Mécanique Quantique Et Relativité: 1. Rédigé Avec L TEX
Mécanique Quantique Et Relativité: 1. Rédigé Avec L TEX
Mécanique Quantique Et Relativité: 1. Rédigé Avec L TEX
@Support de Cours 1
Mécanique Quantique et Relativité
Adil Chahboun
Faculté des Sciences et Techniques de Tanger
2015
Ces notes de cours sont une synthèse réalisée à partir de plusieurs references dont
quelques unes sont citées à la fin [1–3]. D’excellents cours, présentations, et vidéos
sont disponibles sur le net. J’encourage vivement les étudiants à leur rendre visite.
Ce polycopié est appelé à s’améliorer par vos suggestions et remarques.
AC
Appendices 67
A L’oscillateur harmonique 69
A.1 Oscillateur harmonique classique . . . . . . . . . . . . . . . . 69
A.2 Oscillateur harmonique quantique . . . . . . . . . . . . . . . . 69
A.2.1 Valeurs propres de l’oscillateur . . . . . . . . . . . . . 70
A.2.2 Fonctions propres de l’oscillateur harmonique . . . . . 72
C Constantes utiles 75
C.1 Définition de quelques unités . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
C.2 Quelques ordres de grandeur utiles . . . . . . . . . . . . . . . 75
C.3 Valeurs de quelques constantes . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
Bibliographie 79
vi Table des matières
Chapitre 1
Origines de la Théorie Quantique
1.1 Introduction
8 π ν2
dn(ν) = dν (1.1)
c3
indépendamment de la dimension et de la forme de la cavité.
b) Pour chaque mode propre d’oscillation, le rayonnement peut prendre n’im-
porte quelle valeur de l’énergie E (valeurs continues entre 0 et ∞) indé-
pendamment de ν. Comme le système est en équilibre thermique, la valeur
moyenne < E > de l’énergie d’un oscillateur peut être obtenue en pondé-
−E
rant toute valeur de E par un facteur de Boltzmann exp( KT ) où K est la
constante de Boltzmann.
R∞ −E
E exp( KT )dE
< E >= 0R ∞ −E
(1.2)
0 exp( KT )dE
8πν 2
µ(ν, T )dν = dn(ν) < E >= dνKT (1.3)
c3
4 1.2.2 Approche Quantique de Max Planck
Cette intégrale donne une valeur infinie, ce qui est complètement en contra-
diction avec les résultats expérimentaux de l’émission énergétique à partir
d’un corps noir où elle s’annule pour les hautes fréquences (hautes énergies).
Cette contradiction entre l’approche de Rayleigh-Jeans est l’expérience est
connue sous le nom de la catastrophe de l’U V .
∞
X −E
E exp( )
KT
0
<E> = ∞
X −E
exp( )
KT
0
∞
X −nhν
nhν exp( )
KT
n=0
= ∞
X −nhν
exp( )
KT
n=0
∞
X −nhν
A noter que exp( ) est une suite géométrique de premier terme 1
KT
n=0
et de raison exp( −hν
K T ). En conséquence, on obtient :
∞
X −nhν 1
exp( )=
n=0
KT 1 − exp( −nhν
KT )
D’autre part :
Chapitre 1. Origines de la Théorie Quantique 5
∞ ∞
X −nhν X
nhν exp( )= nhν exp(−nhνβ)
KT
n=0 n=0
où,
1
β=
KT
et,
d
(exp(−n h ν β)) = −n h ν exp(−n h νβ)
dβ
Donc
∞ ∞
X X d
nhν exp(−nhνβ) = − (exp(−nhνβ))
dβ
n=0 n=0
∞
d X
= − exp(−nhνβ))
dβ
n=0
hν exp(−hνβ)
=
[1 − exp(−hνβ)]2
La valeur moyenne de l’énergie est donnée alors par :
hν exp( −hν
KT )
=
1 − exp( −hν
KT )
hν
< E >= hν
(1.5)
exp( KT )−1
Ainsi la valeur moyenne de de l’énergie par unité de volume sera donnée
par :
8πhν 3
µ(ν, T ) = hν
(1.6)
c3 (exp( KT ) − 1)
6 1.3. Effet Photoélectrique
On voit bien que cette expression (1.6) tend vers 0 pour les grandes
fréquences. Elle est en très bon accord avec les résultats expérimentaux.
Ainsi, Planck en introduisant le fait que l’énergie émise à partir d’un corps
noir est quantifiée, et ne peut prendre que des valeurs bien déterminées (E =
n h ν) a pu résoudre la "catastrophe" de l’U V . L’énergie totale est obtenue
en intégrant par rapport à ν, on obtient alors :
Z ∞ Z ∞
8πhν 3
µ(T ) = µ(ν, T )dν = hν
dν
0 0 c3 (exp( KT ) − 1)
hν
En introduisant le changement de variable suivant x = KT et en utilisant le
fait que : Z ∞
x3 π4
=
0 exp(x) − 1 15
on obtient :
µ(T ) = σT 4 (1.7)
Cette expression est connue sous le nom de la loi de Stéfan-Boltzmann,
où :
8π 5 K 4
σ= (1.8)
15h3 c3
est appelée constante de Stéfan.
