Ec6 15-16 PDF
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Applications linéaires
1
Exercice 5 – On considére l’application f : R4 → R3 définie par :
Exercice 7 – Soit e1 = (1, 0), e2 = (0, 1) les vecteurs de B la base canonique de R2 . Posons
u1 = (1, 4) et u2 = (1, 3).
1) Montrer que (u1 , u2 ) est une base de R2 notée B 0 .
Soit f : R2 → R2 , l’application linéaire de matrice A dans la base canonique de R2 :
!
−7 2
A= .
−24 7
2
la matrice B de f dans cette base ?
3) Quelle est la matrice P de passage de la base B à la base B 0 ?
4) Ecrire la formule reliant A et B. Calculer P −1 et vérifier cette formule.
5) Déterminer que imf et kerf.
Exercice 9 – (extrait du sujet d’examen 2008) On considére les applications linéaires :
f : R3 → R2 : (x1 , x2 , x3 ) −
7 → (2x1 − x3 , 3x1 + x2 + 2x3 )
g : R2 → R3 : (x1 , x2 ) − 7 → (x1 + x2 , −x2 , 2x1 − x2 ) .
1) Déterminer la matrice A de f dans les bases canoniques de R3 et R2 . Puis, déterminer la
matrice B de g dans les bases canoniques de R2 et R3 .
2) Calculer les matrices AB, BA, (AB)2 .
3) Montrer que AB est une matrice inversible. Préciser (AB)−1 .
4) Expliciter l’application (f ◦ g)2 .
Exercice 10 – (extrait du sujet d’examen 2008) Notons e1 = (1, 0) et e2 = (0, 1) les deux
vecteurs de la base canonique de R2 . Posons 1 = 3e1 − 2e2 et 2 = −e1 + e2 .
A3) Préciser la matrice A de f dans la base (1 , 2 ). Calculer A2 . Que pouvez vous dire de
f ◦f ?
A4) Exprimer le vecteur f (e1 ) (resp. f (e2 )), comme combinaison linéaire des vecteurs de e1 , e2 .
A5) En déduire B la matrice de f dans la base (e1 , e2 ). Quelle est la valeur de la matrice B 2 ?
C1) Comparer f et s.
Exercice 11 – (extrait du sujet d’examen 2008) On considère le système de 4 équations à 4
inconnues :
x1 − x2 + x3 − x4
= 0
x + 2x + x
= 0
1 3 4
(∗) .
x 1 + x 2 + 3x 3 + 3x 4 = 0
x1 + 2x2 + 4x3 + 5x4 = 0
3
1) Les variables x1 , x2 , x3 , x4 sont ordonnés naturellement. Trianguler ce système d’équations
à l’aide de l’algorithme de Gauss. Quelles sont les variables libres de ce système ?
Soit F le sous-espace vectoriel de R4 constitué par les solutions du système (∗).
2) Résoudre le système (∗) et donner une base de F .
Soit v1 = (1, 1, 1, 1), v2 = (−1, 0, 1, 2), v3 = (1, 2, 3, 4), v4 = (−1, 1, 3, 5). On désigne par G le
sous-espace vectoriel < v1 , v2 , v3 , v4 > de R4 engendré par v1 , v2 , v3 , v4 .
3) A l’aide d’un algorithme du cours, donner une base de G échelonnée par rapport à la base
canonique B4 de R4 .
4) Déterminer alors, en suivant par exemple l’algorithme du cours, un système de 2 équations
à 4 inconnues dont G est l’ensemble des solutions.
5) Montrer que (v1 , v2 ) est une base de G. Préciser l’expression de v3 et v4 dans la base (v1 , v2 )
de G (on pourra utiliser les calculs effectués dans la question 3).
1 −1 1 −1
1 0 2 1
A=
.
1 1 3 3
1 2 4 5
6) Déterminer f (e1 ), f (e2 ), f (e3 ), f (e4 ) les images par f des vecteurs e1 , e2 , e3 , e4 de la base
canonique B4 de R4 . En déduire une base de Im f l’image de f .
