Bezier Exos
Bezier Exos
Bezier Exos
Courbe de Bezier
Introduction.
6.1 Í Courbes définies par barycentres successifs.
« L’industrie crée des objets dont il faut définir la forme, plane ou dans l’espace : au-
tomobiles, avions, électroménager. . .Jusqu’à il y a une trentaine d’années, on créait des
maquettes, à une échelle donnée de l’objet. Les modifications obligeaient à en créer plu-
sieurs, ce qui entraînait des problèmes de coût et de durée. Et l’informatique arriva. . .et
fit appel aux mathématiques.
C’est dans les bureaux d’études de constructeurs automobiles ou aéronautiques que furent
inventés les modèles mathématiques capables de favoriser la création et la modélisation
des formes. »
Nous allons étudier un modèle créé vers 1962 par Pierre Bézier, ingénieur chez Renault.
Ce type de modèle est à la base de la Conception Assistée par Ordinateur (CAO). L’enjeu
est de pouvoir créer des courbes répondant à certaines contraintes de façon simple.
1
• N2 , barycentre de (B, t) et C(1 − t).
• M, barycentre de (N1 , t) et N2 (1 − t).
4. Activer la trace du point M, puis modifier la valeur de t à l’aide du curseur.
Observer et compléter les remarques suivantes :
• Les points M(t) décrivent une courbe de degré . . .qui commence en . . .et se finit
en . . ..
• La courbe a pour tangente initiale la droite . . .et pour tangente finale la droite
. . ..
• Plus genéralement, en tout point M, la tangente à la courbe est le segment . . .
• Le point M(t) se situe sur le segment [. . . . . . ] à la même proportion que N1 par
rapport au segment [. . . . . . ] ou N2 par rapport au segment [. . . . . . ]
5. Désactiver la trace de M et utiliser la commande lieu[M,t] pour afficher la position
de tous les points M lorsque t varie entre 0 et 1.
Déplacer le point B et observer les effets sur la courbe.
A 1−
t
M1 (t) 1−
t t
B 1− N1 (t) 1 −
t t t
M2 (t) 1− M(t)
t t t
C 1− N2 (t)
t t
M3 (t)
t
D
3. Compléter :
Les points M(t) décrivent une courbe de degré . . .qui commence en . . .et se finit
en . . ..
La courbe a pour tangente initiale la droite . . .et pour tangente finale la droite . . ..
4. Déplacer les 4 points A, B, C et D pour former :
• une courbe ressemblant à la courbe de la fonction x3 ;
• une courbe ressemblant à la lettre α ;
• une courbe avec un point de rebroussement (comme le point médian dans le
chiffre 3).
2
Partie D – Paramétrisation des courbes
3. Adapter la feuille de calcul pour avoir la courbe de Bézier associée aux points
A := [−2, 2], B := [2, −2] et C := [3, 5].
4. En utilisant l’arbre donné dans la partie C, trouver un moyen pour obtenir le point
M directement à partir des points A, B, C et D.
d. Vérifier que :
3
6.3 Modèle par vecteurs et contraintes.
Le plan est muni d’un repère orthonormal (O;~i,~j).
On considère les vecteurs
1 2 4
! ! !
−→ −→ −→
V0 ; V1 et V2
3 3 3
−→ −→
On admet que la courbe de Bézier C définie par contrainte des trois vecteurs V0 , V1 , et
−→
V2 a pour représentation paramétrique
−
−−
−−
−−
→ −→ −→ −→
OM(t) = V0 + (−t2 + 2t)V1 + t2 V2 .
3
2. Vérifier que Bi,3 (t) = 1.
X
i=0
4
6.5 On considère les points P0 (0; 0), P1 (1; 2), P2 (2; 0) et P3 (−1; 0) et on note C la courbe
de Bézier associée à ces 4 points de contrôle.
−
−−
−−
−−
−−
−−
−−→ 3
−
−−
−−
−→
OM(t) = Bi, 3 (t)OPi où Bi, 3 (t) = Ci3 ti (1 − t)3−i .
