Carnet de Formation Des Gardes-Suisses PDF
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Contenu
ÉDITORIAL ..................................................................................................... 6
LES 5 FIDÉLITÉS DU SERVANT ...................................................................... 6
L’AUBE ET LA TENUE .................................................................................... 8
INSTRUCTIONS POUR LA MESSE .................................................................... 8
L’ANNÉE LITURGIQUE ................................................................................ 22
1. LE TEMPS DE L’AVENT
2. LE TEMPS DE NOËL
3. LE TEMPS DU CARÊME
4. LA SEMAINE SAINTE
5. LE TEMPS PASCAL
6. LE TEMPS ORDINAIRE
LES LIVRES LITURGIQUES .......................................................................... 25
LE MISSEL
LE LECTIONNAIRE
LES RITUELS
LES COULEURS LITURGIQUES .................................................................... 26
LES VÊTEMENTS LITURGIQUES .................................................................. 26
LES OBJETS LITURGIQUES .......................................................................... 27
LES SIGNES LITURGIQUES ÉPISCOPAUX ..................................................... 27
LES LINGES LITURGIQUES .......................................................................... 28
LA MESSE ET SON DÉROULEMENT .............................................................. 29
RITE D’OUVERTURE
LA LITURGIE DE LA PAROLE
LA LITURGIE EUCHARISTIQUE
RITE DE COMMUNION
RITE DE CONCLUSION
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Éditorial
Cher enfant de chœur,
Voici un petit guide qui t’accompagnera tout au long de ton cheminement
dans ton groupe. Tu y trouveras les connaissances et l’investissement
spirituel nécessaires à l’évolution d’un bon enfant de chœur.
La technique est importante, mais n’oublie jamais que tu es au service de la
liturgie, et non en représentation. Lorsque tu sers, fais-le avec ton cœur, et ne
te focalise pas sur les erreurs que tu pourrais faire. Ce livret a justement pour
but de répondre à tes questions à l’avance, afin que ton esprit soit libéré et
que tu ais une attitude de prière et de recueillement pendant la messe.
3
Si vous ne cédez pas à l’habitude et que vous accomplissez votre service du
plus profond de votre cœur, alors, vous serez véritablement Ses apôtres et vous porterez
des fruits de bonté et de service dans tous les domaines de votre vie : en famille, à
l’école, pendant vos loisirs. Cet amour que vous recevez dans la Liturgie, apportez-le à
toutes les personnes, en particulier là où vous constatez qu’elles manquent d’amour,
qu’elles ne reçoivent rien de bon, qu’elles souffrent et qu’elles sont seules. Avec la
force de l’Esprit Saint, efforcez-vous d’apporter Jésus précisément à ces personnes qui
sont marginalisées, qui ne sont pas aimées, qui ont des problèmes. C’est précisément là,
avec la force de l’Esprit Saint, que vous devez apporter Jésus. Ainsi, ce Pain, que vous
voyez être rompu sur l’autel, sera encore partagé et multiplié, et vous, comme les douze
Apôtres, vous aiderez Jésus à le distribuer au monde d’aujourd’hui, dans les diverses
situations de la vie.
Ainsi, chers enfants de chœur, mes dernières paroles pour vous sont celles-ci
: soyez toujours des amis et des apôtres de Jésus Christ ! »
L’aube et la tenue
L’aube :
L’aube rappelle notre condition de baptisé : nous avons « revêtu le Christ »
C’est le vêtement blanc, couleur de la résurrection.
Le cordon :
Le cordon que l’on porte autour de la taille est le symbole de la grâce de la
pureté de notre cœur et celle de notre corps que nous demandons à Dieu pour
célébrer la messe.
La croix :
C’est la croix de Celui qui est venu pour servir et non pour être servi et qui
nous appelle à être ses disciples. Elle rappelle que notre mission est un
service rendu à l’Église et au Christ qui est mort pour nous
Il est important de veiller à la bonne tenue de ton aube, de bien la ranger sur
son cintre après la messe, de veiller à ce qu’elle ne soit pas chiffonnée, ni
tâchée, ou décousue. Le servant doit être un modèle par sa tenue.
4
longue jupe et chemisette et ou longue robe, chaussures
également de ville bien fermé.
Pendant la messe, on garde toujours une tenue digne, et, même
si on s’est trompé ou si on a oublié quelque chose, on ne court
jamais, et surtout pas dans l’Eglise !
On ne traverse jamais en diagonale le chœur et on s’incline
quand on passe devant l’autel pendant la messe. S’il n’y a pas
de messe on fait une génuflexion en passant devant le
tabernacle (une fois placé en face du tabernacle, on s’arrête, et
le buste droit, on fléchit la jambe droite genou contre terre, puis
on se redresse.)
Debout, on garde les mains jointes, pouce droit sur le pouce gauche.
L’année liturgique
L’année liturgique se divise en plusieurs temps :
1. LE TEMPS DE L’AVENT
Il se prolonge durant quatre dimanches. Ce temps est orienté vers la venue du
Seigneur.
Avent signifie « avènement ». En nous souvenant de la venue de Jésus, nous
nous préparons à Sa venue dans la gloire à la fin des temps.
2. LE TEMPS DE NOËL
Le 24 décembre au soir commence le temps de Noël qui s’achève avec la
fête du baptême de Jésus, après l’Epiphanie.
3. LE TEMPS DU CARÊME
C’est la période de quarante jours qui précède et prépare Pâques à l’exemple
des 40 jours que Jésus a passé en prière dans le désert. Durant cette période,
l’Église propose une grande catéchèse liturgique sur le baptême, afin de
réveiller en chacun de ses fils la richesse du don reçu.