1
mv 2 = h(ν − ν0 ) (1.9)
2 max
Grâce à l’effet photoélectrique, la nature corpusculaire de la lumière a pu
être démontrée.
10 1.4. Effet Compton
m0 v
p = mv = q
2
1 − vc2
m c2 v v
= q 0 2
=E 2
1 − vc2 c c
2
0
photon E = hν = h λc , p = h νc = h
λ E 0 = hν 0 = h λc0 p0 = h νc = h
λ0
Jusqu’à présent, nous avons étudié trois phénomènes physiques par les
quels se manifeste la nature corpusculaire de la lumière. Sa nature ondu-
latoire se manifeste par la diffraction et l’interference. La dualité onde-
corpuscule s’avère nécessaire pour expliquer toute une série de phénomènes
physiques. En effet, cette dualité peut être appliquée à des particules comme
les électrons, protons,. . .. Luis de Broglie a proposé de généraliser cette dua-
lité en associant toute particule matérielle ayant une impulsion p~ une onde
ayant la pulsation ω et le vecteur d’onde ~k avec :
E = ~ω p~ = ~~k (1.13)
h
où ~ = 2π , avec h la constante de Planck. La longueur d’onde associée à la
p2
particule est λ = hp , et son énergie E = 2m . Les valeurs de ω et k doivent
satisfaire la relation de dispersion :
~2 k 2
~ω = (1.14)
2m
3. source web
14 1.6. La fonction d’onde
ψ1 = A exp[−i(ω1 t − k1 x)]
ψ2 = A exp[−i(ω2 t − k2 x)]
Posons :
ω1 = ω0 − ∆ω
et
k1 = k0 − ∆k
ω2 = ω0 + ∆ω
et
k2 = k0 + ∆k
avec :
∆ω ∆k
<< 1, << 1
ω0 k0
L’onde résultante de la superposition de ψ1 et ψ2 est :
ω0
cette onde se déplace le long de l’axe (Ox) avec une vitesse de phase vϕ = k0 .
L’amplitude de cette onde varie d’une manière sinusoïdale :
(a)
(b)
b) Paquet d’ondes
Par superposition d’ondes monochromatiques, on peut construire un pa-
quet d’ondes dont l’amplitude est non nulle dans une partie restreinte de
l’espace et nulle dans le reste. Ces ondes planes doivent correspondre à des
valeurs de k contenues dans un domaine ∆k autour d’une valeur moyenne
k0 . La fonction d’onde d’un tel paquet s’écrit :
I
ψ(x, t) = A f (k) exp[−i(ωt − kx)]dk (1.23)
∆k
où f (k) n’est différente de 0 que dans une plage donnée. Il en résulte que la
fonction d’onde du paquet d’ondes n’a de valeurs appréciables que dans une
région bien définie de l’espace : Une telle fonction peut être associée à une
particule. Prenons un exemple pour f (k), en supposant qu’elle garde une
valeur constante dans l’intervalle [k0 − ∆k ∆k
2 , k0 + 2 ] égale à A. La fonction
d’onde va devenir alors :
Z k0 + ∆k
2
ψ(x, t) = A exp[−i(ωt − kx)]dk (1.24)
k0 − ∆k
2
dω
ω(k) = ω0 + ( )k=k0 (k − k0 ) + · · · , ω0 = ω(k0 )
dk
Tous les autres termes de ce développement sont négligés étant donné
que (k − k0 ) est si petit que l’on peut négliger ses puissances successifs.
dω
ω(k) = ω0 + vg (k − k0 ) où vg = ( )k=k0
dk
Donc
sin[ ∆k
2 (vg t − x)]
ψ(x, t) = A exp[−i(ω0 t − k0 x)]∆k ∆k
(1.26)
2 (vg t − x)
sin[ ∆k
2 (vg t − x)]
ψ0 = A ∆k ∆k
(1.27)
2 (vg t − x)
n’a de valeurs appréciables que dans une région finie de l’espace.
La figure 1.12 5 montre la fonction d’onde (en trait plein) à t = 0. L’am-
plitude ±ψ0 (en pointillés) n’a de valeurs appréciables que dans la région
5. réalisée avec Geogebra
18 1.6.3 Vitesse de groupe et vitesse de phase
(a)
(b)
2π
d’extension ∆x = ∆k .
Le maximum se déplace le long de l’axe (Ox) avec la vitesse de groupe vg .
