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PAR
Mme. FARIJ AMINA
Née le 02 Octobre 1987 à PARIS
MOTS-CLES :
Enclouage centromédullaire - Fractures fermées de la jambe
JURY
M. MOUSSAOUI ABDENACER…..…….........................................
Professeur agrégé de Chirurgie Plastique et réparatrice
JUGES
M. HACHIMI MOULAY AHMED......................................................
Professeur agrégé d’Anesthésie réanimation
PLAN
INTRODUCTION ................................................................................................... 10
C- Épidémiologie :............................................................................................ 18
1-Âge : ....................................................................................................... 18
2-Sexe : ...................................................................................................... 19
3-Installation .............................................................................................. 27
4-Incision :.................................................................................................. 28
5-Alésage : ................................................................................................. 28
RESULTATS : ........................................................................................................ 30
C-Complications : ........................................................................................... 31
a-Infection :............................................................................................. 31
f- Douleur ............................................................................................... 32
h- Algodystrophie.................................................................................... 32
D- Evolution : ................................................................................................. 33
3-Consolidation : ........................................................................................ 34
DISCUSSION : ....................................................................................................... 37
I-1-Définitions : ................................................................................................. 38
I-2-Rappels anatomiques.................................................................................... 39
B- Vascularisation : ......................................................................................... 41
C-Innervation : ................................................................................................ 42
I-6-Classification : .............................................................................................. 57
I-7-Clinique : ..................................................................................................... 63
I-8-Traitement : ................................................................................................. 66
b-1-Principes :................................................................................... 74
I-8-Indications .................................................................................................... 85
du siège.
Figure 3 : Radiographie de contrôle montrant une fracture traitée par ECM bien
consolidée
Figure16 : Réduction par cadre de Boehler à l’aide d’une broche ou par un étrier
calcanéen. [69]
Figure19 : [69]
Figure29 : [69]
enclouage d’alignement.
fibula.
INTRODUCTION
jambe n’ont guère changé depuis les traités de Boehler ou de Merle d’Aubigné. Les
externes n’ayant qu’une place réduite dans le traitement des fractures fermées.
Militaire Moulay Ismail de Meknès durant la période Janvier 2012- Décembre 2016)
est :
et internationales.
MATERIELS
ET MÉTHODES
l’Hôpital Militaire Moulay Ismail de Meknès. Elle concerne quarante-quatre (44) cas
centromédullaire.
A-Critères d’exclusion :
ü Les fractures ouvertes de la jambe.
d’ostéosynthèse.
B-Fiche d’exploitation :
L’exploitation des données cliniques et radiologiques ainsi que les résultats a
Fiche d’exploitation :
N° d’entrée :
N° de dossier :
Nom :
Prénom :
EPIDEMIOLOGIE :
Age :
Sexe : M F
Circonstances du traumatisme :
AVP
Chute
Accident de sport
Autres : ……………………….
Mécanisme :
Direct
Indirect
Non précisé
Coté atteint :
ANATOMOPATHOLOGIE :
Siège de la fracture : 1/3 supérieur 1/3 moyen 1/3 inférieur
_ Complexe : 3 fragments
ragments Bifocal Fracture comminutive
Déplacement:
Lésion locorégionale :
Lésions vasculo-nerveuses :
TRAITEMENT :
Orthopédique d’attente : (attelle cruro-pédieuse
pédieuse provis
provisoire) : Oui Non
Enclouage centromédullaire :
Taille : …………………………………
Diamètre : …………………………..
_ Verrouillage :
Proximal : Oui
ui Non
EVOLUTION :
Complications :
_ Précoces :
_ Complications secondaires :
Complications locales :
• Syndrome de loge : Oui Non
• Désunion, nécrose cutanée : Oui Non
• Hématome : Oui Non
• Infection : Oui Non
• Déplacement secondaire : Oui Non
Complications générales :
_ Complications tardives :
• Retard de consolidation et pseudarthrose : Oui Non
• Cal vicieux : Oui Non
• Ostéite : Oui Non
• Raideur articulaire : Oui Non
• Algodystrophie : Oui Non
• Déminéralisation : Oui Non
• Refracture : Oui Non
RESULTATS :
Recul :…………………………..
Mise en charge :
_ Partielle avec béquilles :………………………..
_ Complète :……………………….
Consolidation :……………………………….