Le Carême commence par le mercredi des cendres où, en signe de pénitence,
notre front est marqué de cendres. Ce long temps (5 dimanches) s’achève par
la Semaine Sainte.
5
4. LA SEMAINE SAINTE
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La liturgie baptismale: le prêtre bénit l’eau baptismale, puis
l’assemblée professe sa foi au Dieu Trinitaire. Cette eau servira à
baptiser durant le temps pascal. Des adultes peuvent recevoir le
baptême durant cette Vigile pascale s’ils y ont été préparés durant le
Carême.
La liturgie eucharistique: c’est le moment culminant de la veillée, car il
rend présent le Seigneur ressuscité.
5. LE TEMPS PASCAL
La fête de Pâques se prolonge durant six dimanches pour ancrer notre foi
dans la résurrection du Christ. Avec les apôtres nous sommes conviés par
l’Église à Le reconnaître vivant à jamais. La joie de nos cœurs s’exprime par
le chant de l’Alléluia.
Quarante jours après Pâques, selon la date que nous donne Saint Luc dans le
livre des Actes (1, 3), nous célébrons la montée du Christ vers Son Père :
l’Ascension.
Cinquante jours après Pâques, la Pentecôte célèbre le don de l’Esprit fait aux
apôtres réunis avec la Vierge Marie au Cénacle. C’est la clôture du temps
pascal. S’ouvre alors le temps de la mission, le temps de l’Église avec
l’Esprit Saint qui fait de nous des témoins.
6. LE TEMPS ORDINAIRE
Solennités :
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14 septembre : la Croix glorieuse
1er novembre : la Toussaint
2 novembre : la Commémoration des Défunts
9 novembre : la dédicace de la Basilique de Saint Jean du Latran
8 décembre : l’Immaculée Conception
LE LECTIONNAIRE
8
lectures continues du même livre biblique, sauf durant les temps liturgiques
privilégiés.
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- des saints (sanctoral) : il contient les lectures de la parole de Dieu lues
pour les fêtes des saints ou les messes votives.
LES RITUELS
Ce sont les missels utilisés pour les rites particuliers : funérailles, mariages,
baptêmes, etc...
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Les vêtements liturgiques
Le diacre: amict, aube, cordon, étole, dalmatique.
Le prêtre : amict, aube, cordon, étole, chasuble.
L’évêque : amict, aube, cordon, étole, (dalmatique elle), chasuble.
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L’encensoir : c’est une petite cassolette permettant de brûler l’encens,
parfum agréable, et fumée symbolisant la prière qui monte vers le ciel.
Les burettes : ce sont des petits récipients qui contiennent l’eau et le
vin. On les pose sur un plateau et elles sont présentées au prêtre à
l’offertoire.
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La messe et son déroulement
RITE D’OUVERTURE
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LA LITURGIE DE LA PAROLE
LA LITURGIE EUCHARISTIQUE
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L’oraison sur les offrandes récapitule ce temps.
La prière eucharistique : c’est la longue prière d’action de grâce dans
laquelle nous sommes entraînés par le Christ. C’est le moment éminent
de la messe, où il nous est redit le sens de la mission de Jésus qui fait
de Sa vie un sacrifice, c’est-à-dire une offrande par amour, un don total
de Lui-même. Dans la prière, c’est le moment où chacun s’unit au
sacrifice de Jésus et, dans le secret de son cœur, présente et offre à
Dieu sa propre vie. Cette prière eucharistique est composée de
plusieurs parties :
L’action de grâce: le prêtre, au nom de toute l’assemblée, glorifie Dieu
et lui rend grâce. Cette prière est dite à haute voix : c’est la préface.
Celle-ci commence par un dialogue qui montre bien que le prêtre agit
au nom et pour toute l’assemblée. Elle s’achève par la triple
acclamation du Sanctus (Saint), selon les paroles du prophète Isaïe (Is
6, 1-4).
L’épiclèse : par des invocations particulières, l’Église implore la
puissance de l’Esprit Saint, pour que les dons offerts par les hommes
soient consacrés, c’est-à-dire deviennent le Corps et le Sang du Christ,
et pour que la victime sans tache, qui sera reçue dans la communion,
profite au salut de ceux qui vont y participer.
La consécration – le récit de l’institution: le prêtre reprend les mots
mêmes du Christ, le soir de la Sainte Cène (1 Co 11, 23-26), lorsqu’Il
offrit Son Corps et Son Sang sous les espèces du pain et du vin, les
donna à manger et à boire aux Apôtres et leur laissa l’ordre de
perpétuer ce mystère.
L’anamnèse : l’Église, accomplissant l’ordre reçu du Christ Seigneur
par l’intermédiaire des Apôtres, fait mémoire du Christ Lui-même, se
souvenant principalement de Sa passion bienheureuse, de Sa glorieuse
résurrection, et de Son ascension dans le ciel.
L’offrande: au cœur de cette mémoire, l’Église, surtout celle qui est
actuellement rassemblée, offre au Père, dans le Saint-Esprit, la victime
sans tache. L’Église veut que les fidèles non seulement offrent cette
victime sans tache, mais encore qu’ils apprennent à s’offrir eux-mêmes
et soient consommés, de jour en jour, par la médiation du Christ, dans
l’unité avec Dieu et entre eux, pour qu’à la fin Dieu soit tout en tous.
Les intercessions : on y exprime que l´Eucharistie est célébrée en
union avec toute l’Église, celle du ciel (les saints, au premier rang
desquels se trouve la Très Sainte Vierge Marie) comme celle de la terre
(avec le pape, les évêques, les prêtres ainsi que toute l’assemblée, et
aussi tous ceux qui nous ont quittés et qui sont dans l’attente de la
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résurrection), et que l’offrande est faite pour elle et pour tous ses
membres vivants et morts, qui sont appelés à participer à la rédemption
et au salut obtenu par le Corps et le Sang du Christ.
