Echangeur A Plaque
Echangeur A Plaque
Echangeur A Plaque
INSTITUT DE TECHNOLOGIE
Présenter par
Boukraa Mohammed
Bensafi Boudali
Introduction :
Dans les sociétés industrielles, l’échangeur de chaleur est un élément essentiel dans toute
politique de maîtrise de l’énergie. Une grande partie (90%) de l’énergie thermique utilisée
dans les procédés industriels transite au moins une fois par un échangeur de chaleur, aussi
bien dans les procédés eux-mêmes que dans les systèmes de récupération de l’énergie
thermique de ces procédés. Le choix d’un échangeur de chaleur, pour une application
donnée, dépend de plusieurs paramètres : domaine de température et pression des fluides,
propriétés physiques et agressivité des fluides, maintenance et encombrement. Il est évident
que le fait de disposer d’un échangeur de chaleur bien adapté, bien dimensionné, bien
réalisé et bien utilisé permet un gain de rendement et d’énergie des procédés.
L’échangeur de chaleur de plaque (PHE) a été inventé par Dr.Richard Seligman en 1923 et a
révolutionné des méthodes de chauffage et de refroidissement indirects des fluides. Le Dr
Richard Seligman a fondé APV en 1910 sous le nom d’Aluminium Plant & Vessel Company
Limited, une entreprise spécialisée dans la fabrication de navires soudés à la brasserie et aux
métiers de l’huile végétale.
3. Conception et les composants d’échangeurs de chaleur de
plaque :
Les plaques sont assemblées entre elles par collage ou soudage et placées dans un châssis
rigide. L’épaisseur d’une plaque oscille généralement entre 0,1 et 0,8 mm, la distance entre
les plaques est très faible, entre 5 et 10 mm, et les courants sont généralement croisés. Afin
de maximiser l’échange convectif, les plaques peuvent être gaufrées et créer de la sorte une
turbulence.
Echangeur à plaques.
En faisant varier la dimension des plaques et leur nombre, on peut obtenir de multiples
variantes.
On peut également :
Si les échangeurs de chaleur sont montés en série, les circulations des veines d’air sont telles
que les raccordements tant de l’air neuf que de l’air repris restent au même niveau, ce qui
est toujours préférable.
Pour prévenir une surchauffe, la récupération de chaleur doit pouvoir être interrompue en
été ou en mi-saison : un by-pass devra être prévu.
Pour des températures extérieures très basses, les condensats peuvent même geler. Pour
éviter ces problèmes de gel et de surchauffe une régulation est donc à prévoir.
De même, vu les risques d’encrassement, des filtres sont à prévoir, tant sur la veine d’air
neuf que sur la veine d’air repris.
Prenons un exemple :
Avec un débit d’air rejeté de 110 m³/h (mise en dépression du local), le rapport Van/Vav
vaut 100 / 110 = 0.9. Sur le catalogue d’un constructeur, on déduit une efficacité de
l’échangeur à plaques de +/- 67 %.
Courbes de rendement.
Échangeur platulaire :
Il est constitué d’un assemblage de tôles planes embouties. Il existe différents types
d’appareils : les uns sont composés de chambres planes munies de turbulateurs, les autres
constitués de picots emboutis et soudés.
Échangeur Compabloc :
Il est constitué d’un assemblage de plaques corruguées identiques à celles utilisées dans les
échangeurs à plaques et joints ; la circulation des fluides est à courants croisés.
Échangeur Packinox :
C’est un échangeur à plaques soudées de grandes dimensions. Le faisceau est constitué d’un
empilement de plaques formées par explosion et insérées dans une calandre pouvant
atteindre une longueur de plus de 10 m. Cet échangeur peut fonctionner jusqu’à des
températures de l’ordre de 600 °C et des pressions de 50 bar.
Échangeur lamellaire :
C’est une variante de l’échangeur de type tubes et calandre, dans lequel le faisceau est
constitué de tubes aplatis ou lamelles. Ces lamelles sont réalisées à l’aide de deux plaques
formées et soudées ensemble et constituant un canal dans lequel circule l’un des fluides.
Chaque lamelle peut contenir un élément interne (turbulateur) qui permet d’obtenir une
meilleure tenue à la pression et un meilleur échange thermique.
Échangeur brasé :
C’est une variante de l’échangeur plaques et joints conventionnels, car sa surface d’échange
est constituée d’une série de plaques métalliques à cannelures inclinées.
6. Les avantages et inconvénients d’un échangeur de chaleur à
plaques :
Les avantages :
Citons notamment :
Les inconvénients :