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Echangeur A Plaque

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE « BELHADJ BOUCHAIB » AIN TEMOUCHENT

DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE

INSTITUT DE TECHNOLOGIE

Mini projet de l’changeur de chaleur


« échangeur à plaques »

Présenter par

L'étudiant de master 2 mécanique énergétique :

 Boukraa Mohammed
 Bensafi Boudali
Introduction :
Dans les sociétés industrielles, l’échangeur de chaleur est un élément essentiel dans toute
politique de maîtrise de l’énergie. Une grande partie (90%) de l’énergie thermique utilisée
dans les procédés industriels transite au moins une fois par un échangeur de chaleur, aussi
bien dans les procédés eux-mêmes que dans les systèmes de récupération de l’énergie
thermique de ces procédés. Le choix d’un échangeur de chaleur, pour une application
donnée, dépend de plusieurs paramètres : domaine de température et pression des fluides,
propriétés physiques et agressivité des fluides, maintenance et encombrement. Il est évident
que le fait de disposer d’un échangeur de chaleur bien adapté, bien dimensionné, bien
réalisé et bien utilisé permet un gain de rendement et d’énergie des procédés.

1. Généralités sur les échangeurs :


1.1. Définition d’un échangeur thermique :
Les échangeurs thermiques sont des appareils qui permettent d’échanger de la chaleur entre
deux fluides. Le principe mis en œuvre est simple parce qu’il s’agit de mettre en contact un
fluide chaud et froid afin qu’ils se trouvent à la même température. Au cours du processus,
un des fluides pourra changer pourra changer de phase (condensation, évaporation). Ils
peuvent être intégrés dans des équipements destinés aussi bien au refroidissement qu’au
réchauffement. Utilisés depuis plus d’un siècle dans l’industrie agro alimentaire, les
échangeurs thermiques ont maintenant de nombreuses applications, majoritairement dans
l’industrie, mais également dans l’habitat (notamment le conditionnement d’air, la
réfrigération et le chauffage urbain) ou dans les transports (conditionnement d’air,
réfrigération et refroidissement des moteurs).

1.2. Les différentes fonctions d’un échangeur thermique :


Les échangeurs thermiques permettent des échanges de chaleur entre deux liquides, entre
deux gaz ou entre un gaz et un liquide. En cas de transfert de chaleur accompagné de
changement de phase, les échangeurs thermiques peuvent assurer une fonction
d’évaporation ou de condensation.

1.3. Types classiques des échangeurs de chaleur :


Classement technologique :

Les principaux types d’échangeurs rencontrés sont les suivants :

 à tubes : monotubes, coaxiaux ou multitubulaires.


 à plaques : à surface primaire ou à surface secondaire.
 Autres types : contact direct, à caloducs ou à lit fluidisé.
2. Echangeur des plaques :
Un échangeur de chaleur de plaque est un type
d’échangeur de chaleur qui emploie des
plaques en métal pour transférer la chaleur
entre deux fluides. Ceci a un avantage majeur
par rapport à un échangeur de chaleur
conventionnel en ce que les fluides sont
exposés à une surface beaucoup plus grande
parce que les fluides sont étalés sur les
plaques. Cela facilite le transfert de chaleur, et
augmente considérablement la vitesse du
changement de température. Les échangeurs
de chaleur de plaque sont maintenant
communs et de très petites versions effrontées sont employées dans les sections d’eau
chaude de millions de chaudières de combinaison. L’efficacité élevée de transfert de chaleur
pour une si petite taille physique a augmenté le débit d’eau chaude domestique (DHW) des
chaudières de combinaison. L’échangeur de chaleur de petite plaque a eu un grand impact
dans le chauffage domestique et l’eau chaude. Les grandes versions commerciales utilisent
des joints entre les plaques, tandis que les versions plus petites ont tendance à être
effrontées.

