Deoharimenshi
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Le 24 mai 2023
Président du jury
Monsieur le Pr Julien Magne, PU-PH, Université de Limoges
Rapporteurs
Monsieur le Pr Edgard Brice Ngoungou, PU-PH, Université des Sciences de la
Santé, Gabon
Monsieur le Pr Matthieu Revest, PU-PH, Université de Rennes
Examinateur
Monsieur le Pr Abdoul Kane, PU-PH, Université, Cheikh Anta Diop de Dakar
Dédicace
A toi ma femme
A mes enfants, ce travail est aussi le vôtre. J’espère que vous feriez mieux que votre
mère et votre père
Georges Clemenceau.
Au Pr Abdoul Kane, pour avoir accepté d’être examinateur de cette thèse et pour le
moment consacré à en juger le contenu. Mes sincères remerciements.
Au Dr Farid Boumediene. Un grand merci pour tes conseils qui m’ont permis d’avancer
dans ma thèse.
Elisabeth Grellier. Vous avez pris avec amour et gentillesse les doctorants. Nos
sincères remerciements et bonne retraite.
A tous les doctorants et post doctorants de l’INSERM 1094 pour les moments
partagés.
Au Gouvernement Français par le biais de CAMPUS France qui m’a accordé une
bourse de mobilité doctorale. Vive la Liberté, l’Egalité et la Fraternité.
Au personnel des équipes de prise en charge des PVVIH des centres visités, Vous
avez manifesté une collaboration exceptionnelle au cours de l’enquête. Mes sincères
remerciements.
Aux PVVIH enquêtées Vous avez accepté de participer volontairement à cette étude.
Ce travail vous est dédié.
A ma famille et à mes amis, pour votre soutien durant ces années de thèse.
A la famille de Gilles KEHOUA et Charlène. Merci pour votre hospitalité durant mon
séjour à Limoges. J’espère que j’aurais l’occasion de vous accueillir également au
BURUNDI.
Introduction ............................................................................................................... 15
Annexes.................................................................................................................. 178
Tableau 1 : Quelques études sur la prévalence de l’AOMI chez les sujets infectés par
le VIH ........................................................................................................................ 32
Tableau 2 : Recommandations de l’American Heart Association sur la méthodologie
de la mesure de l’IPS ............................................................................................... 40
Depuis 1996, avec l’avènement d’un traitement antirétroviral hautement actif (HAART :
High Active Anti Retroviral Therapy), les patients infectés par le Virus de
l'Immunodéficience Humaine (VIH) vivent plus longtemps et, de plus en plus, sont
atteints de maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires (MCV), le
cancer, la maladie du foie et les maladies pulmonaires (Sackoff et al., 2006).
Parmi les personnes infectées par le VIH aux Etats-Unis, les MCV restent la principale
cause de mortalité non liée au VIH et en Europe, les MCV viennent en seconde
position après les cancers (Data Collection on Adverse Events of Anti-HIV drugs
(D:A:D) Study Group et al., 2010). Dans la population infectée par le VIH et en
particulier ceux qui reçoivent un traitement antirétroviral (TARV), les MCV sont
connues pour être une des causes de morbidité et de mortalité les plus importantes
(Morlat et al., 2014; Sackoff et al., 2006).
Chez les sujets infectés par le VIH, les facteurs de risque cardiovasculaire
« classiques » semblent être plus fréquents que dans la population générale. On
rencontre en particulier un tabagisme plus important, du diabète, de l’hypertension
artérielle (HTA) et une dyslipidémie très fréquente.
Les travaux de recherche réalisés dans le cadre du présent travail de thèse ont porté
sur la santé cardiovasculaire chez sujets VIH au Burundi, artériopathie oblitérante des
membres inférieurs (AOMI) et les facteurs de risque cardiovasculaire. L’AOMI est
favorisée par l’ensemble des facteurs de risque de l’athérome dont le tabac, le diabète,
l’excès de cholestérol, l’hypertension artérielle. Au cours de notre recherche, nous
nous intéressés sur deux principaux facteurs de risque à savoir HTA et le diabète qui
semblent être plus élevés chez les PVVIH que dans la population générale. L’approche
diagnostique par des outils validés a été utilisée. Pour l’AOMI, nous nous sommes
intéressés en particulier aux méthodes de dépistage par l’Index de Pression Systolique
(IPS), l’HTA par une prise de la pression artérielle et le diabète par la mesure de
glycémie capillaire.
Ma thèse est structurée en 6 grandes parties. La première partie a été consacrée aux
rappels des éléments principaux de l’infection par le VIH, le traitement antirétroviral, la
situation actuelle du VIH dans le monde ainsi qu’au Burundi. La seconde partie traite
le VIH et les différentes pathologies cardiovasculaires avec un focus particulier sur les
différents facteurs de risque cardiovasculaires les plus couramment rencontrées au
cours de l’infection par le VIH. La troisième partie aborde les comorbidités
cardiovasculaires les plus décrites dans la littérature avec l’avènement d’un HAART.
La quatrième concerne les travaux de thèse, nous avons présenté la justification de la
thèse, la zone géographique de l’’étude ainsi que le mode de recueil de données. La
cinquième partien nous avons présenté les résultats issus de nos 3 études. Enfin, dans
la sixième partie, nous avons présenté une discussion générale des principaux
résultats et nous avons terminé par une conclusion générale et avons évoqué
quelques perspectives de notre recherche.
Le VIH/SIDA est l'une des maladies infectieuses les plus ravageuses, apparue depuis
le XXe siècle. Il y a environ cent ans, le virus est passé pour la première fois des
primates africains à l'homme (D’arc et al., 2015; Sharp & Hahn, 2011). C’est en 1983
que le VIH a été identifié pour la première fois à l’Institut Pasteur de Paris (Barré-
Sinoussi et al., 1983). Il s’agit d’un virus du groupe des rétrovirus humains, identifié à
partir d’une biopsie ganglionnaire lymphatique, prélevée chez un patient qui présentait
une lymphoadénopathie généralisée. Le virus a été dénommé « Lymphoadenopathy
Associated Virus », puis plus tard VIH. Ce virus est connu pour être responsable du
Syndrome de l’Immuno-Déficience Acquise (SIDA) entrainant une défaillance de
l’immunité chez des personnes ne possédant aucune autre cause pouvant expliquer
celle-ci. Entre 1970 et 1981, les premiers cas de SIDA ont été identifiés et rapportés
aux Etats-Unis par le Center for Disease Control and Prevention (CDC) (Gottlieb et al.,
1981). Ces cas étaient constitués par des patients homosexuels traités pour diverses
pathologies, soit d’origine infectieuse comme les pneumonies à pneumocystis jiroveci
ou les infections à cytomégalovirus, soit pour des cancers comme la maladie de Kaposi
généralisée ou des cancers rares de causes non élucidées. C’est en 1984 qu’un test
sérologique permettant le diagnostic des patients séropositifs pour le VIH a été mis en
place (Brun-Vezinet et al., 1984; Klatzmann et al., 1984; Montagnier et al., 1985;
Schüpbach et al., 1984).
Le VIH se subdivise en deux types VIH-1 et VIH-2 avec des différences moléculaires.
Le VIH-1 est actuellement répandu dans le monde avec une diversité génétique. Moins
pathogène, le VIH-2 se rencontre essentiellement dans la partie de l’Afrique Sub-
Saharienne occidentale et sa prévalence diminue au détriment du VIH-1.
Le VIH-1 se subdivise en plusieurs groupes (M,O,N et P). C’est le groupe M qui est
responsable de la pandémie du SIDA avec 9 sous types (ABCDFGHJK) (Girard et al.,
2006). Le stade du VIH est évalué par le taux des lymphocytes TCD4 et par la charge
virale, c’est-à-dire le nombre de copies de virus dans le sang. Sur la base de ces
copies, on parvient à prévoir et anticiper la progression de l’infection.
Le taux de lymphocytes TCD4 est normal quand il se situe entre 600 et 1200
cellules/mm3 (Girard et al., 2006).
Les particules du virus VIH ont un diamètre de 100 nm et sont entourées d'une
membrane riche en lipoprotéines. La taille du génome rétroviral est de 9,8 kb et se
compose de deux copies identiques d'une molécule d'Acide Ribo Nucléotidique (ARN)
simple brin.
Neuf gènes dont 3 codant pour les protéines structurales composent le génome du
VIH-1 :
- le gène gag codant pour le précurseur peptidique gag, contient quatre domaines
impliqués dans la morphogénèse virale : p17 (domaine de liaison à la matrice),
p24 (permettant la structuration de la capside), p6 (impliqué dans le
bourgeonnement des nouveaux virions) et p7 (formant la nucléoplasmide) ;
- le gène pol, exprimé sous forme d’un précurseur gag-pol, code pour les
principales protéines enzymatiques virales qui vont permettre la réplication du
virus. Il s’agit de la transcriptase inverse qui assure la rétrotranscription des
brins d’ARN en ADN, de l’intégrase qui induit l’intégration de l’ADN viral
(provirus) dans le génome cellulaire et de la protéase virale, responsable de la
maturation des virions infectieux ;
- le gène env, codant pour le précurseur protéique env, est maturé et clivé pour
donner les glycoprotéines de l’enveloppe virale, la gp120 (protéine de surface)
et la gp41 (protéine transmembranaire) liées de façon non covalente, qui
permettent la reconnaissance des cellules cibles par le virus.
Selon les nouvelles recommandations, sauf à de rares exceptions près, toutes les
personnes infectées par le VIH présentant une virémie détectable, quel que soit leur
nombre de cellules CD4, devraient commencer un traitement antirétroviral (TARV) dès
que possible après le diagnostic afin de prévenir la progression de la maladie,
d'améliorer les résultats cliniques et de limiter la transmission. Cette recommandation
est solidement étayée par de vastes essais cliniques randomisés récents (Group,
2015; Günthard et al., 2016).