7) Soit (x1 , x2 , x3 , x4 ) ∈ R4 , posons (y1 , y2 , y3 , y4 ) = f (x1 , x2 , x3 , x4 ). Préciser l’expression de
(y1 , y2 , y3 , y4 ) à l’aide de (x1 , x2 , x3 , x4 ).
8) Déterminer une base de ker f le noyau de f .
9) Montrer que l’intersection de ker f et Im f est réduite au vecteur nul. En déduire que ker f
et Im f sont deux sous-espaces vectoriels supplémentaires.
Correction de l’exercice 1
1) Ecrivons les éléments de R4 et R2 en colonne.
On a :
x1 x1
! !
x x1 + x2 + x 3 + x4 1 1 1 1 x2
2
f = = .
x3 x1 + 2x2 + 3x3 + 4x4 1 2 3 4 x3
x4 x4
Ainsi, la matrice de f dans les bases canoniques de R2 et R4 est :
!
1 1 1 1
A= .
1 2 3 4
2) Le noyau de f est par définition constitué des vecteurs x = (x1 , x2 , x3 , x4 ) de R4 tels que
f (x1 , x2 , x3 , x4 ) = 0. Cette équation équivaut à (x1 , x2 , x3 , x4 ) est solution du système :
(
x1 + x 2 + x3 + x4 = 0
x1 + 2x2 + 3x3 + 4x4 = 0 .
4
Ce système a mêmes solutions que le système triangulé pour l’ordre naturel des variables :
(
x1 + x2 + x3 + x4 = 0
+ x2 + 2x3 + 3x4 = 0 .
Nous avons appliquer l’algorithme de résolution. Nous pouvons donc conclure que ker f admet
pour base le couple de vecteurs de R4 : (1, −2, 1, 0), (2, −3, 0, 1). L’espace vectoriel ker f est
donc de dimension 2. Le noyau de f n’est par réduit au vecteur nul de R4 . Donc f n’est pas
injective.
Soit, 4 = dim Im f + 2. Ainsi, l’espace vectoriel Imf est de dimension 2. Comme il s’agit d’un
sous-espace vectoriel de R2 qui est aussi de dimension 2, nous avons : Im f = R2 .
L’image de f coı̈ncide avec R2 l’espace but de f . Donc, f est surjective.
(y2 − y1 , 2y1 − y2 , 0, 0)
Ainsi, nous avons montré que le quadruplet de réels (y2 − y1 , 2y1 − y2 , 0, 0) vérifie :
Correction de l’exercice 2
1) La matrice de f dans la base (e1 , e2 , e3 ) est une matrice carrée à trois lignes, ses colonnes sont
5
respectivement les coordonnées de f (e1 ), f (e2 ), f (e3 ) dans la base (e1 , e2 , e3 ). Cette matrice est
donc :
1 2 4
A = 1 −1 1 .
1 2 4
La matrice A donne les les coordonnées de f (u) dans la base B. Ces coordonnées sont :
y1 1 2 4 x1 x1 + 2x2 + 4x3
y2 = 1 −1 1 x2 = x1 − x2 + x3 .
y3 1 2 4 x3 x1 + 2x2 + 4x3
y3 1 2 4 0 5
Le noyau de f est donc un espace vectoriel de dimension 1 de base le vecteur non nul :
−2e1 − e2 + e3 .
6
Il résulte de la formule de dimension :
Ainsi, l’image de f est un espace vectoriel de dimension 2. D’après le cours, puisque (e1 , e2 , e3 )
engendrent E, Im f est engendré par f (e1 ), f (e2 ), f (e3 ). Déterminons une base de Im f eche-
lonnée dans la base (e1 , e2 , e3 ).
1 0 0
1 0 0
M(e1 ,e2 ,e3 ) ( f (e1 ), f (e2 ) − 2f (e1 ), f (e3 ) − 4f (e1 ) − (f (e2 ) − 2f (e1 )) ) = 1 −3 0 .
1 0 0
Ainsi, Imf admet le couple de vecteurs (e1 + e2 + e3 , e2 ) comme base echelonnée relativement à
la base (e1 , e2 , e3 ) de E.