Résultats fonctionnels : Score fonctionnel d’Ol
d’Olerud et Molander : …………. /100
Résultats radiologiques :
_ Réduction anatomique : Oui Non
_ Déviations frontales :
• Valgus : ≤ 5° ≤ 10° >10°
• Varus : ≤ 3° ≤ 5° > 5°
_ Déviations sagittales :
• Flessum : ≤ 5° ≤ 10° >10°
• Recurvatum : ≤ 5° ≤ 10° >10°
Déviations transversales :
• Pas de trouble rotatoire : Oui Non
• Rotation externe : ≤ 10° >10°
• Rotation interne : ≤ 5° > 5°
Raideur articulaire :
• Mobilité du genou : normale limitée
• Mobilité de la cheville : normale limitée
C-Épidémiologie :
1-Âge :
L’âge moyen de nos patients est de 41 ans avec des extrêmes de 19 à 78 ans.
14
12
10
0
15 à 20 ans 21 à 30 ans 31 à 40 ans 41 à 50 ans 51 à 75 ans
2-Sexe :
32%
hommes
femmes
68%
3-Circonstances étiologiques :
La grande majorité de nos patients ont été victimes d’un accident de la voie
accident de sport.
25
20
15
10
0
AVP chute accident de sport
D-Etude anatomo-pathologique
pathologique :
1- Coté atteint :
centromédullaire, nous avons noté une prédominance du coté droit (66%) sur
s le coté
gauche (34%).
coté atteint
34%
droit
66% gauche
cas.
siège du trait
2%
43%
55% 1/3 sup
1/3 moy
1/3 inf
troisième fragment.
siège.
comminutive
bifocale
3° fragment
spiroide
oblique
transversale
0 5 10 15 20 25 30
b- Classification AO Muller :
Pour classer les fractures traitées dans notre service par enclouage
classification AO
C2: 5%
B2:7%
A1:22%
B1:11% A1
A2
A3
B1
A3: 14% B2
C2
A2:41%
Fracture A1 Fracture A2
4- Lésions associées :
Nous n’avons trouvé dans les observations aucune notion d’atteinte vasculo-
nerveuse.
b- Fractures osseuses :
Autres :
1- Délai d’intervention :
-Tous les patients ont été hospitalisés par le biais des urgences, ou le
v 40 patients ont été opéré entre 1 et 5 jours soit 90% des cas
v 4 patients ont été opéré entre 6 et 10 jours soit 10% des cas
2- Type d’anesthésie :
(rachianesthésie).
3- Installation
Tous les patients ont été installés sur une table standard en décubitus dorsal,
genou fléchi sur un cal du genou. La réduction a été obtenue par traction manuelle
4- Incision :
Une incision longitudinale sous-rotulienne a été utilisée dans tous les cas.
rotulien.
5- Alésage :
A été systématique chez tous les malades par des alésoirs souples de taille
croissante.
La taille de clou ainsi que son diamètre ont été précisés en per opératoire. En
général, la taille du clou a été entre : 340mm et 420 mm et son diamètre entre 9mm
et 12 mm.
7- Type de montage :
Le montage a été :
-Dynamique dans 15 cas soit 34% des cas avec verrouillage proximal chez 9
8- Type d’enclouage :
L’enclouage a été fait à foyer fermé dans tous les cas (100%).
La fibula a été fracturée dans 36 cas, la malléole externe a été atteinte dans 02
cas.
À noter que le traitement chirurgical pour la fibula s’est fait juste dans les cas
- Les antalgiques et les anti-inflammatoires ont été prescrits chez tous nos
patients.
b- Prophylaxie thromboembolique :
Dans tous les cas, la prophylaxie a été assurée par des héparines de bas poids
moléculaire, jusqu’à la reprise de l’appui au moins partiel, soit pour une durée de 30
jours en moyenne.
11- Rééducation :
A été systématique chez tous les patients. La mobilité passive puis active a été
(constitution du cal)
RESULTATS
A- Durée d’hospitalisation :
En moyenne, elle a été de 3 jours (avec des extrêmes de 2 et de 5 jours).
C-Complications :
thromboemboliques.
a- Infection :
Dans notre série d’étude nous avons noté 3 cas de sepsis superficiels qui ont
Dans notre série nous n’avons noté aucun cas de syndrome de loge ni de
lésion nerveuse.
d- Rupture du matériel :
Dans notre série, nous n’avons noté aucun cas de rupture du matériel.
e- Cals vicieux :
f- Douleur :
clou saillant.