Lorsque le SIDA a été étudié pour la première fois, les cliniciens se limitaient à traiter
les infections opportunistes associées à la maladie, avec peu de succès. C’est quand
le VIH a été isolé comme étant la particule causale et que son cycle de réplication a
été caractérisé, que les chercheurs ont pu commencer à travailler sur des approches
antirétrovirales. Les premières étapes du traitement du VIH ont eu lieu en 1987,
lorsqu'il a été démontré que la zidovudine, utilisée à l'origine comme traitement
anticancéreux, pouvait bloquer l'étape de la transcription inverse et réduire la mortalité
et les infections opportunistes chez les individus atteints du SIDA.
Plus tard, une percée majeure a été réalisée avec l'introduction de la trithérapie pour
limiter le développement de la résistance aux médicaments et mieux contrôler le virus
(Weiss et al., 2008). Actuellement, plusieurs classes de médicaments antirétroviraux
ont été développés, notamment les inhibiteurs de la protéase virale (IP), les analogues
nucléosidiques (INTI) ou les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse
(INNTI). Récemment, des inhibiteurs de fusion, des antagonistes de CCR5 et des
inhibiteurs d'intégrase ont été développés (Tamamura et al., 2005). Dès 1995, la Food
and Drug Administration a approuvé le premier inhibiteur de protéase, ce qui a marqué
le début de l'ère de la thérapie antirétrovirale hautement active (Greene, 2007;
Valdiserri, 2018). Le SIDA est ainsi passé du statut de maladie mortelle à celui de
maladie infectieuse chronique gérable.
Les PVVIH passent par trois étapes après avoir été infectées par le virus. La première
étape est l'infection aiguë ou primaire (qui dure de 2 à 4 semaines après l'infection),
au cours de laquelle elles présentent des symptômes semblables à ceux de la grippe,
tels que fièvre, frissons, sueurs nocturnes, maux de gorge, fatigue, gonflement des
ganglions lymphatiques et aphtes (HIV.gov, 2020). La deuxième étape est la latence
clinique ou également appelée infection chronique du VIH. A ce stade, le virus se
réplique mais à des niveaux faibles et les PVVIH sont généralement asymptomatiques
(Hernandez-Vargas & Middleton, 2013). Les personnes peuvent rester dans cette
phase pendant 10 à 15 ans sans traitement, mais certaines progressent vers la
dernière étape beaucoup plus rapidement.
Il y a eu 2,3 millions de décès dus au VIH en 2005, contre 1,6 million en 2012 et
650 000 personnes en 2021. La thérapie antirétrovirale prolonge la durée de vie des
personnes vivant avec le VIH. La baisse de mortalité constatée après la mise à
disposition du traitement s'atténue avec le temps. Néanmoins, on remarque que le
risque de développer des comorbidités, telles que les maladies cardiovasculaires, les
cancers transmissibles ou non transmissibles ne définissant pas le SIDA,
l'ostéoporose, les maladies du foie, les maladies rénales et éventuellement le déclin
neurocognitif, est plus élevé que dans la population générale (Mocroft et al., 1998;
Palella et al., 1998; UNAIDS, 2021).
L’ASS abrite actuellement la majorité des infections par le VIH dans le monde, avec
environ 70 % des PVVIH en 2020 (UNAIDS, 2021). Le VIH/SIDA est la principale
cause de morbidité et de mortalité dans la région (James et al., 2018 ; Vos et al., 2020).
Fin 2021, 82 000 personnes vivaient avec le VIH. Parmi celles-ci, 75 059 recevaient
une thérapie antirétrovirale, dont environ 9 356 étaient des personnes nouvellement
infectées. Les décès annuels liés au SIDA étaient estimés à 2 300. En 2021, le
dépistage et le traitement des personnes infectées par le VIH étaient assurés par 1
035 centres VIH répartis sur tout le pays (MSPLS, 2022).
Les premiers cas d’AVC chez les patients infectés par le VIH ont été signalés en 1986
par Anders et ses collègues (Anders et al., 1986). Dans plusieurs études, le nombre
d'AVC était plus élevé chez les enfants et les jeunes adultes infectés par le VIH, sans
facteurs de risque traditionnels (Qureshi et al., 1997; Singer et al., 2013). Ces AVC
étaient principalement de nature ischémique et passaient souvent inaperçus et non
diagnostiqués tout au long de la vie d'une personne.
La présence d'un AVC, soit un infarctus cérébral, soit une hémorragie intracrânienne,
a été signalée dans plusieurs séries d'autopsies de cerveaux infectés par le VIH avec
des prévalences allant de 6 à 34 % (Cole et al., 2004; Connor et al., 2000; Rabinstein,
2003). Une étude mené dans six cliniques a montré que la prévalence du syndrome
d'AVC diagnostiqué cliniquement se situerait entre 0 et 5 % (Rabinstein, 2003).
Dans l'ère pré-ART, les PVVIH présentaient un risque élevé d'AVC ischémique par
rapport à ceux qui n'étaient pas infectés par le VIH. Ceux-ci se produisaient
principalement chez les personnes atteintes de SIDA avancé, compliqués d'infections
secondaires, telles que l'encéphalite toxoplasmique, la méningite fongique, la
méningite tuberculeuse et la neurosyphilis, ou celles atteintes de coagulopathies ou
de vascularites (Anders et al., 1986; Mizusawa et al., 1988; Pinto, 1996). Une étude
pré-ART réalisée par Cole et ses collègues a documenté que l'incidence des AVC
ischémiques était neuf fois plus élevée chez les patients atteints du SIDA que chez les
individus témoins (Cole et al., 2004). De même, Engstrom et al. ont rapporté un risque
accru d'AVC chez les patients atteints du SIDA par rapport à la population de référence
(Engstrom et al., 1989).
Bien que plus des deux tiers de la population mondiale de PVVIH vivent en Afrique
subsaharienne, on en sait moins sur les contributions de l’infection à VIH sur les AVC
et les issues de ceux-ci dans la région. En ASS, l’impact du VIH sur le risque d’AVC
est très important en raison du risque élevé d’AVC en population générale dans cette
même région (Adeloye, 2014).
Les mécanismes par lesquels l'infection par le VIH augmente le risque d'IDM ne sont
pas connus. Les mécanismes possibles peuvent impliquer une inflammation (Triant et
al., 2009), une diminution du nombre de cellules TCD4 (Lichtenstein et al., 2010), une
coagulation altérée (Kuller et al., 2008),une dyslipidémie (Riddler, 2003), une altération
de l'élasticité artérielle (Baker et al., 2009) ou un dysfonctionnement endothélial
(Torriani et al., 2008). Chez les personnes infectées par le VIH, le traitement
antirétroviral est associé à des changements métaboliques (Jacobson et al., 2005) et
à une répartition anormale des graisses (Tien et al., 2006) qui sont à leur tour liés à
une résistance à l'insuline, au diabète et à la dyslipidémie (Hadigan et al., 2001; Wohl
et al., 2008). Bien que le VIH et le TARV soient associés au risque d'IDM, les résultats
de l'étude Strategies for Management of Antiretroviral Therapy montre que la
suppression virale du VIH entraîne un risque de maladie cardiovasculaire plus faible
que le traitement de conservation des médicaments suggèrent que le virus joue le plus
grand rôle (El-Sadr et al., 2005).
La figure 8 montre les facteurs liés à l’IDM dans une étude cas-témoins au sein de la
base de données hospitalière française sur le VIH (FHDH)-ANRS CO4.
Indépendamment des facteurs de risque cardiovasculaire et de la thérapie
antirétrovirale, on constate que la réplication du VIH, un nadir de lymphocytes TCD4
bas et un nombre élevé de lymphocytes TCD8 sont associés à un risque accru
d'infarctus du myocarde chez les personnes infectées par le VIH.
II.3. L’AOMI
Une revue systématique réalisée sur des études effectuées dans 10 des 48 pays
d'Afrique subsaharienne a rapporté des prévalences d’AOMI variant de 3,1 % à 24 %
chez les adultes âgés de 50 ans et plus, et de 39 % à 52 % des personnes présentant
des facteurs de risque connus comme le diabète (Johnston et al., 2016).
Dans une vaste étude prospective portant sur 91 953 participants, avec un suivi
médian de 9 ans, on a constaté que l'infection par le VIH était associée à un risque
accru de 19 % de l’AOMI, au-delà des explications traditionnelles des facteurs de
risque athérosclérotiques (Beckman et al., 2018).
Johns et al. Canada 2010 Tous patients 167 52 IPSr ≤ 0,9 2,4
Olalla et al. Espagne 2011 Tous patients 231 44,4 IPSr ≤ 0,9 1,3
Qaqa et al. USA 2011 Age > 40 ans 113 47±10 IPSe↓>15% 26,5
Canalejo et al. Espagne 2011 Age > 20 ans 205 41 IPSr ≤ 0,9 6,3
Qaqa et al. USA 2012 Tous patients 173 49 IPSr < 0,9 13,9
Kwiatkowska et Pologne 2014 Age 20-60 ans 111 42 IPSr ≤ 0,9 1,8
al.
Knudsen et al. Danemark 2018 Age > 40 ans 908 52 IPS ≤ 0,9 12
nIleana et al. Burundi 2015 Age>40 ans 300 49.6±7 IPS≤0,9 17,3
Entre 20 et 55 14,6
Agu et al. Nigeria 2019 150 43,7±8 ABI < 0.90
ans
6.9
Kamden et al. Cameroun 2018 ≥21 ans 144 46±9 IPS < 6.9
Parmi les facteurs de risque les plus rencontrés dans le cas d’une AOMI, on retrouve
en premier lieu le tabagisme actif. Son influence sur l’AOMI est nettement supérieure
par rapport aux autres facteurs de risque (Fowkes et al., 2013). Celui-ci est 2-3 fois
plus fréquente chez les personnes infectées par le VIH (Nahvi & Cooperman, 2009).
