Etude de L'efficacite Des Crib - MTAHRI Maha - 3219
Etude de L'efficacite Des Crib - MTAHRI Maha - 3219
Etude de L'efficacite Des Crib - MTAHRI Maha - 3219
Présenté par:
MTAHRI Maha
Encadré par:
- Mme O. SQALLI
- M. K. MISBAHI
- M. A. ZEROUALE
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Faculté des Sciences et Techniques - Fès
B.P. 2202 – Route d’Imouzzer – FES
212 5 35 60 80 14 ; Fax : 212 5 35 60 82 14
Dédicace
À ma belle maman ;
À mon père ;
À ma grand-mère ;
J’adresse mes profonds gratitudes à Monsieur KANFOUD pour son aide persistant tout
au long de mes sorties au chantier.
Je dis merci aux membres de jury pour leurs contributions à l’évaluation de ma mémoire
de fin d’études.
Et bien sûr je me souviens toujours mon honorable faculté « FST de Fès » et ces
professeurs compétant, je veux dire merci encore mille fois pour vos riches conseils et
renseignements.
Liste des figures
Dans cet égard mon sujet à vue la lumière dans le contexte d’étudier l’efficacité des
cribles et des hydrocyclones de trois lignes de lavage, dans le but d’augmenter le taux de
pentoxyde de phosphore dans le produit fini. On cherche à appliquer un plan d’action
performant pour arriver en fin de compte à réaliser une coupure à la dimension désirée toute
en diminuant les pertes dues aux mauvais fonctionnements des équipements.
Mon projet est divisé en cinq chapitres. Le premier est consacré à la présentation de
l’Office Chérifien des Phosphates et le procédé de lavage du phosphate. Le deuxième
s’articule autour de traitement de l’efficacité des cribles. Le troisième chapitre est dédié à
l’étude de l’imperfection des hydrocyclones. Le quatrième chapitre est destiné au
redimensionnement d’un hydrocyclone classificateur. Une étude économique et valorisation
des déchets de l’atelier laverie de Maroc Phosphore II est présentée dans le dernier chapitre.
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Chapitre I : Présentation de l’entreprise
Le groupe OCP soumis aux contraintes du marché mondial, met tout en œuvre pour
répondre aux besoins spécifiques de ce marché, et anticiper sur les besoins futur. Il a ainsi
développé en permanence le nombre des qualités marchandes de phosphate qu’il exporte
directement, et des dérivés qu’il transforme sur place.
Ce chapitre est destiné à la présentation du lieu de déroulement de mon stage, et les
étapes du procédé de lavage du phosphate.
I. Présentation de l’OCP
Les phosphates, sont la première richesse minière du pays de réserve. Le monopole de
l’exploitation et d’exportation est confié à l’Office Chérifien des Phosphates qui exploite les
gisements de Khouribga, Ben guérir, Youssoufia et Boucrâa/Laâyoune.
L'Office Chérifien des Phosphates, fondé le 7 août 1920 au Maroc et transformé en
2008 en une société anonyme (OCP SA), est l'un des principaux exportateurs
de phosphate brut, d’acide phosphorique et d’engrais phosphatés dans le monde. Il est installé
dans la région DOUKKALA-ABDA depuis le siècle dernier, c’est une longue histoire entre le
groupe des phosphates et la ville de Safi devenue industrielle par l’installation en 1965 des
premières unités de Maroc phosphore (filiale du groupe OCP) mettant en œuvre les meilleures
technologies de valorisation des phosphates et permettant au Maroc d’accéder au rang du
premier exportateur des phosphates et produits dérivés.
Maroc phosphore Safi contribue localement au développement socio-économique de la
ville de Safi. Il met en œuvre un programme de sous-traitance et d’aide à la création
d’entreprises aboutissant à la création d’emplois indirects. Aussi 1’OCP allie sa mission
économique avec les enjeux environnementaux dans le cadre d’une politique cohérente basée
essentiellement sur les concepts de développement durable.
Le pôle chimie de Safi nommé Maroc Phosphore Safi comprend quatre divisions :
Maroc Chimie.
Maroc Phosphore I.
Maroc Phosphore II.
Infrastructures.
Le déroulement de mon stage de fin d’études est au sein de la division Maroc Phosphore
II, et précisément dans la laverie.
Maroc Phosphore II : Créée en 1981, Maroc Phosphore II est la division la plus récente du
pôle chimie Safi. Elle produit de l’acide phosphorique à partir du phosphate de Benguerir.
Elle contient trois services :
1. Service Production : Gère la production au niveau des eaux, vapeur, soufre, phosphate,
acide sulfurique et acide phosphorique et englobe :
La Laverie ;
L’Atelier sulfurique ;
L’Atelier phosphorique ;
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L’Atelier énergie et fluides.
2. Service Matériel : gère la maintenance des équipements et des unités de production. Il
comporte des secteurs de prestations :
Entretien Mécanique Sulfurique PCS/MP/MM1 ;
Entretien Mécanique Phosphorique PCS/MP ;
Service Electronique PSC/PM/ME ;
Service Régulation PSC/PM/MR ;
Service Bureau d’études PSC/PM/BE ;
Service Contrôle Matériel PSC/PM/MC.
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L’alimentation de la laverie est assurée par un circuit de déstockage composé d’une
roue-pelle, d’une série de convoyeur en cascade BH-BI-T1-T1bis-T2 et d’une trémie tampon
de capacité 400Tonnes.
Secteur des lignes de lavage : La production est assurée par quatre lignes identiques
avec une capacité unitaire de 90T/H sèches. L’opération de traitement s’effectue en
quatre phases.
Secteur de manutention du phosphate lavé : Le phosphate lavé produit par les lignes
de lavage est collecté par le convoyeur T10 qui est en liaison avec le convoyeur T11,
déversant le produit dans une trémie tampon (amont stock) de capacité 100Tonnes.
Cette dernière permet le stockage du phosphate au choix dans l’un des deux parcs
« EST » ou « OUEST ». Elle permet également l’alimentation du broyage par voie
directe par le biais de l’extracteur T13C.
Le circuit de stockage du parc « EST » est constitué d’une stockeuse et d’une série
de transporteurs en cascade T13A-T14EST-T15ESTet T16EST.
Le circuit de stockage du parc « OUEST » est constitué d’une stockeuse et d’une
série de transporteurs en cascade T13B-T14OUEST-T15OUESTet T16OUEST.
L’alimentation de l’atelier broyage est assurée par une roue pelle moyennant le
convoyeur T18 qui alimente une trémie tampon (aval stock) de capacité 100 T. Cette dernière
est en liaison avec les trois silos du broyage par les convoyeurs T20A, T21A, T20B, T21B,
T20C, et T21C. (Voir annexe 1) [1].
Secteur de mise à terril
Circuit de mise à terril :
L’évacuation des rejets grossiers est assurée par une série de convoyeurs en cascade, en
l’occurrence T9, TRA, TRB, qui permet le stockage sur deux axes au choix. L’axe TRC1,
TRC2, et TRC’ ou l’axe TRD, TRD’ [1].