X
i=0
x(t) = −4t3 + 3t
(
1. Montrer que C admet pour représentation paramétrique :
y(t) = 6t3 − 12t2 + 6t
2. Établir le tableau des variations conjointes.
3. Dans le repère orthonormal (O;~i,~j) placer les points M( 21 ) et M( 13 ) et leurs tan-
gentes respectives, puis construire la courbe C .
4. Vérifier que la droite (P0 P1 ) est tangente à C en P0 et que la droite (P2 P3 ) est
tangente à C en P3 .
5
Annales
5
O(0 ; 0), A(−5 ; 3), B(−2 ; 4), C(−4 ; −5) et F 2 ; .
2
Le point E est le symétrique du point C par rapport au point O.
La courbe de Bézier C1 est obtenue à partir des quatre points, de définition A, B, C et O
dans cet ordre.
La courbe de Bézier C2 est obtenue à partir des quatre points de définition O, E, A et F
dans cet ordre.
5
4
3
b
M1 (1/4) 2
1
M1 (1/2)
b
−9 −8 −7 −6 −5 −4 −3 −2 −1 1 2 3 4 5 6 7 8 9
−1
−2
−3
−4
−5
6
Partie B – Étude et tracé de l’arc de courbe C2 .
Pour tout t appartenant à l’intervalle [0 ; 1], on note M2 (t) le point de paramètre t défi-
nissant la courbe de Bézier C2 .
On rappelle que les polynômes de Bernstein Bi,3 de degré 3, pour i prenant les valeurs 0,
1, 2 ou 3, sont définis pour tout t appartenant à l’intervalle [0 ; 1] par :
3!
Bi,3 (t) = ti (1 − t)3−i .
i!(3 − i)!
Comme l’origine du repère est un des points de définition les points M2 (t) sont donc
définis, par la relation vectorielle simplifiée :
−
−−
−−
−−
−−
−−
−−
−−→ −
−−
−→ −
−−
−→ −
−−
−→
OM2 (t) = B1,3 (t)OE + B2,3 (t)OA + B3,3 (t)OF, pour t ∈ [0 ; 1].
1. Déterminer les coordonnées du point E. Placer les points E et F sur le graphique
de la partie A.
2. Développer, réduire et ordonner le polynôme B2,3 (t).
3. On admet que, pour tout t appartenant à l’intervalle [0 ; 1], on a :
7
7. Tracer les tangentes à la courbe C2 , aux points M2 (0), M2 (t1 ) , M2 (α), M2 (t2 ) et
M2 (1), puis tracer la courbe C2 ,sur la figure de la partie A.
i=0
8
8
6 m=8
5
Soit le point A(1 ; 2). On se demande s’il existe une courbe de la famille de courbes Γm
qui passe par le point A.
1. Placer le point A sur le graphique. Au vu des deux courbes tracées dans la partie
A, que peut-on supposer sur la valeur de m ?
2. Démontrer que les coordonnées de M(t) parcourant Γm sont :
x(t) = t2 + 2t
(
y(t) = m × 2t(1 − t)
t2 + 2t − 1 = 0 (1)
(
2mt(1 − t) = 2 (2)
4. On calcule d’abord les valeurs de t possibles. Pour cela, résoudre l’équation (1)
pour t variant dans [0 ; 1].
En déduire qu’il existe une unique solution t0 dont on donnera la valeur exacte.
5. Remplacer t par t0 dans l’équation (2). En déduire qu’il existe une seule valeur de
m possible que l’on notera m0 . En déterminer une valeur approchée à 10−3 près.
6. Y a-t-il une courbe de la famille Γm qui passe par le point A ? Si oui, laquelle ?
9
Partie C – Vérification
1. Un tableau de valeurs (t, x(t), y(t)), établi pour la valeur m = m0 , est proposé
ci-dessous.
Compléter ce tableau à l’aide de la calculatrice. Donner les résultats arrondis à
10−2 .