Les facteurs de risque traditionnels (âge, sexe masculin, obésité, cholestérol) jouent
un rôle important dans le risque accru du diabète en cas de VIH (Ledergerber et al.,
2007).
Ainsi, comme chez les individus séronégatifs, les facteurs de risque traditionnels
prédisent la MCV chez les personnes infectées par le VIH. Des études ont montré que
l'inflammation persistante et la réponse immunitaire désordonnée qui sont présentes
chez les individus infectés par le VIH, même en cas de traitement efficace, peuvent
augmenter le risque de maladies cardiovasculaires (Stein & Hsue, 2012).
La vascularisation des membres inférieurs est assurée par plusieurs artères des
fesses jusqu’aux pieds. L’artère fémorale superficielle est l’artère nourricière principale
de la jambe. Elle prend naissance au niveau du pli de l’aine à partir de l’artère fémorale
et se prolonge au niveau du genou par l’artère poplitée. Les artères ne sont pas de
simples conduits passifs, mais constituent un véritable organe dont la structure varie
d'un endroit à l'autre et dont les fonctions sont soumises à des systèmes de régulation
différents. Ce tissu peut convertir le flux pulsatil exercé par la pompe cardiaque en un
flux continu, tout en adaptant la pression et l'état du débit sanguin aux besoins de
chaque zone. Ainsi, la paroi artérielle est organisée en trois tuniques concentriques,
morphologiquement distinctes, nommées de la lumière vers l'extérieur de l'artère :
intima, média et adventice (Grabowski, 2001).
Enfin, l'intima, qui est en contact direct avec la circulation sanguine, est formée de
monocouches de cellules endothéliales étroitement jonctionnelles, de membranes
basales et de couches de tissu conjonctif. Dans des conditions physiologiques, les
cellules endothéliales jouent un rôle important dans l'échange et le maintien de
l'intégrité artérielle en formant une barrière antithrombotique imperméable. C'est la
dysfonction endothéliale qui est à l'origine du processus de l’athérosclérose.
La deuxième mesure au bras droit est réalisée afin de limiter l’effet « blouse blanche ».
Pour chaque jambe, l’IPS de repos doit être déterminé en divisant la plus haute
pression mesurée à la cheville par la plus haute pression mesurée aux bras. Notons
que les deux pressions mesurées au niveau du bras droit sont moyennées sauf si la
différence de pression entre les deux mesures est supérieure à 10 mmHg. Dans ce
cas, seule la seconde valeur mesurée est considérée.
Ces valeurs plus faibles de sensibilité peuvent s’expliquer par le choix de la méthode
de référence qui est le plus souvent une technique d’imagerie (échographie,
artériographie, IRM). Ce choix est discutable car l’IPS évalue l’hémodynamique du
membre inférieur donc le retentissement de la lésion mais pas sa présence.
Lorsque les réseaux collatéraux sont bien développés, ils peuvent constituer une
véritable voie de suppléance, les pressions aux chevilles peuvent alors être > 0,90,
bien que les artères soient caractérisées comme pathologiques par l’imagerie. Le
degré d’atteinte ischémique lié à l’AOMI peut être qualifié de :
II) « modéré » lorsque l’IPS de repos est < 0,70 et > 0,50 ;
III) « sévère » lorsque l’IPS de repos est < 0,50 (Hiatt, 2001).
Des valeurs d’IPS de repos comprises entre 0,91 et 1,00 sont considérées comme «
équivoques » et peuvent justifier la mise en place de tests complémentaires (IPS post-
effort, techniques d’imagerie) pour statuer plus précisément sur la présence ou non
d’une AOMI.
En cas d’AOMI, une baisse supérieure à 0,15 des valeurs d’IPS au repos, lors du suivi
clinique est signe d’une progression de la pathologie et est associée à un doublement
du risque de décès et ceci, quelle que soit la valeur initiale d’IPS de repos (Aboyans
et al., 2012).
Cela fait de l'AOMI une maladie grave avec des taux de mortalité toutes causes
confondues de 30 % à 5 ans, 50 % à 10 ans et 70 % à 15 ans (Norgren et al., 2007).
En cas de VIH, les anomalies cardiovasculaires ont été identifiées avant même
l’utilisation des antirétroviraux. Des troubles métaboliques ont été décrits, les
anomalies observées étaient une hypertriglycéridémie et une variabilité de l’insuline
(Grunfeld & Feingold, 1992). Egalement, une élévation du cholestérol total (CT), des
lipoprotéines de basse densité (LDL), ainsi que la baisse de lipoprotéines de haute
densité (HDL) ont été décrites (Oh & Hegele, 2007). Le taux de LDL est élevé chez les
individus infectés et traités pour le VIH (Khunnawat et al., 2008). L’infection par le VIH
lui-même est souvent associée à des niveaux plus bas de cholestérol HDL, ce qui
pourrait entraîner la perte de la protection contre l'athérosclérose (Khunnawat et al.,
2008). Concernant le TARV, celui-ci ne semble pas avoir d'effet sur le HDL (DAD
Study Group et al., 2007). Chez les personnes infectées par le VIH, on observe
également une hypertriglycéridémie, qui est soupçonnée être le résultat de la
résistance à l'insuline (Ledergerber et al., 2007).
En outre, le TARV en particulier par les inhibiteurs de la protéase, est associé à des
effets secondaires métaboliques, tels que l'élévation des triglycérides totales et
l’hyperglycémie (Oh & Hegele, 2007).
Une augmentation des concentrations de glucose a été signalée chez les personnes
infectées et traités par le VIH. Une étude a montré une augmentation significative de
la résistance à l'insuline chez ces individus, le risque de diabète de type 2 étant
multiplié par 4 (Ledergerber et al., 2007). Concernant le TARV hautement actif et les
MCV, Mendes et al. ont identifié des anomalies de la déformation du myocarde dans
une population de patients infectés par le VIH. Cependant, il n’a pas été démontré que
l'infection par le VIH et le HAART sont des facteurs de risque de la déformation du
myocarde (Mendes et al., 2014).
L'athérosclérose est caractérisée par des lésions de l'intima qui provoquent la saillie
des plaques d'athérosclérose dans la lumière artérielle et affaiblissent le médiateur
sous-jacent (Stary, 2000). Ces lésions intimales sont causées par une série
d'événements résultant de la pénétration des lipoprotéines LDL dans l'espace sous-
endothélial. Retenue dans l'intima, cette dernière est convertie en lipoprotéine de
basse densité oxydée et provoque l'adhésion des monocytes à la surface des cellules
endothéliales de la paroi artérielle. Ces monocytes se différencient ensuite en
macrophages, qui captent alors les lipoprotéines. Cette absorption les fait transformer
en macrophages mousseux, dont la fluidité diminue, les empêchant de retourner dans
la circulation sanguine.
Les patients infectés par le VIH présentent fréquemment des élévations des
concentrations de cholestérol total et de LDL. Une étude a montré que l’'incidence de
l'hypercholestérolémie nouvelle chez ces patients serait de 24 % (Manner, Trøseid, et
al., 2013). Parmi les agents pharmacothérapeutiques antirétroviraux, la classe des IP
est fréquemment associée à l'apparition d'une hypercholestérolémie lorsqu'elle est
utilisée en monothérapie (60 %) ou en association comme bithérapie (15 %) (Manner,
Baekken, et al., 2013).
Dans une étude, l'administration de l'IP ritonavir à des adultes sains non infectés par
le VIH pendant 2 semaines a entraîné une dyslipidémie avec des concentrations
élevées de cholestérol VLDL, de cholestérol LDL et d'apolipoprotéine B dans le plasma
et une baisse des taux de cholestérol HDL (HDL-C) (Boccara et al., 2020; Nguyen et
al., 2015).
III.1.3. HTA
Depuis 2000 avec l'utilisation plus répandue de la thérapie antirétrovirale hautement
active, on observe une évolution du profil de morbidité et de mortalité des PVVIH, allant
des infections opportunistes liées au SIDA vers les maladies chroniques liées à l'âge,
notamment l'hypertension artérielle (HTA), le diabète, la dyslipidémie et les MCV
(Fahme et al., 2018; Masenga et al., 2019; Nansseu et al., 2018). On estime qu’environ
24 % des PVVIH souffrent de l’HTA, soit un total de près de 8,9 millions de PVVIH
affectées dans le monde. Ces estimations varient considérablement d'une région à
l'autre et d'un pays à l'autre en fonction du niveau de revenu. La prévalence de l'HTA
chez les personnes vivant avec le VIH est significativement plus élevée en Amérique
du Nord et plus faible en Afrique subsaharienne et en Asie, sans différence significative
entre les populations sud-américaines et européennes (Bigna et al., 2020).
Par rapport aux personnes non infectées par le VIH, la prévalence de l'HTA est
significativement plus élevée chez les PVVIH en Amérique du Nord et plus faible en
Afrique subsaharienne et en Asie, alors qu'il n'y pas de différence significative dans
les populations d'Amérique du Sud et d'Europe.
L'HTA reste le principal facteur de risque de mortalité dans le monde mais aussi, un
problème croissant chez les adultes infectés par le VIH. Les PVVIH sous traitement
antirétroviral présentent une prévalence de l’HTA plus élevée que les personnes non
infectées par le VIH (Gazzaruso et al., 2003; Onen et al., 2010; van Zoest et al., 2016;
Y. Xu et al., 2017).
Une étude de cohorte prospective portant sur plus de 80 000 vétérans américains
infectés et non infectés par le VIH, suivis sur une période de 6 ans, a par exemple
révélé que les adultes infectés par le VIH souffrant d'HTA avaient un risque deux fois
plus élevé d'infarctus aigu du myocarde que les adultes non infectés par le VIH
souffrant d'HTA (Armah et al., 2014). Bien que le problème épidémiologique de
l'hypertension chez les adultes infectés par le VIH soit bien défini (Nduka et al., 2016;
Ryscavage et al., 2017; Y. Xu et al., 2017), peu d'études ont évalué les mécanismes
physiopathologiques conduisant à l'HTA chez les personnes vivant avec le VIH.
