Etude Phytochimique Et Evaluations Des Activites Anti - Compress
Etude Phytochimique Et Evaluations Des Activites Anti - Compress
Etude Phytochimique Et Evaluations Des Activites Anti - Compress
Intitulé :
Jury d’évaluation :
Reghis Sara
Dédicaces
Au terme de ce travail je remercie
Je remercie Dieu tout puissant de m’avoir donné la force et le
courage de finir ce modeste travail, qui est le fruit de mes années de
quête et de savoir.
Je dédie ce modeste travail à :
Ma mère (Mama : Nacira) et mon père (papa : Mouhamed) qui
m’ont soutenu le long de mon parcours, pour leur confiance,leur aide
morale, leur amour, leurs encouragements, leurs sacrifices, ainsi que
leurs précieux conseils.
A mon mari : djamil qui m’a accordé son soutien durant les
périodes les plus difficile
A mes amis universitaires, surtout : mon binôme Sara, Nora,
Meriem, Sabrina et Ames cousines : Mona, Chahines, Loubna.
Et un grand merci a mes tantes Houria, fairouz et Hayet. A mes
oncles : Khalifa, Azzouz, abd elaziz et abd elmadjid.
Et a mon grand père Ibrahim Et a tous ceux que j’aime.
RAHMOUNI SARA
Liste des abréviations
ABSC : absorbance contrôle
ABSE : absorbance l’échantillon
AcOEt : acétate d’éthyle
BuOH : butanol
MeOH : Méthanol
Rf : Rapport frontal SM :
Solution Mère
MHA : Mueller Hinton
J : Jours
Depuis la nuit du temps, l’homme a utilisé Les plantes médicinales pour se nourrir, se
soigner des différentes maladies pathologiques commun et parfois dans ses rites religieux.
Selon l’OMS, la phytothérapie est considérée comme une médecine traditionnelle et est
encore massivement employée dans certains pays, dont les pays de développement. C’est
une médecine non conventionnelle du fait de l’absence d’étude clinique [73]. Le retour, et
pour cause, vers la phytothérapie est aujourd’hui une démarche planétaire.
Des recherches pharmacologiques se font actuellement à travers tous les laboratoires
du monde pour élucider les propriétés thérapeutiques des différents métabolites de ces
plantes médicinales et leurs rôles thérapeutiques et identifier les principes actifs d'origine
naturelle. L’Algérie possède une richesse floristique considérable. En compte environ 3000
espèces de plantes dont 15% sont endémiques [71]. ce potentiel de plantes médicinales
comporte des milliers d’espèces présentant divers intérêts et constituent un axe de recherche
scientifique, plus particulièrement dans le domaine des substances naturelles.
Cette diversité nous a incitées à étudier les plantes Crocus sativus L., Glycyrrhiza
glabra L., Linum usitassimum L., Lavandula stoechas.
1
Chapitre I
Plantes médicinales
Chapitre I Plantes médicinales
I-1 Définition
2
Chapitre I Plantes médicinales
3
Chapitre II
Etude botanique
Chapitre II Etude botanique
II-1-1-1 Définition
La famille des Iridacées est constituée des plantes monocotylédones. Elle comprend
environ 1 800 espèces réparties en 67-92 genres répartis en quelques sous- familles. Ce sont
des plantes herbacées (même s'il existe quelques rares arbustes), rhizomateuses, bulbeuses
ou à racines épaissies des régions tempérées à tropicales. C'est une famille cosmopolite mais
qui manque dans les régions froides et le nord de l'Eurasie.
Dans cette famille, on peut citer le crocus (genre Crocus) producteur de safran, le
glaïeul (genre Gladiolus) et l'iris (genre Iris). On peut incorporer les Géo iridacées à cette
famille, petites plantes herbacées saprophytes (comme Geosiris aphylla) endémiques de
Madagascar [60].
II-1-1-2 Description botanique
a- Appareil végétatif :
Habitus : Herbes vivaces, avec rhizomes, tubercules ou bulbes.