g- Amplitudes articulaires :
h- Algodystrophie :
D-Evolution :
1-Recul moyen :
Le recul moyen a été de 11 mois. Le suivi des malades a été à la fois clinique
Aucune 25
Lors de la marche en terrain irrégulier 20
Lors de la marche quelle que soit la surface à 10
1. Douleur
l’extérieur
Lors de la marche à l’intérieur 5
Constant et sévère 0
Aucune 10
2. Raideur
raide 0
Aucun 10
3. Gonflement Seulement le soir 5
Constant 0
Sans problème 10
4. Montée des
De façon asymétrique 5
escaliers
Impossible 0
Possible 5
5. La course
Impossible 0
Possible 5
6. Le saut
Impossible 0
Sans problème 5
7. L’accroupissement
Impossible 0
Aucun 10
8. L’aide à la marche Bandage ou chevillière 5
Canne ou béquille 0
Le même qu’avant l’accident 20
9. Travail ou activités Moins intensif 15
vie courante Travail aménagé ou à temps partiel 10
Incapacité sévère 0
Ø Résultats :
2-Mise en charge :
L’appui partiel avec des cannes béquilles a été autorisé après 06 semaines en
moyenne.
3-Consolidation :
extrêmes de 12 et de 18semaines.
Figure 3 : Radiographie de contrôle montrant une fracture traitée par ECM bien
consolidée
4-Reprise chirurgicale :
taille supérieure.
ANALYSE DES
RESULTATS
cheville :
Elles ont été relevées en comparaison par rapport au coté sain. Elles étaient
Elles étaient normales chez 43 patients par comparaison au coté sain. Elles
étaient limitées entre 5à10 degrés chez un patient, avec une nette prédominance
c-Troubles de la rotation :
fonctionnelles.
100
2- Résultats anatomiques :
Le contrôle radiologique a mis en évidence les résultats de réduction
par la mesure des axes sur les radiographies de face et de profil et la recherche de
la marche d’escalier.
DISCUSSION
I- Rappels théoriques :
I-1-Définitions :
des plateaux tibiaux et du pilon tibial. En revanche, les limites anatomiques avec les
Boehler [1], dans son traité des techniques du traitement des fractures, ne
Selon Merle d’Aubigné [2], il s’agit des fractures dont le trait est situé entre
une ligne horizontale supérieure passant par le trou nourricier du tibia et une ligne
correspond à un carré dont le côté est égal à la plus grande largeur de l’épiphyse ;
I-2-Rappels anatomiques :
A- Le squelette jambier :
1-Tibia :
squelette de la jambe.
• Sa tubérosité antérieure
• Sa surface articulaire
• La malléole interne.
Le tibia est constitué d’une diaphyse, véritable colonne dont les parois sont
2- Fibula :
«agrafe» le long du tibia, le péroné parait fortement tordu sur son axe dans son
interosseuse qui joue un rôle dans la stabilité des fractures « rôle d’attelle ».
B- Vascularisation :
aborde le tibia à l’union du tiers supérieur et des deux tiers inférieurs. Elle donne un
riche réseau qui irrigue toute la face endostée de la plaque métaphysaire et de l’os
cortical ;
C- Innervation :
La jambe est innervée par les branches terminales du nerf grand sciatique,
tibial antérieur. Le nerf sciatique poplité interne est plus volumineux que le sciatique
poplité externe, après passage sous l’arcade soléaire, il prend le nom du nerf tibial
intermusculaires, l’une externe, l’autre antérieure. Ces deux cloisons délimitent les
1- La loge antérieure :
tibial antérieur.
2- La loge latérale :
3- La loge postérieure :
Les muscles de cette loge sont disposés en deux couches, l’une superficielle,
l’autre profonde :
1- Hématome fracturaire :
Joue un rôle très important dans la consolidation, car i contient des cytokines
la fracture et atteint son maximum entre le 1er et 2ème mois. Il regroupe plusieurs
étapes :
dans le foyer de la fracture grâce à des facteurs chimiotactiques libérés par les
cellules lésées.
interviennent :
fibroblastes. Ces facteurs sont des hormones, des facteurs de croissance, des
cytokines : ces facteurs sont présent dans la matrice osseuse synthétisée par les
fibroblastes (PDGF , IGF, TGF, BPM). Ils agissent sur l’ostéogénèse à différents
matrice et du collagène.
- Facteurs physiques :
pendant 5 à 6 semaines.
• Facteurs électriques
4- Tissu de granulation :
type I sans arrangement spatial avec des travées obliques qui s’accroissent et
qui aboutit à la formation d’un monchon cartilagineux qui fait disparaitre l’ostéo-
6- Le cal dur :
Il est d’abord formé d’os immature non orienté de type trabéculaire, qui va se
contraintes dans toutes les directions, afin de rétablir une raideur idéale à l’os, cette
7- Le remodelage :
l’os lamellaire secondaire dont les ostéons orientés longitudinalement, cette phase
communiquant entre eux. Ces dispositifs décrits par Forest sont nommés Bone
Modelizing Unit BMU, leur fonctionnement se fait suivant une séquence répétitive
8- Le modelage :
restaure, il dure plusieurs années. Il est complet chez l’enfant et partiel chez
l’adulte.