Circuit des rejets fins :
Le drainage des rejets fins est assuré par une conduite de diamètre 800 permettant
l’évacuation de boues vers la mer. Cette conduite est équipée de 32 regards pour contrôle.
III. Les étapes de lavage du phosphate
Le lavage est un traitement physique par voie humide qui consiste à enrichir le
phosphate en éliminant les tranches granulométriques pauvres en BPL (Bone phosphate of
line) c’est-à-dire les grosses et les fines particules, tout en tenant compte du rendement poids.
Le procédé de lavage du phosphate de Benguerir (BG) à la laverie de Maroc Phosphore
II passe par quatre étapes :
1. Le débourbage
C’est la première opération de lavage qui consiste à faire entrer l’eau en parallèle avec
le minerai du phosphate pour assurer le malaxage et l’attrition du phosphate au niveau du
trommel ou le débourbeur (Figure 1) afin que les grains de phosphate se séparent de leurs
gangues argilo-calcaire.
La virole est équipée de 14 raille permettant le malaxage et 14 palettes permettant
l'avancement du produit dans le tambour sauf que les trois derniers qui sont au sens opposé
afin d'augmenter le temps de séjour (Figure 2).
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Lorsque le trommel tourne, les particules de phosphate sont entraînées par des rails
contre la paroi interne de la virole à une certaine hauteur ; la pulpe tombe sous forme de pluie
et glisse vers l’aval. Cette opération détruit les agrégats de phosphate et libère les grains de
l’exo-gangue argilo-calcaire qui les enrobent. L’annexe 1 indique les paramètres de
conception du trommel.
Après le malaxage et l’attrition, on procède à l’élimination des tranches
granulométrique pauvres en P2O5, indiqués dans le tableau 1.
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Les particules pesantes sont entrainées dans la
sousverse (les grains supérieurs à la dimension
de coupure).
Les légères particules sont entrainées vers la
surverse (les grains inférieurs à la dimension de
coupure).
La surface intérieure de l'hydrocyclone est
protégée par un revêtement en caoutchouc afin
d'éviter l'usure dû à l'abrasion par les particules
de minerai.
Le tableau 2 montre le diamètre de coupure
théorique des hydrocyclones classificateurs et
épaississeurs de la laverie de Maroc Phosphore II.
Hydrocyclone Hydrocyclone
Diamètre de coupure
classificateur épaississeur
34 37 125µm
Repère
41 44 63µm
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Le filtre à bande est constitué essentiellement d’une bande en caoutchouc avec
rainures transversales, des trous très fines à travers lesquels les filtrats sont acheminés vers la
boîte à vide et talons latéraux qui empêchent le débordement du produit sur les flancs du
filtre, supportant une toile filtrante en nylon, enroulée sur deux tambours, le tout analogue à
un transporteur à courroie. Des boîtes à vide fixe, placées sous la bande, créant une dépression
permanente qui permet le passage du liquide à travers la toile filtrante. Cette dernière est
entrainée par la bande en caoutchouc, elle reçoit la pulpe à filtrer, le gâteau formé, est rincé
par des rampes de lavage avec les filtrats claires puis à l’eau douce , essoré et déchargé à
l’extrémité ; la toile quitte alors la bande en caoutchouc, est lavée par des cannes de rinçage ;
portée et tendue par des rouleaux. Elle retrouve ensuite la bande et pénètre à nouveau dans la
zone d’alimentation de la pulpe (figure 4).
IV. Principe de fonctionnement d’une ligne de lavage
Le phosphate brut déstocké est introduit dans le trommel (30) (Débourbeur) avec la
surverse de l’hydrocyclone secondaire (37) qui assure le délitage.
A la sortie du trommel, la pulpe est acheminée vers un crible vibrant (31) qui assure la
coupure haute à 3.15mm. L’arrosage du produit est fait à partir de de la pompe (64) avec un
débit 80m3/h.
Le refus est collecté par la convoyeur T9 puis évacuer par une série de convoyeurs vers
la mise terril alors que le passant du crible est recueilli dans un bidon (32). A la pointe de ce
bidon, une pompe (33) alimente l’hydrocyclone (34) qui effectue une coupure à 125 µm. la
surverse de cet hydrocyclone est acheminée vers un bidon collecteur (38), alors que sa
sousverse est recueillie dans un bidon collecteur (35). A la pointe de ce bidon, la pulpe est
acheminée par la pompe (36) vers l’hydrocyclone secondaire (37) dont la surverse retourne en
tête du trommel et la sousverse se dirige vers le filtre à bande.
A la pointe du bidon collecteur (38), une pompe (39) alimente une batterie de quatre
hydrocyclones primaires (41) faisant la coupure à 63 µm. les surverses de ces batteries sont
canalisées directement vers les caniveaux de rejet à la mer, tandis que leurs sousverses sont
recueillies dans un bidon (42), à partir duquel une pompe (43) prend la pulpe pour alimenter
un cyclone secondaire (44).
La surverse de l’hydrocyclone (44) est acheminée vers les caniveaux de rejet à la mer
alors que sa sousverse rejoint celle de l’hydrocyclone (37) pour alimenter le filtre à bande.
Le circuit de l’eau de mer comporte un bassin (56) et quatre pompes centrifuges (57)
assurant l’alimentation des quatre lignes de lavage, chacune par une bâche de 20 m3 de
volume.
Le circuit d’eau douce, comporte un bassin et deux pompes centrifuges (60) et (60N)
alimentant les quatre lignes (Voir Annexe 2) [2].
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Problématique
Mon projet est ciblé sur les deux opérations de classification granulométrique : le
criblage et l’hydrocyclonage.
Le travail journalier et la courte durée de vie des équipements, ainsi que les contraintes
rencontrées au niveau de ces derniers provoquent la détérioration des machines ce qui cause
par la suite une déviation de la dimension de coupure de celle souhaitées. Le phosphate ainsi
produit est de mauvaise qualité contenant un pourcentage de stérile et un pourcentage des
boues élevées, ce qui ne répond pas aux exigences clientèles.
Pour pallier ces problèmes, on se propose de réaliser une étude de l’efficacité des cribles
et des hydrocyclones de la première, la deuxième et la troisième ligne qui possèdent les
mêmes types d’équipements.
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Chapitre II : Etude de l’efficacité des cribles
I. L’analyse granulométrique
Pour étudier l’efficacité du crible, il est nécessaire en premier temps de prélever deux
échantillons représentatifs de passant et de refus en même temps. On suit la procédure
suivante pour les lignes I, II et III.
Produits
Echantillon de passant crible ;
Echantillon de refus crible (stérile) ;
Eau sous pression pour l’arrosage.
Appareillage
Les tamis de diamètre : 10000µm, 6300µm, 5000µm, 3150µm, 1000µm, 200µm,
125µm, 100µm, 80µm, 63µm, 50µm ;
Papier filtre ;
Entonnoir ;
Erlenmeyer ;
12 Cristallisoirs ;
Balance.
Le mode opératoire
Prendre un échantillon d’un litre de passant de crible et un échantillon d’un
kilogramme de refus de crible.