La doxologie finale: c’est la dernière acclamation que proclame le
prêtre pour glorifier Dieu.
RITE DE COMMUNION
RITE DE CONCLUSION
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LES HUILES SAINTES
L’HUILE
Depuis les temps anciens, elle est porteuse de différents caractères dont nous
retrouvons la trace dans la Bible : « Elle peut être symbole de beauté et de
joie. Dieu t’a consacré d’une onction de joie comme aucun de tes semblables
» (PS 44). Elle est un onguent qui calme les douleurs et fortifie les lutteurs.
Elle est avant tout un signe de consécration : son action pénétrante symbolise
la puissance de Dieu remplissant celui qui est oint, qui reçoit l’onction (les
rois, les prêtres). Le prophète Samuel donne ainsi l’onction royale à Saül
(1Samuel 10, 1), puis à David (1 Samuel 16, 12-13). L’huile est aussi utilisée
pour la consécration d’un autel (Exode 29, 36). Souvent l’imposition des
mains accompagne l’onction. Etendre les mains sur quelqu’un, c’est appeler
sur lui le force de l’Esprit du Seigneur, et l’huile, pénétrant physiquement
dans la peau, indique rituellement que cette force pénètre en l’homme.
L’OINT par excellence, c’est Jésus. Il est le Messie attendu, Messie ou Christ,
c’est le même mot : le premier vient de l’hébreu, le second du grec ; il
signifie l’oint, celui qui a été consacré. Jésus est celui en qui repose toute la
Puissance divine. Dans l’Evangile, nous voyons l’Esprit reposer sur Jésus, au
moment de son baptême : Jésus demeure en permanence l’oint de Dieu.
L’Eglise a privilégié trois huiles, les huiles saintes, qui sont bénites le Jeudi
Saint, à la Messe Chrismale (on reconnaît le mot Christ : c’est la Messe au
cours de laquelle l’évêque consacre les huiles d’onction). Dans chacune
d’elles, on retrouve les différents symbolismes bibliques et la présence de
l’Esprit Saint.
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redonner au sacrement des malades tout son sens et son symbolisme : vie et
force.
Comme l’huile qui fortifie les lutteurs, elle donne aux futurs baptisés la force
de l’Esprit Saint dans le combat contre le péché. C’est au cours de la
préparation au baptême que les catéchumènes reçoivent l’onction de cette
huile.
Le Saint-Chrême :
« Chrême »: c’est toujours ce même mot qui se traduit par « oindre ». Cette
huile parfumée est réservée pour les onctions de consécration : dans trois
sacrements, baptême, confirmation, ordination, et pour la
Dédicace d’une église (consécration de l’autel et onction de pierres gravées
d’une croix). Le parfum symbolise la présence de Celui qu’on ne voit ni
n’entend. « Nous sommes bien pour Dieu la bonne odeur du Christ » (2 Cor
2,15) et signifie la plénitude des dons de l’Esprit Saint. Comme l’huile qui
imprègne tout ce qu’elle touche, par le Saint-Chrême, l’Esprit Saint descend
et pénètre les êtres consacrés à
Dieu et les faits participés à l’onction du Christ. C’est le sceau de l’Esprit, un
caractère définitif. « Vous qui faites maintenant partie de son peuple, Dieu
vous marque de l’huile sainte pour que vous demeuriez éternellement les
membres de Jésus-Christ, Prêtre, Prophète et Roi » (Extrait du rituel du
baptême, lors de l’onction du Saint-Chrême).
Le missel
Dans "missel", on reconnaît messe (missa en latin). Le missel est le livre qui
sert à dire la messe, à célébrer l'Eucharistie. Au sens premier, le missel est le
livre du prêtre ; or, aujourd'hui on parle de "missel de l'assemblée", donc pour
tous ; pour préciser qu'on parle du missel qu'utilise le prêtre pour célébrer, on
dit "missel d'autel". Les premiers chrétiens n'avaient pas de missel ! Le
célébrant savait par cœur le "récit de l'institution" (les paroles de la
Consécration), mais improvisait la prière eucharistique, suivant quelques règles
héritées des grandes bénédictions juives. A partir du Vème siècle, il devint
nécessaire de mettre par écrit les textes utilisés pour la célébration des
sacrements : on les réunit dans les Sacramentaires ; certains étaient à l'usage
du pape, d'autres des évêques, d'autres encore furent rédigés pour les prêtres.
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Chaque Eglise avait sa manière de célébrer et ces différences se retrouvent
dans les Sacramentaires. D'autres livres liturgiques apparurent aussi : les
lectionnaires (pour les lectures), les rituels (pour le détail des rites)... Vers la fin
du Xème siècle, on eut l'idée de réunir en un seul volume, tous les livres utilisés
pour la célébration de l'Eucharistie : ce fut le missel (Liber missalis, en latin, le
livre pour la messe, abrégé en missale). En 1570, le pape Pie V unifia le missel
pour l'Eglise catholique romaine : ce fut le missel romain. Il contenait la prière
eucharistique, alors unique (c'est la prière
eucharistique n°1 de nos missels actuels, appelée
aussi Canon romain), les différentes oraisons pour
le temps ordinaire, les différents temps liturgiques
(Avent, Noël, Carême, Pâques, etc...).