Nous démontrons par le schéma les différents stades et pour chacun d’entre
1- Traitement orthopédique :
2- Plaque vissée :
présence le long de l’os d’un matériel rigide qui prend en charge une grande partie
première intention.
3- Enclouage centromédullaire :
est en partie conservé. Au cours de l’alésage, il est expulsé sous pression entre les
fragments, avec tous ses composants. On comprend mieux ainsi que la destruction
étendue de la moelle et de ses vaisseaux n’ait pas d’effet majeur : les cellules
rapidement.
L’axe mécanique de la jambe passe par l’axe anatomique du tibia dans les
fractures de la jambe par rapport à la fibula : véritable attelle de la jambe. Ainsi tout
ouvertes et toujours siège de lésions des parties molles avec décollement sous-
cutané plus ou moins important. Dans le cadre des fractures fermées, il existe
l’exemple le plus typique étant un mouvement de torsion sur pied bloqué. Dans ce
cisaillement, la torsion.
survenue : accident sportif (apanage du sujet jeune), chute (personne âgée), accident
I-6-Classification :
l’axe diaphysaire. Le trait siège à un niveau variable mais plus volontiers en zone
siège au même niveau sur le tibia et la fibula. Il existe toujours une atteinte associée
• Fracture spiroïde : Le trait dessine une spire qui détache deux fragments
en dehors et en arrière. Le siège du trait est variable au tibia, le plus souvent dans sa
moitié inférieure. Sur la fibula, le trait est habituellement plus haut situé dans le
• Fracture oblique. Le trait est oblique avec une inclinaison variable par rapport
fractures transversales et les fractures obliques longues dont l’axe est proche de
fragment par torsion. Le mécanisme est voisin de celui des fractures spiroïdes mais
cylindre diaphysaire. Ce sont les fractures les plus instables car il n’existe aucune
console corticale entre les deux segments principaux. Elles exposent tout
traits de fracture sont des traits simples, transversaux ou obliques courts. Le trait
importants touchant les deux foyers. Le mécanisme causal est toujours violent,
Dans l’analyse du siège du trait, l’existence d’un trait de refend articulaire est
rechercher systématiquement ;
membrane interosseuse.
Elle repose sur une succession de chiffres dont la signification est toujours la
jambe, une division en quatre segments : segment proximal défini par un carré dont
I-7-Clinique :
permettent de préciser plusieurs points, les deux plus importants étant l’état cutané
A- Interrogatoire :
B- Examen clinique :
1- Inspection :
• le siège de la fracture ;
raccourcissement.
lésion phlycténulaire) ;
foyer ;
s’explique par le fait qu’il n’existe une ischémie du membre qu’en cas d’atteinte
En cas de fracture isolée du tibia, le diagnostic doit être évoqué devant une
2- Palpation :
Elle permet, après avoir obtenu un alignement global du membre inférieur par
fracture de jambe est très variable selon les séries (3,5 % à 23 %).
C- Bilan complémentaire :
1- Bilan diagnostique :
par une attelle transparente aux rayons X. Cette attelle est le plus souvent une
cassettes. Il faut savoir qu’il est parfois nécessaire de refaire des clichés au bloc
opératoire sous anesthésie générale, hors attelle et sous traction. Ce bilan permet
2- Bilan évolutif :
I-8-Traitement :
A- Moyens thérapeutiques :
1- Méthodes orthopédiques :
a- Réduction :
Boehler qui associe réduction et immobilisation plâtrée. Elle doit être réalisée sous
et ainsi de relâcher les muscles des loges postérieures. Ces manœuvres de réduction
peuvent être réalisées par l’intermédiaire d’un cadre de Boehler ou d’une table
Figure16 : Réduction par cadre de Boehler à l’aide d’une broche ou par un étrier
calcanéen.
• Réduction par extension continue : Le patient est installé dans son lit sur une
attelle de Boppe et une traction continue est appliquée sur le calcanéum par
l’avant-pied, mise en place d’un coussinet sous le tendon d’Achille et sous le creux
poplité, mollet dans le vide, planche sous l’attelle de Boppe et petite caisse en bois
permettant un contre-appui pour le pied sain, évitant ainsi le glissement dans le lit)
b- Contention :
le déplacement secondaire.
b-2 : Méthode de Carlo-Ré : Elle est encore appelée technique des broches à
b-3 : Méthode fonctionnelle de Sarmiento [10]: Elle repose sur le principe que
cruropédieux est remplacé par un plâtre moulé prenant appui sur les reliefs
rotations mais libérant le genou. L’appareillage prend le talon sous forme d’une
A, B. Container hydraulique selon Sarmiento : plâtre bien moulé sur les reliefs
anatomiques.
