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Etude de L'efficacite Des Crib - MTAHRI Maha - 3219

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Université Sidi Mohammed Ben Abdellah

Faculté des Sciences et Techniques


www.fst-usmba.ac.ma

Année Universitaire : 2015-2016

Master Sciences et Techniques GMP


Génie des Matériaux et des Procédés

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES


Pour l’Obtention du Diplôme de Master Sciences et
Techniques

Etude de l’efficacité des cribles et des hydrocyclones


au sein de la laverie de Maroc Phosphore II

Présenté par:

MTAHRI Maha

Encadré par:

- Mme I. MEDIA (OCP Safi)


- Mme O. SQALLI (FST Fès)

Soutenu Le 17 Juin 2016 devant le jury composé de:

- Mme O. SQALLI
- M. K. MISBAHI
- M. A. ZEROUALE

Stage effectué à : OCP Safi

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------
Faculté des Sciences et Techniques - Fès
 B.P. 2202 – Route d’Imouzzer – FES
 212 5 35 60 80 14 ; Fax : 212 5 35 60 82 14
Dédicace
À ma belle maman ;

Je te remercie d’être toujours présente pour moi et m’encourager


tous le temps. Je te remercie de m’avoir montré que l’amour existe bel
et bien, tu mérites la meilleure des récompenses, Je t’aime maman.

À mon père ;

Celui qui m’a appris la patience, à être endurant et à garder la


persévérance dans la voie de la recherche et de l’œuvre créatrice, en
cultivant au fond de moi la confiance pour achever mes rêves, Je t’aime
papa.

À ma petite sœur Rania et mon petit frère Nizar ;

Les sources de mon inspiration permanente.

À ma sœur Jihane et mes frères Mohammed et Badre-eddine ;

Je vous remercie pour votre support persistant, que DIEU vous


protège et vous guide pour être à la hauteur dans votre parcours
universitaire.

À ma grand-mère ;

La source de tendresse que DIEU te préserve santé et longue vie.

À mes précieux amis Dilal DEROUICH, Hamid ERRABOUZ,


Youssef EL-ADARISSI ;

Je vous dis merci encore mille fois pour votre encouragement et


enthousiasme qui a été mon bouffée d’oxygène.
Remerciement
Je dis merci à DIEU le sage unique, le puissant et le généreux, d’avoir jouit de la santé
pour pouvoir continuer mes études. Je le concilie de me rationaliser dans le bon sens pour me
mettre debout et réussir prochainement dans ma carrière professionnelle et achever mes rêves.

Je tiens à remercier Madame MEDIA, la responsable production pour son aide


permanant durant ma période de stage.

Je remercie profondément Monsieur ACHIQ, pour son assistance et surveillance tout au


long de ma période de déroulement de stage.

J’adresse mes profonds gratitudes à Monsieur KANFOUD pour son aide persistant tout
au long de mes sorties au chantier.

Je dis merci infiniment à Monsieur HAFASS, Monsieur KHALFAOUI, Monsieur EL-


OUAZZANI, Monsieur CHEROUJ, Monsieur MESLOUHI pour leurs assistance et
disponibilité.

J’exprime mes cordiales reconnaissances à Madame SQALLI Oufae pour son


encadrement pédagogique en permanence et ces conseils intéressants.

Je dis merci aux membres de jury pour leurs contributions à l’évaluation de ma mémoire
de fin d’études.

Et bien sûr je me souviens toujours mon honorable faculté « FST de Fès » et ces
professeurs compétant, je veux dire merci encore mille fois pour vos riches conseils et
renseignements.
Liste des figures

Figure 1 : Le débourbeur (Trommel 30) .................................................................................... 5


Figure 2 : Les composants du trommel ...................................................................................... 5
Figure 3 : Les composants d'un hydrocyclone ........................................................................... 6
Figure 4 : Le filtre à bande ......................................................................................................... 6
Figure 5 : phénomène de goujonnage ...................................................................................... 11
Figure 6 : Bouchage des buses d'arrosage ................................................................................ 11
Figure 7 : Diagramme d'Ishikawa du crible ............................................................................ 12
Figure 8 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 34 (ligne I)…………… ........................... 27
Figure 9 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 37 (ligne II)……………………..……….27
Figure 10 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 41 (ligne I)…………….……………….27
Figure 11 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 44 (ligne I)…..…………………………27
Figure 12 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 34 (ligne II)……………............. ……...28
Figure 13 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 37 (ligne II)…………………………….28
Figure 14 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 34 (ligne III)…………………………...28
Figure 15 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 37 (ligne III)…………………………...28
Figure 17 : Dégradation de l'apex ............................................................................................ 32
Figure 16 : Débordement des cuves ......................................................................................... 32
Figure 18 : Diagramme Ishikawa de l'hydrocyclone ................................................................ 32
Figure 19 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 34 de la ligne II ...................................... 37
Liste des tableaux
Tableau 1 : Les tranches granulométriques rejetés .................................................................... 5
Tableau 2 : Le diamètre de coupure théorique des hydrocyclones ............................................ 6
Tableau 3 : Analyse granulométrique des cribles de la laverie ................................................ 10
Tableau 4 : Récapitulatif pour la détermination de l'efficacité des cribles .............................. 11
Tableau 5 : Les causes possibles de l'inefficacité du crible (fiche Kaizen) ............................ 13
Tableau 6 : Détermination des causes réels de l'inefficacité de crible (fiche Kaizen) ............. 14
Tableau 7 : Les actions d'améliorations pour gérer l'efficacité du crible ................................. 15
Tableau 8 : Standard de nettoyage du crible ............................................................................ 17
Tableau 9 : Standard de vérification des panneaux criblantes ................................................. 19
Tableau 10 : Analyse granulométrique des hydrocyclones de la haute coupure (Ligne I) ...... 21
Tableau 11 : Analyse granulométrique des hydrocyclones de la basse coupure (Ligne I) ...... 22
Tableau 12 : Analyse granulométrique des hydrocyclones de la haute coupure (Ligne II) ..... 23
Tableau 13 : Analyse granulométrique des hydrocyclones de la haute coupure (Ligne III) .... 23
Tableau 14 : Calcul de nombre de partage pour tous les hydrocyclones Weires ..................... 26
Tableau 15 : Calcul de l'imperfection des hydrocyclones ........................................................ 29
Tableau 16 : Comparaison entre le diamètre de coupure expérimentale et théorique ............. 30
Tableau 17 : Les pourcentages des grains des hydrocyclones de la haute coupure ................. 30
Tableau 18 : Les pourcentages des grains des hydrocyclones de la basse coupure ................. 30
Tableau 19 : Les causes possibles de la mauvaise classification de l'hydrocyclone ................ 33
Tableau 20 : Détermination des causes réelles (fiche Kaizen) ................................................. 34
Tableau 21 : Standard de suivi du fonctionnement des hydrocyclones de la laverie ............... 36
Tableau 22 : Les paramètres de marche et de conception de l'hydrocyclone classificateur .... 38
Tableau 23 : Les paramètres nécessaire pour calculer le diamètre de l'apex minimal ............. 40
Tableau 24 : Le pourcentage des pertes en phosphate et le débit massique des boues ............ 42
Tableau 25 : Les éléments de la basse coupure rejetés vers la mer.......................................... 45
Table des matières
Introduction ............................................................................................................................................. 1
Chapitre I : Présentation de l’entreprise .................................................................................................. 2
I. Présentation de l’OCP .............................................................................................................. 2
II. L’atelier laverie de Maroc Phosphore II .................................................................................. 3
III. Les étapes de lavage du phosphate .......................................................................................... 4
IV. Principe de fonctionnement d’une ligne de lavage .................................................................. 7
Problématique.......................................................................................................................................... 8
Chapitre II : Etude de l’efficacité des cribles .......................................................................................... 9
I. L’analyse granulométrique ...................................................................................................... 9
II. Détermination de l’efficacité des cribles ............................................................................... 11
III. Etat des lieux et détermination des causes probables............................................................. 11
IV. Détermination des causes réels par fiche Kaizen ................................................................... 12
V. Les actions mise en places pour améliorer l’efficacité du crible ........................................... 15
Chapitre III : Etude de l’efficacité des hydrocyclones de la laverie de Maroc Phosphore II ................ 20
I. L’analyse granulométrique .................................................................................................... 20
II. Détermination de l’imperfection des hydrocyclones ............................................................. 24
III. Les paramètres qui influencent la coupure ............................................................................ 31
IV. Etat des lieux et détermination des causes probables............................................................. 32
V. Détermination des causes réels par fiche Kaizen ................................................................... 32
VI. Les actions mises en place pour améliorer la coupure de l’hydrocyclone ............................. 35
Chapitre IV: Redimensionnement de l’hydrocyclone classificateur (34) de la ligne II ......................... 37
I. Etude expérimentale du diamètre de coupure de l’hydrocyclone 34 ..................................... 37
II. Etude théorique du diamètre de coupure de l’hydrocyclone 34 ............................................. 37
III. L’écart probable entre la théorie et l’expérimentation ........................................................... 39
IV. Les actions mises en place ..................................................................................................... 39
Chapitre V: Evaluation et valorisation des déchets de la laverie ........................................................... 42
I. Les types des déchets de la laverie......................................................................................... 42
II. Evaluation économique des pertes en phosphate ................................................................... 42
I.1 - Dans les boues argileuses ...................................................................................................... 42
I.2 - Dans les stériles ..................................................................................................................... 43
III. Valorisation des déchets ........................................................................................................ 44
II.1 - Les boues argileuses ............................................................................................................. 44
II.2 - Les stériles ........................................................................................................................... 45
Conclusion générale .............................................................................................................................. 46
Annexes ................................................................................................................................................. 47
Bibliographie ......................................................................................................................................... 50
Introduction
En vue de répondre aux besoins du marché de plus en plus croissant, l’OCP doit
augmenter sa production d’acide phosphorique ce qui est en liaison directe avec
l’augmentation de la production du phosphate lavé (la matière première d’acide
phosphorique).

L’augmentation du rendement de l’atelier laverie est accompagnée par une amélioration


dans le circuit de lavage tout en planifiant une politique fiable pour les équipements de ce
circuit. Ces derniers ont connu une détérioration et dégradation avancée suite à l’utilisation
permanente de l’eau de mer dans le procédé de lavage.

Dans cet égard mon sujet à vue la lumière dans le contexte d’étudier l’efficacité des
cribles et des hydrocyclones de trois lignes de lavage, dans le but d’augmenter le taux de
pentoxyde de phosphore dans le produit fini. On cherche à appliquer un plan d’action
performant pour arriver en fin de compte à réaliser une coupure à la dimension désirée toute
en diminuant les pertes dues aux mauvais fonctionnements des équipements.

Mon projet est divisé en cinq chapitres. Le premier est consacré à la présentation de
l’Office Chérifien des Phosphates et le procédé de lavage du phosphate. Le deuxième
s’articule autour de traitement de l’efficacité des cribles. Le troisième chapitre est dédié à
l’étude de l’imperfection des hydrocyclones. Le quatrième chapitre est destiné au
redimensionnement d’un hydrocyclone classificateur. Une étude économique et valorisation
des déchets de l’atelier laverie de Maroc Phosphore II est présentée dans le dernier chapitre.

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Chapitre I : Présentation de l’entreprise
Le groupe OCP soumis aux contraintes du marché mondial, met tout en œuvre pour
répondre aux besoins spécifiques de ce marché, et anticiper sur les besoins futur. Il a ainsi
développé en permanence le nombre des qualités marchandes de phosphate qu’il exporte
directement, et des dérivés qu’il transforme sur place.
Ce chapitre est destiné à la présentation du lieu de déroulement de mon stage, et les
étapes du procédé de lavage du phosphate.

