EVALUATION DES POTENTIELS D’ECONOMIE D’ENERGIE EN ECLAIRAGE

PUBLIC DE LA VILLE DE DAKAR

MEMOIRE POUR L’OBTENTION

L’OBTEN DU MASTER D’INGENIERIE
ENIERIE DE
L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT

OPTION : ENERGIE ET GENIE DES

DES PROCEDES INDUSTRIELS
INDUSTRI

Présenté et soutenu
so publiquement le 15 Juin 2011

par

M. FALL Sidatte

Travaux dirigés par : Yézouma COULIBALY

Titre : Professeur 2ie

UTER : LESEE

Jury d’évaluation du stage :

Président : Francis SEMPORE

Membres et correcteurs : Yézouma COULIBALY

Mariam Sido PABYAM

Promotion [2010/2011]
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DEDICACES

Ce rapport est spécialement dédié à :

♦ Ma mère, Marième Diakhaté pour son soutien, ses prières, son attention
particulière, sa compréhension ses sacrifices ainsi que ses encouragements
pour toute sa famille.

♦ Tous mes frères et sœurs (Mor, Bouba, Mintou, Ndèye Marie, Awa, Pape)
qui sont toujours derrière moi pour un soutien moral, un encouragement.

♦ Mes belles sœurs (Maimouna, Ndèye Anna) pour la compréhension, leur

soutien et leur disponibilité.

♦ Grande sœur feu Sawdiatou FALL, pour ses années d’encouragement,

d’amour et de soutien, que la terre lui soit légère,

♦ Mon grand frère Alassane SALL pour son soutien et ses encouragements.
Merci grand frère !

♦ Tous (tes) mes ami (e) s, je ne vais pas citer de noms, pour leur soutien,
leur considération et les moments passés ensemble.

♦ Tous mes compatriotes, mes camarades de promotion au 2iE.

♦ Toutes les personnes que j’ai perdues, qu’elles reposent en paix.
Longue vie et Santé de fer à tout le monde.

REMERCIEMENTS

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REMERCIEMENTS

Je tiens à exprimer ma sincère gratitude et mes sincères remerciements à toutes

les personnes qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce
document. Mes remerciement vont principalement à l’endroit de :

♦ Monsieur Serigne Leye THIOUNE, Directeur de la Direction de

l’Aménagement Urbain de la ville de Dakar de m’avoir accueilli dans sa
structure.

♦ Monsieur Yezouma COULIBALY, Professeur au 2iE pour son

encadrement, sa disponibilité, ces conseils tout au long du stage.

♦ Monsieur Cheikh Ndiaye, Directeur de la ERT, d’avoir mis son matériel

à maa disposition pour bien mener mon travail.

♦ Monsieur Cheikh Diagne, Ingénieur à la Direction de l’Aménagement

Urbain pour son encadrement, ses conseils, sa disponibilité

♦ Tout le personnel de la Direction de l’Aménagement Urbain de la ville

de Dakar sans exception

Mes remerciements s’adressent également à :

♦ L’ensemble du personnel de la Fondation 2iE, en particulier le corps

professoral pour leur formation de qualité.

♦ A tous les membres de l’AESO du Burkina Faso et du Sénégal ainsi qu’à

tous les étudiants de la fondation 2iE (Ex EIER / ETSHER).

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RESUME

Ce mémoire a pour objectif d’amélioration la qualité de l’éclairage public, de réduire la

consommation énergétique et de limiter les gaz à effet de serre pour la ville de Dakar.
Pour se faire, nous avons pu prendre des mesures d’éclairement moyen, les relevés des
consommations annuelles et enfin proposer des moyens modernes pour réduire la facture
énergétiques de la mairie.
L’analyse des résultats montre que le niveau d’éclairement moyen varie en fonction des types
d’implantation, soit de 15 lux à 45 lux. En plus, les consommations mensuelles en kWh sont
trop élevées grâce aux nouvelles interventions faites dans le cadre de l’entretien pour remettre
en service des luminaires en panne. Et le diagnostic du réseau nous montre que les câbles
souterrains sont hors usages et présentent des défauts d’isolement, des interrupteurs horaires
éprouvés par le temps et la majorité des luminaires fonctionnement avec des appareillages
ferromagnétiques.

Faire également une rénovation de l’éclairage public de la Corniche Ouest en remplaçant les
iodures métalliques de 150 W par des LED de 90 W qui nous permet de faire une économie
d’énergie annuelle de 255 704 kWh soit 40% de réduction de puissance. Cette rénovation
nous a permis également d’éviter 351 tonnes de CO2.

En outre, l’utilisation de l’interrupteur crépusculaire astronomique sur tous les postes de la

ville nous permettrait de réaliser une économie d’énergie de 3 111 048 kWh/an soit
373 000 000 FCFA/an et celle de l’armoire de commande REVERBERI sur la route des
Niayes en 2012 ferait une économie d’énergie de 57 488 Wh/an soit 6 898 500 FCAF/an.
Mots clés : Economie d’énergie, Economie d’énergie, Eclairage public, Consommation
énergétique, Eclairement moyen, Gaz à effet de serre

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ABSTRACT

This thesis aims to improve the quality of public lighting, reduce energy consumption and
limit greenhouse gas emissions for the city of Dakar.
To do this, we have taken measures illuminance, records of annual consumption and finally
propose ways to reduce the modern energy bill from the town hall.
The analysis shows that the average illumination level varies depending on the types of
implantation, or 15 lux to 45 lux. In addition, the monthly consumption in kWh is too high
thanks to new interventions in the context of the interview to reactivate the lights down. And
diagnosis of network shows that underground cables are not in use and have defects of
isolation, time switches time-tested and the majority of fixtures operating with ferromagnetic
devices.
Also do a renovation of public lighting in the West Corniche replacing metal halide 150 W
with 90 W LED that allows us to make an annual energy savings of 255,704 kWh or 40%
power reduction. The renovation also allowed us to avoid 351 tonnes of CO2.
In addition, the use of IC Astro on all positions in the city we can achieve energy savings of
3,111,048 kWh / year or 373 million FCFA per year and that of the control panel on
REVERBERI Niayes road is an energy saving of 57 be 488kWh/an FCAF 6,898,500 / year.

Keywords: Energy saving, Public lighting, Energy consumption, Greenhouse gas

emissions

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LISTE DES ABREVIATIONS

SENELEC : Société Nationale d’Electricité du Sénégal

IC Astro : Interrupteur Crépusculaire Astronomique

F: Flux lumineux

S: Surface (m²)

Nthéo : Nombre théorique des lampes

W: Watt

LED : Diodes Electroluminescentes

Lux : le flux lumineux reçu par une surface exprime en

lumen/m2

Emoy: éclairement (horizontal) moyen

Emax : éclairement (horizontal) maximal

Emin : éclairement (horizontal) minimal

KWh : kilowatt heure

Lmoy : luminance moyenne de la chaussée en service

U0 : uniformité générale

U1 : uniformité longitudinale

TI : éblouissement perturbateur

SR : éclairage des abords

R3 : revêtement

EP : Eclairage Public

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Sommaire
I. Introduction ....................................................................................................................... 10
II. Synthèse bibliographique .............................................................................................. 12
II.1 Les grandeurs et unités photométriques de base de l’éclairage ................................... 12
II.2 Description des différents éléments d’un réseau d’éclairage public .............................. 13
II.3 Economiseurs d’énergies .............................................................................................. 19
II.4 Norme Européenne d’éclairage public EN 13201 ......................................................... 22
III. Présentation générales de la ville de Dakar ................................................................... 24
III.1 Localisation………….. ................................................................................................ 24
III.2 Etat des lieux de l’éclairage public de la ville de Dakar .......................................... 25
III.2.1 L’éclairage public standard .................................................................................... 25
III.2.2 L’éclairage public moderne ................................................................................... 25
III.2.3 Les foyers lumineux ............................................................................................... 25
IV.Matériels et Méthodes ..................................................................................................... 27
V. Résultats-Analyse et Discussion ......................................................................................... 28
V.1 Présentation des résultats ........................................................................................... 28
V.2 Analyse et Discussion .................................................................................................... 31
VI. Propositions de stratégies d’économie d’énergie .......................................................... 34
VI.1 Rénovation de l’éclairage public de la Corniche Ouest ............................................... 34
VI.1.1 Dimensionnement ................................................................................................. 35
VI.1.2 Le remplacement des lampes ................................................................................ 37
VI.2 Amélioration de la qualité de l’éclairage...................................................................... 37
VI.3 Utilisation de l’interrupteur crépusculaire astronomique (IC Astro) ........................... 38
VI.4 Utilisation de l’armoire de commande et de régulation de puissance :
REVERBERI……………….. .............................................................................................. 39
VII. Etude économique et impact environnemental de la rénovation Corniche Ouest......... 41
VII. 1 Etude économique ...................................................................................................... 41
VII.1.1 Investissement ...................................................................................................... 41
VII.1.2 Le gain financier ................................................................................................... 43
VII.1.3 Le temps de retour sur investissement.................................................................. 43
VII.2 Impact environnemental .............................................................................................. 43
VIII. Conclusion et recommandations ..................................................................................... 45
Bibliographie ............................................................................................................................ 46