C. Appareil de Sarmiento en plâtre ou en thermoplastique (les câbles peuvent être
sortis des montants de l’étau et la chaussure enlevée).
D. La chaussure peut être enlevée.
E. La coque plastique se met à l’intérieur de la chaussure, sous le talon et la
médiotarsienne.
1. Jambière ; 2. Étrier solidarisé par une bande de plâtre ; 3. Câble souple d’acier
torsadé ; 4. Étau solidaire de la chaussure ; 5. Chaussure ; 6. Câble en métal ;
7. Étau métallique sous la semelle ; 8. Plastique; 9. Coque plastique sous-talonnière;
10. Velcro passant devant le cou-de-pied.
c- Avantages :
• l’absence de cicatrice,
continue),
secondaire du matériel.
d- Inconvénients :
durée de l’hospitalisation et, outre une surveillance constante, impose une parfaite
coopération du patient.
2- Méthodes chirurgicales :
• Vissage : Il est rarement réalisé de façon isolée, même s’il a pu l’être pour
• Ostéosynthèse par plaque vissée [12, 13, 14] : Bien que moins
Une compression au foyer est en règle recherchée soit par l’utilisation d’une
La plaque peut être mise sur la face médiale, latérale ou postérieure (réservée
Il est de règle d’utiliser des plaques de longueur suffisante pour avoir huit
des tissus mous limitant les risques de complications cutanées secondaires. Son
sans l’utilisation de daviers réducteurs, la plaque étant posée sur un foyer réduit.
Figure19 :
Figure21 :
La technique de fixation des fractures des os longs à l'aide d'un clou placé
b-1 : Principes :
• Au plan biologique :
• Au plan mécanique:
L'ostéosynthèse réalisée par un tube creux, placé dans l'axe mécanique neutre
de l'os assure:
immédiate ;
L'apport de l'alésage [17] (au début des années 1950) qui réalise l'adaptation
gros donc plus solides (la résistance du clou augmente selon la puissance trois à
Contesté à ses débuts, l'alésage l'est à nouveau à l'heure actuelle et sur les
brutaux, ce qui a conduit l'AO à la mise au point d'un petit clou de tibia sans
alésage.
Il est prouvé que la vascularisation de la diaphyse dans toute son épaisseur est
microembolies n'ont, dans l'immense majorité des cas, aucune traduction clinique.
quatre points.
et sûre à ces problèmes (Küntscher [18], Klemm [19] et Schellmann, Kempf et Coll
[20].)
stable avec bon contact osseux, il est également indiqué aux fractures
proximales ou distales.
dynamique ».
ou distale.
actuels : un clou creux avec une section en forme de feuille de trèfle et une fente
niveaux:
minimisées.
supérieure du clou est béquillée dans le plan sagittal pour s’adapter à l’anatomie de
latéraux ainsi qu’un pas de vis acceptant un boulon de fixation .Elle est
percée de deux orifices: l’un antéropostérieur, le plus haut situé, l’autre est
5mm.
de 23 mm.
est installé sur la table orthopédique genou fléchi à 90⁰ sur appui, la traction
réglable étant réalisée grâce à l’étrier fixé sur broche ou clou de Steinmann
réduction la plus parfaite possible, c’est une règle fondamentale. Il peut opérer seul
ou aidé par un assistant qualifié, non stérile, qui manipule si nécessaire le segment
jambier.
tubérosité tibiale. Dissociation du tendon rotulien dans le sens de ses fibres, mise
A B
A : incision
majeure, la réduction ayant été obtenu au préalable par extension continue. Après
mousse monté sur poignée américaine .La sensation tactile de progression intra-
fracture.
A B
• Alésage :
L’alésoir souple suit strictement le guide en bonne place. Une effraction dans
tout dépassement. Un grand tact est nécessaire qui permet de doser le travail de la
Figure25 : alésage
• Enclouage :
Les clous les plus utilisés ont une longueur de 300 à 380 mm et un diamètre
de 12 à 13 mm. Pour permettre son introduction, le guide initial à olive est remplacé
empêche toute fausse route de ce dernier. Il est capital d’enfoncer le clou très
A B
Figure26 : Enclouage
A : introduction du clou
B : utilisation du marteau
• Vissage [23] :
Il s’agit de vis auto taraudeuse d’un diamètre de 5 mm filetés dans leur partie
vis de verrouillage pour clous de petit diamètre sans fente ont un diamètre de
• Verrouillage :
clou permettant de mettre en place facilement une vis antéropostérieure et une vis
expérience suffisante.
diaphysaires.