I. Présentation de l’OCP
Les phosphates, sont la première richesse minière du pays de réserve. Le monopole de
l’exploitation et d’exportation est confié à l’Office Chérifien des Phosphates qui exploite les
gisements de Khouribga, Ben guérir, Youssoufia et Boucrâa/Laâyoune.
L'Office Chérifien des Phosphates, fondé le 7 août 1920 au Maroc et transformé en
2008 en une société anonyme (OCP SA), est l'un des principaux exportateurs
de phosphate brut, d’acide phosphorique et d’engrais phosphatés dans le monde. Il est installé
dans la région DOUKKALA-ABDA depuis le siècle dernier, c’est une longue histoire entre le
groupe des phosphates et la ville de Safi devenue industrielle par l’installation en 1965 des
premières unités de Maroc phosphore (filiale du groupe OCP) mettant en œuvre les meilleures
technologies de valorisation des phosphates et permettant au Maroc d’accéder au rang du
premier exportateur des phosphates et produits dérivés.
Maroc phosphore Safi contribue localement au développement socio-économique de la
ville de Safi. Il met en œuvre un programme de sous-traitance et d’aide à la création
d’entreprises aboutissant à la création d’emplois indirects. Aussi 1’OCP allie sa mission
économique avec les enjeux environnementaux dans le cadre d’une politique cohérente basée
essentiellement sur les concepts de développement durable.
Le pôle chimie de Safi nommé Maroc Phosphore Safi comprend quatre divisions :
 Maroc Chimie.
 Maroc Phosphore I.
 Maroc Phosphore II.
 Infrastructures.
Le déroulement de mon stage de fin d’études est au sein de la division Maroc Phosphore
II, et précisément dans la laverie.
Maroc Phosphore II : Créée en 1981, Maroc Phosphore II est la division la plus récente du
pôle chimie Safi. Elle produit de l’acide phosphorique à partir du phosphate de Benguerir.
Elle contient trois services :
1. Service Production : Gère la production au niveau des eaux, vapeur, soufre, phosphate,
acide sulfurique et acide phosphorique et englobe :
 La Laverie ;
 L’Atelier sulfurique ;
 L’Atelier phosphorique ;

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 L’Atelier énergie et fluides.
2. Service Matériel : gère la maintenance des équipements et des unités de production. Il
comporte des secteurs de prestations :
 Entretien Mécanique Sulfurique PCS/MP/MM1 ;
 Entretien Mécanique Phosphorique PCS/MP ;
 Service Electronique PSC/PM/ME ;
 Service Régulation PSC/PM/MR ;
 Service Bureau d’études PSC/PM/BE ;
 Service Contrôle Matériel PSC/PM/MC.

3. Service étude et amélioration technique : ces tâches principales


 Assister le chef de la division de Maroc phosphore II dans l’animation et la
coordination des services de la division en matière de réalisation des performances
des installations.
 Entamer les études nécessaires, suivre l’évolution technologique et capitaliser
toute l’expérience en vue d’orienter les choix techniques pour améliorer les
performances de l’outil de production.
 Contribuer à la prise des décisions dans le choix des technologies, à l’étude, la
préparation, l’optimisation, l’harmonisation, la réforme du matériel et la
concrétisation des projets de Maroc Phosphore II.
II. L’atelier laverie de Maroc Phosphore II
La laverie a été conçue et réalisée pour l’enrichissement par voie humide des
phosphates de Benguérir dans le but de produire un phosphate traité, utilisable en tant que
matière première pour la fabrication de l’acide phosphorique au complexe chimique « Maroc
Phosphore II ». L’atelier laverie est composé de cinq secteurs :
 Secteur de déchargement du phosphate : La «Gare Haute » du Maroc Phosphore II
est conçue pour le déchargement des trains destinés à alimenter les complexes CIS, elle
est composée de deux parties identiques :
 La partie située à l’Est, assure le déchargement des trains de phosphate humide
criblé (HC) en provenance de Benguerir.
 La partie située à l’ouest, assure le déchargement des trains de phosphate sec en
provenance de Youssoufia.
 Secteur de manutention du phosphate brut : Le phosphate brut déchargé au niveau
de la station ‘’Gare Haute’’ est soutiré par le convoyeur BA qui est en liaison avec le
convoyeur BC, à la jetée de ce dernier est installée une goulotte à pantalon permettant le
stockage du phosphate au choix dans l’un des deux parcs :
 Le circuit de stockage du parc « EST » est constitué d’une stockeuse et d’une série
de convoyeur en cascade BE2- BF2-ST2.
 Le circuit de stockage du parc « OUEST » est constitué d’une stockeuse et d’une
série de convoyeur en cascade BE1- BF1-ST1.

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L’alimentation de la laverie est assurée par un circuit de déstockage composé d’une
roue-pelle, d’une série de convoyeur en cascade BH-BI-T1-T1bis-T2 et d’une trémie tampon
de capacité 400Tonnes.
 Secteur des lignes de lavage : La production est assurée par quatre lignes identiques
avec une capacité unitaire de 90T/H sèches. L’opération de traitement s’effectue en
quatre phases.
 Secteur de manutention du phosphate lavé : Le phosphate lavé produit par les lignes
de lavage est collecté par le convoyeur T10 qui est en liaison avec le convoyeur T11,
déversant le produit dans une trémie tampon (amont stock) de capacité 100Tonnes.
Cette dernière permet le stockage du phosphate au choix dans l’un des deux parcs
« EST » ou « OUEST ». Elle permet également l’alimentation du broyage par voie
directe par le biais de l’extracteur T13C.
 Le circuit de stockage du parc « EST » est constitué d’une stockeuse et d’une série
de transporteurs en cascade T13A-T14EST-T15ESTet T16EST.
 Le circuit de stockage du parc « OUEST » est constitué d’une stockeuse et d’une
série de transporteurs en cascade T13B-T14OUEST-T15OUESTet T16OUEST.
L’alimentation de l’atelier broyage est assurée par une roue pelle moyennant le
convoyeur T18 qui alimente une trémie tampon (aval stock) de capacité 100 T. Cette dernière
est en liaison avec les trois silos du broyage par les convoyeurs T20A, T21A, T20B, T21B,
T20C, et T21C. (Voir annexe 1) [1].
 Secteur de mise à terril
 Circuit de mise à terril :
L’évacuation des rejets grossiers est assurée par une série de convoyeurs en cascade, en
l’occurrence T9, TRA, TRB, qui permet le stockage sur deux axes au choix. L’axe TRC1,
TRC2, et TRC’ ou l’axe TRD, TRD’ [1].
 Circuit des rejets fins :
Le drainage des rejets fins est assuré par une conduite de diamètre 800 permettant
l’évacuation de boues vers la mer. Cette conduite est équipée de 32 regards pour contrôle.
III. Les étapes de lavage du phosphate
Le lavage est un traitement physique par voie humide qui consiste à enrichir le
phosphate en éliminant les tranches granulométriques pauvres en BPL (Bone phosphate of
line) c’est-à-dire les grosses et les fines particules, tout en tenant compte du rendement poids.
Le procédé de lavage du phosphate de Benguerir (BG) à la laverie de Maroc Phosphore
II passe par quatre étapes :
1. Le débourbage
C’est la première opération de lavage qui consiste à faire entrer l’eau en parallèle avec
le minerai du phosphate pour assurer le malaxage et l’attrition du phosphate au niveau du
trommel ou le débourbeur (Figure 1) afin que les grains de phosphate se séparent de leurs
gangues argilo-calcaire.
La virole est équipée de 14 raille permettant le malaxage et 14 palettes permettant
l'avancement du produit dans le tambour sauf que les trois derniers qui sont au sens opposé
afin d'augmenter le temps de séjour (Figure 2).

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Lorsque le trommel tourne, les particules de phosphate sont entraînées par des rails
contre la paroi interne de la virole à une certaine hauteur ; la pulpe tombe sous forme de pluie
et glisse vers l’aval. Cette opération détruit les agrégats de phosphate et libère les grains de
l’exo-gangue argilo-calcaire qui les enrobent. L’annexe 1 indique les paramètres de

Figure 1 : Le débourbeur (Trommel 30) Figure 2 : Les composants du trommel

conception du trommel.
Après le malaxage et l’attrition, on procède à l’élimination des tranches
granulométrique pauvres en P2O5, indiqués dans le tableau 1.

Tranches granulométrique Procédure d’élimination Evacuation vers

<63µm Hydrocyclonage (Epaississement) Caniveau

>3150µm Criblage Mise à terril

Tableau 1 : Les tranches granulométriques rejetés


2. Le criblage
La pulpe ainsi formée au niveau du débourbeur, passe au crible par débordement pour subir
un traitement physique ; c’est une opération de séparation volumétrique consiste à éliminer le
stérile pauvre en P2O5 (Les grains supérieurs à 3,15 mm) par un crible incliné de (5°) afin de
garantir le transport requis des produits. Le crible contient des panneaux de polyuréthane
(matière synthétique jaune).
L’opération du criblage est accompagnée d’un système d’arrosage par l’eau sous
pression, et débit constant (80m3/h) pulvérisée par les buses, afin de libérer les grains
phosphatés adhérés à la surface du crible et récupérer les grains attachés au stérile.
3. L'hydro-classification
Ce fait en deux étapes successives, la classification et ensuite l’épaississement.
L'hydrocyclone est un classificateur hydraulique composé d'une section cylindrique et
une conique (Figure 3) utilisant la force centrifuge pour permettre un classement des
particules selon leur masse.

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 Les particules pesantes sont entrainées dans la
sousverse (les grains supérieurs à la dimension
de coupure).
 Les légères particules sont entrainées vers la
surverse (les grains inférieurs à la dimension de
coupure).
 La surface intérieure de l'hydrocyclone est
protégée par un revêtement en caoutchouc afin
d'éviter l'usure dû à l'abrasion par les particules
de minerai.
Le tableau 2 montre le diamètre de coupure
théorique des hydrocyclones classificateurs et
épaississeurs de la laverie de Maroc Phosphore II.

Figure 3 : Les composants d'un hydrocyclone

Hydrocyclone Hydrocyclone
Diamètre de coupure
classificateur épaississeur

34 37 125µm
Repère
41 44 63µm

Tableau 2 : Le diamètre de coupure théorique des hydrocyclones


4. La filtration
La filtration est une opération de séparation solide liquide qui permet de séparer le
phosphate lavé des eaux de dilution par l’intermédiaire d’une toile de filtration.

Figure 4 : Le filtre à bande

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Le filtre à bande est constitué essentiellement d’une bande en caoutchouc avec
rainures transversales, des trous très fines à travers lesquels les filtrats sont acheminés vers la
boîte à vide et talons latéraux qui empêchent le débordement du produit sur les flancs du
filtre, supportant une toile filtrante en nylon, enroulée sur deux tambours, le tout analogue à
un transporteur à courroie. Des boîtes à vide fixe, placées sous la bande, créant une dépression
permanente qui permet le passage du liquide à travers la toile filtrante. Cette dernière est
entrainée par la bande en caoutchouc, elle reçoit la pulpe à filtrer, le gâteau formé, est rincé
par des rampes de lavage avec les filtrats claires puis à l’eau douce , essoré et déchargé à
l’extrémité ; la toile quitte alors la bande en caoutchouc, est lavée par des cannes de rinçage ;
portée et tendue par des rouleaux. Elle retrouve ensuite la bande et pénètre à nouveau dans la
zone d’alimentation de la pulpe (figure 4).
IV. Principe de fonctionnement d’une ligne de lavage
Le phosphate brut déstocké est introduit dans le trommel (30) (Débourbeur) avec la
surverse de l’hydrocyclone secondaire (37) qui assure le délitage.
A la sortie du trommel, la pulpe est acheminée vers un crible vibrant (31) qui assure la
coupure haute à 3.15mm. L’arrosage du produit est fait à partir de de la pompe (64) avec un
débit 80m3/h.
Le refus est collecté par la convoyeur T9 puis évacuer par une série de convoyeurs vers
la mise terril alors que le passant du crible est recueilli dans un bidon (32). A la pointe de ce
bidon, une pompe (33) alimente l’hydrocyclone (34) qui effectue une coupure à 125 µm. la
surverse de cet hydrocyclone est acheminée vers un bidon collecteur (38), alors que sa
sousverse est recueillie dans un bidon collecteur (35). A la pointe de ce bidon, la pulpe est
acheminée par la pompe (36) vers l’hydrocyclone secondaire (37) dont la surverse retourne en
tête du trommel et la sousverse se dirige vers le filtre à bande.
A la pointe du bidon collecteur (38), une pompe (39) alimente une batterie de quatre
hydrocyclones primaires (41) faisant la coupure à 63 µm. les surverses de ces batteries sont
canalisées directement vers les caniveaux de rejet à la mer, tandis que leurs sousverses sont
recueillies dans un bidon (42), à partir duquel une pompe (43) prend la pulpe pour alimenter
un cyclone secondaire (44).
La surverse de l’hydrocyclone (44) est acheminée vers les caniveaux de rejet à la mer
alors que sa sousverse rejoint celle de l’hydrocyclone (37) pour alimenter le filtre à bande.
Le circuit de l’eau de mer comporte un bassin (56) et quatre pompes centrifuges (57)
assurant l’alimentation des quatre lignes de lavage, chacune par une bâche de 20 m3 de
volume.
Le circuit d’eau douce, comporte un bassin et deux pompes centrifuges (60) et (60N)
alimentant les quatre lignes (Voir Annexe 2) [2].