1
Cette région d’extension varie comme ∆k , donc plus étroite quand ∆k est
grand. Cela implique que plus on cherche à confiner un phénomène ondula-
toire (une particule) dans un espace réduit, moins la fréquence transportée
sera définie avec précision :
Ce qui montre que plus on cherche à confiner une particule, moins son
impulsion est bien définie !
dϕ
( )k=k0 = 0
dk
dω dα
−( )k=k0 t + x + ( )k=k0 = 0
dk dk
dω dα
⇒x=( )k=k0 t − ( )k=k0
dk dk
Ce point correspond au centre du paquet d’ondes qui se déplace à la
vitesse du groupe :
dω
vg = ( )k=k0 (1.30)
dk
∆x ∆p > ~ (1.31)
∆E ∆t > ~ (1.32)
20 1.7. Relation d’incertitude de Heisenberg
Chapitre 2
Equation de Schrödinger et ses applications
p2 t p~ ~r m c2 t
ψdB = exp(−i ) exp(i ) exp(−i ) (2.2)
2m~ ~ ~
m c2 t
= ψs (~r, t) exp(−i ) (2.3)
~
ψs (~r, t) est appelé la fonction d’onde de Schrödinger dont le carré du
module est celui de la fonction d’onde de de Broglie :
p2
E=
2m
ou encore
p2x + p2y + p2z
~ω =
2m
δψs
= −iωψs (~(r), t)
δt
d’où
−~ δψs −~2 δ 2 ψs δ 2 ψs δ 2 ψs ~2 2
= ( 2 + + ) = − ∇ ψs
i δt 2m δx δy 2 δz 2 2m
Ce qui amène à :
−~2 2 ~ δψ
∇ ψ=− (2.5)
2m i δt
avec ∇2 le Laplacien défini par :
δ2 δ2 δ2
∇2 = ∆ = + +
δ x2 δ y 2 δ z 2
Cette équation aura comme solution possible une onde plane et donc aussi
le paquet d’ondes.
−h2 2
∇ ψ = Eψ (2.6)
2m
puisque
Chapitre 2. Equation de Schrödinger et ses applications 23
−iEt
ψ(~r, t) = φ(x, y, z) exp( )
~
Dans le cas où on veut tenir compte de l’interaction de la particule avec
d’autres, on remplacera phénoménologiquement les interactions par une po-
tentiel effectif dependant de l’espace et du temps. L’idée d’introduire une
fonction potentiel effectif dans la théorie de Schrödinger est beaucoup d’égard
analogue à l’introduction d’un indice de réfraction en optique classique. Cela
permet une description phénoménologique de la façon dont la lumière se pro-
page dans un bloc de verre. Dans le cas où le potentiel effectif est independent
du temps, on aura
p2
=E−V
2m
où E est l’énergie totale (non relativiste) et V est l’énergie potentielle.
L’équation devient :
~2 2
− ∇ ψ + V (~r) ψ = Eψ (2.7)
2m
C’est l’équation de Schrödinger indépendante du temps. Les énergies pos-
sibles de cette équation sont les valeurs propres de l’opérateur :
h2 2
H=− ∇ + V ⇒ Hψ = Eψ (2.8)
2m
δP δ h
= (ψψ ∗ ) = − (ψ ∗ ∇2 ψ − ψ∇2 ψ ∗ ) = +div
~ S~
δt δt 2mi
où ψ ∗ est la fonction complexe conjuguée de ψ et :
∗
~ = h (ψ ∗ ∇ψ − ψ∇ψ ∗ ) = h Re[ ψ ∇ψ ]
S (2.10)
2mi m i
Si nous représentons ψ par l’expression :
ψ = u exp(iθ)
alors
~ = 1 Re[ψ ∗ h ∇ψ]
S
m i
h 2
=u ∇Θ
m
On voit immédiatement que S = 0 quand ψ est réelle, et que S change
de signe dans la transformation ψ ⇒ ψ ∗ .
h2 δ 2 ψ
− + V (x) ψ = E ψ
2m δx2
E étant l’énergie possible de la particule. ψ et δψ
δx doivent satisfaire les
condition de continuité. Suivant que la particule est confinée dans un volume
fini ou non, le carré du module de sa fonction d’onde est normaliseable ou
non. Dans ce dernier cas, on ne considère pas la densité de probabilité de
présence en x mais bien le flux de particules en x.
Il est instructif de comparer l’équation de Schrödinger aux équations de l’op-
tique ondulatoire. En effet, considérons un milieu homogène dans lequel des
Chapitre 2. Equation de Schrödinger et ses applications 25
1 δ2u
∇2 u − =0 (2.11)
v 2 δt2
avec v = nc
Pour une onde de fréquence ω : u = Ae−iωt , On obtient alors :
ω2 2
∇2 A + n A=0 (2.12)
c2
Cette équation a la même forme que l’équation de Schrödinger si on pose :
2m c2
n(x) = [E − V (x)]
h2 ω2
.
iE
ψ(x, t) = φ(x) exp(− ) (2.13)
~t
Les valeurs propres de l’énergie sont obtenues par la résolution de l’équa-
tion de Schrödinger indépendante du temps 2.7
d2 φ1 2mE
+ 2 φ1 = 0
dx2 ~
admet une solution générale
φ1 (0) = φ2 (0) ⇒ 1 + B1 = A2
et
k − iγ
B1 =
k + iγ
et
2k
A2 =
k + iγ
Les fonctions d’onde se trouvent ainsi déterminées, quelle que soit la va-
leur de E comprise entre 0 et V0 . Dans ce cas, pour une onde incidente
φ1 = exp(i k x) d’amplitude égale à l’unité, nous avons une onde réflé-
chie d’amplitude B1 et une onde transmise d’amplitude A2 exp(−γ x).