Verser deux litre d’eau de robinet sur chaque échantillon dans un seau de 5 litres et
malaxer manuellement son contenu ;
Filtrer l’eau surnageant à travers le tamis inférieur tout en gardant la solution
passante par ce tamis ;
Répéter l’opération 2 ou 3 fois jusqu’à ce que l’eau surnageant soit claire et filtrer
la solution passante sur un papier filtre déjà séché et taré ;
Mettre le tamis dont le diamètre d’ouverture le plus croissant dans un autre seau
vide et verser le granulat restant dans le premier seau à travers ce tamis ;
Faire un lavage du phosphate récupéré dans le tamis en question pour forcer le
passage du maximum des grains ;
Faire la même opération pour les autres tamis ;
Etuver tous les tamis ainsi que le papier filtre dans une étuve réglée à 105°C
pendant 4 heures, après refroidissement peser le contenu des tamis ;
Après séchage et pesage, on calcul la masse total des refus de chaque tamis puis on
calcule le pourcentage poids existant dans chaque tranche granulométrique.
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Résultat de l’analyse granulométrique
Les résultats de l’analyse des tranches granulométrique de passant et du refus de crible de chaque ligne sont présentés dans le tableau 3.
Tranches Masse (g) Pp (%) Masse (g) Pr (%) Masse (g) Pp (%) Masse (g) Pr (%) Masse (g) Pp (%) Masse (g) Pr (%)
>10000 0 0,00% 429,7 62,01% 0 0,00% 623,9 72,19% 0 0,00 235,4 45,22%
10000 – 6300 2,5 0,39% 127,8 18,44% 1,1 0,19% 72,4 8,38% 3,8 0,54 183,2 35,19%
6300 – 5000 4,1 0,63% 58,4 8,43% 2,2 0,37% 63,5 7,35% 5,8 0,83 53,3 10,24%
5000 – 3150 48,2 7,44% 60,2 8,69% 40,5 6,83% 82,1 9,50% 55,5 7,91 38,3 7,36%
3150 – 1000 77,5 11,96% 0 0,00% 111,5 18,81% 0 0,00% 43,4 6,18 - -
1000 – 200 294,75 45,50% 4,5 0,65% 290,1 48,93% 6,7 0,78% 299,4 42,66 2,2 0,42%
200 – 125 112,7 17,40% 1,7 0,25% 78,7 13,27% 2,4 0,28% 146,7 20,90 1 0,19%
125 – 100 26,3 4,06% 0,6 0,09% 20,4 3,44% 0,8 0,09% 32,2 4,59 0,4 0,08%
100 – 80 18,85 2,91% 0,7 0,10% 12,1 2,04% 1,1 0,13% 25,6 3,65 0,3 0,06%
80 – 63 13,2 2,04% 0,8 0,12% 6,3 1,06% 0,9 0,10% 20,1 2,86 0,6 0,12%
63 – 50 5,5 0,85% 1,2 0,17% 4,3 0,73% 1,3 0,15% 6,7 0,95 0,4 0,08%
<50 44,2 6,82% 7,4 1,07% 25,7 4,33% 9,2 1,06% 62,7 8,93 5,5 1,06%
Somme 647,8 100,00% 693 100,00% 592,9 100,00% 864,3 100,00% 701,9 100,00 520,6 100,00%
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II. Détermination de l’efficacité des cribles
L’efficacité du crible s’écrit :
E 100 r (100 p) p r
p : le passant tamisable ou le pourcentage des grains inférieurs à 3,15 dans le
passant.
r : le passant refus ou le pourcentage des grains inférieurs à 3,15mm entrainé avec
le stérile.
Le tableau 4 montre les résultats de calcul de pourcentage des passants tamisable, le
pourcentage de phosphate entrainé avec le stérile et l’efficacité de crible pour chaque ligne.
% passant tamisable (p) % entrainé avec stérile (r) Efficacité (%) Etat du crible
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- Débit d’eau d’arrosage n’est pas bien régler ;
- Existence des gros grains supérieurs à 10mm ;
- Enlèvement des panneaux sur crible ;
- Dégradation des panneaux criblant.
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Fiche Kaizen
Usine : OCP Chaine : production Machine : crible Préparé par : MTAHRI Maha Date : 13/05/2016 Version N° 01
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Fiche Kaizen (Suite)
Actions Vérification
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Donc les causes réels de l’inefficacité du crible sont les suivants :
La dégradation des panneaux criblant ;
Bouchage des buses d'arrosage ;
Colmatage des mailles de crible ;
Mauvais débourbage au niveau du trommel ;
Mauvaise orientation des buses d'arrosages ;
Perte du produit (Fuites au niveau du crible et des goulottes) ;
Phénomène de goujonnage.
V. Les actions mise en places pour améliorer l’efficacité du crible
Le plan d’action proposé pour éviter l’inefficacité du crible se compose de deux volets :
volet technique matériel et volet organisationnel.
1. Volet technique matériel
Le tableau 7 est un complément des contre-mesures déjà cité dans la fiche Kaizen.
Faiblesse
Accumulation Concentration des
d’amortissement - Changement immédiat des
des stériles au stériles au fond du
des quatre ressorts ressorts défectueux.
fond du Crible. crible.
épaulant le crible.
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2. Volet organisationnel
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Référence : MHY
Formulaire
Edition : 01
Date : 20/04/16
Standard de nettoyage
Page : 1/1
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2.2.Proposition d’un standard de vérification des panneaux criblant
La fiabilité est l’aptitude d’un dispositif à accomplir une fonction requise dans des
conditions données pour une période de temps donnée.
Ce qu’on cherche c’est la fiabilité du crible, il faut gérer le pourcentage de refus passant
qui influence sur la qualité du produit fini.
Si le pourcentage des grains supérieurs à 3150µm (le refus passant) est supérieur à 4%
[1], le taux de Cadmium et le Silice seront élevée, ceci ne répond pas aux exigences des
clients.
En premier lieu l’opérateur doit prendre un échantillon représentatif (un kilogramme) du
filtre à bande puis faire l’analyse granulométrique.
L’analyse granulométrique est faite seulement par le seul tamis de 3150µm pour savoir
le pourcentage du refus passant dans le produit fini. Si ce pourcentage est supérieur à 4% on
passe à la vérification des panneaux criblants en amont et en aval de crible, toute en indiquant
le nombre des panneaux et des travers dégradés (Tableau 9).
Avant toute intervention il faut que la ligne entière soit en arrêt et le superviseur porte
ces équipements de sécurité pour le protéger contre les risques de l’opération.
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Standard de vérification des panneaux du crible
Aval crible
Vérifier les panneaux en amont et en aval du crible.
Vérifier l’état des travers des panneaux.
S’il y’a des trous sur les panneaux ou des cisaillements des Aval crible
travers veillez appeler le service maintenance pour apporter
les pièces de rechange et remplacer celles défectueuses.
I. L’analyse granulométrique
Il est à signaler que durant la période de ce stage la ligne I est en marche sous la basse
coupure (fonctionnement des hydrocyclones (34), (37), (41) et (44)) et que les lignes II et III
sont en marche sous la haute coupure (fonctionnement des hydrocyclones (34), (37)
seulement).