Comme l’espace but de f est E (f est un endomorphisme), Im f est aussi un sous-espace vec-
toriel de E. Pour démontrer que Im f et ker f sont des sous-espaces supplémentaires, il suffit
de montrer que leur intersection est réduite au vecteur nul.
1 0 x3
Suivons l’algorithme qui donne un système d’équations relativement à la base (e1 , e2 , e3 ) de Imf
qui est l’espace vectoriel engendré par (e1 + e2 + e3 , e2 ) :
1 0 0
M(e1 ,e2 ,e3 ) (e1 + e2 + e3 , e2 , u − x1 (e1 + e2 + e3 ) = 1 1 x2 − x1 ,
1 0 x3 − x1
7
1 0 0
M(e1 ,e2 ,e3 ) (e1 + e2 + e3 , e3 , u − x1 (e1 + e2 + e3 ) − (x2 − x1 )e2 ) = 1 1 0 .
1 0 x3 − x1
x1 − x3 = 0 .
Il est facile maintenant de montrer que Im f ∩ ker f = {0}. En effet si u ∈ ker f , il existe un
réel a tel que u = a(−2e1 − e2 + e3 ). Les coordonnées de u dans la base (e1 , e2 , e3 ) sont donc
(−2a, −a, a). Ce vecteur est dans Imf si et seulement si :
−2a − (−a) = 0 .
1 2 4 1 2 4 3 12 18
On en déduit :
f 2 (e1 ) = 3e1 − 3e2 + 3e3 , f 2 (e2 ) = 12e1 − 3e2 + 12e3 , f 2 (e3 ) = 18e1 − 9e2 + 18e3 .
Correction de l’exercice 3
1) La matrice M est la matrice de f dans la base B = (e1 , e2 ) (noter que cela sous-entend que
la base de départ est aussi la base d’arrivée). Les coordonnées de f (e1 ) dans la base B sont
données par la première colonne de M , ainsi (1, 1) sont donc les coordonnées de f (e1 ) dans
la base B. De même, les coordonnées de f (e2 ) dans la base B sont données par la deuxième
colonne de M et (2, 2) sont donc les coordonnées de f (e2 ) dans la base B. Il en résulte :
Les coordonnées de ae1 + 17e2 dans la base B sont (a, 17), il en résulte que les coordonnées de
f (ae1 + 17e2 ) dans la base B sont :
! ! !
1 2 a a + 34
= d0 où f (ae1 +17e2 ) = (a+34)e1 +(a+34)e2 = (a+34)(e1 +e2 ) .
1 2 17 a + 34
2) Soit u de coordonnées (x1 , x2 ) dans la base B. Le vecteur u est dans ker f si et seulement si
f (u) = 0, donc si et seulement si les coordonnées de f (u) sont nulles :
! ! ! !
1 2 x1 x1 + 2x2 0
= = .
1 2 x2 x1 + 2x2 0
8
Cela équivaut au fait que (x1 , x2 ) soit solution de l’équation linéaire x1 + 2x2 = 0. Les solutions
de cette équation sont {x2 (−2, 1) tels que x2 ∈ R}. Il en résulte :
Comme −2e1 + e2 est non nul, la famille réduite à ce vecteur est libre et −2e1 + e2 est une base
de ker f .
Le sous-espace vectoriel Imf est engendré par les deux vecteurs f (e1 ), f (e2 ). Ainsi :
On peut pour avancer utiler trois méthodes. L’algorithme du cours qui dit :
!
1 2
MB (e1 + e2 , 2e1 + 2e2 ) = M = et Imf = Vect(e1 + e2 , 2e1 + 2e2 )
1 2
!
1 0
MB (e1 + e2 , 2e1 + 2e2 − 2(e1 + e2 )) = et Imf = Vect(e1 + e2 , 0) = Vect(e1 + e2 ) .
1 0
Comme e1 + e2 est non nul, la famille réduite à ce vecteur est libre et e1 + e2 est une base de
Imf .
Deuxièmement, on aurait pu aussi noter que 2e1 + 2e2 = 2(e1 + e2 ). Il est alors clair que
De même les coordonnées de v dans la base B sont (1, 1), il en résulte que les coordonnées de
f (v) dans cette même base sont :
! ! !