Feuilles : Sessiles, distiques, basales, rubanées, parallélinerves
b- Appareil reproducteur
L’Inflorescences : Généralement une cyme terminale. Spathe membraneuse ou
herbacée
Fleurs : 3+3 T / 3 St / 3 C. homoichlamyde, trimère, actino ou zygomorphe
(Gladiolus), isostémone, épigyne, bisexuée, périgone pétaloïdes libre, ou soudé (crocus),
avec deux verticilles souvent différent en taille, en forme ou en couleur.
Trois étamines : Opposées aux tépales externes, parfois soudées par la base des
filets : anthères à déhiscence longitudinale.
Ovaire : Généralement infère, triloculaire ; style à trois lobes souvent pétaloïdes ; trois stigmates,
parfois très longs et ramifiés (safran) ; placentation axile, un à plusieurs ovules par loge, anatrope,
bitégumentés.
4
Chapitre II Etude botanique
5
Chapitre II Etude botanique
C'est une épice rare et chère dont le prix au kilo est supérieur à celui de la truffe
et du caviar, soit environ 30.000 € pour un safran produit en France. Pour obtenir un kilo de
safran, il faut récolter et préparer une à une et à la main, entre
150.000 et 200.000 fleurs
Le crocus prospère sur des sols semi-arides ou arides, mais peut également être
cultivé dans des environnements plus rigoureux. La plus grande safranière de France est
implantée en Creus dans le Limousin. [63].
6
Chapitre II Etude botanique
II.1.3.2. Nomenclature
Nom scientifique : Crocus sativus L.
Noms communs : safran, fleur de Crocus sativus
Anglais : Saffron crocus
Français : safran, safran cultivé, safran de Gâtinais
Arabe : Azzaàfarane, Azzaàfarane Alhorr, Azzaàfarane chaàra
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Chapitre II Etude botanique
8
Chapitre II Etude botanique
9
Chapitre II Etude botanique
Dans cette famille, on peut citer le lin cultivé (genre Linum), cultivé pour les fibres
de ses tiges servant à confectionner des tissus ou pour ses graines dont on extrait de l'huile
et qui laissent un tourteau utilisé en alimentation animale. [65].
Cinq étamines alternant parfois avec cinq staminodes : Filets soudées et élargis à la
base ; anthères à déhiscence longitudinale.
Ovaire supère : Pluriloculaire, trois à cinq styles ou soudés par la base ; placentation
10
Chapitre II Etude botanique
axile ; deux ovules par loge chaque loge séparée par une fausse cloison, ovules anatropes,
bitégumentés.
Fruits : Capsule septicités ou drupe .Graine à embryon droit, peu albumen [11].
La famille des Linacées est cosmopolite, mais la plupart de ses membres sont
concentrés dans les régions tempérées.
II.2.3. L’espèce Linum usitassimum L. :
II.2.3.1 Définition:
Le lin (Linum usitassimum L.) est une espèce de la famille des Linacées. C'est une
plante herbacée annuelle dressée, dont les ramifications s'élèvent en forme de corymbe au-
dessus de la tige .On cultive deux types de L. usitassimum; le lin oléagineux, dont la graine
produit une huile, est une plante relativement courte à ramifications secondaires nombreuses,
tandis que le lin textile, dont la tige produit des fibres, est plus élevé et moins ramifiée [61].
11
Chapitre II Etude botanique
Les fleurs sont bleu clair ou blanc, hermaphrodites et hypogynes, ont un pédoncule dressé et
allongé, 5 sépales, 5 pétales (bleus), 5 étamines et un pistil formé de 5 carpelles séparés par
autant de fausses cloisons. Le fruit, une capsule à cinq loges, contient un maximum de 10
graines. La graine est ovale, lenticulaire, longue de 4 à 6 mm, avec une surface lisse et
luisante de couleur brun moyen à pâle.
La graine contient de 35 % à 45 % d'huile et de 20 % à 25 % de protéine .Le cycle de vie de la plante
de lin est constitué d'un végétal de 60 à 80 jours période de 25 à 40 jours de la période de floraison et
une période de maturation de 40 à 60 jours. Le stress hydrique, les températures élevées et la maladie
peuvent raccourcir l'une de ces périodes de croissance [13,14].