- L’amplitude de l’onde réfléchie est égale à l’unité. En effet :
φ1 φ∗1 = B1 B1∗ = 1
28 2.3.2 Franchissement d’une discontinuité de potentiel
4 k2 4E
|φ2 |2 = φ2 φ∗2 = 2 2
exp(−2 γ x) =
k +γ V0
2. Cas E > V0
En utilisant la même méthode, et en supposant une onde incidente
φi1 = eikx on obtient :
- Pour la région I (x < 0) :
avec r
2 m (E − V0 )
k2 =
~2
k1 − k2 2 k1
B1 = A2 = (2.17)
k1 + k2 k1 + k2
d2 φ1 2mE d2 φ1
2
+ 2 φ1 = + k 2 φ1
dx h dx2
avec r
2mE
k=
h2
d2 φ2
− γ 2 φ2 = 0
dx2
avec r
2 m (V0 − E)
γ=
h2
d2 φ3
+ k 2 φ3 = 0
dx2
Les solutions générales sont de la forme :
φ1 = exp(i k x) + B1 exp(−i k x)
φ2 = A2 exp(−γ x) + B2 exp(γ x)
φ3 = A3 exp(ikx)
L’expression de φ3 tient compte du faite que la région III a une extension
infinie et que seule l’onde associée à la progression de la particule vers la
droite est physiquement acceptable (le terme exp(−i k x) est rejeté).
Les conditions de continuité de la fonction d’onde et de sa dérivée aux points
x = 0 et x = a donnent :
φ1 (0) = φ2 (0) =⇒ 1 + B1 = A2 + B2
En remplaçant x = a, on obtient :
γ − ik
A2 = ( ) A3 exp(i k a + γ a)
2γ
γ + ik
B2 = ( ) A3 exp(i k a − γ a)
2γ
En remplaçant x = 0, on obtient :
iγ + k k − iγ
( )A2 + B2 ( )=1
2k γ
Ainsi on peut déterminer l’amplitude de l’onde transmise :
1
|A3 |2 = γ 2 +k2
(2.18)
1+ 4 k2 γ 2
sinh2 (γ a)
32 2.3.3 Franchissement d’une barrière de potentiel
On obtient alors :
4k 2 k 02
T = (2.20)
(k 2 − k 02 )sin2 (a k 0 ) + 4 k 2 k 02
T = T1 T2 T3 T4 . . . Tn . . . Tk
où
P
ln T = k ln Tn
Chapitre 2. Equation de Schrödinger et ses applications 33
Figure 2.7 – Schéma illustrant la résolution atomique obtenue sur une surface de
graphite par STM
Chapitre 2. Equation de Schrödinger et ses applications 35
d2 φ(x) 2mE h2 k2
si0 < x < a ⇒ dx2
+ h2
φ(x) =0 avec E= 2m
⇒ r
2 √
φn (x) = sin( nπax) (2.23)
a
Dans ce cas, on parle de confinement total, çàd que la particule, une fois
est "dans" le potentiel ∞, elle est confinée (piégée). Seulement son énergie
qui peut changer ; le degré de liberté de son mouvement est nul. On définit
alors un système à zéro dimension (0D). Ce concept a donné naissance aux
nanoparticules et un nouveau domaine appelé la Nanotechnologie.
Il en résulte que la fonction d’onde spatiale est elle même d’une parité dé-
terminée, soit paire soit impaire.
En effet, de
d2 φ(x) 2m
+ 2 [E − V (x)]φ(x) = 0
dx2 h
On en déduit de manière évidente
d2 φ(−x) 2m
+ 2 [E − V (−x)]φ(−x) = 0
dx2 h
Et compte tenu de la parité de V (x)
d2 φ(−x) 2m
+ 2 [E − V (x)]φ(−x) = 0
dx2 h
ce qui montre que les fonctions φ(x) et φ(−x) sont des fonctions propres
de la même équation aux dérivées partielles avec la même valeur propre E.
Elles sont donc identiques à un facteur multiplicatif prés :
φ(x) = εφ(−x)
relation qui reste valable si l’on change x en −x, soit :
φ(−x) = εφ(x)
On en déduit que ε2 = 1 d’où ε = ±1.
Si ε = +1, la fonction d’onde spatiale est paire. Elle est dite symétrique.
Si ε = −1, la fonction d’onde spatiale est impaire. Elle est dite antisymé-
trique.
Lorsqu’il n’y a qu’une seule fonction d’onde pour chaque valeur propre de
l’énergie, ou chaque état propre (les états sont alors non dégénères), l’en-
semble des solutions possibles se départage entre solutions symétriques et
solutions antisymétriques.
