contrôle et de conseil qui peut porter sur différents aspects d’une organisation. Les deux
principaux types d’audit sont:
• l’audit organisationnel qui s’intéressera à l’organisation du travail, à la répartition des tâches et des responsabilités,
et au respect des procédures par les acteurs de la structure ;
• l’audit financier qui est l’examen de la validité des états financiers émis par une organisation.
Il peut exister d’autres types d’audit par exemple : audit social, audit statutaire, audit environnemental, audit des systèmes
d’information...
L’audit peut être mené soit par une personne appartenant à l’organisation, c’est l’audit interne ; soit par une personne
extérieure, c’est l’audit externe.
L’audit externe peut être imposé soit de façon conventionnelle par un bailleur ou un partenaire financier, soit par la loi
(certaines législations imposent aux associations, au-delà d’un certain nombre de salariés ou d’un certain niveau de
budget, de faire auditer et valider leurs comptes).
•••
Objectifs
Les objectifs généraux d’une pratique d’audit sont :
• vérifier que les résultats obtenus correspondent aux résultats prévus,
• vérifier que les procédures ont été respectées,
• détecter des dysfonctionnements éventuels, leurs causes et mettre en évidence les améliorations nécessaires,
• comprendre, analyser un incident, un écart, un dysfonctionnement spécifique.
•••
Conditions
Le contrôle externe exige spécifiquement :
• une définition nette du champ couvert par le contrôle et des responsabilités de chacun,
• la franche collaboration du personnel,
• la connaissance des procédures financières et organisationnelles de tous les services,
• la sensibilisation du personnel et le partage des termes de l’audit.
•••
Fiche technique / FI5 100
Recommandations
A faire (méthodologie)
• Etablir les termes de références (soit par le bailleur ou celui qui commandite l’audit, soit par la structure qui souhaite
être auditée).
• Avoir une procédure d’audit élaborée de façon concertée et validée par les parties prenantes.
• Définir le champ et les objectifs de l’audit, ainsi que les référentiels concernés.
• Identifier et choisir les auditeurs internes ou externes suite à un appel d’offres.
• Communiquer les thèmes de référence de l’audit auprès du personnel concerné.
• Le jour de l’audit, faire une réunion d’ouverture au cours de laquelle le responsable de la structure présente le ou les
auditeurs, les objectifs, la méthode d’audit, les règles déontologiques.
• Réaliser une réunion de restitution avec l’auditeur et débattre des écarts.
• Diffuser le rapport d’audit qui contient objectifs et champ d’application de l’audit, détails du plan d’audit, identification
des documents de référence, observations des non-conformités.
• Décider et engager les actions d’amélioration nécessaires suite au travail des auditeurs
•••