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Annexes .................................................................................................................................... 47

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LISTE DES FIGURES

Figure 1: luminaire .................................................................................................................. 15

Figure 2: Armoire de commande, source: rue Malick SY, Dakar ........................................... 16
Figure 3: candélabre à crosse et candélabre droit [6] .............................................................. 17
Figure 4: différentes types d'implantation ............................................................................... 18
Figure 5: IC Astro .................................................................................................................... 20
Figure 6: vue intérieure N°1 de l'armoire REVERBERI : source VDN, Dakar...................... 21
Figure 7: vue intérieure N°2 armoire REVERBERI, source: VDN Dakar ............................. 21
Figure 8: Fonctionnement d'un régulateur-variateur de puissance, source : sitelec ................ 22
Figure 9: Dakar et ses arrondissements, source : colletik ....................................................... 24
Figure 10: Répartition des supports......................................................................................... 25
Figure 11: répartition des réseaux ........................................................................................... 26
Figure 12: Répartition des luminaires ..................................................................................... 26
Figure 13: Luxmètre, source : Direct Industry ........................................................................ 27
Figure 14: consommations énergétiques en MWh .................................................................. 28
Figure 15: mesures d'éclairement moyen, implantation bilatéral alternée .............................. 29
Figure 16: mesures d'éclairement moyen, implantation unilatérale ........................................ 29
Figure 17: mesures d'éclairement moyen, implantation sur terre plein central....................... 30
Figure 18: mesures d'éclairement moyen, implantation bilatéral vis-à-vis ............................. 31

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Principaux types de lampes à décharge haute intensité (DHI) [3] ........................ 14
Tableau 2: Avantages et inconvénients des LED [7] .............................................................. 15
Tableau 3: Voies urbaines niveau d'éclairement moyen à maintenir en (lux) [11]. ............... 23
Tableau 4: Autres performances minimales à maintenir par repère [11]. ............................... 23
Tableau 5: Données de la Corniche Ouest .............................................................................. 34
Tableau 6: comparaison des luminaires .................................................................................. 37
Tableau 7: économies réalisées avec IC Astro pour tous les postes de la ville ...................... 39
Tableau 8: cycle de fonctionnement REVERBERI ................................................................ 40
Tableau 9: résumé du cycle de fonctionnement REVERBERI ............................................... 40
Tableau 10: économies réalisées avec REVERBERI sur la route des Niayes ........................ 41
Tableau 11: cout d'acquisition................................................................................................. 42
Tableau 12: cout de maintenance ............................................................................................ 42

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I. Introduction
A. Contexte et problématique

Le Sénégal pays non producteur et dépendant de l’extérieur pour faire face à ses besoins en
énergie, subit de pleins fouets les conséquences de la crise pétrolière mondiale, caractérisée
par une flambée sans précédent le cout du baril du pétrole. Ceci a une incidence directe sur le
cout de l’énergie électrique qui a connu une hausse importante (+27% en moyenne nette),
entre 2005 et 2009 [1]. En effet, l'éclairage public, un facteur important de sécurité routière,
de lutte contre le vandalisme, d'amélioration du cadre de vie ou de mise en valeur de sites
touristiques, représente près de 50 % de la consommation d’électricité d’une commune et
environ 20 % de son budget en énergie [2]. Ces proportions sont à peu près constantes quelle
que soit la taille de la commune. En 2008, la consommation électrique de la ville de Dakar
était de 8 600 MWh soit 1 milliard de FCFA la facture énergétique (annexe 5). Comme il
participe à la pointe d’appel de puissance, l’éclairage public est aussi émetteur de gaz à effet
de serre. Ces consommations d’énergie peuvent être expliquées par plusieurs facteurs :
- Une mauvaise gestion de l’éclairage (variateurs de puissance, détecteurs de
luminosité, interrupteurs horaires…)
- Un mauvais dimensionnement de la puissance à installer (hauteur des feux,
espacement des candélabres…)
- La non utilisation de lampes adaptées aux besoins (efficacité lumineuse, durée de vie,
facteur de dépréciation…)
Cependant, des économies sont envisageables pour alléger la facture, réduire les
consommations énergétiques et lutter contre le changement climatique. Les communes de la
ville sont donc de plus en plus confrontées à la nécessité d’améliorer le service d’éclairage
public, tout en limitant les dépenses et les nuisances.
B. Objectifs
Les objectifs visés par ce projet de fin d’étude sont de :

- Renouveler l’éclairage public en réalisant maximum d’économies d’énergie afin de

réduire la facture énergétique.
- améliorer la qualité de l’éclairage public,
- Limiter la pollution lumineuse en économisant des tonnes de CO2,

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C. Méthodologie

Ce travail est scindé en six parties

- Revue bibliographique approfondie afin de mieux connaitre l’évolution de l’éclairage

public.
- Faire une présentation générale de la ville de Dakar en parlant également la situation
de l’éclairage public.
- Présenter la méthode et les matériels pour les mesures d’éclairement
- Analyse et critiques des résultats obtenus sur les mesures d’éclairements moyens, les
relevés des consommations annuelles et le diagnostic du réseau
- Proposer des stratégies d’économie d’énergie
- Effectuer éventuellement l’étude économique et l’impact environnemental de la
rénovation pour le scénario choisi.

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II. Synthèse bibliographique

II.1 Les grandeurs et unités photométriques de base de l’éclairage

a. Le flux lumineux

On appelle flux lumineux la quantité totale de lumière émise par une lampe exprimée en
lumen (lm). Le terme flux est souvent utilise pour décrire l’émission lumineuse totale [3].
1 lumen = 1,5 10-3 Watts symbole : Ф
b. Intensité lumineuse

C’est le rapport du flux émis (d Ф) par une source dans un cône infiniment petit entourant la
direction, à la valeur de l’angle solide du cône (dΩ) [4]. Elle est exprimée en candela (cd)

Symbole : I

I=d Ф/dΩ

c. L’éclairement

C’est la densité de flux (dФ) tombant sur une surface (dS). Il s’exprime en lumen/m2 ou lux et
se mesure à l’aide d’un luxmètre [5].

Symbole : E E= dФ/ dS

L’éclairement E diminue proportionnellement au carré de la distance de la source.

E x d2 = constante

d. La luminance

La luminance en un point d’une surface dans une direction donnée est égale au quotient de
l’intensité lumineuse dans la direction donnée d’un élément infiniment petit de la surface
entourant le point, par l’air de la projection orthogonale de cet élément sur un plan
perpendiculaire à cette direction [4].