ii. Fontions propres et valeurs propres de l’énergie
La fonction d’onde spatiale est solution de l’équation de Schrödinger :
- Régions I et III (|x| > a)
d2 φ
− γ2φ = 0
dx2
avec √
−2mE
γ=
h
- Région II (|x| < a)
d2 φ
+ k2 φ = 0
dx2
38 2.3.5 Particule dans un puits de potentiel
avec p
2m(E + U )
k=
h
Les solutions physiquement acceptables (toujours bornées) sont :
A cos(ka) = Be−γa
Ak sin(ka) = Bγe−γa
En divisant membre à membre on obtient :
γ
tan(ka) =
k
Les valeurs de E qui satisfont cette relation constituent les valeurs propres
de l’énergie. On peut résoudre graphiquement la relation tan(ka) = γk . Pour
cela posons :
2ma2 U
X = ka et X02 =
h2
(avec X0 > 0). Dés lors on aura :
r
X0 2
tan(X) = [( ) − 1]
X
L’intersection des courbes représentant
r
X0 2
y1 = tan(X) et y2 = [( ) − 1]
X
Chapitre 2. Equation de Schrödinger et ses applications 39
3.1 Introduction
Lorsque :
Z +∞
|ψ(r, t)|2 d3 r = 1 (3.2)
−∞
3.2.1 Structure de Fx
Z +∞
|ψ(x)|2 dx = A (3.3)
−∞
(ψ, ψ) ≥ 0 (ψ, ψ) = 0 ⇒ ψ = 0
X Z +∞ X
= ci u∗j (x)ui (x)dx = ci δij = cj
i −∞ i
et donc on obtient :
(uj , ψ) = cj (3.6)
1 si x = x0
0
δ(x − x ) =
0 si x 6= x0
ij ij
44 3.4. Base orthonormée complète et continue Vα (x)
et donc on obtient : X
(ϕ, ψ) = b∗i ci (3.8)
i
Z
(Vα , Vβ ) = δ(α − β) = Vα∗ (x)Vβ (x)dx
Relation de Fermeture
Z
Vα∗ (x0 )Vα (x)dα = δ(x − x0 )
c(α) = (Vα , ψ)
et donc : Z
ψ(x) = c(α)Vα (x)dα (3.10)
Z Z Z
(ψ, ϕ) = c∗ (α)Vα∗ (x)b(α0 )Vα0 (x)dxdαdα0
Chapitre 3. Formalisme mathématique de la mécanique
quantique 45
Or,
Z
Vα∗ (x)Vα0 (x)dx = δ(α − α0 )
P R
i dα
δij δ(α − β)
ci c(α)
1 px
Vp (x) = √ exp(i )
2πh ~
Cette base est orthonormée : (Vp , Vp0 ) = δ(p − p0 )
en effet,
Z
1 x
(Vp , Vp0 ) = exp(i(p − p0 ) )dx = δ(p − p0 )
2πh h
Pour la relation de fermeture on’a :
R ∗ 0
Vp (x )Vp (x)dp = δ(x − x0 )
hψ | ou | ψi ∈ £x
où £x est l’espace des états quantiques.
Le produit scalaire de ϕ et ψ est donné par :
(ϕ, ψ) = hϕ | ψi
Le crochet h | i est dit "bra-ket".
Définir une représentation en MQ revient à choisir une base complète, dans
laquelle on décompose chaque fonction d’onde de L2 .
ψ(r) ∈ F ⇔ hψ |∈ £
Représentation de hψ | :
c1
hψ |→ c2
c3
c’est une matrice colonne.
b) Elements de £∗ :bra
Un élément quelconque, ou vecteur de l’espace £∗ est appelé vecteur bra.
On le note avec |i.
Représentation de hψ | :
Notons que si :
| ψi = λ | ϕi
alors,
hψ |= λ∗ hϕ |
λ étant un nombre complexe.
Chapitre 3. Formalisme mathématique de la mécanique
quantique 47
hui | uj i = δij
Si X
ϕ(x) = bi ui (x)
i
et X
ψ(x) = cj uj (x)
j
3.6.1 Définition
Un opérateur linéaire A est une grandeur mathématique qui à l’état hψ|
appartenant à £, on fait associer :
|ψ 0 i = A|ψi
[A, B] = AB − BA (3.12)
[A, B] = −[B, A]
[A, B + C] = [A, B] + [A, C]
[A, BC] = [A, B]C + B[A, C]
[A, [B, C]] + [C, [A, B]] + [B, [C, A]] = 0
où |Uj i = A|uj i. Z
Aij = u∗i (x)[Auj ]dx
X
|ψi = cj |uj i
j
X
|ψ 0 i = A|ψi = cj A|uj i
j
et donc : X
c0i = cj Aij
j
X
hφ|A|ψi = b∗i Aij cj
ij
Chapitre 3. Formalisme mathématique de la mécanique
quantique 49
Pψ = |ψihψ|
on a :
c1
c1 c∗1 · · · c1 c∗i
c2
c3 ∗ ∗ ∗ ∗ .. .. ..
(c1 , c2 , c3 , · · · , ci ) = .
. .