1 2 1 3
= d0 où f (v) = 3e1 + 3e2 = 3(e1 + e2 ) = 3v = 0u + 3v .
1 2 1 3
9
b) La matrice de passage de la base B à la base B 0 est la matrice :
!
2 1
P = .
−1 1
On sait alors que la matrice B de f dans la base B 0 est donnée par la formule :
! ! ! ! ! ! !
−1 1 1 −1 1 2 2 1 1 1 −1 0 3 1 0 0 0 0
B=P MP = = = = .
3 1 2 1 2 −1 1 3 1 2 0 3 3 0 9 0 3
4) On a toujours : dimE = dim ker f + dim Imf . Pour montrer que ker f et Imf sont des
sous-espaces supplémentaires, il suffit alors de montrer ker f ∩ Imf = {0}. Soit u ∈ Imf , il
existe alors λ ∈ R tel que u = λ(e1 + e2 ). Si u appartient de plus à ker f ses coordonnées (λ, λ)
dans la base B vérifient alors l’équation de ker f . On en déduit : λ + 2λ = 0. D’où λ = 0 et
u = 0. Ainsi, ker f ∩ Imf = {0}.
Correction de l’exercice 4
1) R2 est de dimension 2. (e1 , e2 ) est une base de R2 si et seulement si la matrice
!
1 1
.
2 3
est inversible. C’est le cas puisque son déxterminant est non nul, car gal à 1.
2) La matrice de f dans la base (e1 , e2 ) est par définition
!
0 1
B= .
2 2
3) Soit (Y1 , Y2 ) les coordonnées de f (u) dans la base (e1 , e2 ), on a :
! ! ! !
Y1 0 1 X1 X2
= = .
Y2 2 2 X2 2X1 + 2X2
B = P −1 AP ; A = P BP −1 .
10
On obtient :
! ! ! ! ! !
1 1 0 1 3 −1 1 1 −2 1 0 1
A= = = .
2 3 2 2 −2 1 2 3 2 0 2 2
Correction de l’exercice 5
1) On observe que :
x1 x1
x1 + x2 + x3 + x4 1 1 1 1
x2 x2
f
= 2x 1 + x 2 − x 3 + x
4 =
2 1 −1 1
.
x3 x3
x1 − x2 + x3 − x4 1 −1 1 −1
x4 x4
1 −1 1 −1
Les vecteurs cherchés ont pour coordonnées dans la base canonique de R3 les colonnes de la
matrice A. Ceux sont donc les colonnes de A.
1 −1 1 −1
Posons u01 = f (e1 ), u02 = f (e2 ) − f (e1 ), u03 = f (e3 ) − f (e1 ), u04 = f (e4 ) − f (e1 ), on a :
1 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0
Vect (f (e1 ), f (e2 ), f (e3 ), f (e4 )) = Vect (u1 , u2 , u3 , u4 ) et A(u1 , u2 , u3 , u4 ) = 2 −1 −3 −1
1 −2 0 −2
Posons u001 = u01 , u002 = u02 , u003 = u03 − 3u02 , u004 = u04 − u02 , on a :
1 0 0 0
0 0 0 0 00 00 00 00
Vect (f (e1 ), f (e2 ), f (e3 ), f (e4 )) = Vect (u1 , u2 , u3 , u4 ) et A(u1 , u2 , u3 , u4 ) = 2 −1 0 0
1 −2 6 0
Comme u004 = 0, on a Vect (f (e1 ), f (e2 ), f (e3 ), f (e4 )) = Vect (u001 , u002 , u003 ). Comme les vecteurs
u001 , u002 , u003 sont échelonnés par rapport à la base canonique de R3 , (u001 , u002 , u003 ) est donc une base
11
de l’espace vectoriel Vect (f (e1 ), f (e2 ), f (e3 ), f (e4 )).
3) L’image de f n’est autre que Vect (f (e1 ), f (e2 ), f (e3 ), f (e4 )). Il en résulte que l’image de f
est un sous-espace vectoriel de R3 de dimension 3. Or, R3 lui même est de dimension 3, donc
l’image de f est égal à R3 et f est surjective. Comme f est une application linéaire de source
un espace vectoriel de dimension 4, on a :
4 = dim (ker f ) + dim (im f )
Il en résulte que le noyau de f est de dimension 1. Le noyau de f est donc une droite vectorielle
de R4 .