12
Chapitre II Etude botanique
13
Chapitre II Etude botanique
Outre le Canada, les principaux pays producteurs de lin sont l'Argentine, l'Inde, les
États-Unis et la Russie. La plus grande partie du lin canadien est exportée sous forme de
graine de lin. L'huile de lin, extraite de cette graine, sert depuis longtems à divers usages
industriels, et le tourteau dégraissé pourrait servir à l'alimentation du bétail (il convient de le
faire bouillir dans l'eau, pour neutraliser la lin amarine, un glucoside cyanogénétique).
Il n'y a aucune production commerciale de lin textile au Canada. Par ailleurs, des
sélectionneurs viennent de réussir à créer un lin oléagineux à faible teneur en acide
linoléique, qui pourrait servir à l'alimentation humaine. En plus des usages industriels du lin
oléagineux, la graine entière de cette plante est beaucoup utilisée en pâtisserie en Europe
[12].
14
Chapitre II Etude botanique
a) L’Appareil végétatif
Racines : sont généralement pivotantes et laissent apparaitre des nodosités à rhizobium qui
se forment si le sol est pauvre en azote [17].
Feuilles : sont généralement alternes, pennées ou trifoliolées et stipulées.
Cependant on peut noter quelques évolutions : la foliole terminale peut être absente
(fève) ou en forme de vrille (vesce), les folioles sont remplacées par des épines (ajonc), les
stipules font place à des épines (robinier faux acacia), le nombre de folioles peut être réduit
(trèfle, genêt), la nervation peut être de type palmée (lupin) [18]
15
Chapitre II Etude botanique
b) Appareil reproducteur
Inflorescences : Sont des grappes plus ou moins allongées. Les fabacées les plus
primitives (Mimosoideae) possèdent un périanthe régulier et réduit.
Etamines : Très nombreuses. Chez les plus évoluées, on observe une réduction du nombre
d’étamines à 10 et la fleur devient zygomorphe
La préfloraison est imbriquée2, descendante ou vexillaire3. Toutes les Fabacées
possèdent un ovaire formé d’un seul carpelle. Celui-ci est supère et surmonté d’un style et
d’un stigmate. Le fruit, élément le plus constant et qui caractérise cette famille, est appelé
gousse ou légume.
Il s’agit d’un fruit qui s’ouvre en général à maturité grâce à une double ouverture :
ventrale et dorsale. Chez certaines espèces, la gousse subit des transformations. Celle-ci
peut présenter des étranglements entre les graines (gousse lemnacée, Indéhiscente), elle peut
devenir pauciséminée (jusqu’à une seule graine).
En fonction des espèces, la gousse est sèche ou charnue, aplatie ou comprimée,
spiralée, arquée, ailée, segmentée, articulée, verdâtre ou de couleur vive. Sa taille va de
quelques centimètres à une trentaine de centimètres [17].
Le nombre d’ovules est variable. Ils évoluent pour former une graine arquée, ex
albuminée, qui est d’ailleurs souvent riche en composés à haute valeur alimentaire
II.3.1.3. Intérêts économique :
16
Chapitre II Etude botanique
17
Chapitre II Etude botanique
II.3.3.2. Nomenclature :
18
Chapitre II Etude botanique
Les racines et stolons qui ont un intérêt thérapeutique. Les racines et les stolons, secs et
vendus en morceaux, fournissent le ≪ bois de réglisse ≫ ou réglisse du commerce. Pour
cette raison, nous nous attarderons sur la description des caractères anatomiques des ≪
racines ≫ et rhizomes [21].
19
Chapitre II Etude botanique
Les plantes sauvages procurent le plus souvent les ≪ racines ≫ que l’on trouve dans le commerce,
tandis que celles de culture, plus concentrées en principes actifs, sont utilisées pour la fabrication de
l’extrait [25].
20
Chapitre II Etude botanique
21
Chapitre II Etude botanique
22
Chapitre II Etude botanique
23
Chapitre II Etude botanique
II .4.3.2. Nomenclature :
à treize nervures avec des lobes moyens modifiés en un appendice. La Corolle est de couleur
violet foncée ou mauve.
24
Chapitre II Etude botanique
La floraison, plus précoce que chez les autres lavandes, se déroule d’avril à
mai puis en automne [34].