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Problématique

La laverie de Maroc phosphore II est destiné pour l’enrichissement des phosphates


humides provenant de Benguérir avec un pourcentage de P2O5 moyen de 26,6% à un
pourcentage moyen de 30,5%. Cet enrichissement nécessite le passage de la matière première
par les quatre phases de lavage : le débourbage, le criblage, l’hydro-classification et
finalement la filtration.

Mon projet est ciblé sur les deux opérations de classification granulométrique : le
criblage et l’hydrocyclonage.

Le travail journalier et la courte durée de vie des équipements, ainsi que les contraintes
rencontrées au niveau de ces derniers provoquent la détérioration des machines ce qui cause
par la suite une déviation de la dimension de coupure de celle souhaitées. Le phosphate ainsi
produit est de mauvaise qualité contenant un pourcentage de stérile et un pourcentage des
boues élevées, ce qui ne répond pas aux exigences clientèles.

Pour pallier ces problèmes, on se propose de réaliser une étude de l’efficacité des cribles
et des hydrocyclones de la première, la deuxième et la troisième ligne qui possèdent les
mêmes types d’équipements.

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Chapitre II : Etude de l’efficacité des cribles

Ce chapitre est consacré à l’étude de l’efficacité des cribles de l’atelier laverie de


Maroc Phosphore II pour pouvoir proposer des contre-mesures pour cibler l’endroit où peut-
on appliquer un plan d’amélioration.

I. L’analyse granulométrique
Pour étudier l’efficacité du crible, il est nécessaire en premier temps de prélever deux
échantillons représentatifs de passant et de refus en même temps. On suit la procédure
suivante pour les lignes I, II et III.
 Produits
 Echantillon de passant crible ;
 Echantillon de refus crible (stérile) ;
 Eau sous pression pour l’arrosage.
 Appareillage
 Les tamis de diamètre : 10000µm, 6300µm, 5000µm, 3150µm, 1000µm, 200µm,
125µm, 100µm, 80µm, 63µm, 50µm ;
 Papier filtre ;
 Entonnoir ;
 Erlenmeyer ;
 12 Cristallisoirs ;
 Balance.
 Le mode opératoire
 Prendre un échantillon d’un litre de passant de crible et un échantillon d’un
kilogramme de refus de crible.
 Verser deux litre d’eau de robinet sur chaque échantillon dans un seau de 5 litres et
malaxer manuellement son contenu ;
 Filtrer l’eau surnageant à travers le tamis inférieur tout en gardant la solution
passante par ce tamis ;
 Répéter l’opération 2 ou 3 fois jusqu’à ce que l’eau surnageant soit claire et filtrer
la solution passante sur un papier filtre déjà séché et taré ;
 Mettre le tamis dont le diamètre d’ouverture le plus croissant dans un autre seau
vide et verser le granulat restant dans le premier seau à travers ce tamis ;
 Faire un lavage du phosphate récupéré dans le tamis en question pour forcer le
passage du maximum des grains ;
 Faire la même opération pour les autres tamis ;
 Etuver tous les tamis ainsi que le papier filtre dans une étuve réglée à 105°C
pendant 4 heures, après refroidissement peser le contenu des tamis ;
 Après séchage et pesage, on calcul la masse total des refus de chaque tamis puis on
calcule le pourcentage poids existant dans chaque tranche granulométrique.

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 Résultat de l’analyse granulométrique
Les résultats de l’analyse des tranches granulométrique de passant et du refus de crible de chaque ligne sont présentés dans le tableau 3.

La ligne I La ligne II La ligne III

Le Passant Le Refus Le passant Le refus Le passant Le refus

Tranches Masse (g) Pp (%) Masse (g) Pr (%) Masse (g) Pp (%) Masse (g) Pr (%) Masse (g) Pp (%) Masse (g) Pr (%)

>10000 0 0,00% 429,7 62,01% 0 0,00% 623,9 72,19% 0 0,00 235,4 45,22%
10000 – 6300 2,5 0,39% 127,8 18,44% 1,1 0,19% 72,4 8,38% 3,8 0,54 183,2 35,19%
6300 – 5000 4,1 0,63% 58,4 8,43% 2,2 0,37% 63,5 7,35% 5,8 0,83 53,3 10,24%
5000 – 3150 48,2 7,44% 60,2 8,69% 40,5 6,83% 82,1 9,50% 55,5 7,91 38,3 7,36%
3150 – 1000 77,5 11,96% 0 0,00% 111,5 18,81% 0 0,00% 43,4 6,18 - -
1000 – 200 294,75 45,50% 4,5 0,65% 290,1 48,93% 6,7 0,78% 299,4 42,66 2,2 0,42%
200 – 125 112,7 17,40% 1,7 0,25% 78,7 13,27% 2,4 0,28% 146,7 20,90 1 0,19%
125 – 100 26,3 4,06% 0,6 0,09% 20,4 3,44% 0,8 0,09% 32,2 4,59 0,4 0,08%
100 – 80 18,85 2,91% 0,7 0,10% 12,1 2,04% 1,1 0,13% 25,6 3,65 0,3 0,06%
80 – 63 13,2 2,04% 0,8 0,12% 6,3 1,06% 0,9 0,10% 20,1 2,86 0,6 0,12%
63 – 50 5,5 0,85% 1,2 0,17% 4,3 0,73% 1,3 0,15% 6,7 0,95 0,4 0,08%
<50 44,2 6,82% 7,4 1,07% 25,7 4,33% 9,2 1,06% 62,7 8,93 5,5 1,06%
Somme 647,8 100,00% 693 100,00% 592,9 100,00% 864,3 100,00% 701,9 100,00 520,6 100,00%

Tableau 3 : Analyse granulométrique des cribles de la laverie

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II. Détermination de l’efficacité des cribles
L’efficacité du crible s’écrit :
E  100  r  (100  p)  p  r
 p : le passant tamisable ou le pourcentage des grains inférieurs à 3,15 dans le
passant.
 r : le passant refus ou le pourcentage des grains inférieurs à 3,15mm entrainé avec
le stérile.
Le tableau 4 montre les résultats de calcul de pourcentage des passants tamisable, le
pourcentage de phosphate entrainé avec le stérile et l’efficacité de crible pour chaque ligne.

% passant tamisable (p) % entrainé avec stérile (r) Efficacité (%) Etat du crible

Ligne I 91,54% 2,44% 89,10% Inefficace

Ligne II 92,61% 2,59% 90,02% Inefficace

Ligne III 90,72 2% 88,72 Inefficace

Tableau 4 : Récapitulatif pour la détermination de l'efficacité des cribles


Interprétation
Au sein de Maroc Phosphore II l’efficacité des cribles doit être supérieure ou égale 96%
[1], ce qui est n’est pas le cas dans la première, la deuxième et la troisième ligne de la laverie.
Le crible de la ligne I n’est pas en bon fonctionnement, parce que le pourcentage en
passant entrainé avec le stérile est de 2,44% et le stérile entrainé avec le passant est de 8,46%.
De même le crible de la ligne II n’est plus efficace, car le passant contient 7,39% de refus, et
le refus contient 2,59% de passant. De même pour la troisième ligne, qui présente un passant
contient 9,28% de refus et un refus contient 2% de passant.
III. Etat des lieux et détermination des causes probables
A. Etat des lieux
- Problème de goujonnage c'est-à-dire l’accumulation de stériles au fond du Crible
(Figure 5) ;
- Bouchage des buses d’arrosage (Figure 6) ;

Figure 5 : phénomène de goujonnage Figure 6 : Bouchage des buses d'arrosage

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- Débit d’eau d’arrosage n’est pas bien régler ;
- Existence des gros grains supérieurs à 10mm ;
- Enlèvement des panneaux sur crible ;
- Dégradation des panneaux criblant.

B. Les causes probables


On détermine les causes probables à l’aide du diagramme d’Ishikawa.

Figure 7 : Diagramme d'Ishikawa du crible

IV. Détermination des causes réels par fiche Kaizen


La fiche Kaizen est une fiche idée qui sert à matérialiser une difficulté et à en suivre la
résolution, dans un esprit d’amélioration continue.
En se basant sur les causes probables citées dans le diagramme d’Ishikawa (Figure 7,
Tableau 5) et sur les différentes méthodes de vérification (méthode visuelle, méthode
d’analyse granulométrique, mesurage, ampérage) on détermine les causes réelles influençant
l’efficacité du crible.
Après la détermination des causes réelles, on les classes par ordre décroissant.

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Fiche Kaizen
Usine : OCP Chaine : production Machine : crible Préparé par : MTAHRI Maha Date : 13/05/2016 Version N° 01

Problème Causes possibles


1- L'état du moteur (vitesse et courroies) ;
L’inefficacité du crible 2 - Colmatage des mailles de crible ;
3 - Bouchage des buses d'arrosage
L'analyse granulométrique du passant et du 4- Phénomène de goujonnage
5 – Fuite au niveau de la conduite sortie trommel ;
refus de crible montre l'existence d'un pourcentage 6 - Enlèvement des panneaux sur crible ;
des grains supérieurs à 3,15mm dans le passant ainsi 7 - Mauvais débourbage au niveau du trommel ;
8 - Mauvaise répartition du produit sur cible ;
qu'un pourcentage des grains de dimensions inférieurs 9- Perturbation de l’amplitude des éléments vibrant ;
10 - Dégradation des panneaux criblant ;
à 3,15mm dans les rejets vers mise à terril. 11 – Dégradation des ressorts ;
Le résultat de calcul donne une efficacité de moyenne 90% inférieur à 12 - Perte du produit (Fuites au niveau du crible et des goulottes) ;
13 - Mauvaise orientation des buses d'arrosages ;
96%. 14 – Sur cadence du phosphate alimenté.

Tableau 5 : Les causes possibles de l'inefficacité du crible (fiche Kaizen)

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Fiche Kaizen (Suite)
Actions Vérification

Efficace Fait Quand Qui Contre-mesures Causes possibles Méthodes Résultats


Vérification des
Changement des ampèremètres
10 Oui 13/04/2016 Chef de poste 1 ×
panneaux Vérification manuelle des
tensions des courroies
3 Oui En cours CHERROUJ Débouchage manuelle 2 Visuelle √
2 Oui 20/04/2016 MTAHRI Standard de nettoyage 3 Visuelle √
Vérification de l’état
7 Oui 04/05/2016 Chef de poste 4 Visuelle √
interne du trommel
13 Oui 21/03/2016 Chef de poste Orientation manuelle 5 Visuelle ×
12 Oui 07/04/2016 Chef de poste Utilisation de la résine 6 Visuelle ×
Sensibilisation des
4 Oui 16/03/2016 MTAHRI 7 L'analyse granulométrique √
opérateurs sur terrain
8 Visuelle ×
9 Mesurage ×
10 L'analyse granulométrique √
11 Visuelle ×
12 Visuelle √
13 Visuelle √
14 Mesurage ×
Tableau 6 : Détermination des causes réels de l'inefficacité de crible (fiche Kaizen)
Les causes possibles dont le résultat est indiqué par :
× : Sont les causes qui n’ont pas d’influence sur l’efficacité du crible.
√ : Sont les causes réelles, qu’ils ont une influence sur l’efficacité du crible.