Symbole : L unité : cd/m2

L=dI/dScos

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e. L’indice de rendu des couleurs (IRC)

C’est l’évaluation de la qualité de restitution des couleurs d’une source lumineuse par
comparaison a une source de référence d’indice 100 (le corps noir). Plus le IRC est élevé,
meilleur est le rendu de la couleur.
Il est essentiel de comprendre que la valeur de l’indice IRC n’a aucun rapport avec la lumière
“naturelle”, même si les couleurs éclairées par une source de lumière à IRC élevé apparaitront
comme davantage naturelles.
f. Température des couleurs

Les lumières sont également classées suivant leurs capacités à émettre dans le bleu ou dans le
rouge. Cette capacité est donnée par la température de couleur [3].
Les lampes de couleur dite froide sont riches en bleu et T > 4000 K
Les lampes de couleur chaude sont riches en rouge et T < 3000 K
g. L’efficacité lumineuse

Le choix d’une lampe à efficacité lumineuse élevée garantit une puissance installée optimale
et des coûts maîtrisés [6].
Efficacité lumineuse : FLUX LUMINEUX (lumens) / PUISSANCE DE LA LAMPE (watts)
Le flux lumineux émis par les lampes diminue avec le temps. Cette baisse, différente d’un
type de lampe à l’autre, est un critère important qui permet au fabricant de conseiller une
durée de vie économique, et au concepteur de calculer le facteur de maintenance de
l’installation.
h. Durée de vie économique

C’est la durée de vie, indiquée par le fabricant, au bout de laquelle l’utilisation de la lampe
peut être considérée comme non rentable [6].
II.2 Description des différents éléments d’un réseau d’éclairage public

D’une façon générale un réseau d’éclairage public est constitué par :

- Des armoires ou coffret de commande
- Des supports
- Du système d’appareillage
- Des sources lumineuses
- Câbles
- Luminaires

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- Types d’implantation
a. Différents types de lampes utilisées pour l’éclairage public

En éclairage public, les lampes les plus utilisées sont les lampes à décharge.
Tableau 1: Principaux types de lampes à décharge haute intensité (DHI) [3]

Type de source Efficacité Dure de vie(h) Température Indice Utilisation

lumineuse de couleur de Rendu Principale
(lm/W) (K) des
Couleurs
lampes a 15 1000 2700 100 intérieur
incandescence
ballons 50 8000 3300 à 4200 50 à 70 voiries
fluorescents espace piétons et
(BF) plantes
lampes 60 8000 2700 à 4000 85 circulation
fluo compactes piétonne
iodures 90 10000 3000 à 5000 80 à 90 illuminations
métalliques (IM) parcs et jardins
sodium haute 65 à 130 12000 2000 20 circulation
pression (SHP) et grands espaces
sodium basse 180 10000 1900 à 21000 <25 tunnels
pression (SBP)
sodium blanc 50 6000 2500 85 sites historiques
Lampes à 20 à 60 24 000 3200 à 4500 52 terrains de sport,
Vapeur de les voies de
mercure circulation et les
usines

b. Les lampes à LED : Une technologie en plein développement

Il existe aujourd’hui sur le marché des diodes électroluminescentes (LED) pour de

nombreuses applications. En effet, les LED présentent l’avantage d’une diffusion ciblée de la
lumière, si bien qu’elles ne génèrent quasiment pas de dispersion lumineuse [7].

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Tableau 2: Avantages et inconvénients des LED [7]

avantages des LED inconvénients des LED

1. Grande efficacité énergétique 1. Technique coûteuse, investissements

2. Longue durée de vie élevés
3. Bonne réfutabilité (lumière immédiate, 2. Disponibilité des pièces détachées pas
bon réglage du flux) toujours assurée
4. Lumière blanche avec un bon rendu des 3. Composants non standardisés
couleurs (dépendance d’un produit)
5. Lumière dirigée avec une faible 4. Inexpérience sur la longue durée
dispersion 5. Evolution technique non encore aboutie

c. Le luminaire

C’est un ensemble optique, mécanique et électrique qui comprend une ou plusieurs lampes
qui doit répondre aux objectifs suivants [6] :

- Distribuer le flux lumineux en assurant aux lampes conservation des caractéristiques et

durée de vie
- Contrôler le flux en évitant toute gêne d’éblouissement.

Un luminaire doit être choisi en fonction de l’adéquation entre sa performance photométrique,

le projet et le contrôle des nuisances lumineuses. Les luminaires à indice de protection élevé
(IP 65 minimum) [8] sont conçus pour empêcher l’encrassement du bloc optique et ainsi
maintenir les performances photométriques dans le temps.

Figure 1: luminaire

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d. Les armoires

Les armoires de EP se présentent sous formes deux modèles, le standard et le moderne. Les
premiers sont également placés à l’intérieur des postes de transformations et les seconds à
l’extérieur. Une armoire comporte les éléments suivants :
- Coupe-circuit
- Compteur
- Contacteurs
- Interrupteur horaire ou crépusculaire
- Connecteurs
- Filerie de câblage

Figure 2: Armoire de commande, source: rue Malick SY, Dakar

e. Supports

La fixation des luminaires peut être assurée par divers moyens. Il peut être adapté à une
console fixée sur un immeuble ou accroché à des câbles. La manière privilégiée consiste
cependant à utiliser des candélabres.

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Figure 3: candélabre à crosse et candélabre droit [6]

f. Types d’implantations
- Implantation unilatérale : n’est recommandée que le cas ou la largeur de la chaussée
est voisine ou inférieur à la hauteur du feu
- Implantation bilatérale en quiconque : dans le cas ou la largeur de la chaussée reste
inférieur à une fois et demie la hauteur du feu. Il faut veiller à éviter l’effet
désagréable de serpentement. Ce type d’implantation devra donc éviter dans les
courbes.
- Implantation bilatérale vis-à-vis lorsque la largeur de la chaussée est supérieure à une
fois et demie la hauteur du feu
- Implantation axiale pour des cas particuliers
- Implantation sur terre-plein central : conseiller si la largeur du terre-plein centrale
n’excède pas six mètres.
- Implantation sur accotement : solution généralement employée pour les autoroutes
urbaines.

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Figure 4: différentes types d'implantation

g. Système d’appareillage

Les lampes à décharge utilisées en éclairage public ont besoin d’appareillage auxiliaire pour
fonctionner.
- Appareillage ferromagnétique
(ballast + amorceur + condensateur)
• Le ballast stabilise et limite l’intensité de la lampe à sa valeur nominale.
• L’amorceur assure l’allumage des lampes.
• Le condensateur sert à augmenter le facteur de puissance (cos ϕ).
- Appareillage électronique
Cet appareil assure les mêmes fonctions que l’appareillage ferromagnétique mais en
un seul élément :
• maîtrise des surtensions de réseau
• de 10 à 50% [8] de réduction de consommation,
• augmentation de la durée de vie des lampes,

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II.3 Economiseurs d’énergies

a. Les systèmes de commandes

- L’interrupteur crépusculaire

L’interrupteur crépusculaire mesure la quantité de lumière naturelle environnante et commute

l’éclairage en fonction d’un seuil de luminosité prédéfini. En moyenne, l’interrupteur
crépusculaire utilisé seul représente un temps de fonctionnement d’environ 4 400 heures par
an [8]. Toutefois, un interrupteur défaillant entraîne l’augmentation de la durée d’allumage à
plus de 5000 heures par an.
- Le calculateur astronomique

L’horloge astronomique calcule, à partir d’informations géographiques et temporelles, la

position du soleil et détermine les instants de commutation de l’éclairage public :

• Ce matériel prend en compte les changements d’heure.

• La durée d’éclairage annuelle est maîtrisée.
• Les horloges peuvent être synchronisées.
• La programmation est hebdomadaire ou annelle.
- L’interrupteur crépusculaire astronomique (IC Astro)

L'interrupteur crépusculaire astronomique modulaire IC Astro commande la mise en marche

ou l'arrêt de l'éclairage (ou d'un autre charge électrique) en fonction des heures de coucher et
de lever du soleil, sans l'utilisation d'un détecteur de luminosité [9].
Fonctionnement (voir annexe 6) :
Les heures de coucher et de lever du soleil sont calculées automatiquement par l'IC Astro, en
fonction des paramètres géographiques configurés par l'utilisateur:
• Soit par la sélection du pays et de la ville.
• Soit par ses coordonnées géographiques (latitude, longitude).
L'IC Astro permet:
• L’ajout ou la suppression d’une commutation extinction/allumage (OFF-ON) entre les
heures de coucher et de lever du soleil.
• Des programmes différents chaque jour.
• Le décalage des heures de coucher et/ou lever du soleil, réglable indépendamment de
± 120 minutes

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Avantage :
• Pas de cellule photoélectrique:
Les contraintes liées au câblage de la cellule et à son entretien (encrassement) sont
supprimées, le coût d'installation et de maintenance est réduit.
• Programmation simple et intuitive, par touches impulsionnelles.
• Programmation à la minute près (intervalle de commutation: 1 minute).

