Cours Tle Ind
Cours Tle Ind
Cours Tle Ind
m
Chapitre 8 : Noyau atomique et réaction nucléaire
Chapitre 9 : Thermique
co
(F3 uniquement)
Chapitre 10 : Mouvement d’une particule chargée dans un champ électrique uniforme
CHIMIE
Chapitre 1 : Les hydrocarbures
j
Mr.BISSECK Fils 0
Chapitre 1 : Mouvement dans un champ de pesanteur uniforme
Objectifs:
-Définir la quantité de mouvement
-Appliquer le principe d’inertie, la RFD et le Théorème de l’énergie cinétique.
1-Mouvement du centre d’inertie d’un solide
1.1-Quantité de mouvement
On appelle quantité de mouvement d’un objet de masse m et animé d’une vitesse V , la grandeur vectorielle P :
P = mV m en (kg), V en (m/s) et P en (kg.m/s).
1.2-Relation fondamentale de la dynamique (RFD)
« La dérivé par rapport au temps de la quantité de mouvement d’un système est égale à la somme des forces
dP
extérieures appliquées à ce système : = ∑ F ext »
dt
d ( mV ) dV dV
Or P = mV ⇒ =m = ∑ F ext et a = ⇒ ∑ F ext = ma c’est la 2ème loi de Newton.
dt dt dt
m
Si le système est pseudo-isolé (soumis à aucune force extérieure), ∑ F ext = 0 ⇒ P = cte .
1.3-Principe de l’inertie (1ère loi de Newton)
co
« lorsque la somme vectorielle des forces extérieures appliquées à un système est nulle, son centre d’inertie est :
-au repos si le système était initialement au repos
-animé d’un MRU si le système était initialement en mouvement.
1.4-Théorème de l’énergie cinétique
« la variation de l’énergie cinétique d’un système matériel entre deux instants donnés es égale à la somme
a.
algébrique des travaux de toutes les forces agissant sur le système pendant le même intervalle de temps»
∆EC = ∑ W ( F ext ) , ∆EC = ECf − ECi
-Si ∆EC ≻ 0 le travail est moteur, et le mouvement est accéléré.
ex
V0
point O avec une vitesse initiale V 0 faisant un angle α avec l’horizontal. S
V cos α zs
0
0
0
a=g, a 0 , V0 0 , P 0 k H
j x
j
−g V 0 sin α −P xs P
i xd=d
su
x = (V0 cos α )t
y
a) Equation horaires OG y = 0
1
z = − gt 2 + (V0 sin α )t
2
b) Equation de la trajectoire (z=f(x))
x = (V0 cos α )t ⇒ t= x (1). (1) dans (3) z = − 1 ( x
) 2 + V 0 sin α (
x
)
V 0 co s α 2 V 0 co s α V 0 co s α
⇒ z=−
g
x 2 + (tan α ) x La trajectoire du projectile est une parabole.
2V co s 2 α
0
2
c) La portée
C’est la distance x=OP où P est le point d’impact du projectile avec l’horizontale. Elle est généralement
notée d abscisse du point d’ordonnée nulle.
On pose z=0 ⇒ − g ⇒ x(− g
x 2 + (tan α ) x = 0 x + (tan α )) = 0
2V cos 2 α
0
2
2V 02 co s 2 α
Mr.BISSECK Fils 1
s in α
2 V 02 c o s 2 α
⇒ x=0 ou x =
2 t a n α V 02 c o s 2 α
= c o s α = 2V 0 c o s α s i n α
2
or sin 2α = 2cos α sin α
g g g
V 2 s in 2 α π , V02
⇒ d = 0 lorsque s in 2 α = 1 (α = ) d = d max =
g 4 g
d) La flèche
C’est la hauteur maximale atteinte par le projectile. Elle est généralement notée H. La composante verticale
xs
de la vitesse du projectile en S est nulle: dz = zɺ = 0 ⇒ d zdx = d z xɺ = 0 or xɺ ≠ 0 ⇒ dz = z ' = 0 . S
dt d td x dx dx zs
g
xs + tan α = 0 ⇒ x s = V 0 cos α tan α = V 0 sin 2α
2 2 2
Trouvons l’abscisse xs : z ' = 0 ⇒ −
V cos α
0
2
2
g 2g
g V 2 sin 2α 2 V 2 sin 2α = V 02 sin 2 α V 02 sin 2 α
Trouvons l’ordonnée zs=H : z = − ( 0 ) + (tan α ) 0 − +
2V co s α
0
2 2
2g 2g 2g g
lorsque sin α = 1 ( α = π ), H=Hmax= V 0
2
V 02 s in 2 α
zs = H =
2g 2 2g
1 1 2
NB : Lorsque α =0, on a une chute libre verticale : z = − gt 2 + V0 t . Et si V0 = 0 , z = −
m
gt y
2 2
2.2-Mouvement sur un plan incliné
⇒ R 0 + P P sin α
D’après la RFD nous avons : R + P = ma = m a ma , R
− P cos α
co
R 0
⇒ 0 + P sin α = ma ⇒ a = g sin α L’accélération d’un corps en mouvement sur Px
R + P + T = ma or à l’équilibre, P + R = 0 ⇒ T = ma T (t=0)
Suivant x, −T = ma ⇒ −kx = ma or a = ɺɺ x
R
T (t)
P
⇒ −kx = mxɺɺ ⇒ ɺɺx + k x = 0
x
m P
xm
L’équation différentielle donc l’une des solutions est x = xm sin(ωt + ϕ ) où :
et
x + ω 2 x = 0 avec
En générale, l’équation différentielle d’un tel mouvement prend la forme ɺɺ ω =
k en (rad/s).
m
Mr.BISSECK Fils 2
Chapitre 2: Solide en rotation autour d’un axe fixe
Objectifs :
-Définir moment d’inertie et mémoriser quelques moments d’inertie usuels
-Enoncer et appliquer La RFD des solides en rotation et le théorème de Huygens.
1-Notion de moment d’inertie
1.1-moment cinétique
On appelle moment cinétique d’un corps de masse m par rapport à un axe ∆ , le moment par rapport à cet axe de
ɺ 2 ɺ
sa quantité de mouvement P . σ = r.mV or V = rθ ⇒ σ = mr θ σ en (kg.m rad/s)
2 P
(∆) V
1.2-Expression du moment d’inertie par rapport à l’axe ∆
O r m
Le moment d’inertie par rapport à l’axe ∆ d’un point matériel de masse m et tournant à la distance r de l’axe de
rotation est défini par la relation : J ∆ = mr 2 J ∆ en (kg.m2)
1.3-Moments d’inertie de quelques solides.
a) Cylindre creux, circonférence pesante (cerçeau) R
J ∆ = mR 2
(∆)
m
b) Disque et cylindre plein
1 R
J∆ =mR 2
(∆)
co
2
c) Sphère pleine
2
J∆ = mR 2 R
5
a.
d) Tige homogène
(∆)
1
J ∆ = ml 2
12 ℓ
ex
J ∆ = J ∆G + md 2
G
Exemple
j
Le moment d’inertie d’une sphère par rapport à un axe tangent à sa périphérie est : d ∆
su
2 7 ∆
J ∆ = mR 2 + mR 2 ⇒ J ∆ = mR 2 G
5 5
2-RFD des solides en rotation
2.1-Enoncé
« la somme algébrique des moments par rapport à l’axe de rotation, des forces extérieures appliquées à un solide
en rotation est égale au produit du moment d’inertie du solide par rapport à cet axe par l’accélération angulaire du
solide ». ∑M ( Fext ) = J .θɺɺ
∆ ∆
Mr.BISSECK Fils 3
Chapitre 3 : Mouvement vibratoires
Objectifs :
-Décrire un mouvement vibratoire et l’effet de persistance rétinienne ; -Appliquer le principe de stroboscopie
1-Phénomène périodique
Un phénomène périodique est tout phénomène qui se reproduit identiquement à lui-même pendant les intervalles
de temps égaux et réguliers. Exemple : Les battements du cœur, la rotation de la Terre.
1.1-Caractéristiques d’un phénomène périodique
-La période : C’est l’intervalle de temps au bout duquel le mouvement se reproduit identiquement à lui-même.
1
-La fréquence : C’est le nombre de période par seconde. Elle est l’inverse de la période. f = en hertz (Hz)
T
2π
-La pulsation : ω = 2π f =
T
1.2-Grandeurs physiques associées
Un phénomène périodique est associé à une grandeur physique qui varie en fonction du temps. Exemple : Pour
un mouvement rectiligne c’est l’élongation x(t). Pour le courant alternatif c’est la tension U(t) ou l’intensité i(t).
m
1.3-Mouvement vibratoire harmonique : C’est un mouvement périodique très rapide.
2-Etude expérimentale : La stroboscopie
2.1-Persistance des impressions retienne
co
Quand l’œil observe un objet son image reste imprimée sur la rétine pendant une dixième de seconde ( 1èm e s).
10
En éclairage continu, l’œil ne peut distinguer les images qui se succède très rapidement on dit qu’il y’a
persistance des impressions rétinienne.
2.2-Principe de la stroboscopie
a.
Le principe de la stroboscopie est de substitué à un mouvement vibratoire, un mouvement apparent ou ralenti.
Un stroboscope est une source de lumière donnant de bref éclaire très intense à intervalle de temps régulier et
réglable. Si fe est la fréquence des éclaires alors Te = 1 est sa période.
ex
fe
2.3-Application
Un disque noir en rotation autour d’un axe fixe passant par son centre porte un secteur blanc. En augmentant
progressivement la fréquence des éclairs on peut observer :
et
Pour qu’il y ait immobilité apparente du secteur blanc, il faut qu’entre deux éclaires consecutitifs, le disque
effectue k tours entiers ( k ∈ N * ). Cela nécessite une fréquence f = kf e où f est la fréquence du système
NB : La plus grande fréquence des éclaires pour laquelle l’immobilité est observé est la fréquence de phénomène.
