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Par : S / Abdessemed

bactéries

Maitrise des
risques
C’est un ensemble des comportements
destinés à conserver un bon état de santé

et des pratiques et mesures collectives


visant à diminuer l’incidence des maladies

Elle prévient la maladie, alors que la


médecine essaie de la guérir
bactéries

C’est un Protozoaires
domaine
d’études
Virus
s’intéressant
aux organismes
certains champignons
de taille (levures)
microscopique
algues unicellulaires de
petite taille
la bactériologie
La microbiologie
englobe
l’ensemble des
disciplines la virologie
biologiques qui
concernent ces
micro-organismes
La parasitologie
la morphologie des micro-
organismes
La microbiologie, leur mode de vie et leur
qui s’est métabolisme
développée de
leur structure moléculaire
concert avec la
microscopie leurs éventuelles
propriétés pathogènes
étudie:
leurs caractéristiques
antigéniques
 C’est le site où sont effectués les actes
relatifs à son objet par des personnels,
dans des locaux et avec un matériel
répondant aux dispositions législatives
et réglementaires en vigueur. Bien
souvent à l’écart des services
d’hospitalisation, le laboratoire assure
une aide au diagnostic non négligeable
 Il peut être laboratoire de recherche
ou laboratoire d’analyses biologiques.
L’analyse biologique est divisée en
secteurs qui sont répartis dans des
unités distinctes, on trouve :
Le laboratoire Le laboratoire Le laboratoire
de biochimie de sérologie d’hématologie

Le laboratoire Le laboratoire
Le laboratoire
de de
d’immunologie
microbiologie parasitologie