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Donc les causes réels de l’inefficacité du crible sont les suivants :
 La dégradation des panneaux criblant ;
 Bouchage des buses d'arrosage ;
 Colmatage des mailles de crible ;
 Mauvais débourbage au niveau du trommel ;
 Mauvaise orientation des buses d'arrosages ;
 Perte du produit (Fuites au niveau du crible et des goulottes) ;
 Phénomène de goujonnage.
V. Les actions mise en places pour améliorer l’efficacité du crible
Le plan d’action proposé pour éviter l’inefficacité du crible se compose de deux volets :
volet technique matériel et volet organisationnel.
1. Volet technique matériel
Le tableau 7 est un complément des contre-mesures déjà cité dans la fiche Kaizen.

Problèmes Causes Impacts Actions d’améliorations

Existence des Non-respect de la Diminution de la - Demande au fournisseur de


gros grains charte par la zone durée de vie de la respecter la charte.
(>10mm). d’extraction (BG). toile criblant. - Control préventif.

Dégradation des Les gros grains qui


Passation des grains
panneaux se trouvent dans - Changer les panneaux dégradés.
supérieurs à 3,15mm.
criblant. l’alimentation.

- Réparation des buses bouchées.


Bouchage des
Problème buses d’arrosage Passation des petits - Utilisation d’un système
d’arrosage. grains aux stérile. d’arrosage continu le long de la
(Algues et sables).
toile du crible.

Enlèvement Passation des grains


involontaires Cisaillement des supérieurs à - Refixation ou changement des
des panneaux travers. 3,15mm vers bidon travers selon leur état.
sur crible. collecteur 32.

Faiblesse
Accumulation Concentration des
d’amortissement - Changement immédiat des
des stériles au stériles au fond du
des quatre ressorts ressorts défectueux.
fond du Crible. crible.
épaulant le crible.

Tableau 7 : Les actions d'améliorations pour gérer l'efficacité du crible

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2. Volet organisationnel

2.1.Proposition d’un standard de nettoyage


On propose un standard de nettoyage (Tableau 8 ) pour expliquer à l’opérateur les
endroits qui nécessite le nettoyage et les outils nécessaire pour effectuer cette opération après
la vérification que les EPI sont en un état permettant la protection des agents contre les
risques de l’opération.
Les objectifs de l’exploitation de ce standard sont :
 Réduire le temps des interventions et organiser leurs déroulements ;
 Assurer un environnement favorable du travail pour le personnel ;
 Assurer la disponibilité de la machine (diminution de nombre de panne) ;
 Augmenter la surface criblante par le nettoyage des toiles criblantes ;
 Minimiser le maximum possible le passant refus par un arrosage efficace.
Ce standard de nettoyage nécessite les opérations suivantes :
 Nettoyage de périmètre de l’équipement ;
 Débarrassage de la salissure autour du moteur ;
 Nettoyage des toiles criblantes colmatées ;
 Enlèvement des grains existés entre les mailles ;
 Nettoyage des buses bouchées ;
 Nettoyage total de la machine en externe ;
 Peinture des parois du crible ;
 Nettoyage des ressorts à boudin.

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Référence : MHY
Formulaire
Edition : 01
Date : 20/04/16
Standard de nettoyage
Page : 1/1

ETAT REFERENCE DU NETTOYAGE DE CRIBLE (31)


Entité : MPII Zone : Secteur lignes de lavage

4 : Buses d’arrosage 6 : Ressorts à boudin 5 : Les parois du crible

3 : Toiles criblantes 1 : L’endroit d’équipement 2 : Moteur électrique

Ressources Sécurité Périodicité/ligne


N° Tache Opérations Responsable
Humaines Matérielles Marche Arrêt Poste Jour Semaine mensuel
Chef d’équipe
1 Nettoyage de périmètre de l’équipement 1 Agent Eau sous pression × ×
production
Chef d’équipe
2 Débarrassage de la salissure autour du moteur 1 Agent Pinceau+ Chiffon × ×
production
Chef d’équipe
Nettoyage des toiles criblantes colmatées 1 Agent Eau sous pression × ×
production
3
Chef d’équipe
Enlèvement des grains existés entre les mailles 3 Agents × ×
Nettoyage production
du crible Chef d’équipe
4 Nettoyage des buses bouchées 4 Agents × ×
production
Chef d’équipe
Nettoyage total de la machine en externe 1 Agent Eau sous pression × ×
production
5
Chef d’équipe
Peinture des parois du crible 2 Agents Pinceau ×
production
Chef d’équipe
6 Nettoyage des ressorts à boudin 1 Agent Eau sous pression × ×
production

Tableau 8 : Standard de nettoyage du crible

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2.2.Proposition d’un standard de vérification des panneaux criblant
La fiabilité est l’aptitude d’un dispositif à accomplir une fonction requise dans des
conditions données pour une période de temps donnée.
Ce qu’on cherche c’est la fiabilité du crible, il faut gérer le pourcentage de refus passant
qui influence sur la qualité du produit fini.
Si le pourcentage des grains supérieurs à 3150µm (le refus passant) est supérieur à 4%
[1], le taux de Cadmium et le Silice seront élevée, ceci ne répond pas aux exigences des
clients.
En premier lieu l’opérateur doit prendre un échantillon représentatif (un kilogramme) du
filtre à bande puis faire l’analyse granulométrique.
L’analyse granulométrique est faite seulement par le seul tamis de 3150µm pour savoir
le pourcentage du refus passant dans le produit fini. Si ce pourcentage est supérieur à 4% on
passe à la vérification des panneaux criblants en amont et en aval de crible, toute en indiquant
le nombre des panneaux et des travers dégradés (Tableau 9).
Avant toute intervention il faut que la ligne entière soit en arrêt et le superviseur porte
ces équipements de sécurité pour le protéger contre les risques de l’opération.

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Standard de vérification des panneaux du crible

La date : L’heure de vérification :

La ligne N° : Supervisé par :


OIS/D/P/L

Aval crible
 Vérifier les panneaux en amont et en aval du crible.
 Vérifier l’état des travers des panneaux.
 S’il y’a des trous sur les panneaux ou des cisaillements des Aval crible
travers veillez appeler le service maintenance pour apporter
les pièces de rechange et remplacer celles défectueuses.

Nombre des panneaux dégradés

Nombre des travers dégradés

Tableau 9 : Standard de vérification des panneaux criblantes


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Chapitre III : Etude de l’efficacité des hydrocyclones de
la laverie de Maroc Phosphore II
Les améliorations qu’on a proposées sur le crible sont en cours d’exécution. On passe
maintenant à l’étude des hydrocyclones Weires des trois lignes de la laverie de MPII. Est-ce
que ces hydrocyclones effectuent la coupure à la dimension désirée ? Est-ce que les
paramètres de conception et d’opérations de ces derniers sont en règle ? Si leurs
imperfection est dans le domaine de mauvais fonctionnement, peut-on agir sur l’un de ces
paramètres pour régler le diamètre de coupure? Toutes ces questions seront traitées dans ce
chapitre.

I. L’analyse granulométrique
Il est à signaler que durant la période de ce stage la ligne I est en marche sous la basse
coupure (fonctionnement des hydrocyclones (34), (37), (41) et (44)) et que les lignes II et III
sont en marche sous la haute coupure (fonctionnement des hydrocyclones (34), (37)
seulement).
Pour faire une étude critique de l’imperfection des hydrocyclones, on suit la procédure
suivante pour les lignes I, II et III.
On prend deux échantillons de même volume de surverse et de sousverse en même
temps et on réalise l’analyse granulométrique.
 Produits
 Echantillon de sousverse (underflow) ;
 Echantillon de surverse (overflow);
 Eau sous pression pour l’arrosage.
 Appareillage
 Les tamis de diamètre : 10000µm, 6300µm, 5000µm, 3150µm, 1000µm, 800µm,
500µm, 250µm, 200µm, 125µm, 100µm, 80µm, 63µm, 50µm ;
 Papier filtre ;
 Entonnoir ;
 Erlenmeyer ;
 14 Cristallisoirs ;
 Balance.
 Le mode opératoire
 Prendre un échantillon d’un litre de sousverse de surverse de l’hydrocyclone.
 Verser deux litre d’eau de robinet sur chaque échantillon dans un seau de 5 litres et
malaxer manuellement son contenu ;
 Filtrer l’eau surnageant à travers le tamis inférieur tout en gardant la solution
passante par ce tamis ;
 Répéter l’opération 2 ou 3 fois jusqu’à ce que l’eau surnageant soit claire et filtrer
la solution passante sur un papier filtre déjà séché et tarré ;
 Mettre le tamis dont le diamètre d’ouverture le plus croissant dans un autre seau
vide et verser le granulat restant dans le premier seau à travers ce tamis ;
 Faire un lavage du phosphate récupéré dans le tamis en question pour forcer le
passage du maximum des grains ;
 Faire la même opération pour les autres tamis ;
 Etuver tous les tamis ainsi que le papier filtre dans une étuve réglée à 105°C
pendant quatre heures, après refroidissement peser le contenu des tamis.

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 Résultat de l’analyse granulométrique
Les résultats de l’analyse des tranches granulométrique de sousverse et de surverse des hydrocyclones Weires de chaque ligne est présentés
dans les tableaux 10, 11, 12, 13.
L’hydrocyclone 34 L’hydrocyclone 37
La ligne I
La sousverse La surverse La sousverse La surverse
Tranches (µm) Masse Ui (g) Pui (%) Masse Oi(g) Poi (%) Masse Ui (g) Pui (%) Masse Oi(g) Poi (%)
10000-6300 0,00 0,00 0,00 0,00 1,00 0,07 0,00 0,00
6300-5000 0,00 0,00 0,00 0,00 1,90 0,14 0,00 0,00
5000-3150 3,30 0,47 0,00 0,00 15,70 1,14 0,00 0,00
3150-1000 34,90 5,01 0,00 0,00 94,00 6,85 0,00 0,00
1000-800 18,30 2,63 0,00 0,00 24,30 1,77 0,00 0,00
800-500 64,00 9,19 0,00 0,00 113,90 8,30 0,00 0,00
500-250 207,50 29,79 0,00 0,00 432,00 31,49 0,00 0,00
250-200 105,30 15,12 1,10 1,42 209,30 15,26 0,00 0,00
200-125 174,50 25,05 4,10 5,30 382,30 27,87 1,00 7,46
125-100 27,30 3,92 4,00 5,17 34,70 2,53 0,80 5,97
100-80 22,40 3,22 9,90 12,81 42,10 3,07 1,10 8,21
80-63 8,60 1,23 9,40 12,16 8,50 0,62 1,00 7,46
63-50 0,80 0,11 1,50 1,94 0,90 0,07 0,30 2,24
<50 29,70 4,26 47,30 61,19 11,10 0,81 9,20 68,66
Somme 696,60 100,00 77,30 100,00 1371,70 100,00 13,40 100,00
Tableau 10 : Analyse granulométrique des hydrocyclones de la haute coupure (Ligne I)
L’hydrocyclone 41 L’hydrocyclone 44
La ligne I
La sousverse La surverse La sousverse La surverse
Tranches (µm) Masse Ui (g) Pui (%) Masse Oi(g) Poi (%) Masse Ui (g) Pui (%) Masse Oi(g) Poi (%)
10000-6300 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
6300-5000 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