Pour faire une étude critique de l’imperfection des hydrocyclones, on suit la procédure
suivante pour les lignes I, II et III.
On prend deux échantillons de même volume de surverse et de sousverse en même
temps et on réalise l’analyse granulométrique.
Produits
Echantillon de sousverse (underflow) ;
Echantillon de surverse (overflow);
Eau sous pression pour l’arrosage.
Appareillage
Les tamis de diamètre : 10000µm, 6300µm, 5000µm, 3150µm, 1000µm, 800µm,
500µm, 250µm, 200µm, 125µm, 100µm, 80µm, 63µm, 50µm ;
Papier filtre ;
Entonnoir ;
Erlenmeyer ;
14 Cristallisoirs ;
Balance.
Le mode opératoire
Prendre un échantillon d’un litre de sousverse de surverse de l’hydrocyclone.
Verser deux litre d’eau de robinet sur chaque échantillon dans un seau de 5 litres et
malaxer manuellement son contenu ;
Filtrer l’eau surnageant à travers le tamis inférieur tout en gardant la solution
passante par ce tamis ;
Répéter l’opération 2 ou 3 fois jusqu’à ce que l’eau surnageant soit claire et filtrer
la solution passante sur un papier filtre déjà séché et tarré ;
Mettre le tamis dont le diamètre d’ouverture le plus croissant dans un autre seau
vide et verser le granulat restant dans le premier seau à travers ce tamis ;
Faire un lavage du phosphate récupéré dans le tamis en question pour forcer le
passage du maximum des grains ;
Faire la même opération pour les autres tamis ;
Etuver tous les tamis ainsi que le papier filtre dans une étuve réglée à 105°C
pendant quatre heures, après refroidissement peser le contenu des tamis.
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Résultat de l’analyse granulométrique
Les résultats de l’analyse des tranches granulométrique de sousverse et de surverse des hydrocyclones Weires de chaque ligne est présentés
dans les tableaux 10, 11, 12, 13.
L’hydrocyclone 34 L’hydrocyclone 37
La ligne I
La sousverse La surverse La sousverse La surverse
Tranches (µm) Masse Ui (g) Pui (%) Masse Oi(g) Poi (%) Masse Ui (g) Pui (%) Masse Oi(g) Poi (%)
10000-6300 0,00 0,00 0,00 0,00 1,00 0,07 0,00 0,00
6300-5000 0,00 0,00 0,00 0,00 1,90 0,14 0,00 0,00
5000-3150 3,30 0,47 0,00 0,00 15,70 1,14 0,00 0,00
3150-1000 34,90 5,01 0,00 0,00 94,00 6,85 0,00 0,00
1000-800 18,30 2,63 0,00 0,00 24,30 1,77 0,00 0,00
800-500 64,00 9,19 0,00 0,00 113,90 8,30 0,00 0,00
500-250 207,50 29,79 0,00 0,00 432,00 31,49 0,00 0,00
250-200 105,30 15,12 1,10 1,42 209,30 15,26 0,00 0,00
200-125 174,50 25,05 4,10 5,30 382,30 27,87 1,00 7,46
125-100 27,30 3,92 4,00 5,17 34,70 2,53 0,80 5,97
100-80 22,40 3,22 9,90 12,81 42,10 3,07 1,10 8,21
80-63 8,60 1,23 9,40 12,16 8,50 0,62 1,00 7,46
63-50 0,80 0,11 1,50 1,94 0,90 0,07 0,30 2,24
<50 29,70 4,26 47,30 61,19 11,10 0,81 9,20 68,66
Somme 696,60 100,00 77,30 100,00 1371,70 100,00 13,40 100,00
Tableau 10 : Analyse granulométrique des hydrocyclones de la haute coupure (Ligne I)
L’hydrocyclone 41 L’hydrocyclone 44
La ligne I
La sousverse La surverse La sousverse La surverse
Tranches (µm) Masse Ui (g) Pui (%) Masse Oi(g) Poi (%) Masse Ui (g) Pui (%) Masse Oi(g) Poi (%)
10000-6300 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
6300-5000 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
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5000-3150 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
3150-1000 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
1000-800 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
800-500 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
500-250 1,40 0,84 0,00 0,00 1,50 0,22 0,00 0,00
250-200 2,30 1,38 0,00 0,00 7,50 1,10 0,00 0,00
200-125 18,90 11,30 0,00 0,00 49,90 7,32 0,00 0,00
125-100 13,50 8,07 0,00 0,00 136,90 20,08 0,00 0,00
100-80 24,70 14,77 0,80 1,57 190,80 27,98 0,00 0,00
80-63 37,70 22,55 1,20 2,36 77,10 11,31 0,20 1,36
63-50 4,60 2,75 1,10 2,17 92,50 13,57 0,20 1,36
<50 64,10 38,34 47,70 93,90 125,60 18,42 14,30 97,28
Somme 167,20 100,00 50,80 100,00 681,80 100,00 14,70 100,00
Tableau 11 : Analyse granulométrique des hydrocyclones de la basse coupure (Ligne I)
L’hydrocyclone 34 L’hydrocyclone 37
La ligne II
La sousverse La surverse La sousverse La surverse
Tranches (µm) Masse Ui (g) Pui (%) Masse Oi(g) Poi (%) Masse Ui (g) Pui (%) Masse Oi(g) Poi (%)
10000-6300 0,6 0,04 0 0,00 1,9 0,15 0 0,00
6300-5000 0,9 0,07 0 0,00 3,4 0,28 0 0,00
5000-3150 22 1,59 0 0,00 32,7 2,65 0 0,00
3150-1000 138,6 10,04 0 0,00 151,4 12,25 0 0,00
1000-800 33,1 2,40 0 0,00 35,1 2,84 0 0,00
800-500 114,4 8,29 0 0,00 108,5 8,78 0 0,00
500-250 112,7 8,17 0 0,00 262,7 21,25 0 0,00
250-200 422,3 30,60 0 0,00 170,7 13,81 0,5 1,94
200-125 414,8 30,06 4,3 4,90 345,6 27,96 2,9 11,24
125-100 40,7 2,95 4,2 4,78 41,6 3,37 2,1 8,14
100-80 27,7 2,01 6,9 7,86 48,9 3,96 3,8 14,73
80-63 13,3 0,96 5,1 5,81 15,7 1,27 2,8 10,85
Page | 22
63-50 3,1 0,22 11 12,53 5,5 0,44 1 3,88
<50 35,7 2,59 56,3 64,12 12,5 1,01 12,7 49,22
Somme 1379,9 100 87,8 100 1236,2 100,00 25,8 100,00
Tableau 12 : Analyse granulométrique des hydrocyclones de la haute coupure (Ligne II)
L’hydrocyclone 34 L’hydrocyclone 37
La ligne III
La sousverse La surverse La sousverse La surverse
Tranches (µm) Masse Ui (g) Pui (%) Masse Oi(g) Poi (%) Masse Ui (g) Pui (%) Masse Oi(g) Poi (%)
10000-6300 3,1 0,13 0 0,00 0,7 0,03 0 0,00
6300-5000 4,1 0,17 0 0,00 4,3 0,20 0 0,00
5000-3150 50,6 2,08 0 0,00 66 3,03 0 0,00
3150-1000 269,1 11,04 0 0,00 358,7 16,45 0 0,00
1000-800 53,3 2,19 0 0,00 83,6 3,83 0 0,00
800-500 160,6 6,59 0,3 0,10 237,7 10,90 0 0,00
500-250 384,2 15,76 2,9 1,00 483,7 22,19 0,3 0,82
250-200 281,9 11,56 3,5 1,21 297,3 13,64 0,6 1,64
200-125 784,9 32,20 30,8 10,63 507,4 23,27 5,3 14,48
125-100 187,7 7,70 20,1 6,94 73,6 3,38 3,4 9,29
100-80 109,8 4,50 30,4 10,49 39,3 1,80 5,2 14,21
80-63 34,5 1,42 13 4,49 11,2 0,51 3,4 9,29
63-50 14,1 0,58 28,5 9,84 5,7 0,26 1,6 4,37
<50 99,7 4,09 160,2 55,30 11 0,50 16,8 45,90
Somme 2437,6 100,00 289,7 100,00 2180,2 100,00 36,6 100,00
Tableau 13 : Analyse granulométrique des hydrocyclones de la haute coupure (Ligne III)
Page | 23
II. Détermination de l’imperfection des hydrocyclones
L’étude du bon fonctionnement des hydrocyclones est basée sur l’utilisation de la courbe
de partage. La pente de la courbe de partage présente l’imperfection de l’hydrocyclone qui
caractérise leur fonctionnement.