Figure 5: IC Astro

b. Variateurs-régulateurs de tension

Dans l'éclairage public, il existe plusieurs solutions de variation-régulation de tension, en

voici les principales

- le LUBIO (régule et fait varier la tension du réseau)

- la LUCIOLE (régule et contrôle la puissance d'alimentation des lampes)
- le REVALUX (régule et fait varier la tension du réseau)
- REVERBERI
La technologie REVERBERI est basée sur un principe simple et efficace ayant plus de vingt
ans. Il s'agit du principe de variation de la tension du réseau électrique aval au système.
Effectuer des cycles de réduction de la tension, qui induit une réduction de la puissance et
donc de la consommation d'énergie, est alors une solution recevable. Se présentent alors des
paliers de puissance d'éclairage pouvant se superposer à la fréquentation du site. En
outre, le système introduit aussi une régulation de la tension, c'est-à-dire une limitation de la
tension fournie au réseau aval à une valeur préalablement demandée. Ainsi, cela réduit les
surtensions, donc les surconsommation induites, et le risque de raccourcissement de la
durée de vie des appareils électriques. Le système est très flexible sur le fonctionnement et le
paramétrage, et permet de multiples programmes et tout un suivi de l'éclairage:
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 Evaluation des potentiels d’économie d’énergie en éclairage public de la ville de Dakar

résultats énergétiques, durées de fonctionnement, alarmes mémorises, etc. (voir ces

caractéristiques annexe 6). Les armoires de commande sont solides et nécessitent peu
d'entretien. Elles sont évidemment aux normes européennes de sécurité électrique et ont de
nombreuses protections permettant de limiter les dégâts en cas de défauts [10].

Figure 6: vue intérieure N°1 de l'armoire REVERBERI : source VDN, Dakar

Figure 7: vue intérieure N°2 armoire REVERBERI, source: VDN Dakar

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Figure 8: Fonctionnement d'un régulateur-variateur de puissance, source : sitelec

1. Démarrage progressive de l’éclairage jusqu’à la tension nominale

- L’ordre de démarrage peut être donné : Horloge astronomique, interrupteur
crépusculaire ou interrupteur crépusculaire astronomique
2. Régulation à la tension nominale jusqu’à une heure fixe paramétrable.
3. Passage à la tension d’économie de façon continue et linéaire sur une durée fixe de 10
mn
4. Régulation à la tension d’économie pendant une durée fixe paramétrable.
5. Retour à la tension nominale de façon continue et linéaire sur une durée de 10 mn
6. Régulation à la tension nominale jusqu’à l’extinction.
- L’ordre de l’extinction peut être donné : Horloge astronomique, interrupteur
crépusculaire ou interrupteur crépusculaire astronomique

II.4 Norme Européenne d’éclairage public EN 13201

L’éclairage public doit apporter beaucoup plus aux usagers que le seul sentiment de « confort
», encore faut-il que ses performances photométriques permettent d’accéder de nuit aux
exigences indispensables à l’accomplissement des différentes tâches visuelles de chaque
catégorie d’usagers. C’est la raison pour laquelle la notion « d’éclairer juste »
s’impose et se décline au travers de valeurs d’éclairements et de luminances minimales à
maintenir. La norme européenne EN 13201 comprend quatre documents [11] :
– RT 13201-1 Éclairage public – Rapport technique sélection des classes d’éclairage ;
– EN 13201-2 Éclairage public – Exigence des performances ;
– EN 13201-3 Éclairage public – Calcul des performances ;
– EN 13201-4 Éclairage public – Méthode de mesures des performances photométriques.

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Tableau 3: Voies urbaines niveau d'éclairement moyen à maintenir en (lux) [11].

Eclairement
à retenir
Niveau lumineux Norme en 13201.1
pour
ambiant
Définition contraintes
Repères Contraintes
de la voie maxi
Classes
Faible à Elevé d’éclaira Situations
moyen
ge
Voie
urbaine Complexité : élevée
importante Véhicules en CE2
(Boulevard, stationnement : oui
Trafic cycliste : Cas peu CE2=ME2
7 Avenue) normal 20 20 B2
Vitesse ≤ 50 Intersection : ≤3 par probable
km/h km
Motorisés Tache navigation :
Véhicules lents élevée
Cyclistes
Piétons
Voie
urbaine Complexité : normal
secondaire à élevée
(Rue, Véhicules en
stationnement : oui CE4 –
Avenue) Trafic cycliste : 20 (zone de
8 Vitesse ≤50 normal 10 15 CE3=CE2 B2
km/h Intersection : ≤ 3 par conflit)
Motorisés km
Véhicules lents Tache navigation :
Cyclistes
Piétons normal

Complexité : normal
ou élevée
Véhicules en
Voie de stationnement : oui
Trafic cycliste ou
desserte piéton : normal ou D1 D2
(Rue) élevée
Vitesse ≤30 Intersection : ≤ 3 par 15 (zone de D3 D4
9 km/h km 10 15 CE4 – CE3
Motorisés Tache navigation :
Véhicules lents
conflit)
Cyclistes normal ou élevée
Piétons Risque d’agression :
normal ou élevé
Reconnaissance
visage : nécessaire

Tableau 4: Autres performances minimales à maintenir par repère [11].

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Luminance Eclairements
uniformité mini éblouissement éclairage abords uniformité générale mini
Repère générale longitudinale TI% maxi SR% mini
1 0,4 0,7 10 50
2 0,4 0,7 10 50
3 0,4 0,7 10 50
4 0,4 0,7 15 50
5 0,4 0,7 15
6 0,4 0,7 10 50
7 0,4
8 0,4
9 0,4

III. Présentation générales de la ville de Dakar

III.1 Localisation

Etendue sur une superficie de 104.5 km², la ville de Dakar occupe la partie occidentale de la
presqu’ile du Cap-Vert. Elle est délimitée par deux caps, à l’ouest par la pointe des Almadies
avec au nord par les plages de Ngor, Yoff, Cambérène et au Sud par le Cap Manuel à l’est
duquel commence la ville. Elle est administrativement divisée en 19 communes
d’arrondissement comme la montre la carte ci-après.

Figure 9: Dakar et ses arrondissements, source : colletik

En ce qui concerne EP la ville est partagée en six (6) lots confiés à des entreprises.

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III.2 Etat des lieux de l’éclairage public de la ville de Dakar

L’éclairage public de la ville de Dakar est constitué de deux types :

III.2.1 L’éclairage public standard

standa
Localisé à l’intérieur des quartiers, est caractérisé par des consoles murales de luminaires
posées sur des poteaux de bois, de fer ou en béton. La puissance
puissance utilisée varie de 70
7 à 150W.
La majeure partie des installations standards sont hors services à cause de leur âge avancé.

III.2.2 L’éclairage public moderne

modern
Pour les grandes artères, est constitué de candélabres avec
avec luminaire (sodium, iodure
métallique ou LED) dont
ont la puissance varie 100 à 250W.
250 Les installations visitées sont faites
de sorte que chaque candélabre est mis à la terre individuellement mais y’en a qui présentent
des défauts
éfauts d’isolement. Les candélabres ont une hauteur de 5, 8, 9, 10, 11 ou 12 m avec une
saillie de 2 m pour certains.

III.2.3 Les foyers lumineux

c. Supports

Le réseau de la ville de DAKAR est constitué de 15 809 supports [6].

44%
candélabres
56% crosses

Figure 10: Répartition des supports

d. Réseaux

Les conducteurs d’alimentation du réseau d’éclairage public de la ville de DAKAR sont de

trois types : aérien nu, aérien isolé (dit en PRC) et souterrain dont la longueur totale est
estimée à 712 Kilomètres [6].

- Souterrain : 370 km
- Aérien isolé : 292 km
- Aérien nu : 50 km

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Master2 2010/
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7%

souterrain
41% 52%
Aérein isolé
Aérein nu

Figure 11: répartition des réseaux

e. Luminaire

Sur la ville de DAKAR, 16 860 luminaires [6] sont installés qui se répartissent de la manière
suivante :

- Résidentiels : 3 106
- Projecteurs : 202
- Luminaires urbains : 13 552

18% 1%

résidentiel
projecteur

81% luminaires urbains

Figure 12: Répartition des luminaires

D’après un inventaire global des récepteurs du réseau EP, il faut noter l’existence des lampes
de diverses puissances :

- Iodure métallique
- vapeur de sodium haute pression
- LED

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Master2 2010/
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Remarque : il est important de retenir que de 2004 à 2008, l’éclairage public de la ville de
Dakar a subi une extension de 7 526 points lumineux jalonnés sur une distance de 270 km1.