25
Chapitre II Etude botanique
Lavandula. Stoechas est une espèce végétale bien connue et utilisée à travers toute la
région méditerranéenne pour ses vertus médicinales, Elle était utilisée par les médecins
musulmans qui la considéraient comme céphalique (tonique), résolvante, désobstruant, et
carminative. Ils la prescrivent pour lutter contre des infections pulmonaires et pour
l’expulsion des humeurs bilieuses et flegmatiques est également utilisée comme insectifuge
[37].
En Algérie, L. stoechas est très connue sous le nom local "Halhal" et est largement
distribuée à travers toute la périphérie nord du pays. Dans la médecine populaire algérienne,
les parties aériennes, surtout les inflorescences, sont utilisées comme un agent antiseptique et
stimulant [38].Dans la cuisine, elles sont également utilisées comme herbe culinaire pour
préparer un type particulier de couscous
Elle est répandue dans tout le bassin méditerranéen (Europe méridionale, l’Afrique du
Nord et le Moyen Orient) avec une petite disjonction sur la frontière Lybie-Egypte.
Actuellement, elle a été introduite et est cultivée en Bretagne, Nouvelle Zélande et en
Australie [28].
26
Chapitre II Etude botanique
27
Chapitre III
Le métabolisme secondaire
Chapitre III Le métabolisme secondaire
28
Chapitre III Le métabolisme secondaire
On peut classer les métabolites secondaires en plusieurs grands groupes : parmi ceux- ci,
les composés phénoliques, les terpènes et stéroïdes et les composés azotés dont les
alcaloïdes.
Chacune de ces classes renferme une très grande diversité de composés qui possèdent une
très large gamme d'activités en biologie humaine. Quelques exemples représentatifs sont
présentés ci-après, grâce à une revue des ouvrages .
Ils ne sont pas produits directement lors de la photosynthèse mais résultent de réactions
chimiques ultérieures, Ils sont des molécules qui ne participent pas directement au
développement des plantes mais Plutôt interviennent dans les relations avec les stress
biotiques, abiotiques, microorganismes pathogènes…etc [ 55].
Les composés phénoliques ou aromatiques qui interviennent dans les interactions plante
(alléllopathie, inhibition de la germination et de la croissance). Parmi ces composés : les
anthocyanidines, les flavonoïdes, les phénylpropanoides et les tanins.
29
Chapitre III Le métabolisme secondaire
Les composés azotés qui comprennent les alcaloïdes, les glycosideser de l’acide
cyanhydrique. Quand les plantes sont abimées.ils sont synthétisés à partir d’acides aminés.
On citera la nicotine, l’atropine, la codéine, la lupinine ; les terpènes, les poly-isoprènes
[45].
Les composés terpénoïdes et leur dérivés.
30
Chapitre III Le métabolisme secondaire
Plus rares, les coumarines et les Stilbènes, ne seront pas décrits en détail ici.
[45]. Tableau.03 : principales classes de composés phénoliques :
31
Chapitre III Le métabolisme secondaire
même squelette de base à quinze atomes de carbones qui sont arrangés à une configuration
C6-C3-C6 de type phényl-2-benzopyrane ce qui est synonyme avec la structure 2-phényle
chromane [58].
Figure 20: Structure du 2-phényle chromane[57]. Figure 21 : Structure générale des flavonoïdes[57].
32
Chapitre III Le métabolisme secondaire
33
Chapitre III Le métabolisme secondaire
34
Chapitre III Le métabolisme secondaire
La structure bactérienne :
Une bactérie est composée d’un noyau, contenant dans un seul chromosome, le
patrimoine génétique de la cellule, d’un cytoplasme, contenant des ribosomes, siège des
protéiques et éventuellement des plasmides d’une paroi, ou membrane, lui donnant sa
forme, sa rigidité et ses antigènes, le constituant essentiel d’une paroi bactérienne est
mucopeptid[ 46].
Les Caractéristiques des Quelques bactéries :
A. -Pseudomonas aeruginosa :
Bacille aérobie, gram négatif, très mobile [70].
35
Chapitre III Le métabolisme secondaire
B -Staphylococcus Aureus :
Cocci, immobile, gram positif, disposés en amas ou en grappe de raisin [72].
A. Escherichia Coli :
Bacille, mobile, gram négatif, pathogène [70].