Remarque : Pour n secteurs, la fréquence du phénomène est f ' = nf ⇒ nf = kf e ⇒ f = k f .
e
n
b) Ralenti apparent :
Soit fa la fréquence du mouvement apparent, par définition f a = f − kf e .
-Si f ≥ kf e ⇒ f a ≻ 0 et le mouvement apparent ralenti est direct (dans le sens du mouvement)
-Si f ≤ kf e ⇒ f a ≺ 0 et le mouvement apparent ralenti est indirect ou rétrograde.
c) immobilité apparente à k aspect :
Pour f e = kf on observe k secteur immobiles.
Exo 19 P. 129 nouveau programme
Mr.BISSECK Fils 4
Chapitre 4 : Les ondes progressives
Objectifs :
-Définir onde progressive, longueur d’onde, et vitesse de propagation.
-Etablir l’équation de la propagation d’une onde et déduire ses caractéristiques à partir des oscillogrammes.
1-Définition
Une onde progressive est une répétition périodique dans le temps des signaux identiques qui se propagent.
Exemple On distingue plusieurs types d’ondes progressives : les ondes mécaniques, acoustiques et lumineuses
2-Ondes progressive unidirectionnelle t0
2-1 Propagation d’un ébranlement le long d’une corde élastique O’
Dans un milieu élastique, l’ébranlement se propage à une vitesse constante. O t1
Chaque point du milieu de propagation reproduit à la distance x de la source,
O O’
le mouvement de cette dernière avec un retard de temps θ = x en (s) . t2
V O’
O
NB : La vitesse de propagation dépend des constantes physiques et mécaniques du milieu de propagation.
2.2-Célérité d’une onde le long d’une corde élastique
Elle dépend de la tension de la tension (F) de la corde et de sa masse par unité de longueur ( µ ).
m
F F en ( N ), V en (m /s)
Son expression est : V =
m
µ µ = ℓ m asse linéique en (kg/m )
P
2.3-Equation de propagation d’une onde progressive Vibreur t
co
P’
A l’instant initial, l’équation de la source s’écrit : y0 = ym sin ωt . x t’
Coton
xp’ x
L’équation de propagation d’un point P situé à une distance x de O est : yP = ym sin ωt ' avec t ' = t − θ et θ =
V
x 2π
⇒ y P = ym sin [ω (t − θ ) ] = ym sin(ωt − ωθ ) = ym sin(ωt − ω ) or ω = ⇒ y P = y m sin(ω t − 2 π x )
a.
V T TV
NB : λ = VT désigne la longueur d’onde de vibration : C’est la distance parcourue par l’onde pendant une période
2π
temporelle T. ⇒ y P = y m sin(ω t − 2π x ) où
ex
L’état vibratoire des points P et P’ dépend de la différence de phase entre eux: ∆ ϕ = ϕ P − ϕ P ' = 2 π x P ' − 2π x P
λ λ
⇒ ∆ϕ 2π . xP ' − xP est la différence de marche entre les deux points P et P’.
= xP ' − xP
λ
j
2π
* Si ∆ϕ = 2kπ , ⇒ xP ' − xP = 2 kπ ⇒ xP ' − xP = k λ les points P et P’ vibrent en phase
su
λ
2π
* Si ∆ϕ = π + 2kπ , ⇒ xP ' − xP = π + 2kπ ⇒ x P ' − x P = λ (2 k + 1) P et P’ sont en opposition de phase.
λ 2
2.5-Double périodicité
L’élongation de P s’écrit en général : y P = y m sin( 2π t − 2π x ) .
T λ
*Si x=cste on a une sinusoïde de période temporelle T, qui donne les variations de l’élongation en un point donné.
*Si t=cst on a une sinusoïde de période spatiale λ , qui donne les variations de l’élongation à un instant donné.
2.6-Vecteur d’onde
C’est un vecteur noté k de même sens que la propagation tel que k = 2 π i . Son module est le nombre d’onde.
λ
3-Onde progressive circulaire
Les rides circulaires sur la surface libre de l’eau sont concentriques en O et équidistantes de λ les unes les autres.
Chaque direction de l’eau autour de O se comporte comme une corde vibrante. Il s’agit d’une onde longitudinale.
Mr.BISSECK Fils 5
Chapitre 5 : Superposition des ondes
Objectif :
- Décrire et expliquer les phénomènes d’interférences et d’ondes stationnaires
- Utiliser les relations donnant l’interfranche et la différence de marche
1-Addition des grandeurs sinusoïdales
1.1-Construction de Fresnel
Considérons deux fonctions sinusoïdales : y1 = a1 cos(ωt + ϕ1 ) et y2 = a2 cos(ωt + ϕ2 ) , déterminons la résultante
OA1 = a1 OA 2 = a 2
Y = y1 + y2 . Associons à y1 un vecteur de Fresnel OA1 tel que OA1 et à y2 un vecteur OA 2
ϕ1 ϕ2
D’après le théorème de Fourier, Y est de la forme : Y = A cos(ω t + ϕ ) où nous A et ϕ sont à déterminer. A Y
O A = A tel que OA = OA + OA .
associons un vecteur de Fresnel O 1 2
a1 A
A A2
ϕ
∧ a2 A
Supposons ϕ2 ≻ ϕ1 ⇒ ϕ2 − ϕ1 = (OA1 , OA2 )
ϕ2 ϕA
ϕ2
m
ϕ1 1
OA = A = a12 + a22 + 2a1.a2 cos(ϕ 2 − ϕ1 ) et tan ϕ = a 2 sin ϕ 2 + a1 sin ϕ 1 O
a1 cos ϕ 1 + a 2 cos ϕ 2
π
Exemple: y1 = 2 cos 50π t et y2 = 3cos(50π t + ) déterminer et construire Y = y1 + y2
co
2
Solution : Y = A cos(ω t + ϕ ) où A = 2 2 + 32 + 2 x 2 x 3 co s(
π
− 0) = 13 et tan ϕ = 2 s in 0 + 3 s in ( π 2 ) = 3
2 2 co s 0 + 3 c o s ( π 2 ) 2
b) Interprétation
Le phénomène d’interférence résulté de la superposition en un point de plusieurs ondes progressives de même
nature et de même fréquence. y1 = y2 = a cos(ωt + ϕ )
2π 2π
Au point M, y1M = a cos(ωt + ϕ − d1 ) et y2 M = a cos(ωt + ϕ − d 2 ) , la résultante YM = y1M + y2 M est tel que :
λ λ
2π 2π a+b a −b
YM = a cos(ωt + ϕ − d1 ) + cos(ω t + ϕ − d 2 ) avec cos a + cos b = 2 cos cos
λ λ 2 2
π π π π
YM = 2a cos ( d 2 − d1 ) cos(ωt − (d 2 + d1 ) + ϕ ) donc A = 2a cos ( d 2 − d1 ) et ψ = − ( d 2 + d1 ) + ϕ
λ λ λ λ
c) Etat de vibration des points
*Points d’amplitude maximale : Ce sont les points qui vibrent en phase avec les sources O1 et O2. Ces deux
ondes ajoutent leurs effets et leur superposition conduit à des interférences constructives.
Mr.BISSECK Fils 6
π π π
Amax ⇒ 2a cos (d2 − d1) = ±2a ⇒ cos (d2 − d1 ) = ±1 ⇒ (d2 − d1 ) = kπ ⇒ d2 − d1 = kλ
λ λ λ
*Points d’amplitude nulle : Ce sont des points qui vibrent en opposition de phase avec O1 et O2, on dit qu’il y’a
π π π λ
interférence destructives. A=0 ⇒ cos ( d 2 − d1 ) = 0 ⇒ ( d 2 − d1 ) = + kπ ⇒ d2 − d1 = (2k +1) où
λ λ 2 2
δ = d 2 − d1 est la différence de marche.
δ
Remarque : On appelle ordre d’interférence des ondes au point M, le rapport noté P tel que P =
λ
2.2-Interférence lumineuse.
a) Expérience des fentes de Young
Considérons une source ponctuelle S émettent de la lumière qui passe à travers deux fentes F1 et F2 distant de a.
les dimensions des fentes sont de l’ordre du 10ème de millimètre (0,1mm) ceci pour que la lumière qui y passera
soit diffractée. Nous aurons également besoin d’un écran.
m
F1
Champ
S a d’interférence
co
F2
D Ecran
La partie commune aux faisceaux lumineux issu de F1 et F2 est appelée zone ou champ d’interférence. Sur un
a.
écran placé à une distance D des fentes, on observe des franges équidistantes, alternativement brillantes et
sombres. Si l’on éloigne l’écran, ces franges sont encore visibles : Elles ne sont pas localisées.
b) Position des franges x
ex
a a x d2 M
, − et M F1
F1 2 F2 2
0
−D −D
d2 et d1 sont données par les relations : S O
a
d1
et
a 2 et d 2 = a 2
d1 = D2 + (x − ) D 2 + (x + ) F2
2 2 D
ax
d 22 − d12 = 2ax or a et x ≺≺≺ D ⇒ d1 + d 2 = 2 D ; ⇒ δ = d 2 − d1 =
j
D
su
Mr.BISSECK Fils 7
3-Ondes stationnaires
Une onde stationnaire est un cas particulier d’interférence résultant de la superposition de même amplitude et de
même fréquence se propageant en sens contraire dans un même milieu. C’est une onde qui ne se déplace pas, elle
se déforme sur place. Ex : guitare, piano, tam-tam….
3.1-Expérience de Melde
Une corde souple est fixée à un vibreur par son extrémité A. Il est tendu par une masse m fixée à l’autre extrémité
de la corde passant par une poulie. Lorsqu’on actionne le vibreur, et pour une tension convenable, la corde vibre.