Page | 21
5000-3150 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
3150-1000 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
1000-800 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
800-500 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
500-250 1,40 0,84 0,00 0,00 1,50 0,22 0,00 0,00
250-200 2,30 1,38 0,00 0,00 7,50 1,10 0,00 0,00
200-125 18,90 11,30 0,00 0,00 49,90 7,32 0,00 0,00
125-100 13,50 8,07 0,00 0,00 136,90 20,08 0,00 0,00
100-80 24,70 14,77 0,80 1,57 190,80 27,98 0,00 0,00
80-63 37,70 22,55 1,20 2,36 77,10 11,31 0,20 1,36
63-50 4,60 2,75 1,10 2,17 92,50 13,57 0,20 1,36
<50 64,10 38,34 47,70 93,90 125,60 18,42 14,30 97,28
Somme 167,20 100,00 50,80 100,00 681,80 100,00 14,70 100,00
Tableau 11 : Analyse granulométrique des hydrocyclones de la basse coupure (Ligne I)
L’hydrocyclone 34 L’hydrocyclone 37
La ligne II
La sousverse La surverse La sousverse La surverse
Tranches (µm) Masse Ui (g) Pui (%) Masse Oi(g) Poi (%) Masse Ui (g) Pui (%) Masse Oi(g) Poi (%)
10000-6300 0,6 0,04 0 0,00 1,9 0,15 0 0,00
6300-5000 0,9 0,07 0 0,00 3,4 0,28 0 0,00
5000-3150 22 1,59 0 0,00 32,7 2,65 0 0,00
3150-1000 138,6 10,04 0 0,00 151,4 12,25 0 0,00
1000-800 33,1 2,40 0 0,00 35,1 2,84 0 0,00
800-500 114,4 8,29 0 0,00 108,5 8,78 0 0,00
500-250 112,7 8,17 0 0,00 262,7 21,25 0 0,00
250-200 422,3 30,60 0 0,00 170,7 13,81 0,5 1,94
200-125 414,8 30,06 4,3 4,90 345,6 27,96 2,9 11,24
125-100 40,7 2,95 4,2 4,78 41,6 3,37 2,1 8,14
100-80 27,7 2,01 6,9 7,86 48,9 3,96 3,8 14,73
80-63 13,3 0,96 5,1 5,81 15,7 1,27 2,8 10,85

Page | 22
63-50 3,1 0,22 11 12,53 5,5 0,44 1 3,88
<50 35,7 2,59 56,3 64,12 12,5 1,01 12,7 49,22
Somme 1379,9 100 87,8 100 1236,2 100,00 25,8 100,00
Tableau 12 : Analyse granulométrique des hydrocyclones de la haute coupure (Ligne II)

L’hydrocyclone 34 L’hydrocyclone 37
La ligne III
La sousverse La surverse La sousverse La surverse
Tranches (µm) Masse Ui (g) Pui (%) Masse Oi(g) Poi (%) Masse Ui (g) Pui (%) Masse Oi(g) Poi (%)
10000-6300 3,1 0,13 0 0,00 0,7 0,03 0 0,00
6300-5000 4,1 0,17 0 0,00 4,3 0,20 0 0,00
5000-3150 50,6 2,08 0 0,00 66 3,03 0 0,00
3150-1000 269,1 11,04 0 0,00 358,7 16,45 0 0,00
1000-800 53,3 2,19 0 0,00 83,6 3,83 0 0,00
800-500 160,6 6,59 0,3 0,10 237,7 10,90 0 0,00
500-250 384,2 15,76 2,9 1,00 483,7 22,19 0,3 0,82
250-200 281,9 11,56 3,5 1,21 297,3 13,64 0,6 1,64
200-125 784,9 32,20 30,8 10,63 507,4 23,27 5,3 14,48
125-100 187,7 7,70 20,1 6,94 73,6 3,38 3,4 9,29
100-80 109,8 4,50 30,4 10,49 39,3 1,80 5,2 14,21
80-63 34,5 1,42 13 4,49 11,2 0,51 3,4 9,29
63-50 14,1 0,58 28,5 9,84 5,7 0,26 1,6 4,37
<50 99,7 4,09 160,2 55,30 11 0,50 16,8 45,90
Somme 2437,6 100,00 289,7 100,00 2180,2 100,00 36,6 100,00
Tableau 13 : Analyse granulométrique des hydrocyclones de la haute coupure (Ligne III)

Page | 23
II. Détermination de l’imperfection des hydrocyclones
L’étude du bon fonctionnement des hydrocyclones est basée sur l’utilisation de la courbe
de partage. La pente de la courbe de partage présente l’imperfection de l’hydrocyclone qui
caractérise leur fonctionnement.
Dans le domaine de bon fonctionnement la valeur de l’imperfection doit être supérieure à
0,2 et inférieure à 0,45. Lorsque l'imperfection tend vers zéro, la courbe de partage s'approche
d'une classification idéale, et lorsqu’elle est supérieure à 0,45 c’est à dire que l’hydrocyclone
est en mauvais fonctionnement.
d 75  d 25
L’imperfection s’écrit : I 
2  d 50
Avec ;
 d25 : dimension des grains de l’alimentation ayant une probabilité de 25 % de passer dans
la sousverse.
 d50 : dimension des grains de l’alimentation ayant une probabilité de 50 % de passer dans
la sousverse.
 d75 : dimension des grains de l’alimentation ayant une probabilité de 75 % de passer dans
la sousverse.
Afin de chercher l’imperfection de l’hydrocyclone, il faut tracer la courbe de partage pour
déterminer d25, d50 et d75.
On peut déterminer le nombre de partage (Y) généralement par la relation :
U i  Pui
Y  100 , Avec :
Ai  PAi
 Ai, PAi : Sont respectivement le débit et le pourcentage de la tranche granulométrique
i dans l’alimentation de l’hydrocyclone ;
 Ui, Pui : Sont respectivement le débit et le pourcentage de la tranche granulométrique
i dans la souverse (underflow) de l’hydrocyclone ;
 Oi, Poi : Sont respectivement le débit et le pourcentage de la tranche granulométrique
i dans la surverse (overflow) de l’hydrocyclone.
Sachons que :

 Ai  U i  Oi
Le bilan matière global s’écrit :
 Le bilan matière partiel s’écrit : Ai  PAi  U i  PUi  Oi  POi

U i  PUi
Donc : Yi   100
(U i  PUi )  (Oi  POi )
Ui
 PUi
Ai
 Yi   100
Ui Oi
(  PUi )  (  POi )
Ai Ai

U i Ai  Oi O
Le rendement poids moyen s’écrit : Rm    1 i
Ai Ai Ai

Page | 24
Oi
Donc :  1  Rm
Ai
Ui O
On pose : G   PUi  Rm  PUi et H  i  POi  (1  Rm )  POi
Ai Ai
G
Donc : Y   100
GH
Les valeurs de G et H seront déduites à partir des données des tableaux 10, 11,12 et 13.
Ces valeurs permettent de déduire le nombre de partage pour chaque tranche granulométrique
des différents hydrocyclones (Tableau 14).

Page | 25
Le nombre de partage (Y)
La ligne I La ligne II La ligne III

Centre des L’hydrocyclone L’hydrocyclone L’hydrocyclone L’hydrocyclone L’hydrocyclone L’hydrocyclone L’hydrocyclone L’hydrocyclone
Log (d)
tranches (d) 34 37 41 44 34 37 34 37
8150 3,91 - 100,00% 100,00% - 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%
5650 3,75 - 100,00% 100,00% - 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%
4075 3,61 100,00% 100,00% 100,00% - 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%
2075 3,32 100,00% 100,00% 100,00% - 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%
900 2,95 100,00% 100,00% 100,00% - 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%
650 2,81 100,00% 100,00% 100,00% - 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%
375 2,57 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 99,95% 100,00%
225 2,35 98,97% 100,00% 99,71% 100,00% 100,00% 99,71% 99,87% 99,98%
162,5 2,21 97,71% 99,74% 99,17% 100,00% 98,97% 99,17% 98,72% 99,35%
112,5 2,05 87,23% 97,75% 95,19% 100,00% 90,65% 95,19% 91,20% 88,72%
90 1,95 69,37% 97,45% 92,79% 100,00% 80,06% 92,79% 60,79% 48,95%
71,5 1,85 47,69% 89,48% 84,86% 99,74% 72,28% 84,86% 45,56% 15,41%
56,5 1,75 33,82% 76,18% 84,62% 99,78% 21,99% 84,62% 2,83% 17,56%
45 1,65 38,55% 54,70% 49,60% 89,78% 38,80% 49,60% 4,40% 0,71%

Tableau 14 : Calcul de nombre de partage pour tous les hydrocyclones Weires

On trace ensuite les courbe de partages pour les huit hydrocyclones étudiés (figures 8, 9, 10, 11, 13, 14, 15, 16) qui représente le nombre de
partage en fonction de Log(d) avec (d est le centre des tranches granulométrique).

Page | 26
La ligne I
120,00% 120,00%
Le nombre de partage

Le nombre de partage
100,00% 100,00%

80,00% 80,00%

60,00% 60,00%

40,00% 40,00%

20,00% 20,00%

0,00% 0,00%
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5
Log (d) Log (d)

Figure 8 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 34 (ligne I) Figure 9 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 37 (ligne II)

120,00% 102,00%
Le nombre de partage

100,00% 100,00%

Le nombre de partage
98,00%
80,00%
96,00%
60,00%
94,00%
40,00%
92,00%
20,00%
90,00%
0,00% 88,00%
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3
Log (d)
Log (d)

Figure 10 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 41 (ligne I) Figure 11 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 44 (ligne I)

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Ligne II
Le nombre de partage 120,00% 120,00%

Le nombre de partage
100,00% 100,00%

80,00% 80,00%

60,00% 60,00%

40,00% 40,00%

20,00% 20,00%

0,00% 0,00%
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 0 1 2 3 4 5
Log (d) Log (d)

Figure 12 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 34 (ligne II) Figure 13 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 37 (ligne II)
Ligne III

120,00% 120
Le nombre de partage

Le nombre de partage
100,00% 100

80,00% 80

60,00% 60

40,00% 40

20,00% 20

0,00% 0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 0 1 2 3 4 5
Log (d) Log (d)

Figure 14 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 34 (ligne III) Figure 15 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 37 (ligne III)

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Et on détermine à partir des courbes de partage les diamètres d25, d50 et d75 pour chaque
hydrocyclone de différentes lignes (Tableau 15). Ces diamètres nous conduit au calcul de
l’imperfection I par la relation suivante :
d 75  d 25
I
2  d 50

La ligne I La ligne II La ligne II

Référence de
34 37 41 44 34 37 34 37
l’hydrocyclone

Logd25 - - - - 1,72 - 1,749 1,75

d25 (µm) - - - - 52,48 - 56,234 56,1

Logd50 1,82 - - - 1,8 1,4 1,875 1,937

d50 (µm) 66,07 - - - 63,095 25,12 75 86,56

Logd75 2 1,75 1,69 - 1,9 1,7 2,06 2,1

d75 (µm) 100 56,23 48,98 - 79,433 50,12 116,712 122,253

Impossible Impossible Impossible Impossible Impossible


L’imperfection
de calculer de calculer de calculer de calculer 0,213 de calculer 0,403 0,382
(I)
I I I I I
Tableau 15 : Calcul de l'imperfection des hydrocyclones
Interprétations
On ce qui concerne le fonctionnement des hydrocyclones, les hydrocyclones (34), (37),
(41) et (44) de la première ligne ne possèdent pas de d25, ce qui ne permet pas de calculer
leurs imperfections. Pour la ligne II, le calcul de d50 de l’hydrocyclone classificateur (34)
conduit à une valeur de 0,213, il est donc en bon fonctionnement par contre l’hydrocyclone
épaississeur (37) ne possède pas de d25 pour déterminer son imperfection. Pour la troisième
ligne, les hydrocyclones (34) et (37) sont dans le domaine de bon fonctionnement, leurs
imperfection est de 0,403 et 0,382 respectivement.
Les valeurs de la dimension de coupure expérimentale d50 (Tableau 15) pour tous les
hydrocyclones des différentes lignes sont inférieures à la dimension de coupure théorique
souhaitée (Tableau 16).