Les facteurs de risque cardiovasculaire traditionnels expliquent une partie, mais pas
la totalité, de l'augmentation du risque de l’HTA chez les adultes infectés par le VIH
(Nguyen et al., 2015; Schouten et al., 2014; van Zoest et al., 2016).
Plusieurs facteurs virologiques et les effets indésirables liés au traitement ont été
impliqués dans la physiopathologie de l'HTA dans l'infection par le VIH, notamment la
translocation microbienne, l'inflammation chronique, la reconstitution immunitaire qui
influencent tous de manière unique des voies d'aval communes telles que les
systèmes sympathique et rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) (Crane et al.,
2009; Maffongelli et al., 2016).
Des taux élevés d'IL-6 ont également été associés à l'HTA et à la mortalité
cardiovasculaire chez les adultes non infectés par le VIH (Bautista et al., 2005;
Lindmark et al., 2001; Sesso et al., 2007). Dans le cadre d'une analyse d'association
pangénomique portant sur plus de 3 000 adultes âgés non infectés par le VIH, il a été
démontré que la sCD14, également marqueur de l'activation des monocytes, était
associée à des facteurs de risque cardiovasculaire, dont l'HTA (Reiner et al., 2013) .
III.1.4. Diabète
Les dernières décennies ont vu une amélioration remarquable des résultats cliniques
des patients séropositifs, grâce à la multithérapie. Cependant, elles ont également
entraîné une augmentation des dysfonctionnements métaboliques, notamment la
résistance à l'insuline, la dyslipidémie et la lipodystrophie (Palella et al., 1998). Il a été
démontré que ces médicaments augmentent la résistance à l'insuline et réduisent la
sécrétion d'insuline, en interférant avec les récepteurs d'absorption du glucose et en
particulier le GLUT-4. Ces médicaments sont connus pour interférer avec la protéine
cellulaire de liaison à l'acide rétinoïque de type 1 (CRABP 1). Cette interférence
entraîne l'inhibition du récepteur peroxysomal activé par les proliférateurs (PPAR), ce
qui favorise la résistance à l'insuline, l'inflammation des adipocytes et la libération
d'acides gras libres (AGL) (Samaras, 2012).
Une récente revue systématique sur 45 études qui ont évalué l’incidence et la
prévalence du diabète a été effectué (Daultrey et al., 2021). Le test de tolérance au
glucose oral, la glycémie à jeun, l'HbA1c et la fructosamine ont été utilisés pour étudier
le diabète. Au total, 27 études décrivent le diagnostic du diabète, 14 utilisant le test de
tolérance au glucose, 12 la glycémie à jeun et 7 l'HbA1c. Les 18 études sur le suivi du
diabète ont utilisé l'HbA1c. La prévalence variait de 1,3 % à 26 % et l'incidence de 2,9
% à 12,8 %. Les études utilisant le glucose et l'HbA1c ont rapporté que l'HbA1c
diagnostiquait moins de personnes atteintes de diabète, les études de surveillance ont
trouvé que l'HbA1c sous-estimait les niveaux de glycémie. Toutes ces études ont
conclu que le diabète était plus fréquent chez les PVVIH.
Dans une analyse multi-cohorte portant sur plus de 14 000 personnes vivant avec le
VIH aux États-Unis et au Canada, le pourcentage de personnes obèses au moment
de l'initiation du traitement antirétroviral est passé de 9 % à 18 % entre 1998 et 2010.
En outre, 22 % des personnes ayant un IMC normal sont passées en surpoids et 18
% des personnes en surpoids sont devenues obèses, et ceux dans les trois ans suivant
le début du traitement antirétroviral (Koethe et al., 2016). D'autres études ont confirmé
la prévalence et l'incidence élevées de l'obésité chez les PVVIH (Erlandson et al.,
2015; Hasse et al., 2014; Ilozue et al., 2017; Tate et al., 2012). Ces changements sont
parallèles aux tendances observées dans la population générale (Amorosa et al.,
2005). Les femmes, les minorités et les personnes séropositives d'un statut socio-
économique inférieur supportent une charge disproportionnée d'obésité.
III.1.6. Le tabagisme
L'Organisation mondiale de la santé estime que le tabagisme constitue l'un des plus
grands risques sanitaires mondiaux dans la population générale. Les taux de
tabagisme actuel chez les personnes vivant avec le VIH sont 2 à 3 fois supérieurs à
ceux de la population générale, ce qui contribue à l'incidence plus élevée de la
morbidité et de la mortalité non liées au SIDA chez les PVVIH (Babineau et al., 2016;
Mdodo et al., 2015). Une métanalayse a montré que la prévalence estimée du
tabagisme mondial actuel était de 46,5 % et la plus élevée a été observée dans les
pays européens (46,4 %) (Lindayani et al., 2020). La prévalence du tabagisme chez
les PVVIH est également élevée dans les pays à revenu faible et intermédiaire (Mdege
et al., 2017). Cependant, la prévalence du tabagisme chez les personnes séropositives
peut différer en fonction de la situation géographique, de la culture et des
caractéristiques démographiques (Tron et al., 2014). Étant donné les avantages du
sevrage tabagique, les stratégies visant à aider les fumeurs à cesser de fumer
devraient être au cœur des soins modernes du VIH.
Le dépistage des maladies non transmissibles (MNT) dans le cadre des programmes
de soins du VIH peut améliorer la prise en charge chez les PVVIH et contribuer à
l'amélioration du bien-être de celles-ci. Les politiques nationales en matière de VIH et
les MNT en Afrique sont plus que nécessaires.
Le dépistage des maladies non transmissibles (MNT) dans le cadre des programmes
de soins du VIH peut améliorer la prise en charge chez les PVVIH et contribuer à
l'amélioration du bien-être de celles-ci. Les politiques nationales en matière de VIH et
les MNT en Afrique sont plus que nécessaires.
Une enquête transversale multicentrique en population infectée par le VIH a été menée
en zone rurale et en zone urbaine au niveau des centres de prise en charge du VIH
au Burundi.
Le Burundi est un pays enclavé situé à cheval entre l’Afrique de l’Est et Centrale. Il est
limité au Nord par le Rwanda, au Sud et à l’Est par la Tanzanie et à l’Ouest par la
République Démocratique du Congo. Sa superficie est de 27.834 km² incluant la
surface des eaux territoriales.
Son climat est tropical avec deux grandes saisons, une saison pluvieuse s’étendant
plus ou moins sur une période de 9 mois et une saison sèche de 3 mois allant de juin
à août. Selon le recensement général de la population et de l’habitat de 2008, la
population est d’environ 8 038 619 habitants avec 50,80 % de femmes et 49,20 %
d’hommes, dont 89,90 % habitent en milieu rural. La population est majoritairement
jeune avec 56,10 % de moins de 20 ans, dont 44,10 % de moins de 15 ans.
HTA :
Prise d’antihypertenseur;
Pression artérielle ≥ 140 / 90 mmHg.
Diabète :
Critères d’inclusion :
- Accessibilité géographique ;
L’enquête se déroulait lors des consultations de suivi. Elle s’est déroulée en 3 étapes :
La première étape s’est fait par questionnaire, ce qui nous a permis de recueillir
des données sur les caractéristiques sociodémographiques. Lors de cette phase,
tous les sujets inclus dans l’étude étaient interrogés selon le quetionnaire STEPS.
Le questionnaire a été traduit du français en langue locale, le KIRUNDI, par deux
linguistes spécialisés dans la traduction;
La deuxième étape consistait en l’examen clinique avec les mesures
anthropométriques : le poids, la taille, le périmètre abdominal ainsi que la prise
de la pression artérielle humérale et la pression systolique au niveau de la
cheville;
La troisième étape était la consultation des dossiers médicaux pour identifier le
traitement en cours, les examens complémentaires effectués, les dates de
dépistage, les dates de début du TARV, le TARV en cours ainsi que les
antécédents médicaux.
Les modalités d’enquête ont été identiques pour tous les sujets.
L’âge du sujet était inscrit sur le carnet de suivi (carnet présenté lors de la consultation
par chaque sujet).
Le poids a été mesuré à 100 g près sur des balances mécaniques (Seca, Hambourg,
Allemagne) et la taille a été mesurée au centimètre près à l'aide d'une toise.
L'IMC a été calculé par le poids/taille2 (P/T2). L'insuffisance pondérale était définie par
un IMC < 18,5 kg/m2, le poids normal par un IMC = 18,5-24,9 kg/m2, le surpoids par
un IMC = 25-29,9 kg/m2 et obésité avec un IMC ≥ 30 kg/m2.
Les pressions artérielles systolique (PAS) et diastolique (PAD) ont été enregistrées en
position assise, après un repos d'au moins 15 minutes, à l'aide d'un appareil
électronique (OMRON® M3, OMRON Corporation, Japon). Trois mesures ont été
enregistrées, aux deux bras, à 5 min d'intervalle.
L'IPS a été déterminé à l'aide d'un dispositif doppler à ondes continues portatif à sonde
de 8 MHz, comme décrit par Kwiatkowska et al. (Kwiatkowska et al., 2014) et Olalla et
al. (Olalla et al., 2009).
Les valeurs normales sont comprises entre 0,9 et 1,4. Une valeur inférieure ou égale
à 0,9 indique une AOMI, une valeur supérieure à 1,4 indiquant une médiacalcose
(Aboyans et al., 2012).