4) L’algorithme donne u004 = 0, c’est à dire : u04 − u02 = 0, soit :
f (e2 ) − f (e1 ) − (f (e4 ) − f (e1 )) = 0
Il vient f (e2 ) − f (e4 ) = 0, c’est à dire f (e2 − e4 ) = 0. Ainsi, e2 − e4 = (0, 1, 0, −1) est un
vecteur du noyau de f . Ce vecteur est non nul, c’est donc une famille libre à un élément de
ker f . Comme ker f est de dimension 1, e2 − e4 = (0, 1, 0, −1) est une base de ker f . On peut
vérifier ce résultat en résolvant le système :
x1 + x2 + x3 + x4 = 0
2x1 + x2 − x3 + x4 = 0
x1 − x2 + x3 − x4 = 0
qui est inversible, car de déterminant non nul. Il en résulte que (u1 , u2 ) est une base de R2 .
2) Les coordonnées de f (u1 ) et f (u2 ) dans la base (e1 , e2 ) sont respectivement :
! ! ! ! ! !
0 −2 1 1 1 −2 1 1
= et = .
0 −6 3 2 3 −6 3 2
Ainsi, f (u1 ) = 0 et f (u2 ) = e1 + 3e2 = u2 . La matrice e B de f dans la base (u1 , u2 ) est donc :
!
0 0
B= .
0 1
3) Soit P la matrice de passage de la base (e1 , e2 ) à la base (u1 , u2 ) :
!
1 1
P = .
2 3
La matrice de passage de la base (u1 , u2 ) à la base (e1 , e2 ) est la matroce :
!
3 −1
P −1 = .
−2 1
12
Le lien entre A, B et P est :
B = P −1 AP .
Cette identité peut donner une deuxième manière de calculer B.
On en déduit a = b = 0. Cela prouve que (u1 , u2 ) est une famille libre, donc une base de R2 .
2) Puisque A est la matrice f dans la base canonique de R2 : f (e1 ) = (−7, −24) et f (e2 ) = (2, 7).
La matrice de f 2 dans la base B est :
! ! !
−7 2 −7 2 1 0
A2 = =
−24 7 −24 7 0 1
Ainsi, f 2 et IdR2 ont la même matrice dans la base B. Ces applications linéaires sont donc
égales : f 2 = IdR2 .
3) Les coordonnées de f (u1 ) et f (u2 ) dans la base B sont respectivement:
! ! ! ! ! ! ! !
1 −7 2 1 1 1 −7 2 1 −1
A = = et A = =
4 −24 7 4 4 3 −24 7 3 −3
Ainsi, f (u1 ) = e1 + 4e2 = u1 et f (u2 ) = −e1 − 3e2 = −u2 . La matrice B de f dans la base B 0
est : !
1 0
B= .
0 −1
4) La matrice de passage de la base B à la base B 0 est :
!
1 1
P = MB(u1 ,u2 ) =
4 3
13
Ainsi, e1 = 3u1 + 4u2 et e2 = u1 − u2 . On peut retrouver ce résultat en résolvant le système
linéaire vectoriel : (
e1 + 4e2 = u1
.
e1 + 3e2 = u2
On obtient en le résolvant comme un système linéaire à coefficients réels : e2 = u1 − u2 et
e1 = 4u2 − 3u1 . Les coordonnées des vecteurs e1 et e2 dans la base (u1 , u2 ) sont respectiveement
(−3, 4) et (1, −1).
On a :
! ! ! ! ! !
−1 −3 1 −7 2 1 1 −3 1 1 −1 1 0
B=P AP = = = .