36
Chapitre III Le métabolisme secondaire
37
Chapitre III Le métabolisme secondaire
couleur est inversement proportionnelle à la capacité des antioxydants présents dans le milieu
[56].
38
Deuxième partie
Partie expérimentale
Chapitre I
Matériel et méthodes
Chapitre I Matériel et méthodes
I. Matériels et méthodes
I.1. Récolte des matériels végétaux :
Les espèces sélectionnées sont : Les étamines Crocus sativus L.les racines
Glycyrrhiza glabra L. ; les graines Linum usitassimum L. Ont été achetées.et Lavandula
stoechas a été récolté du djebel Sidi aich région de collo (wilaya de Skikda) pendant le mois
mars 2016. Les organes de plantes sélectionnées ont été broyé pour obtenir une poudre fine
pour qu’elle soit prête à l’utilisation.
L’identification de ces espèces a été au laboratoire de biochimie végétale à la faculté SNV
Université Mentouri Constantine.
39
Chapitre I Matériel et méthodes
40
Chapitre I Matériel et méthodes
Protocole expérimental
On pèse 2 g du matériel végétal de chaque organe des plantes : Lavandula stoechas
(feuilles, fleurs, tiges, racines), Crocus sativus L. (étamines), Glycyrrhiza glabra L.
(racines), Linum usitassimum L. (grains) et l’introduit dans des tubes avec 10 ml d’eau
distillée puis on chauffe l’extrait au bain marie à 85°C Pendant 20 min. après on agite
vigoureusement chaque tube, en position horizontale pendant 15 secondes environ et on
abandonne le tube dans son portoir, après 10 min au repos on compare les hauteurs des
mousses.
Pas de mousse=test négatif
Mousse moins de 1cm=test faiblement positif
Mousse de 1 à 2cm=test positif
Mousse plus de 2cm=test très positif
41
Chapitre I Matériel et méthodes
42
Chapitre I Matériel et méthodes
Une prise de 125 μL de l’extrait dilué (SM) est mélangée avec 500 μl d’eau distillée et
125 μl de réactif de Folin-Ciocalteu. Après une agitation vigoureuse du mélange suivie
d’un repos de 3 minutes, une prise de 1250 μl de Na2CO3 de 2 à 7% est additionnée. Enfin
le mélange obtenu est ajusté par de l’eau distillée à 3 ml [67].
I.5. Evaluation des activités biologiques :
I.5.1. Evaluation de l’activité antioxydante :
Protocole expérimental :
1- Nous avons prendre 0,005 g de chaque poudre d’extraits différentes du lavandula
stoechas et Glycyrrhiza glabra L., Dissoudre dans 10 ml diméthyle Sulfoxide (Solution
Mère), après nous avons préparés 4 concentrations différentes :
3 mg/ml : 3 ml de solution mère + 2 ml de MeOH.
2 mg/ml : 2 ml de solution mère + 3ml de MeOH.
1 mg/ml : 1 ml de solution mère + 4ml de MeOH.
43
Chapitre I Matériel et méthodes
44
Chapitre I Matériel et méthodes
L’évaluation de l’activité antibactérienne des extraits de plantes (ont été faite sur 4
souches bactériennes. Les microorganismes testés sont:
45
Chapitre II
Résultats et discussion
Chapitre II Résultats et discussion
II.1. Résultats des tests phytochimiques des extraits de Lavandula stoechas , Crocus
sativus L. , Glycyrrhiza glabra L.. et Linum usitassimum L. :
-: Test négatif
+: Test faiblement positif
++ : Test positif
+++ : Test fortement positif
46
Chapitre II Résultats et discussion
- : Test négatif + : Test faiblement positif ++ : Test positif +++ : Test fortement positif
47
Chapitre II Résultats et discussion
Photo 06 : résultat criblage des flavonoïdes et anthocyans de les espèces Crocus sativus L.,
Glycyrrhiza glabra L. et Linum usitassimum L.
- : Test négatif
+ : Test faiblement positif
++ : Test positif
+++ : Test fortement positif
48
Chapitre II Résultats et discussion
Photo 07 : résultat criblage des tanins de les espèces Lavandula stoechas, Crocus
sativus L., Glycyrrhiza glabra L. et Linum usitassimum L.