IV. Matériels et Méthodes

- Mesures d’éclairement moyen

Matériels utilisés :

• Voiture 4 x 4
• Luxmètre KIMO
• Bloc note
• Un bic bleu
- Méthode

Pour effectuer les mesures d’éclairement moyen, on a procédé comme suit pour chaque foyer
lumineux :

• mesurer l’éclairement maximal d’un foyer à l’aide d’un luxmètre en le posant

horizontalement au niveau de la chaussée.
• mesurer son éclairement minimal en tendant vers l’autre foyer.
• Enfin, faire la moyenne des deux éclairements pour avoir l’éclairement moyen.

Figure 13: Luxmètre, source : Direct Industry

Ces mesures ont été prises durant la nuit à partir de 20 h.

1
Direction de l’Aménagement Urbain de la ville de Dakar : dossier d’extension éclairage public

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V. Résultats-Analyse et Discussion

V.1 Présentation des résultats

a. Consommations énergétiques

Relevés des consommations EP de la ville de Dakar 2004-2008 (voir annexe5).

10
9
8
7
2005
6
x 100 MWh

5 2006
4 2007
3
2008
2
1 2004
0

Figure 14: consommations énergétiques en MWh

b. Niveaux d’éclairement moyen

Implantation bilatérale alternée (annexe 1)

Avenue Bourguiba : Route des Niayes Boulevard Dial Diop

- Candélabre : 10 m - Candélabre : 10 m -Candélabre : 10 m

- Lampes : SHP 250W -Lampes : 250 W -Lampes : SHP 250 W
- Espacement : 59 m -Espacement : 25 m -Espacement : 49.66 m

Rue 6 Méridien Président

- Candélabre : 8 m -Candélabre : 9 m
- Lampes : 250 W -Lampes : SHP 250 W
- Espacement : 46.29 m -Espacement : 49.24 m

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35

30

éclairements moyens (lux) 25

20 Avenue BOURGUIBA
15 Route des Niayes
Boulevard Dial Diop
10
Mérien Président
5
Rue 6
0
0 1 2 3 4 5 6 7

points de mesures

Figure 15: mesures d'éclairement moyen, implantation bilatéral alternée

Implantation unilatérale (annexe 2)

Point E rue de Louga, Patte d’oie rue,

- Candélabre : 8 m
- Lampes : SHP 250W
- Espacement : 53 m, 40 m

40
35
eclairements moyens (lux)

30
25
20
15 Patte d'oie rue
10 Point E rue de Louga
5
0
0 1 2 3 4 5 6 7

points de mesures

Figure 16: mesures d'éclairement moyen, implantation unilatérale

Implantation sur terre plein central (annexe 3)

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Corniche Ouest : Aéroport LSS

- Candélabre : 8 m -Candélabre : 12 m
- Lampes : IM 150W -Lampes : SHP 250 W
- Espacement : 22.66 -Espacement : 40 m

30
25
20
éclairements moyens (lux)

15
Aeroport LSS
10
Corniche Ouest
5
0
0 1 2 3 4 5 6

points de mesures

Figure 17: mesures d'éclairement moyen, implantation sur terre plein central

Implantation bilatérale vis-à-vis (annexe 4)

UCAD, Avenue Faidherbe:

- Candélabre : 5.3 m
- Lampes : SHP 100W
- Espacement : 36 m

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45
40
35
éclairements moyens (lux) 30
25
20
UCAD
15
Avnue Faidherbe
10
5
0
0 2 4 6 8
points de mesures

Figure 18: mesures d'éclairement moyen, implantation bilatéral vis-à-vis

V.2 Analyse et Discussion

a. Consommations énergétiques

En 2003 avant le projet de réhabilitation et de l’extension d’EP, la consommation mensuelle

la plus élevée était en mois d’avril : 639 030 kWh soit 76 millions FCFA. De l’année de
2004, les consommations mensuelles étaient très importantes, soit une moyenne de 715 000
kWh. Par contre, de 2005 à 2006 il y a une baisse des consommations environ 678 000 kWh
par mois. Tandis que pour l’année 2008, il y a une hausse importante des kWh avec un pic de
896 000 kWh en avril. Ces hausses de consommations correspondent aux nouvelles
interventions faites dans le cadre de l’entretien pour remettre en service des luminaires en
panne. C’est pourquoi, il faut s’attendre à une augmentation de consommation d’énergie pour
les années à venir puisque l’effort sur l’entretien se poursuive. A contrario, si le taux de
panne ne diminuait pas sensiblement après les travaux d’entretien entrepris, ceci voudrais dire
que l’ensemble de l’installation ne permet plus d’obtenir un éclairage public satisfaisant
malgré les dépenses consenties. En plus, il a été fréquemment constaté des luminaires allumés
dans la journée. Ce phénomène peut être du à :

- des horloges mal réglées

- un problème mécanique du contact de l’horloge
- une horloge en panne (système d’avance)
- une action volontaire (service d’entretiens, malveillance etc.)

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Au total, ces consommations énergétiques anormalement élevées nécessitent un contrôle

qui peut conduire à la mairie à envisager au moins une modernisation de l’installation
avec changement du type de lampes et éventuellement des équipements électriques. En
plus ces consommations en énergie électrique et l’efficacité de l’éclairage public de la
ville de Dakar dépendront de la conception choisie pour les luminaires, du niveau
d’entretien et du contrat négocié avec le fournisseur d’énergie.

b. Niveaux d’éclairement moyen

Implantation bilatérale alternée : A ce niveau, il existe une disparité de niveaux

d’éclairement. En effet, certaines rues comme rue 6 et celle du Méridien Président sont bien
éclairées avec un éclairement moyen sensiblement égale à 27 lux. Par contre, Route des
Niayes et celle du Boulevard Dial Diop ont un niveau d’éclairement trop faible. Cela peut être
expliqué par la présence des zones d’ombre dues aux feuillages des arbres et l’espacement
trop grand des candélabres environ 50 m surtout au Boulevard Dial Diop. En plus, l’état
actuel de ces luminaires entraine un rendement détérioré de l’éclairement du fait que :

- d’ampoules ayant largement dépassées leur quota d’heures de fonctionnement

- d’optiques encrassées, détériorées ou absentes
- de vasque encrassées ou détériorées

Implantation unilatérale : Pour ce type d’implantation, le niveau d’éclairement est trop

élevé dès fois supérieur à 35 lux comme c’est le cas de la rue de Louga au Point E. En plus,
Pour les rues, cette implantation est plus employée, ce qui pourrait engendrer un
surdimensionnement de la puissance à installer d’où une augmentation inutile de la
consommation énergétique. Il serait préférable de diminuer la puissance des lampes pour
avoir le niveau d’éclairement souhaité.

Implantation sur terre plein central : Ici, les résultats obtenus au niveau de l’aéroport sont
acceptables, un éclairement moyen qui tourne autour de 25 lux. Par contre au niveau de la
corniche, l’éclairement est très faible. Peut être, les lampes ont dépassé leur durée de vie car
les règles de l’art sont bien respectées c'est-à-dire l’espacement des candélabres et la hauteur
de feu. Cette disposition est beaucoup adoptée au niveau des autoroutes car elle offre une
meilleure uniformité dans la répartition de la lumière sur la chaussée.

Implantation bilatérale vis-à-vis : Ce type d’implantation n’est pas économique et offre des
niveaux d’éclairement trop élevés environ supérieur ou égale à 40 lux, c’est le cas de

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l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Ce qui rend l’éclairement de très mauvaise qualité. Il
serait plus intéressant d’augmenter l’espacement des candélabres ou diminuer la puissance
des lampes pour faire des économies ou bien également choisir un autre type d’implantation
plus économique.