Une consommation "rare" de sel était définie par une consommation d'aliments peu
salés, un assaisonnement moins d'une fois par jour et la consommation de plats
cuisinés moins de deux fois par semaine.
Le mode de vie sédentaire était défini par une activité d'intensité modérée (marche,
vélo) de moins de 150 minutes par semaine, ou équivalent.
Les données biologiques ont été recueillies dans le dossier médical. Etant donné que
certains patients venaient pour le renouvellement de leur ordonnance, les examens
considérés datés de moins de 3 mois, à l’exception du taux de CD4 qui n’est plus dosé,
sauf pour des cas exceptionnels, et de la charge virale qui est dosé respectivement
tous le 6 mois et 12 mois. Les dates de diagnostic et du début des ARV, ainsi que le
traitement en cours étaient inscrits dans le dossier médical.
Les antécédents étaient considérés compte tenu du diagnostic médical, des examens
complémentaires ainsi que des traitements en cours ou reçus.
IV.12. Ethique
Cette étude a reçu l’avis favorable du comité d’éthique et de recherche en santé
humaine. Dans chaque structure visitée, le protocole a été d’abord présenté et
expliqué à la direction de l’institution. Avant le début des entretiens, chaque participant
a été informé de l'étude et a donné son consentement oral.
L’ensemble des analyses a été réalisé à l’aide du logiciel Stata 12 (StataCorp, College
Station, TX). Le degré de significativité retenu pour l'ensemble des analyses a été
préalablement fixé à 5 % (p<0,05).
Les moyennes, accompagnées de leur écart-type, ont été utilisées pour décrire les
variables quantitatives et les pourcentages pour décrire les variables catégorielles.
Des analyses bivariées ont été conduites entre notre variable dépendante qui est
l’AOMI et nos variables indépendantes.
Pour les variables qualitatives, le test du chi2 et le test de Fisher ont été utilisés en
fonction des effectifs théoriques. L'analyse de la normalité des variables continues a
été réalisée par le test de Shapiro-Wilk.
La distribution des variables quantitatives a été comparée par le test t de Student pour
les variables suivant une distribution normale et de Man Whitney pour les variables ne
suivant pas une distribution normale.
Des modèles de régression logistique bivariés ont été construits pour estimer
l'association existant entre la variable dépendante et les variables indépendantes.
Les analyses multivariées ont été menées à l’aide de modèle de régression logistique
pour estimer les associations entre la variable dépendante et les variables
indépendantes en prenant en compte les potentiels facteurs de confusion. Les co-
variables associées avec un p ≤ 0,25 en analyse bivariée ont été incluses dans le
modèle initial de régression logistique. Le modèle final a été construit selon la
procédure pas-à-pas descendante. A chaque étape, nous avons vérifié que la/les
variable(s) retirée(s) n’étai(en)t pas un facteur de confusion. Une variable était
considérée comme telle si, après son retrait, la variation relative de l’OR d’au moins
une des variables conservées dans le modèle était supérieure à 20 %.
V.1. Article 1
PREVALENCE DE L’ARTERIOPATHIE OBLITERANTE DES MEMBRES
INFERIEURS ET FACTEURS DE RISQUE ASSOCIES CHEZ LES PATIENTS
INFECTES PAR LE VIH AU BURUNDI
Résumé
1Inserm U1094, IRD U270, Univ. Limoges, CHU Limoges, EpiMaCT - Epidemiology of
chronic diseases in tropical zone, Institute of Epidemiology and Tropical Neurology,
OmegaHealth, Limoges, France 2CHU Kamenge, Infectious diseases, Bujumbura,
Burundi, 3CHU Limoges, Cardiology, Limoges, France, 4CHU Limoges, Vascular
surgery, Limoges, France
Abstract
Background
HIV infection is associated with an increased risk of clinical atherosclerosis and
cardiovascular diseases. Lower extremity arterial disease (LEAD) has not been studied
in large young sample HIV-infected patients in East African countries. The aim of this
study was to determine the prevalence and associated risk factors for LEAD by
measuring the ankle-brachial index (ABI) in HIV-infected on antiretroviral therapy
(ART) in BURUNDI.
Methods
This is a descriptive, cross-sectional study, conducted between december 2020 and
october 2021. Patients over the age of 20, with a diagnosis of HIV infection who were
on ART were included. Sociodemographic data and medical history were collected.
The ankle brachial index (ABI) defined LEAD if ≤ 0.9.
Results
The sample included 1250 subjects (81.6 % female, mean age 42 ± 8.3 years). The
prevalence of LEAD was 14.7 %, similar in males and females (p=0.31). Diabetes
mellitus, hypertension, BMI>30 (kg/m2), duration on ART, advanced HIV disease
(WHO stages III and IV) have been found to be associated with a low ABI. All HIV
infected patients with LEAD were not aware of their condition.
Introduction
According to the report from UNAIDS, 1.8 million individuals are HIV infected every
year, approximately 38 million people worldwide were living with HIV/AIDS and 1.7
million were newly infected in 2019. At the end of the same year, almost 67 % of people
living with HIV (25.4 million subjects) were on combined antiretroviral therapy (cART).
(1)
Nowadays, people living with HIV (PLWH) have a longer life expectancy but have an
increased risk of cardiovascular disease (CVD), which has become the leading cause
of death in HIV-infected people, compared to uninfected people of the same age (3).
Previous, in vitro studies shown that HIV causes arterial injuries resulting in
inflammation and atherosclerosis but direct relationship between HIV infection clinical
stages and lower extremity arterial disease remained controversial (4). The
antiretroviral therapy protocols have allowed the deacrease of HIV-related mortality
and disease burden although enabled long-term survival of HIV-infected patients (5,6).
In developed countries, cardiovascular diseases during HIV infection are the principals
causes of death (7). Previous studies have shown that the prevalence of
cardiovascular risk factors is generally higher in the HIV-infected patients compared
with no infected population. The lower LEAD in HIV-infected patients is unknown.
Previous studies have reported a prevalence varying from 0.90 % to 20 %, in specific
populations. Our main objective was to determine the prevalence of LEAD in HIV
patients in BURUNDI using the gold standard method: The Ankle-brachial index (ABI).
Ethics considerations
The protocol was assessed by the National Ethics review committee (Comité National
d’Ethique pour la protection des êtres humains sujets de la recherche biomedicale et
comportementale, Burundi). All participants provided their oral informed consent to
participate in the study, according to the Helsinki Declaration.
Study design
Data collection
The version 3.1 of WHO STEP Surveillance (STEPS) questionnaire, Kirundi (national
language) translated, was used (8). Socio-demographic informations, behavioural
information: tobacco use, alcohol intake, diet, physical activity, chronic diseases
history, life style, anthropometric and physical measurements (height, weight and
blood pressure) were collected. Biochemical parameters such as fasting blood
glucose, total cholesterol was also measured. Body-mass index (BMI) was calculated
as weight/height2 and categorized according to the WHO as: underweight
(< 18.5 kg/m2), normal weight (18.5–24.9 kg/m2), overweight (25–29.9 kg/m2), and
obese (≥ 30 kg/m2). Pulse rate, systolic and diastolic blood pressure (average of two
measures for each arm at 1-min interval) were recorded. Hypertension was defined in
case of self-reported ongoing antihypertensive treatment and/or systolic blood
pressure ≥ 140 mm Hg and/or diastolic blood pressure ≥ 90 mm Hg (9). Diabetes was
defined according to self-reported diabetes medication or in case of elevated capillary
blood glucose level (Accu-Chek Performa, Roche) above 126 mg/dL if the fasting
period > 2 h or above 200 mg/dL in non-fasting participants.
Characteristics Gender
Total population Male Female p-value
n (%) n (%) n (%) Male VS.
female
n=1250 n=230 n=1020
Sociodemographic
variables
Age (yr,mean±SD) 42±8.3 43.53±6.7 42.68±7.5 0.06
Occupation <0.0001
Farmer/breeder 593 (47.44) 86 (37.39) 507(47.91)
Homemade/retired 336 (26.88) 104 (45.55) 232 (22.7)
Jobless 191 (15.28) 32 (13.91) 159 (15.5)
Employee/government 130 (10.4) 8 (3.48) 122 (11.9)
Residence 0.23
Rural 867 (68.36) 167 (72.61) 700 (68.6)
Urban 383 (30.64) 63 (27.39) 320 (31.3)
Cardiovascular risk
factors
Diabetes mellitus 136 (10.8) 34 (14.78) 102 (10) 0.03
Current smoking 28 (2.2) 9 (93.9) 19 (1.8) 0.06
Alcohol use 412 (32.9) 78 (33.9) 334 (32.7) 0.73
Physical activity 33 (2.6) 5 (2.2) 28 (2.7) 0.72
(<150min/week)
Hypertension 218 (17.4) 15 (15.2) 183 (17.9) 0.32
Fruit and vegetables 175 (16.9) 43 (19.7) 175 (16.9) 0.32
(<5/week)
Known hypertension 115 (52.7) 19 (54.2) 96 (52.4) 0.84
Variables LEAD
Overall (n=1236) yes ( n=%) no (n=%) p-value
Sex (female) 1010 (81.7) 155 (15.3) 855 (84.6) 0.31
Age (yr, mean±SD) 42.8±7.4 43.2±6.6 42.7±7.5 0.40
Diabetes 136 (11) 30 (22.1) 106 (77.9) 0.01
Hypertension 218 (17.6) 40 (18.3) 178 (81.6) 0.09
Current smoking 28 (2.2) 8 (28.5) 20 (71.4) 0.009
Body Mass Index 0.002
<18.5 133 (10.6) 15 (11.2) 118 (88.7)
18.5-24.9 635 (51.3) 104 (16.3) 531 (83.6)
25.0-29.9 345 (27.9) 36 (10.4) 209 (89.2)
≥30.0 123 (11.9) 29 (23.5) 94 (76.4)
Variables LEAD
Overall yes (n=%) no (n=%) p-value
(n=1236)
Duration of HIV (mean) 15 ± 4.6 14.26 ±4.6 15.13± 4.6 0.02
Duration on ART 12.5±3.4 12.7±3.3 12±3.3 0.30
WHO clinical stage 0.02
Stage 1 209 (16.7) 22 (10.5) 187 (89.4)
Stage 2 399 (32.2) 47 (11.7) 352 (88.2)
Stage 3 568 (45.9) 96 (16.9) 472 (83.1)
Stage 4 60 (5.2) 19 (31.6) 41 (68.3)
HIV viral load 74 (5.9) 14 (18.9) 60 (81.1) 0.18
(≥50copies/ml)
BMI (kg/m2)
<18 ref
18-24-9 2.1 [0.4-12.9] 0.34 1.52 [0.84-2.7] 0.16 1.75 [0.9-3.1] 0.67
25-29.9 0.7 [0.04-2.6] 0.27 0.82 [0.42-1.5] 0.55 0.95 [0.4-1-8] 0.89
≥30 1.3 [0.7-2.6] 0.42 2.30 [1.13-4.6] 0.02 3.46 [1-6-7.1] 0.001
Duration on 0.9 [0.9-1.02] 0.3 1.03 1.03 [0.9-1.1] 0.33 1.09 [1-1.1] 0.03
ART
Discussion
In our study, the prevalence of LEAD was surprisingly high (14.7%) among young
HIV-infected subjects receiving ART. The LEAD prevalence in our study (ABI≤0.90)
was similar to the prevalence reported in a previous study in Nigeria (12), (14.6 % in
HIV subjects aged between 20 and 55).