3.2-Observation Ventres Nœuds
En éclairage continu, la corde vibre en présentant des fuseaux.
λ
2
3.3-Interprétation λ m
Les points de l’espace où l’amplitude de l’onde stationnaire est nulle sont les nœuds et ceux où l’amplitude est
maximale sont les ventres. La distance qui sépare deux nœuds consécutif est égale à la longueur d’un fuseau λ .
2
m
λ V F
La longueur de la partie vibrante de la corde est : ℓ = n où n=nombre de fuseaux, or λ = et V =
2 f µ
n F
⇒ ℓ=
co
2f µ
3.4-Position des ventres et des nœuds
En éclairage stroboscopique, la corde présente l’aspect d’une sinusoïde qui se déforme sur place et n’avance pas
comme dans le cas des ondes progressives d’où le nom d’ondes stationnaire.
a.
Exercice
A l’aide de deux sources S1 et S2 d’amplitude de vibration égale à 2m, on a produit des franges d’interférences à
la surface d’un liquide.
ex
M’S2=13,7cm
Solution
1) S1 et S2 doivent être synchrones et cohérentes
λ 1
j
2) a) T = =0,02s. f = =50Hz
C T
su
5 5
b) MS 2 − MS1 = 13 − 7 = x2, 4 = λ ⇒ Le point M vibre en opposition de phase avec S1 et S2
2 2
M ' S 2 − M ' S1 = 13, 7 − 6,5 = 3x2, 4 = 3λ Le point M’ vibre en phase avec S1 et S2
⇒ M et M’ vibre en opposition de phase.
Mr.BISSECK Fils 8
Chapitre 6 : Etude des diplômes RC, LC, et LR
Objectifs :
-Etudier le comportement d’un circuit électrique
-Connaître les expression des constantes de temps et de la période des oscillations d’un circuit.
1-Montage et étude expérimentale Y1
G E
1.1-Dipôle RC C
Réalisons un circuit comportant un générateur et un dipôle RC. B A R M t
Y2
UAB E
Un oscilloscope permet d’enregistrer la tension UMB du dipôle Y2
Y1
RC ainsi que celle aux bornes du condensateur. UMB t
-Si le générateur G délivre une tension en créneaux, la tension aux bornes du condensateur se présente comme Y2
-La charge du condensateur q est égale à q=CE C en (farad F), E en (V) et q en (C)
a) La constante de temps τ
La constante de temps d’un dipôle RC notée τ est égale à : τ = RC R en ( Ω ), C en (F) et τ en (s)
Elle caractérise la rapidité avec laquelle le régime permanent est atteint. U
b) Exemple E
q( τ )=0,63CE représente la durée au bout de laquelle le
m
0,63E
condensateur est chargé à 63% de sa charge maximale. U( τ )=0,63E
τ t
co
1.2-Dipôle RL C UG
G E
R A UR=Ri t
B M UR
UAB L E
Y2 U
MB Y1
a.
t
a) La constante de temps
L
La constante de temps d’un dipôle RL est égale à : τ = L en (henry H), τ en (s)
ex
R
U
b) Exemple
La durée au bout de laquelle le courant est rétabli à E L1
et
1.3-Dipôle LC τ t
La période propre des oscillations électriques d’un circuit LC est donnée par la relation : T0 = 2π LC
j
su
2-Analogie
m 1
Oscillation mécanique T0 = 2π , Oscillation électrique T0 = 2π LC m≡L ; k ≡
k C
1 2 1 Q2
Energie potentielle EP = kx , Energie électrique Eél = Q≡x
2 2 C
3-Application
Emission d’ondes hertziennes par un oscillateur LC (onde de communication)
Mr.BISSECK Fils 9
Chapitre 7 : Effets photoélectriques
Objectifs :
-Définir l’effet photoélectrique, connaître les caractéristiques du photon
-Interpréter les échanges d’énergie entre la lumière et la matière. Calculer le rendement quantique.
1-Expérience fondamentale d’Hertz. UV -
1.1-Expérience -
- - - - - - - -
-chargeons négativement un électroscope sur lequel est placé une lame de Zn décapée.
Eclairons cette lame avec une lampe à halogène dont l’ampoule est en - -
quartz (lumière riche en UV) : l’électroscope se décharge rapidement. -- --
-Interprétons sur le trajet de la lumière, une lame de verre qui absorbe le rayonnement UV : l’électroscope ne se
décharge plus quelque soit la puissance du faisceau lumineux et le prolongement de l’illumination.
-La lame de Zn est chargée positivement puis éclairée par la lampe : l’électroscope ne se décharge pas.
1.2-Analyse de l’expérience
Lorsque la lame de zinc et le plateau de l’électroscope sont chargés négativement, ils portent un excédent
d’électrons. Quand la lame est exposée à la lumière, les électrons sont arrachés au métal : C’est l’effet
m
photoélectrique. L’électroscope se décharge, l’extraction d’électrons nécessitant l’énergie fournie par la lumière.
L’interposition de la lame de verre qui absorbe les UV montre que l’extraction des électrons n’est pas possible
avec un rayonnement de longueur d’onde quelconque. La lame de Zinc chargée positivement reprend les
co
électrons émis : La décharge n’est pas observée.
On appelle effet photoélectrique l’émission des charges négatives par un métal convenablement éclairé.
1.3-Interprétation d’Einstein
Les échanges d’énergie entre la matière et le rayonnement lumineux s’effectuent par quantités discrètes ou
paquets d’énergie (quanta d’énergie). Ces échanges sont discontinus.
a.
La lumière est constituée par un ensemble de corpuscule lumineux appelés photons, transportant chacun un
quantum d’énergie et se propageant à la vitesse de la lumière.
Pour qu’un électron soit arraché au métal, il est nécessaire que l’énergie du photon incident soit supérieur à
ex
l’énergie d’extraction de l’électron du cristal métallique. (Telle est l’interprétation de l’effet photoélectrique par la
théorie corpusculaire.)
2-Le photon
2.1-Caractéristique et quantum d’énergie
et
Le photon est une particule élémentaire associée à une onde électromagnétique de fréquence ν . Elle est
caractérisée par une masse nulle, une charge nulle et se déplace dans le vide à la vitesse de la lumière C=3x108m/s
C
L’énergie est E=hν = h h est la constante de Planck=6,62x10-34J.s et ν =fréquence de radiation en (Hz)
λ
j
La puissance d’un nombre N de photons captés par une surface en 1 seconde est : P=Nhν
su
m
-Pour U AC ≻ 0 , nous notons que le nombre d’électrons arrivant sur l’anode augmente jusqu’à ce que tous les
électrons arrivent sur l’anode.
On dit qu’il y’a saturation si : I = I S (intensité de saturation) ; I S = ne n=nombre d’e- émis par seconde.
co
-Pour U AC ≺ 0 , les électrons émis par la cathode sont repoussés par l’anode.
-Pour I=I0, UAC=-U0 U0=potentiel d’arrêt. Le potentiel d’arrêt est la tension qui permet d’annuler le courant
photoélectrique.
3.2-Les courbes de Millikan
a.
Millikan eût l’ide d’étudier la relation entre le potentiel d’arrêt U0 et la fréquence ν du rayonnement incident.
Pour chaque métal, il obtient une droite affine. U0 M1
M2
L’équation de telles droites affine s’écrit : U 0 = aν + b M3
ex
∆U
avec a = pente de la droite. U0=0 pour ν = ν 0 ⇒ b = − aν 0
∆ν
ν 0 est la fréquence du rayonnement correspondant à une tension d’arrêt nulle.
O ν 01 ν 02 ν 03 ν
C’est le point d’intersection de la courbe avec l’axe de l’abscisse.
et
4.1-Effet Compton
Lors de l’interaction d’un faisceau de rayon X avec la matière, on observe un rayonnement diffusé de
fréquence inférieure à celle du faisceau incident. L’effet Compton ne s’interprète que par la collision entre
électron et une autre particule : photon Photon diffuse
θ
-
e au repos
4.2-Quelques applications de l’effet photoélectrique
e- après collision
-En chimie et biochimie : les réactions photochimiques
-En photographie
Exercice
Un laser à dioxyde de carbone, utilisé en chirurgie émet un rayonnement de puissance 50W et de longueur d’onde
λ0 = 10, 6µ m . Calculer l’énergie du photon émis par le Laser puis déterminer le nombre N de photon en 1s.
Mr.BISSECK Fils 11
Chapitre 8 : Noyau atomique et les réactions nucléaires
Objectifs :
-Interpréter l’émission spontanée des particules par des noyaux radioactifs
-Connaître les applications et les dangers de la radioactivité
1-Composition du noyau atomique
1.1-Définitions
-L’atome : C’est la plus petite entité qui constitue la matière. Il est constitué essentiellement d’un noyau autour
duquel gravitent les électrons. Le noyau est constitué des protons et des neutrons.
-Un nucléide est un ensemble d’atome ayant le même nombre de charge et le même nombre de neutron. Il est
représenté par ZA X où A est le nombre de masse (de nucléons) et Z est le nombre de charge (de protons).
A=Z+N où N est le nombre de neutron
-Les isotopes sont les atomes ayant le même nombre de charge et de nombre de masse différent.
Exemple : l’hydrogène a trois isotopes 11H ; 12 H et 13 H . Le carbone a aussi trois isotopes 126C ; 136C et 14
6 C.
2-Réactions nucléaires spontanées
2.1-Définition de la radioactivité
m
La radioactivité est la transformation spontanée de certains éléments en d’autres éléments par désintégration
avec émission des particules, accompagnées d’un rayonnement électromagnétique.