En somme, les résultats des mesures amènent à constater un éclairement moyen très faible et
une uniformité inférieure aux recommandations. En fait, au droit des luminaires, l’éclairement
est maximal avec une tache de lumière ; au-delà, le niveau d’éclairement diminue très
fortement, le plus souvent jusqu’à un niveau quasi nul entre deux candélabres à l’exception
des dispositions bilatérales vis-à-vis. Il serait nécessaire, lors du renouvellement des
luminaires, que ceux-ci soient choisis après un calcul d’éclairement conforme aux souhaits de
la ville et aux recommandations de l’Association Française de l’Eclairage (A.F.E). En effet, le
niveau d’éclairement agit directement sur la sécurité des personnes et des biens, sur la sécurité
et la fluidité des circulations et sur la perception et la valorisation du cadre de vie. D’autre
part, sur le plan strict de la circulation, il est préférable d’éviter le phénomène de tache de
lumières. Ce phénomène est du à un manque d’uniformité de l’éclairement provoqué par la
forme des optiques. Plus le niveau d’éclairement au sol augmente, plus la perception d’objets,
d’obstacles ou de personnes augmente :

- diminution des accidents mettant en cause des automobiles,

- diminution des accidents des piétons sur les trottoirs.

c. Diagnostic du réseau d’éclairage public de la ville

Les travaux d’entretien et de réhabilitation permettent de veiller sur les installations qui sont
très vétustes et dégradées. Dès fois, il arrive que quelques lampes ou tout un secteur ne
s’allume pas (quartier Baobab). Cela peut être s’expliqué par :

- ampoules grillées
- un ou des départs en défaut au niveau du coffret de commande
- un déréglage de l’horloge

Lors de l’entretien, on a remarqué que tous éléments du réseau ont eu à subir des actions
correctives dans l’ensemble des secteurs. Il y a certains composants dont les remplacements
sont récurrents :

- des ampoules qui ont une durée de vie limitée

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- des luminaires obsolètes

- des câbles de connexion pour corriger les défauts de continuité entre candélabre
surtout dans les anciens quartiers de la ville(Cambérène). A ce niveau, de la vétusté
des installations dont certains datent de l’époque coloniale, les câbles souterrains
initialement posés sont hors d’usage et présentent des défauts d’isolement. Cependant
les interrupteurs horaires, les appareillages (contacteurs) sont éprouvés par le temps.
Certains d’entre eux sont déréglés ou hors service ce qui induit un gaspillage
d’énergie, un surcout puisque certains secteurs sont éclairés en plein jour. En plus, la
majorité des luminaires installés ont des appareillages ferromagnétiques, ce qui
augmente également la consommation énergétique. En outre, des points lumineux ont
parfois été ajoutés sans tenir compte de la capacité des armoires.

VI. Propositions de stratégies d’économie d’énergie

VI.1 Rénovation de l’éclairage public de la Corniche Ouest

Tableau 5: Données de la Corniche Ouest

Nombre de points
lumineux 973
Hauteur des
candélabres 8
Longueur réseau (km) 11
Date de réalisation 2008
Lampe (IM) CDO-TT 150w PHLIPS
Entreprise ETDE
Montant (FCFA) 2 053 995 804

Pour cette étude, les contraintes à respecter au niveau de la norme sont les suivantes voir
(annexe 8):

- Voies urbaines
- Vitesse ≤ 50 km/h
- Motorisation avec véhicules lents
- Présence de cyclistes, piétons
- Complexité normale
- Présence de parking
- Trafic de cycliste normal
- Intersection ≤ 3 par Km

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- Tache navigation normale

VI.1.1 Dimensionnement
a. Scénario 1 : SHP 100 W
• Longueur du tronçon :   11 000 
• Largeur du tronçon :   14.5 

La surface éclairée devient ainsi :     Équation 1

    ²

Avec un niveau d’éclairement moyen,   25  nous pouvons calculer le flux
lumineux

   Équation 2

      !"#

Le flux lumineux des lampes (Fla) étant $%  10 700 '() , nous pouvons déduire le
nombre théorique de lampes devant jalonner sur le tronçon :


*+,é-   .  /
Équation 3

*+,é-   /0!#

Avec   0.5 comme coefficient d’utilisation et 1  0.82 comme facteur de dépréciation [4].

Jalonner en double crosse sur la longueur du tronçon, la distance entre deux candélabres est
de :

3
! Équation 4
*+,é-

!  34. 3 

Il convient de vérifier si la distance e satisfait aux règles de l’art. En effet :

• La hauteur de feu adoptée sur ce tronçon est 5  8  et est inférieur à la largeur de la

voie
• La distance '  24.2  est inférieure à 3.5 x h (28 m)
Ce qui est convenable

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b. Scénario 2 : LED 90 W
• Longueur du tronçon :   11 000 
• Largeur du tronçon :   14.5 
• La surface éclairée devient ainsi :    
    ²

Avec un niveau d’éclairement moyen,   25 , nous pouvons calculer le flux
lumineux

•   

      !"#

Le flux lumineux des lampes (Fla) étant $%  9 750 '() , nous pouvons déduire le
nombre théorique de lampes devant jalonner sur le tronçon :


*+,é-   .  /
Équation 5

*+,é-   /0!#

Avec   0.5 comme coefficient d’utilisation et 1  0.82 comme facteur de dépréciation [4].

Jalonner en double crosse sur la longueur du tronçon, la distance entre deux candélabres est
de :

3
! Équation 6
*+,é-

!  33. 7 

Il convient de vérifier si la distance e satisfait aux règles de l’art. En effet :

• La hauteur de feu adoptée sur ce tronçon est 5  8  et est inférieur à la largeur de la

voie
• La distance '  22.61  est inférieure à 3.5 x h (28 m)
Ce qui est convenable
Remarque : Dialux offre des meilleurs résultats car il tient compte tous les éléments
photométriques tels que l’inclinaison des luminaires, les types de revêtements etc.
Avec Dialux, l’éclairement moyen est largement supérieur à 25 lux pour les LED 90
W (voir annexes 9 et 10).

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VI.1.2 Le remplacement des lampes

Le scénario 2 sera opté car ses performances photométriques sont plus intéressantes et il est
conforme aux normes EN13201. En plus, la puissance à installée est plus faible. On obtient,
une classe d'éclairage CE2 avec une situation B2 (voir tableau 3).

Tableau 6: comparaison des luminaires

existant Scénario 2
CDO-TT 150w PHILIPS
Type de luminaire (IM) LED 90W Disano
Puissance unitaire (w) 150 90
Nombre 973 973
Flux lumineux (lm) 13500 9 750
Durée de vie (h) 12000 50000
Efficacité Lumineuse (lm/w) 90 108
Puissance totale Installée (w) 145950 87 570
Consommation annuelle
(kWh) 639 261 383 556
L’implantation de luminaires des LED 90W sera examinée en conservant le même
espacement et la même hauteur de feu. Les candélabres sont conservés et des luminaires de
marque Disano seront utilisés.

Economie d’énergie réalisée est de : 255 704 kWh soit 40% de réduction de puissance.

VI.2 Amélioration de la qualité de l’éclairage

Pour mieux améliorer la qualité de l’éclairage de la ville, il est important de diminuer la

puissance des lampes de certaines rues dont les valeurs de l’éclairement moyen dépassent 30
lux. Respecter également des règles de l’art pour les types d’implantation c'est-à-dire
l’espacement des candélabres et la hauteur de feu. En plus, remplacer systématiquement les
lampes dépréciées. Ensuite, utiliser les luminaires LED qui sont intéressants pour des faibles
puissances surtout dans les quartiers. En outre, d’employer le logiciel Dialux pour avoir des
niveaux d’éclairement souhaités. La maintenance également est indispensable pour conserver
un éclairage de qualité et la satisfaction des usagers car l’empoussièrement et le
vieillissement des lampes provoquent autant de pertes (jusqu’à 35 % du niveau
d’éclairement).

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VI.3 Utilisation de l’interrupteur crépusculaire astronomique (IC Astro)

L’une des actions à mener pour réduire la consommation d’énergie concerne le

système de commande. Le système interrupteur crépusculaire astronomique de
Schneider électrique peut occasionner une baisse de consommation de 30%2.
a. Appliquons l’IC Astro sur la Corniche Ouest
9()%:;( %(('' %<=è) % =é(1%:;( )%() >9 ?):=  383 556 AB5
C()%:;( %(('' D' % =é(1%:;( %1'C >9 ?):=  383556  0.3
C()%:;( %(('' D' % =é(1%:;( %1'C >9 ?):=  115 067 AB5

Le cout du kWh est de : 120 FCFA pour tous nos calculs.