ü Complications per-opératoires :
exceptionnelle.
prend soin de vérifier le bon alignement du viseur et du clou avec une mèche avant
[25].
suffisamment.
articulaire sont des erreurs techniques qui ne se produisent pas si l’on contrôle les
ü Complications postopératoires :
-Fractures de clou :
raison des problèmes rencontrés pour l’ablation du matériel cassé [29, 30, 31], il
faut donc prévenir les fractures de fatigue en intervenant plus tôt en cas d’absence
- Fractures de vis :
n’est pas apparu comme facteur de risque de fracture de vis : démontré par Arazi et
I-8-Indications [34]
sont l’existence d’une lésion associée telle qu’une fracture des plateaux tibiaux, et
1- Indications de l’alésage :
Ce sont :
• les canaux médullaires étroits pour permettre la mise en place d’un clou d’un
2- Indications du verrouillage :
Ce sont :
• un montage dynamique pour les fractures du tiers moyen, pour les fractures
obliques courtes quel que soit leur siège ou en cas de persistance d’un
diastasis au foyer ;
chirurgiens sur les préférences de traitement des fractures de jambe fait état de
96,3 % de choix d’un enclouage centromédullaire pour les fractures fermées à basse
fractures fermées avec syndrome de loges, le choix d’un alésage associé diminuant
jambier) et pour certains aux fractures des deux extrémités pour lesquelles la
la tenue des vis. Par ailleurs, elle reste une option thérapeutique certaine pour le
Elles sont rares dans les fractures fermées. Il est réservé aux fracas
première par fixateur externe quel que soit le type de fracture, y compris pour les
second temps, vers le 15e jour postopératoire, il est procédé à l’ablation du fixateur
Elles sont devenues rares à l’heure actuelle compte tenu de sa lourdeur et des
exigences de réduction [38, 39]; il est réservé aux fractures sans déplacement ou en
cas de terrain particulier (patient âgé, artéritique avec troubles trophiques ou en cas
E- Autres indications :
Dans les formes avec contusion cutanée majeure, il existe une contre-
indication formelle aux synthèses à foyer ouvert, mais il faut savoir que, outre une
surveillance de l’état cutané. La synthèse de la fibula peut être utile pour redonner la
I-9-Évolution et complications :
A- Complications initiales :
1- Complications cutanées :
envisagées dans le chapitre sur les fractures ouvertes, même si le problème des
fractures ouvertes.
2- Complications vasculaires :
Elles sont plus rares que dans les fractures métaphysoépiphysaires proximales
Le plus souvent, il s’agit d’une simple compression dans les fractures à grand
continuité avec ou sans interposition de greffon veineux, ce geste étant réalisé après
3- Complications nerveuses :
Les lésions nerveuses vont souvent de pair avec les lésions artérielles par
atteinte d’un pédicule. Il peut s’agir d’une lésion par compression, contusion,
fibulaire commun.
En dehors des cas où un geste vasculaire ou sur les parties molles (lambeau
1- Complications locales :
a- Syndrome de loges :
dont la fréquence est de 1 à 5,5 % selon les séries. Ils peuvent même être beaucoup
plus fréquents dans certaines formes (48 % dans la série de fracture bifocale de Woll
[42]).
immédiate d’une aponévrotomie des quatre loges réalisée en règle à ciel ouvert,
notamment une griffe définitive des orteils. Les séquelles sont potentialisées en cas
de lésion des parties molles dans le cadre des fractures ouvertes [43].
c- Hématome :
Dans les traitements par plaque, l’hématome est presque toujours synonyme
de survenue de nécrose et/ou infection (86 % des hématomes dans la série de Piriou
d- Infection :
complication la plus redoutable des fractures de jambe ; elle est corrélée à l’état
cutané initial.
L’ensemble des séries de clous affiche un taux moyen d’infection précoce inférieur
e- Déplacement secondaire :
est très faible dans certaines séries (Kempf [46] : 0,7 %, Klemm [47] :
0,5 %), parfois plus élevée dans d’autres séries (Alho [48] : 5,1 %).