2.2-Différents types de radioactivité
co
On distingue trois types :
a) La radioactivité α
Les noyaux radioactifs α émettent les particules α (noyau d’hélium 42 H e )
A− 4
L’équation traduisant cette radioactivité est : A
X → 42 H e + Y (X noyau père et Y noyau fils)
a.
Z Z −2
Ex : le radium 226
88 Ra est radioactif α . Le noyau fils est le radon 222
86 Rn .
b)-la radioactivité β−
ex
X → Y+
0 A A 0
C’est l’émission d’électrons −1 e par certain noyaux. Son équation est : Z Z +1 −1 e
Ex : le carbone 14 est radioactif β − . Le noyau fils est l’azote 14. 14
6 C → 14
7 N + 0
−1 e
c)- La radioactivité β+
d)-Le rayonnement γ
La formation de noyaux fils est généralement accompagnée de l’émission d’un rayonnement
électromagnétique appelé rayonnement γ .
A
Y * → ZAY + γ∼
j
Z
su
Mr.BISSECK Fils 12
4.2-Demi-vie
La période ou demi-vie, est la durée T au bout de laquelle la moitié de l’échantillon de nucléide s’est désintégrée.
A t=T, on a N 0 = N 0 e − λ T ⇒ − ln 2 = −λT ⇒ T = ln 2 N0
2 λ
N0
N
Si à t=0 on a N0 alors à t=T on a N
N= 0 et à t=nT on a N = n0 . 2
2 2 t
T
5-Dangers du rayonnement radioactif et radioprotection
5.1-Dangers de la radioactivité
Les particules produites par les désintégrations radioactives et le rayonnement γ pénètrent les tissus en
provoquant de graves anomalies : irradiation, contamination (cancers de la peau)
5.2- Radioprotection
On peut se protéger de particules radioactives en portant des vêtements ayant une teneur élevée en plomb. La
radioprotection est utilisée pour : -la datation au carbone 14 ; - la radiothérapie ; - la modification des gènes de
certaines plantes pour une meilleur adaptation.
Exercice
m
Un atome d’azote percute un neutron. Il se transforme en atome de carbone 14 et en atome d’hydrogène. Les
organismes vivants fixent le carbone 14 et le carbone 12 de l’atmosphère dans les proportions bien définies.
Après la mort de l’organisme, le carbone 12 (le plus stable) reste inchangé, alors que le carbone 14
co
(radioactif) voit sa quantité diminuée de moitié tous les 5570 ans. On détermine l’âge d’un fossile en comparant
les quantités restantes des deux isotopes.
1) Quelle différence y’a-til entre l’évolution de la quantité de carbone 12 et celle du carbone 14 dans le temps
2) En déduire l’âge d’un fossile qui contient 5fois moins de carbone 14 qu’un organisme vivant.
a.
Solution
1- Le carbone 12 n’est pas radioactif, sa quantité reste fixé dans le temps. Le carbone 14 est radioactif, sa
quantité est divisée par deux chaque demi-vie.
2- (Appliquer la loi de décroissance radioactive en faisant le rapport entre N à une date t et N0 à t=0)
ex
Depuis la mort de l’organisme où le nombre de noyaux de carbone 14 était N0, le nombre de noyaux
radioactifs a été divisé par 5, ce qui conduit à :
N 1 N 0 e − λt ln 2 ln 2 ln 5
= = = e − λt ⇒ − ln 5 = −λt or λ = ⇒ − ln 5 = − t⇒ t= T
et
N0 5 N0 T T ln 2
ln 5
AN : t = x5570 ⇒ t=12933ans
ln 2
j
su
Mr.BISSECK Fils 13
Chapitre 9 : La thermique
Objectifs :
-Connaître les différentes échelles de température et les modes de transfert de chaleurs.
-Enoncé la loi de joule et établir un bilan thermique.
1-Transfert de chaleur
1.1-Echelles de températures
On distingue l’échelle de Fahrenheit (F) qui a été définie à partir du thermomètre alcool, ses bornes sont
marquées à partir de la température de fusion de l’eau qui est de 32°F.
32°F 212°F
- L’échelle Celsius, a été choisi sur le même principe et ses bornes sont 0°C pour la fusion de l’eau et
100°C pour son ébullition.
0°C 100°C
La relation qui lie les degrés Fahrenheit au degré Celsius est : θ (° F ) = 1,8θ (°C ) + 32
m
- L’échelle thermodynamique ou absolue, ou encore Kelvin (K) est tel que : θ ( K ) = θ (°C ) + 273,15
co
On distingue trois modes de transferts :
a) La conduction
Ici, la chaleur est transmise de proche en proche de la partie chaude vers la partie froide sans mouvement des
particules dans le métal conducteur de chaleur.
a.
b) La convexion
Ici, la chaleur est transmise par les particules en mouvement. Ce mode de propagation de chaleur a lieu dans les
ex
fluides et est utilisé dans de nombreux principe de chauffage (radiateurs, convecteur électrique)
c) Le rayonnement
Ici, la chaleur est transmise par des rayons lumineux.
et
2-Bilan d’énergie
On appelle capacité thermique notée K, le produit de la masse m d’un corps par sa chaleur massique. K = mC
θi température initiale, θ f température finale, m masse du corps (kg) et C chaleur massique en (J/kg.K)
Mr.BISSECK Fils 14
Chapitre 10 F3 : Mouvement d’une particule chargée dans un champ électrique uniforme
Objectifs :
-Connaître le principe d’un canon à électrons et celui de l’oscilloscope.
-Etudier analytiquement le mouvement d’une particule dans un champ électrique uniforme
1-Particule dans un champ E
Une particule chargée de masse m et de charge q, placée dans un champ électrique E , est soumise à une force
électrique F = qE . Le poids étant négligeable devant cette force, le théorème du centre d’inertie donne : F = ma
q
⇒ qE = ma ⇒ a= E
m
Lorsque le champ électrique est constante et indépendante du temps, le vecteur a est constant.
Remarque :
-Si q ≻ 0 ⇒ a , F et E ont même direction et même sens
-Si q ≺ 0 ⇒ a , F et E ont même direction mais a et F sont de sens opposés à celui de E
y
m
2-Canon à électron D=AA’
Etudions le mouvement d’un électron dans un champ électrique E . A
P + + + + + + + + + + V S α
D’après le théorème du centre d’inertie, nous avons : F = qE yS F H
α S
co
0 O V 0 A’ x
ɺɺ xS
q e x e I
⇒ a = E or q=-e ⇒ a = − E ⇒ a = − E e E
m m ɺɺ
y m + E P’
m - -- - -- - - - - --
ℓ
ɺɺ
x = 0
0
a.
V0 L
d’où a e or à t=0, V et OM ,
y=+ E
ɺɺ 0 0
m
x = V0 x = V0t
ɺ
ex
Mr.BISSECK Fils 15
AA ' y yS ℓ ℓ 2eEℓ 2 ℓ eEℓ
tan α = = S ⇒ AA ' = (L − ) = (L − ) ⇒ AA ' = ( L − )
ℓ ℓ ℓ 2 2 2ℓmV0 2
2 mV02
L−
2 2 2
U ℓ eℓ
Comme E = (d distance entre les armatures) ⇒ D = ( L − ) U ⇒ D = kU La déviation est
d 2 mdV02
proportionnelle à la tension U appliquée entre les plaques.
3.3-Déflexion électrique
On appelle déflexion ou déviation, la distance D entre le point d’impact A’ en l’absence de champ et le point
d’impact A lorsqu’une tension U est appliquée entre les plaques.
4-Principe de l’oscilloscope
Dans un oscilloscope, il y’a deux paires de plaques.
Une tension appliquée entre les plaques horizontales Y et Y’ provoque une déviation verticale du faisceau
d’électrons ; le spot se déplace sur yy’ d’une hauteur y proportionnelle à la valeur algébrique de la tension
appliquée Y=kUyy’.
m
De même une tension Uxx’ appliquée entre les bornes X et X’ des plaques verticales provoque un déplacement
horizontal. X=kUxx’ . la tension Uxx’ est proportionnelle au temps.
L’oscilloscope permet de visualiser la tension d’un courant électrique et d’en déduire la valeur maximale et la
co
période. A
Exercice d 2
V0
Deux plaques métalliques carrées (notée A et B) de côté ℓ , sont placées horizontalement
et parallèlement l’une de l’autre dans une enceinte où règne un vide poussé. La distance B
ℓ
a.
entre les deux plaques est d. Un faisceau homocinétique de protons pénètre entre A et B,
au point O avec une vitesse initiale V 0 horizontale. Soient e la charge et m la masse d’un proton.
1) Donner la direction et le sens du vecteur champ E créé entre les deux plaques pour que le faisceau
ex
4) Les protons sortent du champ au point S et sont reçus en I sur un écran placé perpendiculairement à l’axe
(OX). Quelle est la nature de leur mouvement entre S et I
ℓ
L−
5) Montrer que l’expression littérale donnant la distance D=O’I s’écrit : D = eE ℓ 2
j
mV02
su
m
2-Etude du mouvement
2 .1-Accélération
dV V 2
co
Dans le repère de Freinet, les coordonnées du vecteur accélération s’écrivent : a = a t + a n = t+ n où R est
dt R
dV V2
le rayon de courbure de la trajectoire curviligne. Pour un mouvement circulaire uniforme, =0 ⇒ = cte
dt R
a.
Donc a = a n = cst
2.2-Trajectoire
ex
∧ π V0 ∧ B q
Supposons que le champ magnétique B ⊥ à V 0 ⇒ (V 0 , B ) = , a=q ⇒ a = V0 B sin α or sin α = 1
2 m m
q V02 V2 q mV0
a= V0 B or a = ⇒ 0 = V0 B ⇒ R=
m R R m qB
et
R m
su
2π 2π m
-La période T = =
ω qB
2.3-Energie
Le théorème d’énergie cinétique permet de prévoir que l’énergie cinétique de la particule reste constante.