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La référence de Le diamètre de coupure Le diamètre de coupure
Le numéro de la ligne
l’hydrocyclone théorique (µm) expérimentale (µm)
34 66,07
125
37 -
Ligne I
41 -
63
44 -
34 63,095
Ligne II 125
37 25,12
34 75
Ligne III 63
37 86,56
Tableau 16 : Comparaison entre le diamètre de coupure expérimentale et théorique
Dans la sousverse des hydrocyclones (34) et (37) on ne doit avoir que les grains
supérieurs à 125µm alors qu’il existe un pourcentage des grains inférieurs à 125µm. De même
dans la surverse on ne doit avoir que les grains inférieurs à 125µm alors qu’il y’a un pourcentage des
grains supérieurs à 125µm (Tableau 17).

Le pourcentage des grains Le pourcentage des grains


Le numéro La référence de
inférieurs à 125µm dans la supérieurs à 125µm dans la
de la ligne l’hydrocyclone
sousverse (%) surverse (%)
34 12,74 6,72
Ligne I
37 7,1 7,46
34 38,79 4,90
Ligne II
37 10,05 13,18
34 18,29 12,94
Ligne III
37 6,45 16,94
Tableau 17 : Les pourcentages des grains des hydrocyclones de la haute coupure
On ce qui concerne les hydrocyclones (41) et (44) qui effectuent la coupure à 63µm. Le
tableau 18 montre les pourcentages des grains inférieurs à 63µm et supérieurs à 125µm dans
la sousverse qui doivent être à la surverse, et les pourcentages des grains supérieurs à 63µm
dans la surverse qui doivent être à la sousverse des hydrocyclones (41) et (44) de la première
ligne.
Le pourcentage des
Le pourcentage des Le pourcentage des
La référence de grains supérieurs à
grains inférieurs à 63µm grains supérieurs à 63µm
l’hydrocyclone 125µm dans la
dans la sousverse (%) dans la surverse (%)
sousverse (%)
41 13,52 41,09 3,93
44 8,64 31,99 1,36
Tableau 18 : Les pourcentages des grains des hydrocyclones de la basse coupure

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III. Les paramètres qui influencent la coupure
1. Les paramètres de conception [3]
 Le diamètre de l'hydrocyclone : pour le classement d'un minerai grossier il sera
préférable d'utiliser un hydrocyclone de diamètre supérieur à celui qui serait retenu pour le
traitement d'un minerai fin.
 Le diamètre de la buse d’alimentation : un agrandissement de l'ouverture de la buse
d'alimentation entraine une augmentation de la capacité de traitement, mais diminue la
qualité de la classification et augmente la dimension de coupure.
 Le diamètre de vortex (buse de surverse) : le vortex est l'ouverture de l'hydrocyclone à
travers lequel les particules fines sont évacuées. Un vortex plus large accroît la capacité de
traitement ainsi que la maille de coupure, c'est à dire que la distribution granulométrique de
la surverse devient plus grossière avec l'augmentation de l'ouverture du vortex.
 Le diamètre de l’apex (buse de sousverse) : l'apex est l'orifice de l'hydrocyclone à travers
lequel les particules grossières sont déchargées à la sousverse. Le choix du diamètre de
l'apex a un effet sur la capacité de traitement de solides et la fraction de solides se
retrouvant en sousverse. un apex bien dimensionné doit donner une décharge en parapluie.
 Hauteur de l'hydrocyclone : plus la hauteur est élevée, plus le temps de séjour des
particules est élevé donc meilleure est la capacité de traitement, mais la classification serait
négativement affectée par la diminution de la force tangentielle.
- H : La distance entre le sommet du cylindre et le sommet de l'apex.
- h : La distance entre le sommet du cylindre et le sommet de la section conique (la
hauteur de la section cylindrique).
 Angle du cône : cet angle diminue en fonction de la longueur de la section conique. Plus
l'angle diminue, plus la maille de coupure est fine. Elle varie habituellement entre 15 et
30°.
 Revêtement intérieur de l'hydrocyclone : rappelons qu'un hydrocyclone est alimenté
sous pression. Afin d'éviter l'usure de la paroi interne de l'hydrocyclone par les particules,
la paroi métallique est protégée par un revêtement en caoutchouc. Avec le temps, le
revêtement peut s'user ce qui peut avoir un impact sur la qualité de la classification.
2. Variables d'opération d'un hydrocyclone [3]
 Pourcentage en solides de la pulpe : le pourcentage en solides de la pulpe alimentée est la
variable d'opération ayant le plus d'effet sur la performance d'un hydrocyclone. Son
augmentation a pour effet d'accroitre la maille de coupure mais diminue légèrement
l'efficacité de séparation, Une augmentation de la concentration de solides de la pulpe
d'alimentation a un effet immédiat sur le partage et conduit à une surverse plus fine et une
sousverse plus grossière et aussi plus concentrée en solides.
 Débit volumique de la pulpe d'alimentation : un débit de pulpe alimentée constant est
une condition préalable au bon fonctionnement d'un hydrocyclone. Une augmentation du
débit accroît la capacité de traitement et diminue la dimension de coupure.
 Température de la pulpe : Son augmentation entraîne une coupure fine et le soutirage
augmente avec l'augmentation de la température.
 Viscosité de la pulpe : Lorsque la viscosité de la pulpe augmente, les particules fines sont
alors entraînées à la sousverse, ce qui entraine une augmentation de la maille de coupure.

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IV. Etat des lieux et détermination des causes probables
1. Etat des lieux
- Débordement des cuves (Figure 16) ;
- Dégradation de l’apex (Figure 17) ;
- Fuites sur les alimentateurs et les coudes des surverses ;
- Revêtement usé ;
- Manque de pièces de rechange.

Figure 17 : Débordement des cuves Figure 16 : Dégradation de l'apex

2. Les causes probables :


Les causes probables de la mauvaise classification sont montrées dans le diagramme
d’Ishikawa (Figure 18).

Figure 18 : Diagramme Ishikawa de l'hydrocyclone

V. Détermination des causes réels par fiche Kaizen


On détermine les causes réelles de la mauvaise classification de l’hydrocyclone par
fiche Kaizen (Tableaux 19 et 20), et on cherche les actions pour améliorer la situation
actuelle.

Page | 32
Fiche Kaizen
Usine : OCP Chaine : production Machine : Hydrocyclone Préparé par : MTAHRI Maha Date : 19/05/2016 Version N° 01

Problème Causes possibles


1- Dégradation de l’apex ;
Mauvaise classification 2 – L’usure du revêtement interne ;
3– Destruction du diaphragme ;
4 – Détention des courroies de la pompe ;
5 –Le choix du diamètre de l’apex et de vortex ;
L’analyse granulométrique d’un échantillon représentatif 6- Fuite au niveau de la pompe ;
7 - Bouchage de la conduite de refoulement ;
de sousverse et de la surverse des hydrocyclones Weires
8 – Coincement des vannes ;
montre que ces derniers n’effectuent pas la coupure 9- Perturbation de taux de solide ;
10 – Instabilité du produit dans les bidons ;
à la dimension souhaitée. Ce qui ne répond pas aux 11 – Instabilité d’eau de mer dans les bidons ;
12 – Débit d’alimentation instable ;
exigences de l’atelier phosphorique. 13 – Débordement des cuves ;
14 – Déréglage des paramètres de marche.

Tableau 19 : Les causes possibles de la mauvaise classification de l'hydrocyclone

Page | 33
Fiche Kaizen (suite)
Actions Vérification

Efficace Fait Quand Qui Contre-mesures Causes possibles Méthodes Résultats


Chef de Réglage des paramètres
14 Oui 11/05/2016 1 Vérification visuelle √
poste de marche
Redimensionnement de
5 Oui 25/05/2016 MTAHRI 2 Vérification visuelle ×
l’hydrocyclone
Chef de Réglage de la vitesse
9 Oui 05/04/2016 3 Mesurage ×
poste de pompe
Chef de Réglage de la vitesse
12 Oui 29/02/2016 4 Vérification visuelle ×
poste de pompe
Chef de
1 Oui 29/03/2016 Changement de l’apex 5 Mesurage par décamètre √
poste
Arrêt de la ligne et
6 Oui 07/04/2016 CHEROUJ 6 Vérification visuelle √
réglage de la fuite
Chef de Diminuer le débit d’eau
13 Oui 13/04/2016 7 Vérification visuelle ×
poste dans le bidon collecteur
8 Vérification visuelle ×
9 Mesurage √
10 Vérification visuelle ×
11 Vérification visuelle ×
12 Mesurage par débitmètre √
13 Vérification visuelle √
14 Mesurage √

Tableau 20 : Détermination des causes réelles (fiche Kaizen)


Les causes possibles dont le résultat est indiqué par :
× : Sont les causes qui n’ont pas d’influence sur le diamètre de coupure de l’hydrocyclone.
√ : Sont les causes réelles, qu’ils ont une influence sur le diamètre de coupure de l’hydrocyclone.

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Donc les causes réels de l’imperfection de l’hydrocyclone sont :
- Déréglage des paramètres de marche ;
- Le choix du diamètre de l’apex et de vortex ;
- Perturbation de taux de solide ;
- Débit d’alimentation instable ;
- Dégradation de l’apex ;
- Fuite au niveau de la pompe ;
- Débordement des cuves.
VI. Les actions mises en place pour améliorer la coupure de l’hydrocyclone
1. Volet technique matériel :
Pour augmenter la dimension de coupure des hydrocyclones Weires, il faut :
 Augmenter le diamètre de l’hydrocyclone ;
 Augmenter le diamètre de vortex ;
 Diminuer le diamètre de l’apex ;
 Augmenter la hauteur de l’hydrocyclone ;
 Augmenter l’angle du cône ;
 Augmenter le taux de solide dans le bidon collecteur ;
 Diminution du débit volumique de la pulpe alimentée.

Cependant, il ne faut pas changer les paramètres de base de l’hydrocyclone (le diamètre
de l’hydrocyclone, la hauteur de l’hydrocyclone, l’angle du cône). De même il ne faut pas
diminuer le débit volumique de la pulpe alimenté car ceci influence sur la quantité de
phosphate produite par heure. Donc pour augmenter la maille de coupure de l’hydrocyclone,
on ne peut agir que sur les trois paramètres :
 Le diamètre de vortex ;
 Le diamètre de l’apex ;
 Le taux de solide dans le bidon collecteur.

2. Volet organisationnel : Standard de suivi du fonctionnement des hydrocyclones


Puisque tous hydrocyclones n’effectuent pas la coupure à la dimension désirée, on
propose d’établir un standard de suivi pour cet équipement (Tableau 21). Pour suivre le
fonctionnement d’un hydrocyclone d’une telle ligne, il faut prélever un échantillon
représentatif de sousverse et de surverse, indiquer la ligne, l’heure et la date de prélèvement,
le repère de l’hydrocyclone ainsi que leurs paramètres de marche et de conceptions. Après
traçage de la courbe de partage on indique aussi les diamètres d25, d50 et d75 et puis
l’imperfection de l’hydrocyclone.

Page | 35
Standard de suivi du fonctionnement des hydrocyclones
Date :
Heure :
Ligne :
Repère d’Hydrocyclone : Classificateur Epaississeur
OIS /D/PL
Paramètres de marche : Résultats d’analyse :
Tranches Alimentation Sous verse Surverse
Débit volumique m3/h
(µm) masse %masse masse %masse masse %masse
Pression bar
Température °C 10000
Taux de solide 10000 - 6300
6300 - 5000
Paramètres de conception : 5000 - 3150
3150 - 1000
Diamètre de l’apex mm
1000 - 800
Imperfection 800 - 500
500 - 250
D25 µm 250 - 200
D50 µm 200 - 125
D75 µm 125 - 100
I 100 - 80
80 - 63
63 - 50
<50
Sécurité : Porter et vérifier que les EPI sont en un état permettant la protection des agents contre les risques de l’opération.
Tableau 21 : Standard de suivi du fonctionnement des hydrocyclones de la laverie

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Chapitre IV: Redimensionnement de l’hydrocyclone
classificateur (34) de la ligne II
Pour savoir précisément sur quels paramètres il faut agir pour améliorer la coupure de
l’hydrocyclone, on propose de faire le redimensionnement d’un hydrocyclone classificateur
(34), on a choisi la ligne II pour réaliser ce travail.