Quatre siècles plus tard, à la suite du Concile
Vatican II, Paul VI publia le nouveau missel romain
(26 mars 1970). De nouvelles prières eucharistiques
furent proposées, ainsi que de nouvelles préfaces.
Le texte des oraisons fut revu.
Le découpage du missel
Le propre du temps : C’est dans cette partie que l’on retrouve les textes
propres pour la messe que l’on va célébrer si l’on ne fête pas de saints. Il existe
3 temps particuliers (Avent, Carême, Temps Pascal) auxquels on ajoute le
temps « de l’année » ou temps « ordinaire ».
L’ordinaire de la messe : Cette partie contient l’ensemble des textes que l’on dit
ordinairement à la messe : Je confesse à Dieu, Kyrie, Credo, Prières
Eucharistiques…
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Le calendrier des saints
(sanctoral) : Lorsque l’on fête un
saint il existe des textes et des
prières particulières. C’est dans cette
partie qu’on les retrouve, triés par
date.
L’organisation du Missel
Les textes et les prières propres sont souvent regroupés sur une page soit dans
la partie « propre du temps » si l’on célèbre le dimanche ou durant un temps
particulier, ou dans la partie « propre des saints » si l’on fête un saint. Il arrive
cependant que pour certaines célébrations il n’y ait pas tous les textes
(Antienne, Collecte, Prière sur les offrandes, préfaces, antienne et prière de
communion) dans la partie propre. Dans ce cas il faut aller chercher les textes
manquants dans la partie « commun », souvent à la fin du missel. De manière
générale le missel précise souvent un certain nombre de renvois à d’autres
pages.
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Préparer le missel
Les burettes : ce sont des petits récipients qui contiennent l’eau et le vin. On les pose
sur un plateau et elles sont présentées au prêtre à l’offertoire.
Le manuterge : il est utilisé par le célébrant pour s’essuyer les mains durant le rite du «
lavabo ».
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Le calice : c’est la coupe qui reçoit le sang du Christ. Il est recouvert d’un voile jusqu’à
l’offertoire et après la communion.
Le purificatoire : c’est un tissu blanc qui sert à purifier, à nettoyer les vases sacrés
après usage.
La patène : c’est un vase sacré en forme de petite assiette où repose la grande hostie
consacrée durant la messe.
La pale : c’est un carré de toile cartonné qui couvre le calice durant la messe et évite
ainsi que des impuretés tombent dans le vin qui deviendra le Sang du Christ.
Le corporal : C’est un grand carré de tissu amidonné et plié en neuf. Il est posé sur les
nappes d’autel. C’est sur le corporal que le calice et la patène sont déposés lors de la
célébration eucharistique.
La navette : c’est un petit récipient qui contient la réserve d’encens.
La custode : c’est un vase sacré en forme de petite boite permettant de porter la
communion aux malades.
La statio : cela signifie qu’on se tient debout à l’arrêt. Cette attitude signifie que le
servant est disponible et concentré, il se prépare à accomplir une action.
Les mains : quand on marche, elles sont jointes ou éventuellement croisées dans les
manches de l’aube.
La marche : que l’on soit en procession ou seul, elle ne doit pas être rapide pour
montrer que l’on se déplace dans un espace sacré
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Les grandes parties de la messe
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Sanctus
Sanctus, Sanctus, Sanctus Saint, saint, saint le
Dominus Deus Sabaoth Seigneur, Dieu de Dans le livre de la
Pleni sunt coeli et terra l'Univers le Ciel et la terre Genèse, le premier acte
Gloria tua Hosanna in sont remplis de Ta Gloire créateur est de «
excelsis Hosanna au plus haut des séparer la lumière et
Benedictus qui venit in Cieux ! les ténèbres » (Gn 1, 3),
nomine Domini Hosanna in Béni soit Celui qui vient mettant ainsi fin au
excelsis au Nom du Seigneur ! chaos primitif.
Hosanna au plus haut des La lumière est signe de
Cieux ! la présence divine :
Dieu « s’en revêt
comme d’un manteau »,
psaume (103, 3).
Agnus
Agnus Dei qui tollis Agneau de Dieu qui
peccata mundi miserere efface les péchés du
nobis monde Prends pitié de
Agnus Dei qui tollis nous
peccata mundi miserere Agneau de Dieu qui
Les sacrements sont des
nobis efface les péchés du
signes visibles du don
Agnus Dei qui tollis monde Prends pitié de
gratuit (la grâce) de Dieu,
peccata mundi dona nobis nous
institués par le Christ et
pacem Agneau de Dieu qui
confiés à l'Eglise.
efface les péchés du
monde Donne nous la
Paix
Le cierge pascal : il trône dans le chœur, de la Nuit pascale à la Pentecôte, pour les
baptêmes et les funérailles. Plus imposant que tous les autres, il est le signe du Christ
ressuscité.
Il est allumé pendant la Vigile Pascale après la bénédiction du feu nouveau.
Les cierges : ils entourent la Croix, la Parole de Dieu et l’Eucharistie, pour honorer la
dignité de ces réalités et nous rappeler que Jésus est « la lumière du monde » (Jn 9, 5).
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Les 7 sacrements
Par les sacrements, le croyant entre et participe à la vie L’année liturgique est
divine. l’ensemble des
Le Baptême, la Confirmation, l’Eucharistie, la célébrations des
Réconciliation, le Mariage, l’Ordre, le Sacrement des principaux événements de
Malades. la vie de l’Eglise,
organisée en l’espace
L’année et les couleurs liturgiques d’un an. Cela permet de
marquer l’histoire du
salut (depuis la Création
Les temps de l’année liturgique :
jusqu’à la vie éternelle, en
Le temps de l’Avent passant par la
Le temps de Noël résurrection) et l’histoire
Le temps du Carême des saints.