⇒ V0 = cte
3-Applications
-téléviseurs
-le spectromètre de masse : qui permet de nombreuses recherches en biologie e archéologie
-le cyclotron : permet la recherche en physique nucléaire, en radiothérapie en médecine.
-Piégeage des particules cosmiques.
Mr.BISSECK Fils 17
Chapitre 10 F4 : Oscillateur (RLC) en régime forcé-Résonance
Objectifs :
-Connaître es relations entre valeur maximale et valeur efficace.
-Connaître les caractéristiques du vecteur de Fresnel
1-Courant alternatif
1.1-Généralités
Le courant alternatif est essentiellement variable l’intensité est modifié par les phénomènes d’induction que
produisent l’inductance.
1 .2-Valeur maximale et efficace
L’intensité et la tension sont des fonctions sinusoïdales du temps :
i (t ) = I max cos(ωt + ϕ ) ; u (t ) = U max cos(ωt + ϕ ) avec ω = 2π f = 2π
T
L’intensité efficace Ieff d’un courant alternatif est l’intensité d’un courant continu ; I eff = I m ax
2
Par analogie la tension efficace Ueff est définie par : U max
U eff =
2
m
2-Dipôle (R, L,C) série
r
2.1-Schéma B
Soit une série comprenant : A
co
-Un condensateur de capacité C ; S D
E (L, rL)
-une bobine (L, rL) ;
-un résistor de résistance r.
r, C et (L, rL) sont montées en série et branchées aux bornes d’une source alternative. R=r+rL
a.
2.2-Tension aux bornes du dipôle
u AE = u AB + u BD + u DE si i = I max cos ωt nous avons: u AB = ri = rI max cos ωt , , u DE = rLi − e
q I π I car q=Cu= ∫ idt ⇒ u A E = rI m a x co s ω t + I m ax sin ω t + rL i − e
u BD = = m a x co s(ω t − ) = m a x sin ω t
ex
C Cω 2 Cω Cω
⇒ I
u AE = rI max cos ω t + max sin ω t + rL I max cos ω t − e ⇒ u A E = R I m ax co s ω t +
I m ax
sin ω t − e
Cω Cω
3-Notion d’impédance-construction de Fresnel
3.1-Construction de Fresnel UC −π
et
2
Fresnel représente une tension alternative par un vecteur donc la norme est
UL
représente la tension maximale et l’inclinaison par rapport à l’horizontal U
ϕ π
Représente la phase initiale. 2
j
3.2-Impédance (Z) U R
su
L’impédance noté Z d’un circuit est le quotient de la tension UAE par l’intensité efficace. Elle est toujours
1 2
supérieure à la résistance du circuit et est définie par : Z = R 2 + ( Lω − ) en (Ω).
Cω
U
Nous avons U=ZI ⇒ Z = . La différence de phase ou déphasage ϕ entre la tension et l’intensité du
I
1
Lω − R
courant est telle que : tan ϕ = Cω et cos ϕ = R ou cos ϕ =
R 1 2 Z
R 2 + ( Lω − )
Cω
4-Etude de la résonance
1
Lorsque la tension et l’intensité de courant sont en phase nous avons : ϕ = 0 ⇒ tan ϕ = 0 ⇒ Lω − =0
Cω
LCω 2 = 1 ⇒ ω = 1 On dit dans ce cas qu’il y’a résonance d’intensité.
LC
Mr.BISSECK Fils 18
NB: A la résonance, la fréquence de la tension imposée est égale à la fréquence propre du circuit f = f 0 = 1 1
2π LC
I
4.1-Courbe de résonance r
B Imax
On fait varier la fréquence f la tension u restant
A
constante. A chaque valeur de f, on relève la valeur D
S V I max
du courant I mesuré par l’ampèremètre. E (L, rL) 2
4.2-Bande passante A
La différence ∆f est la largeur de bande passante à 3Décibel (3Db): ∆f = f 2 − f1
f
NB : Plus la bande passante est étroite, plus l’oscillateur est sélectif. f1 f0 f2
4.3-Facteur de qualité
ω0 f
Le facteur de qualité noté Q d’un dipôle R,L,C est le rapport : Q = = 0 (sans unité)
∆ω ∆f 1
Plus le facteur de qualité est grand, plus la résonance est aiguë.
m
-Si Q˃1 la résonance est aiguë, on dit que le circuit est sélectif.
-Si Q ≤ 1 la résonance est floue, on dit que le circuit est non sélectif.
4.4-Application : Réception des ondes radiodiffusion
co
Pour transmettre les informations, on utilise les signaux radioélectrique (onde porteuse de fréquence très
élevées)
-Ondes FM : 80 à 120 MHz
-Ondes moyenne : 0,3 à 3 MHz
a.
-Grandes ondes : 0,1 MHz à 0,3MHz
ex
j et
su
Mr.BISSECK Fils 19
Chapitre 11 F4 : Puissance en régime sinusoïdal forcé
Objectifs :
-Définir la puissance instantanée, moyenne, réactive et apparente.
-Définir le facteur de puissance ; -Enoncer le théorème de Boucherot
1-Puissance moyenne consommée
1.1-Puissance instantanée
La puissance instantanée P consommée ou fournie par un dipôle est égale au produit de la tension instantanée aux
bornes du dipôle par l’intensité instantanée du courant qui le traverse. P = ui = UI cos ϕ − UI cos(2ωt − ϕ )1
ϕ est la différence dep hase entre u et i appelée encore déphasage de i par rapport à u.
1.2-Puissance active
La puissance active est par définition, la valeur moyenne de P. P = UI cos ϕ en watt (W)
m
1.3-Puissance réactive
La puissance réactive est par définition Q = UI sin ϕ en voltampères réactifs (VAR)
co
1.4-Puissance apparente
La puissance apparente a pour expression S = UI en voltampères (VA)
1.5-Facteur de puissance
a.
On appelle facteur de puissance k, d’un circuit en régime sinusoïdale, le rapport entre la puissance active P et la
P
puissance apparente S. k = = cos ϕ , k ≤ 1
ex
S
2-Théorème de Boucherot
« Les puissances active et réactive absorbées par un groupement de dipôles sont respectivement égales à la
somme des puissances actives et réactives absorbées par chaque élément du groupement. »
et
P=P1+P2+……….+Pn
Q=Q1+Q2+……...+Qn
j
su
Mr.BISSECK Fils 20
Chapitre 12 F4 : Système triphasé équilibré
Objectifs :
-Distinguer les tensions simples et les tensions composées, les couplages étoiles et les couplages triangulaires.
-Calculer les puissances, faire la représentation de Fresnel des tensions, -Câbler un circuit électrique triphasé.
1-Système triphasé
1.1-introduction
Considérons trois générateurs monophasés identiques G1, G2 et G3 produisant des tensions sinusoïdales de même
valeur efficace et de même fréquence, mais déphasées consécutivement de 2 π .
3 i1
1.2-Définitions G 1 V1 Phase 1
On appelle : i 2
m
1.3-Ordre des phases
On distingue deux types de systèmes triphasés :
-Le système dont l’ordre des phases est direct
co
-Le système dont l’ordre des phases est inverse V3
a) Ordre des phases direct
Les tensions ont pour expression :
Phase 1 : ϑ1 = V 2 sin ωt
a.
V1
2π
Phase 2 : ϑ2 = V 2 sin(ωt − )
3
4π
Phase 3 : ϑ3 = V 2 sin(ωt − ) V
ex
3 Représentation de Fresnel
L’ordre des phase est dit « direct » parce que V 1 , V 2 et V 3 apparaissent dans le sens horaire, un observateur les
voyant défiler à la vitesse angulaire ω dans l’ordre 1, 2, 3.
V2
b) Ordre de phases inverse
et
3
su
4π
Phase 3 : ϑ3 = V 2 sin(ωt + ) V3
3 Représentation de Fresnel
L’ordre V 1 , V 2 et V 3 dans le sens antihoraire et défile dans le l’ordre 1, 3, 2
2-Intérêt du triphasé
-En triphasé, le volume de fer utilisé dans les transformateurs est la moitié du volume de fer dans les
transformateurs, de même puissance utilisés en monophasé.
-En distribution d’énergie, le triphasé présente un intérêt économique de 30% par rapport au système monophasé.
3-Couplage étoile : Tension simples et tensions composées Phase 1 I1
(Lorsque la longueur de la ligne entre le générateur et le récepteur est
U12 V1 z
importante, son coût est élevé. Le système à phase séparées ne présente IN
aucun avantage % au monophasé. Les couplages étoile et triangle permettent Neutre
V2 z z
de réduire ce coût en diminuant le nombre de fils.) I2 U31
Phase 2
On a à chaque instant, I N = I1 + I 2 + I 3 = 0 U23 V3
Phase 3
Mr.BISSECK Fils 21
Par définition les tensions V1, V2 et V3 sont appelées tensions simples et les tensions U12, U23 et U31 sont appelées
tensions composées. Ces relations sont valables en écriture vectorielle. U12 =V1 −V 2 ; U23 = V 2 −V 3 ; U31 =V3 −V1 .
Pour construire ces vecteurs, utilisons les relations suivantes : V 1 = U 12 + V 2 ; V 2 = U 23 + V 3 ; V 3 = U 31 + V 1
Relation en V et U. Soient V la valeur efficace commune aux trois tensions simples et U celle des trois
tensions composés. Nous avons : U = 3V
Remarque :
-En triphasé, quand on parle de tension sans préciser, il s’agit toujours de la tension composée.