4 −1 −24 7 4 3 4 −1 4 −3 0 −1
5) Comme dim R2 = 2 = dim Vect(u1 ) + dim Vect(u2 ), pour montrer que Vect(u1 ) et Vect(u2 )
sont supplémentaires, il suffit de voir que R2 = Vect(u1 ) + Vect(u2 ). Cela résulte du fait que
(u1 , u2 ) est une base de R2 . Par définition de la symétrie s : s(u1 ) = u1 et s(u2 ) = −u2 . Ainsi,
f et s sont deux applications linéaires qui prennent les mêmes valeurs sur les vecteurs u1 , u2
d’une base de R2 . Elles sont donc égales : f = s et f est la symétrie vectorielle par rapport à
Vect(u1 ) paralléllement à Vect(u2 ).
6) Par définition de la projection p : p(u1 ) = u1 et p(u2 ) = 0. Ainsi, la matrice de p dans la
base B 0 est : !
1 0
M(p, B 0 ) = .
0 0
D’autre part :
p(e1 ) = p(4u2 − 3u1 ) = 4p(u2 ) − 3p(u1 ) = −3p(u1 ) = (−3, −12) ,
p(e2 ) = p(u1 − u2 ) = p(u1 ) = (1, 4) .
Il en résulte : !
−3 −1
M(p, B) = .
−12 −4
On pourrait aussi utiliser les matrices de passage pour déduire cette matrice de la matrice de
p dans la base B 0 .
Correction de l’exercice 8
0) e1 = (1, 0) et e2 = (0, 1).
1) Les coordonnées de f (e1 ) dans la base canonique sont données par la première colonne de
A. Ainsi, f (e1 ) = 11e1 + 30e2 = (11, 30). De même, on obtient, f (e2 ) = (−4, −11). Le vecteur
(2, 5) de R2 a pour coordonées (2, 5) dans la base canonique. Dans cette base, les coordonnées
de f (2, 5) sont donc :
! ! ! !
2 11 −4 2 2
A = = .
5 30 −11 5 5
Ainsi, f (2, 5) = (2, 5). De même, ls coordonnées de f (1, 3) dans la base B sont :
! ! ! !
1 11 −4 1 −1
A = = .
3 30 −11 3 −3
14
Ainsi, f (1, 3) = −(1, 3).
2) Comme R2 esr un R-espace vectoriel de dimension 2, pour montrer que (v1 , v2 ) est une base
de R2 , il suffit de montrer qu’il s’agit d’une famille libre. Soit a, b deux réels, supposons :
av1 + bv2 = 0 .
On obtient : (
2a + b = 0
5a + 3b = 0 .
On en déduit : a = b = 0. Ainsi, la famille (v1 , v2 ) est bien libre. Comme f (v1 ) = v1 = 1v1 +0v2
et f (v2 ) = −v2 = 0v1 + (−1)v2 , la matrice B est :
!
1 0
B= .
0 −1
Le système : (
11x1 − 4x2 = 0
30x1 − 11x2 = 0 .
équivaut à : (
11x1 − 4x2 = 0
− x2 = 0 .
15
Le couple (0, 0) est la seule solution de ce système. Ainsi, kerf = {0} et f est injective.
L’application linéaire f est un endomorphisme (linéaire avec même source et même but).
Comme elle est injective, le cours nous apprends qu’elle est bijective, donc surjective. Ainsi,
imf = R2 .
Correction de l’exercice 9
1) On trouve :
! 1 1
2 0 −1
A= et B = 0 −1 .
3 1 2
2 −1
2) On trouve :
! 1 1 !
2 0 −1 0 3
AB = 0 −1 = .
3 1 2 7 0
2 −1
1 1 ! 5 1 1
2 0 −1
BA = 0 −1 = −3 −1 −2 .
3 1 2
2 −1 1 −1 −4
! ! !
2 0 3 0 3 21 0
(AB) = (AB)(AB) = = = 21Id2 .
7 0 7 0 0 21
3) On déduit de la dernière égalité :
1 1 1 1
(AB)( AB) = ( AB)AB = (AB)2 = (21 Id2 ) = Id2
21 21 21 21
Donc, la matrice AB est inversible et :
!
−1 1 0 3/21
(AB) = (AB) = .
21 7/21 0
4) (f ◦ g)2 a pour matrice (AB)2 dans la base canonique de R2 . Ainsi, (f ◦ g)2 et 21 IdR2 ont
même matrice dans la base canonique de R2 . On en déduit (f ◦ g)2 = 21 IdR2 .