L’année liturgique
Le Triduum Pascal : le Jeudi Saint, le Vendredi Saint et
commence le premier
le Samedi Saint
dimanche de l’Avent et se
La Nuit Sainte (Vigile Pascale)
termine par la solennité
Le Temps Pascal
Le temps ordinaire
du Christ, Roi de
l’univers. Il y a donc un
décalage entre l’année
Les couleurs liturgiques :
liturgique et l’année
Le blanc est utilisé pour manifester pleinement la fête. civile.
Couleur de la joie, de la lumière et de la vie. L’ornement Lorsque l’année
est blanc au temps de Noël, au temps de Pâques, et pour liturgique se termine, une
autre commence.
les fêtes du Christ, de la Vierge Marie, des anges et des
saints non martyrs. Si l’aube est toujours
L’or peut être utilisé aux jours de fête pour marquer la blanche, les autres
particulière solennité. vêtements sont de
Le rouge est utilisé le dimanche de la Passion, le couleurs différentes en
Vendredi saint, le dimanche de la Pentecôte, aux fêtes de fonction du temps
la Croix, des apôtres et des martyrs. C’est la couleur du liturgique. Il y a 4
feu et du sang qui évoque aussi l’Esprit Saint.
couleurs liturgiques
Le vert est utilisé dans l’année. C’est la couleur qui
exprime la vie et l’espérance de la foi manifestées par la principales : le vert, le
présence de Jésus, vivant dans notre temps. rouge, le blanc, le violet.
Le violet est utilisé durant l’Avent et le Carême, aux
messes de pénitence et aux liturgies des défunts. C’est la
couleur qui exprime l’attente de la rencontre avec le
Christ, le temps de la conversion. On peut employer le noir aux messes des défunts, là
où c’est la coutume.
Le rose, c'est-à-dire le violet plus lumineux, peut être utilisé le 3ème dimanche de
l’Avent et le 4ème dimanche de Carême pour annoncer la proximité du but poursuivi et,
déjà, l’entrée dans la joie promise par Dieu. Ce sont les dimanches de la joie.
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Les Ornements
Acte de contrition
Mon Dieu, j'ai un très grand regret de vous avoir L’acte de contrition est
offensé parce que vous êtes infiniment bon,
infiniment aimable, et que le péché vous déplaît. une Prière exprimant un
Je prends la ferme résolution, avec le secours de mouvement spirituel :
votre sainte grâce de ne plus vous offenser et de regret d'avoir offensé
faire pénitence. Dieu et engagement à
réparer la faute. Elle est
L’Autel et la pierre d’Autel intégrée au sacrement de
réconciliation…
L’autel est l’endroit principal de l’église. Tout le
monde le salue, les prêtres le baisent et l’encensent. Il
symbolise le Christ, par qui, avec qui et en qui, nous
pouvons être unis à Dieu. Sur lui est renouvelé le
sacrifice de la croix. Il accueille une « pierre d’autel »
qui contient des reliques de saints, en souvenir du
temps où l’on disait la messe sur le tombeau des
martyrs. L’autel est la table du
On s’incline quand on passe devant l’autel pendant la Seigneur sur laquelle le
messe. prêtre célèbre la messe.
C’est le centre autour
duquel les chrétiens se
Le Rangement et l’entretien de l’Aube rassemblent. L’autel
symbolise la présence de
Il est important de veiller à la bonne tenue de ton Jésus à son Eglise.
aube, de bien la ranger sur son cintre après la messe,
de veiller à ce qu’elle ne soit pas chiffonnée, ni
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tâchée, ou décousue. Ton aube est sous ta responsabilité, c’est à toi de la faire réparer,
laver, repasser…
Et surtout, tu verras que, avec une aube propre et repassée, on se sent fier de servir, on
devient rayonnant. Prends en donc soin !
Fiche de Formation
Dominicale N°1
Servants d’Autel
La prière des servants doit être récitée dès qu’ils sont tous présents (ils doivent
normalement la connaitre par cœur)
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Temps d’apprentissage Oral et de Réflexion
L’ainé s’occupe de ce temps d’apprentissage. Il doit lire aux servants chaque thème et
répondre à leurs questions. Si l’aîné n’est pas présent, c’est un cordon jaune qui doit
prendre le relais.
Il faut veiller à ce que plusieurs servants participent et pas toujours les mêmes. Il faut
être attentif aux plus jeunes qui doivent participer plus (car ils ont moins de
connaissances que les cordons jaunes) Après lecture d’une définition, l’aîné peut
montrer ce qu’est l’objet défini.
Cette partie ne doit pas excéder les 20 premières minutes de la formation pour que
les servants puissent ensuite répéter les gestes.
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Le prêtre : Tu es béni, Seigneur, Toi qui as établi ton fils Jésus, prêtre éternel de la
Nouvelle Alliance, et qui as choisi ces jeunes pour qu’ils soient les témoins de ton
action sacrée. Les
Saints et les Anges qui sont auprès de Toi Te servent constamment, portent un vêtement
éclatant de blancheur, comme ton fils, Jésus-Christ, au jour de sa Transfiguration. Nous
te présentons ces aubes préparées pour le service de la liturgie : enrichis-les de ta
bénédiction, pour que ces servants d’autel rassemblés devant toi les revêtent avec
respect. Sanctifie-les pour qu’ils te servent dignement et s’attachent à toi par toute leur
vie. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur…
Le prêtre asperge d’eau bénite les aubes. Puis il transmet l’aube à chaque novice qui en
est revêtu par un aîné son parrain.