Bien choisir le début nous donne un coup de pousse pour arriver à une bonne fin, de
même le choix des paramètres de début de l’hydro-classification (La haute coupure) est une
étape très importante.
Lors du redimensionnement de l’hydrocyclone (34), on doit toujours tenir compte des
deux objectifs principaux de la séparation :
- Effectuer une séparation à la dimension souhaitée : 125µm.
- Traiter le volume de matière souhaité : 540m3/h.
I. Etude expérimentale du diamètre de coupure de l’hydrocyclone 34
120,00%
Le nombre de partage

100,00%

80,00%

60,00%

40,00%

20,00%

0,00%
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5
Log (d)

Figure 19 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 34 de la ligne II


La figure 19 montre que l’hydrocyclone (34) de la ligne II qu’on a supposé effectuer
une coupure de 125 µm ; réalise une coupure de : d50 (exp) = 63,095 µm.
II. Etude théorique du diamètre de coupure de l’hydrocyclone 34
Les hydrocyclones de la laverie sont alimentés tangentiellement sous pression c’est pour
cette raison leur dimensionnement est basé sur le modèle de Plitt utilisé par le constructeur
[4]. La maille de coupure corrigée est écrite :
2587  Dc  Dsr  De  exp(0,063   )
0 , 46 1, 21 0, 6

d 50c 
h Q  (  s   l ) 0,5
0 , 71 0 , 38 0 , 45
Ds

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Le tableau 22 englobe les paramètres dont on a besoin pour ce calcul [4].

Le paramètre Signification La valeur


Dc Le diamètre de la partie cylindrique 0,8 m
Dsr Le diamètre de vortex 0,19 m
Ds Le diamètre de l’apex 0,15 m
De Le diamètre de tube d’alimentation 0,146 m
w La fraction massique de solides dans l’alimentation 36 %
h La hauteur de l’hydrocyclone 2,07 m
Q Le débit volumique de l’alimentation de pulpe 540 m3/h
La masse volumique de l’eau de mer 1026 Kg/m3
La masse volumique du solide 3140 Kg/m3
Tableau 22 : Les paramètres de marche et de conception de l'hydrocyclone classificateur
On détermine la fraction volumique du solide ( ), sachant que :
Vs Ms
  100 Et w   100
Vp Mp
Ms M
Avec : Vs  et Vl  l
s l
Ms
Donc :   s
 100
Ms Ml

s l
On introduit la masse de pulpe Mp ;
Ms
M p  s
   100
Ms Ml

M p   s M p  l
w
s
   100
w 100  w

s l

w  l
   100
( w   l )  [  s  (100  w)]
36  1026
   100
(36  1026)  [3140  (100  36)]

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   15,53 %

On revient pour calculer la dimension de coupure théorique d 50c :


2587  0,8 0, 46  0,191, 21  0,426 0,6  exp(0,063  15,53)
d 50c 
540 0, 45
0,15 0,71  2,07 0,38  ( )  (3140  1026) 0,5
3600
 d 50c  74,33m
La coupure théorique de l’hydrocyclone classificateur est de 74,33µm, mais réellement
réalise une coupure à 63,095µm.
Dans le but de déduire la coupure théorique qu’il faut prendre en compte dans le calcul
des paramètres de l’hydrocyclone pour réaliser une classification à 125µm. On passe par
l’écart probable entre la théorie et l’expérimentation.
III. L’écart probable entre la théorie et l’expérimentation
d 50c  d 50(exp) 74,33  63,095
E  100   100  17,81%
d 50(exp) 63,095
Lors du redimensionnement de l’hydrocyclone, on tient compte de l’erreur entre le
calcul théorique et l’expérimentation
On cherche le diamètre de coupure corrigé qu’il faut tenir compte dans le calcul
théorique.
d 50c  d 50 (exp)
On sait que : E   100
d 50(exp)

Donc : (d 50c  d 50(exp) )  100  E  d 50(exp)

E  d 50 (exp)
 d 50c  d 50 (exp)  [ ]
100
17,81  125
 AN : d 50c  125  [ ]
100
d50c = 147,26 µm
IV. Les actions mises en place
On peut agir sur plusieurs paramètres pour augmenter la coupure de l’hydrocyclone,
parmi ces actions il y’a : la diminution du diamètre de l’apex, l’augmentation de diamètre de
vortex et la diminution de la vitesse de la pompe 33.
 La diminution du diamètre de l’apex (Ds)
On essaie d’arriver à une valeur de diamètre de l’apex inférieure à 150mm et supérieure
au diamètre de l’apex minimal.
On détermine l’expression de Ds à partir de la relation de d50c :
2587  Dc  Dsr  De  exp(0,063   )
0 , 46 1, 21 0, 6

d 50c 
h Q  (  s   l ) 0,5
0 , 71 0 , 38 0 , 45
Ds

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2587  Dc  Dsr  De  exp(0,063   ) 0, 71
0, 46 1, 21 0, 6 1

Ds  [ ]
d 50c  h 0,38  Q 0, 45  (  s   l ) 0,5
1
2587  0,8 0, 46  0,191, 21  0,426 0,6  exp(0,063  15,53) 0,71
Ds  [ ]
540 0, 45
147,26  2,07  ( 0, 38
)  (3140  1026) 0,5

3600
Donc : Ds = 0,05727m = 57,27mm
On passe à la détermination du diamètre de l’apex minimal :
417,3 Q' s
Ds min  0,3372   (0,02794  Ln )
s s
2650   s  (100  )
ws

Sachant que le débit massique de la sousverse s’écrit : Q' s  ( Rs  Qs )  ( Rl  Ql )


Le tableau 23 englobe les différentes données nécessaires pour calculer le diamètre de
l’apex minimal [4].

La fraction massique du solide dans la sousverse

Le pourcentage de solide acheminé vers la sousverse

Le pourcentage d’eau acheminé vers la sousverse

Le débit massique de solide à l’alimentation

Le débit massique d’eau à l’alimentation

Tableau 23 : Les paramètres nécessaire pour calculer le diamètre de l'apex minimal

Donc Q' s  (0,9 132)  (0,43  250,344)  226,45 T/h


226,45  10 3
( )
417,3 3600
Ds min  0,3372   (0,02794  Ln )
3140 3140
2650  3140  (100  )
67,7
Alors : Ds min = 0,12734m = 127,34 mm
Puisque donc cette action et non envisageable, on passe alors à l’action
suivante de l’augmentation du diamètre de vortex.
 L’augmentation du diamètre de vortex (Dsr)
2587  Dc0, 46  Dsr1, 21  De0,6  exp(0,063 )
On sait que : d 50c 
Ds0,71  h 0,38  Q 0, 45  (  s   l ) 0,5

d 50c  Ds0,71  h 0,38  Q 0, 45  (  s   l ) 0,5 1, 21


1

D’où : Dsr  [ ]
2587  Dc0, 46  De0,6  exp(0,063 )

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540 0, 45
147,26  0,15 0,71  2,07 0,38  ( )  (3140  1026) 0,5 1
AN : Dsr  [ 3600 ]1, 21
2587  0,8 0, 46  0,426 0,6  exp(0,063  15,53)
Donc : Dsr = 0,33429m = 334,29mm
Donc pour augmenter le diamètre de coupure à il faut augmenter le diamètre de
vortex de 190mm (diamètre actuel) à 334mm.
 La diminution de la vitesse de pompe de refoulement (33)
Lors de fonctionnement de l’hydrocyclone classificateur (34) on remarque une décharge
tantôt en boudin tantôt en parapluie ce qui est anormal, le mode de décharge et en relation
permanente avec la vitesse de refoulement de la pompe. Lorsque cette vitesse est importante,
le niveau de bidon collecteur (32) diminue, ce qui pousse les agents conducteurs d’usine
d’augmenter le débit d’eau de dilution dans le bidon et par conséquent le taux de solide
diminue et puis le diamètre de coupure diminue aussi.
Interprétation
Dans le but d’augmenter la dimension de coupure de l’hydrocyclone classificateur de
63,095µm jusqu’à 125µm, il faut augmenter le diamètre de vortex de 190mm à 334mm. Et
diminuer la vitesse de pompe de refoulement pour stabiliser le niveau de pulpe dans le bidon
collecteur et son débit d’eau de dilution et donc on assure aussi l’augmentation de taux de
solide ce qui conduit à l’augmentation de la maille de coupure.

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Chapitre V: Evaluation et valorisation des déchets de la
laverie
La gestion des rejets est une préoccupation majeure pour l’industrie minière, car il
forme une grande source de matières premières et son valorisation sert à résoudre plusieurs
problèmes environnementaux.
Ce chapitre est consacré pour l’étude des déchets industriels de la laverie :
- Les boues argileuses évacuées vers caniveaux ;
- Les stériles rejetés vers mise à terril.

I. Les types des déchets de la laverie


Il existe deux types des déchets dans la laverie :
- Les boues argileuses (Figure 20) : Les grains inférieurs à 63µm évacué par
caniveau ; c'est-à-dire les surverses des hydrocyclones 41 et 44.
- Le stérile (Figure 21) : sont des grains de diamètre supérieure à 3,15mm et dont la
teneur en métal recherché (P2O5) est trop faible, il est entrainé vers mise à terril.

Figure 20 : Les boues argileuses évacuées vers Figure 21 : Les grains supérieurs à 3,15mm
caniveaux évacuées vers mise à terril

II. Evaluation économique des pertes en phosphate


I.1 - Dans les boues argileuses
Le tableau 24 englobe les valeurs de pourcentage moyen de phosphate évacué vers
caniveau ainsi que le débit massique de pulpe pour les surverses des hydrocyclones de la
basse coupure (41) et (44).
Pourcentage moyen de phosphate
Le débit massique de pulpe
évacué vers caniveaux
Surverse de l’hydrocyclone 41 3,93% 30 Tonnes/h
Surverse de l’hydrocyclone 44 1,36% 4,2 Tonnes/h
Tableau 24 : Le pourcentage des pertes en phosphate et le débit massique de pulpe des boues
argileuses

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Le temps de marche réel des lignes par an : TR = 333 jours = 333 24 = 7992 Heures
Pour l’hydrocyclone 41
- La masse de pulpe évacuée vers caniveaux par an :
On a : Q m = Tonnes/h
M pulpes = Q m TR = 7992 30 = 239760 Tonnes
- La masse nette de phosphate perdu par an :
M nette = % (Phosphate perdu) moyen Mpulpe = 0,0393 239760 = 9422,57 Tonnes
- Le coût des pertes :
C pertes = 1200 M nette (Car le coût d’un tonne de phosphate est : 1200 DH)
C pertes = 1200 9422,57 = 11,31.106 DH
Pour l’hydrocyclone 44
- La masse de pulpe évacuée vers caniveaux par an :
On a : Q m = Tonnes / h
M pulpes = Q m TR = 7992 4,2 = 33566,4 Tonnes
- La masse nette de phosphate perdu par an :
M nette = % (Phosphate perdu) moyen Mpulpe = 0,0136 33566,4 = 456,5 Tonnes
- Le coût des pertes :
C pertes = 1200 M nette (Car le coût d’un tonne de phosphate est : 1200 DH)
C pertes = 1200 493,43 = 547,80.103 DH
Les pertes économiques globales de phosphate entrainé avec les boues des quatre lignes de
lavage.
C globales = 4 (547,80.103 + 11,31.106) = 47,43.106 DH
I.2 - Dans les stériles
- Le temps de marche réel des lignes par an : TR = 333 24 = 7992 Heures
- Le pourcentage moyen de phosphate entrainé avec le stérile : 2%
- Le débit massique de stérile par heure
La masse du stérile le long d’un mètre du convoyeur est : 2,7 Kg/m
Avec la vitesse du convoyeur du Stérile : 1,33 m/s
Le débit massique en second est : Q m = 2,7 Kg/m 1,33 m/s = 3,591 Kg/s
Le débit massique en Tonnes par heure est :
Q m = 3,591 10-3 3600 = 12,9276 Tonnes/heure
- La masse de stérile produite par an
M total de stérile = Q m TR = 7992 12,9276 = 103317,38 Tonnes
- La masse nette de phosphate perdu par an :
M nette = % (Phosphate perdu) moyen Mtotal de stérile = 0,02 103317,38 = 2066,35 Tonnes