Les expulsions de vis de verrouillage sont plus fréquentes (Kempf [46] : 6,8 %)
sur la prise d’un nombre suffisant de corticales en cas de synthèse par plaque (en
règle huit corticales) et sur la réalisation de montage statique pour toute fracture
instable en cas d’enclouage. Même avec les techniques d’enclouage statique, l’appui
doit en règle être différé en cas de fracture instable (en particulier fracture
2- Complications générales :
Leur fréquence est variable selon les publications : de 0 à 4,5 % pour les
phlébites et de 0 à2% pour les embolies pulmonaires. Elles sont au mieux prévenues
b- Autres infections :
consolidation dans les délais habituels mais où la guérison peut encore survenir car
fracture (par exemple 3e fragment par coin de flexion), le siège (quart distal), un
dépériostage per-opératoire.
sachant que le taux de 11 % correspond à une série de fractures ouvertes. Dans les
mise en compression du foyer est réalisée par la dynamisation d’un clou, la mise en
Figure29 :
d’alignement.
2- Cal vicieux :
L’incidence des cals vicieux est très variable selon d’une part les chiffres
retenus comme définition du cal vicieux et d’autre part les méthodes et les séries.
Les limites de tolérance actuellement retenues sont inférieures aux chiffres autrefois
classiques : 10° pour le varus et les troubles sagittaux, 15° pour le valgus (le valgus
interne, 15° de rotation externe (une hyper-rotation externe gênant peu le passage
du pas) et 2 cm de raccourcissement.
Dans les séries d’ostéosynthèses par plaque, l’incidence des cals vicieux varie
de 1 à 22 %
selon les critères retenus. La série de Boucher [49] qui utilise un système
de 77 % de cals vicieux (soit dix patients sur 13) ; si les critères retenus avaient été
5° de variation dans un plan, l’incidence des cals vicieux aurait été proche de 100 %.
statique pour les fractures instables et à l’absence d’appui immédiat, même soulagé,
3- Raideur articulaire :
talienne.
4- Algodystrophie :
scintigraphie.
A- Age :
physique et professionnelle, ceci a été confirmé aussi par Laffargue et Girard [50,
52]. Ainsi l’âge moyen dans notre série est conforme aux données de la littérature.
B- Sexe :
C- Etiologies :
Les étiologies sont dominées par les accidents de la voie publique dans notre
tableau ci-dessous résume la répartition des étiologies selon les séries (tableau).
D- Mécanisme :
Les fractures de jambe font suite en général à un choc direct à haute énergie
• Dans notre série, tous les cas de fracture résultent d’un choc direct.
E- Côté atteint :
gauche (34%.)
thérapeutique et pronostique.
Dans notre étude comme dans la revue de la littérature, nous avons noté une
II-3- Traitement :
A- Enclouage centromédullaire :
Installation sur table ordinaire membre inférieur sur appui en flexion à 90 degrés,
tendineux, alésage progressif dans tous les cas, soit 100%, les montages ont été
statiques dans 66%, et dynamiques dans 34%, les clous implantés avaient pour
Par contre dans la série de Bonnevialle [51] la technique opératoire a suivi les
utilisé. Les montages ont été statiques dans 71% et dynamiques dans 29%. Les clous
B- Rééducation :
II-4- Complications :
A- Infection :
complication la plus redoutable des fractures de jambe, elle est corrélée à l’état
cutané initial.
Dans notre série nous avons noté 3 cas de sepsis superficiels qui ont bien
B- Syndrome de loge :
prise de mesure de pressions tissulaires est justifiée dès l’apparition des premiers
signes alarmants. Des résultats positifs, voire incertains justifient une large
par la majorité des auteurs pour parler de pseudarthrose, elle est à distinguer du
retard de consolidation qui est l’absence de consolidation dans les délais habituels
mais où la guérison peut encore survenir car il existe des signes d’évolutivité [64,
• L’ouverture cutanée
• Le type de fracture
Dans notre série nous avons noté 02 cas de pseudarthrose, et 03 cas de retard
D- Cal vicieux :
secondaire négligé.
Dans notre série nous avons noté 04 cas de cal vicieux sans retentissement
fonctionnel, soit 9% des cas par contre Giordano [62] on en a retrouvé 14%, 4,7%
E- Déplacement secondaire :
Aucun cas de déplacement secondaire n’a été retrouvé dans notre série, ce qui
F- Rupture du matériel :
Dans notre série nous n’avons noté aucun cas de rupture de matériel, par
A- Recul :
Le recul moyen dans notre série est de 11 mois. Pour la série de Bonnevialle
• Etude radiologique.
• Evaluation fonctionnelle.
• Lésion cutanée.
• Rééducation.
CONCLUSION
diaphysaires à trait simple, mais elles se sont élargies progressivement aux autres
préconisé par Grosse et Kempf. Ce dernier associe les avantages de l’enclouage avec
inférieur.