.. ∗ ci c∗i
. ci c1 · · ·
ci
∀|φi ,
Pψ |φi = |ψihψ|φi = λ|ψi
λ = hψ|φi
3.7.1 Définition
On dit que deux opérateurs A et A+ sont adjoints l’un de l’autre si les
matrices qui les représentent dans une représentation donnée sont adjointes
l’une de l’autre, c’est à dire :
et donc si
|ψ 0 i = A|ψi
alors
hψ 0 | = hψ|A+
On a aussi
|Aφi = A|φi
et
hAφi = hφ|A+
Exemple :
Pψ = |ψihψ| Pψ+ = |ψihψ| = Pψ
3.8.1 Définition
A|un i = an |un i
A|ψi = λ|ψi
det(A − λI) = 0
3.9 Observables
3.9.1 Définition
Une observable est un opérateur hermétique dont le système de vecteurs
propres est non seulement orthonormé, mais encore complet, c’est à dire
qu’il constitue une base dans l’espace des vecteurs d’états.
hx|X|ψi = xhx|ψi
hϕ|X|ψi = hψ|X|ϕi∗
Opérateur P
Dans la représentation |pi, on définit l’opérateur P comme suit :
|ψ 0 i = P |ψi
Dans la représentation |xi on a hx|ψ 0 i = hx|P |ψi
Z Z
hx|P |ψi = hx|pihp|P |ψidp = hx|piphp|ψidp
soit :
hp|ψi = ψ(p)
1 x
hx|pi = Vp (x) = √ exp(ipx )
2πh ~
Chapitre 3. Formalisme mathématique de la mécanique
quantique 53
Z
1 x
hx|P |ψi = √ exp(ipx )pψ(p)dp = T F [pψ(p)]
2πh ~
Z
~ 1 δ x
hx|P |ψi = √ exp(ipx )ψ(p)dp
i 2π~ δx ~
Z
h δ
hx|P |ψi = hx|pihp|ψidp
i δx
et donc
~ δ ~ δψ
hx|P |ψi = hx|ψi =
i δx i δx
Donc :
~ δψ
P |ψi = (3.13)
i δx
Les vecteurs propres et les valeurs propres de P dans la représentation
|xi sont obtenus de :
~ δ ~ δ 1 x
hx|P |p0 i = hx|p0 i = [√ exp(ip0 )]
i δx i δx 2π~ ~
ce qui implique :
~i 0
hx|P |p0 i = p hx|p0 i = p0 hx|p0 i
i~
A|un i = an |un i
- an non dégénérée
A an correspond un seul vecteur propre ce qui implique que :
B|un i = bn |un i
- an dégénérée
A an on fait correspondre gn vecteurs |uin i, i = 1, 2, 3, · · · , gn
A|uin i = an |uin i
B|ui,p i,p
n i = bp |un i
Conclusion : [|ui,p
n i] constitue un système de vecteurs communs à A et B.
Décomposition spectrale
4em Postulat :
i. Spectre discret non dégénéré
gn
X gn
X
P (an ) = |huin |ψi|2 = |cin |2
i=1 i=1
5em Postulat :
Si la mesure d’une grandeur physique A sur le système dans l’état |ψi donne
le resultat an ; l’état du système est immédiatement après la mesure (avant
que le système n’ait eu le temps d’évoluer) n’est plus |ψi mais |un i
P
|ψi = n cn |un i, si mes(A) = an alors le système est dans l’état |un i
6em Postulat :
Connaissant l’état du système à l’instant t0 on calcule l’état du système au
temps t grâce à l’équation de Schrödinger :
δ|ψ(t)i
i~ = H|ψ(t)i
δt
H étant le Hamiltonien du système
P2
H= +V
2m
V est le potentiel.
Chapitre 4. Les Postulats de la Mécanique Quantique 57
7em Postulat :
- A la position x de la particule sur l’axe des x est associée l’observable X
- A l’impulsion px est associée l’observable Px
- Toute grandeur physique classique s’exprime en fonction des variables dy-
namiques fondamentales x et px . L’observable A associée à une grandeur
physique classique A (définie classiquement) s’obtient en remplaçant conve-
nablement dans l’expression de A, x et px par les observables X et Px .
P P
Si n Pn (an ) = 1 alors hAi = n an P (an )
hψ|A|ψi
hAi =
hψ|ψi
d
i~ |ψ(t)i = H|ψ(t)i
dt
On projette sur les états propres de H : |ϕn i
d
i~hϕn | |ψ(t)i = hϕn |H|ψ(t)i
dt
d X
i~hϕn | |ψ(t)i = hϕn |H| Cm (t)|ϕm i
dt m
d X X
i~ Cn (t) = En Cm (t)hϕn |ϕm i = En Cm (t)δnm
dt m m
ce qui implique :
d
Cn (t) = En Cn (t)
i~
dt
Cette équation s’intégre facilement pour donner :
En t
Cn (t) = Cn (0)e−i ~
Constante du mouvement
Par définition on appelle constante du mouvement une observable A qui
ne dépend pas explicitement du temps et qui commute avec H :
δA
=0
δt
[A, H] = 0
Pour un système conservatif, H lui même est une constante de mouvement.
60 4.2.2 système conservatif
Chapitre 5
Notions de base sur la relativité
Les F~i sont les forces qui perturbent le mouvement rectiligne du corps,
et ~a son accélération par rapport au référentiel d’inertie.
~
~ = ρ,
∇ .E ~ = − δB
∇⊗E
0 δt
~
~ = 0,
∇ .B ∇⊗B ~ = µ0 J~ + 1 δ E
c2 δt
Ces équations font intervenir c, la vitesse de la lumière donnée par :
1
c= √ (5.3)
0 µ0
c étant la vitesse absolue, il ne peut y avoir un référentiel d’inertie se
déplaçant à cette vitesse, ce qui est en contradiction avec le principe de
relativité galiléen. Einstein se posait, durant des années, la question en ces
termes (Miroir d’Einstein) :"que se passerait-il si je me déplaçais à la vitesse
de la lumière en tenant devant moi un miroir ? Si je me vois, c’est que la
lumière qui quitte mon visage va plus vite que c, ce qui est contraire aux
équations de Maxwell. Mais si je ne me vois pas, alors que je sais que je
bouge sans regarder dehors, ce qui est contraire au principe de relativité de
Galilee".