Le laboratoire
Le laboratoire
d’anatomo-
de virologie
pathologie
 Il n’y a pas une seule architecture
générale de laboratoire médical mais on
trouve une seule structure type ou une
démarche obligatoire afin de manipuler,
analyser et identifier toutes matières
biologiques selon la technique de
laboratoire (biochimie, hématologie,
immunologie, microbiologie,
parasitologie)
- Un local de
réception, d’accueil - Deux salles
Tout techniques, dont une
au moins est réservée
laboratoire exclusivement aux
d’analyses de analyses de
biologie - Une salle de microbiologie
prélèvements
médicale doit
comprendre
au moins :
- Un bureau de - Une laverie
secrétariat et
d’archives
 C’est un risque d’infection ou d’allergie lié
à l’exposition à des agents biologiques
(HIV, hépatite,…). Il peut en résulter des
maladies professionnelles.
 Les agents biologiques sont des organismes
ou des substances toxiques produites par
des organismes vivants, qui peuvent causer
des maladies chez les humains
 Les agents biologiques comprennent des
bactéries, des virus, des champignons
et des parasites.
 Les dangers biologiques peuvent se
transmettre par contact, inhalation ou
ingestion
 Elle résulte de l’inhalation de particules
infectieuses véhiculées par des
aérosols.
 Les aérosols sont constitués de
gouttelettes de liquide, ou de particules
solides, détachées d’un produit sous
l’action de forces mécaniques
(vibrations, pression,…)
 Les particules représentent un risque
infectieux réel au laboratoire.
 Plus une particule est petite, plus le
mouvement est accéléré(centrifugation,
expulsion sous pression), plus le risque
d’aérosolisation est important
 Ce phénomène ne pouvant pas être
macroscopiquement visualisé au
quotidien, sa reconnaissance et son
évaluation sont complexes.
 Il constitue pourtant le mode de
contamination le plus fréquent en
laboratoire.
 Elle peut être directe, par ingestion
accidentelle à l’occasion d’un pipettage «
à la bouche », dont la pratique doit être
formellement proscrite tant pour les
solutions chimiques que pour les liquides
biologiques
 beaucoup plus couramment, elle est
indirecte par portage à la bouche d’objets
souillés (stylo, cigarette,….) de mains
souillées (geste réflexe, ….)
 ou par consommation de boissons ou
d’aliments contaminés (sur les paillasses,
en laverie, en réfrigérateur du laboratoire,
ou au contact de mains souillées).
 Elle peut se faire à l’occasion d’une
effraction cutanée accidentelle : piqûre ou
coupure par aiguille, lame, éclat de verre
brisé ;
 Elle peut survenir par projection ou
contact direct cutané sur peau lésée
(plaie, lésions d’eczéma,…),
 voire sur peau saine pour certaines
bactéries qui peuvent traverser celle-ci
(Brucella, Leptospira, Francisella ,..)
 Elle peut être aussi le fait d’une
projection sur des muqueuses, en
particulier au niveau des conjonctives
oculaires très perméables aux
transmissions infectieuses du fait de la
richesse de leur vascularisation, et dont
la désinfection efficace est
parallèlement plus difficile
 Certains accidents surviennent
fréquemment dans les laboratoires, il
est bon d’avoir établi préalablement la
liste des mesures à appliquer, pour y
porter remède
- Eviter les aérosols ;
- Ne jamais sentir les cultures
bactériennes ;
- Eviter les courants d’air en réglant les
climatisations vers le plafond ;
- Eviter les courants d’air en fermant
portes et fenêtres du laboratoire ;
- Lors des centrifugations, fermer le
capot de la centrifugeuse
- Ne pas - Ne pas - Ne pas - Pas d’aliments
manger boire fumer ou boissons
dans les
réfrigérateurs,
congélateurs et
chambre froide
des
laboratoires
- Pas de boissons dans les placards des
laboratoires ;
- Ne pas porter les mains à la bouche ;
- Ne pas pipeter à la bouche
 Eviter les risques infectieux par
inoculation (piqûres, coupures) :
- Ne pas séparer aiguille et seringue : jeter
le bloc dans le container ;
-Ne pas recapuchonner l’aiguille ;
-Jeter les objets coupants ou piquants
dans les containers spécifiques ;
-Maintenir les containers à aiguilles à
portée de main et les utiliser correctement
 • Tenir les vaccinations à jour
 • Afficher les protocoles AES
(Accidents par Exposition au Sang)
 • Eviter les risques infectieux par
contact
 - Ne pas se frotter les yeux, ne pas
porter les mains aux yeux ;
 - En cas de procédure à risque
(homogénéisation) réaliser la procédure
sous hotte, porter des lunettes de
protection
 - Protection par le port d’une blouse obligatoire
dans tous les lieux de manipulation de
prélèvements infectieux (laboratoires,
réception des prélèvements) ;
 - Protection par le port d’une surblouse à usage
unique ou un tablier, notamment en cas de
risque de projections de sang ou de liquides