Les novices s’agenouillent et reçoivent la prière d’action de grâce, qu’ils disent ensemble.
Merci, Seigneur, de nous avoir aimés Jusqu’à te faire l’un de nous, Jusqu’à Te livrer
entièrement entre nos mains !
Merci, Seigneur, de nous avoir choisis pour Te servir à l’autel
Où le prêtre rend présents Ton Corps et Ton Sang
Que tu nous offres à chaque Eucharistie !
Donne-moi d’écouter et de comprendre ta Parole !
Accepte, Seigneur, l’offrande que je te fais de ma vie,
Avec le pain et le vin !
Permets que, par mon service et ma tenue,
Par ma prière et mon recueillement,
J’aide tous mes frères à te rencontrer dans la prière. Amen
Tous ceux qui vont recevoir un cordon s'avancent en ligne au bas des marches du
chœur.
CELEBRANT :
Vous tous qui allez recevoir la croix ou franchir une nouvelle étape dans le service de
l'autel, et de sa dignité signifiée par son cordon, rappelez-vous que cette croix est le
signe de l'amour de
Jésus pour nous et de Sa victoire sur la mort. C’est le signe le plus beau pour un chrétien
et que le plus grand honneur est celui de servir. Ainsi donc, Voulez-vous, en portant la
croix, vous engager à vous nourrir de la parole de Dieu, à Le rencontrer chaque jour
dans la prière, et à recevoir régulièrement les sacrements du pardon et de l'Eucharistie ?
- OUI
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Voulez-vous, en portant la croix, vous comporter dans votre vie de chaque jour comme
des serviteurs de Dieu et de vos frères, en vrais disciples de Jésus ?
- OUI
Voulez-vous, à l’exemple du Christ qui est venu pour servir et non être servi, servir le
Christ à son autel, à travers ses ministres et servir la prière des fidèles par votre exemple
? Puisque c'est dans cet esprit que vous voulez recevoir la croix, nous allons prier un
instant en silence pour vous. Le célébrant bénit les croix posées sur l’autel Tu as voulu,
Seigneur, que tous les hommes soient sauvés par la Croix de ton Fils. Nous T’en prions,
Bénis + ces croix et + ceux qui les porteront: qu’ils se souviennent en te servant à l’autel
de conformer chaque jour leur vie à la suite du Christ et à être transformés dans l’image
de ton Fils,
Lui qui vit et règne pour les siècles des siècles.
N..., reçois la croix du Christ notre Seigneur, signe de son amour et de notre foi : qu’Il
vous accorde de le servir dans ses mystères sacrés et de L’annoncer à tous les hommes
par votre prière et votre vie.
Le servant répond Amen. S’ils sont nombreux on dira la formule au pluri el pour tous
ensembles et la remise de la Croix en silence.
NN..., depuis plusieurs années vous servez fidèlement à l'autel dans notre paroisse.
Aujourd'hui, vous êtes appelés à devenir aînés ou cérémoniaires, c'est-à-dire témoins du
Seigneur et du service :
- d'abord auprès des plus jeunes, qui devront trouver en vous de vrais modèles et des
éducateurs;
- ensuite auprès de tous ceux que vous rencontrez, dans le cadre de vos études, de votre
travail, de vos relations. Soyez pour eux des apôtres courageux et des serviteurs toujours
disponibles, avec la force de l'Esprit Saint.
Etes-vous prêts à demander cette force et à vivre dans cet esprit avec générosité et
persévérance ?
- OUI
29
Le célébrant s'adresse à chacun :
N..., reçois la croix du Christ notre Seigneur, Lui qui est venu non pour être servi, mais
pour servir : en exerçant la responsabilité de cérémoniaire ou d’aîné, cherche à te
comporter en vrai disciple de Jésus, à Lui remettre ta vie toute entière, à donner aux
autres ce que tu as reçu.
L’ENCENS
1. RITE D’OUVERTURE
2. LITURGIE DE LA PAROLE
3. LITURGIE EUCHARISTIQUE
30
concélébrant (3x2). Le thuriféraire encense l’assemblée en haut des marches (3x1, une
fois à droite, une à gauche, une au centre).
Au début du Sanctus, il se place en bas des marches, au centre, accompagné de l’acolyte
porte clochette et des deux céroféraires. Pendant le Sanctus, il s’agenouille sur la
première marche du chœur. Pendant l’élévation, il encense le Saint-Sacrement de trois
coups triples. Il balance l’encensoir pendant la prière eucharistique jusqu’à la fin du Par
Lui, avec Lui et en Lui…, puis avec les autres servants il rejoint sa place.
Fiche de Formation
Dominicale du N°2
L’ainé s’occupe de ce temps d’apprentissage. Il doit lire aux servants chaque thème et
répondre à leurs questions. Si l’aîné n’est pas présent, c’est un cordon jaune qui doit
prendre le relais. Il faut veiller à ce que plusieurs servants participent et pas toujours les
mêmes. Il faut être attentif aux plus jeunes qui doivent participer plus (car ils ont moins
de connaissances que les cordons jaunes)
Après lecture d’une définition, l’aîné peut montrer ce qu’est l’objet défini.
Cette partie ne doit pas excéder les 20 premières minutes de la formation pour que
les servants puissent ensuite répéter les gestes.
31
Fiche de Formation
Dominical N°3
SOMMAIRE
Chacun des Servants aura pendant la Messe une fonction bien particulière (porter
la Croix, les Cierges, utiliser l'Encensoir, ou tout simplement servir l'Autel). Dans un
souci d'esthétique et de logique, il serait bien que chaque fonction ait sa place attitrée
dans le Chœur.