Pour s’en sortir des contradictions par les équation de Maxwell et la no-
tion d’un référentiel absolu, Einstein a émis deux principes premiers ou deux
postulats :
Postulat 1 : principe de relativité galiléen étendu. Les lois de la phy-
sique sont les mêmes pour tous les observateurs inertiels
Par ce postulat, Einstein reprend Galilée et considère que tout mouvement
uniforme est relatif. Le second postulat annonce l’invariance de la vitesse de
lumière c.
Postulat 2 : invariance de la vitesse de la lumière. La vitesse de la
lumière est la même dans tous les référentiels inertiels
Ces deux postulats n’ont pas été démontré quand ils étaient prononcés par
Einstein. Aujourd’hui, ils sont vérifiés par l’expérience. Ils représentent le
fondement de la relativité restreinte.
Une personne A est dans un wagon de train à l’arrêt. Une ampoule suspendue
au milieu du wagon l’éclaire. Le wagon a deux portes une à l’arrière et l’autre
à l’avant. Ces deux portes s’ouvrent simultanément. Une seconde personne
B est située sur le quai de la gare. On associe au wagon un repère R0 (repère
mobile) et au quai un repère R (repère "fixe"). au temps t = 0, les origines
de R et R0 coincident. Le wagon se met en marche à une vitesse constante
v. A, s’il ne regarde pas dehors, il va se rendre compte de rien et il voit
que les deux portes s’ouvrent en même temps. Par contre, B observant du
quai, voit que la porte arrière fonce vers le rayon de lumière et la porte
avant s’éloigne du rayon. Donc B voit la porte arrière s’ouvrir avant la porte
avant ! !. Ainsi, deux phénomènes qui sont instantanés pour A, ne le sont
pas pour B. L’égalité t = t0 dans 5.2, signifiant que le temps est le même
pour tous les observateur ne peut être maintenue !. Le temps est relatif
à chaque observateur. Maintenant, essayons de voir comment le temps se
modifie pour les deux observateurs. Pour cela on va imaginer une horloge,
installée dans le wagon, et constituée de miroir parallèles. Un tic (unité
de temps) correspond à un allé-retour d’un rayon lumineux entre les deux
miroirs. Pour l’observateur A la difference de temps entre deux tics est :
2l
∆ t0 =
c
Maintenant, regardons la difference entre deux tics pour l’observateur
B, alors que le wagon est en mouvement avec la vitesse v. D’après B, le
rayon lumineux effectue la distance 2h pour faire un allé-retour entre les
deux miroirs. et on a donc :
2h
∆t =
c
pendant l’intervalle de temps ∆t le train a effectué la distance d :
d = v∆ t
par une simple application du théorème de Pythagore on a :
d
( )2 + l2 = h2
2
ce qui donne en introduisant le temps :
v∆t 2 c ∆ t0 2 c∆t 2
( ) +( ) =( )
2 2 2
Donc on obtient :
∆ t0
∆t = p (5.4)
1 − ( vc )2
Soit
1
γ=p
1 − ( vc )2
64 5.3. Dynamique relativite
c2
U2 − 2 U + c2 = 0
v
ce qui donne :
c2 p v
U= (1 ± (1 − ( )2 )
v c
La solution pour+ donnée pour v = 0 tend vers ∞ ce qui est absurde. Donc
la solution ayant un sens physique est :
c2 p v
U= (1 − (1 − ( )2 ) (5.6)
v c
Chapitre 5. Notions de base sur la relativité 65
m(v) + m(0) = M (U )
et
m(v) v + 0 = M (U ) U
on en déduit alors :
U
m(v) = m(0)
v−U
En remplaçant U par son expression 5.6, on obtient :
m(v) = γ m0 (5.7)
où m0 = m(0), la masse au repos (ou masse propre) d’un corps dans un
référentiel propre.
En développant m(v) = m en vc au voisinage de 0, on obtient :
1 m v2 v4
m = m0 + ( ) + Θ( )
c2 2 c4
En multipliant par c2 , on obtient :
1 v4
m c2 = γ m0 c2 = m0 c2 + m v 2 + c2 Θ( 4 ) (5.8)
2 c
Ainsi, on voit que l’énergie cinétique classique( 21 m v 2 ) est une compo-
sante de la masse relativiste, au facteur de conversion c12 près. Ceci montre
une équivalence masse-énergie.
L’énergie relativiste d’une particule peut donc s’écrire :
E = m c2 = γ m0 c2 (5.9)
La formule 5.9 donne par différence :
∆E = ∆m c2 (5.10)
Ceci montre qu’un système change d’énergie par le changement de sa
masse, et réciproquement.