Le concept derrière un échangeur de chaleur est l’utilisation de tuyaux ou d’autres récipients


de confinement pour chauffer ou refroidir un fluide en transférant la chaleur entre lui et un
autre fluide. Dans la plupart des cas, l’échangeur se compose d’un tuyau en bobine
contenant un fluide qui traverse une chambre contenant un autre fluide. Les parois du tuyau
sont généralement faites de métal, ou d’une autre substance avec une conductivité
thermique élevée, pour faciliter l’échange, tandis que l’enveloppe extérieure de la plus
grande chambre est faite d’un plastique ou recouverte d’isolation thermique, pour
décourager la chaleur de s’échapper de l’échangeur.

L’échangeur de chaleur de plaque (PHE) a été inventé par Dr.Richard Seligman en 1923 et a
révolutionné des méthodes de chauffage et de refroidissement indirects des fluides. Le Dr
Richard Seligman a fondé APV en 1910 sous le nom d’Aluminium Plant & Vessel Company
Limited, une entreprise spécialisée dans la fabrication de navires soudés à la brasserie et aux
métiers de l’huile végétale.
3. Conception et les composants d’échangeurs de chaleur de
plaque :

1 : pied support. 4 : galet. 7 : ensemble des plaques.

2 : colonne support. 5 : Bâtis mobile. 8 : rail de support

3 : panneau d’accès. 6 : joint. 9 : Goujon

10 : Bâtis fixe. 13 : boîtier a roulement. 16 : écrou de serrage.

11 : pied de bâti. 14 : boulon de serrage. 17 : barre de guidage.

12 : Capot. 15 : rondelle de surette.


4. Principe et fonctionnement de chaleur de plaque :

L’échangeur de chaleur est constitué de plaques, de tubes ou de gaufrages de type “nid


d’abeilles”, de faible épaisseur en aluminium ou matière plastique qui séparent les veines
d’air. Le matériau utilisé pour la fabrication des plaques est variable, ce peut être du verre (il
est insensible à la corrosion mais est lourd et cassant) ou bien de l’aluminium, de l’acier
inoxydable ou un matériau synthétique.

Les plaques sont assemblées entre elles par collage ou soudage et placées dans un châssis
rigide. L’épaisseur d’une plaque oscille généralement entre 0,1 et 0,8 mm, la distance entre
les plaques est très faible, entre 5 et 10 mm, et les courants sont généralement croisés. Afin
de maximiser l’échange convectif, les plaques peuvent être gaufrées et créer de la sorte une
turbulence.

Echangeur à plaques.
En faisant varier la dimension des plaques et leur nombre, on peut obtenir de multiples
variantes.

On peut également :

 Augmenter la longueur de l’échangeur ce qui à la place d’un échange classique à


courants croisés autorise un échange mixte à courants croisés et contre-courant.

On parle d’échangeur à plaque double.

 Monter en série deux échangeurs de chaleur fonctionnant là aussi en courants


croisés / contre-courant.

Si les échangeurs de chaleur sont montés en série, les circulations des veines d’air sont telles
que les raccordements tant de l’air neuf que de l’air repris restent au même niveau, ce qui
est toujours préférable.

Pour prévenir une surchauffe, la récupération de chaleur doit pouvoir être interrompue en
été ou en mi-saison : un by-pass devra être prévu.

Lorsque les surfaces de l’échangeur sont suffisamment froides (température inférieure à la


température de rosée de l’air extrait), la vapeur d’eau contenue dans l’air extrait se refroidit
et se condense, ce qui a pour conséquence l’augmentation du transfert de chaleur. Pour
éliminer la condensation, les plaques sont souvent placées verticalement. Les groupes
doivent alors être superposés, et des contraintes d’emplacement apparaissent.

Pour des températures extérieures très basses, les condensats peuvent même geler. Pour
éviter ces problèmes de gel et de surchauffe une régulation est donc à prévoir.

De même, vu les risques d’encrassement, des filtres sont à prévoir, tant sur la veine d’air
neuf que sur la veine d’air repris.

L’encrassement de l’installation pouvant provoquer outre une diminution de la transmission


de chaleur, également un changement dans le type d’écoulement d’air. Il faut donc prévoir
un entretien régulier du récupérateur.

Facteur influençant le rendement :

Prenons un exemple :

Soit un débit d’air neuf de 100 m³/h (+/- 28 dm³/s).