In a large prospective study of 91.953 participants with a median follow-up of 9 years,
HIV infection was found to be associated with a 19 % increased risk of LEAD, beyond
traditional atherosclerotic risk factor explanations (13). However, different studies have
conflicting observations of LEAD in HIV infected patients. Some European and
American authors found the prevalence of LEAD in HIV ranged from 6.3 % to 9.8 %
(14,15) and in others prevalence was even lower than 2 % (16,17). Olalla et al. in their
study on 147 HIV positive patients found a prevalence of 22.45 %, the mean age of
the patients was 43.92 years (18) ; Periard et al. on 92 patients found 20.70 % with a
mean age of 49.5 years (19); Palacios et al. on 99 patients had described 10.20 %,
(mean age of the patients was 58.6 years) (20), BERNAL et al. on 91 patients had
found a prevalence of 4.39 % and the subjects had an average age of 55.1 years (21),
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Hypertension artérielle et facteurs associés chez les patients VIH recevant une
thérapie antirétrovirale au Burundi : Etude transversale
Abstract
Diagnostic et prise en charge du diabète de type 2 chez les patients infectés par
le VIH sous thérapie antirétrovirale au Burundi
Matériels et méthodes
Il s'agissait d'une étude transversale menée dans des centres VIH au Burundi. Les
données démographiques et cliniques de 1 250 personnes vivant avec le VIH et sous
traitement antirétroviral depuis plus d'un an ont été extraites des dossiers. Le diabète
a été défini selon l'autodéclaration de la prise de médicaments contre le diabète ou en
cas d'élévation de la glycémie capillaire au-dessus de 126 mg/dL si la période de jeûne
> 2 h ou au-dessus de 200 mg/dL chez les participants qui ne jeûnent pas. Selon
l'American Diabetes Association, le diabète a été défini si la glycémie à jeun est égale
ou supérieure à 126 mg/dl (7 mmol/l), le prédiabète 100-125 mg/dl (5,6-6,9 mmol/l) et
la normale si la glycémie à jeun est ≤ 99 mg/dl (≤5,5 mmol/l) Des statistiques
descriptives et inférentielles ont été utilisées pour les analyses des données.
La prévalence du diabète sucré était de 10,88 % (n=126). Les autres facteurs associés
à une augmentation du diabète sucré étaient l'hypertension (OR 2,1 ; IC 95 % : 1,42-
3,36, p = <0,0001), une longue durée de vie avec le VIH (OR 1,1 ; IC 95 % : 1,-1,1, p
= 0. 03), la résidence en milieu urbain (OR 3,1 ; IC à 95 % : 2,17-4,6, p = <0,0001) et
l'indice de masse corporelle de surpoids/obésité respectivement (OR : 5,8, IC à 95 %
2-16,7 ; p = 0,001) et (OR : 4, IC à 95 % 1,1-11,4 ; p = 0,02). La collecte de données
sur les maladies non transmissibles et le VIH séparément est un défi majeur pour
quantifier l'étendue de la comorbidité VIH et maladies non transmissibles et la gestion
ultérieure des maladies non transmissibles chez les personnes infectées par le VIH.
Cela permettra de rechercher activement des cas de maladies non transmissibles et,
à terme, d'améliorer les données de prévalence et le traitement de la comorbidité VIH-
MNT. Nous avons confirmé que l'hypertension, l'indice de masse corporelle (IMC), la
résidence urbaine et la longue durée de l'infection par le VIH sont des facteurs de
risque de diabète sucré. Les personnes infectées par le VIH présentant ces facteurs
de risque connus doivent être suivies de près.
Abstract
The participants were considered as smokers if they smoke at least one cigarette or
other local tobacco products for the last 24 months and alcohol consumer if they take
at least local beer or another alcohol drinks within the last 30 day. Clinical information,
as duration of HIV infection, duration on ART, HIV clinical stages and types of ART
regimens, were recorded.
Statistical analysis
Data forms were checked, validated, coded, entered into the computer, and checked
for quality control. The quantitative variables were presented using mean± standard
deviation (SD). The normality of continuous variables was analyzed by the Shapiro-
Wilk test. The distribution of quantitative variables was compared by Student's t-test
for variables following a normal distribution and Man Whitney for variables not following
a normal distribution.
Qualitative variables were described as numbers, proportions, and quantitative
variables as mean ± standard deviation (SD). Chi-square tests or Fisher’s exact test
were used to compare proportions between groups. In order to determine independent
risk factors associated with hypertension among HIV infected patients a multivariate
logistic regression model with included backward stepwise procedure was performed.
Variables included in the final multivariate model were those with a p-value ≤ 0.25 in
the univariate model. The level of significance for all the statistical analyses was set at
0.05. We used Stata® 12 (Stata Corp., College Station, TX) for all statistical analyses.
Sociodemographic
variables
Age (yr,mean±SD) 42 ± 8.3 43.53 ± 6.7 42.68 ± 7.5 0.06
Occupation
Farmer/breeder 593 (47.4) 86 (37.4) 507 (47.9) <0.0001
Homemade/retired 336 (26.8) 104 (45.5) 232 (22.7)
Jobless 191 (15.2) 32 (13.9) 159 (15.5)
Employee/government 130 (10.4) 8 (3.48) 122 (11.9)
Residence
Rural 867(68.3) 167 (72.6) 700 (68.6) 0.237
Urban 383 (30.6) 63 (27.3) 320 (31.3)
Marital status
Single 29 (2.3) 4 (1.7) 25 (2.4) <0.0001
Married 820 (65.6) 191 (93.1) 629 (61.6)
Divorced 147 (20.3) 15 (6.5) 239 (23.4)
Widow 254 (11.7) 20 (8.7) 127 (12.4)
HIV risk factors
Duration of HIV 12.01±4.3 11.5 ± 3.9 12.1 ± 4.4 0.96
(yr,mean±SD)
WHO clinical stage 0.33
Stage 1 209 (16.7) 39 (16.9) 170 (16.6)
Sage 2 404 (32.32) 68 (29.5) 336 (32.9)
Stage 3 572 (45.76) 115 (50) 457 (44.8)
Stage 4 65 (5.2) 8 (3.48) 57 (5.59)
Cardiovascular risk
factors
Diabetes mellitus 136 (10.8) 34 (14.78) 102 (10) 0.03
Stage 1
209 (16.7) 42 (30,8) 167 (14,9)
Stage 2
404 (32.3) 25 (18.3) 379 (34)
Stage 3
572 (45.7) 60 (44) 512 (45.9)
Stage 4
65 (5.5) 9 (6.6) 56 (5)
BMI (kg/m2)
<18 ref
18-24-9 3.4 [1.2-9.5] 0.02 3.4 [1.20-9.8] 0.02 3.3 [1.1-9.6] 0.09
25-29.9 6.1 [2.1-17.2] 0.001 5.8 [2-16.8] 0.001 5.8 [2-16.7] 0.001
≥30 4.4 [1.4-13.8] 0.009 5.1 [1.5-16.3] 0.006 4 [1.1-11.4] 0.02
Duration on 0.91 [0.8-0.9] 0.002 0.8 [0.7-0.9] 0.000
ART 1
Estimation 0.9 [0.9-1.03] 0.27 1.1 [1-1.1] 0.001 1 [1-1.1] 0.03
duration of
HIV
The univariable analysis indicated that hypertension, urban residence, over weight and
obesity were significantly associated with diabetes (Table 3). In the final model (model
3), hypertension, urban residence, estimation duration of HIV, overweight and obesity
remained significantly associated with an increased of diabetes. Diabetes was not
associated with HIV specific characteristics excepted presumption duration of HIV
infection.
Discussion
The methodology used in the current study was retrospective quantitative cross-
sectional in nature. The study employed a questionnaire which was adapted from WHO
stepwise approach to surveillance (WHO STEPS) which has been validated and used
in several studies globally (WHO, 2016). A cohort Danish study revealed that there is
increasing of Non-communicable diseases (NCDs) among HIV infected patients
compared to non-HIV individuals to 42.2% vs 25.9% after 10 years (Jespersen et al.,
2021).