Dans le domaine de bon fonctionnement la valeur de l’imperfection doit être supérieure à
0,2 et inférieure à 0,45. Lorsque l'imperfection tend vers zéro, la courbe de partage s'approche
d'une classification idéale, et lorsqu’elle est supérieure à 0,45 c’est à dire que l’hydrocyclone
est en mauvais fonctionnement.
d 75 d 25
L’imperfection s’écrit : I
2 d 50
Avec ;
d25 : dimension des grains de l’alimentation ayant une probabilité de 25 % de passer dans
la sousverse.
d50 : dimension des grains de l’alimentation ayant une probabilité de 50 % de passer dans
la sousverse.
d75 : dimension des grains de l’alimentation ayant une probabilité de 75 % de passer dans
la sousverse.
Afin de chercher l’imperfection de l’hydrocyclone, il faut tracer la courbe de partage pour
déterminer d25, d50 et d75.
On peut déterminer le nombre de partage (Y) généralement par la relation :
U i Pui
Y 100 , Avec :
Ai PAi
Ai, PAi : Sont respectivement le débit et le pourcentage de la tranche granulométrique
i dans l’alimentation de l’hydrocyclone ;
Ui, Pui : Sont respectivement le débit et le pourcentage de la tranche granulométrique
i dans la souverse (underflow) de l’hydrocyclone ;
Oi, Poi : Sont respectivement le débit et le pourcentage de la tranche granulométrique
i dans la surverse (overflow) de l’hydrocyclone.
Sachons que :
Ai U i Oi
Le bilan matière global s’écrit :
Le bilan matière partiel s’écrit : Ai PAi U i PUi Oi POi
U i PUi
Donc : Yi 100
(U i PUi ) (Oi POi )
Ui
PUi
Ai
Yi 100
Ui Oi
( PUi ) ( POi )
Ai Ai
U i Ai Oi O
Le rendement poids moyen s’écrit : Rm 1 i
Ai Ai Ai
Page | 24
Oi
Donc : 1 Rm
Ai
Ui O
On pose : G PUi Rm PUi et H i POi (1 Rm ) POi
Ai Ai
G
Donc : Y 100
GH
Les valeurs de G et H seront déduites à partir des données des tableaux 10, 11,12 et 13.
Ces valeurs permettent de déduire le nombre de partage pour chaque tranche granulométrique
des différents hydrocyclones (Tableau 14).
Page | 25
Le nombre de partage (Y)
La ligne I La ligne II La ligne III
Centre des L’hydrocyclone L’hydrocyclone L’hydrocyclone L’hydrocyclone L’hydrocyclone L’hydrocyclone L’hydrocyclone L’hydrocyclone
Log (d)
tranches (d) 34 37 41 44 34 37 34 37
8150 3,91 - 100,00% 100,00% - 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%
5650 3,75 - 100,00% 100,00% - 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%
4075 3,61 100,00% 100,00% 100,00% - 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%
2075 3,32 100,00% 100,00% 100,00% - 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%
900 2,95 100,00% 100,00% 100,00% - 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%
650 2,81 100,00% 100,00% 100,00% - 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%
375 2,57 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% 99,95% 100,00%
225 2,35 98,97% 100,00% 99,71% 100,00% 100,00% 99,71% 99,87% 99,98%
162,5 2,21 97,71% 99,74% 99,17% 100,00% 98,97% 99,17% 98,72% 99,35%
112,5 2,05 87,23% 97,75% 95,19% 100,00% 90,65% 95,19% 91,20% 88,72%
90 1,95 69,37% 97,45% 92,79% 100,00% 80,06% 92,79% 60,79% 48,95%
71,5 1,85 47,69% 89,48% 84,86% 99,74% 72,28% 84,86% 45,56% 15,41%
56,5 1,75 33,82% 76,18% 84,62% 99,78% 21,99% 84,62% 2,83% 17,56%
45 1,65 38,55% 54,70% 49,60% 89,78% 38,80% 49,60% 4,40% 0,71%
On trace ensuite les courbe de partages pour les huit hydrocyclones étudiés (figures 8, 9, 10, 11, 13, 14, 15, 16) qui représente le nombre de
partage en fonction de Log(d) avec (d est le centre des tranches granulométrique).
Page | 26
La ligne I
120,00% 120,00%
Le nombre de partage
Le nombre de partage
100,00% 100,00%
80,00% 80,00%
60,00% 60,00%
40,00% 40,00%
20,00% 20,00%
0,00% 0,00%
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5
Log (d) Log (d)
Figure 8 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 34 (ligne I) Figure 9 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 37 (ligne II)
120,00% 102,00%
Le nombre de partage
100,00% 100,00%
Le nombre de partage
98,00%
80,00%
96,00%
60,00%
94,00%
40,00%
92,00%
20,00%
90,00%
0,00% 88,00%
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3
Log (d)
Log (d)
Figure 10 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 41 (ligne I) Figure 11 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 44 (ligne I)
Page | 27
Ligne II
Le nombre de partage 120,00% 120,00%
Le nombre de partage
100,00% 100,00%
80,00% 80,00%
60,00% 60,00%
40,00% 40,00%
20,00% 20,00%
0,00% 0,00%
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 0 1 2 3 4 5
Log (d) Log (d)
Figure 12 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 34 (ligne II) Figure 13 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 37 (ligne II)
Ligne III
120,00% 120
Le nombre de partage
Le nombre de partage
100,00% 100
80,00% 80
60,00% 60
40,00% 40
20,00% 20
0,00% 0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 0 1 2 3 4 5
Log (d) Log (d)
Figure 14 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 34 (ligne III) Figure 15 : La courbe de partage de l'hydrocyclone 37 (ligne III)
Page | 28
Et on détermine à partir des courbes de partage les diamètres d25, d50 et d75 pour chaque
hydrocyclone de différentes lignes (Tableau 15). Ces diamètres nous conduit au calcul de
l’imperfection I par la relation suivante :
d 75 d 25
I
2 d 50
Référence de
34 37 41 44 34 37 34 37
l’hydrocyclone
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La référence de Le diamètre de coupure Le diamètre de coupure
Le numéro de la ligne
l’hydrocyclone théorique (µm) expérimentale (µm)
34 66,07
125
37 -
Ligne I
41 -
63
44 -
34 63,095
Ligne II 125
37 25,12
34 75
Ligne III 63
37 86,56
Tableau 16 : Comparaison entre le diamètre de coupure expérimentale et théorique
Dans la sousverse des hydrocyclones (34) et (37) on ne doit avoir que les grains
supérieurs à 125µm alors qu’il existe un pourcentage des grains inférieurs à 125µm. De même
dans la surverse on ne doit avoir que les grains inférieurs à 125µm alors qu’il y’a un pourcentage des
grains supérieurs à 125µm (Tableau 17).