Nous avons introduit plus haut la quantité de mouvement relativiste p =
m v = γ m0 v. On lui associe un vecteur p~ = m ~v . Afin d’utiliser les transfor-
mation de Lorentz 5.5 quand on change de référentiel inertiel, on lui introduit
un 4em facteur :
E
E c
m vx
P = c = (5.11)
p~ m vy
m vz
66 5.3.1 Equivalence masse-énergie
E2
− p2 = γ 2 m20 c2 − γ 2 m20 v 2 = m20 c2
c2
On en déduit alors :
E 2 = p2 c2 + m20 c4 (5.12)
Appendices
Annexe A
L’oscillateur harmonique
F = −mω 2 x
Il lui correspond l’équation du mouvement :
ẍ + ω 2 x = 0
qui admet pour solution :
x = X0 cos(ωt + ϕ)
L’énergie potentielle (avec la convention V(0)=0) a pour expression :
mω 2 x2
V (x) =
2
L’énergie totale vaut :
mx2 mω 2 x2 mω 2 X02
E = Ec + V = + =
2 2 2
Toutes les valeurs positives de E sont permises (Il suffit de varier X0 ).
m ω 2 x2
V (x) =
2
70 A.2.1 Valeurs propres de l’oscillateur
Et
ψ(x, t) = φ(x) exp(−i )
~
La partie spatiale φ(x) vérifie l’équation de Schrödinger indépendante du
temps :
~2 d2 φ m ω 2 x2
− + φ=Eφ (A.1)
2 m dx2 2
que l’on peut écrire sous la forme :
~ d2 φ m ω 2
− + x φ = Eφ
m ω dx2 ~
Introduisons les variables auxiliaires :
mω 2 E
y=( ) x et ε=
~ ~ω
d2 φ(x)
− y 2 φ(y) = −2 ε φ(y) (A.2)
dy 2
+ =
δ − =
δ
ac −y ac +y
δy δy
Il en résulte :
δ2 δ2
−a
ac c+ = − y2 − 1 +a
ac c− = − y2 + 1
δy 2 δy 2
−a
ac + φ(y) = (−2ε − 1)φ(y)
c (A.3)
+a
ac c− φ(y) = −2ε + 1)φ(y) (A.4)
Annexe A. L’oscillateur harmonique 71
propriétés suivantes :
Si φn est solution des équations A.3 et A.4 (n étant le nombre quantique cor-
respondant) (ac + φ ) et (a− φ ) sont aussi fonctions propres de l’hamiltonien.
n n
c
En effet, de l’équation A.3 il resulte :
+a
(ac − )(a+ φ ) = [−2(ε + 1) + 1]a +φ
n n n
c c c
−a
(ac + )(a− φ ) = [−2(ε − 1) − 1]a −φ
n n n
c c c
E 0 = (εn + 1)hω = En + hω
E 00 = (εn − 1)hω = En − hω
annihile un quantum déjà existant (d’où les noms donnés à ces opérateurs).
Si on considère E0 et φ0 comme étant le niveau d’énergie le plus bas du
système et la fonction propre correspondante :
−φ = 0
ac 0
− a
ac −φ = 0
0
c
− a
ac − φ = (−2ε + 1)φ = 0
0 0 0
c
soit
1 ~ω0
ε0 = ou E0 =
2 2
L’équation
−φ = 0 =
δφ0
ac 0 + y φ0 (A.7)
δy
Ce qui donne :
−y 2 −m ω x2
φ0 = A exp( ) = A exp( )
2 2~
m ω x2 √ m ω x2
r r
4
mω 4
mω
φ0 (x) = exp(− ), φ1 (x) = 2 x exp(− )
π~ 2~ π~ 2~
(A.8)
Annexe B
Transformation de Fourier et Distribution de Dirac
g(k) = F [f (x)](k)
et réciproquement.
En mécanique quantique :
- x désigne la position d’une particule à 1d
- k le "vecteur d’onde associé (le nombre d’onde, k = 2piλ )
- p est l’impulsion de la particule, p = ~ k
En termes d’impulsion, la transformée de Fourier de la fonction d’onde ψ(x)
est : Z +∞
1 px
ψ̄(p) = √ ψ(x) exp(−i )dx
2π~ −∞ ~
alors que la transformée de Fourier inverse est donnée par :
Z +∞
1 px
ψ(x) = √ ψ̄(p) exp(i )dp
2π~ −∞ ~
74 B.2. Distribution de Dirac
et donc Z +∞
1 ip
δ(x) = exp( x)dp
2π~ −∞ ~
Annexe C
Constantes utiles
Un électron-volt correspond à :
76 C.3. Valeurs de quelques constantes
~ h
2π = 1.054 10−34 J s
λ̄c ~
me c = 3.861 10−3 Å
q2 e2 1
Constante de structure fine (sans dimension) α= 4 π ε0 ~ c = ~c = 137.036
λ¯c
Rayon de Bohr a0 = α = 0.529 Å
α2 m e c2
Énergie d’ionisation de l’atome d’hydrogène −EI ∞ = 2 = 13.605 eV
q2
Rayon de l’électron re = 4 π ε0 me c2
= 2.817 F
q~
Magnétron de Bohr µB = 2 me = −9.274 10−24 J/T