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- Le coût des pertes :
C pertes = 1200 M nette (Car le coût d’un tonne de phosphate est : 1200 DH)
C pertes = 1200 2066,35 = 2,48.106 DH
Interprétation
Le coût des pertes en phosphate entrainé avec les boues argileuses et les stériles est
d’environ : 49,91.106 DH par an, c'est-à-dire 4,16.106 DH par mois et 138639 DH par jour,
c’est une très grande perte économique. Pour cette raison on propose de recycler le stérile
évacué vers mise à terril et les boues évacué vers caniveaux.
III. Valorisation des déchets
II.1 - Les boues argileuses
 Etude théorique
L’importance économique des argiles est considérable puisqu’elles sont employées dans
de nombreuses industries :
 Céramique ;
 Briques et tuiles ;
 Ciments ;
 Papiers ;
 Minières et pétroliers;
 Colorants [5].
On propose de construire des briques avec ce déchet si les pourcentages des éléments
présents seront acceptables.
On se basera sur la fiche indiqué dans (l’annexe 4) pour savoir le type des briques qu’on
peut fabriquer. Sachant que :
- Fe2O3 : Oxyde ferrique, ce sont des cristaux rougeâtres bruns à noirs ou poudre [6].
- Al2O3 : L’alumine ou l’oxyde d’aluminium est une poudre blanche, caractérisé par
une grande résistance aux très fortes températures [7].
 Etude expérimentale
Pour respecter l’environnement d’une part, et pour bénéficier de l’argile issue de lavage
du phosphate. Il faut effectuer en premier temps un bulletin de pourcentage des constituants
les plus importants contenus dans ces boues argileuses.
Pour cela :
- On prend un échantillon de surverse de l’hydrocyclone (44) et (41) de la ligne 4 (rejet
vers caniveaux).
- On sèche les échantillons pour se débarrasser de l’eau et de l’humidité du phosphate.
- On broie chaque échantillon.
- On met chaque échantillon dans un sachet accompagné d’une étiquette qui indique la
date et le lieu du prélèvement.

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- On envoie ces échantillons au laboratoire central accompagné d’un bon de travaux
toute en indiquant les éléments que l’on veut savoir leurs pourcentages (Fe2O3, Al2O3,
P2O5, CaO), le tableau 25 montre les résultats des analyses.

Les éléments chimiques Surverse de l’hydrocyclone 44 Surverse de l’hydrocyclone 41

Fe2O3 (%) 1,11 1,20

Al2O3 (%) 2,18 2,68

P2O5 (%) 14,06 17,51

CaO (%) 25,11 33,60

Tableau 25 : Les éléments de la basse coupure rejetés vers la mer


 Propositions
L’argile issue de lavage de phosphate est une argile très riche en pentoxyde de
phosphore comme c’est déjà signalé, c’est pour cela après toute utilisation il faut le recycler
pour récupérer le P2O5 et le CaO restant. Après recyclage de cette argile, on peut l’utiliser en
fabrication :
- Des briques d'oxyde d'aluminium élevé liée chimiquement et trempée par l’ajout d’un
pourcentage d’Al2O3 entre 59 % à 80 %.
- Ou des briques d'oxyde d'aluminium élevé liée chimiquement et recuite par l’ajout
d’un pourcentage d’Al2O3 entre 62 % à 85 %.
II.2 - Les stériles :
Le rejet de stérile est une opération inévitable, c’est une partie intégrante du processus
de lavage. Il faut ainsi trouver des méthodes de gestion qui permettent de réduire la superficie
des aires d’entreposage sans compromettre la production minière.
C’est pour cela on propose un recyclage de stérile pour récupérer le phosphate collé sur
les grains, pour réaliser deux but à la fois ; respecter l’environnement et ce bénéficier des
pertes en phosphate estimé en 2,48.106 DH par an et donc 6888 DH par jour.
Après recyclage on propose une inclusion des stérile dans :
- L’aménagement de routes et de digues autour des parcs de résidus comme matériaux
de construction.
- Les ballasts des chemins de fer.
- La composition du ciment comme agrégats.

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Conclusion générale
L’exigence mondiale et la concurrence a poussé l’Office Chérifien des Phosphates à
adopter une politique d’amélioration du rendement des installations pour augmenter la
production du phosphate en quantité et en qualité afin de répondre aux besoins des clients
ainsi de hausser le niveau de compétitivité dans le marché mondial de phosphate.

Et pour stabiliser le bon fonctionnement des équipements à long terme, il


faut diminuer le taux de dégradation de ces équipements, par l’étude des anomalies présentes,
et proposer les actions correctives qui vont se servir à garantir une pérennité des équipements,
une réduction du temps des arrêts et un gain fréquent pour l’entreprise.

Grâce à l’aide qu’on a reçu de l’ensemble de l’équipe laverie, on a pu déterminer


l’efficacité des cribles et des hydrocyclones et déterminer les actions d’amélioration aux
niveaux matériels. On a pu déterminer les paramètres qu’il faut actualiser pour assurer le bon
fonctionnement des équipements. Un standard pour le nettoyage du crible, un deuxième pour
la vérification des panneaux criblantes, et un troisième pour le suivi de fonctionnement des
hydrocyclones ont été proposées.

On a pu aussi redimensionner l’hydrocyclone classificateur (34) qui présente le début de


l’hydro-classification, qui a besoin d’augmenter son diamètre de vortex à 334mm au lieu de
190mm et diminuer la vitesse de sa pompe de refoulement pour récupérer le niveau haut du
bidon collecteur ce qui signifie que le débit d’eau de dilution et le taux de solide seront
stables, ce qui conduit à l’augmentation du diamètre de coupure de l’hydrocyclone de la
valeur 63,095µm jusqu’à 125µm.

Dans le contexte de la nouvelle tendance que pratiquent les entreprises les plus
exigeants, qui consiste à avoir une boucle fermée de production sous la théorie de « zéro
rejet », et dans le cadre de la gestion des déchets et la protection de l’environnement que
prenne en vigueur l’OCP dans chaque étape de son procédé de production, on a proposé après
recyclage du phosphate restant d’exploiter les boues phosphatées rejetées dans la mer en
fabrication des matériaux céramiques (briques d'oxyde d'aluminium élevé liée chimiquement
et trempée) ou (les briques d'oxyde d'aluminium élevé liée chimiquement et recuite par l’ajout
d’un pourcentage d’Al2O3 entre 62 % à 85 %). On a proposé aussi de recycler le stérile qui
présente une très grande perte économique, pour extraire le maximum de phosphate collés sur
les parois avant leur utilisation.

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Annexes
Annexe 1 : Circuit de manutention du phosphate lavé

Annexe 2 : Les paramètres de marche du trommel

Le repère 30

La longueur 10m

Le diamètre 3,6m

La vitesse de rotation 5.3 Tr/mn

Le temps de séjour 4 à 5 mn

Le rapport de dilution 1,7 à 1,8

Le temps de remplissage 34%

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Annexe 3 : Schéma d’une ligne de lavage

Annexe 4 : Les pourcentages des éléments importants dans les briques de construction [8]

Al2O3 de 29 % à 45 %
Briques d'argile réfractaire
Fe2O3 de 1.2 % à 1.6 %

Briques d'oxyde d'aluminium élevé Al2O3 de 51 % à 95 %

Fe2O3 de 0.1 % à 1.4 %

Al2O3 de 59 % à 80 %
Briques d'oxyde d'aluminium élevé liée
Fe2O3 de 0.9 % à 1.3 %
chimiquement et trempée
P2O5 1.6

Al2O3 de 62 % à 85 %
Briques d'oxyde d'aluminium élevé liée
Fe2O3 de 1.0 % à 1.6 %
chimiquement et recuite
P2O5 1.6

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Al2O3 de 38 % à 78 %

Briques renforcées de carbure de silicium Fe2O3 de 0.2 % à 1.3 %

SiC de 5 à 26 %

MnO2 1.2 %

Briques en carbure de silicium Fe2O3 0.2 %

SiC de 86 % à 88 %

Briques en argile réfractaire modelées Al2O3 de 30 % à 37 %

Fe2O3 de 1.5 % à 1.7 %

Al2O3 de 37 % à 54 %
Briques en argile réfractaire modelées pour
Moulage
Fe2O3 de 1.4 % à 1.9 %

ZrO2 65% à 94%


Incerts en zircon
Fe2O3 de 0,1% à 0,2%

CaO 4%

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Bibliographie
[1] Document interne de l’OCP.

[2] Formation continu 2012, procédé de lavage Safi.

[3] MAI MANGA M. (2011) caractérisation de l'opération d'un hydrocyclone en présence d'anomalies
de fonctionnement. Université Laval. QUÉBEC.

[4] HOUTOT Robert et JOUSSEMET Robert. Classification hydraulique en dimension. Ecole


Nationale Supérieure de Géologie.

[5] Lien webographique (http://argilauquotidien.weebly.com/2-les-applications-de-largile-


dans-la-vie-quotidienne.html).

[6] Lien webographique (https://fr.wikipedia.org/wiki/Oxyde_de_fer).

[7] Lien webographique (https://fr.wikipedia.org/wiki/Alumine)

[8] Lien webographique (http://www.oct.be/documents/refractaire-materialen /basismateriaal


.xml?lang=fr

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Université Sidi Mohammed Ben Abdellah
Faculté des Sciences et Techniques
www.fst-usmba.ac.ma

2015/2016

Master Sciences et Techniques : Génie des Matériaux et des Procédés

Nom et prénom: MTAHRI Maha

Titre : Etude critique de l’efficacité des cribles et des hydrocyclones au sein de la laverie
de Maroc Phosphore II

Résumé

La laverie de Maroc Phosphore II souffre d’un problème de l’inefficacité des cribles qui
réalisent une coupure sur 3,15mm. Cette inefficacité est due à l’entrainement des stériles avec
le passant tamisable, ce qui diminue la teneur en pentoxyde de phosphore, et puis la qualité de
l’acide phosphorique par la suite. Elle souffre aussi d’un problème de mauvaise classification
des hydrocyclones, ce qui provoque une très grande perte de phosphate.

C’est pour cette raison qu’on a proposé des solutions concrètes pour éviter ces
problèmes au niveau technique matériel et au niveau organisationnel aussi.

On a pu aussi redimensionner l’hydrocyclone classificateur, qui nous permet de


s’assurer que le diamètre de coupure d’un hydrocyclone est influencé directement par le taux
de solide, le diamètre de l’apex, le diamètre de vortex et la vitesse de la pompe de
refoulement.

Et finalement, on a réalisé une étude économique des phosphates entrainés vers les
caniveaux avec les boues argileuses et des phosphates entrainés vers mise à terril. On a fait
une estimation des coûts des pertes seulement au sein de l’atelier laverie, pour proposer une
ultérieure valorisation.

Mots clés: Crible, efficacité, hydrocyclone, imperfection, apex, vortex, stérile, les boues
argileuses, eau de mer, eau douce, lavage, étude économique, valorisation des déchets.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------
Faculté des Sciences et Techniques - Fès
 B.P. 2202 – Route d’Imouzzer – FES
 212 5 35 60 80 14 ; Fax : 212 5 35 60 82 14

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