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III. Les paramètres qui influencent la coupure
1. Les paramètres de conception [3]
Le diamètre de l'hydrocyclone : pour le classement d'un minerai grossier il sera
préférable d'utiliser un hydrocyclone de diamètre supérieur à celui qui serait retenu pour le
traitement d'un minerai fin.
Le diamètre de la buse d’alimentation : un agrandissement de l'ouverture de la buse
d'alimentation entraine une augmentation de la capacité de traitement, mais diminue la
qualité de la classification et augmente la dimension de coupure.
Le diamètre de vortex (buse de surverse) : le vortex est l'ouverture de l'hydrocyclone à
travers lequel les particules fines sont évacuées. Un vortex plus large accroît la capacité de
traitement ainsi que la maille de coupure, c'est à dire que la distribution granulométrique de
la surverse devient plus grossière avec l'augmentation de l'ouverture du vortex.
Le diamètre de l’apex (buse de sousverse) : l'apex est l'orifice de l'hydrocyclone à travers
lequel les particules grossières sont déchargées à la sousverse. Le choix du diamètre de
l'apex a un effet sur la capacité de traitement de solides et la fraction de solides se
retrouvant en sousverse. un apex bien dimensionné doit donner une décharge en parapluie.
Hauteur de l'hydrocyclone : plus la hauteur est élevée, plus le temps de séjour des
particules est élevé donc meilleure est la capacité de traitement, mais la classification serait
négativement affectée par la diminution de la force tangentielle.
- H : La distance entre le sommet du cylindre et le sommet de l'apex.
- h : La distance entre le sommet du cylindre et le sommet de la section conique (la
hauteur de la section cylindrique).
Angle du cône : cet angle diminue en fonction de la longueur de la section conique. Plus
l'angle diminue, plus la maille de coupure est fine. Elle varie habituellement entre 15 et
30°.
Revêtement intérieur de l'hydrocyclone : rappelons qu'un hydrocyclone est alimenté
sous pression. Afin d'éviter l'usure de la paroi interne de l'hydrocyclone par les particules,
la paroi métallique est protégée par un revêtement en caoutchouc. Avec le temps, le
revêtement peut s'user ce qui peut avoir un impact sur la qualité de la classification.
2. Variables d'opération d'un hydrocyclone [3]
Pourcentage en solides de la pulpe : le pourcentage en solides de la pulpe alimentée est la
variable d'opération ayant le plus d'effet sur la performance d'un hydrocyclone. Son
augmentation a pour effet d'accroitre la maille de coupure mais diminue légèrement
l'efficacité de séparation, Une augmentation de la concentration de solides de la pulpe
d'alimentation a un effet immédiat sur le partage et conduit à une surverse plus fine et une
sousverse plus grossière et aussi plus concentrée en solides.
Débit volumique de la pulpe d'alimentation : un débit de pulpe alimentée constant est
une condition préalable au bon fonctionnement d'un hydrocyclone. Une augmentation du
débit accroît la capacité de traitement et diminue la dimension de coupure.
Température de la pulpe : Son augmentation entraîne une coupure fine et le soutirage
augmente avec l'augmentation de la température.
Viscosité de la pulpe : Lorsque la viscosité de la pulpe augmente, les particules fines sont
alors entraînées à la sousverse, ce qui entraine une augmentation de la maille de coupure.
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IV. Etat des lieux et détermination des causes probables
1. Etat des lieux
- Débordement des cuves (Figure 16) ;
- Dégradation de l’apex (Figure 17) ;
- Fuites sur les alimentateurs et les coudes des surverses ;
- Revêtement usé ;
- Manque de pièces de rechange.
Page | 32
Fiche Kaizen
Usine : OCP Chaine : production Machine : Hydrocyclone Préparé par : MTAHRI Maha Date : 19/05/2016 Version N° 01
Page | 33
Fiche Kaizen (suite)
Actions Vérification
Page | 34
Donc les causes réels de l’imperfection de l’hydrocyclone sont :
- Déréglage des paramètres de marche ;
- Le choix du diamètre de l’apex et de vortex ;
- Perturbation de taux de solide ;
- Débit d’alimentation instable ;
- Dégradation de l’apex ;
- Fuite au niveau de la pompe ;
- Débordement des cuves.
VI. Les actions mises en place pour améliorer la coupure de l’hydrocyclone
1. Volet technique matériel :
Pour augmenter la dimension de coupure des hydrocyclones Weires, il faut :
Augmenter le diamètre de l’hydrocyclone ;
Augmenter le diamètre de vortex ;
Diminuer le diamètre de l’apex ;
Augmenter la hauteur de l’hydrocyclone ;
Augmenter l’angle du cône ;
Augmenter le taux de solide dans le bidon collecteur ;
Diminution du débit volumique de la pulpe alimentée.
Cependant, il ne faut pas changer les paramètres de base de l’hydrocyclone (le diamètre
de l’hydrocyclone, la hauteur de l’hydrocyclone, l’angle du cône). De même il ne faut pas
diminuer le débit volumique de la pulpe alimenté car ceci influence sur la quantité de
phosphate produite par heure. Donc pour augmenter la maille de coupure de l’hydrocyclone,
on ne peut agir que sur les trois paramètres :
Le diamètre de vortex ;
Le diamètre de l’apex ;
Le taux de solide dans le bidon collecteur.
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Standard de suivi du fonctionnement des hydrocyclones
Date :
Heure :
Ligne :
Repère d’Hydrocyclone : Classificateur Epaississeur
OIS /D/PL
Paramètres de marche : Résultats d’analyse :
Tranches Alimentation Sous verse Surverse
Débit volumique m3/h
(µm) masse %masse masse %masse masse %masse
Pression bar
Température °C 10000
Taux de solide 10000 - 6300
6300 - 5000
Paramètres de conception : 5000 - 3150
3150 - 1000
Diamètre de l’apex mm
1000 - 800
Imperfection 800 - 500
500 - 250
D25 µm 250 - 200
D50 µm 200 - 125
D75 µm 125 - 100
I 100 - 80
80 - 63
63 - 50
<50
Sécurité : Porter et vérifier que les EPI sont en un état permettant la protection des agents contre les risques de l’opération.