-AES Sonel distribue le courant triphasé par des 380V
Phase 1 I1
4-Couplage triangle : Courants de ligne et phases J12
U12
Par définition, les courants I1, I2, et I3 sont appelés courants
U31 z z
de ligne et courant J1, J2 et J3 sont des courants de phase. J31
I
Phase 2 2 z
- Nous avons : I 1 = J 12 − J 31 ⇒ J 12 = I 1 + J 31 ; U23 J23
m
Phase 3
de même I 2 + J 12 = J 23 et J 23 + I 3 = J 31 I3
- Relation entre J et I
co
Soient I la valeur efficace commune aux trois courants de ligne et J celle des trois courants de phase, nous
avons : I = 3 J
5- Puissance en triphasé
5.1-Puissance active
a.
Quelque soit le couplage, la puissance active est : P=P1+P2+P3 or P1=P2=P3 ⇒ P=3P1 or P1 = VI cos ϕ
U U
⇒ P = 3VI cos ϕ or V = ⇒ P =3 I cos ϕ
3 3
ex
⇒ Q = UI 3 sin ϕ en (V.A.R)
5.3-Puissance apparente
On peut toujours définir une puissance apparente S telle que: S = P 2 + Q 2 = UI 3 ⇒ S = UI 3 en (V.A)
j
su
6-Facteur de puissance
P
Le facteur de puissance noté k est défini par le rapport k = = cos ϕ .
S
P
Pour un utilisateur consommant une puissance P = UI cos ϕ ⇒ I =
U cos ϕ
L’intensité de ligne dépend du facteur de puissance. Soit R la résistance de ligne de transport, la puissance
P
dissipée par effet joule est : P = RI 2 = R ( )2 charge de l’AES Sonel.
UCosϕ
La puissance perdue est minimale lorsque : Cosϕ = 1 , pour éviter d’énorme perte, le facteur de puissance doit être
compris entre 0,8 et 0,9 et la résistance R de l’installation doit être petite.
Mr.BISSECK Fils 22
Chapitre 1 : Les Hydrocarbures saturés, insaturés et aromatiques
1-Définition
On appelle hydrocarbure, tout composé constitué uniquement de carbone (C) et d’hydrogène (H).
Les hydrocarbures sont regroupés en quatre grandes classes : les alcanes caractérisés par les liaisons de covalence
simples ( C − C ), les alcènes ( C = C ), les alcynes ( C ≡ C ) et composés aromatique (possède un noyau
benzénique).
2-Formule générale
2.1-alcanes
Les alcanes sont des hydrocarbures saturés de formule générale CnH2n+2 avec n ∈ N * .
2.2-alcènes
Les alcènes sont des hydrocarbures ayant au moins une double liaison (C=C) dans leur chaîne carbonée.
Leur formule générale est CnH2n avec n ≥ 2 .
2.3-alcynes
Les alcynes sont des hydrocarbures ayant au moins une triple liaison ( C ≡ C ) dans leur chaîne carbonée.
Leur formule générale est CnH2n-2 avec n ≥ 2 .
m
2.4-composés aromatiques
Ils ont des propriétés particulières en raison de leur structure. Le plus simple est le benzène (C6H6)
3-Nomenclature
co
3.1-Cas des alcanes
Le nom d’un alcane s’obtient en associant le suffixe –ane au préfixe désignant sa chaîne carbonée la plus longue.
n 1 2 3 4 5 6 7 8 9
préfixe méth- éth- prop- but- pent- hex- hept- oct- nan-
Exemple : méthane CH4 ; éthane … CH 3 − CH 2 − CH 3 (méthylpropane);CH 3 − CH 2 − CH 2 − CH 2 (2-méthylbutane)
a.
| |
3.2- Cas des alcènes et des alcynes CH 3 CH 3
Comme pour les alcanes, on utilise le suffixe-ène pour les alcènes et –yne pour les alcynes. Le préfixe est
fonction du nombre d’atomes de carbone.
ex
La démarche à suivre est la suivante : -Déterminer la chaîne carbonée la plus longue contenant la liaison multiple.
-Repérer la position de la liaison multiple et des ramifications. On considèrera le sens de numérotation qui donne
la plus petite position à la chaîne multiple. 1 2 3 4
1 2 3 4
Exemple : a) C H 3 − C H = C H − C H 3 C
(but-2-ène) ; b) 4 2 3H = C H − C H 2 − C H 3 (but-1-ène)
2 1
et
4 3 2 1
CH 3 − CH − CH 3
a) C H ≡ C − C H 2 − C H 3 (but-1-yne), d) || (méthylpropène)
CH 2
Remarque: Le nom usuel de l’éthène est l’éthylène et celui des alcynes est l’acétylène
3.3-Le groupe alkyle
j
C’est un alcane qui a perdu un atome d’hydrogène. Le nom de l’alkyle correspondant à un alcane s’obtient en
su
Mr.BISSECK Fils 23
3-Propriétés chimiques
3.1-Réaction de combustion
a) cas des alcanes
La combustion complète des alcanes dans du dioxygène conduit au dioxyde de carbone et de l’eau.
3n + 1 Exemple : C 4 H 1 0 + 1 3 O 2 → 4 C O 2 + 5 H 2 O
C n H 2n+2 + O 2 → n C O 2 + ( n + 1) H 2 O
2 2
b) cas des alcènes et des alcynes
Les alcènes et les alcynes brûlent dans le dioxygène pour donner le dioxyde de carbone et de l’eau lorsque la
combustion est complète. Les équation traduisant cette réaction sont :
O 2 → n C O 2 + n H 2 O Ex : C2 H 4 + 3O2 → 2CO2 + 2 H 2O
- Combustion des alcènes 3n
C n H 2n +
2
3n − 1 5
- Combustion des alcynes Cn H 2 n − 2 + O2 → nCO2 + ( n − 1) H 2O Ex : C 2 H 2 + O 2
→ 2C O 2 + H 2O
2 2
3.2-Réaction de substitution
Une réaction de substitution est une réaction au cours de la quelle un atome d’hydrogène est remplacé(s) par un
autre atome ou groupe d’atome monovalent. Exemple de la chloration du méthane
m
La chloration du méthane est la réaction de substitution du chlore sur le méthane en présence de la lumière.
C’est une réaction photochimique qui conduit à 4 principaux produits selon les équations :
CH 4 + Cl2
ցցց
→ CH 3Cl + HCl ; CH 3Cl chlorométhane est un solvant
co
CH 3Cl + Cl2
ցցց
→ CH 2Cl2 + HCl ; CH 2Cl2 dichlorométhane solvant
CH 2Cl2 + Cl2
ցցց
→ CH Cl3 + HCl ; CHCl3 trichlorométhane ou chloroforme est un anesthésique
CH Cl3 + Cl2
ցցց
→ CCl4 + HCl ; CCl4 tétrachlorométhane est la composition des fréons.
a.
La lumière dans cette réaction est un catalyseur. Un catalyseur est une entité chimique apportée à une réaction
pour l’accélérer sans toute fois y participer.
3.3-Réaction d’addition
ex
Une réaction d’addition est une réaction au cours de laquelle de nouveaux atomes se fixent sur une molécule
insaturée après la rupture de ses liaisons faibles.
a) Hydrogénation
L’hydrogénation est l’addition du dihydrogène.
-En présence du nickel, l’hydrogénation d’un alcène conduit à un alcane : Cn H 2 n + H 2
Ni
→ Cn H 2 n + 2
et
Ex : CH 2 = CH 2 + H 2 Ni
→ CH 3 − CH 3
-En présence d’un catalyseur fort, l’hydrogénation d’un alcyne conduit à un alcène puis à un alcane :
Cn H 2 n − 2 + H 2
Ni
→ Cn H 2 n + H 2
Ni
→ Cn H 2 n + 2
j
Ex : CH ≡ CH + H 2 Pd
→ CH 2 = CH 2 puis CH 2 = CH 2 + H 2 Ni
→ CH 3 − CH 3
su
m
5.1-méthane
Le méthane est obtenu par action de l’eau sur le carbure d’aluminium Al4C3 selon l’équation.
A l4 C 3 + 1 2 H 2 O → 4 A l (O H ) 3 + 3C H 4
co
5.2-éthylène
CH 3 − CH 2 − OH → CH 2 = CH 2 + H 2O
H SO
2 4
La déshydratation de l’éthanol conduit à l’éthylène 180°C
a.
5.3-acétylène
L’acétylène s’obtient au laboratoire par action de l’eau sur le carbure de calcium : CaC2 + 2 H 2O
→ C 2 H 2 + Ca (OH )2
Exercice
ex
1) Alcène
M=12n+2n+1 +16 +1=14n+18=60 ⇒ n=3 ⇒ C3H6 propène.
j
su
Mr.BISSECK Fils 25
Chapitre 2 : Les composés oxygénés
Objectifs :
-Donner les formules générales des différents composés oxygénés; les nommer et les identifier par des tests précis
- Donner leurs propriétés chimiques.
1-Formules générales
Les principaux composés oxygénés sont : les alcools, les aldéhydes, les cétones, et les acides carboxyliques
Composés Alcools Aldéhydes Cétones Acide carboxylique
Formule générale O O
// // ou R-COOH
R − OH R− C R −C−R' R− C
\ || \
H O OH
m
remplace le « e » final de l’alcane correspondant par le suffixe « –ol » en indiquant si possible sa position(la plus
petite). L’atome de carbone lié au groupe –OH est le carbone fonctionnel.
On distingue trois classes d’alcool : les alcools primaires, secondaires et tertiaires.
Un alcool est dit primaire, secondaire ou tertiaire selon que le carbone fonctionnel porte respectivement 1, 2 ou 3
co
groupes alkyles. Leurs formules générales respectives sont :
H R' R'
Alcool primaire : R − C| − O H ; Alcool secondaire : R − C| − O H ; Alcool tertiaire : R − C| − O H
| | |
H H R ''
a.