Pour éviter que l'un des Servants se retrouve toujours à porter la Croix, que deux
autres soient toujours assignes aux cierges, etc. il me semble plutôt judicieux d'effectuer
un roulement dans les fonctions. Cela permettra aux Servants d'utiliser tous les objets
liturgiques et de les familiariser avec la totalité de notre très beau Service.
Aussi, il est important de retenir les places que le prêtre ou le cérémoniaire
attribueront aux diverses fonctions pour que, quand les Servants les rempliront, ils ne
perdent pas de temps à se rappeler ou ils doivent s'asseoir.
32
B – Les déplacements dans le Chœur
Dans un souci d'esthétique et de logique, il serait bien que vous sachiez comment vous
déplacer dans le Chœur. Pour se faire il vous faut voir deux choses :
On ne court pas ; on s'incline toujours devant l'Autel quand on passe devant lui ;
on marche calmement.
On a une attitude de prière (mains jointes sur la poitrine ou dans les manches :
on ne laisse pas les bras se balancer et on ne tient pas les mains jointes derrière soi (on
n'est pas à l'école en train de réciter une poésie) ni devant soi (on n'est pas à un match de
foot en train de faire un coup-franc).) ; on est sérieux mais en même temps on ne fait
pas une tête de ≪ celui qui se prend la tête ≫ ; on ne regarde pas au plafond ; on chante
; on écoute ; on ne donne surtout pas l'impression qu'on s'ennuie ; on se tient bien sur sa
chaise.
Voilà pour les déplacements généraux dans le Chœur. Voici maintenant les
déplacements généraux dans l'église ; je vous propose aussi une description détaillée
d'autres déplacements possibles.
– la procession d'entrée
– la procession de sortie
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• L'Offertoire → procession des offrandes
• La procession de Communion
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En ce qui concerne les autres déplacements possibles dans l'église comme aller
chercher le
Saint-Sacrement ou aller ouvrir la porte, cela relève de personnes bien précises et non
pas des Servants (sauf exceptions).
La tâche d'aller ouvrir la porte sera confiée à un laïque qui n'est pas Servant
d'Autel. Votre place en tant que Servant est d'être avec les Servants et pas, donc, de faire
quelque chose pour laquelle vous n'avez pas été désigné en début de cérémonie.
L’aube des servants doit être bien droite et la capuche bien centrée. Le col doit
être retourné à l’avant pour ne pas avoir de plis. Le scapulaire doit être à la même
hauteur à l’avant et à l’arrière. On ne doit pas voir le col de chemise ou de pull du
servant.
Le cordon de la croix doit arriver à bonne hauteur à l’avant et le pompon arrière
juste en dessous de la capuche pour être visible.
Quand les servants portent un cordon de taille, il doit être correctement noué,
voici une explication pour le faire :
35
Connaitre les éléments
du calice :
Le voile
La pale
La patène
Le purificatoire
Le calice
Le corporal
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Les attitudes pendant la messe
La statio : cela signifie qu’on se tient debout à l’arrêt. Cette attitude signifie que le
servant est disponible et concentré, il se prépare à accomplir une action.
Les mains : quand on marche, elles sont jointes ou éventuellement croisées dans les
manches de l’aube.
La marche : que l’on soit en procession ou seul, elle ne doit pas être rapide pour
montrer que l’on se déplace dans un espace sacré
Etre assis
Se tenir à genoux
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L’inclinaison de la tête
L’inclinaison profonde
Les burettes
A la fin de la prière universelle, les acolytes se tiennent disponibles pour recevoir quand
il y a procession des offrandes, ou sinon pour présenter les oblats et objets liturgiques
dans l’ordre suivant : 1/ le calice avec la patène, le purificatoire, la pale et le corporal;
2/ les coupes remplis d’hosties à consacrer ; les custodes pour les malades ; 3/ le vin et
l’eau (la burette de vin est présentée en premier, puis la burette d’eau). En règle
générale on utilise ses deux mains : la patène est présentée à plat sur les deux mains ; les
coupes sont apportés deux par deux ; le calice est saisi de la main gauche au nœud et on
pose la main droite au-dessus, sur la pale. Les oblats et les objets liturgiques sont remis
au prêtre et non posés sur l’autel.
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Le rite du lavabo : Un acolyte prend le plateau du lavabo et la burette, un autre le
manuterge. Ils se présentent à l’autel après l’encensement ou après la prière du célébrant
à voix basse : Humbles et pauvres… L’un verse de l’eau sur les mains du prêtre au-
dessus du bassin, un autre lui présente le manuterge, puis ils s’inclinent et regagnent
leurs places. Définitions :
Le manuterge : linge qui est utilisé par le célébrant pour s’essuyer les mains durant le
rite du « lavabo ».
Fiche de Formation
Dominical N°4
SOMMAIRE
39
4) Le tandem Thuriféraire et Naviculaire.............................................P.4
IV.B – Initiation au maniement de l'encensoir.......................................................p.5
IV.C – Mise en pratique dans l'église : les processions.........................................p.5
IV.D – Mise en pratique dans l'église : dans le Chœur..........................................p.5
1) La lecture de l'Evangile......................................................................p.5
2) L'Offertoire........................................................................................P.6
3) La Prière Eucharistique et la Consécration.......................................p.6
A – À propos de l'encens
L'encens est souvent source de petits ou de grands conflits dans nos paroisses (ce
qui est fort dommage car et s'embrouiller pour peu de choses). Boudé par beaucoup,
voulu par certains, il est important, je pense, avant d'aller plus loin dans l'apprentissage
du maniement de l'encensoir, de bien savoir qu'est-ce que l'encens afin de partir sur des
bases communes pour mieux le comprendre.