Avec un débit d’air rejeté de 110 m³/h (mise en dépression du local), le rapport Van/Vav
vaut 100 / 110 = 0.9. Sur le catalogue d’un constructeur, on déduit une efficacité de
l’échangeur à plaques de +/- 67 %.
Courbes de rendement.

Le rendement de récupération est fonction de :

 la configuration de l’écoulement de l’air,


 l’écartement des plaques,
 la surface des plaques,
 l’état de surface des plaques (rugosité, …).

l’efficacité thermique se situe généralement entre 50 – 85 %

5. Les types d’changeur des plaques :

a. Échangeurs à surface primaire :

Les échangeurs à surface primaire sont constitués de plaques corruguées, nervurées ou


picotées. Le dessin du profil de plaques peut être assez varié mais il a toujours un double
rôle d’intensification du transfert de chaleur et de tenue à la pression par multiplication
des points de contact.
b. Échangeurs à plaques et joints :
La surface d’échange est alors composée de plaques métalliques, équipées de joints,
serrées les unes contre les autres à l’aide de tirants entre deux flasques, l’un fixe,
l’autre mobile.

c. Échangeurs à plaques soudées ou brasées :

Ils sont utilisés en récupération de chaleur, dans les domaines de la chimie, de la


pétrochimie, de l’agro-alimentaire, etc. Parmi leur différent type.

 Échangeur platulaire :

Il est constitué d’un assemblage de tôles planes embouties. Il existe différents types
d’appareils : les uns sont composés de chambres planes munies de turbulateurs, les autres
constitués de picots emboutis et soudés.
 Échangeur Compabloc :

Il est constitué d’un assemblage de plaques corruguées identiques à celles utilisées dans les
échangeurs à plaques et joints ; la circulation des fluides est à courants croisés.

 Échangeur Packinox :

C’est un échangeur à plaques soudées de grandes dimensions. Le faisceau est constitué d’un
empilement de plaques formées par explosion et insérées dans une calandre pouvant
atteindre une longueur de plus de 10 m. Cet échangeur peut fonctionner jusqu’à des
températures de l’ordre de 600 °C et des pressions de 50 bar.
 Échangeur lamellaire :

C’est une variante de l’échangeur de type tubes et calandre, dans lequel le faisceau est
constitué de tubes aplatis ou lamelles. Ces lamelles sont réalisées à l’aide de deux plaques
formées et soudées ensemble et constituant un canal dans lequel circule l’un des fluides.
Chaque lamelle peut contenir un élément interne (turbulateur) qui permet d’obtenir une
meilleure tenue à la pression et un meilleur échange thermique.

 Échangeur brasé :

C’est une variante de l’échangeur plaques et joints conventionnels, car sa surface d’échange
est constituée d’une série de plaques métalliques à cannelures inclinées.
6. Les avantages et inconvénients d’un échangeur de chaleur à
plaques :
Les avantages :

Le fonctionnement d’un échangeur de chaleur à plaques procure de nombreux avantages.

Citons notamment :

 Le peu de maintenance nécessaire, surtout comparé à d’autres solutions d’échange


de chaleur — même si des opérations de nettoyage des plaques sont évidemment
nécessaires ;
 Un fonctionnement simple, au service d’une fiabilité reconnue ;
 Une durée de vie importante, combinée à une rareté des pannes constatées ;
 La possibilité d’utiliser de nombreux matériaux différents et donc de nombreuses
applications possibles ;
 Une belle rentabilité pour les débits d’air inférieurs à 5 000 m3/h ;
 Des performances élevées, notamment dans la récupération de chaleur ;
 Une compacité sans égale !

Les inconvénients :

 Disposition Air neuf/Air rejeté proche,


 sans by-pass, il n’y a pas de régulation de température et donc un risque de
surchauffe en été,
 danger de givre par température extérieure basse et par dépassement du point
de rosée, il faut être attentif à la régulation si on souhaite tenir compte du
récupérateur pour dimensionner les chaudières et les batteries de chauffe,
 l’échangeur présente une perte de charge relativement importante, surtout à de
grands débits,
 en cas de panne des équipements mal conçus peuvent être source de bruit ainsi
que de fuites et donc de contamination.

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