49
Chapitre II Résultats et discussion
- : Test négatif
+ : Test faiblement positif
++ : Test positif
+++ : Test fortement positif
50
Chapitre II Résultats et discussion
- : Test négatif
++ : Test positif
+ : Test faiblement positif
+++ : Test fortement positif
51
Chapitre II Résultats et discussion
Les tests phytochimiques de détection des saponosides par calcule d’indice de mousse
ont élucidé la présence de ces métabolites dans les organes suivants : racines de (Lavandula
stoechas, Glycyrrhiza glabra L. ) et les grains de Linum usitassimum L. respectivement.
Tableau 08 : Résultat de criblage des saponosides
- : Test négatif
+ : Test faiblement positif
++ : Test positif
+++ : Test fortement positif
52
Chapitre II Résultats et discussion
53
Chapitre II Résultats et discussion
54
Chapitre II Résultats et discussion
1,4
1,2
0,8
L
0,6
0 200 400 600
0,4
consentration en µg de l'acide gallique
0,2
55
Chapitre II Résultats et discussion
400
quantité de polyphénole en 350
300
mg
250 Série1
200
150
Lsfe Lsfr Gg
100
Figure 27 : Teneur 50
en polyphénols totaux(en mg/g d’extrait
0
Tableau 10 : Les Taux de polyphénols totaux existants dans les feuilles et les fleurs
de Lavandula stoechas et les racines de Glycyrrhiza glabra
Echantillo Taux de
n
LSfeuilles polyphénols
357±14,14
LSfleurs 236,25±27,22
GGracines 118,75±23,68
56
Chapitre II Résultats et discussion
Selon les mesures effectuées sur les extraits EMLSfeuilles et EMLSfleurs On calcule le
pourcentage d’inhibition de DPPH selon la formule indiquée dans la partie précédente. Les
pourcentages d’inhibition sont présentés dans le tableau
Tableau 11: Taux d’inhibition du DPPH par les extraits EMLSfeuilles et EMLSfleurs
%Inhibittion %Inhibittion
EMLSfeuilles EMLSfeurs
Conc.
0,125 89,9 87,58
1 91,36 90,36
57
Chapitre II Résultats et discussion
92
91,5 % Inhibition
91
90,5
90
89,5
89
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
88,5
88 concentration mg/ml
87,5
Figure 28 : courbe de % d'inibition du DPPH par des extraits EMLSfeuilles et EMLSfleurs
87
100
80
60
.
40
20
0 1 2 3 4
concentration mg/ml
58
Chapitre II Résultats et discussion
Conc. %Inhibition
EM.GGracines
0,125 19,72
0,25 35,11
0 53,24
,
1 87,88
5
d'inibition %
100
90
80
70
60
50
40 0,5 1 1,5
30 concentration mg/ml 0
20
10
Figure 30 : courbe du % d’ inhibition du DPPH par des extraits EMGG
0
59
Chapitre II Résultats et discussion
% Inhibition
100
80
60
% Inh.Gg
40
Conc.
20
1 2 3 4
0
concentration mg/ml
Les profils d’activité anti radicalaire obtenus révèlent que les extraits possèdent une
activité anti radicalaire dose dépendante, les concentrations d’extraits et standards qui
piègent 50 % du radical DPPH (IC50).
C’est un paramètre utilisé pour estimer l’activité antioxydante. Plus cette
concentration est faible plus l’effet antioxydant est très élevé l’espèce EMLSfeuilles possède
l’effet scavenger le plus puissant parmi les trois extraits avec une valeur de IC50 = 0,90 mg
/ ml, suivi par L’extrait EMLSfleurs (IC50 de 0,89 mg / ml), et enfin l’extrait EMGGracines qui
est le plus faible parmi ces extraits avec une IC50 d’environ 0,48 mg / ml.
60
Chapitre II Résultats et discussion
0,48
Nous avons étudié in vitro le pouvoir anti bactérien des extraits méthanoliques
des fleurs des feuilles isolées de et les racines de Glycyrrhiza glabra L. par la méthode de
diffusion des disques sur un milieu Glose solide Mueller-Hinton. Cette activité est estimée
en termes de diamètre de la zone d’inhibition autour des disques contenants les extraits
méthanoïques à tester vis-à-vis des souches des bactéries après 24h d’incubation à une
température adéquate de 37°C. Les photos 18 et tableau 15 montrent les résultats
obtenus par cette méthode.