L'encens est avant tout une résine odoriférante que produit le Boswellia, arbre de
la péninsule arabique et d'Afrique. On voit ainsi d'un seul coup l'origine naturelle et
géographique de l'encens. Cette résine, après avoir été prélevée, est séchée puis pilée
pour en faire des grains grossiers ou de la poudre. Afin de donner d'autres odeurs à
l'encens, la résine peut être mélangée avec des herbes aromatiques, des épices, etc.
Une fois ces grains et/ou cette poudre obtenue, ils sont brûlés sur des charbons
ardents. Cela nous permet de remonter au mot latin qui a donné encens en français, à
savoir incensum (ce qui est brûlé).
2) Symbolique de l'encens
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3) Présence de l'encens dans les différents écrits
a) Dans la Bible
Lev 2
Ps 140, 2
Mat 2, 11
« Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et,
tombant a ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui
offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. »
C'est ici l'extrait, vous l'aurez reconnu, de la visite des rois-mages à Jésus après
sa naissance.
Lc 1, 11
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Ap 8, 3
Lév 26, 31
« Je réduirai vos villes en désert, je ravagerai vos sanctuaires, et je ne
respirerai plus l'odeur agréable de vos parfums. »
Le fait que Dieu ne respire plus l'odeur de l'encens serait donc à la fois la
punition suprême que Dieu inflige aux hommes suite à un mauvais comportement et
l'annonce de l'Apocalypse. Malgré tout, on peut trouver des passages où l'encens est
décrié et même présenté en « abomination » :
Is 66, 3
« Celui qui brule de l'encens est comme celui qui adorerait des idoles ; Tous
ceux-là se complaisent dans leurs voies, et leur âme trouve du plaisir dans leurs
abominations. »
Jér 6
« Qu'ai-je besoin de l'encens qui vient de Seba […] vos sacrifices ne me sont
point agréables. »
Ceux-ci ne sont que deux exemples parmi quelques autres mais cela peut suffire
à nous faire nous interroger sur sa véritable utilité et nous poser des questions sur les
nombreux paradoxes présents dans la Bible. Néanmoins, des écrits plus théoriques
rédigés par l'Église existent et tendent à s'appuyer, plutôt, sur les premiers extraits que
j'ai proposés plus haut.
« L'encensement est une marque d'honneur aussi bien vis-à-vis des diverses
formes de présence ou de représentation du Christ (espèces consacrées, livre
d'Evangile, cierge pascal.) que de personnes (celebrants, fideles, corps des defunts.). »
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Rite de Saint Pie V au moment de l'encensement des offrandes (traduction du latin)
Mais on trouve tout cela aussi dans d'autres écrits, trop nombreux pour tous les
citer.
On le voit donc, l'encens comme l'encensoir sont enseignés aux enfants durant
le catéchisme (en théorie) et ont tant marqué les laïcs qu'on les retrouve dans la chanson
populaire dont entre autre les chants de Noël.
Thuriféraire est un mot qui vient du latin thus (l'encens) et ferre (porter),
littéralement « le porteur d'encens ».
Voilà pour ce qui est de l'encens. Il est primordial, il me semble que tout le
monde dans nos paroisses sache cela car cela permettrait peut-être aux antis d'être
plus coulants et aux ultras d'êtres plus neutres. Pour que tout le monde y trouve son
compte, le mieux serait de n'employer l'encens que pour certaines messes comme les
grandes messes (incluant les messes en familles). Maintenant, nous allons passer à
quelques éléments plus pratiques.
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B – Initiation au maniement de l'encensoir
1) La lecture de l'Évangile
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Quand le prêtre à dit « Acclamons la parole de Dieu » et que l'assemblée a
répondu « Louange a Toi, Seigneur Jésus ! », le Thuriféraire peut aller reposer
l'encensoir.
Petit détail technique : si l'espace entre l'Ambon et les bancs à l'Église n'est
pas très grand, il conviendra plutôt de balancer l'encensoir derrière l'Ambon et non pas
devant.
2) L'Offertoire
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et va poser l'encensoir. Les autres servants qui l'avaient accompagnés le suivent en
faisant eux aussi une génuflexion.
Ce cas-là s'effectue si on veut une sorte de « version longue » de la Liturgie
de l'encens. Cependant, si on préfère la « version courte », on peut se relever
immédiatement après l'Anamnèse soit le chant « Nous rappelons Ta mort, Seigneur
Jésus, Nous célébrons Ta Résurrection, Nous attendons Ta venue dans la gloire ! ».
(Attention, ce chant peut varier d'une messe à l'autre!)
Une fois cela effectué, le Thuriféraire peut aller poser l'encensoir et le laisser :
il n'en n'aura plus l'utilité pour le reste de la Messe à moins qu'il ne le réutilise lors de la
procession de sortie mais cela n'est absolument pas nécessaire.
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PRIÈRE DES ENFANTS DE CHOEUR
Seigneur,
Apprends-moi
à toujours mieux te rendre grâce
pour les merveilles que Tu as faites,
à Te découvrir dans Ta Parole,
à Te découvrir dans mes frères.
Fais de moi un loyal serviteur,
témoin de Ta présence,
proclamant Ta Bonne Nouvelle,
portant Ta lumière avec joie.
Donne-moi d’être
sans cesse disponible à mes frères,
semeur d’amour et de paix
à l’exemple de Marie,
mère de ton Fils et notre Mère à tous.
Secours-moi dans les difficultés,
aide-moi à ne pas avoir peur pour m’engager
afin que Ton règne vienne sur la terre,
comme au ciel.
Amen.
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LA CHARTE DES SERVANTS D’AUTEL
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