CH3
Exemple : CH3 − CH2 − CH2 − OH(propan-1-ol) ; CH3 − CH2 −CH3 (propan-2-ol) ; CH3 − C| − OH (2-méthylpropan-2-ol)
|
|
OH
CH3
ex
2.2-Les aldéhydes
H
Ils sont caractérisés par le groupe fonctionnel − C/ Le nom d’un Aldéhyde s’obtient en remplaçant le « e »
\\
et
O
final de l’alcane correspondant par le suffixe « -al ».
H H
Exemple : / (Propanal) ; / (butanal)
CH3 − CH 2 − C CH 3 − CH 2 − CH 2 − C
j
\\ \\
O O
su
2.3-Les cétones
Elles sont caractérisées par le groupe fonctionnel − C − . Le nom d’une cétone s’obtient en remplaçant le « e »
||
O
final de l’alcane correspondant par le suffixe «-one»
Exemple : CH 3 − C − CH 3 (propanone ou acétone), CH3 − CH 2 − CH 2 − C − CH3 (pentan-2-one)
|| ||
O O
2.4-Les acides carboxyliques
OH
Ils sont caractérisés par le groupe fonctionnel − C/ ou -COOH. Le nom d’un acide carboxylique s’obtient
\\
O
en remplaçant le « e » final de l’alcane correspondant par le suffixe « -oïque », et faisant précédé le mot acide au
nom obtenu.
Mr.BISSECK Fils 26
OH
Exemple : C H − C H − C/ (Acide propanoïque) ; CH3COOH (acide éthanoïque)
3 2
\\
O
3-Propriétés chimiques
3.1-Les alcools
3n
a) Combustion Cn H 2n +1OH + O 2
→ nCO 2 +(n+1)H 2 O
2
Exemple : CH 3 − CH 2 OH +3O 2 → nCO 2 + ( n + 1)H 2 O
1ր
b) Oxydation du métal sodium (Na) R − OH + Na → RO − + Na + + H 2 . L’ion RO- obtenu est l’ion alcoolate.
2
1
Exemple : CH 3 − CH 2 OH + Na →(CH 3 − CH 2 O − , Na + ) + H 2
éthanolate de sodium 2
c) Déshydratation
-Intramoléculaire : CH3 − CH 2OH H 2 SO4
→ H 2 O + CH 2 =CH 2
180°C Ether oxyde
m
-Intermoléculaire CH 3 − CH 2 OH + HO − CH 2 − CH 2 − CH 3 → CH 3 − CH 2 − O − CH 2 − CH 2 − CH 3 + H 2 O
d) Oxydation ménagée des alcools Ethanoate de propyle
Le produit de l’oxydation ménagée est fonction de la classe d’alcool :
co
O
-Alcool primaire: 1 // . L’alcool primaire conduit à un aldéhyde. Lorsque l’air
R − O H + O 2 C
u / Pt
→R− C + H 2O
2 \
H
O
est en excès, l’alcool primaire conduit à l’acide carboxylique : //
a.
R − C H 2 − O H + O 2 C → R −
u / Pt
C + H 2O
\
OH
1
-Alcool secondaire : R − CH − R' + O 2
Cu / Pt
→ R − C − R' + H 2 O . L’alcool secondaire conduit à une cétone
ex
| 2 ||
OH O
R'
-Alcool tertiaire : | 1
R − C − OH + Cu / Pt
O 2 → R i e n
| 2
R ''
3.2-Aldéhydes et cétones
et
a) Oxydation ménagée
O O
L’oxydation ménagée des aldéhydes conduit aux acides carboxyliques. // 1 //
R − C + O 2 → R −
Cu /Pt
C
\ 2 \
j
H OH
L’oxydation ménagée des cétones est impossible. 1
R − C − R'+ O 2 C → R ie n
su
u /Pt
|| 2
O
4-Préparation
4.1-Aldéhyde
Un aldéhyde peut être obtenu par oxydation ménagée d’un alcool primaire.
4.2-Cétone
Une cétone s’obtient par oxydation ménagée d’un alcool secondaire.
4.3-Propriétés commune
Les aldéhydes et les cétones donnent un précipité jaune en présence de la 2,4 dinitrophénylhydrazine(2,4-DNPH).
4.4-Tests d’identification des cétones et des aldéhydes
a) Test au réactif de shift : L’aldéhyde rosit en présence du réactif de shift.
b) Test à la liqueur de Fehling: Avec la liqueur de Fehling, les aldéhydes donnent une coloration rouge vive.
Exercice d’application
L’hydratation d’un hydrocarbure A de masse molaire 42g.mol conduit à la formation de deux alcool B et C.
l’oxydation de B conduit à un aldéhyde D et celle de C à une cétone E. Déterminer A, B, C, D et E.
Mr.BISSECK Fils 27
Chapitre 3 : Pétrole et pétrochimie
Objectif :
-Définir craquage, le reformage, la distillation, la polymérisation et la polycondensation
-Connaître : les problèmes écologiques liés à l’industrie du pétrole, les tests d’identification des polymères.
1-Origine et extraction des pétroles et gaz naturels.
1.1-Origine
Les pétroles et gaz naturels proviennent de la décomposition des matières organiques enfouies dans le sol.
-Entre 1000 et 4000m de profondeur, ces matières organiques se transforment en pétrole.
-Entre 4000 et 5000m, les conditions géothermiques transforment ces matières organiques en gaz naturel.
1.2-Technique d’extraction
Le pétrole est extrait des profondeurs du sol par des forages. Le pétrole extrait par forage est traité par divers
techniques pour donner de multiples dérivés.
1.3-Dérivés du pétrole
Les dérivés ou coupes du pétrole sont : l’essence, le fuel, le kérosène, le pétrole lampant, le gasoil, le bitume.
Une coupe de pétrole est l’ensemble des constituants du pétrole ayant la température d’évolution voisine.
m
2-Constituants du pétrole et des gaz
2.1-Pétrole
Les pétroles sont des liquides visqueux de couleur brune ou noire. Ce sont des mélanges d’alcanes, de cyclanes et
co
d’hydrocarbures aromatiques.
2.2-Gaz naturel
Les gaz naturels contiennent toujours de l’eau, les alcanes et d’autres constituants comme le sulfure d’hydrogène.
Les opérations de traitement des gaz naturels comportent au moins trois étapes : Le séchage, la désulfuration et la
a.
distillation fractionnée.
3-Raffinage
3.1-Définition
ex
Le raffinage est l’ensemble des opérations de traitement du pétrole brut. Il comporte deux étapes : la distillation,
les opérations de craquage et de reformage.
3.2-Distillation
C’est le procédé de séparation des différents constituants d’un mélange homogène liquide-liquide. Elle consiste à
et
chauffer le mélange jusqu’à vaporisation et les premières vapeurs recueillies sont condensées à l’aide d’un
réfrigérant. Il existe deux types de distillation : la distillation simple et la distillation fractionnée (distillation du
distillat)
3.3-Craquage
j
C’est une opération chimique qui transforme les hydrocarbures lourds en hydrocarbures légers.
su
Exemple : CH 3 − (CH 2 )2 − CH 3 → CH 3 − CH 3 + CH 2 = CH 2
3.4-Le reformage
C’est une opération qui consiste à modifier la structure d’un hydrocarbure sans modifier son nombre d’atomes de
carbone afin d’améliorer son indice d’octane.
CH 3
|
Exemple: CH − (CH ) − CH
→ CH 3 − CH − CH 2 − C − CH 3
3 2 6 3
| |
CH3 CH 3
On appelle indice d’octane, le degré de résistance d’un carburant à l’auto inflammation.
3.5-Vapocraquage
C’est un craquage qui se fait en présence des vapeurs d’eau sans catalyseur vers 800°C. Son intérêt est d’obtenir
majoritairement des alcènes qui sont utilisés dans la synthèse des matières plastiques.
Exemple : CH 3 − (CH 2 )2 − CH 3 → 2CH 2 = CH 2 + H 2
Mr.BISSECK Fils 28
4-Transformation des produits pétroliers.
4.1-Consommation
Les produits pétroliers sont utilisés comme source d’énergie et engrais
-production d’électricité : centrales à fuel
-les transports : voitures, train, avion, route bitumée
-cuisson des aliments : four à gaz, réchaud à pétrole
-Engrais chimique.
4.2-Problème de pollutions liées au traitement et à l’industrie
L’utilisation du pétrole est responsable de plusieurs types de pollution :
-La pollution atmosphérique : combustion, effet de serre dû à l’augmentation du taux de dioxyde de carbone dans
l’atmosphère, pollution acide due aux oxydes de carbones, de soufre et d’azote.
-La pollution des eaux : les marées noires dû aux accidents des pétroliers dans les océans.
5-Les matières plastiques
5.1-Synthèse
Les matières plastiques s’obtiennent par association des adjuvants à certains polymères. On les classe en trois
m
catégories : les matières thermoplastiques, les matières thermodurcissables, les élastomères. Les plus courant sont
-le polyéthylène (PE), de motif (-CH2-CH2-), est utilisé pour les emballages. Il peut être de basse densité (PEBD)
ou de haute densité (PEHD).
co
-le polyéthylène téréphtalate (PET). Il est utilisé pour les bouteilles de boissons gazeuses.
-le polychlorure de vinyle (PVC), de motif (-CH2-CHCl-) est utilisé en tuyauterie. Il peut être simple ou rigide.
-le polystyrène (PS), de motif (-CH2-CHC6H5-) est utilisé pour les objets comme la règle transparente, boîtes
rigide. Sous sa forme expansée (PSE) est utilisée pour les emballages des appareils électroniques.
5.2-Tests d’identification
a.