biologiques ;
 - Changement et désinfection des vêtements
dès qu’ils sont contaminés avec une culture.
 - Confiner les zones à risques ;
 - Organiser la circulation des produits
contaminants ;
 - Utiliser du matériel à usage unique ;
 - Utiliser des lavabos à commande non
manuelle, des essuie-tout jetables et des
distributeurs de produits d’hygiène
adaptés au risque biologique pour le lavage
des mains ;
 - Veiller au port effectif des
équipements de protection individuelle ;
 - Organiser le stockage et l’élimination
des déchets infectieux ;
 - Former et informer le personnel ;
 - Les piqûres, coupures, blessures
diverses occasionnées au personnel avec
des produits ou des objets contaminés,
doivent entraîner l’arrêt immédiat de la
manipulation en cours, le lavage de la
région blessée au savon, l’application
d’alcool iodé à 1%.
 Le responsable du laboratoire doit être
prévenu systématiquement, il va se trouver
confronté à deux situations différentes :
 • Dans la première, la blessure est
provoquée par un matériel non contaminé,
tube stérile, pipette pasteur, verre
propre. Dans ce cas, la blessure doit être
considérée comme autre blessure banale, il
n’y a pas de mesures spécifiques
 • Dans le deuxième cas, blessure par un
matériel souillé, réalisant l’équivalent de
la piqûre anatomique.
 - En cas de présence de brise d’un tube
de culture sur le sol ou sur une paillasse,
il faut inonder la zone contaminée avec :
 • Soit de l’eau de javel fraîchement
préparée titrant 1°Ch
 • Soit avec la solution de glutaraldéhyde
à 1% : recouvrir avec du papier filtre,
laisser en contact quelques minutes,
éliminer le papier filtre en prenant
toutes les précautions individuelles
nécessaires et le mettre dans un sac
étanche en matière plastique
 Les produits chimiques dangereux sont
présents dans bien des lieux de travail.
Ce sont des solvants, des produits de
nettoyage, des bruines d’huile, des
produits chimiques de laboratoire, etc.
Ces produits, créés naturellement ou
synthétiquement, ne peuvent porter
atteinte aux travailleurs que s’ils
entrent dans l’organisme et modifient
ou endommagent des cellules
 Les produits chimiques entrent dans
l’organisme de plusieurs manières :
 par la respiration (inhalation),
 par déglutition (ingestion),
 par injection (piqûre)
 ou par diffusion à travers la peau
(absorption). Il peut en résulter des
maladies professionnelles
 Les dangers, plus ou moins élevés, que
présentent les produits chimiques sont
les suivants :
 - Présence dans le laboratoire de
produits toxiques, nocifs, corrosifs,
irritants
 - Préparations, transvasements ;
 Certaines préparations en laboratoire
peuvent exiger la manipulation de
substances explosives ou conduire à la
formation de telles substances.
L'ignorance des risques associés à ces
manipulations conduit souvent à des
explosions ou à des incendies
 Certaines substances ou mélanges de
substances risquent d'exploser en
raison de leur sensibilité à la chaleur, à
la friction, aux chocs, aux étincelles, à
la lumière, aux oxydants ou aux
réducteurs.
 - Stockage de produits toxiques dans de
mauvaises conditions (absence
d’aération, incompatibilité entre
produits tels que bases et acides) ;
 - Absence d’étiquetage des récipients
de transvasement ;
 - Ventilation inadaptée ou absente.
 Un nombre considérable de produits
chimiques manipulés dans un laboratoire
sont toxiques.
 Ils peuvent pénétrer dans l'organisme, le
plus souvent par inhalation et par
absorption cutanée, plus rarement par
ingestion. L'effet toxique peut être
intense et immédiat, comme celui du chlore
et du sulfure d'hydrogène : l'effet est
tellement évident qu'il devient facile
d'éviter son contact
 Malheureusement, l'effet de certains
produits chimiques est insidieux, ne se
révélant qu'après une longue exposition,
même à de faibles quantités de
substances ; ce type d'intoxication est
donc difficile à détecter et à prévenir
 Les lésions qu'ils occasionnent peuvent
dans certains cas être très graves et
parfois mortelles. Les produits
chimiques qui présentent un risque
d'intoxication sont regroupés sous cinq
catégories
 - La première catégorie contient des substances
très toxiques dont l'effet à court terme est
rapide ;
 - Dans la deuxième catégorie, se trouvent des
substances dont les vapeurs sont très toxiques et
irritantes et dont les effets toxiques sont
chroniques
 - Le troisième groupe réunit des substances
nocives, mais moins dangereuses que celles des
catégories précédentes ;
 - La quatrième catégorie regroupe les
substances cancérigènes ;
 - Le cinquième groupe réunit des
substances dont les effets cumulatifs
sont très nocifs.
 La maîtrise du risque commence par la