Tableau 5: économies réalisées avec IC Astro sur la Corniche Ouest

Energie Economisée sur la Corniche CO2

Economiseurs
Ouest économisée
d’énergie kWh /an FCFA /an % tonne

IC Astro 524 194 62 903 280 30% 351

Remarque : pour plus de détails sur le calcul de la quantité de CO2 économisé (voir
VII.2 Impact environnemental)
b. Appliquons l’IC Astro sur tous les postes de la ville pour l’année 2012

Prenons comme base la consommation moyenne mensuelle de 2008 : 720 150 kWh
- Pour l’année 2012, en considérant un accroissement de 20% de la consommation l’année
2008.

% C()%:;( '((' '()'' '( 2012  1.2  720 150  864 180 AB5

% C()%:;( '((' %(('' '( 2012  864 180  12  10 370 160 AB5

2
Catalogue Schneider Electrique : solutions tertiaires en efficacité énergétique

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 Evaluation des potentiels d’économie d’énergie en éclairage public de la ville de Dakar

Tableau 7: économies réalisées avec IC Astro pour tous les postes de la ville

CO2
Economiseurs Energie Economisée en 2012
économisée
d’énergie kWh Millions FCFA % tonne

IC Astro 3 111 048 373 30% 2 084

VI.4 Utilisation de l’armoire de commande et de régulation de puissance :

REVERBERI

a. Appliquons REVERBERI sur la route des Niayes.

Données
- Point lumineux : 140
- Candélabres : 10 m
- Lampes : SHP 250 W
- Longueur du tronçon : 3 500 m

Cycle de fonctionnement

Sur cette année, nous pouvons supposer que la mise en marche de l'éclairage public se
réalise autour de 19h et son extinction autour de 07h00. Nous pouvons approximer le temps
de fonctionnement nocturne moyen à douze heures par jour (12h/jr) soit 4380 h/an.
Les heures d'allumage et d'extinction dépendent directement du signal infrarouge reçu par le
capteur à infrarouge. Dans le cycle de variation programmé, nous limitons la tension
maximale 220 V, qui sera appliquée en période de trafic important.
Le cycle de fonctionnement3 réglé sur l'automate du système REVERBERI avec les
lampes SHP 250 W lors de la mise en place sera le suivant, les économies étant estimées en
prenant une tension SENELEC de référence mesurée de 230 V.

3
Catalogue France 2002, BH Technologies : Armoires de commande et de régulation de puissance pour
l’éclairage public, «REVERBERI »

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Tableau 8: cycle de fonctionnement REVERBERI

régime de
heures tension (V) puissance nominale
puissance
allumage 19h
220 régime élevé 85%
20h
21h
210 régime moyen 76,9%
22h
23h
00h
01h
02h 190 régime faible 57,10%
03h
04h
05h
06h
210 régime moyen 76,9%
extinction 07h00

Tableau 9: résumé du cycle de fonctionnement REVERBERI

de
l'allumage
19h-20h 2h à 15 % de réduction de puissance
2h à 23,1 % de réduction de
de 21h à 22h puissance
7h à 42,9% de réduction de
de 23h à 05h puissance
1h à 23,1% de réduction de
de 06h à 07h puissance

E3 .FGE  .3FG E  .43F

 % Équation 7
3

La variation ainsi programmé permet de réaliser une économie d’énergie 30 % sur une année
pour une tension amont de la SENELEC de 230 V.

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La consommation effective moyenne de l'installation ne serait alors plus que de 70 %

de celle du réseau initial avec système REVERBERI.
9()%:;( )%() IJIKI>  140  250  4380   73LM,

9()%:;( %1'C IJIKI>  191 625  0.7  4  LM,

Tableau 10: économies réalisées avec REVERBERI sur la route des Niayes

CO2
Economiseurs Energie Economisée
économisée
d’énergie kWh /an FCFA /an % tonne

REVERBERI 57 488 6 898 500 30% 38

VII. Etude économique et impact environnemental de la rénovation

Corniche Ouest
La mise en œuvre du scénario 2 avec l’utilisation de l’IC Astro définie précédemment
nécessite un investissement que nous déterminerons dans ce chapitre ainsi que le cout de
fonctionnement et les gains générés.

L’investissement comprend le cout d’acquisition du matériel à installer et le cout

d’exploitation. Or, le cout d’exploitation est constitué des couts de l’énergie et de la
maintenance. Nous comparons l’économie d’énergie issue du remplacement des lampes par
rapport à la situation existante (iodure métallique de 150 W et LED de 90 W) comme étant le
gain de notre projet. La durée de vie de notre installation est de 10 ans. En plus,
l’investissement et le gain financier seront calculés sur cette durée de vie.

VII. 1 Etude économique

VII.1.1 Investissement
L’investissement est une somme de coûts direct d’acquisition et des coûts d’exploitation.
a. Le cout d’acquisition

IC Astro : fournisseur RadioSpare

Luminaire LED : fournisseur frigomarket

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Tableau 11: cout d'acquisition

Prix unitaire
Désignation (FCFA) Unité Nombre Prix HTVA(FCFA)
Luminaire LED 347 614 1 973 338 228 422
IC Astro 162 688 1 13 2 114 944
Total 340 343 366

L’acquisition est de : N  4 4 77 ON

b. Le cout d’exploitation

Les couts de maintenance sont inclus le cout du changement des lampes, du nettoyage des
luminaires et des réparations probables.

Le cout de l’énergie sera déterminé à partir du prix du kWh.
c. Cout de maintenance
Le cout de maintenance est constitué de:

Nettoyage des luminaires : 1 000 FCFA par luminaire tous les 3 mois

Réparation : 1 000 000 FCFA somme forfaitaire par an

Tableau 12: cout de maintenance

Prix unitaire Prix

Désignation (FCFA) Unité Nombre HTVA(FCFA)
nettoyage des luminaires 1 000 1 38 920 38 902 000
réparation 1 000 000 1 10 10 000 000
Total (H.T) 48 920 000
Total
(T.T.C) 57 725 600

Nota : TVA à 18 %

Le cout de maintenance est de : 57 725 600 FCFA

d. Le cout de l’énergie

La consommation annuelle est de : 115 067 kWh

Le prix du kWh est de : 120 FCFA

Le cout de l’énergie est de : 138 080 400 FCFA

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En résumé :

Le cout d’exploitation est de : 195 806 000 FCFA

Le cout d’investissement est de : 536 149 366 FCFA

VII.1.2 Le gain financier

Il est calculé en fonction du prix du kWh (120 FCFA) avec les économies d’énergie réalisées
par rapport à la consommation actuelle.

Economie d’énergie annuelle : 524 194 kWh

Le gain financier est de : 629 032 800 FCFA

VII.1.3 Le temps de retour sur investissement

Le temps de retour sur investissement se calcule avec la formule suivante :
QRSTUVWUUTXTRV
P'<) D' =':= )= ;(1'):;))''(:  YZWR [WRZR\WT]
Équation 8

Le temps de retour sur investissement est de : 9 mois

VII.2 Impact environnemental

a. Evaluation de la quantité de CO2 évitée

T out projet qui économise de l’énergie permet de réduire les rejets dans l’atmosphère du gaz
carbonique (C02). Au Sénégal un kWh produit émet en moyenne 0,67 kg C024. Ainsi nous
avons :

^O_3 E+-""!# O_3 F  ^ /"+`+é a’é"!bc`! éd-"-`#é!  , 7  E/F Équation 9

Energie économisée est de: 524 194 kWh

^O_3 E+-""!# O_3 F  

b. Eligibilité au MDP

En effet le terme MDP signifie Mécanisme pour le développement propre. Il fait partie des
deux mécanismes arrêtés au protocole de Kyoto en 1997. Le MDP tout comme le second
mécanisme MOC (Mise en œuvre conjointe) vise à encourager tout projet luttant contre

4
Direction qualité, sécurité et environnement de la SENELEC

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les émissions du CO2 dans le monde. La quantité de CO2 évité peut être vendue sur les
marchés : une tonne équivaut à un crédit carbone qui coûte 10 €.

éd-"-`! # #d!0+`g! EONF  ^O_3 E+-""!# O_3 F    7,  Équation 10

éd-"-`! # #d!0+`g! EONF  3  

L’un des critères d’éligibilité au MPD est la quantité de CO2 qu’un projet donné permet
d’éviter : tous projets permettant d’éviter environ 5000 tonnes de CO2 par an est éligible au
MDP. Notre projet économisant seulement 351 tonnes de CO2, n’est donc pas éligible au
MDP.