61
Chapitre II Résultats et discussion
Klebsiella 12 + / - / /
- : Test négatif
+ : Test faiblement positif
62
Chapitre II Résultats et discussion
63
Conclusion
Conclusion :
La découverte de ressources naturelles du règne végétal reste capitale pour la mise
au point de nouveaux remèdes thérapeutique.
La présente étude a porté sur les espèces Lavandula stoechas, Crocus sativus L.,
Glycyrrhiza glabra L., Linum usitassimum L. qui appartiennent aux familles lamiacées,
iridacées, fabacées, linacées, et qui sont parmi les familles les plus importantes de la flore
algérienne et les plus utilisées en médecine traditionnelle. Elle a permis de mettre en
évidence à travers un criblage phytochimique la présence des tanins, des flavonoïdes, des
stérols et stéroïdes, des triterpènes et des saponosides des espèces étudiés.
Le dosage de Polyphénols totaux dans l’extrait hydroalcoolique des feuilles et fleurs
de Lavandula stoechas a révélé que cette espèce est riche en Polyphénols totaux (EMLS
feuilles = 375±14,14) Et (EMLS fleurs = 236,25±27,22) respectivement, comparativement
à l’extrait hydroalcoolique des racines de Glycyrrhiza glabra L. qui est moins riche en
Polyphénols totaux (EMGG racines = 118,75±23,68).
L’évaluation de l’activité antioxydante des extraits hydrométhanoliques des espèces
lavandula stoechas, Glycyrrhiza glabra L. a montré que les extraits EMLS feuilles (CI50
=0,90) et EMLS fleurs (CI50 =0,89) ont un pouvoir antioxydant puissant pour les feuilles et
modéré pour les fleurs, l’extrait EMGG racines possède une activité antioxydante
considérable (CI50 =0,48), ce qui va en accord avec les quantités des Polyphénols totaux
trouvées dans ces plantes.
Les extraits hydrométhanoliques de la plante Lavandula stoechas (feuilles et fleurs)
ont inhibé la croissance des bactéries E. Coli, Klebseilla sp par les feuilles et les bactéries
Pseudomonas sp, Staphylococcus aureus sont inhibé par les fleurs.
L’extrait de l’espèce Glycyrrhiza glabra L. a un effet inhibiteur sur la croissance des bactéries
Pseudomonas sp.
64
Références bibliographiques
Références bibliographiques
Références bibliographiques :
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Touggourt), (2010), Mémoire de fin d’étude d’ingénieur (université de Ouargla),.
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phénoliques) de Rhetinolepis Lonadoides Coss (Tichert), (2010), Mémoire de fin
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quelques Bactéries pathogènes, Mémoire de fin d’étude d’ingénieur
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Références bibliographiques
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Résumé
Résumé :
Le dosage des Polyphénols totaux effectué sur les extraits hydrométhanoliques ont été
déterminé à partir de la courbe d’étalonnage d’acide gallique apparaient riche en quantité
chez les espèces Lavandula stoechas. Glycyrrhiza glabra L., Crocus sativus L., et de
valeur appréciable chez linum usitassimum L.
Les extraits de ces espèces ont montré que Lavandula stoechas. Et Glycyrrhiza
glabra L. possèdent un pouvoir antioxydant puissant.
L’évaluation de l’activité antibactérienne des extraits L. stoechas ont un effet inhibiteur
sur la croissance des bactéries E.coli, Staphylococcus aureus, Klebseila sp, Pseudomonas
sp, et Glycyrrhiza glabra L. a moyennement bloqué le développement des bactéries
Pseudomonas sp.
Mot clés :
Crocus sativus L., Glycyrrhiza glabra L., Linum usitassimum L. , Lavandula stoechas, activité
antioxydante, activité antibactérienne, polyphénols, flavonoïdes, tanins.
Abstract:
Key Words :
Crocus sativus L. , Glycyrrhiza glabra L., Linum usitassimum L., Lavandula stoechas,
antioxydant activity, antibactérial activity, polyphénols, Flavonoïds, tanins .