Pour distinguer les matières plastiques, on peut utiliser les tests suivants :
-Test de densité : Seul le polyéthylène flotte sur l’eau
-Test au chauffage : PE, PVC, PS, et PET se ramollissent à chaud. Seul le PVC donne une flamme verte.
ex
-Test de solubilité : le PS et le PVC sont solubles dans l’acétone alors que PE et PET ne le sont pas.
j et
su
Mr.BISSECK Fils 29
Chapitre 4 : Constituant de Quelques métaux
Objectif :
-Exploiter le diagramme de solidification d’un alliage binaire,
-Citer des exemples et l’intérêt de quelques matériaux composé
1-Structure des métaux aux échelles atomiques et macroscopiques
Selon l’échelle d’observation, les métaux possèdent deux structures différentes
-A l’échelle atomique, nous avons les structures cristallines (les atomes ne sont pas disposés au hasard les uns par
rapport aux autres, mais sont repartis régulièrement dans l’espace)
-A l’échelle macroscopique, la structure macrographique (vue à l’œil nu) n’est pas différente
Le métal est un corps simple doué d’un état particulier, bon conducteur de chaleur et d’électricité.
Exemple: Fe, Zn, Sn, Pb, Cu, Au, Ag
Le plus souvent, les métaux existent dans la nature à l’état combiné.
m
Exemple: -Hydroxydes : Cu(OH2)2 ; Fe(OH)2 ;
-Oxyde : CuO (oxyde de cuivre) ; Fe2O3 (oxyde de fer) ; Al2O3 (oxyde d’aluminium)
co
-Halogénures : Kcl ; NaCl ; MgCl2 ;
-Sulfures : ZnS ; FeS ;
-Sulfates : BaSO4 ; CaSO4.
On trouve ces formes combinés dans des minerais
a.
2-Intérêt des traitements thermiques
Les traitements thermiques ont pour but de changer à dessein la structure micrographique d’un alliage afin de
ex
lui faire acquérir de nouvelles propriétés mécaniques. (Un alliage est un ensemble constitué d’au moins deux
métaux purs)
j et
su
Mr.BISSECK Fils 30
Chapitre 5 : Elaboration des métaux
Objectifs :
-Connaître les principes de la sidérurgie et de l’électrométallurgie de l’aluminium
1-Méthode générales d’élaboration d’un métal
1.1-Définition
-Un minerai est une roche à partir e laquelle on peut extraire économiquement un métal.
-La sidérurgie est l’ensemble des techniques de fabrication du fer et ses alliages (fontes et aciers)
1.2-Préparation du minerai
Les métaux se trouvent dans le sol sous forme de minerais (mélange métaux et impuretés ou gangues).
Les minerais sont d’abord soumis à des traitements mécaniques qui ont pour but d’éliminer le plus de gangue
possible : ils sont triés, broyés, lavés ou flottés, ou triés magnétiquement.
m
Les minerais subissent ensuite un traitement chimique afin d’en extraire le métal.
co
2-Application à la sidérurgie et à l’électrométallurgie de l’aluminium
2.1-Cas de l’aluminium
a) Source
L’aluminium est abondant dans la nature a l’état combiné. La forme la plus rencontrée est la bauxite (Al2O3).
a.
Al2O3,3H2O est l’oxyde d’aluminium hydraté
b) Extraction de l’aluminium
On extrait d’abord la bauxite par la solution de soude( NaOH) pou éliminer les impuretés, ensuite on la
ex
ր
déshydrate. Al2O3 ,3H 2O
→ Al2O3 + 3 H 2O
L’alumine doit être soumise à l’électrolyse (décomposition d’un corps par le courant électrique). Sa
température de fusion étant très élevée 2000°C, on y ajoute un fondant appelé cryolithe qui fait baisser la
température de fusion vers 900°C. Al2O3 → 2 Al + 3O 2 − (Équation de la fusion de l’alumine)
et
Bilan : 6O 2 − + 4 Al 3+
→ 3O2 + 4 Al
c) Loi de Faraday
La quantité de matière déposée à la cathode est proportionnelle à la quantité d’électricité reçue : m = It = V
M xF V0
m en (g), M en (g/mol), I en (A), t en (s), V en (L) et Vm en (L/mol)
MIt Vm It F=Ne=96500C le Faraday
m= ou V =
xF xF X le degré d’oxydation du métal (nombre d’électron échangés)
A la température de l’expérience, l’aluminium formé de liquide descend au fond de la cuve pour être recueillit
d) Importance
L’aluminium sert à la fabrication des tôles, des casseroles, cuillères, fourchette, …
2.2-Sidérurgie
Tous les minerais de fer sont en majorité des oxydes de fer en particulier la magnétite Fe2O3. Pour obtenir le fer,
il suffit donc de les réduire par l’oxyde de carbone. Fe2O3 + 3CO → 3CO2 + 2 Fe .
Mr.BISSECK Fils 31
Chapitre 6 : Les engrais
Objectifs :
-Montrer l’importance des engrais et leurs utilisations spécifiques dans l’agriculture moderne
-Montrer les risques de pollution des sols et des eaux qui en découlent.
1-Etude chimique des sols
Le sol est la partie supérieure de l’écorce terrestre. Elle est constitué essentiellement de l’air à 25% , de l’eau à
25% , des matières minérales 47% et des matières organiques 3%.
1.1-Matières minérales
Elles proviennent de la décomposition des roches. Elles sont constituées surtout de sable (contient la silice
SiO2), d’argile (renferment des ions SiO42-, K+, Al3+, Fe3+, Mg2+,Ca2+ etc…) et de calcaire (CaCO3).
Il existe deux types de terres :
-Les terres calcaires dont les matières minérales renferment plus 13% en volume de calcaire (légèrement basique
PH˃7)
-Les terres argileuses dont les matières minérales contiennent plus de 30% en volume d’argile (légèrement acide
PH˂7)
m
Remarque : suivant la valeur du P, une terre peut être adaptée à une culture donnée.
1.2-Matières organiques
Elles sont encore appelées humus. Elles résultent de la transformation des déchets animaux et végétaux sous
co
l’action de microorganisme du sol. (la couleur sombre de la terre est due à l’humus).
1.3-Complexe argilo-humique (CAH)
C’est une association de particules d’argile et d’humus. Il attire et fixe des cations du sol (Ca2+, K+, NH4 ….)
Les anions ne sont pas attirés par le CAH.
Le rôle du CAH est donc de fixer les cations qui sont ainsi mis en réserve dans le sol.
a.
+
Anion RCOO- +
- - + Cation du sol
- + +
+ -
ex
Les échanges d’ions entre le CAH et la solution du sol permettent la nutrition des plantes.
2-Les besoins es plantes
2.1-Composition des végétaux (plantes)
j
La teneur en eau des végétaux étant très variable (de 10 à 90%), nous étudions la composition des végétaux secs
su
en pourcentage massique.
-Eléments essentiels : C (40 à 50%) ; O (42 à 45%) ; H (6 à7%) et N (1 à 3%)
-Eléments secondaires : Ca (0,5 à 3%) ; K (0,3 à 2% ; P (0,1 à 1%) et quelques autres (Cl, Na, Mg, Si)
-Oligo-éléments : Ce sont les éléments que l’on rencontre en très faible quantité tels que Cu, Fe, Mn, Zn par
exemple. Chacun de ces éléments se trouve sous forme d’ions polyatomiques et joue un rôle bien précis.
Mr.BISSECK Fils 32
-élément potassium K active la photosynthèse et améliore la résistance. Il est prélevé dans le sol sous forme
d’ions K+.
-élément soufre S augmente la vitesse de croissance des plantes et es fourni aux plantes sous forme d’ions SO42-
-Les oligoéléments sont absorbés sous forme de leurs ions respectifs.
2.2-Nécessité d’un apport extérieur
Les sols s’épuisent à cause des cultures, des lessivages, d’où la nécessité de les fertiliser. Les engrais
apportent les éléments nutritifs indispensables à la vie de la plante.
3-Nécessité des engrais
3.1-Définition
Un engrais est un composé naturel ou chimique apporté au sol pour sa fertilisation. Il existe des engrais
organiques et des engrais minéraux.
3.2-Engrais organiques
m
Ils sont obtenus à partir des produits animaux ou végétaux. Grâce aux microorganismes du sol ces produits
sont transformés en ions assimilables par les plantes.
co
Exemple: -les fumiers et les lisiers
-le compost (engrais fabriqué à base d’ordures ménagères)
-les résidus de récoltes
-l’urée CO(NH2)2 (seul engrais organique synthétisable)
a.
3.3-Engrais minéraux
Ce sont les engrais les plus importants. Ils sont caractérisés par les éléments fertilisants qu’ils contiennent : azote
ex
(N), phosphore (P), potassium (K). Si un engrais ne contient qu’un seul élément fertilisant, c’est un engrais
simple ; dans le cas contraire, il s’agit d’un engrais composé.
a) Les engrais simples
et
-Les engrais azotés : Ce sont des engrais qui fournissent au sol, l’élément azote. Exemple: NaNO3 (nitrate de
sodium) ; Ca(NO3)2 (nitrate de calcium) ; Mg(NO3)2 nitrate de magnésium, (NH4)2SO4 (sulfate d’ammonium),
l’urée CO(NH2)2 et nitrate d’ammonium NH4NO3.
j
La richesse d’un engrais en azote est évaluée par sa teneur en azote. C'est-à-dire la masse d’azote contenue
su
m
d’autres plantes aquatiques. Ce processus est appelé l’eutrophisation. Ces engrais entrainent aussi la
désoxygénation progressive des eaux conduisant à la disparition de la faune (poisson, grenouilles, …) ce
co
phénomène est l’eutrophisation des eaux.
L’enrichissement en nitrate de certaines nappes souterraines risque de compromettre la potabilité de l’eau.
L’absorption à forte dose d’ions nitrate par l’homme ou l’animal provoque des maladies et des troubles. Aussi, la
dose journalière admissible (seuil sécurité) fixée par l’OMS est de 250mg de nitrates par jours.
a.
ex
j et
su
Mr.BISSECK Fils 34