Tableau 21 : Standard de suivi du fonctionnement des hydrocyclones de la laverie
Page | 36
Chapitre IV: Redimensionnement de l’hydrocyclone
classificateur (34) de la ligne II
Pour savoir précisément sur quels paramètres il faut agir pour améliorer la coupure de
l’hydrocyclone, on propose de faire le redimensionnement d’un hydrocyclone classificateur
(34), on a choisi la ligne II pour réaliser ce travail.
Bien choisir le début nous donne un coup de pousse pour arriver à une bonne fin, de
même le choix des paramètres de début de l’hydro-classification (La haute coupure) est une
étape très importante.
Lors du redimensionnement de l’hydrocyclone (34), on doit toujours tenir compte des
deux objectifs principaux de la séparation :
- Effectuer une séparation à la dimension souhaitée : 125µm.
- Traiter le volume de matière souhaité : 540m3/h.
I. Etude expérimentale du diamètre de coupure de l’hydrocyclone 34
120,00%
Le nombre de partage
100,00%
80,00%
60,00%
40,00%
20,00%
0,00%
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5
Log (d)
d 50c
h Q ( s l ) 0,5
0 , 71 0 , 38 0 , 45
Ds
Page | 37
Le tableau 22 englobe les paramètres dont on a besoin pour ce calcul [4].
w l
100
( w l ) [ s (100 w)]
36 1026
100
(36 1026) [3140 (100 36)]
Page | 38
15,53 %
E d 50 (exp)
d 50c d 50 (exp) [ ]
100
17,81 125
AN : d 50c 125 [ ]
100
d50c = 147,26 µm
IV. Les actions mises en place
On peut agir sur plusieurs paramètres pour augmenter la coupure de l’hydrocyclone,
parmi ces actions il y’a : la diminution du diamètre de l’apex, l’augmentation de diamètre de
vortex et la diminution de la vitesse de la pompe 33.
La diminution du diamètre de l’apex (Ds)
On essaie d’arriver à une valeur de diamètre de l’apex inférieure à 150mm et supérieure
au diamètre de l’apex minimal.
On détermine l’expression de Ds à partir de la relation de d50c :
2587 Dc Dsr De exp(0,063 )
0 , 46 1, 21 0, 6
d 50c
h Q ( s l ) 0,5
0 , 71 0 , 38 0 , 45
Ds
Page | 39
2587 Dc Dsr De exp(0,063 ) 0, 71
0, 46 1, 21 0, 6 1
Ds [ ]
d 50c h 0,38 Q 0, 45 ( s l ) 0,5
1
2587 0,8 0, 46 0,191, 21 0,426 0,6 exp(0,063 15,53) 0,71
Ds [ ]
540 0, 45
147,26 2,07 ( 0, 38
) (3140 1026) 0,5
3600
Donc : Ds = 0,05727m = 57,27mm
On passe à la détermination du diamètre de l’apex minimal :
417,3 Q' s
Ds min 0,3372 (0,02794 Ln )
s s
2650 s (100 )
ws
D’où : Dsr [ ]
2587 Dc0, 46 De0,6 exp(0,063 )
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540 0, 45
147,26 0,15 0,71 2,07 0,38 ( ) (3140 1026) 0,5 1
AN : Dsr [ 3600 ]1, 21
2587 0,8 0, 46 0,426 0,6 exp(0,063 15,53)
Donc : Dsr = 0,33429m = 334,29mm
Donc pour augmenter le diamètre de coupure à il faut augmenter le diamètre de
vortex de 190mm (diamètre actuel) à 334mm.
La diminution de la vitesse de pompe de refoulement (33)
Lors de fonctionnement de l’hydrocyclone classificateur (34) on remarque une décharge
tantôt en boudin tantôt en parapluie ce qui est anormal, le mode de décharge et en relation
permanente avec la vitesse de refoulement de la pompe. Lorsque cette vitesse est importante,
le niveau de bidon collecteur (32) diminue, ce qui pousse les agents conducteurs d’usine
d’augmenter le débit d’eau de dilution dans le bidon et par conséquent le taux de solide
diminue et puis le diamètre de coupure diminue aussi.
Interprétation
Dans le but d’augmenter la dimension de coupure de l’hydrocyclone classificateur de
63,095µm jusqu’à 125µm, il faut augmenter le diamètre de vortex de 190mm à 334mm. Et
diminuer la vitesse de pompe de refoulement pour stabiliser le niveau de pulpe dans le bidon
collecteur et son débit d’eau de dilution et donc on assure aussi l’augmentation de taux de
solide ce qui conduit à l’augmentation de la maille de coupure.
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Chapitre V: Evaluation et valorisation des déchets de la
laverie
La gestion des rejets est une préoccupation majeure pour l’industrie minière, car il
forme une grande source de matières premières et son valorisation sert à résoudre plusieurs
problèmes environnementaux.
Ce chapitre est consacré pour l’étude des déchets industriels de la laverie :
- Les boues argileuses évacuées vers caniveaux ;
- Les stériles rejetés vers mise à terril.
Figure 20 : Les boues argileuses évacuées vers Figure 21 : Les grains supérieurs à 3,15mm
caniveaux évacuées vers mise à terril
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Le temps de marche réel des lignes par an : TR = 333 jours = 333 24 = 7992 Heures
Pour l’hydrocyclone 41
- La masse de pulpe évacuée vers caniveaux par an :
On a : Q m = Tonnes/h
M pulpes = Q m TR = 7992 30 = 239760 Tonnes
- La masse nette de phosphate perdu par an :
M nette = % (Phosphate perdu) moyen Mpulpe = 0,0393 239760 = 9422,57 Tonnes
- Le coût des pertes :
C pertes = 1200 M nette (Car le coût d’un tonne de phosphate est : 1200 DH)
C pertes = 1200 9422,57 = 11,31.106 DH
Pour l’hydrocyclone 44
- La masse de pulpe évacuée vers caniveaux par an :
On a : Q m = Tonnes / h
M pulpes = Q m TR = 7992 4,2 = 33566,4 Tonnes
- La masse nette de phosphate perdu par an :
M nette = % (Phosphate perdu) moyen Mpulpe = 0,0136 33566,4 = 456,5 Tonnes
- Le coût des pertes :
C pertes = 1200 M nette (Car le coût d’un tonne de phosphate est : 1200 DH)
C pertes = 1200 493,43 = 547,80.103 DH
Les pertes économiques globales de phosphate entrainé avec les boues des quatre lignes de
lavage.