On ne demande pas d’étudier les variations conjointes de x(t) et y(t).
A B C
2 0 0 0
3 0,1 0,21 0,74
4 0,2 0,44 1,32
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
7
6 m0 = 4, 12
5
4
3
2
1
10
6.10 France 2012 CPI
Partie A
Dans le repère orthonormal (O;~i,~j) d’unité graphique 1 cm, on considère les courbes de
Bézier C1 définie par les 3 points de définition P0 , P1 et P2 avec P0 (0 ; 0), P1 (4 ; 4) et
P2 (8 ; 0) et C2 définie par les 3 points de définition P3 , P4 et P5 avec P3 (4 ; 0), P4 (8 ; 4)
et P5 (12 ; 0) (voir graphique).
On rappelle que la courbe de Bézier C définie par 3 points de définition P0 , P1 et P2 est
−
−−
−−
−−
−−
−−
−−→ i=2
−
−−
−−
−→
l’ensemble des points M tels que OM(t) = Bi, 2 OPi , t ∈ [0 ; 1] où :
X
i=0
5
P1 P4
4
+
+
3
2
1
P0 P3 P2 P5
+
+
−1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
−1
−2
2. Démontrer que, pour t ∈ [0 ; 1], un système d’équations paramétriques de C1 est :
x1 (t) = 8t
(
y1 (t) = 8t − 8t2
3. Étudier les variations de x1 et y1 sur [0 ; 1] et rassembler les résultats dans un
tableau unique.
4. a. À l’aide de votre calculatrice, compléter le tableau de valeurs donné ci-dessous.
t 0 0,2 0,4 0,6 0,75 0,8 0,9 1
x1 (t)
y1 (t)
b. Compléter le tracé de C1 sur le graphique de la question 1.
Pour la suite de l’exercice, on admet que pour t ∈ [0 ; 1], un système d’équations para-
métriques de C2 est :
x2 (t) = 4 + 8t
(
y2 (t) = 8t − 8t2
3
On note I le point d’intersection de C1 et C2 , de coordonnées 6 ; .
2
11
5. a. Placer le point I sur le graphique. Déterminer par le calcul le paramètre corres-
pondant à I sur C1 .
b. On considère maintenant C2 . Déterminer par le calcul le paramètre correspon-
dant à I sur C2 .
Partie B
x = 8t
(
y = 8t − 8t2
pour t appartenant à [0 ; 1].
1
1. a. Montrer que : y1 (t) = x1 (t) − (x1 (t))2 .
8
b. L’arc C1 est-il un arc de parabole ? Justifier.
1
2. On pose f (x) = x − x2 .
8
Z 8
a. Soit J = f (x) dx. Calculer la valeur exacte de J.
6
b. Interpréter J à l’aide de l’aire d’une partie de plan à préciser
c. En déduire, en cm2 l’aire du domaine hachuré sur le graphique donné à la
question 1. (on pourra utiliser la symétrie de C1 et C2 par rapport à la droite
d’équation x = 6).
Partie C
x(t) = 8t
(
y(t) = 8t − 8t2
−
−−
−−
−−→ −
−−
−−
−−→
On note V (t) le vecteur vitesse de M à l’instant t, c’est-à-dire le vecteur V (t) de coor-
données (x′ (t), y ′ (t)) où x′ et x′ sont les fonctions dérivées de x et de y sur l’intervalle
[0 ; 1].
8
!
−
−−
−−
−−→
1. a. Justifier que V (t) .
8 − 16t
−−−−−−−→
2
b. Montrer que
V (t)
= 128 × (2t2 − 2t + 1).
2. On considère la fonction f définie sur [0 ; 1] par f (t) = 128 × (2t2 − 2t + 1).
Établir son tableau de variation,
3. Déterminer le minimum de f sur [0 ; 1] et la valeur de t correspondante.
−−−−−−−→
4. En déduire à quel instant t la vitesse du mobile, c’est-à-dire
V (t)
,
est minimale
et déterminer cette vitesse minimale.
12