Correction de l’exercice 10
A1) On a :
1 = 3e1 − 2e2 = 3(1, 0) − 2(0, 1) = (3, −2) .
De même :
2 = −e1 + e2 = −(1, 0) + (0, 1) = (−1, 1) .
Nous savons qu’une famille libre à deux éléments d’un espace vectoriel de dimension 2 est une
base. Ainsi, pour montrer que (1 , 2 ) est une base de R2 , il suffit de montrer que c’est une
famille libre. Pour ce faire, soit a, b deux réels tels que a1 + b2 = 0; il vient :
16
D’où : (
3a − b = 0
−2a + b = 0 .
Ajoutons les deux équations, on obtient : a = 0. D’où, b = 0. Cela montre que la famille
(1 , 2 ) est une famille libre de R2 .
A2) On a : (
1 = 3e1 − 2e2
2 = −e1 + e2 .
D’où : (
1 = 3e1 − 2e2
22 = −2e1 + 2e2 .
Soit en ajoutant : e1 = 1 + 22 .
On a également : (
1 = 3e1 − 2e2
32 = −3e1 + 3e2 .
Soit en ajoutant : e2 = 1 + 32 .
A3) Puisque f (1 ) = 1 et f (2 ) = −2 , par définition de la matrice d’un endomorphisme dans
une base, on obtient : !
1 0
A = M(f, (1 , 2 )) = .
0 −1
On en déduit : ! ! !
2 1 0 1 0 1 0
A = = = Id2 .
0 −1 0 −1 0 1
Il en résulte que f 2 et IdR2 ont la même matrice dans la base (1 , 2 ). Ces applications linéaires
sont donc égales : f 2 = IdR2 .
A4) On a :
f (e1 ) = f (1 + 22 ) = f (1 ) + 2f (2 ) = 1 − 22 = 3e1 − 2e2 − 2(−e1 + e2 ) = 5e1 − 4e2
De même :
f (e2 ) = f (1 + 32 ) = f (1 ) + 3f (2 ) = 1 − 32 = 3e1 − 2e2 − 3(−e1 + e2 ) = 6e1 − 5e2
A5) Il en résulte : !
5 6
B = M(f, (e1 , e2 )) = .
−4 −5
On vérifie que B 2 = Id2 .
17
3
B1) L’algorithme du cours montre que y + x = 0 est une équation de D1 . De même, y + x = 0
2
est une équation de D2 .
R2 = D1 ⊕ D2 .
Par définition de p et s :
p(x, y) = u1 = (3x + 3y, −2x − 2y) et s(x, y) = u1 − u2 = (5x + 6y, −4x − 5y) .
Correction de l’exercice 11
1) Les différentes étapes de l’algorithme de Gauss sont :
Etape 1 :
x1 − x2 + x3 − x4
= 0
x + x + 2x
= 0
2 3 4
(∗) .
2x 2 + 2x 3 + 4x 4 = 0
3x2 + 3x3 + 6x4 = 0
Etape 2 : (
x1 − x2 + x3 − x4 = 0
(∗) .
x2 + x3 + 2x4 = 0
Ce système est triangulé. Les variables libres sont x3 et x4 .
2) Le système (∗) a mêmes solutions que le système triangulé précédent. Suivons la méthode
du cours, les solutions s’expriment à l’aide des variables libres. La dernère équation donne :
x2 = −x3 − 2x4 .
18
En remplaçant dans la première équation, on obtient :
x1 = x2 − x3 + x4 = (−x3 − 2x4 ) − x3 + x4 = −2x3 − x4 .
Ainsi, l’ensemble F des solutions de (∗) est :
F = {(−2x3 − x4 , −x3 − 2x4 , x3 , x4 ) ; x3 , x4 ∈ R}
= {x3 (−2, −1, 1, 0) + x4 (−1, −2, 0, 1) ; x3 , x4 ∈ R} .
La famille B = ((−2, −1, 1, 0), (−1, −2, 0, 1)) est une base de F .
3) Partons de la matrice M (v1 , v2 , v3 , v4 ) dont les colonnes sont les coordonnées des vecteurs vi
dans la base canonique de R4 :
1 −1 1 −1
1 0 2 1
M (v1 , v2 , v3 , v4 ) = .