C globales = 4 (547,80.103 + 11,31.106) = 47,43.106 DH
I.2 - Dans les stériles
- Le temps de marche réel des lignes par an : TR = 333 24 = 7992 Heures
- Le pourcentage moyen de phosphate entrainé avec le stérile : 2%
- Le débit massique de stérile par heure
La masse du stérile le long d’un mètre du convoyeur est : 2,7 Kg/m
Avec la vitesse du convoyeur du Stérile : 1,33 m/s
Le débit massique en second est : Q m = 2,7 Kg/m 1,33 m/s = 3,591 Kg/s
Le débit massique en Tonnes par heure est :
Q m = 3,591 10-3 3600 = 12,9276 Tonnes/heure
- La masse de stérile produite par an
M total de stérile = Q m TR = 7992 12,9276 = 103317,38 Tonnes
- La masse nette de phosphate perdu par an :
M nette = % (Phosphate perdu) moyen Mtotal de stérile = 0,02 103317,38 = 2066,35 Tonnes
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- Le coût des pertes :
C pertes = 1200 M nette (Car le coût d’un tonne de phosphate est : 1200 DH)
C pertes = 1200 2066,35 = 2,48.106 DH
Interprétation
Le coût des pertes en phosphate entrainé avec les boues argileuses et les stériles est
d’environ : 49,91.106 DH par an, c'est-à-dire 4,16.106 DH par mois et 138639 DH par jour,
c’est une très grande perte économique. Pour cette raison on propose de recycler le stérile
évacué vers mise à terril et les boues évacué vers caniveaux.
III. Valorisation des déchets
II.1 - Les boues argileuses
Etude théorique
L’importance économique des argiles est considérable puisqu’elles sont employées dans
de nombreuses industries :
Céramique ;
Briques et tuiles ;
Ciments ;
Papiers ;
Minières et pétroliers;
Colorants [5].
On propose de construire des briques avec ce déchet si les pourcentages des éléments
présents seront acceptables.
On se basera sur la fiche indiqué dans (l’annexe 4) pour savoir le type des briques qu’on
peut fabriquer. Sachant que :
- Fe2O3 : Oxyde ferrique, ce sont des cristaux rougeâtres bruns à noirs ou poudre [6].
- Al2O3 : L’alumine ou l’oxyde d’aluminium est une poudre blanche, caractérisé par
une grande résistance aux très fortes températures [7].
Etude expérimentale
Pour respecter l’environnement d’une part, et pour bénéficier de l’argile issue de lavage
du phosphate. Il faut effectuer en premier temps un bulletin de pourcentage des constituants
les plus importants contenus dans ces boues argileuses.
Pour cela :
- On prend un échantillon de surverse de l’hydrocyclone (44) et (41) de la ligne 4 (rejet
vers caniveaux).
- On sèche les échantillons pour se débarrasser de l’eau et de l’humidité du phosphate.
- On broie chaque échantillon.
- On met chaque échantillon dans un sachet accompagné d’une étiquette qui indique la
date et le lieu du prélèvement.
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- On envoie ces échantillons au laboratoire central accompagné d’un bon de travaux
toute en indiquant les éléments que l’on veut savoir leurs pourcentages (Fe2O3, Al2O3,
P2O5, CaO), le tableau 25 montre les résultats des analyses.
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Conclusion générale
L’exigence mondiale et la concurrence a poussé l’Office Chérifien des Phosphates à
adopter une politique d’amélioration du rendement des installations pour augmenter la
production du phosphate en quantité et en qualité afin de répondre aux besoins des clients
ainsi de hausser le niveau de compétitivité dans le marché mondial de phosphate.
Dans le contexte de la nouvelle tendance que pratiquent les entreprises les plus
exigeants, qui consiste à avoir une boucle fermée de production sous la théorie de « zéro
rejet », et dans le cadre de la gestion des déchets et la protection de l’environnement que
prenne en vigueur l’OCP dans chaque étape de son procédé de production, on a proposé après
recyclage du phosphate restant d’exploiter les boues phosphatées rejetées dans la mer en
fabrication des matériaux céramiques (briques d'oxyde d'aluminium élevé liée chimiquement
et trempée) ou (les briques d'oxyde d'aluminium élevé liée chimiquement et recuite par l’ajout
d’un pourcentage d’Al2O3 entre 62 % à 85 %). On a proposé aussi de recycler le stérile qui
présente une très grande perte économique, pour extraire le maximum de phosphate collés sur
les parois avant leur utilisation.
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Annexes
Annexe 1 : Circuit de manutention du phosphate lavé
Le repère 30
La longueur 10m
Le diamètre 3,6m
Le temps de séjour 4 à 5 mn
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Annexe 3 : Schéma d’une ligne de lavage
Annexe 4 : Les pourcentages des éléments importants dans les briques de construction [8]
Al2O3 de 29 % à 45 %
Briques d'argile réfractaire
Fe2O3 de 1.2 % à 1.6 %
Al2O3 de 59 % à 80 %
Briques d'oxyde d'aluminium élevé liée
Fe2O3 de 0.9 % à 1.3 %
chimiquement et trempée
P2O5 1.6
Al2O3 de 62 % à 85 %
Briques d'oxyde d'aluminium élevé liée
Fe2O3 de 1.0 % à 1.6 %
chimiquement et recuite
P2O5 1.6
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Al2O3 de 38 % à 78 %
SiC de 5 à 26 %
MnO2 1.2 %
SiC de 86 % à 88 %
Al2O3 de 37 % à 54 %
Briques en argile réfractaire modelées pour
Moulage
Fe2O3 de 1.4 % à 1.9 %
CaO 4%
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Bibliographie
[1] Document interne de l’OCP.
[3] MAI MANGA M. (2011) caractérisation de l'opération d'un hydrocyclone en présence d'anomalies
de fonctionnement. Université Laval. QUÉBEC.
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Université Sidi Mohammed Ben Abdellah
Faculté des Sciences et Techniques
www.fst-usmba.ac.ma
2015/2016
Titre : Etude critique de l’efficacité des cribles et des hydrocyclones au sein de la laverie
de Maroc Phosphore II
Résumé
La laverie de Maroc Phosphore II souffre d’un problème de l’inefficacité des cribles qui
réalisent une coupure sur 3,15mm. Cette inefficacité est due à l’entrainement des stériles avec
le passant tamisable, ce qui diminue la teneur en pentoxyde de phosphore, et puis la qualité de
l’acide phosphorique par la suite. Elle souffre aussi d’un problème de mauvaise classification
des hydrocyclones, ce qui provoque une très grande perte de phosphate.
C’est pour cette raison qu’on a proposé des solutions concrètes pour éviter ces
problèmes au niveau technique matériel et au niveau organisationnel aussi.
Et finalement, on a réalisé une étude économique des phosphates entrainés vers les
caniveaux avec les boues argileuses et des phosphates entrainés vers mise à terril. On a fait
une estimation des coûts des pertes seulement au sein de l’atelier laverie, pour proposer une
ultérieure valorisation.
Mots clés: Crible, efficacité, hydrocyclone, imperfection, apex, vortex, stérile, les boues
argileuses, eau de mer, eau douce, lavage, étude économique, valorisation des déchets.
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Faculté des Sciences et Techniques - Fès
B.P. 2202 – Route d’Imouzzer – FES
212 5 35 60 80 14 ; Fax : 212 5 35 60 82 14