Of all NCD deaths, 77% are in low- and middle-income countries. Cardiovascular
diseases account for most NCD deaths, or 17.9 million people annually, followed by
cancers (9.3 million), chronic respiratory diseases (4.1 million), and diabetes (2.0
million including kidney disease deaths caused by diabetes) (WHO, 2021). In East
African countries, non-communicable diseases among HIV infected patients remains
are considerable under diagnosis and controlled.
These very different results reported in the literature are due to limited samples,
selection bias and heterogeneous diabetes diagnostic methods. Caucasian and
African populations are difficult to compare except for HIV infection. Previous studies
have consistently demonstrated a higher prevalence of diabetes in Europeans,
Americans and Asian HIV infected patients (Buendia et al., 2022; Duncan et al., 2018;
Han et al., 2019). However, associations between cardiovascular risk factors and
diabetes were not consistent among HIV-infected individuals, ranging from no
association at all to varying associations between hypertension, age, alcohol and/or
smoking, BMI and diabetes, ranging from one country to another country. This may not
only be due to selection bias but also to different lifestyle factors.
Among diabetes related factors, BMI: over weight (OR = 2.58, 95% CI 2-16.7; p =
0.001) and obesity (OR = 4, 95% CI 1.1-11.4; p = 0.02)), hypertension (OR = 2.1, 95%
CI 1.42-3.36; p = 0.03), urban residence (OR = 3.1, 95% CI 2.17-4.6; p= <0.0001),
duration on ART (OR = 1, 95% CI 1.1-1.4; p = 0.02) were significantly associated with
diabetes. The factors essentially associated with diabetes among HIV infected patients
include BMI, hypertension, urban residence, presumed duration with HIV infection.
In our study, a new diagnosis of diabetes was reported among 28 participants (20.5%).
In this study, a significant proportion of diabetes did not know their condition, as
supported by World Health Organization (WHO, 2018). Thus, a higher prevalence
rates observed for NCDs in PLHIV in high-income countries outside Africa, might be
due of improved screening and diagnostic services leading to identification of more
cases, and better disease management resulting in improved survival of PLHIV.
Burundi has not yet implemented and integrated management of HIV and NCD
comorbidity (Adeyemi et al., 2021).
Study limitations
The results of this study should be viewed in the context of its limitations. The study
lacked a comparator group of HIV-negative people to compare the prevalence of NCDs
among HIV-infected and HIV-negative people. Although we did not have rejection
rates, which reduces the risk of selection bias, we could not rule out information bias
as participants may have provided socially acceptable responses, such as smoking
status and alcohol intake. Compared to previous cross-sectional studies on the
prevalence of diabetes in HIV-infected individuals, our study included the largest
outpatient sample. Since the HIV centers those regions, our results represent both
rural and urban HIV patients.
Studies aimed at assessing the quality of primary care and the improvement of quality
of life for PLHIV and CVD comorbidity are recommended.
In conclusion, there is a clear unmet need for the diagnosis and treatment of CVD
among HIV patients, and CVD risk factors. Screening and treatment should be areas
of focus for HIV actors in Burundi.
Abebe, S. M., Getachew, A., Fasika, S., Bayisa, M., Girma Demisse, A., & Mesfin, N.
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6450.2019.06.010
Les facteurs de risque associés avec l’AOMI décrits dans notre étude sont le diabète
(OR : 1,9 ; p=0,007), l’HTA (OR :1,69 ; p=0,01), l’IMC > 30 (kg/m2) (OR : 3,4 ; p=0,001),
la durée du traitement antirétroviral (OR : 1,09 ; p=0,03), les stades III (OR : 2.3 ;
p=0,001) et IV (OR : 5,5 ; p=<0,0001) de l’infection à VIH.
Les données de la littérature révèlent une prévalence et une incidence plus élevées
de l'athérosclérose subclinique chez les personnes infectées par le VIH par rapport à
la population générale (Hulten et al., 2009; Post et al., 2012). Dans une cohorte
américaine comprenant 91 953 vétérans sans maladie cardiovasculaire au départ,
l'infection par le VIH est associée à une augmentation de 19 % du risque de l’AOMI
(Beckman et al., 2018).
Dans une étude transversale en milieu hospitalier chez des noirs Africains, la
prévalence de l’AOMI a été estimée à 6,9 % (Kamdem et al., 2018). Une étude
nigériane récente n'a signalé aucune différence de prévalence de l’AOMI entre les
individus virologiquement supprimés et les témoins (Agu et al., 2019). Ces deux études
définissaient l’OMI avec un IPS < 0,9 et présentaient des biais méthodologiques. Dans
notre étude, la prévalence de l’AOMI défini par un IPS ≤ 0,9 était de 14,7 % pour un
âge moyen de 42 ± 8 ans. Cette prévalence est plus élevée que celle attendue chez
les patients VIH d'âge moyen et est comparable à la prévalence de l’AOMI dans la
population générale africaine âgée (> 70 ans) (Desormais et al., 2015).
Parmi les facteurs liés au VIH, les stades cliniques III et IV du VIH ainsi que la durée
du traitement par les antirétroviraux, étaient associés à l’AOMI. Ces associations ont
également été décrites dans d’autres études (Desormais et al., 2021b; Hinojosa et al.,
2015; Kamdem et al., 2018; Suarez-Zdunek et al., 2022).
Notre étude a identifié une forte prévalence de l’AOMI relativement elevé chez les
sujets jeunes. Elle a montré que les épidémies d’AOMI sont survenues plus tôt dans
cette population que dans la population générale. Une étude prospective serait plus
nécessaire pour mieux caractériser les facteurs de risque de l’AOMI et son pronostic
chez les patients infectés par le VIH, pour permettre une meilleure prise en charge.
Ces résultats montrent des disparités de prévalence de l'HTA entre les différents pays
d'Afrique subsaharienne qui peuvent liées à plusieurs raisons, notamment les
conditions génétiques et socio-économiques, la durée et les stades cliniques du VIH,
les types de TARV et la population étudiée sélectionnée (par exemple, les patients
hospitalisés par rapport aux patients traités en ambulatoire).
De même, une méta analyse a montré que les prévalences varient en fonction de la
région et du revenu du pays. La prévalence de l' HTA chez les personnes vivant avec
le VIH est significativement plus élevée en Amérique du Nord et plus faible en Afrique
subsaharienne et en Asie, sans différence notable entre les populations d'Amérique
du Sud et d'Europe (Bigna et al., 2020).
Les facteurs de risque associés à l’hypertension décrits dans notre étude sont le
surpoids (OR : 2,88 ; IC 95 % : 1,46-5,62), l'obésité (OR : 2,65 ; IC 95 % : 1,27-5,55),
une plus longue durée d'infection par le VIH : ≥ 10 ans (OR : 1,04 ; IC 95 % : 1,14-
3,20), le diabète (OR : 2,1 ; IC 95 % : 1,37-3,32) et l'âge (OR : 1,13 ; IC 95 % : 1,09-
1,14).
Notre étude confirme les variations des facteurs retrouvés dans d’autres études. En
effet, plusieurs d’entre elles ont démontré que les facteurs de risque possibles de l’HTA
dans la population infectée par le VIH sont l'âge avancé , une longue durée d'infection
par le VIH, le diabète et un indice de masse corporelle élevé (Abrahams et al., 2015;
Chiwandire et al., 2021; Hertz et al., 2022; Mbuthia et al., 2021; Mulugeta et al., 2021).
Concernant les différents autres facteurs associés, notre étude suggère aussi le rôle
protecteur de la durée du traitement ARV dans l’HTA. Curieusement, nos résultats ne
sont pas concordants avec ceux retrouvés au Cameroun et en Ethiopie (Dzudie et al.,
2021b; Lukas et al., 2021).
Le diabète est une maladie chronique répandue qui a de nombreux effets délétères,
lesquels peuvent être accentués chez les patients atteints à la fois par le diabète et
par le VIH. Des études antérieures ont montré que la prévalence du diabète chez les
PVVIH se situe entre 2 % et 14 % et varie en fonction de la composition des individus
étudiés, de la manière dont le diagnostic de diabète est établi et de la manière dont
les facteurs de risque de diabète sont pris en compte dans l'analyse (Brown et al.,
2005; Polsky et al., 2011). Une récente revue systématique, incluant 45 études qui a
évalué l'incidence et la prévalence du diabète chez les patients infectés par le VIH a
révélé que la prévalence variait de 1,3 % à 26 % et l'incidence de 2,9 % à 12,8 %
(Daultrey et al., 2021). Les preuves sont contradictoires quant à savoir si l'infection par
le VIH est un facteur de risque indépendant de diabète, certaines études montrant un
risque elevée (Brown et al., 2005; Galli et al., 2012; Triant et al., 2007) et d'autres ne
montrant aucun effet indépendant du VIH sur le diabète ou montrant un effet inverse
(Butt et al., 2009; Howard et al., 2010).
De même, nos résultats sont supérieurs à ceux rapportés en Éthiopie (Abebe et al.,
2016), au Burkina Faso (Hema et al., 2021), et en Iran (Rasoolinejad et al., 2019). Par
contre, nos résultats sont inférieurs à ceux rapportés aux États-Unis (Buendia et al.,
2022) et dans la région Asie-Pacifique (Han et al., 2019).
Notre étude confirme les variations de prévalence du diabète des différentes études
dans les populations ayant des niveaux socio-économiques différents.