mise en œuvre des bonnes pratiques de
laboratoire :
 - Informer et former le personnel ;
 - Respecter les règles d’hygiène et de
sécurité ;
 - Identifier, étiqueter et stocker de
manière adéquate les produits ;
 - Concevoir des méthodes et procédures
de travaux adaptés ;
 - Utiliser des systèmes de ventilation et
de captage efficaces et régulièrement
contrôlés ;
 - Maintenir les espaces de travail
propres, rangés et non encombrés ;
 - Gérer les déchets chimiques ;
 - Stocker dans les conditions préconisées
par les fournisseurs ;
 - Maintenir les produits toxiques dans
leurs emballages d’origine avant leur
utilisation.
 Quand ils entrent dans la composition de
réactifs. L’emballage de ceux-ci doit
porter clairement, selon les cas les
mentions «corrosif », « irritant », «
toxique » ;
 - Conserver les produits toxiques ou
très toxiques dans des placards fermés
à clé
 - Faire porter les protections
individuelles adaptées (blouses, gants) ;
 - Mettre en place douches, rince-œil….
 Dans un lieu de travail, les risques
matériels peuvent inclure le matériel,
les machines, l’électricité, le bruit, la
chaleur et le froid.
 Les machines peuvent engendrer des
blessures graves, comme la perte d’une
main ou d’un doigt
 Il faut se méfier de l’électricité. Seuls
des électriciens qualifiés devraient
effectuer des travaux d’entretien ou
des branchements électriques. Il faut
maintenir dans un état sécuritaire les
appareils, les outils qui fonctionnent à
l’électricité, ainsi que les fils et les
fiches
 Les mesures suivantes doivent être
respectées :
 - L’organisation des lieux doit tenir
compte de la distinction des circuits
propre/sale : créer un cloisonnement,
aussi matérialisé que possible, entre les
secteurs non exposés et les secteurs
exposés ;
 - En termes d’appareillages, il faut
prendre en compte à la fois l’aspect
quantitatif de la dotation, mais aussi les
aspects qualitatifs, indissociables du
degré de vétusté du matériel ;
 Le souci de développer des techniques
de plus en plus performantes conduit à
investir dans de nouveaux matériels,
dont la conception intègre dorénavant
les critères de sécurité ;
 - La dotation de centrifugeuses à
sécurité intégrée, avec blocage de
couvercle et nacelles étanches
 - Les postes de sécurité microbiologiques
ou PSM constituent une entité particulière
au sein des équipements :
 choisir le type de matériel adapté à
l’usage prévu, prévoir les critères
techniques de leur installation, former les
personnels à leur utilisation, rédiger les
protocoles d’entretien et de maintenance
 - La description du « petit matériel »
s’attache à préciser quelle est la
proportion de matériel à usage unique –
et comment l’augmenter- ainsi que la
quantité de verrerie utilisée – et
comment la réduire. Cela s’applique tout
particulièrement aux pipettes
 - Les équipements destinés à la
neutralisation des produits biologiques
et l’élimination des déchets sont
également à intégrer aux aspects
matériels : la dotation des pots à javel
- Affichage des consignes de sécurité ;
- Formation obligatoire du personnel ;
- Machine conforme à la réglementation
- Utilisation des machines conforme à la
prescription du fournisseur ;
- Utilisation du dispositif de protection
des parties tranchante des outils
 La tenue de travail:
 C’est l’ensemble des pièces
vestimentaires nécessaires à l’exercice
professionnel. Elle est associée à
l’aspect physique général : cheveux
propres, attachés si besoin (cheveux
longs), absence de bijoux aux mains et
aux poignets.
 La tenue est revêtue au début du
travail, quittée pour les pauses, la prise
des repas et à la fin de la journée de
travail
Tenue propre à manches
courtes pour un lavage aisé
des mains et avant-bras
Les vêtements de travail
doivent couvrir
totalement les effets
personnels ou, mieux,
remplacer ceux-ci
(tunique- pantalon)
 - Les chaussures doivent être fermées,
au moins devant, pour protéger des
projections et chutes d’objets
blessants, être nettoyables et de
préférence à semelles antidérapantes
 - Port des lunettes et masque lors du
risque de projection soit des liquides
biologiques ou réactifs et milieu de
culture
 Vestiaire propre aux tenues
vestimentaires séparé de celui des
vêtements de ville ;
 - Les personnes qui y travaillent et
celles qui y sont transitoirement
admises (stagiaires…) doivent y porter
une tenue spécifique
 L’hygiène des mains :
Elle reste la base de la prévention de la
transmission croisée d’agents infectieux,
permettant de protéger le professionnel
de santé et son environnement de travail
 Elle ne peut être efficace que si
certains impératifs sont respectés :
- Protection de toute plaie par un
pansement étanche ;