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VIII. Conclusion et recommandations

Au terme de notre étude, il convient de noter que l’utilisation de la commande l’IC
Astro, de l’armoire REVERBERI et les lampes LED dans l’éclairage public s’inscrive
comme une solution essentielle pour la réduction de la consommation énergétique et
de la limitation des émissions des gaz à effets de serres. L’application de l’IC Astro
pour l’année 2012 dans tous les postes de la ville de Dakar nous permettrait de réaliser
une économie de 373 millions de FCFA. Tandis que l’utilisation de l’armoire
REVERBERI sur la route des Niayes ferait une économie de 6 898 500 FCFA pour
l’année 2012. En plus, la rénovation que nous avons effectuée au niveau de la
Corniche Ouest en remplaçant les iodures métalliques de 150 W par les LED de 90 W
et en utilisant la commande IC Astro dans les armoires, une économie de 62 903 280
FCFA/an est attendue, ce qui permet d’envisager un retour sur investissement de 9
mois. En outre, l’impact de cette rénovation est bien entendu environnemental : avec
524 194 kWh économisés par an, la ville de Dakar évite l’émission de 351 tonnes de
CO2. En résumé, le système REVERBERI nous permet de programmer
intelligemment la maintenance préventive et le remplacement des lampes afin de
réduire nos coûts tout en augmentant la sécurité du public sur tout le secteur.
Pour terminer, nous recommandons aux responsables de la Direction de
l’Aménagement Urbain de la ville de Dakar :

D’utiliser l’armoire REVERBERI et l’IC Astro qui peuvent réaliser des

économies d'énergie pouvant atteindre jusqu'à 30 ou 50%.

De réfléchir sur les nouvelles sources d’éclairage public comme les
lampadaires solaires ou éoliens comme la région a un potentiel en énergie
renouvelable.

De remplacer systématiquement les ballasts ferromagnétiques par ceux
d’électroniques qui peuvent faire des économies de plus de 15%.

De supprimer les éclairages dont l’éclairement dépasse 30 lux et remplacer
systématiquement les lampes dépréciées afin d’améliorer la qualité de
l’éclairage.

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Bibliographie
1. Conseil économique et social du Sénégal mandature 2009-2014, Rapport général des travaux de la
première session ordinaire de l’année 2010 : p.190.
2. www.ademe.fr , visité le 15/05/2011
3. C. YEZOUMA, Cours Eclairage, 2IE (ex groupe EIER/ETSHER) : Ouagadougou. P.1
4. LUX, Société d’éditions, Recommandations relatives à l’éclairage des voies publiques, rédigées par
l’Association française de l’Eclairage, 52 boulevard Malesherbes-75008 Paris
5. R. BALIMA, cours EIER tome 7 Eclairage Public, 2IE (ex groupe EIER/ETSHER) : Ouagadougou.
P.9
6. Rapport diagnostique de la ville de Dakar, 2003 (Direction de l’Aménagement Urbain)
7. Oerlikon, journaliste AG, documentation LED et efficacité énergétique, octobre 2010, topten,
Hardstrasse 322a, 8005 Zurich
8. Réunion du bureau et de la commission de l’éclairage public, samedi 13 décembre 2008. P.8
9. www.schneider-electric.be , visité le 25/03/2011
10. C.MARADON, expérimentation REVERBERI : système d’économie d’énergie en éclairage public,
2008, P.5
11. www.afe-eclairage.com.fr , visité 15/03/2011

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Annexes
Annexe 1

Implantation bilatérale alternée,

(Emoy en lux)
Points de Avenue Route des Boulevard Dial Rue Méridien
mesure BOURGUIBA Niayes Diop 6 Président
1 18 15 14 28 26
2 16 17 12 26 30
3 18 16 10 29 25
4 17 22 15 13 28
5 17 18 12 29 23
6 16 18 13 32 27

Annexe 2

Implantation Unilatéral, (Emoy en lux)

Points de
mesure Patte d'oie rue Point E rue de Louga
1 26 31
2 27 28
3 33 27
4 35 28
5 33 27
6 25 30

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Annexe 3

Implantation sur terre plein central, (Emoy en lux)

Points de
mesure Aeroport LSS Corniche Ouest
1 22 16
2 23 19
3 26 17
4 27 20
5 24 19

Annexe 4

Implantation Bilatéral vis-à-vis,(Emoy en lux)

Points de
mesure UCAD Avenue Faidherbe
1 30 31
2 32 34
3 42 30
4 42 31
5 32 33
6 36 33

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Annexe 5

2004 2005 2006 2007 2008

Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de
Mois kWh kWh kWh kWh kWh
Janvier 622710 812436 765640 550660
Février 709420 654310 729190 553870
Mars 718920 642720 661230 809930
Avril 788920 730630 784090 896260
Mai 848040 707160 679640 809930
Juin 715550 705170 659050 710340
Juillet 686670 723940 540530 869900 837200
Aout 626190 631500 567010 585340 793922
Septembre 651770 652160 638090 580340 582550
Octobre 728960 722460 781890 712896
Novembre 775110 594390 603040 489108
Décembre 671990 619120 885330

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Annexe 6

Caractéristiques de fonctionnement de la gamme RIVERBERI

3 x 400 V + N -50-60 Hz
Tension nominale d'entrée 230 V - 50-60 Hz (monophasé)
variation de tension en entrée 175-264 V
tension de sortie régime normal programmable: 200-245V
tension de sortie régime réduit programmable: 150-230V
tension de sortie régime allumage programmable: 180-230V
Précision de la tension de sortie + ou - 1 % soit + ou - 2 V
variation admissible de la charge 0-100%
vitesse de stabilisation meilleure que 40ms/Volt
vitesse de régulation de la tension en montée programmable: 1-50 V/min
vitesse de régulation de la tension en descente programmable: 1-15 V/min
facteur de puissance de la charge sans influence sur le fonctionnement
distorsion harmonique introduite aucune
rendement meilleure que 98%
Températures extrêmes d'exercice de -20 à +55 °C
taux d'humidité de 0% à 97% - sans condensation
système de refroidissement naturel/pulsé (selon modèle ou version
indice de protection IP 44
classe d'isolation Classe I (classe II en optique)
certification de produit marquage CE/basse tension et CEM)
normes applicables EN 60 439-1, EI I7-13/1 ET UL 916

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Annexe 7

Caractéristiques techniques d’IC Astro

caractéristiques électriques
Alimentation 230V CA + OU - 10% - 50/60 HZ
Mémoire: 14 commutations (hors lever/coucher du soleil)
Précision de commutation: 1 seconde
Précision de l'heure: + ou - 1 seconde/jour
sauvegarde du programme et de l'heure par pile lithium:
durée de 12 ans
autonomie 6 ans
Programmation de la longitude
moins 180°(EST)….plus 180°(OUEST) par pas de 1°
Programmation de la latitude
moins 90°(SUD)….plus 90°(NORD) par pas de 1°
consommation
IC Astro: 18 mA
entrée de forçage: < 0,5 mA
caractéristiques mécaniques
bornes de raccordement
capacité maxi: 6 mm²
encombrement: 2,5 modules de 18 mm (45 mm)
masse: 90g

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Annexe 8

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Annexe 9

Disano 1668 Brera LED Disano 1668 99 LED

Flux lumineux de(s) lampe(s): 9750 lm
Puissance par luminaire: 90.0 W
Profil de la rue
Trottoir 1 (Largeur: 2.000 m)
Chaussée 2 (Largeur: 7.000 m, Nombre de voies: 2, Revêtement: R3, q0: 0.070
Terre-plein central 1 (Largeur: 0.500 m, Hauteur: 0.000 m)
Trottoir 1 (Largeur: 2.000 m)
Chaussée 2 (Largeur: 7.000 m, Nombre de voies: 2, Revêtement: R3, q0: 0.070)
Facteur de maintenance: 0.80
Disposition des luminaires
Disposition: sur séparateur
Espacement poteau: 22.660 m
Hauteur de montage : 8.000 m
Inclinaison du bras : 2.5 °
Longueur du bras : 0.500 m
Champ d'évaluation Chaussée
Lmoy [cd/m²]: 2.11
U0: 0.4
Ul: 0.7
TI [%]: 9
SR: 0.9
Emoy [lx]: 34
Emin [lx]: 19
Emax [lx]: 61
Emin / Emoy: 0.557
Emin / Emax: 0.316

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Annexe 10

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