1 1 3 3
1 2 4 5
Posons v20 = v1 + v2 , v30 = v3 − v1 et v40 = v1 + v4 :
1 0 0 0
1 1 1 2
M (v1 , v20 , v30 , v40 ) = .
1 2 2 4
1 3 3 6
On remarque que v300 = v30 − v20 = 0 et v400 = v40 − 2v20 = 0. L’algorithme se termine :
1 0
1 1
M (v1 , v20 ) = .
1 2
1 3
Il en résulte que la famille (v1 , v20 ) est une base de G. Notons que v1 = (1, 1, 1, 1) et v20 =
(0, 1, 2, 3). On observe que v300 = v400 = 0 se traduit par :
v3 − 2v1 − v2 = 0 et v4 − v1 + 2v2 = 0 .
4) La famille (v1 , v20 )étant échelonnnée, pour obtenir un système d’équations de G, on considère
x = (x1 , x2 , x3 , x4 ) et la matrice :
1 0 x1
1 1 x2
M (v1 , v20 , x) =
.
1 2 x3
1 3 x4
Posons x0 = x − x1 v1 :
1 0 0
1 1 x2 − x1
M (v1 , v20 , x0 ) = .
1 2 x3 − x1
1 3 x4 − x1
19
Posons x00 = x0 − (x2 − x1 )v20 = x − x1 v1 − (x2 − x1 )v20 :
1 0 0
1 1 0
M (v1 , v20 , x00 ) = .
1 2 x3 − x1 − 2(x2 − x1 )
1 3 x4 − x1 − 3(x2 − x1 )
4) L’espace vectoriel G est de dimension 2, les vecteuts v1 et v2 sont dans G pour démontrer que
(v1 , v2 ) est une base de G, il suffit donc de montrer que (v1 , v2 ) est une famile libre. Montrons
cela. Soit a, b deux réels tels que av1 + bv2 = 0. Comme av1 + bv2 = (a − b, a, a + b, a + 2b), il
vient a = 0, puis b = 0.
5) On pourra noter que d’après la question précédente :
v3 = 2v1 + v2 et v4 = v1 − 2v2 .
6) Les vecteurs f (e1 ), f (e2 ), f (e3 ), f (e4 ) sont les colonnes de la matrice A. On constate ainsi
que :
f (e1 ) = v1 , f (e2 ) = v2 , f (e3 ) = v3 , f (e4 ) = v4 .
Comme Im f est l’espace vectoriel engendré par f (e1 ), f (e2 ), f (e3 ), f (e4 ), on obtient Im f = G.
Il résulte alors de la question 4 que (v1 , v2 ) est une base de Im f .
7) Par définition de A, si (y1 , y2 , y3 , y4 ) = f (x1 , x2 , x3 , x4 ), on a :
y1 1 −1 1 −1 x1
y2 1 0 2 1 x2
=
y3 1 1 3 3 x3
y4 1 2 4 5 x4
Il en résulte :
x1 − x2 + x3 − x4
y1 =
y2 = x1 + 2x3 + x4
y3 = x1 + x2 + 3x3 + 3x4
y4 = x1 + 2x2 + 4x3 + 5x4 .
8 ) On constate que le noyau de f est constitué des solutions du système (∗). D’après la question
2, la famille B = ((−2, −1, 1, 0), (−1, −2, 0, 1)) est une base de ker f .
9 ) L’application f étant linéaire de source R4 , nous savons :
Pour démontrer que ker f et Im f sont supplémentaires, il suffit de montrer que ker f ∩ Im f =
{0}. Soit u ∈ ker f , il existe alors deux réels a et b tels que :
20
Si u ∈ Im f , il vérifie les équations de Im f et on a :
(
a − 2(−a − 2b) + (−2a − b) = 0
(∗)
b + 2(−2a − b) − 3(−a − 2b) = 0 .
D’où : (
a + 3b = 0
−a + 5b = 0 .
On en déduit a = b = 0. Ainsi, ker f ∩ Im f = {0} et finalement :
R4 = ker f ⊕ Im f .
21