Les ennuis septiques classiques avec les plaques vissées sont beaucoup moins
esthétique non négligeable, une grande facilité d’ablation du clou et une élimination
Tous ces avantages, ne doivent pas nous faire oublier le fait que l’enclouage
centromédullaire n’est pas une technique simple, elle est en fait très délicate, et ne
Tout « bricolage » risque de déboucher sur une catastrophe avec les déboires
diaphysaire, traversée d’articulation …) C’est dire la rigueur avec laquelle doit être
ICONOGRAPHIE
OBSERVATION n : 1
Fracture fermée au niveau du tiers inférieur de la jambe droite chez un homme
Observation n° 2 :
Fracture fermée au niveau du 1/3 inférieur de la jambe gauche chez un
Observation n° 3 :
Fracture fermée du 1/3 moyen de la jambe chez un homme âgé de 23 ans
Observation n°4 :
Fracture ouverte au niveau du 1/3 inférieur de la jambe droite chez une
RESUMES
Résumé :
extrêmement bas.
Notre étude a pour but d’étudier les complications et les résultats fonctionnels
Matériel et méthode
Résultats :
Ces fractures font suite le plus souvent à des accidents de la voie publique
(57%) et elle touche le plus souvent le sujet jeune (moyenne de 41 ans) avec une
prédominance masculine dans 68 % des cas. le côté le plus touché est le côté droit
avec 66% des cas. Le trait de fracture est souvent de type oblique avec 28 cas, soit
ont été classées en : type A dans 76%, fracture type B dans 18%, fracture type C dans
6%.
29 cas, dynamique dans 15 cas, l’alésage a été utilisé dans tous les cas.
Les résultats fonctionnels sont bons et très bons dans 94 % et mauvais dans 6
% des cas.
Abstract
Title: Intramedullary nailing in the treatment of closed leg fractures.
complications and functional results and to define the role of intramedullary nailing
Results:
The fractures are most often a result of road accidents (57%) and most often
affects the young (average age 41 years) with a male predominance in 68% of cases.
the side most affected is the right side with 66% of cases. The fracture is often of an
oblique fracture line with 28 cases or 63%. Elective seat is the low third fracture of
the leg (55%). We have adopted the International Classification of AO and the
fractures were classified type A fractures in 76% B in 18% fracture type C in 6%.
The mean time to union was 14 weeks, with 3 cases of superficial sepsis, 02
functional impact. Functional results are good and very good in 94% and poor in 6%
of cases.
the treatment of the closed fractures of the leg. The indications of the locking
ﻣﻠﺨﺺ
اﻟﻌﻨﻮان:اﻟﺘﺴﻤﯿﺮ اﻟﻨﺨﺎﻋﻲ اﻟﻤﺮﻛﺰي ﻟﻌﻼج ﻛﺴﻮراﻟﺴﺎق
اﻟﻤﻐﻠﻘﺔ
ﻣﻦ طﺮف:
أﻣﯿﻨﺔ ﻓﺎرج
إﻧﻌﺪام اﻟﺘﺼﻠﺐ.
اﻟﺘﻌﻔﻨﯿﺔ وﻓﻲ
اﻟﻤﮭﻢ ﻓﻲاﻟﻤﻀﺎﻋﻔﺎت
ﯾﮭﺪف ھﺬااﻟﻌﻤﻞ إﻟﻰدراﺳﺔ اﻟﻤﻀﺎﻋﻔﺎت واﻟﻨﺘﺎﺋﺞاﻟﻮظﯿﻔﯿﺔ وإﻟﻰ ﺗﻌﺮﯾﻒﻣﻜﺎﻧﺔاﻟﺘﺴﻤﯿﺮ
اﻟﻤﻐﻠﻘﺔ
اﻟﻌﻼﺟﯿﺔﻟﻜﺴﻮراﻟﺴﺎق
اﻟﻨﺨﺎﻋﻲ اﻟﻤﺮﻛﺰي ﺿﻤﻦاﻟﻮﺳﺎﺋﻞ
ﺑﯿﻦ 2012
ﺑﻤﻜﻨﺎس،وذﻟﻚ ﺧﻼلاﻟﻔﺘﺮةاﻟﻤﻤﺘﺪة
ﺑﺎﻟﻤﺴﺘﺸﻔﻰاﻟﻌﺴﻜﺮي ﻣﻮﻻيإﺳﻤﺎﻋﯿﻞ
واﻟﻤﻔﺎﺻﻞ
و2016
ﺣﺴﺐ اﻟﺘﺼﻨﯿﻒاﻟﺪوﻟﻲ ل"أ .و" ٪ 76:ﻣﻦاﻟﻜﺴﻮرﻣﻦ ﻧﻮع "أ"٪ 18 ،ﻣﻦ ﻧﻮع " ب" و ٪ 6
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