- Respect des règles préliminaires
d’hygiène des mains: ongles courts et sans
vernis, absence de bijoux ;
- Lavages réguliers, correctement
réalisés
 - Le port des gants est nécessaire lors
de tout contact avec les liquides
biologiques (sang, urine…) afin de
prévenir le risque infectieux et
protéger le personnel ;
 - Le port de gants est préconisé pour
les manipulations septiques, il est
impératif en cas de lésion des mains
(plaie, excoriation, eczéma,…..)
- En revanche, les gants doivent être
ôtés pour tout acte « propre »
(téléphone,…) et pour tout contact cutané
(visage, lèvres,…..) ;
- Le port des gants ne doit pas dépasser
au maximum 1h. Il sera limité à la
manipulation des prélèvements et
matériels souillés (Echantillon, Automate,
Plan de travail)
 Le port des gants n’exclut pas le lavage
avant et après leur utilisation, en
utilisant des produits désinfectants,
l’eau du réseau, des essuie mains à usage
unique
 Cela présuppose l’installation de postes
de lavage des mains en nombre
suffisant et bien équipés : distributeurs
de savons, essuie- mains jetables et,
chaque fois que possible, robinet à
commande non manuelle
 Le risque inhérent à cette activité est
très lié à ce qui se pratique en amont de
l’arrivée des prélèvements : choix des
récipients, modalités de leur
remplissage et de leur transport
 L’accueil et les manipulations initiales
des prélèvements doivent bénéficier
d’une organisation matérielle adaptée,
en zone spécifiquement aménagée
 Quant à la personne en charge de ces
tâches, elle doit se protéger des
souillures et des incidents éventuels au
déballage des tubes et pots.
 Le port de gants, à ce poste, est
souvent refusé en raison des difficultés
que cela peut occasionner pour
l’étiquetage
 Dans ce cas, on peut alors recommander
le port de gants en nitrile qui s’avèrent
totalement compatibles avec la
manipulation des étiquettes
autocollantes
 Avant tout prélèvement, étiqueter le
contenant du produit biologique après
s’être assuré de son étanchéité,
apposer une pastille rouge autocollante
sur les échantillons de produits
biologiques présumés infectieux
 se laver soigneusement les mains au
savon et porter des gants pour éviter le
contact avec des échantillons présumés
infectieux.
 Après tout prélèvement, éviter le
débordement et autant que possible les
transvasements de produits biologiques
potentiellement infectieux
 ne pas plier ni récapuchonner les
aiguilles après usage, mais les faire
tomber dans un récipient, de volume
suffisant, rempli à moitié d’une solution
d’eau de javel
 Si on se sert de matériel de
prélèvement réutilisable, le plonger
pendant 30 minutes au moins dans un
bac d’eau de javel diluée au 1/10, avant
de le nettoyer et de le stériliser.
 Lors de la manipulation des échantillons,
ne jamais pipeter avec la bouche et
manipuler avec précaution les
échantillons de produits biologiques
 En cas d’accident, se laver immédiatement
et minutieusement les mains au savon.
 En cas de blessures, placer un pansement
protecteur sur les excoriations et
consulter si besoin, un médecin avant de
reprendre le travail, décontaminer avec
l’eau de javel diluée au 1/10, tout ce qui a
pu être contaminé (matériel, paillasse, sol).
 Déchets solides
 Selon la classe d’activité biologique, les
laboratoires procèdent à une
inactivation des déchets solides et des
appareils contaminés.
 Les déchets de laboratoire inactivés
sont collectés dans des sacs rouges puis
déposés dans des bennes afin d’en
assurer l’incinération
 Effluents et déchets liquides
 Le traitement des effluents liquides
potentiellement infectieux varie en
fonction de l’activité. En effet, les
effluents issus des laboratoires peuvent
présenter simultanément plusieurs
risques : biologique, chimique, ou encore
radioactif.
 Le traitement de l’effluent se fera en fonction
de l’importance de chacun de ces risques. La
neutralisation du risque infectieux peut être
obtenue par chloration (0.5% de chlore actif)
avant rejet
 L’autoclavage stérilise des agents
biologiques par chaleur humide.
 La température d’autoclavage est de
121°C en général et 134°C s’il y a un
risque prion ; la durée est de 20 minutes
au minimum
 Il existe trois types d’inactivation :
- Décontamination à l’eau de Javel
(hypochlorite de sodium) ;
- Décontamination au glutaraldéhyde ;
- Décontamination à l’éthanol.
 Ils sont récupérés dans des récipients
rigides de type « boîtes à aiguilles »
puis traités comme les autres déchets
solides selon leur classe de risque.
 Les déchets pointus et tranchants «
seront placés dans des récipients
(flacons de sérum) contenant une
solution Javellisée au 1/10
Merci pour
votre
attention

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