Parmi les facteurs liés au diabète, l'IMC : surpoids (OR = 2,58, IC 95 % 2-16,7 ; p =
0,001) et obésité (OR = 4, IC 95 % 1,1-11,4 ; p = 0,02), HTA (OR = 2,1, IC 95 % 1,42-
3,36 ; p = 0,03), et la résidence en milieu urbain (OR = 3,1, IC à 95% 2,17-4,6 ; p=
<0,0001) ont été décrits comme facteurs associés au diabète. Pour le VIH, seule la
durée du traitement antirétroviral (OR = 1, IC à 95% 1,1-1,4 ; p = 0,02) était
significativement associée au diabète. Nos résultats confirment ceux des autres
études. Les facteurs essentiellement associés au diabète chez les patients infectés
par le VIH trouvés dans d’autres études sont l’IMC, l'HTA, la résidence urbaine et la
durée présumée de l'infection par le VIH. La plupart d'entre eux ont été précédemment
identifiés dans diverses études comme des facteurs de risque significatifs de diabète
chez les patients infectés par le VIH (Bratt et al., 2021; Duncan et al., 2018; Hema et
al., 2021; Rasoolinejad et al., 2019).
Malgré les preuves contradictoires sur le rôle indépendant du VIH dans le diabète,
certains facteurs sont clairement associés à celui-ci, notamment l'âge croissant,
l'obésité et les facteurs génétiques. D'autres facteurs influencent l'incidence du diabète
dans la population générale mais sont plus fréquents chez les patients infectés par le
VIH tel que l'infection par le virus de l'hépatite C (Mehta et al., 2003), le traitement
antirétroviral et l'inflammation liée au VIH (augmentation des cytokines pro-
inflammatoires et/ou des acides gras libres) (Brown et al., 2010; Meininger et al.,
2002). Il est préférable de procéder à un dépistage régulier du diabète chez les patients
infectés par le VIH.
Notre étude est la plus grande étude réalisée en Afrique subsaharienne évaluant les
complications cardiovasculaires en population rurale et urbaine des sujets infectés
VIH.
La prévalence de l’AOMI a été estimée à 14,7 % chez les PVVIH jeunes (49,55±7,08
ans). Les facteurs de risque associés à l’AOMI décrits dans notre étude sont le diabète,
l’HTA, l’IMC élevé, la durée du traitement antirétroviral et les stades III et IV de
l’infection à VIH.
L'infection par le VIH reste un problème majeur de santé publique dans les pays en
développement. Certes, l'augmentation de la disponibilité et de l'utilisation de la
thérapie antirétrovirale hautement active a entraîné une baisse de la mortalité liée au
VIH et une augmentation de l'espérance de vie et faisant du VIH une maladie
chronique nécessitant un lien pour maintenir la prestation des soins tout au long de la
vie du patient. La prestation des services de santé pour les MNT et le VIH en Afrique
subsaharienne reste faible, en premier lieu du fait que ces maladies soient mal
diagnostiquées et du coût élevé des soins par manque de couverture sociale. Au
Burundi, la plupart des PVVIH sont démunies financièrement. Malheureusement, elles
sont obligées de préfinancer les examens en dehors de ceux subventionnés par le
Programme National de Lutte contre le SIDA (PNLS).
- Développer des programmes de dépistage des MNT chez les personnes vivant
avec le VIH ;
Abebe, S. M., Getachew, A., Fasika, S., Bayisa, M., Girma Demisse, A., & Mesfin, N.
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Xu, Y. W., Wei, H., Xiao, G. F., Sun, J. T., Duan, X., Wang, Y. K., Yang, J., He,
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https://doi.org/10.1186/s40794-019-0097-5
Young, J., Rickenbach, M., Weber, R., Furrer, H., Bernasconi, E., Hirschel, B., TARVr,
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Yuh, B., Tate, J., Butt, A. A., Crothers, K., Freiberg, M., Leaf, D., Logeais, M., Rimland,
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https://doi.org/10.1016/j.jvs.2005.08.021
Difficultés
- Harimenshi, D., Niyongabo, T., Preux, P. M., Aboyans, V., & Desormais, I.
(2022). Hypertension and associated factors in HIV-infected patients receiving
antiretroviral treatment in Burundi: a cross-sectional study. Scientific Reports,
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- Harimenshi, D., Niyongabo, T., Preux, P. M., Aboyans, V., & Desormais, I.
(2022). Risk factors for subclinical atherosclerosis in HIV-infected patients in
Burundi: A cross sectional study. En préparation pour soumission à European
Journal of Vascular and Endovascular Surgery
- Harimenshi, D., Niyongabo, T., Preux, P. M., Aboyans, V., & Desormais, I.
(2022). Diagnosing and managing type 2 diabetes in HIV infected patients on
antiretroviral therapy in Burundi: A cross sectional study. En cour de
preparation.
Communications affichées :
- Harimenshi, D., Niyongabo, T., Preux, P. M., Aboyans, V., & Desormais, I.
(2022, April). AFRAVIH2000110 Hypertension chez les patients infectés par le
VIH recevant une thérapie antirétrovirale au Burundi. In 11ème Conférence
Internationale Francophone VIH/Hépatites/Santé sexuelle/émergentes
AFRAVIH 2022.
Annexe 4. Fréquence des examens de routine effectués chez les PVVIH ............. 202
Médicaments classe
INNTI IP INTI
MESURE DE L’IPS
Pression systolique gauche droite
3. Avez-vous arrêté de boire pour des raisons de santé, comme un impact négatif
sur votre santé ou sur les conseils de votre médecin ou autre agent de santé?
Oui…………….non……………
4. Au cours des 12 derniers mois, à quelle fréquence avez-vous eu au moins une
boisson alcoolisée standard?
a) Tous les jours
b) 5-6 jours par semaine
c) 3-4 jours par semaine
d) 1-2 jours par semaine
e) 1-3 jours par mois
f) Moins d'une fois par mois
g) Jamais
5. Avez-vous consommé de l'alcool au cours des 30 derniers jours?
Oui ……. Non ………….
6. Au cours des 30 derniers jours, combien de fois avez-vous eu au moins une
boisson alcoolisée standard? ……………nombre de fois, je ne sais
pas……..
7. Au cours des 30 derniers jours, lorsque vous avez bu de l'alcool, combien
boissons standard en moyenne avez-vous bu au cours d'une consommation
occasion?.........nbre de fois, je ne sais pas……..
ACTIVITES PHYSIQUES
Histoire du diabète
1. Avez-vous déjà fait mesurer votre glycémie par un médecin ou un autre agent
de santé? Oui……..non…………..
2. Un médecin ou un autre agent de santé vous a-t-il déjà dit que vous avez
augmenté votre glycémie ou votre diabète?
Oui……………non……………………
3. Vous a-t-on dit pour la première fois au cours des 12 derniers mois?
Oui………..non.
4. Au cours des deux dernières semaines, avez-vous pris des médicaments
(médicaments) contre le diabète prescrit par un médecin ou un autre agent de
santé? Oui…….non..
5. Prenez-vous actuellement de l'insuline pour le diabète prescrit par un médecin
ou un autre agent de santé? Oui…………….non………………….
6. Avez-vous déjà vu un guérisseur traditionnel pour le diabète ou une glycémie
élevée? Oui………..non………..
I. Gukoresha itabi
1. Muri iki gihe unywa itabi iryo ariryo ryose ?
Ego Oya
2. Unywa itabi buri munsi?
Ego Oya
3. Wari ufise imyaka ingahe igihe watangura kunywa itabi? …………… .. imyaka
4. Uribuka igihe ?watanguriye?.................................
5. Ugereranije, ni bangahe mubicuruzwa bikurikira wanyweye itabi buri munsi /
icyumweru?
6. Mu mezi 12 aheze, wagerageje kureka itabi?
Ego Oya
11. Mu minsi 7 iheze, wigeze kunywa ibinyobwa bibujijwe? ego …………. Oya
……………
12. Ugereranije, ni ubuhe bwoko bw’inzoga wanyoye muminsi 7 iheze? ................ (l)
Sinzi ………… ……… ..
13. Mu mezi 12 aheze, ni kangahe wasanze utashoboye guhagarika kunywa umaze
gutangura?
a) Misi yose
b) Buri ndwi
c) Ukwezi
d) Mugihe kiTARVenze ukwezi
e) Nta na rimwe
14. Mu mezi 12 ashize, ni kangahe wirengagije gukora ibyo usanzwe utegerezwa
kubera inzogawanyoye?
a) misi yose
b) Buri ndwi
c) Ukwezi
d) Mugihe kiTARVenze ukwezi
Kurya umunyu
1. Ni kangahe wongeyemwo umunyu canke isosi y’umunyu nki soya canke ibindi
mubifungurwa vyawe imbere yo kurya canke mugihe uri kurya?
a) Imisi yose
b) Akenshi
c) Rimwe na rimwe
d) Ni gake
e) nta na rimwe
f) Sinzi
2. Ni kangahe ,umunyu, ibirungo vyumunyu canke isosi y’umunyu vyongewemwo
mugihe utetse canke utegura ibifungurwa murugo rwawe?
3. Umara igihe kingana iki ukora ibikorwa bikomeye vyakazi k’umurimo k’umunsi?
…… .amasaha……..iminota
4. Akazi kawe karimwo ibikorwa vy’inguvu, bitera kwiyongera guhumeka cangwa
umuvuduko w’umutima nko kugenda vyihuse [canke gutwara imizigo] vyibura iminota
10 ?
Ego ………………………………………Oya ………….
Nous confirmons que cette étude sera menée dans le respect du protocole, des
principes éthiques de la « Déclaration d’Helsinki » et de la législation burundaise
relative à la protection de la vie privée et aux expérimentations sur la personne
humaine.
Que les données de cette étude qui quitteront l’institution seront codées.
Igikumu
NOTE D’INFORMATION
Turiko turagira icirwa cerekeye ibijanye n’iziba ry’imitsi y’amaguru hamwe n’ibituma
harwira indwara z’umutima kubagendana umugera wa SIDA. Ivyo tuzokura muri iki
cirwa bizoshobora gukoreshwa mu guteza imbere ikurikiranwa ry’abagendana
umugera wa SIDA mu kubakingira indwara y’iziba ry’imitsi be n’indwara z’umutima ku
bagendana umugera wa SIDA.